Duxford-Hendon Musée Aéronautique de la Presqu`île
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Duxford-Hendon Musée Aéronautique de la Presqu`île
Octobre 2008 Musée Aéronautique de la Presqu'île Côte d'Amour Duxford-Hendon Coup-d'oeil sur l'Association Memorial-Flight Musée Aéronautique Presqu'île Côte d'Amour Aérodrome de La Baule escoublac 44500 La Baule Tél:02.51.75.10.43 Editorial MAPICA Musée Aéronautique Presqu'île Côte d'Amour Aérodrome de La baule 44500 LA BAULE Président : Loic Debatisse Vice-Président Terry Froggatt Trésorier : Raymond Delaunay Secrétaire : Patrick Perrin Sommaire Page 1 : Publicité parue dans "Les Ailes" Page 2 : Editorial du Président Page 3 : Portes-Ouvertes 2008 Page 4 : L'ateliet et le Piper Page 5 : MAPICA à Duxford par Terry Page 6 : MAPICA à Duxford Page 7 : Où en sont nos avions Page 8 : Memorial-Flight Page 9 : SE5a Page 10 : My sister made this Retrouvez nous sur le site Internet du MAPICA et télécharger les anciens numéros du "Bulletin du Mapica" http://www.mapica.org Septembre s’achève. Nous avons encore en mémoire les moments forts de cette période estivale, et du travail intense des différents domaines de nos restaurations . En premier : la poursuite de la prise en main au sol du Morane Saulnier 317, puis le retour des groupes de visiteurs envoyés par l’OTSI (Office du tourisme) de La Baule ( 20 à 30 personnes par jour en moyenne) puis avec l'association ASF; les journées si particulières dans la relation à l’autre, le jeune ou l’adulte handicapé ou malade, curieux de découvrir un monde qui leur est étranger, de vivre une parenthèse essentielle dans leur temps d’hospitalisation. Il faut citer les Journées PORTES OUVERTES, qui cette année encore, ont connu un large succès, avec une fréquentation avoisinant les 4000 visiteurs, malgré un dimanche matin maussade. La participation de nos partenaires tels le Musée Régional de l’Air d'Angers, JMS (Je Me Souviens), les Aéroplanes de Nantes, les Bureaux informations des Armées de l'Air et de Mer et le bureau de La Poste pour la deuxième année, permettaient de proposer un programme attractif. L’atelier de menuiserie progresse à un rythme régulier. Il sera terminé pour la fin de l’année si l’équipe se mobilise. Nous pourrons mieux répartir notre activité et procéder à des collages et entoilage toute l’année, sans oublier ,enfin ! , un endroit plus chaud pour travailler. Nos projets immédiats : la remise en vol du Morane déjà cité. Seul un impondérable administratif nous a empêché d’y arriver. Le Jodel D 112 devrait reprendre son vol très bientôt. Le chantier du YALE, en collaboration avec JMS d’AIRBUS, a débuté. La cellule est à GRON. Nos amis sont en train de réaliser la fiche programme . Le NORECRIN est toujours dans sa boite. Cette restauration se heurte, entre autre, à un manque de place. A ce sujet, l’intérêt de Monsieur Yves Métaireau, Maire de LA BAULE, pour notre Musée, la plateforme et son développement, en tant que pôle touristique et culturel, est manifeste. En novembre, à sa demande, il est prévu de démarrer une réflexion importante entre lui-même, le président Michel Garnier et les membres du SIVU de l’aérodrome et quelques uns d’entre nous, pour imaginer des solutions permettant une présentation plus agréable de nos restaurations. La période qui se profile sera riche en activités diverses : poursuite des chantiers avions, l’entretien des machines en état de vol, en bref, un programme qui nous est familier. Et puis, il ne faudrait pas oublier, de temps en temps, de voler car il n’est pas interdit de se faire plaisir. Loic Debatisse. Portes Ouvertes 2008 activités aériennes. Le thème des Portes-Ouvertes 2008 portait sur le Une démarche prise cette année, était de trouver 90ème anniversaire de la 1ère liaison postale de nouveaux partenaires présentant leur activité. Les Pécheurs d’étoiles ont été volontaires, ainsi aérienne Le Bourget La Baule 17 août 1918 . qu’un représentant d’une société produisant des Le dessin de notre graphiste maison, Jacques, a