BIOGRAPHIE Stéphane MERET
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BIOGRAPHIE Stéphane MERET
BIOGRAPHIE Stéphane MERET Le 29 décembre 1982 à Thionville (57) Stéphane pousse son premier cri. Aîné de la famille, il passera son enfance avec son frère et sa petite sœur. A l’âge de 8 ans, Stéphane prend goût au dessin. Il tient souvent un crayon à la main. Son oncle guidera ses doigts dans le bon sens. Au fil des ans, il passe du crayon aux feutres, à la peinture, notamment à l’aquarelle et il essaie par la suite toutes les techniques picturales. Son intérêt artistique commence à prendre le dessus sur le goût d’aller à l’école. C’est un élève plutôt moyen. A 16 ans, il est dirigé vers une école d’hôtellerie. Il se rend compte qu’il n’est pas sur la bonne route et que cette filière n’est vraiment pas faite pour lui. Il fera tout pour ne pas réussir sa première année, et il y parvient. Au cours de sa scolarité, la rencontre avec un professeur de dessin, Antoine Doudoux changera la donne. L’enseignant qui repère chez Stéphane, adolescent, des aptitudes artistiques. Il lui suggère à rejoindre la section « graphisme » de l’Institut Supérieur de Décoration qu’il dirige à l’époque. Stéphane suit son conseil et en ressort à 21 ans avec un CAP de dessinateur d’exécution en communication graphique. Pendant toutes ses études, Stéphane cultive une autre passion : le cinéma. Il ne veut pas seulement se contenter d’être un spectateur, assis devant un écran de projection. Son rêve est d’être derrière la caméra et à la réalisation. Un goût très prononcé pour les films traitant des sujets sur le surnaturel ou la fiction tout court. En 1998, avec un groupe d’amis, il met sur pied une exposition sur les 100 ans du cinéma dans son village de Gorcy. En parallèle, il reprend les pinceaux, inspiré par les mouvements renaissance, baroque, impressionnisme et surréalisme. Se réalisations sont exposées à la bibliothèque du village. Sous l’impulsion d’un copain de Lexy, Cyril Bertrand, une mise en scène d’un scénario lui est proposé pour un film « Le jeu avec la mort ». Faute de moyens, clea ne pourra aboutir. Stéphane ne désespère pas. Par la suite, il fait une rencontre avec Jean Réno et Benoît Maginel lors de l’avantpremière du film « Les Rivières Pourpres 2 », projeté au cinéma Utopolis de Longwy. A cette occasion, Benoît Maginel lui lance cette phrase : « Peut-être qu’un jour on se reverra ». Cela lui vaut d’être encore plus confiant dans la réalisation de ses projets cinématographiques. En 2001, le cinéphile est membre du jury « Jeune Public » au 24ème Festival du Film Italien de Villerupt (54). La même année, il fonde l’association « Gorcinéma » qui produira son premier court-métrage intulé « Dis-nous qui tu es ». Il s’agit d’une histoire parlant d’un chasseur qui au 17ème siècle, tue un des grands sorciers de l’époque. Le sorcier refait surface au 21ème siècle pour se venger sur la descendance du chasseur. Pour cette première réalisation, Stéphane peut être heureux de son film présenté au 9ème rencontre européennes du court-métrage à Metz (57) et aussi sélectionné et projeté au Festival Aye Aye de Nancy (54). Un grand café-bar de Longwy (54) s’est proposé à une projection, ainsi qu’au Festival du courtmétrage de Cannes en 2002. Par la suite, Stéphane quitte la Moselle pour rejoindre le département voisin : la Meurthe et Moselle et plus précisément Nancy et ses environs. A peine arrivé, qu’il adhère à la section vidéo de la MJC Lorraine de Vandoeuvre-lès-Nancy. Les années passent , le voilà au nord du département, car avec sa formation de graphiste, Stéphane mettra ses talents à disposition (à titre gracieux) d’une maison de production cinématographique « APAS Film » au Luxembourg où il réalisera quelques affiches. Il en profite aussi pour participer à des tournages. Il rencontre alors Frédéric Bonometti : le directeur d’animation de « Pollux », de la série enfantine « Le Manège Enchanté », qui lui prodigue des conseils au long de l’année 2005. Toujours au cours de cette même année, il met encore ses talents de graphiste au service de l’association « Ouistiti » de Longwy (54) dans le but de faire revivre un vieux cinéma. Nathalie Eustache, responsable de cette salle de cinéma l’intègre à un autre projet : celui de réaliser des fresques concernant une course cycliste. Nous sommes en 2007, après une période dans le Pays Haut, de retour sur Nancy, une autre facette de Stéphane se dévoile. Il devient figurant dans le film de Philippe Claudel : « Il y a longtemps que je t’aime ». Aussi un autre rôle lui est proposé dans le téléfilm « Divine Emilie » produit par France 3 avec Léa Drucker et Thierry Frémont. Il incarne l’abbé Legris, un curé alcoolique et volage. Par la suite, Stéphane se met à la peinture et gagne un peu sa vie en faisant des petits boulots. Pendant ce temps là, une nouvelle association voit le jour «Ciné Lorraine» avec laquelle Stéphane finalise un projet vieux de 7 ans : un long métrage, un psycho-drame. Le titre est « Renaissance : les blessures du passé ». Il est basé sur des faits réels. C’est une histoire sombre que celle de ce jeune homme « mal dans sa peau » parce que victime de sévices dans sa petite enfance, provoquant des traumatismes qui resurgissent à 20 ans. Puis la dépression, les cauchemars, les tourments….Des parents décédés, une tante qui l’envoie dans un foyer. Un grand-père qui lui tend la main sans parvenir à réussir à sauver son petit-fils. Stéphane, passé de l’autre côté de la caméra, en tant que réalisateur cette fois-ci, se prépare à faire connaître au public, à diffuser ce premier volet de cette longue histoire. Un partage d’un long et laborieux travail qu’il veut absolument être un hommage à un ami disparu. Il espère présenter le film lors du 32ème Festival International du Film Psy à Lorquin (57). Quand il ne dissèque pas les films de Tarantino, de M. Night Shyamalan, de Wes Craven et d’autres….Stéphane Meret écrit. Depuis 2 ans, il travaille sur un roman : « Long turn » qui pourrait aussi être le scénario d’un road-movie américain. C’est l’histoire d’un jeune homme qui prend la fuite parce que battu par son beau-père. Dans sa fuite dans le désert, il rencontre des étrangers bien perturbés. Pour échapper à cet entourage, et à la manipulation des uns et des autres, le jeune homme devra faire des choix. Dans ce livre en préparation, comme dans ses réalisations cinématographiques, Stéphane Meret y a mis de sa vie, de ses tourments et de son talent.