conception ergonomique d`un didacticiel professionnel
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conception ergonomique d`un didacticiel professionnel
"CONCEPTION ERGONOMIQUE D'UN DIDACTICIEL PROFESSIONNEL" "ERGONOMIC DESIGN FOR PROFESSIONAL SOFT-WARE PROGRAM" Michel DUBOIS*, Isolde VIAL*, Bertrand DAVID** & Nicole BOUTROS** * Université Pierre Mendès France, BSHM/LPS/ERIHST, BP 47, 38 040 Grenoble Cedex 9, France. Tel. ++ 33 (0)4 76 82 56 37, Fax : ++ 33 (0)4 76 82 56 65, e.mail : [email protected] ** Laboratoire ICTT, Ecole Centrale de Lyon, BP 163, 69 131 ECULLY Cedex, France. Résumé : L'étude présentée concerne la conception d'un didacticiel multimédia, dans le secteur du recyclage des produits manufacturiers, qui réunit deux perspectives disciplinaires (psychologie & informatique). Adoptant une perspective d’ergonomie cognitive la complémentarité des approches a permis de concevoir une maquette d'un outil didacticiel la plus adaptée possible aux utilisateurs. Abstract : This research presents a professional software program for recycling system. From a psychological and informatical angle and based on an ergonomic approach the design presented here is desirous of making user interfaces more effective, need to gain a better understanding and compatibility with mental models of their potential users. Mots-clés : ergonomie cognitive, didacticiel multimédia, apprentissage, information multimodale. Keywords : cognitive psychology, ergonomics, software program, learning, mulimodale information. Cadre de l'étude Le recyclage des produits industriels et en particulier des produits électroménagers en fin de vie est un problème d'actualité à l'échelle mondiale. Le projet "RESTER PROPRE" (Recherches Socio-Techniques pour le Recyclage de PROduits manufacturés Par Revalorisation) s'attache à la problématique du recyclage "noble" des produits électroménagers en fin de vie qui vise en plus de la revalorisation énergétique classique des déchets, la récupération, la réparation et la réutilisation des produits en fin de vie ou de certains de leurs composants en bon état. Pour mettre en oeuvre ce processus de recyclage noble, une plate-forme coopérative et semi-automatisée (REX) de récupération et réparation des produits électroménagers est en cours de conception (David, Boutros & Saïkali, 1999). Au sein de cette plateforme, il sera possible d'envisager plusieurs configurations de désassemblage : semi-automatique, entièrement automatique ou entièrement manuelle. La collaboration avec l'entreprise "ENVIE Dauphiné", partenaire du projet, a permis de bien connaître le processus de désassemblage manuel. Cette entreprise a pour but la réinsertion professionnelle des personnes ayant de faibles qualifications ou étant sans emploi depuis longtemps. Cette réinsertion est rendue possible grâce à l'apprentissage dans les ateliers, des techniques de démontage et de réparation de produits électroménagers usagés. L'apprentissage est en général assuré par un chef d'atelier. Dans le but d'optimiser cet apprentissage et de fournir aux apprenants un support informationnel efficace et accessible pendant leur travail dans l'atelier (et non seulement en phase d'apprentissage), nous avons orienté une partie de nos travaux sur l'élaboration d'un didacticiel multimédia. Nos travaux couvrent deux aspects : 1. Une approche ergonomique qui a d'abord consisté à étudier très précisément les activités de travail manuelles pour que le didacticiel soit en totale adéquation avec les activités réelles des opérateurs (principe d'utilité) et par une conception ergonomique de l'interface grâce à l'analyse des effets de la présentation multimodale des informations (principe d'efficacité). 2. Une approche informatique par la réalisation d'un support informatique facilitant la conception et la réalisation du didacticiel dans une démarche de "famille" pour proposer des didacticiels contextualisés à chaque produit de famille (gammes de produits). Ces deux approches ne sont pas linéaires mais au contraire complémentaires et interviennent de manière croisée tout au long de notre travail. 