simulateurs de vol. Il nous faut creuser dans cette été apposé sur tous les supports possibles, affiches direction pour communiquer sur l’aéronautique, et éditées à 300 exemplaires, cartes postales et donner une image valorisante de notre passion. enveloppes. Cet anniversaire était donc Le temps était de la partie puisque le soleil a brillé incontournable en ce week end d’août 2008. pendant les deux jours excepté quelques heures le dimanche matin. Nous avons comptabilisé près de 4.000 mille visiteurs qui ont participé activement au succès de notre tombola ainsi qu'aux visites des différents stands. Le samedi midi , les élus de notre région sont venus inaugurer ces Portes-Ouvertes 2008, témoignant par là tout l'intérêt qu'ils portent au MAPICA ainsi qu'aux activités de l'aérodrome de Il faut remercier les services techniques de la ville La Baule. qui ont fourni le matériel nécessaire dans des Les philatélistes sont au rendez vous avec des conditions difficiles. planches représentant les différentes époques de La Baule et des liens que l’on peut trouver au sujet de l’aéronautique. La Poste toujours fidèle, un bureau temporaire et le cachet original, qui sera apposé avec soin sur nos documents. Les autres invités ; les habituels Musée Régional de l’Air d’Angers Marcé venu avec trois avions, le MS 505, le MS 733 le Piper J3, JMS, les Aéroplanes, ASF et puis une première : un hélicoptère LYNX de la Marine Nationale avec une femme aux commandes (tant pis pour les machos) et un équipage remarquable par sa gentillesse et sa disponibilité, un très gros succès populaire. Sans oublier le bureau antenne de l'Armée de l'Air toujours prêt à soutenir nos efforts. L'Aéroclub de La Baule (ACCA) était lui aussi représenté afin de faire connaître au public ses Je n'oublierais pas non plus, tous les membres du MAPICA et leurs épouses, qui se sont donnés à fond pour que ces Portes-Ouvertes soient réussies. Les élus à l'inauguration. de toit, encadrements de fenêtre, fronton audessus du portail etc et après… il faudra habiller Le PIPER J3 patientera encore quelques mois ! l’intérieur avec des panneaux qui maintiendront En effet, depuis l’été 2007, l’équipe s’est également l’isolation. reconvertie et se consacre au bardage de l’atelier menuiserie. La toiture, terminée à 98 % depuis décembre 2007 a déjà essuyé trois tempêtes l’hiver dernier…et elle est toujours là ! L’habillage des pignons et du côté a nécessité la pose de lisses (4 sur la hauteur) destinées à recevoir les fixations des tôles de bardage. L'ATELIER ET LE PIPER Cela suppose la fabrication et la mise en place d’une centaine de supports, presque tous différents (selon leur emplacement) : concert de lapidaire pour tronçonner , meuler, de perceuse ainsi que la participation (moins bruyante mais plus acrobatique) du poste de soudure. André a souvent joué les équilibristes à 4 m de hauteur. Pendant tout ce temps, pas une seule tôle de bardage de posée, et puis, tout à coup, ça démarre. Pour les portes ouvertes d’août, le bâtiment est clos (ou presque) y compris avec une porte latérale (issue de secours). Trois fenêtres viendront éclairer l’atelier. Celle du pignon sud est déjà en place, les deux autres, sur le côté, sont à constituer de toutes pièces. Les vitres existent (2 m x 1 m) mais l’encadrement pour les recevoir reste à réaliser. Ceux qui s’y colleront auront une sacrée chance : des lisses ont aussi été installées à l’intérieur. Pendant ce temps là, André, Xavier et Jacques pourront commencer à oeuvrer à nouveau sur le PIPER J3. Parlons-en : la prochaine étape sera l’approvisionnement du capot intégrant la cloison pare-feu (Boot Cowl). Cet élément conditionne le positionnement du tableau de bord, du pare-brise, des vitres latérales etc…Il s’agit donc d’un élément de tôlerie fine, très important, assez onéreux mais qui ne peut être réalisé à l’atelier du Après une pause estivale ( ?) les travaux MAPICA, faute d’outillage spécifique. Il en sera reprennent. Il faudra encore plusieurs semaines de même, ultérieurement, pour