Duxford-Hendon Musée Aéronautique de la Presqu`île

Transcription

Duxford-Hendon Musée Aéronautique de la Presqu`île
Octobre 2008
Musée Aéronautique de la Presqu'île Côte d'Amour
Duxford-Hendon
Coup-d'oeil sur l'Association Memorial-Flight
Musée Aéronautique Presqu'île Côte d'Amour Aérodrome de La Baule escoublac 44500 La Baule Tél:02.51.75.10.43
Editorial
MAPICA
Musée Aéronautique Presqu'île Côte d'Amour
Aérodrome de La baule 44500 LA BAULE
Président : Loic Debatisse
Vice-Président Terry Froggatt
Trésorier : Raymond Delaunay
Secrétaire : Patrick Perrin
Sommaire
Page 1 : Publicité parue dans "Les Ailes"
Page 2 : Editorial du Président
Page 3 : Portes-Ouvertes 2008
Page 4 : L'ateliet et le Piper
Page 5 : MAPICA à Duxford par Terry
Page 6 : MAPICA à Duxford
Page 7 : Où en sont nos avions
Page 8 : Memorial-Flight
Page 9 : SE5a
Page 10 : My sister made this
Retrouvez nous sur le site Internet
du MAPICA et télécharger les anciens
numéros du "Bulletin du Mapica"
http://www.mapica.org
Septembre s’achève. Nous avons encore en mémoire les
moments forts de cette période estivale, et du travail intense des
différents domaines de nos restaurations
.
En premier : la poursuite de la prise en main au sol du Morane
Saulnier 317, puis le retour des groupes de visiteurs envoyés par
l’OTSI (Office du tourisme) de La Baule ( 20 à 30 personnes par
jour en moyenne) puis avec l'association ASF; les journées si
particulières dans la relation à l’autre, le jeune ou l’adulte
handicapé ou malade, curieux de découvrir un monde qui leur
est étranger, de vivre une parenthèse essentielle dans leur temps
d’hospitalisation. Il faut citer les Journées PORTES
OUVERTES, qui cette année encore, ont connu un large succès,
avec une fréquentation avoisinant les 4000 visiteurs, malgré un
dimanche matin maussade.
La participation de nos partenaires tels le Musée Régional de
l’Air d'Angers, JMS (Je Me Souviens), les Aéroplanes de
Nantes, les Bureaux informations des Armées de l'Air et de Mer
et le bureau de La Poste pour la deuxième année, permettaient de
proposer un programme attractif.
L’atelier de menuiserie progresse à un rythme régulier. Il sera
terminé pour la fin de l’année si l’équipe se mobilise. Nous
pourrons mieux répartir notre activité et procéder à des collages
et entoilage toute l’année, sans oublier ,enfin ! , un endroit plus
chaud pour travailler.
Nos projets immédiats : la remise en vol du Morane déjà cité.
Seul un impondérable administratif nous a empêché d’y arriver.
Le Jodel D 112 devrait reprendre son vol très bientôt. Le
chantier du YALE, en collaboration avec JMS d’AIRBUS, a
débuté. La cellule est à GRON. Nos amis sont en train de
réaliser la fiche programme . Le NORECRIN est toujours dans
sa boite. Cette restauration se heurte, entre autre, à un manque de
place.
A ce sujet, l’intérêt de Monsieur Yves Métaireau, Maire de LA
BAULE,
pour notre Musée, la plateforme et son
développement, en tant que pôle touristique et culturel, est
manifeste. En novembre, à sa demande, il est prévu de démarrer
une réflexion importante entre lui-même, le président Michel
Garnier et les membres du SIVU de l’aérodrome et quelques uns
d’entre nous, pour imaginer des solutions permettant une
présentation plus agréable de nos restaurations.
La période qui se profile sera riche en activités diverses :
poursuite des chantiers avions, l’entretien des machines en état
de vol, en bref, un programme qui nous est familier. Et puis, il ne
faudrait pas oublier, de temps en temps, de voler car il n’est pas
interdit de se faire plaisir.
Loic Debatisse.
Portes Ouvertes 2008
activités aériennes.
Le thème des Portes-Ouvertes 2008 portait sur le Une démarche prise cette année, était de trouver
90ème anniversaire de la 1ère liaison postale de nouveaux partenaires présentant leur activité.
