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Dimanche 12 juin
2011
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Départ de l’étape
Pontcharra > La Toussuire
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•À 13 h 30, place de la mairie :
départ de l’étape du Critérium,
en direction de Laissaud.
www.ville-pontcharra.fr
Dimanche 12 juin • étape Pontcharra > La Toussuire
AVRIL 2011
Concept. : M. Bucci - mairie de Pontcharra / photos : A.S.O., P. Perreve., B. Bade
•À partir de 10 heures,
place de la mairie :
podium d’animation, signature
des coureurs
Pontch
echos
journal municipal de pontcharra
dossier ..
une culture vivante A pontcharra
Pages 9 à 13
NO 101
Les joies du patin à glace
L’un des sports d’équipe pratiqués : le handball
Une semaine sportive
pleine de tonus
Un exemple d’initiative citoyenne à la médiathèque : le mois des femmes.
Devant l’exposition Femmes plurielles des artistes locaux, le maire, Charles Bich,
Gilles Jovet (adjoint chargé de la Culture), les bénévoles Claire Marchesi, Josiane Carassio,
Bruno Mathon et la directrice de la médiathèque, Christine Gibert
Initiation au karaté
Droit de vote
Énergie militante
Esprit participatif
I
l l y a tout juste un an, je déplorais l’important taux d’abstention enregistré aux élections régionales. Au lendemain du
renouvellement du conseil général, le constat est le même : l’indifférence l’emporte avec 55,19 % d’abstention à l’échelle
nationale. Tandis que des peuples luttent pour conquérir la liberté et le droit de vote, une majorité de Français met en péril
la démocratie en négligeant de s’exprimer sur l’avenir de notre société.
Le département est pourtant le pilier essentiel de l’action sociale qui touche notre vie quotidienne : l’aide sociale
à l’enfance, aux handicapés, aux personnes âgées et au logement, la protection maternelle et infantile (PMI), la gestion
du revenu de solidarité active (RSA). Il gère aussi les voiries départementales,
l’organisation d’une partie des transports en commun, assure la construction,
Nous devons renforcer
l’entretien et le fonctionnement des collèges et soutient la vie culturelle locale.
«
Découverte du kick boxing
Ne pas voter revient à fragiliser les fondations de notre société. Contester en votant
pour les extrêmes ouvre la voie au repli sur soi et à l’intransigeance, en reportant
sur « l’autre » les difficultés rencontrées.
SOMMAIRE
no
101 AVRIL 2011
Bulletin d’informations municipales - Réalisation service Information
Directeur de la publication : Charles BICH
Directeur de la rédaction : Bruno MATHON
Rédaction : Jean-Baptiste PIOTTO, Marielle LEFEBVRE
Photos : Mairie, J.-B. PIOTTO, Maurice BUCCI, Jacques GAUDRY, Patrick DESAY,
Malik SALHI, B. MATHON, Lionel DIDOT
Graphisme : Roland FIGUIÈRE, M. BUCCI
Conception, mise en page : AIR’N GRAFFIC - 04 76 97 39 41
Impression : Imprimerie NOTRE-DAME - 04 76 18 56 16
En couverture : les participants à la sensibilisation à la sécurité
et au projet festif des dix ans du Coléo
Remerciements à l’équipe de distribution Atelier d’insertion professionnelle
Publi’Cassin du centre social de Pontcharra
Travaux
2/3
Actualités
4/5
Économie Emploi Insertion
6
Carnaval
7
Environnement
8
Dossier :
Une culture vivante à Pontcharra
Enfance Jeunesse
Sports
Parution trimestrielle : janvier - avril - juillet - octobre
Événement : le mois des femmes
ISSN 0766-3455 - Imprimé sur papier recyclé et encres végétales
www.ville-pontcharra.fr - mél : [email protected]
Culture Loisirs
9 à 13
14 à 16
17
18/19
20
les synergies entre
la puissance publique et
les initiatives citoyennes
Au contraire, dans les périodes difficiles, les collectivités locales et la société civile
doivent développer toutes les formes de solidarité. Ensemble, il nous faut assumer nos devoirs et défendre les droits
de chaque individu. Notre politique municipale a plus que jamais pour but de renforcer les synergies entre la puissance
publique et les initiatives citoyennes. C’est, par exemple, l’énergie militante qui a porté l’Association de la médiathèque
Jean Pellerin à construire un mois d’animation autour du rôle et du statut des femmes. C’est aussi le sens donné à la fête
des dix ans du Coléo où artistes, professionnels et associatifs se retrouvent pour créer ensemble. C’est encore et toujours
ce qui motive notre politique et notre soutien aux associations locales.
Je tiens à remercier toutes les Charrapontaines et tous les Charrapontains qui apportent généreusement leur énergie
pour améliorer la vie collective. Ensemble, cultivons pour Pontcharra cet esprit participatif, engagé et solidaire !
Charles BICH
Maire de Pontcharra,
Vice-président du conseil général de l’Isère.
«
Travaux
La concertation avant les travaux
Économies d’énergie et développement durable
L’exemple du secteur avenue
de Chartreuse/rue du Maniglier
Dialogue avec les riverains
Centre-ville
Davantage de confort dans
le groupe scolaire César Terrier
Les bâtiments publics
seront chauffés par la
chaufferie bois de la Zac
Le 14 février, une douzaine de riverains ont participé
à la réunion de concertation avant les travaux
La commune réalise des travaux dans les bâtiments
publics pour apporter un meilleur confort aux
usagers, investir dans un développement durable et
diminuer les factures énergétiques.
Une meilleure isolation
des bâtiments
Sur la partie haute de l’école César Terrier (près du
gymnase), la mairie a réalisé une isolation sous
dalle du rez-de-chaussée et sous toitures. Cet
investissement, qui apporte un meilleur confort aux
enfants et enseignants, permet aussi de réaliser des
économies de chauffage, et donc de limiter les coûts
de fonctionnement des bâtiments publics.
Tout au long de l’année, la commune réalise des
travaux d’entretien dans les écoles (peinture,
électricité, portes…) et d’autres plus exceptionnels,
comme en juillet 2010 avec la réfection de deux
toits dans l’école élémentaire César Terrier, rue des
Alpes.
À la mairie, une première phase de changement des
fenêtres avec double vitrage a été effectuée, pour
améliorer l’isolation des bâtiments.
Témoignage de deux habitants
Robert Engrand
Un réseau de chaleur pour les bâtiments publics
La Zac du centre-ville, en cours de construction, va bon train. La chaufferie bois, qui doit assurer le chauffage
des logements, commerces et services, possède une capacité que la commune a décidé d’utiliser pour chauffer
les bâtiments publics situés dans une zone proche : les écoles élémentaires et maternelles du groupe scolaire,
ainsi que le gymnase César Terrier, le centre social René Cassin, la mairie. L’installation d’un réseau de chaleur
à partir de la chaufferie bois permettra à la commune de réaliser des économies qui supprimeront cinq
chaudières communales au gaz naturel. Les travaux de réseau vont débuter en mai pour une mise en service
début septembre.
Des panneaux solaires sur les toits du village
d’entreprises ?
Toujours portée par la volonté de participer au développement durable, la mairie envisageait d’installer des
panneaux photovoltaïques sur les toits du village d’entreprises du Bréda, dans le cadre d’un partenariat avec
un investisseur privé. Ce dernier devait réhabiliter les toits pour y installer des panneaux solaires, les exploiter
pour revendre l’électricité. Le gouvernement, qui remet en cause son soutien à la filière solaire, porte un coup
d’arrêt à ce projet et stoppe de nombreuses initiatives portées par les collectivités. À l’heure où le nucléaire
est remis en cause et où l’État se désengage, la commune entend toutefois poursuivre sa démarche
respectueuse de l’environnement et utiliser les énergies renouvelables.
Début des travaux d’électrification sur la ligne TER Grenoble-Chambéry
Pour une amélioration des dessertes et un meilleur cadencement des trains
Réseau Ferré de France (RFF) et ses partenaires (parmi
lesquels la communauté de communes Le
Grésivaudan) ont entrepris de moderniser le Sillon
alpin sud, en améliorant les dessertes ferroviaires
entre Chambéry-Grenoble et Valence. Ainsi, la portion
Gières-Montmélian va être modernisée et électrifiée,
avec un remplacement des rails et un nivellement des
2
voies. Les travaux auront lieu durant les périodes
d’été 2011, 2012 et 2013. Commencés en février, le
déchargement et le stockage de matériaux en gare
de Pontcharra se poursuivront jusqu’en mai 2011.
La circulation des trains sera interrompue
pendant les travaux, de fin mai à début
septembre.
Les trains remplacés par des bus
De fin mai à début septembre, un service de
navettes en bus sera organisé pour remplacer les
trains durant les travaux. Ces changements seront
affichés en gare et les fiches des navettes
téléchargeables sur Internet :
http://www.ter-sncf.com/Regions/rhone_alpes/Fr/
Contact ALLOter : 0 891 67 68 00.
impasse des Cordiers
« Je suis venu à la réunion
pour connaître le calendrier
des travaux à venir, et aussi,
pour savoir ce qu’il en était
pour notre impasse. Elle est
concernée par les travaux, avec une situation
particulière, du fait que nos réseaux sont installés à
l’arrière des maisons, dans un chemin privé. Il faudra
nous mettre en conformité en installant des réseaux
séparés pour les eaux usées et les eaux pluviales. Pour
déterminer les branchements des canalisations, il
faudra que je voie avec l’entreprise et la mairie. »
Gabrielle Peixoto
rue du Maniglier
« Les aménagements de la
rue sont une bonne chose,
mais, en ce qui concerne la
création d’une bande piétonscycles, j’aurais aimé qu’on
distingue les deux. Je circule beaucoup à bicyclette avec
mes enfants. Il y a souvent des piétons qui s’arrêtent
pour discuter et qui empêchent le passage des vélos.
