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Annexe III : Principales sources mentionnant les dôsojin (le signe * signale les sources iconographiques) Date probable de rédaction 1842-1835 Source contenu - efficace reconnue 鈴木牧之,「北越雪譜」1 Divinité procurant époux ou épouse. Fête campagnarde liée aux enfants. Feu. Couple de divinités, symbole lique. 斎の神, sai no kami. phal- 1830 喜多村いん庭,「嬉遊笑覧」 1785-1784 菅江真澄, 「真澄遊覧記」3 天明4年7月28日 copu天明5年4月28日 rékami. 天明5年9月8日 2 Culte régional de phallus de pierre ou de fer, par les prostituées. Divinité apportant la richesse. 道祖神. Culte local de pierres Dôrokujin. Culte phallus et vulves (pierre), images de couples lant. Guérit des maladies sexuelles. Phallus de bois. Culte pandu. Sai (幸) no Phallus de pierre; de tal, 20 cm. Convoité-> risque de vol. dôsojin. Sanctuaire : 金精大明 神, konsei daimyôjin. mé- 1 SUZUKI Bokushi (1770-1842), (« Registre de neige dans la province de Hoku-etsu »), 1991 : 239-246. Cet ouvrage, souvent cité par les folkloristes japonais, décrit avec un souci de précision que confirment de nombreux croquis, les différents aspects de la vie matérielle et religieuse dans la région de l’auteur. 2 KITAMURA Intei (1784-1856), connu encore sous différents prénoms dont Nobuyo 信節, (« Répertoire des divertissements, jeux et amusements », in Nihon zuihitsu taisei 日本随筆大成, bekkan 別巻 3, 1979 : 299). Somme remarquable pour sa description des pratiques des quartiers de plaisirs et du théâtre dans différentes villes du Japon au début du XIXème siècle. 3 SUGAE Masumi (1754-1829) fut un voyageur infatigable de la fin d’Edo. Ses journaux de voyage, commencés en 1783, comportent de très nombreuses informations, toujours précieuses pour les folkloristes s’intéressant à cette époque. Les trois mentions suivantes se trouvent respectivement dans les journaux portant pour titre Kumeji no hashi くめじの橋 (1784), Osato no furusato 小里のふる さと (1785) et けふのせば布 (1785) ; in Masumi yûranki 真澄遊覧記, (« Récits des agréables périples de Masumi »), volume 1, 1965 : 70-71, 138 et 189-91. 1 1717 「雲陽誌」4 Offrandes de pierres, couple de pierre, vénération d’arbres. Divinité à la frontière 2 territoires. Association avec Sarutahiko 猿 田彦命 seul, ou couplé à Ama no uzume 天鈿 女命. Culte temporaire, indéterminé... Sai (幸) no kami , dôsojin. 松尾芭蕉, 「奥の細道」5 Divinité protectrice des voyageurs. de 1694 XIV-XVII ème s. (室町-江戸初期) 「和泉式部」6 Lie les couples la nuit de setsubun (équinoxe). Inceste mère-fils. 1469-1487 (文明) 「鴉鷺物語」7 「第7正素軍の行...」 「第9両方軍手分...」 Localisation du sahe no kami (道祖神) d’Izumo -ro 出雲路, dôsojin célèbre de Kyôto. XIV-XVIème s. (室町) 「つきしま」8 Divinité liant pour toujours homme et femme, responsable de l’harmonie du couple. 出雲 路の神, Idzumo ji no kami. 4 Un’yôshi (« Chroniques du pays d’Izumo »), qui établit un relevé des différents cultes rapportables au shinto dans la province d’Izumo, recenserait 125 lieux de vénération des dôsojin (le décompte est de Nakamura, 1988 : 42). Cf. par exemple 1930 : 66, 88, 89, 149, 281, 282, 328... 5 MATSUO Bashô, Oku no hosomichi 奥の細道 (La sente étroite du bout du monde), in Nihon koten bungaku taikei 日本古典文学大系, vol. 46, Bashô bunshû 芭蕉文集, 1959 : 70. Traduction de René Sieffert, 1976 : 69. 6 « Izumi Shikibu », in Muromachi jidai monogatari taisei 室町時代物語大成, vol. 2, 1978 : 347-348. Izumi Shikibu est une amoureuse célèbre, sinon la femme fatale par excellence, de la littérature japonaise. Il existe des versions très différentes de ce texte où le dôsojin n’est mentionné que très indirectement, par l’évocation du « pont de la 5ème avenue », lieu où était vénéré un dôsojin célèbre de la capitale ; Cf Nihon koten bungaku taikei 日本古典文学大系, vol. 38, 1958 : 312. Les rapports entre ces textes et les dôsojin sont analysés en détails par Ooshima, 1972 : 55-73. 