Les Pécheurs d’étoiles ont été volontaires, ainsi
aérienne Le Bourget La Baule 17 août 1918 .
qu’un représentant d’une société produisant des
Le dessin de notre graphiste maison, Jacques, a simulateurs de vol. Il nous faut creuser dans cette
été apposé sur tous les supports possibles, affiches direction pour communiquer sur l’aéronautique, et
éditées à 300 exemplaires, cartes postales et donner une image valorisante de notre passion.
enveloppes. Cet anniversaire était donc
Le temps était de la partie puisque le soleil a brillé
incontournable en ce week end d’août 2008.
pendant les deux jours excepté quelques heures le
dimanche matin. Nous avons comptabilisé près
de 4.000 mille visiteurs qui ont participé
activement au succès de notre tombola ainsi
qu'aux visites des différents stands.
Le samedi midi , les élus de notre région sont
venus inaugurer ces Portes-Ouvertes 2008,
témoignant par là tout l'intérêt qu'ils portent au
MAPICA ainsi qu'aux activités de l'aérodrome de
Il faut remercier les services techniques de la ville
La Baule.
qui ont fourni le matériel nécessaire dans des
Les philatélistes sont au rendez vous avec des conditions difficiles.
planches représentant les différentes époques de
La Baule et des liens que l’on peut trouver au
sujet de l’aéronautique.
La Poste toujours fidèle, un bureau temporaire et
le cachet original, qui sera apposé avec soin sur
nos documents.
Les autres invités ; les habituels Musée Régional
de l’Air d’Angers Marcé venu avec trois avions,
le MS 505, le MS 733 le Piper J3, JMS, les
Aéroplanes, ASF et puis une première : un
hélicoptère LYNX de la Marine Nationale avec
une femme aux commandes (tant pis pour les
machos) et un équipage remarquable par sa
gentillesse et sa disponibilité, un très gros succès
populaire.
Sans oublier le bureau antenne de l'Armée de
l'Air toujours prêt à soutenir nos efforts.
L'Aéroclub de La Baule (ACCA) était lui aussi
représenté afin de faire connaître au public ses
Je n'oublierais pas non plus, tous les membres du
MAPICA et leurs épouses, qui se sont donnés à
fond pour que ces Portes-Ouvertes soient réussies.
Les élus à l'inauguration.
de toit, encadrements de fenêtre, fronton audessus du portail etc et après… il faudra habiller
Le PIPER J3 patientera encore quelques mois ! l’intérieur avec des panneaux qui maintiendront
En effet, depuis l’été 2007, l’équipe s’est également l’isolation.
reconvertie et se consacre au bardage de l’atelier
menuiserie. La toiture, terminée à 98 % depuis
décembre 2007 a déjà essuyé trois tempêtes
l’hiver dernier…et elle est toujours là !
L’habillage des pignons et du côté a nécessité la
pose de lisses (4 sur la hauteur) destinées à
recevoir les fixations des tôles de bardage.
L'ATELIER ET LE PIPER
Cela suppose la fabrication et la mise en place
d’une centaine de supports, presque tous
différents (selon leur emplacement) : concert de
lapidaire pour tronçonner , meuler, de perceuse
ainsi que la participation (moins bruyante mais
plus acrobatique) du poste de soudure. André a
souvent joué les équilibristes à 4 m de hauteur.
Pendant tout ce temps, pas une seule tôle de
bardage de posée, et puis, tout à coup, ça démarre.
Pour les portes ouvertes d’août, le bâtiment est
clos (ou presque) y compris avec une porte
latérale (issue de secours). Trois fenêtres
viendront éclairer l’atelier. Celle du pignon sud
est déjà en place, les deux autres, sur le côté, sont
à constituer de toutes pièces. Les vitres existent
(2 m x 1 m) mais l’encadrement pour les recevoir
reste à réaliser.
Ceux qui s’y colleront auront une sacrée chance :
des lisses ont aussi été installées à l’intérieur.
Pendant ce temps là, André, Xavier et Jacques
pourront commencer à oeuvrer à nouveau sur le
PIPER J3.
Parlons-en :
la
prochaine
étape
sera
l’approvisionnement du capot intégrant la cloison
pare-feu (Boot Cowl). Cet élément conditionne le
positionnement du tableau de bord, du pare-brise,
des vitres latérales etc…Il s’agit donc d’un
élément de tôlerie fine, très important, assez
onéreux mais qui ne peut être réalisé à l’atelier du
Après une pause estivale ( ?) les travaux MAPICA, faute d’outillage spécifique. Il en sera
reprennent. Il faudra encore plusieurs semaines de même, ultérieurement, pour les capots moteur
pour clore définitivement l’ensemble…raccords inférieur et supérieur.