les capots moteur pour clore définitivement l’ensemble…raccords inférieur et supérieur. MEETING ANGERS-MARCE. Tous les ans, le Musée Régional de l'Air d'Angers Marcé, organise son meeting aérien. Le MAPICA participe, à hauteurs de ses moyens à ce meeting, par sa présence. Cette année fut une belle réussite pour nos amis, avec un plateau magnifique. Des "Mirage 2000" en passant par le "Bronco", "Fouga-Magister", "Stampe" etc..., bref beaucoup de très belles machines en état de vol, ont pu être admirées par le nombreux public. Le MAPICA était représenté par le "Bulldog" et par JeanDaniel Brisemur qui pour cette occasion à fait démarrer le moteur du Blériot XI. éducatives pour les visites d'école, et chaque avion a son panneau d'explication - le Sunderland Vu par Terry Froggatt a un photo prise à l'intérieur quand l'avion était un Cela, depuis 28 ans je voulais enmener Raymond night-club (à La Baule NDLR), elle montre deux en Angleterre afin de visiter les musées jeunes garçons, âgés de peut-être huit et dix ans. La photo est datée de 1976 ??. je me demande où aéronautiques, fut chose faite. Je croyais que ce serait avec le Luciole, puis le ils sont aujourd'hui ? Broussard, puis avec le Morane ; finalement c'était avec "Brittany Ferries" ! ! Nous avons organisé un « Combined Operation », nos femmes allaient visiter les monuments de Londres - mais "privées de Carte Bleue" ! et nous deux - direction Duxford et Hendon : les avions ! Internet est un outil formidable pour vérifier ce que l'on peut faire et comment y arriver. Pour nous le voyage était, Hôtel - le Tube - King's Cross - Cambridge - Duxford. La panoplie totale de transport, à pied, le métro, le train et le bus. Nous sommes arrivés à Duxford à 10 minutes avant l'heure d'ouverture, quelques minutes pour admirer le cadre - de la verdure, une autoroute à proximité, pas de grande ville à l'horizon. J'ai déjà acheté les billets d'entrée via le web, donc le Le deuxième hall ! Ah ! il y un paradis sur terre, il passage à la caisse était une formalité. Et puis, eh s'appelle Hangar N° 2. bien, les avions, les avions. Ce récit ne sera pas une liste de tout les avions C'est ici qu'une société privé entretien les que nous avons vus, plutôt les impressions et warbirds - Spitfires, Gladiator, Curtiss, Corsair, Hind, Hart, P47 - surnomé « The Jug ». Pas quelques détails. La première chose que vous voyez en arrivant sur question de les cacher, au contraire, vous les le terrain, c'est la taille des hangars. Dans le voyez en cours de travaux de maintenance ou premier hall il y a au sol, un Lancaster, un York, bien de restauration. C'est un autre monde. Il y un un Concorde, un TSR2, un Vulcan, un DC3, un Beaufighter, un bimoteur, un bombardier léger Swordfish et le Sunderland qui était aux Salines, qui était utilisé aussi pour les attaques à la torpille. Il est en très bon état, mais il manque les ici près de La Baule. moteurs. On parle avec l'ingénieur qui travaille juste à côté. « Comment allez-vous trouver les moteurs » ? « Oh il faut que quelqu'un fasse un petit tour du monde, aller jeter un coup d'oeil sur les informations qu'il y a un moteur par ici ou bien par là » Ouai ! Et ça continue ! Le MAPICA à DUXFORD. Un hangar dédié à ce que Churchill a appelé « La Bataille d'Angleterre ». Il ya l'historique de la part joué par Duxford, des films d'époque, des voix des pilotes qui l'on vécu, un Hurricane, un Messerschmitt BF109. Une section « Marine » avec un sous-marin de poche, une vedette rapide, un gyrocoptère utilisé par les U-Boats pour (Le Sunderland à La Baule) Accrochés au plafond il y un Lysander, un observation. Un Heinkel 111 ( ex Espagnol ) en Buccaneer, un Canberra, un Mosquito, et bien attente de restauration, et un Yale en attente du d'autres, un total de 30 avions dans un hangar. retour de son moteur en re-build aux Etats-Unis. Mais en plus il y la place pour des galeries Un De Havilland Dragon Rapide qui était 27 ans en restauration. Il a passé plusieurs années sur un terrain qui s'appelle