La Commission lance le programme ©Air pur pour l¶Europeª
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La Commission lance le programme ©Air pur pour l¶Europeª
,3 Bruxelles, le 7 mai 2001 /D &RPPLVVLRQ ODQFH OH SURJUDPPH ©$LU SXU SRXU O¶(XURSHª /D &RPPLVVLRQ HXURSpHQQH D DGRSWp DXMRXUG¶KXL OH SURJUDPPH ©$LU SXU SRXUO¶(XURSHªTXLGpERXFKHUDG¶LFLVXUXQHVWUDWpJLHLQWpJUpHYLVDQWj OXWWHU HIILFDFHPHQW FRQWUH OD SROOXWLRQ DWPRVSKpULTXH 1RQ VHXOHPHQW LO FRQVWLWXH XQH QRXYHOOH pWDSH LPSRUWDQWH GDQV OHV HIIRUWV GpSOR\pV SDU O¶8( SRXU TXH WRXV OHV (XURSpHQV SXLVVHQW UHVSLUHU XQ DLU SXU PDLV LO V¶DJLW pJDOHPHQW GH OD SUHPLqUH GHV VWUDWpJLHV WKpPDWLTXHV DQQRQFpHV GDQV OD SURSRVLWLRQGHVL[LqPHSURJUDPPHG¶DFWLRQSRXUO¶HQYLURQQHPHQWSUpVHQWpH SDUOD&RPPLVVLRQ'H UpFHQWHV pWXGHV FRPPH FHOOHV TXL RQW pWpUpDOLVpHV GDQVOHFDGUHGXSURJUDPPH$XWR2LO,,ILQDOLVpO¶DQQpHGHUQLqUHRQWPRQWUp TXHODSROLWLTXHHQPDWLqUHGHTXDOLWpGHO¶DLUDODUJHPHQWSRUWpVHVIUXLWVVXU OH SODQ GH OD UpGXFWLRQ GHV pPLVVLRQV SRXU OH SOXV JUDQG ELHQ GH OD VDQWp KXPDLQH HW GH O¶HQYLURQQHPHQW PDLV LO IDXW DOOHU SOXV ORLQ /H QRXYHDX SURJUDPPHYLVHjLQWpJUHUOHVWUDYDX[HQFRXUVjSOXVLHXUVQLYHDX[SRXUOHV LQVFULUH GDQV XQH VWUDWpJLH JOREDOH 3DUPL OHV GLUHFWLYHV HQ YLJXHXU VXU OD TXDOLWp GH O¶DLU XQ JUDQG QRPEUH GRLYHQW rWUH UpYLVpHV G¶LFL HW OD &RPPLVVLRQ HVWLPH TXH OD PHLOOHXUH PDQLqUH GH V¶\ SUpSDUHU FRQVLVWH j PHWWUH VXU SLHG XQ SURJUDPPH LQWpJUp &¶HVW GDQV FHWWH SHUVSHFWLYH TXH OD &RPPLVVLRQDODQFpOHSURJUDPPH©$LUSXUSRXUO¶(XURSHªTX¶HOOHFRQVLGqUH FRPPHVRQLQWUXPHQWOHSOXVHIILFDFHSRXUUHOHYHUFHVGpILV³/HSURJUDPPH ©$LU SXU SRXU O¶(XURSHª GpILQLW OHV PRGDOLWpV VHORQ OHVTXHOOHV QRXV HQWHQGRQV FROODERUHU DYHF OHV eWDWV PHPEUHV HW WRXWHV OHV SDUWLHV FRQFHUQpHV SRXU pODERUHU XQH VWUDWpJLH WKpPDWLTXH 1RXV DYRQV SURSRVp SOXVLHXUV VWUDWpJLHV GH FH W\SH GDQV OH VL[LqPH SURJUDPPH G¶DFWLRQ LO \ D WURLV PRLV HW O¶KHXUH HVW YHQXH G¶LQDXJXUHU OD SUHPLqUH G¶HQWUH HOOHV´ D GpFODUp 0DUJRW :DOOVWU|P PHPEUH GH OD &RPPLVVLRQ FKDUJpH GH O¶HQYLURQQHPHQW Le programme «Air pur pour l’Europe» (CAFE) constituera le cadre dans lequel les nouvelles normes en matière de qualité de l’air et les plafonds d’émission nationaux seront fixés. Ses priorités sont les particules et l’ozone troposphérique, considérés comme les polluants atmosphériques les plus problématiques (par rapport au changement climatique et à la pollution humaine par des substances chimiques). Les particules sont rejetées directement dans l'atmosphère par diverses sources fixes et mobiles (généralement liées à un processus de combustion), mais elles se forment aussi dans l'atmosphère à partir de polluants gazeux comme les composés organiques volatils (COV), les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx) et le NH3. La formation de l'ozone troposphérique dans l'atmosphère résulte de la réaction de polluants comme les oxydes d'azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) au rayonnement solaire. Le programme CAFE devra également aborder les problèmes qui subsistent, comme l’acidification, l’eutrophisation et les dégâts aux bâtiments, se montrer vigilant quant aux nouveaux problèmes relatifs aux polluants non encore réglementés et rester attentif au dépassement des valeurs limites dans les zones sensibles où la densité des émissions est particulièrement élevée. Madame Wallström nous le rappelle: “Nous avons réalisé d’importants progrès dans la réduction de la pollution atmosphérique, mais nous n’avons pas encore atteint notre objectif ultime, qui est de faire en sorte que tous les Européens, même les personnes les plus vulnérables à la mauvaise qualité de l’air, puissent respirer librement sans craindre pour leur santé. Le programme «Air pur pour l’Europe» doit nous donner les moyens d’atteindre cet objectif.” Le programme CAFE doit donner naissance à une stratégie thématique dont l’adoption est prévue en 2004. Cette stratégie se composera: • d'une étude approfondie de l'adéquation et de l'efficacité de la législation communautaire actuelle; • d'une description détaillée accompagnée de références, à l'attention du public, des données et indicateurs disponibles en matière de qualité de l'air et de retombées; • d'une analyse des nouvelles mesures de réduction des émissions qui seront nécessaires pour atteindre les objectifs en matière de qualité de l'air et de retombées; • de propositions concernant des directives nouvelles ou révisées relatives à la qualité de l'air et aux plafonds d’émission nationaux; • d'un rapport d'avancement sur les mesures de réduction des émissions en provenance de chaque catégorie de sources, comme les grandes installations de