MEETING ANGERS-MARCE.
Tous les ans, le Musée Régional de l'Air d'Angers
Marcé, organise son meeting aérien. Le MAPICA
participe, à hauteurs de ses moyens à ce meeting,
par sa présence. Cette année fut une belle réussite
pour nos amis, avec un plateau magnifique. Des
"Mirage 2000" en passant par le "Bronco",
"Fouga-Magister", "Stampe" etc..., bref beaucoup
de très belles machines en état de vol, ont pu être
admirées par le nombreux public. Le MAPICA
était représenté par le "Bulldog" et par JeanDaniel Brisemur qui pour cette occasion à fait
démarrer le moteur du Blériot XI.
éducatives pour les visites d'école, et chaque
avion a son panneau d'explication - le Sunderland
Vu par Terry Froggatt
a un photo prise à l'intérieur quand l'avion était un
Cela, depuis 28 ans je voulais enmener Raymond night-club (à La Baule NDLR), elle montre deux
en Angleterre afin de visiter les musées jeunes garçons, âgés de peut-être huit et dix ans.
La photo est datée de 1976 ??. je me demande où
aéronautiques, fut chose faite.
Je croyais que ce serait avec le Luciole, puis le ils sont aujourd'hui ?
Broussard, puis avec le Morane ; finalement
c'était avec "Brittany Ferries" ! !
Nous avons organisé un « Combined Operation »,
nos femmes allaient visiter les monuments de
Londres - mais "privées de Carte Bleue" ! et nous
deux - direction Duxford et Hendon : les avions !
Internet est un outil formidable pour vérifier ce
que l'on peut faire et comment y arriver. Pour
nous le voyage était, Hôtel - le Tube - King's
Cross - Cambridge - Duxford. La panoplie totale
de transport, à pied, le métro, le train et le bus.
Nous sommes arrivés à Duxford à 10 minutes
avant l'heure d'ouverture, quelques minutes pour
admirer le cadre - de la verdure, une autoroute à
proximité, pas de grande ville à l'horizon. J'ai déjà
acheté les billets d'entrée via le web, donc le Le deuxième hall ! Ah ! il y un paradis sur terre, il
passage à la caisse était une formalité. Et puis, eh s'appelle Hangar N° 2.
bien, les avions, les avions.
Ce récit ne sera pas une liste de tout les avions C'est ici qu'une société privé entretien les
que nous avons vus, plutôt les impressions et warbirds - Spitfires, Gladiator, Curtiss, Corsair,
Hind, Hart, P47 - surnomé « The Jug ». Pas
quelques détails.
La première chose que vous voyez en arrivant sur question de les cacher, au contraire, vous les
le terrain, c'est la taille des hangars. Dans le voyez en cours de travaux de maintenance ou
premier hall il y a au sol, un Lancaster, un York, bien de restauration. C'est un autre monde. Il y un
un Concorde, un TSR2, un Vulcan, un DC3, un Beaufighter, un bimoteur, un bombardier léger
Swordfish et le Sunderland qui était aux Salines, qui était utilisé aussi pour les attaques à la
torpille. Il est en très bon état, mais il manque les
ici près de La Baule.
moteurs. On parle avec l'ingénieur qui travaille
juste à côté. « Comment allez-vous trouver les
moteurs » ? « Oh il faut que quelqu'un fasse un
petit tour du monde, aller jeter un coup d'oeil sur
les informations qu'il y a un moteur par ici ou
bien par là » Ouai ! Et ça continue !
Le MAPICA à DUXFORD.
Un hangar dédié à ce que Churchill a appelé « La
Bataille d'Angleterre ». Il ya l'historique de la part
joué par Duxford, des films d'époque, des voix
des pilotes qui l'on vécu, un Hurricane, un
Messerschmitt BF109. Une section « Marine »
avec un sous-marin de poche, une vedette rapide,
un gyrocoptère utilisé par les U-Boats pour
(Le Sunderland à La Baule)
Accrochés au plafond il y un Lysander, un observation. Un Heinkel 111 ( ex Espagnol ) en
Buccaneer, un Canberra, un Mosquito, et bien attente de restauration, et un Yale en attente du
d'autres, un total de 30 avions dans un hangar. retour de son moteur en re-build aux Etats-Unis.
Mais en plus il y la place pour des galeries
Un De Havilland Dragon Rapide qui était 27 ans
en restauration. Il a passé plusieurs années sur un
terrain qui s'appelle Halfpenny Green comme
avion de parachutisme ???.. le monde est petit,
j'ai fait mon stage de sport para à Halfpenny
Green au printemps 1970.