J’espère qu’il y aura plus de civilité de leur part. Pour
l’évacuation des eaux pluviales, je réfléchis entre le
raccordement au réseau public et la création d’un puits
perdu. À coût égal, je choisirai plutôt la seconde
solution car, comme l’a dit le maire, cela contribuera à
limiter l’engorgement des canalisations de la commune
en cas de grosse pluie. » ,
Avant tout projet d’aménagement, la commune consulte
systématiquement les riverains.
Plusieurs réunions ont été organisées, depuis le début de l’année
concernant les secteurs : avenue de Chartreuse/rue du Maniglier
(14 février), place de la Résistance (4 mars), rue des Mettanies (7 avril)
et, bientôt, place du Terrail (18 mai). Ces rencontres permettent d’affiner les
projets au plus près des réalités des habitants.
Les travaux d’assainissement
Ces travaux sont obligatoires. Ils concernent la mise en conformité avec la loi
2006-1772 du 30 décembre 2006 qui prévoit la séparation des eaux usées et des
eaux pluviales.
● Les travaux de réseaux réalisés en 2010 sur une première partie de l’avenue de Chartreuse
se poursuivent cette année depuis la rue des Marelles en direction du carrefour avec la rue du
Maniglier : réfection du réseau d’eau potable ; séparation eaux pluviales/eaux usées, ces
dernières devant être dirigées vers la station d’épuration ; reprise de l’ensemble des
branchements des riverains et pose des compteurs d’eau en limite de propriété, qui impliquent
des travaux dans toutes les propriétés, à la charge des propriétaires.
Les particuliers ont deux ans pour se raccorder au réseau. Ils ont tout intérêt à se rapprocher
de l’entreprise qui réalise les travaux.
● Circulation et accès aux habitations durant les travaux : l’entreprise veillera à maintenir
au mieux l’accès aux propriétés riveraines, avec pour consigne d’éviter de bloquer les accès le
week-end. Une déviation sera mise en place notamment par l’avenue du Dauphiné pour limiter
le trafic et une circulation réglée par des feux sera installée dans la zone de chantier.
● Calendrier des travaux : commencés début mars, ils dureront jusqu’à la mi-mai.
Contact secrétariat du service Technique : 04 76 97 11 68.
Le projet d’aménagement de la voirie
Comme dans les précédents aménagements réalisés dans d’autres rues, d’autres
quartiers, la mairie poursuit le même objectif : des voiries accessibles pour tous avec
un renforcement de la sécurité.
● ralentir la circulation : aménagement d’une forte « baïonnette » au carrefour avenue de
Chartreuse / rue de Moulin-Vieux / rue du Maniglier ; réalisation de deux plateaux surélevés
sur l’avenue de Chartreuse (au niveau de la rue des Marelles et de la rue des Écrins), installation
de chicanes avenue de Chartreuse ;
● accessibilité : un large trottoir de 2,50 m à 3,20 m sur l’avenue de Chartreuse, pour les
piétons et les cycles. Il sera prolongé dans la rue du Maniglier, du côté opposé au trottoir
actuel, afin d’assurer la continuité vers la Zac, le centre-ville et les écoles ;
● stationnements : aménagement progressif des parkings et des trottoirs de l’avenue du
Dauphiné, de la rue du Maniglier à la place de la Résistance, au fur et à mesure de la
construction des immeubles de la Zac du centre-ville.
● Calendrier des travaux : réalisation de la chaussée définitive d’avril à juin, après la fin des
travaux d’assainissement.
3
Actualités
Concours de fleurissement
et des illuminations 2010
Au sein du conseil municipal
Lors de la réunion du conseil municipal du 18 février, Alain Bret, inscrit sur la
liste « Agir ensemble pour Pontcharra » aux élections municipales d’avril 2008,
a été installé conseiller municipal, suite au décès de Michel Comparetti.
Ramon Munoz, jusqu’ici conseiller municipal, est désormais adjoint chargé de
la Vie associative et du Sport.
La commission Insertion est maintenant reliée à celles de l’Économie et de
l’Emploi, sous la responsabilité d’Yvette Tosolini.
Élections cantonales
Ambiance champêtre à Pontcharra, lors du comice agricole
de septembre 2010. En février, l’éleveur charrapontain
Claude Baccard (en médaillon) a été récompensé
pour les animaux présentés au concours
Le 31 mars 2011, André Vallini a été réélu président du conseil général de l’Isère
et Charles Bich, comme sixième vice-président. Il reste chargé des grandes
infrastructures et des routes départementales.
La gendarmerie a déménagé
Depuis le 28 mars 2011, la brigade de gendarmerie nationale est installée
au 463, rue des Althæas, dans les locaux de la gendarmerie mobile. Les
horaires d’ouverture au public restent identiques : du lundi au samedi,
8 heures-12 heures et 14 heures-18 heures ; le dimanche, 9 heures12 heures et 15 heures-18 heures.
Contact : 04 76 97 60 74 ou le 17, en dehors des heures d’ouverture.
État civil
Naissances
Manon Brenguier
Ambroise Alberti
Ainara Lafargue
Aurore Vigne
Aurèle Chappas
Léon Drouhot
Lou Dejardin
Waël El Boukari
Alban Moisy
Selmagul Demir
Alexandre Piquet
Justin Armanet
Émilie Leroy
Mathilde Barrat
Décès
Wassila Addaoui
Hilda Segers épouse Rey
François Heissat
Renée Mithieux veuve Bouvier
Fernand Scrémin
Claudine Rochonvolet veuve Cothier
Le maire et le conseil municipal adressent leurs sincères
condoléances à toutes les familles endeuillées.
4
Une remise des prix
dans la convivialité
Quelques images parmi les lauréats primés
Remise de prix aux éleveurs
Après le succès du comice agricole, les 18 et 19 septembre 2010, à
Pontcharra, une remise des prix aux éleveurs a été organisée, le 11 février,
au restaurant d’entreprises. Louis Charpentier, qui a effectué plus de
cinquante mandats à la tête de l’association du comice agricole
Grésivaudan-Belledonne, a laissé la présidence à Joël Gentil. Ce dernier a
salué « l’organisation très professionnelle et efficace de l’équipe
municipale » et remercié tous les partenaires et participants. Les vainqueurs
de concours ont reçu des cloches clarines (éleveurs de bovins), et de plus
petites cloches (autres animaux d’élevage)… Cette remise de prix a
finalement été l’occasion pour tout le monde de vibrer au même son de
cloche : celui de l’honneur rendu au monde agricole.
Merci à toutes celles et tous
ceux qui, en participant à ces
concours, ont contribué à
embellir la ville durant l’été,
pour le fleurissement, et
pendant l’hiver, pour les
illuminations.
Le doyen de la commune s’est éteint
2
1
Fleurissement
Fernand Scrémin était le doyen de la commune. Né
à Vizille, en 1909, Fernand Scrémin est arrivé à
Pontcharra, en 1925, avec ses parents. Il a travaillé
à la fonderie Durieux, puis dans les communes
voisines, avant de s’installer à Paris. Engagé dans
la Seconde Guerre mondiale, il est ensuite devenu
résistant puis, après guerre, est parti travailler en
Europe de l’Est, notamment en Pologne, où il a été
rédacteur pour une radio émettant en français. De
retour en France, il a poursuivi sa carrière dans
l’aéronautique. Sa vie a traversé le siècle et les frontières, mais Fernand Scrémin
a déclaré : « Pontcharra est toujours demeuré mon port d’attache ». C’est là qu’il
est revenu vivre ses vieux jours. À la maison des anciens où il s’était installé,
chacun se plaisait à souligner sa vivacité, son humour et son côté bon vivant. Il
est décédé le 20 mars, alors qu’il allait vers sa cent deuxième année. Le maire et
le conseil municipal assurent sa famille de leur soutien.
Jardins :
1 Josette Girard
(Montaucher)
Balcons et façades :
2 Patricia Hurip
(avenue du Stade)
4
3
Illuminations
Décès de François Heissat
Ayant effectué une grande partie de sa carrière
professionnelle au sein d’EDF, François Heissat était
originaire des Vosges. Il s’est ensuite installé à
Arvillard, puis à Pontcharra (Villard-Noir) en
s’impliquant dans les associations sportives. Au
Cyclo de Pontcharra, il a encadré les jeunes de
l’équipe, dès 1988, poursuivant son engagement au
sein de la ligue Rhône-Alpes où il est devenu
responsable jeunes, puis secrétaire, avant de revenir
sur le terrain, à Goncelin, comme responsable
jeunes du club. Il a également accompagné de nombreux jeunes pour des stages
et des compétitions de ski régionales. Il s’est aussi investi comme conseiller
municipal, de 1995 à 2008, en œuvrant au sein des commissions Sport et Vie
associative. Il est décédé le 5 mars, à soixante-douze ans. Le maire et l’équipe
municipale adressent leurs plus sincères condoléances à sa famille et à ses
proches.
Expression de la minorité
Le groupe de la minorité municipale n’a pas souhaité publier de texte.
