lefigaro.fr – les bonnes adresses de la La Baule

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lefigaro.fr – les bonnes adresses de la La Baule
Les bonnes adresses pour une excursion
de charme à La Baule
À trois heures de train de la gare Montparnasse, la station
balnéaire et sa magnifique baie se dévoilent aux vacanciers
en quête d'évasion.
La Baule cultive une certaine idée de l'élégance. Des allées bordées de pins, des
hôtels luxueux, un concours automobile prisé et rétro: la ville de la côte Ouest
s'est taillée une solide réputation en moins d'un siècle. Le pari n'était pourtant
pas gagné. Un drame au bord de la mer de Balzac donne une idée des débuts modestes
de cette plage marécageuse, qui gît alors à l'ombre de ses voisins, Le Pornichet
et Guérande. À l'époque, «La Baule» s'écrivait «La Bôle». Les locaux tenteront de
vous faire croire à une «bolée de cidre». Il n'en est rien. Dans le patois local, «La
Bôle» signifie «le merdier».
Au début du siècle dernier, le gouvernement donnait vie à ce «merdier» en
accordant des contrats à des promoteurs immobiliers, avec pour condition qu'ils
plantent des arbres pour lutter contre ce sable capable d'engloutir des villages
entiers (le coteau d'Escoublac a ainsi été rayé de la carte). La Baule était alors
une station pour enfants souffreteux. Avec l'arrivée des lignes de trains, la
station est vite devenue balnéaire, et les promoteurs sont revenus à la charge,
défigurant durablement le front de mer. Aujourd'hui, seules de rares petites
maisons résistent encore et toujours à l'assaut d'immeubles sans âme.
Depuis, la mairie s'est ressaisie, et tente de protéger ces bâtisses en les classant,
même si des héritages malheureux ont souvent raison de ces propriétés.
Pour retrouver le charme d'antan, il faut s'avancer dans les terres. A une rue de
la mer, de magnifiques villas (pour beaucoup construite par les médecins
d'enfant tuberculeux, il y en avait jusqu'à 2400 dans les années 30 !) semblent alanguies
sous les arbres. Elles ornent les cartes postales des librairies du coin. On ne
saurait que trop vous conseiller les balades à vélo organisées par l'office du
tourisme, sur trois parcours différents: autour du casino, de La Baule les pins, et
sur l'impact de l'aviation lors de la seconde guerre mondiale.
Impossible de parler de La Baule sans évoquer sa plage, la plus grande d'Europe.
Il y a les clubs de voiles (dont celui du navigateur Bruno Peyron) et les
immanquables clubs de plages où les générations se succèdent. Entre celui de
«l'Étoile» et celui des «Korrigans», une petite rivalité. Rien de bien méchant.
Entre les restaurants de plage, la concurrence se fait plus acharnée. Mais en fin
d'année dernière, un coup du sort les a rapprochés. Menacés de fermeture entre
la Toussaint et Pâques par un arrêté du préfet de Loire Atlantique, les
restaurateurs ont organisé la levée de boucliers et ont obtenu gain de cause.
Pour ce qui est de l'assiette, les gastronomes seront aux anges puisque la station
balnéaire et ses environs regorgent littéralement d'excellentes adresses. Pour les
valeurs sûres, il y a bien sûr le Fouquet's, restaurant de l'hôtel Royal, qui propose
également de somptueux brunchs. Juste derrière l'hôtel, il y a le 14
Avenue (Pavie), que l'on vous conseille chaudement pour un tête à tête en
amoureux. Plusieurs restaurants de plage valent également le détour: il est
toujours agréable de déjeuner ou dîner en face de l'océan. Le plus «in» reste
le Nossy Bé, tout particulièrement prisé par les acteurs dont Gérard
Lanvin ou Marion Cotillard. Même si d'autres adresses retiennent notre attention.
Le nouveau menu «retour du Marché» du Season's est une réussite, tandis que le
Ponton décline ses classiques avec toujours autant d'efficacité. On aime aussi la
pizzeria Ipanema, pour sa simplicité et la bonne humeur des deux patrons.
Les nuits bauloises ne sont pas en reste. Certaines boîtes de nuits se
démarquent, telles que La Grange, véritable institution, qui accueille les plus
jeunes (à partir de 16 ans), ou encore Le Théâtre, seule discothèque avec l'Îcone
La Baule à fonctionner sur le créneau de «l'after» (comprendre: ne pas s'y
rendre avant 2-3 heures du matin). Le bar branché de la Baule s'appelle Le Bazar,
les habitués viennent y boire des Long Island au son de dj-set électro jusqu'à 2
heures du matin.