1. Analyse des activités manuelles de démontage Pour exécuter manuellement une tâche, l'agent chargé du démontage met en oeuvre un grand nombre de moyens, d'instruments et de ressources que l'organisation met à sa disposition (outils, procédures prescrites, ....). Il existe cependant un grand écart entre la tâche prescrite plus ou moins définie par l'organisation et l'activité réellement mise en oeuvre par les opérateurs (Leplat, 1997 ; Bisseret, Sebillotte & Falzon, 1999 ; etc.). La tâche est un but à atteindre dans des conditions déterminées. L'activité est ce que le sujet met en oeuvre pour réaliser la tâche. Si le comportement de l'activité est observable, l'activité cognitive qui guide ce comportement est inobservable mais cependant indispensable pour identifier en détail les caractéristiques de l'activité réelle de travail (contraintes, pré-requis, schèmes d'actions, opérations cognitives, ...) et donc pour décrire les différentes étapes de démontage. Pour la conception du didacticiel, ce recueil de données s'avère aussi central pour : 1. fournir des éléments sur les activités de démontage suffisamment étayés et utiles à l'activité réelle de démontage, 2. permettre d'envisager différents scénarios de présentation des contenus robustes techniquement et non réducteurs d'une réalité de travail beaucoup plus complexe qu'elle ne paraît à première vue. Cependant, les procédures de travail utilisées lors de l'activité réelle, se composent pour une grande part d'automatismes acquis par la pratique, c'est à dire ne nécessitant plus de la part de la personne un contrôle conscient (Perruchet, 1988 ; Leplat, 1995). Ces automatismes sont à la fois sensori-moteurs (activités gestuelles) mais aussi cognitifs (diagnostic, décision, contrôle, etc. ). Les individus sont alors incapables de verbaliser tout ce qu'ils font et d'expliquer dans tous les détails la nature des processus cognitifs qui a conduit au résultat obtenu. Paradoxalement, plus la personne possède de l'expertise, plus elle a des habiletés automatisées d'un point de vue cognitif et plus ces procédures implicites sont difficiles à extraire et à recueillir. Pour permettre une analyse fine des activités travail nous avons débuté par une analyse de type documentaire (fiches de contrôlequalité, bilans de réparation,etc.). Cette étape a permis de dresser une liste des différents composants des appareils et de connaître les éléments qui sont souvent démontés pour être réparés. Après cette démarche globale, nous avons essentiellement utilisé des techniques d'analyse à base de verbalisation en dehors de la réalisation du travail. Une première phase d'entretien auprès de six personnes a permis "d'extraire" les connaissances principales (Dubois & Pyronnet, 1998). Cette démarche réalisée auprès de personnes de niveau d'expertise différent ont permis d'établir une description globale des séquences de désassemblage, ainsi que des aspects plus spécifiques comme l'ordre de démontage, les bons gestes à faire, les outils à utiliser, ... Nous avons aussi procédé à des observations directes pour rendre compte de la complexité des tâches, de la spécificité de la dimension temporelle. Dans ce cadre, 6 démonteurs ont été invités à réaliser le travail de démontage sur des gammes de produits identiques et à expliciter et à résoudre à haute voix tous les problèmes qu'ils rencontraient et leur mode de résolution (Dubois & Konan, 1999). Cette étape a permis d'affiner les détails de démontage difficilement explicitables ou oubliés lors de la phase de verbalisation. L'ensemble des données recueillies a permis de décomposer les activités en buts et en sous-buts. A chaque sous-but correspond une procédure et les outils nécessaires pour la réaliser. Nous présentons ci-après un exemple : But Général : Démontage du compresseur * Sous but 1.1. : Mettre le frigo en place et se placer à l'arrière * Sous but 1.2. : Effectuer la dépollution du compresseur Sous but 1.2.1. : Prendre la station de dépollution, Sous but 1.2.2. : Pincer un tuyau tendre, Sous but 1.2.3. : etc. Graphique 1: Décomposition des activités en buts et sous-buts Cette analyse a permis d'affiner les grandes phases utiles au démontage ainsi que des informations complémentaires [buts, sous buts, pré-requis, contraintes, modalités de la procédure, outils, types d'indices (visuels, auditifs, proprioceptifs, ...) utilisés par le démonteur pour contrôler son activité, etc.]