Maison individuelle :
3 Harry James Duverney
(avenue des Templiers)
Balcons et façades :
4 Mireille Greggia
(La Marquise)
Le recensement de la population 2011
Du 20 janvier au 19 février, onze personnes
sont venues vous recenser. Le recensement
est une photographie régulière de la
population. Il fournit des informations sur le
nombre d’habitants et leurs caractéristiques
(âge, profession, logement, déplacements…)
qui, en mesurant l’évolution démographique
et les mutations de la société, facilitent
l’action des pouvoirs publics. Pour une
commune de moins de 10 000 habitants,
comme la nôtre, il a lieu tous les cinq ans. La
mairie remercie les habitants du bon accueil
qui a été fait aux agents recenseurs.
David Delavier, coordonnateur du recensement pour la ville de Pontcharra
« J’ai été chargé de la coordination des agents recenseurs, du bon déroulement et de
l’avancement du recensement, ainsi de que la saisie informatique. Les onze agents qui
ont travaillé ont été très motivés, disponibles, efficaces, et ponctuels. Je les ai tous vus
individuellement, une à deux fois par semaine, pour récolter leurs questionnaires, les
conseiller ou résoudre les problèmes. L’autre partie de mon travail a été la saisie
informatique. Les deux dernières semaines, je me suis rendu sur le terrain pour tenter de
réduire le nombre de fiches de logement non enquêtés. Mes déplacements ont porté leurs
fruits, puisque seuls cinquante-sept logements n’ont pas pu être enquêtés, contre soixantedix-huit en 2006. Le poste de coordonnateur a été très enrichissant, même si j’ai souvent
dû travailler sept jours sur sept et à des horaires tardifs. Les résultats du recensement sont
désormais dans les mains de l’INSEE : ils seront définitivement arrêtés lors de la publication au Journal officiel. »
5
Économie
Carnaval
Emploi Insertion
Profitez du marché
du samedi !
Comme prévu, Monsieur Carnaval
est parti dans le feu de l’action
Depuis janvier, monsieur Carnaval a pris forme
entre les mains des enfants venus le façonner,
mercredi après mercredi, dans les ateliers du
village d’entreprises du Bréda. Il a rendu visite aux
élèves des écoles durant la semaine précédant le
Carnaval. Le 19 mars, la présence d’une invitée
inattendue, la pluie, a failli faire tomber le projet
à l’eau. Mais le cortège s’est pourtant formé
autour de lui, dans une ambiance bon enfant, entre
une averse au départ de la médiathèque et une
autre sur le stade avenue de la Gare…
Merci
au centre
social qui,
avec l’aide du
service Animation,
a offert cette joie aux
enfants de la commune !
Gagnez un panier garni
lors de l’animation du 21 mai
Depuis un an, le marché du samedi matin accueille les amateurs
de produits alimentaires locaux. Ouvert de 8 heures à
12 heures, il célèbre son premier anniversaire. Les commerçants
non sédentaires et la mairie organisent une animation le
21 mai, avec notamment le tirage au sort de trois gagnants qui
recevront un panier garni. Venez tenter votre chance !
Les nouvelles implantations
Nature et tendance paysage
Jean-Michel Martin a installé son activité de paysagiste au 35, avenue
du Lycée. Parmi ses prestations, il propose entretien, création, élagage et
taille douce, ainsi que maçonnerie paysagère et bassins d’agrément.
Contact : 04 76 08 00 65. Mél : [email protected].
Laure c permis
L’auto-école, créée en janvier par Laure Fourgeaud au 73, rue de la Scie,
propose différentes formules pour préparer au permis B (conduite
accompagnée apprentissage anticipé de la conduite [AAC], conduite
supervisée) ainsi que des cours d’écoconduite.
Contact : 04 76 72 11 05 et 06 60 79 89 31.
Mél : [email protected].
Marc Schwebel
C’est sous son nom propre que Marc Schwebel a créé son entreprise de
conseil en protection sociale au 23, rue docteur Klein. Son activité
s’exerce dans deux directions : courtier en mutuelle et prévoyance
collective pour les salariés des entreprises ; conseil aux entreprises en
matière de politique sociale.
Contact : 06 83 24 68 71. Mél : [email protected].
Bâtiment des Alpes
Bulent Demir, plaquiste, a créé son entreprise le 3 janvier au 256, rue
des Alpes, bâtiment C. Il est spécialisé dans la pose de cloisons, plaques
de plâtre, faux plafonds, joints, doublages, et isolation, dans le neuf et
la rénovation. Il propose aussi, à la demande, des travaux de peinture,
revêtement des sols et décoration intérieure.
Contact : 06 21 48 35 59. Mél : [email protected].
6
Une tradition suivie
même sous la pluie…
Un grand intérêt
des habitants
pour les produits
locaux de qualité
L’animation
des jongleurs,
le long du chemin
La maison pour l’emploi (MPE)
s’adapte aux nouvelles demandes
Chacun un déguisement
selon ses rêves
Nicolas Pieuchot
Responsable de la MPE
« La MPE reste très sollicitée pour tout ce qui
concerne les techniques de recherche d’emploi,
l’information sur la réorientation professionnelle, la
formation, la création d’activité et le droit du
travail. 2010 a été une année relativement stable
avec 488 personnes ayant bénéficié d’au moins un service de la MPE, contre
498 en 2009, dont la moitié de Pontcharra. Nous avons cependant noté une
augmentation du public adulte et des
niveaux CAP/BEP. Un effort doit être
fait en direction du public qui ne « Une réflexion est engagée
maîtrise pas, ou mal, l’outil pour adapter les consultations
informatique, ce qui représente un du jeudi aux attentes du public
frein à sa recherche d’emploi.
adultes »
Les “consultations du jeudi”, que
nous co-animons avec la mission
locale du Grésivaudan, tous les jeudis, de 14 heures à 16 h 30, sont ouvertes à
tout public et sans rendez-vous. Cette permanence reste aujourd’hui très bien
identifiée et reconnue par le public jeunes pour l’aide qu’elle propose. Une
réflexion est engagée pour adapter les consultations du jeudi aux attentes du
public adultes.
Pour 2011, nous préparons une journée portes-ouvertes en ciblant notamment
les entreprises locales et nous participerons à la semaine de l’emploi organisée
par Pôle emploi. Nous installerons aussi un point information sur la formation,
dans le cadre du projet “service public régional de la formation” (SPRF), porté
par la région Rhône-Alpes. »
De la bonne humeur parmi les trois cents personnes
qui ont accompagné le dernier voyage de M. Carnaval
7
Environnement
dossier
Une trentaine de personnes ont participé aux ateliers de formation
au compostage, au siège du Sibrecsa, avec Élodie Livin, ambassadrice du tri
une culture vivante
a pontcharra
Cette année, Pontcharra fête les DIX ANS du COLEO.
Les équipements dont la ville s’est dotée lui permettent de
mener une politique culturelle vivante, avec une offre
diversifiée à la portée du plus grand nombre.
Le compostage,
tout le monde s’y met !
Vous êtes priés de composter…
Non, il ne s’agit pas de valider votre billet avant de prendre votre train, mais
d’utiliser vos déchets verts (tontes de pelouse, épluchures de fruits et légumes…)
pour créer un compost, c’est-à-dire un terreau, que vous pourrez employer au
jardin ou dans vos balconnières. Faire son compost, c’est écologique, économique,
mais aussi technique… Que mettre dedans ? Comment s’en occuper ? En combien
de temps est-il prêt à l’emploi ?
Les collectivités sont intéressées au développement du compostage, car il contribue
à limiter le volume des ordures ménagères et les dépôts en déchetterie. Ainsi, le
syndicat intercommunal du Bréda et de la Combe de Savoie (Sibrecsa) a organisé
sur son territoire une formation avec des maîtres composteurs pour enseigner aux
particuliers l’art et la manière de procéder. Ces formations ont eu lieu les 4 et
18 mars, réunissant à chaque fois une quinzaine de participants, permettant à de
nombreux pratiquants d’améliorer leur façon de faire.
La communauté de communes du pays du Grésivaudan a également organisé des
stages de formation au compostage et le conseil général de l’Isère a édité une
fiche sur le sujet, qui est disponible à l’accueil de la mairie.
Rappel : le Sibrecsa vend des composteurs aux particuliers (à partir de 15 €).
Contact Sibrecsa : 04 76 97 19 52.
Inciter à
l’utilisation
du compost
En février, la société Sibuet
Environnement, qui gère
la déchetterie du Sibrecsa,
à Pontcharra, a mené une
opération nommée « Du
compost dans vos jardins »,
destinée à sensibiliser le public
à son utilisation. Les habitants
étaient invités à venir puiser
gratuitement dans le tas de
compost mis à leur disposition.
Le contenu des camions
consacrés à cette action a
rapidement trouvé preneurs.
8
L’association Too Couleurs,
sur scène, au Coléo
9
dossier
Les 20 ans du centre social
La politique culturelle de Pontcharra,’
Les 20 ans du centre soc’est quoi ?
cial
La
façonne
l’individu
et forme
Lesculture
20 ans
du centre
social
le citoyen. De la transmission à la création,
elle ouvre l’esprit sur l’autre et sur
le monde, en participant aux échanges
entre groupes humains.
La fête après Magie Noire - avril 2010
« La culture, c’est ce qui reste
quand on a tout oublié »
(Édouard Herriot)
Donner accès à l’offre culturelle
Favoriser le lien social
La politique culturelle vise à développer la culture au plus près des habitants.