Halfpenny Green comme avion de parachutisme ???.. le monde est petit, j'ai fait mon stage de sport para à Halfpenny Green au printemps 1970. Le Hangar de l'Aviation Américaine. Un hangar conçu et construit avec une seule idée - montrer au mieux un maximum d'avions. Vous savez déjà la taille d'un B52 ? Bien sûr ! il y en a un. Même question pour un B29 ? Il y en a un ! B17, SR71, B24 ! ! ! Et puis ! et puis, suspendus au plafond un DC3, un U2, un PT17, un SPAD. Vous baissez la tête et vous passez dans le creux du fuselage où est logé le train d'atterrissage du B52, toute la tuyauterie, le mécanisme et les vérins sont là devant vos yeux et vous vous dites « Complexe ou quoi » ?. Il y aussi un hall dédié à la guerre terrestre, les chars d'assaut, les camions, les canons, tout dans un mise en scène tout à fait crédible, le fil barbelé de 1917, une pair de bottes de 1915, me donnent la "chaire de poule". Et ça y est ! 10 heures du matin jusqu'à 16h30 l'après midi, et on savait tous les deux que si on commençait encore, on verrait d'autres chose que l'on n'avait pas vu lors de notre premier passage. Hendon est un ancien terrain pour la défense de Londres, aujourd'hui totalement absorbé dans la banlieue de la capitale. On arrive via le "Tube" (métro NDLR.), on descends à Collindale et non pas à Hendon Central - ( astuce pour les amis qui suivent ! ! ). L'entré du musée est gratuite - en réalité trois musées en un. Le premier s'appelle le Graeme-White Hangar. Ici on trouve un Blériot XXII, un Sopwith Pup, un Hanriot, un Vimy, un Caudron G3, des moteurs Hispano-Suiza, des Anzani. On passe ensuite dans une espace dédiée aux premier pas de l'homme vers la conquête du ciel, une galerie d(images des as de la première guerre. Vue d'une galerie, à la hauteur de vos yeux il y a un Blériot XI, Type Traversée de la Manche - avec mannequin de notre cher Louis saluant la foule. Le troisième hall est divisé en plusieurs parties. La partie "Bomber Command", encore un Lancaster ( mon Dieu, mais qu'il est grand ), un Mosquito ( mon Dieu, mais qu'il est beau ! ), un Vulcan, le restes d'un Halifax, extrait d'un Fjord en Norvège. La partie Bataille d'Angleterre avec Spitfire et Hurricane, mais aussi Defiant et Walrus. La partie « adverse » un Messerschmitt 110 avec ses antennes de Chasse de Nuit, un Heinkel 111, un Stuka, tous peints en gris sombre, impressionnant simplement par leur présence. La partie Maritime, avec un Sunderland qui se visite. ( le bruit des quatre moteurs a du rendre la vie infernale à l'intérieur ! ). La partie Hélicoptère, avec une section de cockpit d'un Chinnook - sans palonnier, bien sûr ! ( pensez-y ! ) Autant à Duxford j'avais l'impression que n'importe lequel avion pourrait être décroché du plafond, poussé dehors, un peu d'entretien, vérif. des bougies et les commandes libres - et voilà, près à voler, qu'à Hendon, non, il était évident que ces avions ne voleront plus jamais. Même pas « mon » SE5a (...soupirs). Où en sont nos avions. terminée. Pierre FOSSE y travaillant tous les jours avec un soin et une patience qui font l'admiration de tous. Paul CHIRON, chez lui, après avoir terminé le gouvernail de direction a travaillé sur le plan fixe horizontal. Le N° 225 : Pierre, Paul, Laurent, procèdent à la finition de la restauration de l'aile gauche. Le problème majeur a été et reste l'entoilage. La météo totalement défavorable de cette année n'a pas permis de coller le moindre morceau de toile. Le MS 317. L'avion a été présenté au GSAC début Septembre, il a été accepté mais une mauvaise interprétation des textes sur le classement des avions orphelins ( CDNR ), de notre part, retarde l'autorisation d'effectuer les premiers vols. Il y a de bonnes raisons de penser que le classement de cette machine sera acquise pour le mois d'Octobre. Yvon est a féliciter et à remercier, son travail d'installation radio celui-ci a été validé par le Pour les autres avions: laboratoire agréé et le cachet de conformité Le Bulldog continue de voler. Le Gardan en attente de