. Cet état de description a permis d'élaborer le modèle général des procédures de démontage sous forme de tableaux et de restituer dans ces séquences l'ordre temporel. L'ensemble des informations ont été reproduites dans des séquences vidéo. Cette première phase a permis de réfléchir à une architecture du logiciel basée sur la formalisation des savoir-faire clés. 2. Maquettage du didacticiel A partir des données sur les processus de démontage qui ont été collectées dans les ateliers, une première maquette du didacticiel a été réalisée à l'aide de "ToolBook Instructor II". Elle sert à la validation auprès des utilisateurs potentiels des choix de présentation et d'interaction. Le processus de démontage, suite à l'analyse du travail, est décomposé en activités (Barthet & Pinsky, 1987). Une activité concerne l'extraction d'un composant de l'appareil à démonter. Une activité se décompose à son tour en opérations, qui sont des manipulations effectuées par un opérateur dans le but de réaliser l'activité. En général chaque opération est liée à un outil. Le didacticiel est ainsi organisé en cinq modules principaux : 1. Le module "principal" qui contient la présentation du didacticiel et la description des activités qui composent le processus de désassemblage. 2. Le module "nomenclature" qui présente la description des pièces de l'appareil à démonter. 3. Le module "lexique" qui décrit les activités de démontage. 4. Le module "outils" avec la liste des outils utilisés pour le démontage. 5. Le module "aide" sur la façon d'utiliser le didacticiel et qui présente son interface graphique. 6. Le module "vidéo" qui regroupe des séquences vidéo sur les activités de démontage. A partir du module "principal", il est possible de consulter les autres modules. Le didacticiel est conçu de façon à permettre à l'utilisateur d'accéder aux informations de diverses manières en fonction de son niveau de connaissances ou des informations qu'il souhaite acquérir. Deux modes d'apprentissage sont proposés, avec possibilité d'interaction : - Apprentissage séquentiel : dans ce mode, l'utilisateur examine les écrans des activités de démontage l'un à la suite de l'autre, selon l'ordre dans lequel elles sont réalisées dans le processus de désassemblage. L'apprenant peut cependant à tout instant revenir sur des activités qu'il a déjà consultées. - Apprentissage libre (ou sélectif) : ce deuxième mode lui permet de choisir librement une activité parmi la liste d'activités proposée et consulter l'écran contenant la description de cette activité de démontage. Ce mode d'apprentissage est utile dans le cas où l'utilisateur a besoin d'une information sur la façon de démonter un composant d'un appareil donné. Dans ce cas le didacticiel sert de support informationnel. Trois points d'entrée sont proposés dans le mode libre : accès par activité, par composant et par outil, chacun correspondant à une préoccupation potentielle d'un utilisateur à un moment donné. 3. Conception de l'interface Sur l'interface du didacticiel, les informations peuvent être présentées sous plusieurs formats (imagées et verbaux) et sous plusieurs modalités (auditives et visuelles). Dans la pratique, il existe des risques de concevoir un dispositif de présentation qui ne soit pas en adéquation avec le fonctionnement cognitif des utilisateurs. C'est la raison pour laquelle, il est pertinent d'étudier l'effet de la combinaison de ces médias (image, texte et son) sur l'activité de mémorisation et de compréhension afin de faciliter l'apprentissage et l'appropriation des informations distribuées. En effet, la présentation, par exemple, d'un contenu verbal n'induit pas le même taux de mémorisation et de compréhension si il est présenté sous modalité auditive ou visuelle (Brooks, 1970 ; Levin & Divine-Hawkins, 1974 ; Lieury & Choukroun, 1985 ; Spérandio & Dessaigne, 1988 ; De Gelder & Vroomer, 1997). Ces problèmes