Inscrire des projets culturels dans des partenariats crée du lien social.
Le Coléo propose des spectacles de qualité, donnés par des artistes professionnels. Théâtre, danse, cirque, contes, théâtre d’objets,
chansons, humour, musique d’ici et d’ailleurs, classique et contemporaine… Familles, anciens ou jeunes, trouvent de quoi satisfaire
leur curiosité dans la programmation proposée.
La politique tarifaire rend les spectacles financièrement accessibles à tous. Ainsi, les spectacles jeune public du dimanche aprèsmidi sont fixés à un tarif unique pour tous : 6 €.
L’action se fait en direction de certains publics moins favorisés ou auxquels l’accès à la culture est moins facile. Elle vise, par exemple,
à donner aux demandeurs d’emploi, souvent confrontés à des problèmes financiers et matériels, l’envie et la possibilité d’assister à des
spectacles. Les actions qui favorisent le lien social sont nombreuses : partenariat avec les ateliers d’insertion du centre social et la
maison pour l’emploi autour d’un spectacle de cirque au Coléo, ouvrant sur la découverte des métiers du spectacle et une visite sur
mesure du Coléo ; ateliers mixtes personnes valides/invalides ; atelier lecture et écriture mensuel à la médiathèque ; concert des élèves
de l’école de musique deux fois par an à la maison des anciens, etc.
Éduquer, sensibiliser par la pratique
Atelier danse valides-invalides
janvier 2010
Accompagner la vie associative locale
Les Passes Tressées au Coléo - juin 2009
Chacun des équipements municipaux a une mission d’accompagnement.
Une multiplicité d’actions artistiques est organisée en direction des enfants et des jeunes,
au Coléo et dans tous les lieux culturels de la ville.
L’école de musique est l’exemple même de l’équipement dont la vocation est la formation des jeunes à travers l’enseignement musical
et la pratique instrumentale.
Au Coléo, chaque année, tous les élèves charrapontains du premier degré sont invités à voir au moins un spectacle.
L’éducation artistique passe à la fois par l’apprentissage du regard comme spectateur et la pratique, avec la mise en place de projets.
Cette année, un projet de chant choral et d’initiation au rock débouchera, en avril, sur la participation d’élèves de cours moyen au
spectacle Back to the wall : hommage à Pink Floyd. Des rencontres et ateliers sont également organisées pour les collégiens et les
lycéens. Le Coléo, qui connaît une demande croissante de la part des établissements alentour, est devenu un équipement reconnu dans
le travail auprès des jeunes spectateurs.
Ainsi, l’école de musique travaille avec l’Harmonie Les Enfants de Bayard et l’association Chœur Consonance.
La médiathèque Jean Pellerin est en lien étroit avec les conteurs bénévoles de l’association qui organisent animations et
rencontres, expositions et temps de conte dans ses locaux.
Le Coléo réalise un accompagnement au service des spectacles et autres manifestations culturelles locales : repas dansants,
festifs, bals… Depuis son ouverture, il a accueilli plus de sept cents manifestations associatives. Au-delà de la mise à
disposition de l’équipement, il réalise un accompagnement technique des associations et apporte une aide à la conception
de projet. C’est aussi le rôle du service Culture de la mairie. Cette année, les dix ans du Coléo, qui seront fêtés les 27, 28 et
29 mai, donneront lieu à un projet collectif participatif construit avec les associations (voir page 13).
Pie di Pancia au
Coléo - 2008
Répétition à l’école de musique
Soutenir la création
Une culture vivante est une culture créative.
Impulser des partenariats
La commune a choisi d’accueillir des artistes pour les aider à travailler. Une vingtaine de résidences ont été organisées en dix
ans. Elles consistent à mettre le Coléo à disposition des artistes, avec tout son plateau technique : une aide en temps, en
personnel et en technique. Le soutien à la création d’aujourd’hui passe aussi par l’accueil de nouveaux artistes chaque année.
Le choix se porte avant tout sur des artistes locaux, isérois ou rhônalpins, avec le souci de montrer ce qui se produit de neuf
et de suivre leur évolution pour parfois les inviter à nouveau.
Lorsqu’un projet naît dans un équipement culturel, la volonté municipale est de créer
une synergie avec d’autres acteurs, d’autres structures, pour que le projet rayonne et
qu’il touche plus de monde.
Pour en savoir plus
L’objectif est de faire se croiser des publics qui, a priori, ne pensaient pas se rencontrer. Ainsi se développe l’ouverture
culturelle. Ces partenariats peuvent être locaux, à Pontcharra, ou élargis, comme dans le cas du Grenoble jazz festival.
Pour le spectacle Arziki, réalisé par des jeunes du Togo, au Coléo, en novembre 2010, le spectacle a été enrichi par
des rencontres au lycée, ainsi qu’à l’espace jeunes Gaïa et une séance contes à la médiathèque, en présence des
membres de l’atelier lecture et écriture du centre social.
10
Rencontre au lycée
avril 2010
Séance conte à la médiathèque
Tour d’horizon de la culture à Pontcharra : dans un précédent Pontch’échos (octobre 2006), nous avons publié un
dossier complet sur les équipements culturels de la commune, que vous pouvez retrouver sur Internet, en suivant le lien suivant :
www.ville-pontcharra.fr/fichier/vap/actu/PECoct06.pdf.
11
dossier
le
g
rand
anniversaire
Atelier jazz à l’école Villard-Benoît
ven
Les 10 ans du
Coleo’: Ca se fetE ! !
Ils font vivre la culture
James Rault
Président de l’Harmonie Les Enfants de Bayard
« L’Harmonie est une association qui a des liens très importants avec
l’école municipale de musique de Pontcharra et ses professeurs. C’est notre
premier réservoir de musiciens et nos relations sont amicales. Nous nous
réjouissons d'accueillir de jeunes musiciens de bon niveau qui participent
au renouvellement de nos effectifs au fil des années.
Dans l’autre sens, les élèves de l’école qui nous rejoignent bénéficient
d’une bonne formation pédagogique.
Il est important de donner des concerts pour montrer au public le résultat
de notre travail. L’organisation de divers concerts à Pontcharra et dans la région fait
également partie de mon travail. Nos répétitions ont lieu toutes les semaines.
Le dynamisme de l’Harmonie se ressent dans l'entente entre musiciens de tout âge,
puisqu’elle réunit des musiciens de treize ans à plus de quatre-vingts. Elle est ouverte à tous
les musiciens qui souhaitent rejoindre ses rangs. Je remercie tout particulièrement notre chef
d'orchestre, Didier Lebout, qui se donne à fond dans la réussite de nos divers projets
musicaux. »
Violaine Rebelle
Responsable de la programmation
du cinéma Jean Renoir
« Le cinéma Jean Renoir est un outil au service de la population.
Nous sommes attentifs aux demandes émises par les spectateurs
lors de leur passage en caisse. Ils savent qu’ils peuvent trouver ici
les mêmes films que dans les grandes agglomérations voisines.
Notre politique tarifaire permet à une majorité de spectateurs de
profiter du tarif réduit.
Avec la présence du lycée et du collège à Pontcharra, les jeunes
constituent une grande partie de notre public. En 2010, le cinéma a reçu 26 345 spectateurs,
soit 8,2 % d'augmentation par rapport à 2009. La qualité fait partie de nos exigences puisque
40 % des séances sont consacrées aux films labellisés Art et essai.
Dernièrement, lorsque l’Association de la médiathèque a organisé Ce que je veux pour elles,
nous avons programmé le film Entre nos mains, suivi d’une rencontre-débat en présence d’une
militante syndicale. Dans le cadre de notre partenariat avec la mairie, nous mettons le cinéma
à disposition du centre social pour ses Carnets de voyage, le mardi.
Cet été, le cinéma connaîtra une révolution avec l’installation du numérique et de la 3D qui
est très attendue. Nous allons complètement changer de matériel. Le numérique nous
permettra un meilleur accès aux films, une plus grande réactivité dans la programmation.
Nous pourrons envisager de nouvelles possibilités, comme par exemple de passer des
actualités locales en première partie, avant le film. »
12
Question à
Gilles Jovet
Adjoint chargé de la Culture
La culture, quel enjeu
pour la commune ?
« Je veux d’abord dire que mener une politique culturelle représente
un véritable engagement pour la commune. Les collectivités
territoriales traversent aujourd’hui une période difficile, qui l’est
encore plus pour la culture. La crise économique met en péril le soutien
financier important apporté jusqu’alors aux multiples acteurs culturels.
Et la réforme territoriale remet en question le fonctionnement actuel
de la culture basé sur le partenariat des différents échelons locaux,
communes, département, régions.
Dans ce contexte, iI est
essentiel qu’une commune « Continuer à investir et
comme Pontcharra ne soutenir la culture, c’est lutter
sacrifie pas toute l’action
contre l’individualisme et le
culturelle développée ces
vingt dernières années aux consumérisme ambiants »
impératifs économiques
qui sont aujourd’hui les siens. La culture est facteur d’épanouissement
personnel certes, mais surtout de lien social et de transmission de la
démocratie. Continuer à investir et soutenir la culture, c’est lutter
contre l’individualisme et le consumérisme ambiants.