Le Hangar de l'Aviation Américaine. Un hangar
conçu et construit avec une seule idée - montrer
au mieux un maximum d'avions. Vous savez déjà
la taille d'un B52 ? Bien sûr ! il y en a un. Même
question pour un B29 ? Il y en a un ! B17, SR71,
B24 ! ! ! Et puis ! et puis, suspendus au plafond
un DC3, un U2, un PT17, un SPAD. Vous baissez
la tête et vous passez dans le creux du fuselage où
est logé le train d'atterrissage du B52, toute la
tuyauterie, le mécanisme et les vérins sont là
devant vos yeux et vous vous dites « Complexe
ou quoi » ?.
Il y aussi un hall dédié à la guerre terrestre, les
chars d'assaut, les camions, les canons, tout dans
un mise en scène tout à fait crédible, le fil barbelé
de 1917, une pair de bottes de 1915, me donnent
la "chaire de poule".
Et ça y est ! 10 heures du matin jusqu'à 16h30
l'après midi, et on savait tous les deux que si on
commençait encore, on verrait d'autres chose que
l'on n'avait pas vu lors de notre premier passage.
Hendon est un ancien terrain pour la défense de
Londres, aujourd'hui totalement absorbé dans la
banlieue de la capitale. On arrive via le "Tube"
(métro NDLR.), on descends à Collindale et non
pas à Hendon Central - ( astuce pour les amis qui
suivent ! ! ). L'entré du musée est gratuite - en
réalité trois musées en un.
Le premier s'appelle le Graeme-White Hangar. Ici
on trouve un Blériot XXII, un Sopwith Pup, un
Hanriot, un Vimy, un Caudron G3, des moteurs
Hispano-Suiza, des Anzani. On passe ensuite
dans une espace dédiée aux premier pas de
l'homme vers la conquête du ciel, une galerie
d(images des as de la première guerre. Vue d'une
galerie, à la hauteur de vos yeux il y a un Blériot
XI, Type Traversée de la Manche - avec
mannequin de notre cher Louis saluant la foule.
Le troisième hall est divisé en plusieurs parties.
La partie "Bomber Command", encore un
Lancaster ( mon Dieu, mais qu'il est grand ), un
Mosquito ( mon Dieu, mais qu'il est beau ! ), un
Vulcan, le restes d'un Halifax, extrait d'un Fjord
en Norvège.
La partie Bataille d'Angleterre avec Spitfire et
Hurricane, mais aussi Defiant et Walrus. La partie
« adverse » un Messerschmitt 110 avec ses
antennes de Chasse de Nuit, un Heinkel 111, un
Stuka, tous peints en gris sombre, impressionnant
simplement par leur présence. La partie
Maritime, avec un Sunderland qui se visite. ( le
bruit des quatre moteurs a du rendre la vie
infernale à l'intérieur ! ).
La partie Hélicoptère, avec une section de cockpit
d'un Chinnook - sans palonnier, bien sûr ! (
pensez-y ! )
Autant à Duxford j'avais
l'impression que n'importe lequel avion pourrait
être décroché du plafond, poussé dehors, un peu
d'entretien, vérif. des bougies et les commandes
libres - et voilà, près à voler, qu'à Hendon, non, il
était évident que ces avions ne voleront plus
jamais. Même pas « mon » SE5a (...soupirs).
Où en sont nos avions.
terminée. Pierre FOSSE y travaillant tous les
jours avec un soin et une patience qui font
l'admiration de tous. Paul CHIRON, chez lui,
après avoir terminé le gouvernail de direction a
travaillé sur le plan fixe horizontal.
Le N° 225 : Pierre, Paul, Laurent, procèdent à la
finition de la restauration de l'aile gauche.
Le problème majeur a été et reste l'entoilage. La
météo totalement défavorable de cette année n'a
pas permis de coller le moindre morceau de toile.
Le MS 317.
L'avion a été présenté au GSAC début Septembre,
il a été accepté mais une mauvaise interprétation
des textes sur le classement des avions orphelins (
CDNR ), de notre part, retarde l'autorisation
d'effectuer les premiers vols. Il y a de bonnes
raisons de penser que le classement de cette
machine sera acquise pour le mois d'Octobre.
Yvon est a féliciter et à remercier, son travail
d'installation radio celui-ci a été validé par le Pour les autres avions:
laboratoire agréé et le cachet de conformité Le Bulldog continue de voler.
