Du Nouveau Monde - Migros-Kulturprozent

Transcription

Du Nouveau Monde - Migros-Kulturprozent
Antonín Dvořák (1841-1904)
Symphonie Nº 9 en mi mineur «Du Nouveau Monde», op. 95
Dvořák doit son séjour américain à Jeannette Thurber, fondatrice en 1885 du Conservatoire américain
de musique. En conviant un musicien renommé à venir prendre la direction de cet établissement, cette
épouse d’un millionnaire new-yorkais pensait pouvoir établir une véritable musique américaine. Si la
réflexion était quelque peu naïve, la venue du musicien tchèque a pour le moins déclenché une révision
des valeurs, les Américains ayant jusqu’alors voué toute leur admiration à la musique allemande, au
détriment de leurs propres musiques populaires. Au cours de son séjour américain (1892 à 1895),
Dvořák a composé plusieurs œuvres marquantes, dont le Concerto pour violoncelle et la Neuvième
Symphonie. Cette dernière pourrait tout aussi bien s’appeler «Symphonie des deux mondes», tant
l’œuvre est à la fois tchèque et américaine. Vivement intéressé par le destin des Noirs américains et
des Indiens, le compositeur s'est inspiré des musiques de ces peuples, dont il a retenu certaines
formules rythmiques, mais s’est défendu d’avoir retranscrit des mélodies originales. Dvořák a lui-même
attribué le titre de «Symphonie du Nouveau Monde» à cet ouvrage composé au cours du premier
semestre 1893 et créé le 15 décembre de cette même année sous la baguette d’Anton Seidl. Préparé à
l’avance par une véritable campagne de presse, le public a réservé un accueil triomphal à cette
symphonie qui fait usage pour la première et seule fois dans l'œuvre de Dvořák d'un thème cyclique
présent dans chacun des quatre mouvements.

Documents pareils

Saison 2009-2010

Saison 2009-2010 des jeunes de Terrebonne Le pirate des Caraïbes Klaus Badelt, arrangement de Ted Ricketts

Plus en détail

OFFRE SPECIALE JOURNEE MONDIALE DE LA RADIO

OFFRE SPECIALE JOURNEE MONDIALE DE LA RADIO pianissimo, pour regagner ensuite son ampleur, tandis que l’orchestre reprend les deux dernières mesures et que la pièce s’achève dans le tumulte. C’est là mon idée et je ne désire pas m’en écarter...

Plus en détail