Pontcharra a la volonté de faire vivre ces équipements culturels pour
apporter une offre de qualité, accessible au plus grand nombre. Les
enfants et jeunes, de la maternelle au lycée, sont au cœur de la
politique culturelle. La culture est facteur d’intégration et nous
cherchons aussi à favoriser l’accès des équipements culturels aux
personnes qui en sont le plus éloignées. Les projets culturels les plus
riches sont ceux qui se construisent autour d’un partenariat,
réunissant les mondes culturel, artistique, scolaire et social… Nous
apportons notre concours aux associations locales qui ont aussi un
rôle d’animation profitable aux habitants. Nous soutenons également
la création artistique, les spectacles vivants, pour offrir aux habitants
une culture vivante, proche d’eux, ouverte sur le monde. Le Coléo,
dont nous fêtons cette année les dix ans, est devenu une salle de
spectacle reconnue entre Grenoble et Chambéry, avec un taux de
remplissage moyen de 80 % ! »
Depuis dix ans, le Coléo accueille la programmation culturelle et donne aux
associations un lieu de fête, de spectacle et de rencontre. Le service Culture a
convié toutes les associations à participer aux trois jours d’anniversaire qu’il
organise. Un événement festif, collectif, gratuit et accessible à tous se prépare.
Dans les coulisses du Grand Spectacle :
Guillaume Paul, de la compagnie Vox international théâtre,
coordinateur du projet participatif
« Je suis heureux de participer à ce projet de fête-spectacle, bâti autour des dix ans du Coléo.
L’objectif est que ce soient les utilisateurs, les citoyens de la ville, qui fassent le spectacle. Avec
Nicolas Prugniel, qui est comédien,nous avons présenté le projet d’ensemble aux participants et
proposé un fonctionnement où chaque groupe a sa place dans le dispositif artistique. Je souhaite
favoriser les échanges entre les participants, pour que musiciens, chanteurs, comédiens, plasticiens,
danseurs, autres acteurs sociaux, etc., travaillent réellement ensemble.
Nous cherchons aussi à faire se croiser les publics, de faire en sorte que ceux qui sont venus voir
leurs enfants ou leurs amis assistent au spectacle des autres. Le spectacle ne sera pas un défilé avec une suite de
scènes individuelles, mais un spectacle construit et joué en commun, où des lycéens en option théâtre assureront
le fil rouge entre les scènes. Les participants sont très impliqués dans cette création. Au fur et à mesure que les choses
avancent, le travail devient de plus en plus intense et l’on voit déjà apparaître la physionomie du spectacle. »
Marie-Laure Caporale,
présidente de l’association Les Petits Rats
« Lorsqu’on nous a proposé de participer à cette fête, nous n’avons pas hésité un seul instant !
En tant qu’association culturelle qui contribue largement à satisfaire les attentes du public
en proposant des spectacles de ballets aux chorégraphies classiques, contemporaines, jazz,
claquettes, notre place, ce jour-là, pour célébrer ce bel anniversaire, était évidente. Notre
association, qui gère une école de danse classique, fêtera l’an prochain ses quarante ans
d’existence ! Elle a été sollicitée dès le départ pour faire vivre le Coléo. Dès la première
année, avec Pascale Baumann, le professeur de danse classique, nous avons organisé un
spectacle. Nous étions tellement heureuses de voir s’exprimer nos danseurs et nos danseuses
sur une vraie scène ! Depuis, nous présentons chaque année un ou deux spectacles au public, selon les disponibilités
du Coléo. Pour cet anniversaire, nous allons vivre un formidable défi. Il n’est en effet pas courant, dans un même
spectacle, de côtoyer des disciplines d’horizons très différents, comme le rugby et la danse par exemple… Ce sera
sans nul doute un grand moment de partage et d’échange qui sont d’ailleurs des valeurs intrinsèques de la danse…
Comme le dit si bien Évelyne Beurriand, fidèle vice-présidente de notre école : “ce sera surtout la fête du cœur !
C’est un cadeau que l’on nous fait et que l’on fait au Coléo !” Vive les dix ans du Coléo ! »
27
mai
Dès 18 h 30 :
Le Grand
Pique-nique
Venez tous avec un
petit plat pour le
partager en toute convivialité.
+ Initiation aux danses de bal par
Dansons Ensemble.
À 21 heures :
Le Grand Bal des Cousins
Venez guincher à ce bal
populaire irrésistible !
Dès 16 heures :
- Animation musicale
par Le Ninja vs
Le Ponk
- Buvette et
restauration sur place.
sam
28
mai
À 17 h 30 :
T’as de beaux yeux,
tu sais, Carabosse
Spectacle tout public par
l’illustre famille Burattini.
À 20 h 30 :
Le Grand Spectacle
Spectacle participatif avec des
amateurs et bénévoles des
associations locales.
dim
29
mai
À 15 h 30 :
Le Grand
Spectacle
(seconde séance).
Toutes les manifestations sont
gratuites et se déroulent au Coléo.
13
Enfance Jeunesse
Les élèves de
Villard-Benoît
travaillent sur
le langage
Un projet d’école ouvert
sur le monde
Dans le groupe scolaire Villard-Benoît où certains élèves
connaissent des difficultés dans l’exercice du français, tant
à l’oral qu’à l’écrit, une action originale a été menée dans
les classes maternelles et élémentaires.
À l’école élémentaire, ce travail a été pratiqué sur tous les niveaux, du CP au
CM2, grâce à l’action d’un maître, Gilles Dudicourt (voir p. 15). Cette expérience
formatrice, qui a fortement motivé les élèves est inscrite dans un projet
d’approfondissement des compétences en lecture et écriture. Elle a mobilisé les
équipes pédagogiques et de nombreux acteurs locaux.
Plusieurs groupes ont été constitués autour de projets différents : fabrication d’un
jeu de l’oie ou d’un jeu de lecture, théâtralisation de textes, réalisation d’un conte
de Noël, reportage sur les sorties à skis, reportage sur les récréations. Un dernier
groupe a travaillé sur l’interview de deux professionnels qui se sont gentiment
prêtés au jeu de questions-réponses (voir les textes ci-dessous et ci-contre).
Le travail des CM1 a été encadré par Corinne Lamboley, l’une des enseignantes.
Dynamisés par la construction d’un vrai projet, les élèves ont organisé et mis en
application leurs idées, pour le retranscrire finalement par écrit.
Ce projet a été possible grâce à l’accompagnement du réseau d’aides spécialisées
aux élèves en difficulté (Rased) dont bénéficie le groupe scolaire Villard-Benoît.
Malheureusement, l’existence du Rased est aujourd’hui menacée par l’État qui
diminue progressivement les moyens affectés à ce dispositif.
Il est pourtant essentiel de donner toutes les chances à nos enfants et de
supprimer, dès le plus jeune âge, toutes les difficultés liées à la maîtrise du
langage.
Publication en exclusivité du travail des journalistes en herbe
Gilbert Perrin, maraîcher
en agriculture biologique,
répond aux questions des enfants
Les CM1 : Avez-vous choisi ce métier ?
Gilbert Perrin : Oui, je l’ai choisi. Ainsi je suis mon propre patron, ce qui
me permet de gérer mon exploitation comme je le souhaite.
Les CM1 : Où se trouve votre exploitation ?
GP : Elle se trouve à Planaise, en Savoie.
Les CM1 : Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ?
GP : J’ai démarré en 1981.
Les CM1 : Qu’est-ce qu’un légume biologique ?
GP : C’est un légume qui a été cultivé sans engrais chimique ni
désherbant ni pesticide de synthèse.
Les CM1 : Quelles sont les garanties pour le consommateur que
c’est biologique ?
GP : Chaque année, un agent certificateur, travaillant pour un organisme
indépendant, me délivre un certificat qui doit être visible par mes clients.
Cet agent effectue son travail, d’une part, sur le terrain et, d’autre part,
en vérifiant mes factures.
14
Les CM1 : Utilisez-vous des traitements biologiques ?
GP : J’utilise du purin d’ortie et du purin de consoude. J’utilise également
un bacille qui emprisonne les doryphores. En revanche, je n’utilise pas de
cuivre même si c’est autorisé en agriculture biologique, car le cuivre reste
dans le sol et je ne pense pas que cela soit une bonne chose.
Les CM1 : Cultivez-vous sous serres ?
GP : Oui, j’ai 4 000 m2 de serres.
Les CM1 : Où vendez-vous vos légumes ?
GP : Je vends mes légumes au marché, le mardi matin, à Chambéry, le
jeudi et le samedi, à Pontcharra. Je les vends également en AMAP, à
Barraux, à Pontcharra et à Sainte-Marie-d’Alloix.
Les CM1 : Avez-vous rencontré des difficultés dans votre vie
professionnelle ?
GP : Oui, lors de mon installation pour trouver du terrain, puis ensuite
pour acheter du matériel. Trouver du terrain est toujours un gros
problème pour les jeunes agriculteurs.
Les CM1 : Quand la récolte est mauvaise, que se passe-t-il ?
GP : Il ne se passe rien. Par chance, une mauvaise récolte ne touche
souvent qu’une sorte de légume... Je peux donc encore vendre les autres.
Les CM1 : En cas de problème, recevez-vous une subvention ?
GP : Non, je n’ai jamais rien reçu. Il n’y a pas de subvention pour
l’agriculture biologique maraîchère.
Gilles Dudicourt
Quelle est la nature du travail que vous effectuez auprès des élèves de primaire ?
