Symphonie N° 27 en sol majeur Hob.I:27 Fâcheuse habitude que

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Symphonie N° 27 en sol majeur Hob.I:27 Fâcheuse habitude que
Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie N° 27 en sol majeur Hob.I:27
Fâcheuse habitude que celle qui a été prise de désigner Haydn comme étant le «père de la symphonie»!
Au moment d’aborder son premier opus symphonique, vers 1759, le compositeur viennois avait déjà
comme exemple les symphonies d’autres Autrichiens tels que Wagenseil, Hoffmann ou Dittersdorf. Au
moment de conclure sa Symphonie Nº 104, Haydn a par contre pu se flatter d’avoir fait preuve d’une
prodigieuse abondance et originalité dans ce domaine, qu’il a tutoyé presque sans interruption trente-six
années durant. Avant d’entrer au service des princes Esterházy, en 1761, Haydn avait déjà signé une
quinzaine de symphonies, pour la plupart en trois mouvements seulement – à la manière de l’ouverture
à l’italienne – et assez sobres sur le plan de l’instrumentation. La présente Symphonie Nº 27 en sol
majeur, qui date sans doute de l’année 1760, répond à ce schéma. L’exubérant Allegro initial, d’allure
dansante, est suivi d’un Andante au rythme de sicilienne, joué avec sourdines et un accompagnement
de cordes pincées à la basse. Le Presto final apporte une conclusion enjouée à ce bref ouvrage
symphonique.

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