finition de RG celle-ci apposé sur le carnet de route. tardant pour cause de disponibilité de personnel. Le N1101 et le LUCIOLE même motif que pour Le D112. Jean-Raymond et Christian ont largement fait le GY80. avancer la restauration. Le JODEL a retrouvé son aspect final grâce à la mise en place de la verrière. Le circuit hydraulique des freins est remis en état et le freinage effectif. Comment perdre du temps ? Prêt pour remettre le moteur en marche? oui mais où est la clef de contact ? Impossible de remettre la main dessus, nous avons donc été obligés de déposer le contacteur en place et de le remplacer par un autre. Un mal pour un bien! le type de contacteur en place présente souvent avec le temps le grave défaut de ne plus assurer à 100% la mise à la masse des magnétos. La pose d'un contacteur neuf ( du type de ceux trouvés sur les DR 400 ) renforce la sécurité même si l'authenticité est un peu chahutée. La bonne nouvelle Jean-Raymond est bien remis de son accident de vélo et il a repris ses activités aéronautiques à temps complet. Le Blériot XI La réplique a vu la menuiserie de ses deux ailes IMPORTANT: Lors de notre dernier audit avec le GSAC, notre attention a été attirée sur le rangement et le classement des pièces en stock. Nous proposons à tous qu' au mois de Novembre 2008, nous procédions à ces fastidieux mais indispensables travaux. Nous avons, dès à présent, reçu d'un généreux donateur, d'étagères de rangement. Voici un premier pas. Afin de rationaliser et de répertorier nos matériels, le bureau devra, dans ces prochaines semaines, demander à ce que soit nommer un responsable classement. Actuellement notre organisation ne répond pas aux nouvelles règles du GSAC. Ce tri et ce rangement ne peuvent nous apporter que des avantages. Une présentation plus agréable des lieux pour les visiteurs, et surtout éviter les pertes de temps passé à savoir si nous avons en stock la pièce recherchée, dans quel état est-elle et où elle se trouve, sera un objectif prioritaire. Le nouvel atelier devrait nous y aider. Le NA64 YALE en restauration chez JMS Kenworthy et le Major F.W. Goodden de la Royal Aircraft Factory. Ce dernier devant trouver la Malgré les restaurations, la gestion du Musée, le mort dans l'accident du premier prototype en MAPICA est toujours attentif au développement 1917. des restaurations de machines en état de vol , en L'avion était de conception plutôt moderne pour France. Il est toujours bon de regarder nos confrères et son époque, incorporant des longerons en spruce, leurs restaurations. Ceci nous conforte dans nos raidiseurs en corde à piano et quelques nervures buts. Ce trimestre ci, nous allons jeter un oeil sur pleines. Le plan fixe était réglable en vol. Le l'Association Mémorial Flight, qui comme son fuselage était composé de longerons en frêne nom ne l'indique pas est française, et plus rigidifiés par des croisillons en corde à piano particulièrement sur la restauration du "Royal recouvert de contreplaqué jusqu'au niveau du longeron avant de l'aile. Le reste était entoilé. Le Aircraft Factory SE5a". Pour les fanas qui souhaiteraient en savoir réservoir principal était derrière le moteur davantage, voici leur adresse Internet : secondé par une nourrice située dans le bord d'attaque central de l'aile supérieure. http://memorial.flight.free.fr/ MEMORIAL FLIGHT _____________________________________ Créée en Mars 1988, Memorial Flight est une association à but non lucratif composée de bénévoles qui s'est donnée pour but la préservation et l'enrichissement du patrimoine aéronautique français. En collaboration avec le Musée de l'Air et de l'espace, notre action porte principalement sur une période riche, tant du point de vue technologique qu'humain, à savoir la première guerre mondiale. Commencée par la restauration complexe d'un SPAD XIII C1 , Memorial Flight fait voler aujourd'hui un Fokker DR-I, un Morane AI type XXIX, un Blériot XI², un RAF SE5a et un Dassault MD 311 Flamant . Différents appareils sont en restauration dont la