« À l’école élémentaire Villard-Benoît où je suis maître
surnuméraire, c’est-à-dire en supplément, j’interviens
pour aider les enseignants à répondre aux difficultés
d’ordre pédagogique. Mon travail s’appuie sur le
projet de module d’approfondissement des
compétences en lecture-écriture (Maclé), qui permet de travailler sur un temps
court, de façon intensive pour “booster” les élèves les plus en difficulté tout en
faisant profiter les autres élèves de ces apprentissages. La matinée est organisée
en deux parties. Tout d’abord, les enfants sont répartis en groupes de besoins, selon
leurs difficultés et les problèmes à résoudre. On essaie de constituer des groupes
restreints pour être plus proches d’eux. Dans un second temps, ils sont à nouveau
mélangés et répartis en groupes de projets. Les élèves les plus à l’aise se retrouvent
avec ceux qui peinent un peu plus.
Les enfants interviewent
Laurence Hillel, comédienne
Les CM1 : Avez-vous choisi ce métier ?
Laurence Hillel : Oui, je l’ai choisi. Quand j’étais au collège, j’ai
fait du théâtre et cela m’a vraiment plu. Ensuite mon papa m’a offert
un abonnement au théâtre, ce qui m’a donné envie de poursuivre
dans cette voie.
Les CM1 : Quelle formation avez-vous reçue ?
LH : J’ai effectué beaucoup de stages un peu partout en France. Il
s’agissait de stages de théâtre de différents styles, par exemple de
commedia del arte et de clown.
Les CM1 : Quel style de théâtre aimez-vous ?
LH : J’aime le comique, le tragique, j’aime également le théâtre
porteur d’un message, j’aime beaucoup de formes de théâtre.
Les CM1 : Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans
votre vie professionnelle ?
LH : Quand j’avais dix-huit ans, j’ai été refusée au conservatoire.
Depuis le début de l’année scolaire, j’ai d’abord vu les CE1, les CM1, puis les CM2
et tous les CE2.
Je terminerai, en mai et juin, avec les CP qui pourront, à ce moment-là, bénéficier
de leurs acquis en lecture-écriture. Les élèves ont pleinement investi les
apprentissages. Cette façon de travailler les a énormément motivés. Mais nous
n’avons été que trois enseignants pour deux classes : le résultat aurait pu être
meilleur pour les élèves les plus en difficulté, si nous avions constitué un groupe
supplémentaire. »
Si vous souhaitez participer à ce dispositif pour permettre de constituer
davantage de groupes, merci de vous manifester auprès de Gilles
Dudicourt. Mél : [email protected].
À partir de ce travail, on commence à créer des histoires. Tout cela
est nourri, entre autres, par des lectures.
Les CM1 : En combien de temps ?
LH : Cela dépend, disons environ un an et demi.
Les CM1 : Combien de fois la jouez-vous ?
LH : C’est très variable. Parfois cent cinquante fois...
Les CM1 : Avez-vous des horaires de répétitions fixes ?
LH : Oui.
Les CM1 : Avez-vous déjà joué pour des publics particuliers,
comme des personnes âgées, des handicapés... ?
LH : Oui, aucun public particulier n’était ciblé, mais le public est
toujours très diversifié.
Les CM1 : Avez-vous le trac ?
LH : (rires) Oui ! Beaucoup ! Mais cela passe quand je suis sur scène.
Les CM1 : Comment faites-vous pour ne pas avoir de trous
de mémoire ?
LH : Je répète beaucoup et, avant de jouer, je me concentre.
Les CM1 : Si vous n’avez pas de public ou si personne ne veut
diffuser votre spectacle, que se passe-t-il ?
LH : On ne peut plus jouer.
Les CM1 : Recevez-vous alors une allocation ?
LH : On reçoit une allocation en tant qu’intermittent du spectacle,
à condition d’avoir déjà travaillé suffisamment.
Les CM1 : Avez-vous joué dans beaucoup de pièces ?
LH : J’ai joué dans six grandes pièces.
Les CM1 : Dans quel cadre avez-vous joué (festival, salle en
France, Coléo...) ?
LH : J’ai joué au festival d’Avignon (qui a lieu en juillet) et au festival
d’Aurillac (qui a lieu en août), puis j’ai joué dans différentes salles
un peu partout en France, mais pas au Coléo.
Les CM1 : Comment crée-t-on une pièce de théâtre ?
LH : On choisit d’abord un thème, puis on fait des improvisations.
15
Enfance Jeunesse
Sports
Collège et lycée Ouverture scientifique, culturelle et linguistique
Les sciences s’invitent
dans les établissements scolaires
Ces voyages qui forment
la jeunesse
L’Europe est une réalité dans laquelle s’inscrivent les jeunes Français et leurs
voisins européens. Au collège et au lycée, les professeurs s’emploient à enseigner
à leurs élèves la langue et la culture de ces pays. Mais rien ne vaut le contact avec
les habitants. Encadrées par des enseignants très motivés, certaines classes
participent à des échanges d’une semaine avec leurs homologues d’autres pays
européens. C’est l’occasion de découvrir des univers sociaux et culturels
différents, de s’adapter à d’autres us et coutumes, de vivre un temps au rythme
d’une autre langue, d’autres sonorités, et de profiter du charme de la découverte.
Comme ces échanges se réalisent dans les deux sens, il se tisse naturellement des
liens amicaux entre jeunes, constituant ainsi un pont entre les frontières. Des
séjours marquants pour la plupart des élèves.
Athlétisme
Rencontre avec
Philippe Rochaix
Quelques-uns des échanges…
Gérard Férey, médaillé d’or du CNRS, invité au lycée Pierre du Terrail
…avec des collégiens d’Esslingen en Allemagne
Fin janvier, les élèves du collège Marcel Chêne ont pu faire une immersion à
l’intérieur du système solaire et dans le lointain univers… tout en restant à
l’intérieur d’une salle de classe. Comment ? Grâce à l’installation d’une structure
gonflable installée par Philippe Jacquot, responsable du planétarium des Savoie.
Les collégiens ont observé la projection lumineuse des astres sur une voûte en
demi-sphère. Ils ont aussi pu se représenter l’échelle des distances sur une
maquette des planètes autour du soleil. De quoi remettre les idées en place
lorsqu’on se demande sur quelle planète on vit… Inutile de dire que les élèves
ont apprécié le voyage !
Une semaine après, le lycée Pierre du Terrail a accueilli la conférence de Gérard
Férey, physico-chimiste et médaillé d’or du CNRS en 2010, alors que nous
sommes dans l’année internationale de la chimie. Devant cent vingt élèves de
terminale S, il a parlé de son parcours de chercheur et répondu aux questions des
lycéens. Molécules, environnement, chimie créatrice, solides poreux : ces notions
ont été abordées avec simplicité et passion. Pour finir, il a incité les futurs
bacheliers à réfléchir aux métiers de la chimie, nombreux, variés et pleins
d’avenir…
…avec des lycéens de Cartagene en Espagne
Au lycée, deux chefs cuisiniers
au talent reconnu
Chaque jour de la semaine, avec l’aide de cinq cuisiniers, Jean-Philippe Ménéghin
et Brigitte Gervasoni assurent la préparation de sept cent cinquante repas. Et les
lycéens savourent leur chance puisque, fin janvier, ces deux chefs cuisiniers ont
remporté le challenge du deuxième Grand prix de la restauration des lycées
rhônalpins. Ce prix leur a été remis par Jean-Jack Queyranne, président du conseil
régional Rhône-Alpes.
Le meeting organisé par le CAPR a réuni quatre clubs
et plus de cent quarante jeunes athlètes, le 19 mars
Professeur de
l’Académie d’aïkido
du haut Grésivaudan
« Notre club d’aïkido existe depuis
1989 et compte aujourd’hui trente-neuf membres. Cet art
martial japonais n’est pas basé sur la force et peut se pratiquer
à tout âge (anciens comme jeunes), à partir de six ans. Les
femmes représentent un tiers de nos adhérents. L’aïkido est
davantage une philosophie qu’un sport. Sa devise est : “Nul ne
peut me prendre ma force, car je ne m’en sers pas”. Il n’y a ni
gagnant, ni perdant. Pas de compétition, ni de recherche de
performance. Seulement un objectif que chacun se fixe, pour
arriver à des choses acquises et mûries. Chacun pratique selon
ses possibilités et fait évoluer son propre aïkido en fonction de
son être. Nous menons un combat avec nous-mêmes, pour nous
défaire des pressions extérieures, mieux maîtriser notre corps
et être bien dans notre vie. La pratique est variée (combat à
mains nues, avec armes ou travail corporel). En tant que
“senseï” (professeur) du club, je suis chargé d’apprendre aux
autres ce que moi-même j’ai appris et continue d’apprendre. Je
remercie la mairie qui accueille notre club au gymnase Maurice
Cucot et j’invite les personnes intéressées à venir essayer deux
cours gratuits. »
Ramon Munoz
Adjoint Vie associative et Sport
« Je succède à Michel Comparetti à la tête des commissions Vie
associative et Sport, dont j’étais déjà membre. Michel nous faisait
beaucoup confiance. Il a mis beaucoup de choses en place. La vie
associative est importante à Pontcharra et j’ai toujours beaucoup
été sur le terrain. À présent, en tant qu’adjoint, mon rôle est plus
dans l’organisationnel, mais toujours avec le souci d’aider les
associations, de donner un coup de pouce à celles qui se montent, tout en prenant en compte
les moyens de la commune. Je m’appuie sur le service Vie associative qui fonctionne bien,
avec des gens compétents, capables de fournir rapidement une réponse.
