SURVEILLANCE OF FOODBORNE DISEASE IN INTERNATIONAL

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SURVEILLANCE OF FOODBORNE DISEASE IN INTERNATIONAL
Wkly Epidem. Rec.: N o. 3 4 - 25 Aug. 1978
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3. There should be some legal machinery whereby registration and
BCG vaccination of newborn babies may take place simultaneously.
4. A search should be made for patients over 50 years of age who
live with their families and receive no treatment.
5. Though the effectiveness of the standard treatment programme
prescribed by the Ministry of Health is satisfactory and is producing
the expected results in terms of curing the disease, research should
be conducted to find shorter treatment schedules.
6. Detection and treatment of cases should be a routine activity
in all the country’s health agencies ; and their staff should be required
to have the necessary basic knowledge of the programme.
7. While the tuberculosis control programme has been relatively
successful in the detection and treatment of cases, and thus has
prevented a worsening of the situation, it has not developed strategies
for bringing into play factors that condition the disease such as
housing, income, education, and nutrition, by utilizing the place
work and applying social promotion techniques among the families
of patients.
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Relevé épidém, hebd.: N ° 34 • 25 août 1978
3. On devrait prévoir des dispositions réglementaires qui per­
mettraient d ’assurer simultanément la déclaration de naissance et la
vaccination par le BCG du nouveau-né.
4. Il faut rechercher les tuberculeux de plus de 50 ans qui vivent
avec leur famille sans recevoir de traitement.
5. Bien que l'efficacité du programme de traitement type prescrit
par le Ministère de la Santé soit satisfaisante et donne les résultats
escomptés sur le plan des guérisons, il conviendrait de faire des
recherches pour trouver des schémas thérapeutiques plus rapides.
6. Le dépistage et le traitement des cas devraient être systémati­
quement assurés dans tous les établissements de santé du pays; leur
personnel devrait avoir une connaissance suffisante du programme.
7. Si le programme de lutte antituberculeuse s’est révélé relative­
ment efficace pour assurer le dépistage et le traitement des cas,
empêchant ainsi toute aggravation de la situation, il ne comprend
aucune stratégie portant sur les facteurs qui influent sur la maladie
— logement, revenu, éducation, nutrition — utilisant le milieu de
travail et pratiquant une promotion sociale parmi les familles des
malades.
(Based on/D’après: Boletin epidemiolàgico nacionai, Ministerio de Salud, Bogota, Colombia, Vol. 3, Nos. 5 & 6, October/octobreDecember/décembre, 1977.)
SURVEILLANCE O F FOODBORNE DISEASE
IN INTERNATIONAL AVIATION
SURVEILLANCE DES MALADIES D’ORIGINE
ALIMENTAIRE DANS LES TRANSPORTS
AÉRIENS INTERNATIONAUX
A u s t r a l ia . — The magnitude of air transport operations grows
steadily every year. For example, the number of passengers on
scheduled international and domestic flin ts around the world
rose from 177 million in 1965 to 438 million in 1975. These figures
do not take into account the millions o f charter-flight passengers
whose numbers also continue to increase.
Because of increases not only in the speed o f travel but also in
the number of people carried on each flight, essential services such
as catering, water supply, and waste disposal are often strained,
especially in areas where the level of sanitation is low. In these
areas, there is a definite risk of contaminated food and water being
taken aboard the plane, and a number of disease outbreaks have
been reported to WHO in recent years. The organisms involved
have included S. aureus (247 passengers on three separate flights
in 1973 due to the same custard), S. typhimurium (200 cases in
1976 in passengers who consumed egg-mayonnaise salad on a
flight) and V. cholerae (40 mild cases in a flight entering Australia
in 1972 attributed to food).
A u s t r a l ie . — Les transports aériens prennent chaque année
plus d ’ampleur. C’est ainsi que le nombre de passagers des services
réguliers internationaux et intérieurs est passé de 177 millions en
1965 à 438 millions en 1975. Ces chiffres ne tiennent pas compte
des millions de personnes transportées sur des vols d ’affrètement,
lesquels sont toujours plus nombreux.