Le Gardan en attente de finition de RG celle-ci
apposé sur le carnet de route.
tardant pour cause de disponibilité de personnel.
Le N1101 et le LUCIOLE même motif que pour
Le D112.
Jean-Raymond et Christian ont largement fait le GY80.
avancer la restauration. Le JODEL a retrouvé son
aspect final grâce à la mise en place de la
verrière. Le circuit hydraulique des freins est
remis en état et le freinage effectif. Comment
perdre du temps ? Prêt pour remettre le moteur en
marche? oui mais où est la clef de contact ?
Impossible de remettre la main dessus, nous
avons donc été obligés de déposer le contacteur
en place et de le remplacer par un autre. Un mal
pour un bien! le type de contacteur en place
présente souvent avec le temps le grave défaut de
ne plus assurer à 100% la mise à la masse des
magnétos. La pose d'un contacteur neuf ( du type
de ceux trouvés sur les DR 400 ) renforce la
sécurité même si l'authenticité est un peu
chahutée.
La bonne nouvelle Jean-Raymond est bien remis
de son accident de vélo et il a repris ses activités
aéronautiques à temps complet.
Le Blériot XI
La réplique a vu la menuiserie de ses deux ailes
IMPORTANT:
Lors de notre dernier audit avec le GSAC, notre
attention a été attirée sur le rangement et le
classement des pièces en stock. Nous proposons
à tous qu' au mois de Novembre 2008, nous
procédions à ces fastidieux mais indispensables
travaux.
Nous avons, dès à présent, reçu d'un généreux
donateur, d'étagères de rangement. Voici un
premier pas. Afin de rationaliser et de répertorier
nos matériels, le bureau devra, dans ces
prochaines semaines, demander à ce que soit
nommer un responsable classement.
Actuellement notre organisation ne répond pas
aux nouvelles règles du GSAC. Ce tri et ce
rangement ne peuvent nous apporter que des
avantages.
Une présentation plus agréable des lieux pour les
visiteurs, et surtout éviter les pertes de temps
passé à savoir si nous avons en stock la pièce
recherchée, dans quel état est-elle et où elle se
trouve, sera un objectif prioritaire. Le nouvel
atelier devrait nous y aider.
Le NA64 YALE en restauration chez JMS
Kenworthy et le Major F.W. Goodden de la Royal
Aircraft Factory. Ce dernier devant trouver la
Malgré les restaurations, la gestion du Musée, le mort dans l'accident du premier prototype en
MAPICA est toujours attentif au développement 1917.
des restaurations de machines en état de vol , en
L'avion était de conception plutôt moderne pour
France.
Il est toujours bon de regarder nos confrères et son époque, incorporant des longerons en spruce,
leurs restaurations. Ceci nous conforte dans nos raidiseurs en corde à piano et quelques nervures
buts. Ce trimestre ci, nous allons jeter un oeil sur pleines. Le plan fixe était réglable en vol. Le
l'Association Mémorial Flight, qui comme son fuselage était composé de longerons en frêne
nom ne l'indique pas est française, et plus rigidifiés par des croisillons en corde à piano
particulièrement sur la restauration du "Royal recouvert de contreplaqué jusqu'au niveau du
longeron avant de l'aile. Le reste était entoilé. Le
Aircraft Factory SE5a".
Pour les fanas qui souhaiteraient en savoir réservoir principal était derrière le moteur
davantage, voici leur adresse Internet : secondé par une nourrice située dans le bord
d'attaque central de l'aile supérieure.
http://memorial.flight.free.fr/
MEMORIAL FLIGHT
_____________________________________
Créée en Mars 1988, Memorial Flight est une
association à but non lucratif composée de
bénévoles qui s'est donnée pour but la
préservation et l'enrichissement du patrimoine
aéronautique français. En collaboration avec le
Musée de l'Air et de l'espace, notre action porte
principalement sur une période riche, tant du
point de vue technologique qu'humain, à savoir la
première guerre mondiale.
Commencée par la restauration complexe d'un
SPAD XIII C1 , Memorial Flight fait voler
aujourd'hui un Fokker DR-I, un Morane AI type
XXIX, un Blériot XI², un RAF SE5a et un
Dassault MD 311 Flamant . Différents appareils
sont en restauration dont la remise en état de vol
d'un Fokker DVII, d'un Albatros DIII Oeffag et
d'un Sopwith 1 1/2 Strutter 1B2. Parallèlement
nous restaurons le He 162 n°120015 et le LVG
CVI 9041/18 pour le Musée de l'air.