de conception de l'interface sont d'autant plus importants que les personnes en insertion ont des caractéristiques particulières (personnels temporaires, turn-over actuel très important, taux d'absentéisme actuel élevé, niveau de formation faible ou nulle, problèmes psychologiques, ...) et que l'objectif du projet est de rendre plus "performant" le secteur de la récupération et du désassemblage, tout en lui conservant son intérêt social (création d'emplois supplémentaires, formation des populations, augmentation de leur employabilité, ...).. Dans ce sens, nous avons réalisé un protocole expérimental où l'information verbale était présentée soit sous modalité visuelle (texte), soit sous modalité auditive en référence à des schémas décrivant et expliquant le fonctionnement d'un moteur électrique d'une machine à laver. Cette expérience a été réalisée auprès de 60 sujets, tous étudiants de l'Université Pierre-Mendès-France (Grenoble), qui ne possédaient aucune connaissance sur le fonctionnement d'un moteur électrique. L'expérience s'est déroulée en trois phases: une phase de pré-test, une phase d'apprentissage et une phase de test. La phase d'apprentissage consistait à présenter quatre écrans expliquant le fonctionnement du moteur électrique. La phase de test suivait la phase d'apprentissage après une interruption de 5 minutes. Le sujet devait se soumettre à plusieurs tests : un test de mémorisation verbale, un test de mémorisation imagée, un test de mémorisation imagée-verbale et un test de compréhension. Nous avons réalisé une analyse de la variance afin de tester les effets de la variable indépendante sur les résultats aux tests. 14 12 10 8 Auditif 6 Visuel 4 2 0 V I I-V C Graphique 2 : Nombre de réponses correctes obtenues à chacun des tests (V : Test de mémorisation verbale ; I : Mémorisation imagée ; I-V : Rappel image-verbal ; C : Compréhension) * Test de mémorisation verbale Il existe un effet de la modalité de présentation de l'information verbale [F(1.58) = 4.98, p < .03] sur le nombre de réponses correctes obtenu au test de mémorisation. Les sujets réussissent mieux lorsque l'information verbale est présentée sous modalité visuelle (12,76) que lorsque cette information est présentée sous modalité auditive (10,93). On observe cependant une supériorité tendancielle du temps de réponse en condition auditive par rapport à la condition visuelle (200,4 vs 174,3) [F(1.58) = 2.92, p < .09]. * Test de mémorisation imagée Le nombre de réponses correctes est plus élevé en modalité auditive (.9) qu'en modalité visuelle (.63) [F(1.58) = 6.40, p < .014151]. Le temps de réponse varie également en fonction de la modalité de présentation [F(1.58) = 4.33, p < .041]. Il est plus élevé en modalité visuelle (25,93) qu'en modalité auditive (18,60). * Test de rappel image-verbal On observe ici une supériorité tendancielle du nombre de réponses correctes obtenues en condition auditive (4,63) par rapport à la condition visuelle (4) [F(1.58) = 3.20, p < .07]. Cependant, nous n'observons pas sur le temps de réponse de différences significatives (63.89 en visuel vs 58.67 en auditif) [F(1.58) = .55, p < .46]. * Test de compréhension Nous n'observons pas de différences significatives ni par rapport au nombre de réponses correctes (6.13 en visuel vs 6.56 en auditif) [F(1.58) = .38, p < .53], ni par rapport au temps de réponse (699.08 en visuel vs 733.65 en auditif) [F(1.58) = .25, p < .61]. Les résultats que nous avons obtenus à l'expérience montrent que l'effet de la modalité de l'information verbale présentée en référence à une image diffère en fonction du type de test que doit effectuer le sujet. En effet, le test de mémorisation verbale est mieux réussi lorsque l'apprentissage a été donné sous forme d'un texte à visualiser alors qu'une présentation auditive favorise la performance pour le test imagé et le test de rappel image-verbal. Cette expérience renforce l'importance d'étudier attentivement les traitements cognitifs qui résultent de l'interaction entre le mode de présentation des données, l'objectif de la tâche (mémorisation d'éléments précis ou compréhension de l'ensemble des éléments) ainsi