7 Aro monogatari (Le dit de la corneille et du héron) est une parodie de récit guerrier dont l’action se déroule essentiellement à Kyôto. Ici in Shin nihon koten bungaku taikei 新日本古典文学大 系, vol. 54, Muromachi monogatari shû 室町物語集, vol. 1, 1995 : 128, 142. 8 « Tsukishima » 築島, in Shin nihon koten bungaku taikei 新日本古典文学大系, vol. 59, mai no hon 舞の本, 1994 : 164. Pièce de danse du répertoire dit Kôwaka mai 幸若舞, genre mettant l’accent sur la narration, particulièrement en vogue à l’époque de Muromachi. 2 XIV-XVème s. (室町中期) 「義経記」9 「吉野法師判官(を)追いかけ奉ること」 XIV-XVIème s. 「曽我物語」, 巻210 (南北朝ー室町前期) 「兼隆婿にとる事」 Divinité liant et protégeant le lien éternel entre mari et femme. 出雲路道祖神, 賽神� (sai no kami). Explication de de la divinité par référence à la légende de Tanabata dont les héros forment une allégorie du couple fidèle. l’originechinoise 1417� (応永24年) > XIVème s. * XIIIème s. Divinité importante Protection (voyage?) 道祖神, dôsojin. 「千家文書」11 � Divinité frontalière, à une pente, arbre (pin)... 「源平盛衰記」, 巻7「笠嶋道祖神」12 「なよ竹物語絵巻�直幹申文絵詞」13 9 Offrande d’organes sexuels. Divinité féminine redoutable (御霊), très efficace. Associée au 出雲路道祖神 à Kyôto. Culte de pierres Gikeiki, (Chronique de Gikei [Minamoto Yoshitsune]), in Nihon koten bungaku taikei 日本古 典文学大系, vol. 37, 1959 : 238. Récit des faits d’armes du héros Yoshitsune, grande source d’inspiration dans la composition de nombreuses pièces dramatiques. 10 Soga monogatari » (Le dit des Soga), in Nihon koten bungaku taikei 日本古典文学大系, vol. 88, 1966 : 115-116. L’histoire ne se retrouve pas dans l’édition Mana-hon 真名本. Traduction anglaise de Thomas J. COGAN, « The Tale of the Soga Brothers », 1987 : 56-57. On retrouve une explication du couple de Tanabata semblable, mais ne mentionnant pas de dôsojin cependant, in « Aro monogatari », second chapitre (Tanabata no inni 七夕の因位...), 1995 : 96-101. 11 « Senge monjo » (« Documents de la famille Senge »), in Shinshû Shimane kenshi shiryô-hen 新修島根県史 資料編, vol. 1, Shimane-ken 島根県, 1966 : 547 ; cité par Nakamura, 1991 : 49-50. 12 Genpei seisui (ou jôsui) ki (Grandeur et décadence des familles Minamoto et Taira), vol 2, 1993 : 23. Récits de faits d’armes reprenant les événements décrits dans le Heike Monogatari en cherchant à y apporter une plus grande précision. Une source d’inspiration pour de nombreuses pièces du théâtre Nô et du théâtre de poupées. Le dôsojin qui y est mentionné connaissait une certaine notoriété. Parmi les études qui lui ont été consacrées, celle de Nakanishi est remarquable d’érudition mais très suspecte quant à l’explication globale des dôsojin qu’elle propose ; Nakanishi Ritoku 中西利 徳, Kasajima dôsojin no kenkyû 笠島道祖神の研究 (« Recherches à propos du dôsojin de Kasajima »), in KIDA, 1992 : 358-374. 13 « Nayo take monogatari e-maki » (in KOMATSU, Nihon emaki taisei 日本絵巻大成, vol. 20, Nayodake monogatari e-maki なよ竹物語絵巻� 直幹申文絵詞� 第一段, 1978:56-57), encore appelé « Naruto chûjô monogatari » 鳴門中将物語, relate l’ascension d’un homme dont l’épouse était choyée par l’empereur Gosaga.� 3 1226 (嘉禄2年) 藤原定家, 「明月記」,10月6日14 1220 「 宇治拾遺物語」15 - 1巻1ノ1 「道命阿闍梨於和泉式部之許読経 五条道祖神聴聞事」 - 110巻9ノ5「恒正が郎等佛供養の事」 - 120巻10ノ7「豊前王の事」 - 136巻11ノ12「出家功徳事」 Vieil- <1215 pour arbres 「発心集」 16 「102下山僧於川合社前絶人事」 dôsojin, Mention du�出雲路 道祖神 de Kyôto Divinité humble, vieillard, apparition après des rapports sexuels. 