Enfin, ne partez pas avant d'être allés faire une visite sur l'avenue du général De
Gaulle, siège de la majorité des belles boutiques. Tout en bas de l'avenue (donc
vers le niveau de la mer), pensez aux niniches de chez Manuel, la spécialité
locale. Elles consoleront les cœurs chagrins sur le chemin du retour des
vacances.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Pour faire de la voile :
Espace voile Bruno Peyron. L'école du triple détenteur du Trophée Jules Verne est
l'une des références du nautisme à La Baule. Pour faire du «cata» ou de la
planche à voile, c'est l'endroit où aller.
Plage de La Baule. en face du 4 Boulevard Hennecart. tél: 02 40 11 10 81. 06 47 83 97 87
Balades à vélo : des visites guidées sont organisées par l'office du tourisme de La
Baule, du mardi au samedi.
6 euros par personne. Place à prendre directement à l'office ou sur le site internet.
Concours d'élégance automobile : tous les 14 août, de magnifiques voitures rétro
viennent parader au stade François André de La Baule. Un évènement à voir en
famille. Pour les plus jeunes, un petit stand de mini-voitures est mis à
disposition. La passion commence très tôt.
Les restaurants de plage :
Nossy bé : l'immanquable des guides touristique est aussi le rendez-vous attitré
des «people». Cuisine traditionnelle sans grande surprise, mais personnel
charmant. On peut également venir boire un verre en se prélassant sur les
chaises longues, ce qui n'est pas possible pour tous les restaurant de plage.
Plage de la Baule BP 36, 44501 La Baule. Tél: 02 40 60 42 25. Environ 30 euros pour un repas
entrée/plat ou plat/dessert.
Season's : le restaurant de plage le plus chic de la baie. Les créations du chef
étoilé Eric Guerin sont brillamment éxécutées par le chef Benjamin Larue. Le
nouveau menu «Retour du Marché» à 29,50 euros, est une réussite.
Esplanade Benoît, Avenue du Jardin public, 44500 La Baule. Tél: 02 40 60 71 68. À partir de 29,50
euros.
Ipanema: les pizzas sont encore meilleures au coucher du soleil, sur la plage. La
bonne humeur des deux propriétaires contribue à faire du repas un moment
convivial et chaleureux.
Sur l'esplanade François André, 44500 La Baule. Tél: 02 40 24 15 35. À partir de 20 euros.
Pour aller boire un verre ou danser :
La Grange : l'institution a vu se former des générations de couples. José, le
propriétaire, accueille désormais leurs enfants d'un œil bienveillant. Attention
aux transports, il est de notoriété locale que la police organise des barrages au
niveau du rond-point qui donne accès à la discothèque. Une navette gratuite est
mise à disposition, de l'arrêt de bus Avenue des Salines à la Villa la Grange.
1740 Chemin de la Nantaise, 44350 Guérande. Tél: 02 51 75 01 91. De 23h30 à 5 heures du matin.
Le Théâtre : l'adresse qui ferme le plus tard à La Baule. Les noctambules s'y
rejoignent vers 2/3 heures, après être passés au Bax, au Nova ou au Bazar, puis
font la fête jusqu'à une heure avancée du matin.
10 Avenue Pavie, 44500 La Baule Escoublac. 23h30-7 heures du matin.
Le Bazar : le bar regroupe la plupart des parisiens en goguette. Pour les amateurs
d'électro (et les autres), c'est the place to be à La Baule.
Ouvert tous les jours de 11h00 à 2h00. 3 allée des Houx, 44500 La Baule. Tél: 02 40 23 05 59.
Restaurants traditionnels :
Fouquet's : au sein de l'hôtel Royal, qui vient de faire peau neuve, le Fouquet's de
La Baule séduit nombre de gastronomes et offre les charmes d'un cadre
magnifique. Un classique.
6, avenue Pierre Loti 44500 La Baule-Escoublac. Tél: 02 40 11 48 48/. Brunch à 71 euros. Prix
moyen pour un déjeuner deux plats: 45 euros.
L'Océan : l'hôtel offre deux tables différentes, une «bistrot», l'autre
gastronomique. Cette dernière est la référence incontournable des amateurs de
poissons. La vue est magique: on observe depuis une grande verrière l'océan
s'écraser contre les rochers du Croisic. Mention spéciale pour le bar en croûte de
sel (pour deux personnes) qui atteint des sommets culinaires et laisse un
souvenir inoubliable.
Plage de Port-Lin, 44490 Le Croisic, Tél: 02 40 62 90 03. Menu à partir de 45 euros.
Pour acheter des «niniches»
Manuel : le confiseur star de l'avenue De Gaulle est un passage obligé. On y vend
la spécialité locale, la «niniche», sucrerie qui est disponible en 20 parfums
différents.
2 Avenue du Général de Gaulle, 44500 La Baule-Escoublac. Tél: 02 40 60 20 66. Prix: selon votre
gourmandise.

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