combustion et les véhicules à moteur, et d’indications claires pour l’avenir. Le programme CAFE préparera le terrain en proposant une structure permettant de collecter et de présenter, d’une manière qui soit utile aux divers responsables, les informations scientifiques et techniques qui les intéressent - informations sur les effets de la pollution, inventaires d’émissions, projections concernant les émissions, études coût-efficacité pour déterminer d’éventuelles mesures de réduction. Non seulement le programme préparera le réexamen de la législation et l’élaboration de mesures de réduction des émissions en provenance de chaque catégorie de sources, mais il constituera également un cadre pour favoriser la mise en œuvre de la législation existante et évaluer son efficacité s’agissant de réduire concrètement la pollution atmosphérique. En assurant l’élaboration et l’utilisation d’indicateurs, ainsi qu’une meilleure accessibilité des données, il fournira une occasion concrète d’élaborer les stratégies d’intégration sectorielle et constituera un meilleur moyen de communication avec le public. Le programme CAFE coopérera étroitement avec les autres programmes internationaux de lutte contre la pollution atmosphérique, dont la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance de la Commission économique pour l'Europe des Nations unies (CEENU/CPATLD). La transparence, la participation des intéressés et le rapport coût-efficacité demeureront les principes fondamentaux de la politique de l’UE en matière de qualité de l’air. 2 “La transparence, la participation des intéressés et le rapport coût-efficacité demeureront les principes fondamentaux de la politique communautaire en matière de qualité de l’air”, a souligné Margot Wallström. &217(;7( 3DUWLFXOHVHWR]RQHWURSRVSKpULTXH Les particules et l’ozone ont été désignés comme les grandes priorités en raison de leurs effets sur la santé humaine et sur l’environnement, des difficultés et des incertitudes qui les entourent sur le plan scientifique et de l’insuffisance des mesures déjà adoptées pour les combattre efficacement. Il y a de plus en plus d'éléments attestant que de minuscules particules de poussières, même en concentrations infimes, ont des effets nocifs sur la santé humaine, sont une cause de mort précoce et diminuent la qualité de vie en aggravant les affections respiratoires comme l'asthme. Et si, dans la haute atmosphère, l'ozone forme un écran protecteur vital contre les rayons solaires les plus nocifs, au niveau du sol, c'est un irritant pulmonaire qui produit sur la santé pratiquement les mêmes effets que les particules et attaque la végétation, les forêts et les édifices. Dans la mesure où les mécanismes d'action exacts des particules sur la santé humaine demeurent inconnus, on n’a pas encore pu déterminer la taille et le type des particules les plus dangereuses. En ce qui concerne tant les particules que l’ozone, il existe des difficultés quant à la formation, la réactivité et le transport de la substance polluante dans l’atmosphère, qui empêchent d’effectuer des prévisions précises. Cela étant, pour les deux polluants, il semble clair que les mesures actuelles ne suffiront pas pour ramener les concentrations à un niveau acceptable. 3ROLWLTXHGHO¶8(HQPDWLqUHGHTXDOLWpGHO¶DLU Les mesures communautaires visant à améliorer la qualité de l'air comportent à ce jour quatre volets: • adoption d’une série de directives établissant des valeurs limites ou cibles contraignantes pour la qualité de l'air ambiant; • fixation de plafonds d’émission nationaux pour certains polluants dans une directive qui est à présent sur le point d’être adoptée par le Conseil des ministres et le Parlement européen; • établissement d’une série de normes de plus en plus strictes en matière d’émissions en provenance des véhicules et de qualité des carburants dans le cadre des programmes Auto Oil; • fixation de normes d’émission pour d’autres secteurs, notamment des valeurs limites applicables aux grandes installations de combustion, aux incinérateurs et aux industries utilisant des solvants, ainsi que d’une obligation générale d’utiliser les meilleures techniques disponibles pour l’exploitation de grandes installations industrielles. Un grand nombre de directives actuelles en matière de qualité de l’air contiennent des dispositions prévoyant leur réexamen d’ici 2004 et la Commission considère qu’un programme intégré est le meilleur moyen de préparer cette étape. Le programme CAFE est appelé à se transformer en un programme permanent en plusieurs phases, dont 2004 ne constituera que le premier jalon. 3