斎, sai, dôsojin de la 5e avenue à Kyôto. Divinité humble, paysanne. Sai, 斎の神. Divinité dont on se moque, sae no kami. Chapelle isolée, placée à 1 début de pente, lard. Intermédiaire divinités/moine. Visité par de nombreuses divinités. 斎の神, sahe no kami. Divinités humbles, le peuple. Grands sur le bord des chemins dans les villages. Fonction en-musubi. 道祖神. *�XIIème s: 「年中行事絵巻」17 � Culte de pierres. Pierre ronde, 丸石, maruishi *�XIIème s. 「信貴山縁起絵巻」, 「尼公の巻」18 Culte de pierres. Pierre ronde, 丸石, maruishi 14 Meigetsuki (Récits de pleine lune), 1982 : 543, où le célèbre sanctuaire consacré aux dôsojin n’est mentionné qu’incidemment lors de la narration d’un incendie dans la capitale. Le Meigetsu ki est un journal tenu par le grand poète FUJIWARA Teika (ou Sadaie) qui renseigne aussi sur la situation politique de son temps. 15 Uji shûi monogatari 宇治拾遺物語 (Supplément aux contes d’Uji), in Shin nihon koten bungaku taikei 新日本古典文学大系, vol. 42, 1996 : 7-8, 234-237, 256-257 et 288-290. Le dernier récit reprend un épisode du Konjaku monogatari 今昔物語 (cf infra, deuxième histoire de la liste). L’Uji shûi monogatari est un recueil anonyme de 197 anecdotes (épisodes démontrant la valeur du bouddhisme, contes, histoires amusantes) compilé à l’époque de Kamakura. Il en existe une traduction en français par René Sieffert, 1986 : 53-54, 177-179, 193-194, 218-219, mais l’on pourra se référer aussi au texte en anglais de D.E. MILLS, A Collection of Tales from Uji - A Study and Translation of Uji Shûi Monogatari , 1970 : 135, 312-314, 329-330 et 353-354. 16 Hosshinshû (Recueil de conversions spirituelles), 1991 : 304-309 et plus spécialement 308. Le Hosshinshû , attribué à KAMO Chômei, rassemble 102 contes illustrant l’éveil religieux et la renaissance en terre pure. 17 Nenjûgyôji e-maki 年中行事絵巻 (in KOMATSU, Nihon emaki taisei 日本絵巻大成, vol. 8, 1977 : 17, 58 et 102) est un rouleau dépeignant le cycle annuel des rites à la cour et dans l’aristocratie de Heian. 18 Shigisan engi 信貴山縁起 (in KOMATSU, Nihon emaki taisei 日本絵巻大成, vol. 4, 1977 : 98) retrace les origines du culte au mont Shigi (département de Nara). 4 >1120 arbre, 「今昔物語」19 巻13第34話 Au pied d’1 grand 「天王寺僧道公誦法花救道祖語」 - 巻19第12話 「於鎮西武蔵寺翁出家語」 Vieil- figurine masculine uniquement (alors que homme et femme habituellement), en bois. Vieillard. Petite divinité, transformation en bodhisattva. Visitée par les divinités des maladies, que le dôsojin dirige. Offrandes d’ema, monture de la divinité. 道祖神, sahe no kami. Chapelle isolée, placée à 1 début de pente, lard. Intermédiaire divinités/moine. Visité par des divinités venues en grand nombre. 道祖(神) � sahe (no kami) début XIIème s. 「遊女記」20 Divinité protectrice des prostituées, nouant des liens avec les clients pour la prospérité du commerce; associé à 百 大夫, hyaku daifu. 道 祖神, sahe no kami. 1104-1107 「江談抄」六一「遊子は黄帝の子為る事」21 Divinité protectrice des voyageurs. 道祖神, sahe no kami. 19 Konjaku monogatari, in Nihon koten bugaku zenshû 日本古典文学全集, vol.1 : 437-441, vol.3 : 555-558. La première histoire reprend le récit 128 du Hokke genki 法華験記 (cf infra). Le Konjaku est une somme récoltant plus d’un millier d’histoires édifiantes bouddhiques et d’anecdotes relatant des événements ayant eu lieu en Inde, en Chine ou au Japon. Les deux histoires citées ici ne sont pas incluses dans la traduction en français de Bernard FRANCK. 20 Yûjoki, in Nihon shisô taikei 日本思想大系, vol. 8, Kodai seiji shakai shisô 古代政治社会 思想, 1979 : 155. Ce court récit attribué à Ooe no Masafusa est un matériau de première importance pour qui s’intéresse à la vie des courtisanes de la fin de l’époque de Heian. 