remise en état de vol d'un Fokker DVII, d'un Albatros DIII Oeffag et d'un Sopwith 1 1/2 Strutter 1B2. Parallèlement nous restaurons le He 162 n°120015 et le LVG CVI 9041/18 pour le Musée de l'air. ******* Le SE5/5a, rival du Camel pour le titre de meilleur chasseur anglais de la 1ère guerre mondiale a été créé par H.P. Folland, J. Après l'accident du premier prototype, quelques modifications furent apportées aux exemplaires de série: bout d'ailes plus carrés, longerons renforcés et réduction de l'envergure.Une mitrailleuse Vickers placée sur la partie supérieure gauche du fuselage tirait à travers l'hélice à l'aide d'un système de synchonisation Constantinesco. Une deuxième mitrailleuse Lewis pouvait également être montée sur le plan supérieur. L'avion fut engagé sur le front en avril 1917 avec le squadron 56. La canopée style "serre" fut vite remplacée par un simple pare-brise et la plupart du temps l'appui-tête était enlevé pour améliorer la visibilité du pilote vers l'arrière. Une version modifié,le SE5a arriva en juin 1917. Sa principal caractéristique fut l'adoption du moteur HispanoSuiza de 200 hp à réducteur complèté d'un nouveau radiateur de section rectangulaire, plus massif, équipé de courts volets horizontaux. Des retards intervinrent d'ailleurs car la production de moteurs n'atteignait pas celle des cellules. En conséquence, les SE5a ne furent pas disponibles en nombre jusqu'au milieu de 1918. A cette époque le moteur était produit sous licence par Wolseley sous le nom de W4a Viper. Les combattants des deux bords admettent que le SE5a était une formidable machine de guerre en raison de sa vitesse, sa robustesse et sa facilité de pilotage. Il ne fut même pas surclasé à l'apparition du redoutable Fokker DVII en Mai 1918. Les plus grands as ont piloté le SE5a: Mannock(73 victoires), Bishop(72), McCudden(57), Beauchamp-Proctor(54). 5205 SE5 et SE5a ont été construits ********************************* Le SE5a n°C1096 Projet débuté à la fin des années 80 en Angleterre par John Tetley et "Bill" Sneesby sur la base de plan d'origine, cette machine est arrivée à l'association pour être terminée et mise en état de vol. Différentes pièces d'origine l'équipent comme le réservoir, les instruments, le moteur.... Il sera présenté au couleurs de "Maybe", appareil de l'as canadien Lt. HJ "Hank" Burden du N°56 Squadron en avril 1918. ******************************** Longueur: 6.38 m Envergure: 8.11 m Masse: 902 kg Moteur: Hispano-Suiza / Wolseley de 200 hp Vitesse: 200 km/h Autonomie: 2 h 30 Equipage: 1 Armement: 1 mitrailleuse Vickers, calibre 303 (7.65mm) coté gauche du fuselage 1 mitrailleuse Lewis, calibre 303 (7.65mm) sur la cabane My Sister made this ! Ma sœur et mon beau-frère viennent nous voir une, ou même deux fois par an. Elle est belle la France, on y mange bien, n’est-ce pas, et on est bien accueilli à Escoublac, n’est-ce pas. La dernière visite date du mois de mai de cette année. Ils sont venus au hangar, voir les progrès sur le Morane depuis l’automne dernier. A coté de l’avion je dis à ma sœur « Voudrais-tu, souhaiterais-tu, accepterais-tu de participer à la restauration du Morane » ? Sa réponse ? Classique « Qui …… moi » ? « Eh bien oui, disais-je, nous avons besoin d’un cache-Pitot » Avant qu’elle puisse me dire « Un quoi » ? je me lance dans l’explication. Mon idée n’était pas sans arrière pensée, il y a quelques années ma sœur donnait des cours de soir - de couture, et je savais qu’elle est très fière de sa machine à coudre, un modèle qui chante, qui danse, avec clochettes et sifflets. Et la voilà partie. Un croquis à la main, un Pitot identique reformé comme « mannequin » . Et puis rien pendant trois mois. Imaginez-vous l’angoisse ! on aura un cachePitot ? on n’en aura pas - la suspense ! Et puis sans fanfare ni trompettes arrive un paquet anonyme. Je l’ouvre en trépignant d'impatience - et voilà le plus beau cache-Pitot qu’aurait jamais vu un Morane-Saulnier 317. Eh oui, Monsieur ! la restauration d’un avion, ça se fait aussi en famille !