La voiture hybride

La voiture hybride
Première Prius Toyota en 1997 (source de la photo : la tribune.fr)
Problème :
On veut réduire la pollution en ville en
utilisant sur son véhicule une énergie
"propre" comme l’électricité.
Source : http://www.econologie-maison.fr
Mais l’on veut que le même
véhicule soit capable de réaliser
de longs trajets sans être
rechargé en énergie.
La solution c’est la
voiture hybride !
Source Mappy
Source de la photo : Toyota
Fonctionnement
Roue avant
Récupérateur d’énergie mécanique
Transmission à engrenages
Moteur thermique
Générateur d’électricité
Moteur électrique
Liaison électrique
Module de contrôle
électrique
Les composants du système
Batterie d’accumulateurs électriques
En campagne, au dessus
de 50 km/h le moteur thermique
assure l’entretien du mouvement
de la voiture mais aussi celui du
générateur d’électricité afin de
recharger la batterie (si celle-ci en
a besoin), c’est le cas de figure le
moins intéressant, en effet la
voiture consomme dans ces
moments là, plus qu’une voiture
"classique".
En ville (à moins de 50 km/h) :
C’est le moteur électrique seul qui
assure l’entretien du mouvement,
aucun rejet polluant dans ces
conditions et peu de bruit. En plus le
moteur électrique supporte bien
mieux les arrêts fréquents et les très
basses vitesses que le moteur
thermique. Attention, l’autonomie
dans ce mode est très faible : autour
de cinq kilomètres seulement.
En descente : c’est la gravité
qui assure la rotation des roues, dans
une voiture "classique", le conducteur
est obligé souvent de freiner, pas dans
une voiture hybride, c’est le moment
pour elle de convertir cet excès de
mouvement en électricité grâce au
générateur.
Sur une voiture "classique", cet excès
de mouvement est converti en chaleur
dans les freins ou bien dans le moteur
thermique utilisé en "frein moteur"
cette énergie est "perdue" pour la
voiture.
C’est le cas de figure où la voiture
hybride est évidemment la plus
intéressante du point de vue des
économies d’énergie.
Ce qui est vrai pour les descentes l’est aussi pour les décélérations, par exemple lorsque
l’on quitte l’autoroute et que l’on arrive au péage ; c’est là que l’attitude du conducteur est
importante, en effet, la voiture ne pourra récupérer l’énergie en excès que si les
décélérations sont progressives, dans le cas contraire ce seraient les freins qui
absorberaient l’énergie en trop comme dans une voiture "classique".
Lors d’un
dépassement, on
a besoin de beaucoup de
puissance, la voiture
hybride peut associer les
deux moteurs afin de
permettre de franches
accélérations (de courte
durée bien sûr). Dans ces
cas là on consomme à la
fois de l’essence et de
l’électricité pour faire
avancer la voiture.
Attention, ne pas confondre : il existe maintenant des voitures hybrides
rechargeables qui combinent les avantages d’un véhicule électrique (autonomie de
seulement 50 km) avec ceux d’un véhicule hybride.
Source de la photo : le figaro