Je salue le travail de tous les bénévoles qui montrent que l’on peut constituer de bons clubs,
obtenir de bons résultats. Certains ont des brevets d’État et donnent des cours à des jeunes.
Beaucoup de ces associations participent aux manifestations communales comme la Rosière,
la fête des sports… Je viens d’une famille de sportifs et mes enfants, aussi, pratiquent
beaucoup. Depuis l’âge de dix-huit ans, je baigne dans le monde du sport : pétanque, foot,
karaté, vélo… J’ai toujours participé à la vie de ces clubs en tant que bénévole. Récemment,
je me suis retiré de ma fonction de vice-président du karaté club de Pontcharra, par souci
d’impartialité. Je suis également élu à la commission Sport et vie associative de la
communauté de communes où je m’occupe, entre autres, des dossiers de subventions aux
associations qui ont un projet ou qui préparent un événement particulier. »
Boxing club Pontcharra
Les entraînements du club ont repris. Ils ont lieu le mardi, de 17 h 30 à 20 heures,
et le samedi, de 9 heures à 12 heures, salle de boxe du gymnase Maurice Cucot.
Contact : Monsieur Gomes, au 06 82 61 15 87.
Roller-hockey
Les compétitions du club « Les Dauphins »
au gymnase Maurice Cucot
…avec des lycéens de Caluso en Italie
Aïkido
16
17
Événement
« Ce que je veux pour elles », un mois autour des femmes
Quelque chose d’elle
La Causerie du 19 février
Le spectacle de Claudie Rajon
inspiré par la vie de Marie-Jo Chombart de Lauwe
Trois questions à :
Du 17 février au 17 mars, l’Association de la
médiathèque Jean Pellerin et ses partenaires ont
organisé un mois dédié aux femmes. Un événement
ludique, militant et ouvert avec, au programme :
spectacle, rencontres et débat, scène ouverte et slam,
expositions, atelier d’écriture, contes…
Claire Marchesi
Présidente de l’Association
de la médiathèque Jean Pellerin
Quel est le sens de ce mois autour des femmes ?
« Le projet est né d’envies, de discussions que nous avons
eues entre femmes, notamment avec Joséphine Theill à qui
je rends hommage. Aujourd’hui, on a le droit de mener sa vie,
de choisir son travail, de désirer ou non avoir un enfant. Cela n’a pas toujours été le cas et
il existe encore des situations où le droit des femmes n’est pas respecté : mariage forcé,
violences conjugales, viols, propos machistes et sexistes, discriminations à l’emploi, salaires
inférieurs, partage inégal des tâches ménagères… Il reste un travail à faire et les femmes
ont besoin de revendiquer leurs droits avec fierté. Même au niveau du langage, on entend,
par exemple, des hommes dire “Je l’aide à faire le
ménage”, comme si ce rôle était, par nature, dévolu à la « Les femmes ont besoin
femme.
de revendiquer leurs
Après le décès de Joséphine, nous avons tenu à mener droits avec fierté »
le projet jusqu’au bout, pour nous, mais aussi pour elle.
Nous avons regroupé beaucoup de choses car le sujet est vaste et touche tous les âges.
Après un contact à la Maison de l’Égalité d’Échirolles, nous avons aussi compris qu’il fallait
impliquer les hommes. Nous avons voulu que ces actions soient un mélange d’idées
générales, de témoignages de qualité, de rencontres et de regards d’artistes. Avec nos
partenaires, nous avons constitué un programme varié à la médiathèque, au Coléo, au
cinéma Jean Renoir… Nous avons voulu que cet événement soit ludique, ouvert et
facilement appropriable, avec des axes pour avancer dans l’avenir, sans stigmatiser les
hommes : ils ne peuvent pas deviner et soutenir les femmes si elles ne s’expriment pas.
Nous devons apprendre à formuler nos attentes et rester vigilantes car les droits ne sont
pas acquis. Il faut recommencer à chaque génération. »
18
Marie-Jo
Chombart de Lauwe
Ont participé à cette rencontre les représentants des associations suivantes :
Planning familial de l’Isère, Solidarité Femmes Grenoble, Milena, Association pour
la parité dans les métiers scientifiques et techniques (APMST), Amnesty international.
Slam
Résistante, déportée, présidente
de la Fondation pour la mémoire
de la Déportation
Votre engagement et ce spectacle
montrent votre volonté de
témoigner… Pourquoi ?
Le spectacle de Claudie Rajon devant
un public de collégiens prend tout son
sens pour moi. Je tiens à sensibiliser la
jeunesse au phénomène de l’exclusion.
Tout commence par là. Nous devons
être vigilants par rapport à la haine
raciale. J’essaie d’agir pour que ce que
j’ai vécu et ce à quoi je me suis opposée ne se reproduisent plus.
L’esprit de la Résistance est toujours une nécessité aujourd’hui.
Quels sentiments éprouvez-vous en voyant ce spectacle qui
met en scène votre vie ?
Claudie Rajon a tout de suite compris ce que je voulais. Je lui ai
raconté ce que j’ai vécu d’une façon très libre. Elle en a recueilli le
plus marquant, prenant appui sur de vraies anecdotes. Et elle a su
retranscrire avec émotion les événements que je lui ai racontés, sans
céder à la tentation de l’héroïsation. Mais elle a aussi apporté de
vrais moments de poésie qui me touchent beaucoup. Je me suis
sentie très proche d’elle.
Quel est le sens de votre participation à ce « mois des
femmes » à Pontcharra ?
Beaucoup de femmes se sont engagées dans la Résistance, et leur
place n’a pas été reconnue à sa juste valeur. Seulement six femmes,
contre plus de mille hommes, ont été nommées Compagnons de la
Libération. Le rôle des femmes est essentiel pour la liberté, comme
par exemple celui des folles de la place de Mai, au Chili. Mon combat
pour les droits des femmes s’est naturellement fait dans la continuité
de mon combat pour la mémoire et le respect.
Une rencontre-débat passionnante autour du rôle et du
statut de la femme, animée par Éric Labaj, avec des
interventions de qualité tant au niveau des participants
que du public. Des appels à la prise de conscience et à la
mobilisation pour les droits des femmes, avec la
participation d’acteurs locaux. Des propos documentés,
vécus, engagés, parfois très sérieux… que le groupe
Manicomi Théâtre s’est chargé d’alléger avec le regard du
clown.
Trois expositions à la médiathèque
Du 17 février au 16 avril, le public a pu découvrir Femme plurielle, l’exposition
(peinture et arts plastiques) des artistes Mesdames Charlieux, Dody, Friederich,
Lilou, Meurou, Mullet, Ouarab, Oyant, Pace et Monsieur Bernard ; celle des
panneaux informatifs sur la condition et les droits des femmes nommée L’État du
monde des femmes ; l’expo photos de Véronique Serra-Tosio, intitulée Pères et
filles.
Véronique Serra-Tosio
Réalisatrice de l’exposition Pères et filles
Les slameurs Katia Boutchou et Bastien Mots Paumés
ont animé la scène ouverte sur le thème « Elles »
Le slam est une prise de parole en public, sur un thème donné, avec des mots
et un rythme choisis par chacun : poème, histoire, conte, chanson, sketch…
Les participants ont un temps court, pour réaliser leur performance de lecture
ou d’improvisation. Le 26 février, une vingtaine de personnes ont participé à
cet exercice de scène ouverte. Une trentaine de textes ont été produits pour
cette rencontre lors d’un atelier d’écriture organisé par l’association L’Alambic
(atelier de bouilleurs de mots). Leur lecture-interprétation a donné lieu à de
nombreux moments d’émotion et de rires, tant parmi leurs auteurs que dans
le public. Occuper la scène, prendre la parole, c’est un exercice amusant et
libérateur !
L’atelier écriture-lecture
a participé à l’événement
Une quinzaine de femmes d’origine étrangère participent à l’atelier écriturelecture du centre social et fréquentent la médiathèque plusieurs fois par an.
Comme l’explique Chantal Pittet, animatrice de l’atelier : « Le but pour elles
est de s’exprimer en français, mais aussi de s’ouvrir à la culture française.
Leur contribution à ce mois autour des femmes s’est faite en exprimant leur
vision du féminin. Elles ont ainsi choisi des mots (parfum, robe, bijou, miel,
maquillage, thé, conter, berceuse...) qui ont été écrits dans leur langue et
traduits en français, puis collés à des parapluies et exposés. Elles ont ensuite
créé une fresque où elles apparaissent en “ombres chinoises”. Une
expérience positive d’expression et de rencontre entre les langues. »
« En 2006, j’ai réalisé une exposition nommée Portraits de femmes, pour les cent
ans de la Rosière. Claire Marchesi m’a demandé d’en constituer une nouvelle sur
le thème Pères et filles, afin d’intégrer le regard et la parole des hommes sur les
femmes. Certains d’entre eux m’ont été désignés et j’en ai choisi d’autres avec le
souci de varier les portraits. Je suis allée à leur domicile, pour les prendre en photo
dans leur élément. Ces rencontres ont été de bons moments pour moi. J’ai choisi
de travailler en argentique et en noir et blanc pour aller à l’essentiel. Chaque
portrait est constitué de trois photos : au milieu, le père et la fille ensemble, et, de
chaque côté, chacun d’eux traité individuellement. Chaque tryptique est relié par
un ruban de couleur, comme une relation tissée entre les personnes. »
19
Culture
Agenda
Loisirs
+ d’infos
Site Internet : www.ville-pontcharra.fr
Documents d’informations pratiques :
Express infos en dépôt dans la ville
Mai
Samedi 7
La Route des vents par Les Gueules de loups, contes
à partir de 7 ans - 10 h 30 médiathèque Jean Pellerin
Dimanche 8
Cérémonie du 8 Mai 1945
11 heures monument aux morts
Les dernières notes
de la programmation
2010-2011
Dépaysement et voyage avec les deux derniers
spectacles à l’affiche.