En raison de l’accroissement de la rapidité des voyages aériens
comme du nombre de passagers transportés à chaque vol, des
services essentiels, tels que les repas, l’approvisionnement en eau et
l’élimination des déchets, sont souvent débordés, surtout dans les
régions où l’hygiène laisse à désirer. Dans ces régions, il y a un
risque certain que l’avion embarque des aliments et de l’eau conta­
minés, et plusieurs flambées ont été signalées à l’OMS ces dernières
années. Les micro-organismes en cause étaient S . aureus (247 passa­
gers, sur trois vols distincts en 1973, contaminés par la même
crème); S. typhimurium (200 cas en 1976 chez des passagers ayant
consommé en vol des œufs à la mayonnaise) et V. cholerae (40 cas
bénins attribués à la nourriture, à l’arrivée d ’un vol en Australie
en 1972).
L ’Organisation mondiale de la Santé s'est inquiétée de la néces­
sité de protéger les voyageurs aériens contre ces risques et de la
possibilité que les passagers contaminés deviennent des foyers de
maladies dans le pays de débarquement. L ’OMS a donc recom­
mandé aux autorités de santé publique et aux compagnies aériennes
de se pencher sur la question et a révisé son code d ’usages sur
l’hygiène alimentaire dans les transports aériens.1
En Australie, les Ministères de la Santé et des Sciences ont colla­
boré avec les compagnies aériennes pour surveiller la contamination
bactérienne de l’eau et des aliments à bord des avions arrivant dans
le pays. Des échantillons sont prélevés sur les appareils à leur
atterrissage à l’aéroport de Sydney.
L ’échantillonnage de l’eau a commencé au milieu de 1977. Depuis
lors, 230 échantillons prélevés dans diverses parties de l’avion, par
exemple la cuisine et le poste d’eau potable, ont été analysés pour
savoir s’ils étaient contaminés par E. coli ou par des conformes. La
norme de contamination utilisée est celle de TOMS selon laquelle
une eau est potable lorsqu’elle contient moins de dix colifonpes par
100 ml et moins de un E. coli par 100 ml (technique utilisée: nombre
le plus probable). Treize de ces échantillons n ’ont pas répondu à la
norme relative aux conformes, mais deux seulement contenaient
E. coli. Les compagnies aériennes ont été avisées chaque fois, mais
elles n ’ont communiqué le résultat de leur enquête au Commonwealth
Department o f Health que dans trois cas seulement.
La surveillance des aliments n ’a débuté qu’en avril 1978. La
méthode appliquée est le sondage aléatoire des vols, un repas
complet provenant de chaque vol ainsi retenu étant soumis à une
analyse bactériologique de chaque aliment. Aucun résultat de cet
échantillonnage alimentaire ne peut encore être publié à ce stade
The need to protect air travellers from such hazards and the
potential for infected passengers to act as disease foci in the country
of disembarkation have stimulated concern within the World
Health Organization. WHO has therefore recommended that
public health authorities and airline companies give attention to
the problem, and has revised its code o f practice on food hygiene
in air transport.1
In Australia, action has been taken by the Australian Departments
of Health and of Science, with the cooperation of the airlines, to
monitor bacterial contamination of water and food on flights
entering the country. Samples are taken from aircraft on arrival
at Sydney airport.
Sampling of water was started in the middle o f 1977. Since
then 230 samples from various parts of the plane such as galleys
and drinking fountains have been analyzed for coliform and E. coli
contamination. The standard for contamination used has been
that of WHO, which defines potable water as containing less than
ten coliforms per 100 ml. and less than one E. coli per 100 ml.
(using MPN techniques: most probable number). Thirteen of the
samples failed to meet the standard for coliforms, but in only two
of these were E. coli present. The airlines were advised in each
case, but in only three cases have the results of their investigations
been made known to the Commonwealth Department of Health.
Food surveillance did not commence until April 1978. The
sampling procedure involves random selection of individual flights,
from which one complete meal is taken for bacteriological analysis
of each component. No results of the food sampling are available
for publication at this stage.
• Bailey J., Guide to Hygiene and Sanitation In A nation, WHO, 1978.
1Bailey J., Guide d'hygiène et de salubrité dans les transports aériens, OMS, 1971.
(Based on/D ’après: Communicable Diseases Intelligence, Australia, No. 78/10.)