*******
Le SE5/5a, rival du Camel pour le titre de
meilleur chasseur anglais de la 1ère guerre
mondiale a été créé par H.P. Folland, J.
Après l'accident du premier prototype, quelques
modifications furent apportées aux exemplaires
de série: bout d'ailes plus carrés, longerons
renforcés et réduction de l'envergure.Une
mitrailleuse Vickers placée sur la partie
supérieure gauche du fuselage tirait à travers
l'hélice à l'aide d'un système de synchonisation
Constantinesco. Une deuxième mitrailleuse Lewis
pouvait également être montée sur le plan
supérieur.
L'avion fut engagé sur le front en avril 1917 avec
le squadron 56. La canopée style "serre" fut vite
remplacée par un simple pare-brise et la plupart
du temps l'appui-tête était enlevé pour améliorer
la visibilité du pilote vers l'arrière. Une version
modifié,le SE5a arriva en juin 1917. Sa principal
caractéristique fut l'adoption du moteur HispanoSuiza de 200 hp à réducteur complèté d'un
nouveau radiateur de section rectangulaire, plus
massif, équipé de courts volets horizontaux. Des
retards intervinrent d'ailleurs car la production de
moteurs n'atteignait pas celle des cellules. En
conséquence, les SE5a ne furent pas disponibles
en nombre jusqu'au milieu de 1918. A cette
époque le moteur était produit sous licence par
Wolseley sous le nom de W4a Viper.
Les combattants des deux bords admettent que le
SE5a était une formidable machine de guerre en
raison de sa vitesse, sa robustesse et sa facilité de
pilotage. Il ne fut même pas surclasé à
l'apparition du redoutable Fokker DVII en Mai
1918.
Les plus grands as ont piloté le SE5a:
Mannock(73
victoires),
Bishop(72),
McCudden(57), Beauchamp-Proctor(54).
5205 SE5 et SE5a ont été construits
*********************************
Le SE5a n°C1096
Projet débuté à la fin des années 80 en Angleterre
par John Tetley et "Bill" Sneesby sur la base de
plan d'origine, cette machine est arrivée à
l'association pour être terminée et mise en état de
vol. Différentes pièces d'origine l'équipent
comme le réservoir, les instruments, le moteur....
Il sera présenté au couleurs de "Maybe", appareil
de l'as canadien Lt. HJ "Hank" Burden du N°56
Squadron en avril 1918.
********************************
Longueur:
6.38 m
Envergure:
8.11 m
Masse:
902 kg
Moteur:
Hispano-Suiza / Wolseley de 200
hp
Vitesse:
200 km/h
Autonomie: 2 h 30
Equipage:
1
Armement:
1 mitrailleuse Vickers, calibre 303
(7.65mm) coté gauche du fuselage
1 mitrailleuse Lewis, calibre 303
(7.65mm) sur la cabane
My Sister made this !
Ma sœur et mon beau-frère viennent nous voir
une, ou même deux fois par an. Elle est belle la
France, on y mange bien, n’est-ce pas, et on est
bien accueilli à Escoublac, n’est-ce pas.
La dernière visite date du mois de mai de cette
année. Ils sont venus au hangar, voir les progrès
sur le Morane depuis l’automne dernier. A coté de
l’avion je dis à ma sœur « Voudrais-tu,
souhaiterais-tu, accepterais-tu de participer à la
restauration du Morane » ?
Sa réponse ? Classique « Qui …… moi » ?
« Eh bien oui, disais-je, nous avons besoin d’un
cache-Pitot »
Avant qu’elle puisse me dire « Un quoi » ? je me
lance dans l’explication.
Mon idée n’était pas sans arrière pensée, il y a
quelques années ma sœur donnait des cours de
soir - de couture, et je savais qu’elle est très fière
de sa machine à coudre, un modèle qui chante,
qui danse, avec clochettes et sifflets.
Et la voilà partie. Un croquis à la main, un Pitot
identique reformé comme « mannequin » . Et puis
rien pendant trois mois.
Imaginez-vous l’angoisse ! on aura un cachePitot ? on n’en aura pas - la suspense ! Et puis
sans fanfare ni trompettes arrive un paquet
anonyme.
Je l’ouvre en trépignant d'impatience - et voilà le plus beau cache-Pitot qu’aurait jamais vu un
Morane-Saulnier 317.
Eh oui, Monsieur ! la restauration d’un avion, ça
se fait aussi en famille !