21 Gôdanshô (Notation des propos de Gô [Ooe no Masafusa]), in Shin nihon koten bungaku taikei 新日本古典文学大系, vol. 32, 1997 : 247-248. Ce récit s’inspirerait d’une histoire rapportée par le Monzen (文選, 二十), texte chinois ayant eu une forte influence dès l’époque de Heian au Japon. Le Gôdanshô est un recueil d’anecdotes et de poèmes notés par Fujiwara no Sanekane à partir de discussions tenues avec Ooe no Masafusa. On y trouve de nombreuses indications concernant la vie des aristocrates de l’époque. 5 「新猿楽記」22 「第一の元妻」 Divinité des liens amoureux, célèbre parmi les divinités lieuses de Kyôto (持物の道祖, の道祖). 道祖, dôso, sahe. 1040-44 「法華験記」巻下第128話23 「紀伊国美奈倍郡道祖神」 Au pied d’un grand arbre, en bord de mer, figurine masculine uniquement (alors que homme et femme habituellement), en bois. Vieillard. Petite divinité, transformation en bodhisattva. Visitée par les divinités des maladies, que le dôsojin dirige. Offrandes d’ema, monture de la divinité. 道祖神, sahe no kami. X-XI ème s. (平安中期) du 「宇津保物語」,�「俊蔭」 24 Divinité lieuse, divinité des chemins, divinité 939 (天慶2年) 「扶桑略記」9月2日25 1058-1065 (康平) 五条 賀茂神社 à Kyôto. 道 祖の神, sahe no kami. Aux carrefours de la capitale impériale, culte par la population de divinités de bois sculptées, couronnées, au corps peint en rouge, 22 Shin sarugaku ki, Nihon shisô taikei 日本思想大系, vol. 8, Kodai seiji shakai shisô 古代政 治社会思想, 1979 : 135-136. Ce texte, un essai « au fil du pinceau » attribué à Fujiwara Akihira, est précieux pour sa description du monde du théâtre (sarugaku) et des pratiques amoureuses de l’époque de Heian. 23 Hokke genki (titre complet : Dai nihon honchô hokke genki 大日本本朝法華験記, « Recueil de l’efficace du sûtra du Lotus dans notre pays du Grand Japon »), in Zoku nihon bukkyô shisô 続・日 本仏教の思想, vol. 1, Ôjô-den – Hokke genki 往生伝�法華験記, 1995 : 215-216. Le Hokke genki est une compilation d’anecdotes illustrant les vertus du sûtra du Lotus.� 24 Utsuho monogatari, « Toshikage », in Nihon koten bungaku taikei 日本古典文学大系, vol. 10, 1986 : 66. Le Dit de l’arbre creux est un roman de la fin du Xème siècle décrivant divers aspects de la vie à la cour. La traduction en anglais saute malheureusement la mention du dôsojin ; URAKI Ziro, The Tale of the Cavern - Utsuho monogatari, 1984 : 19. 25 Fusô ryakki 扶桑略記 (Chronique sommaire du Japon), in Kokushi taikei 国史大系, vol. 12, 1932 : 214. Ouvrage historique qui retrace les règnes de la dynastie impériales sur la période allant de l’empereur Jinmu (temps mythiques) à l’empereur Hirokawa (début XIIème s.), le Fusô ryakki, dont la rédaction est achevée à la fin de l’époque de Heian, contient de précieuses informations sur les origines de nombreux cultes ainsi que plusieurs anecdotes bouddhiques. La mention du culte au dôsojin est exactement identique à celle du Honchôseki, seule la date diffère (mais non l’époque de l’année). On peut donc penser que, à moins d’une erreur de l’un ou l’autre texte, le rite était célébré chaque année. 6 aux organes sexuels apparents. 岐神, 御霊. 938 (天慶元年) 「本朝世紀」, 9月2日26 「和名類聚鈔」 27 < 936 chinois 928 capitale id. 「 延喜式」「道饗祭 Identité du 道祖 et du 佐倍乃加美 sahe no kami japonais. 岐神 se lit 布名止乃加美 (funato no kami). 」28 contre l’entrée de divinités néfastes. 3 divinités frontière, 八 街比古, 八街比賣, Yachimata hiko et Ya c h i m a t a hime, <759 Protection de la 久那斗, Kunato. 