Mercredi 11
Caravane de la citoyenneté (SOS Racisme)
Vendredi 13
Club lecture - 18 h 30 médiathèque Jean Pellerin
Samedi 14
La magie du théâtre d’ombres avec Petites migrations
Kady Diarra, le 22 avril. Un spectacle de chant, danse et musique aux couleurs
du Burkina Faso, enrichi de multiples influences musicales. Ayant grandi dans une
famille de griots au Burkina Faso, elle a été bercée par le son des cérémonies
traditionnelles, s’ouvrant ensuite à d’autres musiques ouest-africaines puis à des
sonorités plus propres à l’Occident. De ce creuset, ressortent une voix et une
musique pleines d'énergie et de générosité qu’elle délivre avec une joie
communicative. Les groupes de danse africaine du centre social, associé à
l’association Too couleurs, danseront en lever de rideau, avant d’entraîner le public
sur les rythmes de Kady Diarra.
Petites migrations, le 15 mai. La Semaine de l’enfance 2011, sur le thème du
voyage, s’ouvrira avec le spectacle Petites migrations, l’histoire d’un enfant abrité
derrière un arbre pour échapper aux moqueries de ses camarades dans une cour
d’école. Laissant son esprit s’évader, il rencontre des oiseaux, des êtres mystérieux,
et sortira grandi de ce voyage imaginaire… Un théâtre d’ombres très coloré, où les
marionnettes évoluent dans un univers très poétique.
Kady Diarra
Musique du
Burkina Faso
à partir de 8 ans
à 20 h 30
Du dimanche 15 au samedi 21
22
Musique
La séance de 17 h 30 étant complète, une autre séance a été ajoutée à 15 heures,
pour laquelle la réservation est indispensable (nombre de places limité).
avril
Petites
migrations
15
Du côté de la médiathèque
Les Arts du récit avec Christine Kiffer
10 h 30 médiathèque Jean Pellerin
Challenge Bayard RCTP - 14 heures stade de l’Île Fribaud
Le Théâtre de Nuit
Théâtre d’ombres
à partir de 3 ans,
à voir en famille
à 17 h 30 Complet
Théâtre
15 Heures
Séance supplémentaire
mai
Un bébé, un livre
Depuis plus d’un an, la commune a décidé d’offrir un
livre à chaque nouveau-né de la commune. Il suffit
aux parents de venir le chercher à la médiathèque. Il
s’agit d’un livre-bain, avec lequel le bébé peut jouer
en prenant son bain. Le but est de le sensibiliser au
livre, bien avant l’âge de la lecture. À ce jour, une
soixantaine de bébés ont reçu leur livre. Certains ne
l’ont pas encore découvert, faute de pouvoir tenir
seuls dans leur bain, mais ce n’est qu’une affaire de
quelques mois. Les parents d’Océane témoignent :
« Nous venons souvent à la médiathèque. C’est une
très bonne idée de susciter ainsi le goût des livres.
Océane a vingt-trois mois. Elle aime beaucoup ce livre
et joue avec dans le bain. Elle connaît maintenant
chacun des animaux qui sont à l’intérieur ».
La médiathèque souhaite la bienvenue à tous les
futurs lecteurs…
Océane : le plaisir de tenir un livre entre ses mains
Fête des 10 ans du Coléo
Voir le détail du programme page 13
27, 28 et 29
mai
site Internet :
www.ville-pontcharra.fr/le-coleo.html
Contact billetterie (Office de tourisme) :
04 76 97 68 08.
Semaine de l’enfance - Le Coléo
Les auditions de l’école de musique
Pour les élèves qui ont travaillé plusieurs mois, en petits ensembles, sur une même
pièce musicale, les auditions sont des temps forts qui rythment l’année. Comme
l’explique Didier Lebout, directeur de l’école de musique : « Les cent trente élèves ne
peuvent pas tous passer à chaque fois, mais on s’arrange pour que chacun puisse le
faire au moins une fois dans l’année. Les auditions de Noël et du printemps ont lieu
au Coléo. Le lendemain de l’audition de Noël, nous sommes allés jouer à la maison
des anciens où les pensionnaires apprécient cette animation. Le 1er avril, pour
l’audition de printemps, nous avons invité le Big band départemental de Savoie, en
seconde partie. Cela permet aux élèves de voir ce que font les autres. Pour la fête de
la musique, l’audition se fait à l’école de musique ». En ce qui concerne l’objectif de
ces auditions, le directeur de l’école de musique précise : « Il s’agit de faire jouer les
élèves, de les mettre en situation, sur une scène, devant un public, comme ils seront
amenés à le faire plus tard. Chacun doit parvenir à trouver sa place avec son
instrument, prendre sa responsabilité en petit groupe, en chorale ou dans un plus gros
orchestre… ».
20
Le quatuor Saxo et clarinette,
avec Léa, Tristan, Amandine et Cédric
Exposition forêts alpines (ONF)
du mardi 3 au samedi 21 mai, hall de la mairie
Conférence-débat
mardi 17 mai, à 20 h 30, au cinéma Jean Renoir.
Jeudi 2
Rencontre Foot district organisé par l’ASG
14 heures stade de l’Île Fribaud
Samedi 4
La Route des vents par Les Gueules de loups - contes
à partir de 7 ans - 10 h 30 médiathèque Jean Pellerin
Rendez-vous aux jardins : repas partagé et animations
en journée jardins familiaux et communaux
Mardi 7
Spectacle du lycée option théâtre - 19 h 30 Le Coléo
Mercredi 8
Réunion publique rue des Mettanies, résidences Bayard
18 heures
Jeudi 9
Fête de fin d’année du collège Marcel Chêne
19 heures Le Coléo
Vendredi 10
Spectacle de fin d’année des classes option théâtre
du collège Marcel Chêne - 20 heures Le Coléo
Samedi 11
Concert gospel Amitié protestante - 20 h 30 Le Coléo
Tournoi du Grésivaudan au profit de l’association ELA
10 heures stade de l’Île Fribaud
Dimanche 12
Critérium du Dauphiné
Départ 13 h 30 centre-ville en direction de Laissaud
Vendredi 17
Kermesse groupe scolaire Villard-Benoît
17 heures à 20 heures
Guide été 2011
Retrouvez la présentation des animations
de l’été dans votre boîte aux lettres
à partir du 23 mai.
de fin mai à début septembre
Les trains sont remplacés par des bus.
Mardi 24
Réunion de quartier Villard-Benoît
18 h 30 place Saint-Blaise
Mercredi 25
Rencontre athlétisme UNSS + FFA CAPR
14 heures à 17 heures stade de l’Île Fribaud
Samedi 28
Ouverture de la piscine
Dimanche 29
Concours fédération pêche au coup organisé par
La Gaule du Bréda - dès 6 heures Le grand Lône
Vendredi 17 et samedi 18
Gala de danse Acti’danse - 20 h 30 Le Coléo
Samedi 18
Boxe : portes ouvertes
10 heures salle de boxe gymnase Maurice Cucot
Cérémonie de l’Appel du 18 Juin
11 heures monument aux morts
Challenge du souvenir RCTP (rugby)
14 h 30 stade de l’Île Fribaud
Festicassin, avec le centre social René Cassin
à partir de midi parc Saint-Exupéry
Cinétoiles, cinéma en plein air « Arthur et la revanche
de Maltazard » - 22 heures parc Saint-Exupéry
Vendredi 24
Club lecture - 18 h 30 librairie Bel'Ysère
Vendredi 24 et samedi 25
Festival Auprès de mon arbre, organisé par
l’espace jeunes Gaïa - 20 h 30 parc Saint-Exupéry
Samedi 25
Championnat de boxe birmane avec le Bando Kick boxing
à partir de 9 heures gymnase Maurice Cucot (grande salle)
Festival du jeu, avec le centre social René Cassin
14 heures-17 heures parc Saint-Exupéry
Samedi 25 et dimanche 26
Gala de danse Les Petits Rats
20 h 30 (samedi) et 15 heures (dimanche) Le Coléo
Dimanche 26
Pêche, éliminatoire grand national, championnat
départemental avec La Gaule du Bréda
dès 6 heures le grand Lône
Trocatout - 8 h 30 - 17 h 30 centre-ville
Juillet
Samedi 2
Fête de l’eau - 10 heures piscine municipale
Travaux sur la ligne SNCF
Grenoble-Chambéry
Animation sur le marché - 8 heures à midi place Bayard
CAPR journée handicap
10 heures à 18 heures stade de l’Île Fribaud
Juin
Samedi 11 et dimanche 12
À la découverte de nos forêts
Samedi 21
Lundi 4
Don du sang - de 9 heures à 12 heures
et de 16 h 30 à 20 heures Le Coléo
Vendredi 8
Réunion publique Villard-Noir - 18 heures
Dimanche 10
Concours fédération truites, avec La Gaule du Bréda
à partir de 7 heures Le Bréda
Du lundi 11 au vendredi 15
Semaine sportive pour les 9-13 ans
Mercredi 13
Fête nationale - 21 heures stade avenue de la Gare

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