que le mode de réponse attendue (réponse sur un matériel verbal ou sur un matériel imagé). Les différents modes de présentation de l'interface font donc l'objet d'expérimentations complémentaires pour permettre d'optimiser la présentation des informations aux capacités cognitives des utilisateurs. Deux orientations expérimentales sont actuellement mises en oeuvre: 1. Au niveau du contenu du message transmis (descriptif ou procédural). Parallèlement aux expérimentations sur du matériel "desriptif" des expériences en cours sont aussi réalisées pour des informations procédurales qui décrivent l'action que doit effectuer l'individu lors du démontage. 2. Au niveau de la qualification des utilisateurs (haut niveau "Université" vs faible "niveau CAP"). Le but est de valider l'aspect générique des résultats trouvés indépendamment du niveau de formation des personnes. Les résultats de ces expérimentations permettront de fournir des principes ergonomiques d'agencement pour leur réalisation. 4. Générateur de didacticiel Le nombre élevé de types d'appareils pouvant être traité par notre plate-forme et la diversité de leurs marques et des variantes font qu'il est inconcevable d'élaborer un didacticiel spécialisé pour chacun des produits à démonter. Dans la plate-forme, l'ensemble des données techniques concernant les appareils usagés est géré par un Système de Gestion de Données Techniques. Ces dernières concernent toutes les informations relatives à un produit donné : les nomenclatures, gammes automatiques et manuelles de démontage, les plans CAO, etc. Pour résoudre le problème de la construction des didacticiels lié à la diversité des produits, nous avons mis en place l'approche SGIU-UIMS, qui s'appuie sur un modèle de dialogues, sur une architecture logicielle d'accueil et sur un ensemble d'outils dont un générateur de didacticiels. Il se compose de trois parties principales : une interface graphique permettant à un utilisateur de sélectionner un modèle d'appareil, un module de connexion SGDT qui permet de lui acheminer les requêtes et de récupérer les données, et enfin un moteur, qui construit le didacticiel en se basant sur un modèle générique. Didacticiel Requêtes Générateur SGDT Données Graphique 3 : Fonctionnement du générateur Le principe de fonctionnement du générateur est le suivant : quand l'utilisateur sélectionne un type d'appareil qui se trouve dans le SGDT, le générateur extrait du SGDT les informations contextuelles au type de produit et finalise le modèle d'affichage prédéfini. Conclusion Le didacticiel présenté n'en est encore, dans sa première version, qu'à l'état de maquette. Il a cependant déjà permis de formaliser et de capitaliser des compétences de démontage mal connues jusqu'alors, de représenter les procédures de démontage avec des réalisations vidéo permettant d'illustrer concrètement les savoirs et savoir-faire sous des formes simplifiées et simples d'accès et d'envisager le transfert de ces connaissances sur un didacticiel multimédia pour rendre ce secteur véritablement innovant en matière d'apprentissage professionnel. Il reste à y apporter des améliorations, tant au niveau du modèle d'interaction (expérimentations sur l'interface) que du système support (comme par exemple la possibilité pour l'utilisateur d'interrompre son apprentissage à un certain niveau, puis de le reprendre au même point) et du module d'évaluation des connaissances de l'apprenant. Bibiographie Barthet M.F., Pinsky L., (1987), Analyse du travail ergonomique et méthodes d'analyse informatique, Cahiers "Technologie, emploi, travail", n° 4, Documentation Française. Bisseret A., Sebillotte S., Falzon P. (1999). Techniques pratiques pour l'étude des activités expertes. Toulouse, Octarès Editions. Brooks, L.R. (1970). An extension of the conflict between visualisation and reading. Quartely Journal of Experimental Psychology, 22, 91-96. David B., Boutros N., Saïkali K., (1999). Conception orientée recyclage des produits manufacturiers. 3ème Congrès International de Génie Industriel. Montréal. Canada. De Gelder, B. & Vroomer, J. (1997). 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