「万葉集」: poèmes 2856,3930, 4009 , 424029 26 Les divinités des chemins sont � aussi divinités protectrices des liens amoureux; 道の 神, michi no kami (tachi). Honchôseki 本朝世紀, (Chroniques des affaires de notre pays), in Shintei sôho Kokushi taikei 新訂増補�国史大系, vol. 9, 1964 : 12. Le Honchôseki, dont les 20 volumes retracent les années 935-1153, est une chronique historique de toute première importance pour la connaissance de la fin de l’époque Heian. 27 Wamyô ruiju shô (Florilège de mots japonais analogues), 1970 : 3 recto. L’un des dictionnaires japonais les plus anciens, à la transition entre dictionnaire chinois utilisé au Japon et dictionnaire de langue japonaise proprement dit. 28 Engi shiki (Règlements de l’ère Engi), in Shintô taikei Koten-hen 神道大系�古典編, vol. 11, ici 1991 : 267-268. Compilé à la demande de l’empereur, l’Engi shiki décrit le protocole de la cour, les règles administratives, l’application des codes et les cérémonies annuelles. Traduction partielle en anglais, Felicia GRESSITT BOCK, Engi-Shiki - Procedures of the Engi Era, 1970 ; du même auteur : « Classical learning and Taoist practices in early Japan : with a translation of books XVI and XX of the Engi-shiki », 1985. La fête décrite, « michi ae no matsuri », est déjà mentionnée pour les mêmes raisons (stopper une épidémie, c’est-à-dire les divinités des maladies) mais sans citer de divinité assimilable aux dôsojin dans le Shoku nihon gi 続日本記 (Suite des Chroniques du Japon), compilation sur ordre impérial rapportant sous forme d’annales et de biographies les événements survenus au Japon entre 697 et 791), à la septième année de l’ère Tenpyô 天平 (735), 12e jour du 8e mois ; Shin nihon koten bungaku taikei 新日本古典文学大系, vol. 13-2, 第2巻, 1996 : 293. 29 Man’yôshû, (Recueil de 10.000 feuilles), in Nihon koten bungaku taikei 「日本古典文学大系, vol. 4 à 7, ici vol. 3, 1960 : 260-261, vol. 4, 1962 : 188-189, 236-237, 264-265. On trouvera une traduction en anglais du poème 4240 in Nippon Gakujutsu Shinkôkai, The Man’yôshû - One Thousand Poems Selected and Translated from the Japanese, 1940 : 502. 7 720 「日本書紀」30 巻第1神代上第5段1書第6 (canne), �������1書第7� � � � � � � 1書第9 (canne), lu � 巻第2神代下第9段1書第1 divinités: 猿田彦命・天鈿女命, sarutahiko no mikotoama no uzume no mikoto. Fonction de guide pacificateur. 猿田彦=岐神. Fonction de guide pacificateur. � � � � � � � � � 1書第2: 712 Pierre roulée pour � fermer la pente menant des enfers à ce monde, lieu de séparation du couple. Divinité faisant rebrousser chemin, 道 反大神, chigaeshi no ôkami, divinité protectrice à la porte-frontière des enfers, 泉門塞之大 神, yomido ni futagarimasu ôkami. Objet phallique empêchant le passage, 岐神 岐神 =funato no kami. Objet phallique bloquant le passage aux êtres infernaux, 岐神, 来名戸之祖神, kunato no sahe no kami. Divinité des carrefours, 衢, chimata no kami. Caractère sexuel accentué, couple de 「古事記」31 第5「黄泉の国」 Pierre roulée pour � fermer la pente menant des enfers à ce monde. Divinité faisant ser chemin, 道反之大 神, chigaeshi no ôkami, porte à la frontière des enfers, 塞座黄泉大 rebrous- 30 Nihon shoki 日本書紀, Nihon koten bungaku taikei 日本古典文学大系, vol. 1, 1994, respectivement : 93-94, 96-97, 98, 148, 151. Traduction en anglais, William George ASTON, Nihongi Chronicles of Japan from the Earliest Times to A.D. 697, 1998 : 25, 30, 77, 80-81. 31 Kojiki, in Nihon koten bungaku zenshû 日本古典文学全集, nouvelle édition, vol. 1, 1997 : 48-49. Traduction en anglais : The Kojiki - Records of Ancient Matters, Basil Hall Chamberlain, 1990 : 40-41 et 44 ; en français : Le Kojiki - Chronique des choses anciennes, Masumi et Maryse Shibata, 1997 : 74-75. 8 神, fusagarimasu yomo tsuto no ôkami. Divinité protégeant les carrefours, 衢立船戸 神, tsuki tatsu funato kami. 第6「みそぎ」 no 9