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série leadership
AVRIL 2016
Article de fond rédigé par nos partenaires américains
sommaire
Mise à jour trimestrielle sur
les marchés – deuxième trimestre
de 2016
Survol du marché : la morne croissance mondiale entraîne
la volatilité des marchés
Les inquiétudes persistantes suscitées par les perspectives de la
Chine et l’orientation de l’économie mondiale ont refroidi la confiance
des investisseurs au début de l’année 2016, provoquant une
dégringolade des catégories d’actifs à risque mondiaux au cours des
premières semaines du trimestre. Ce contexte d’aversion au risque
a profité aux obligations d’État et aux aurifères. Toutefois, avec la
stabilité de l’économie américaine et le relâchement de la politique
monétaire mondiale, dont un allégement du rythme des hausses
de taux de la Réserve fédérale (Fed), la tendance s’est renversée
vers le milieu du trimestre. Les titres à la traîne du marché en 2015 –
actions des marchés émergents, produits de base et devises autres
que le dollar US – ont accusé de nouvelles pertes pendant plusieurs
semaines au début de 2016, mais se sont ressaisis, terminant le
premier trimestre avec des gains. Bien que nous estimions que la
stabilisation économique mondiale apportera un bon soutien aux
actions, il serait judicieux de s’en tenir à des modifications de la
répartition de l’actif réduites à ce stade du cycle. Les titres résistant
à l’inflation sont susceptibles d’offrir une protection contre toute
flambée inattendue.
Situation macro-économique : les indicateurs de fin de cycle
montent aux États-Unis mais l’économie mondiale se stabilisera
probablement au cours de l’année 2016
Si la croissance économique mondiale reste tiède, nous prévoyons
que le contexte mondial sera stable en 2016. La Chine et plusieurs
autres marchés émergents, dont le Brésil, subissent des pressions
inflationnistes, mais la plupart des pays développés sont toujours
dans une phase de lente expansion. S’il est vrai l’économie de la
Chine est aux prises avec une capacité industrielle excédentaire
considérable et le surendettement des sociétés, sa politique axée
sur la stabilité et les incitatifs financiers permettent de croire que
le scénario le plus probable est une stabilisation à court terme. Les indicateurs avancés de l’activité manufacturière mondiale laissent
entrevoir que l’activité commerciale et industrielle mondiale aurait
atteint le creux de la vague. Les pays lourdement tributaires des
exportations de produits de base et du commerce avec la Chine
ont particulièrement souffert ces dernières années, mais si les
économies chinoise et mondiale reprennent pied, ces pays seront
également ceux qui en bénéficieront le plus.
Les risques d’une récession aux États-Unis en 2016 sont faibles,
grâce en grande partie à la vigueur du secteur de l’habitation.
Avantagés par le raffermissement soutenu des marchés de l’emploi
et une inflation toujours faible, les consommateurs américains ont
bénéficié de gains en revenu réels (ajustés en fonction de l’inflation)
et d’une amélioration constante de leurs perspectives de revenu réel
futur. L’expansion actuellement en cours aux États-Unis allie des
dynamiques de milieu et de fin de cycle. Parmi les indicateurs de
fin de cycle en hausse, notons le resserrement du crédit bancaire
aux entreprises et l’apparition de signes révélateurs de pressions
sur les marges.
La politique d’assouplissement monétaire mondiale s’est poursuivie
pendant le premier trimestre. La Banque du Japon et la Banque
centrale européenne ont adopté des mesures de relâchement
monétaire, bien que leur taux directeur négatif n’ait pas affaibli leur
devise et témoigne des limites de la politique monétaire. La Fed a
revu ses projections de hausses de taux et annoncé qu’elles seront
plus graduelles et conformes aux attentes du marché, allégeant ainsi
les pressions financières sur la Chine. Compte tenu du fait que le
cycle économique américain est plus avancé, des risques propres
à la Chine et de l’incertitude inhérente aux politiques monétaires non
conventionnelles, nous conservons un pronostic de forte volatilité du
marché. Cependant, tout progrès vers la stabilisation de l’économie
mondiale pourrait avantager les catégories d’actifs à risque et, à la
fin du trimestre, les prix ne reflétaient pas le potentiel de hausses
surprises de l’inflation.
série leadership
AVRIL 2 016
Thème : est-ce le moment de surveiller l’inflation?
Habituellement, la transition économique entre la phase de milieu
de cycle et celle de fin de cycle est marquée par une hausse des
indicateurs d’inflation, conjuguée à une accélération des prix des
marchandises et des salaires. Ces pressions grandissantes sur les
coûts de production ont des répercussions négatives sur les marges
bénéficiaires et les conditions du crédit. À l’heure actuelle, l’inflation
gagne du terrain dans le cas des salaires, mais elle demeure
généralement absente en ce qui concerne les prix des marchandises.
Toutefois, les prix des contrats à terme du pétrole sont tels qu’ils
pourraient provoquer une chute de la production de 2016 des pays
qui ne font pas partie de l’OPEP (soit essentiellement les États-Unis),
entraînant par conséquent un meilleur équilibre entre l’offre et la
demande (et des prix plus élevés) au fur et à mesure que l’année
avance. Étant donné que l’inflation de base est déjà bien marquée,
la moindre stabilisation des prix pétroliers risquerait de faire grimper
l’inflation globale au cours de l’année 2016.
Les fins de cycle se distinguent des autres phases du cycle
économique en enregistrant les rendements les plus variés entre
les catégories d’actifs et un potentiel de hausse plus restreint. La
confiance dans la performance des actions est réduite, même si elles
ont généralement surpassé les obligations. En général, les secteurs
résistant à l’inflation, dont les marchandises, l’énergie, les obligations
à plus court terme et les titres du Trésor américain indexés sur
l’inflation (TIPS), ont enregistré une meilleure performance que
les autres catégories d’actifs.
Actions américaines : après un début chancelant, la plupart
des catégories affichent des résultats positifs
Les marchés boursiers ont amorcé le premier trimestre avec difficulté,
mais la majorité des catégories d’actifs ont clôturé la période en
terrain positif. Les secteurs non cycliques ont dominé, le peloton de
tête comprenant les télécommunications, les services publics et les
produits de première nécessité. Les projections de bénéfices ont
diminué, plombées par les inquiétudes au sujet de la croissance,
de la vigueur du dollar et de la faiblesse des prix du pétrole, mais les
attentes limitées du marché pourraient être propices à des hausses
inattendues. Les sociétés ont affecté davantage de leurs liquidités
au rachat d’actions, une stratégie relativement courante avec la
raréfaction des occasions de placement quand un cycle parvient
à maturité. Une répartition sectorielle disciplinée est susceptible
de procurer des rendements actifs en privilégiant les industries qui
tirent profit des tendances cycliques. Ainsi, par le passé, la phase
de fin de cycle s’est révélée profitable pour les secteurs sensibles à
l’inflation comme l’énergie et les matériaux de base. Les valorisations
des actions américaines sont quelque peu au-dessus des moyennes
statistiques à long terme, mais elles se maintiendront probablement
plus près de la moyenne des 20 dernières années. Par le passé, le
rapport entre les valorisations et l’inflation s’est révélé négatif, mais
l’inflation actuelle est tellement faible que les ratios cours/bénéfices
demeureront généralement intéressants, même avec une certaine
augmentation de l’inflation.
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Actions internationales et titres mondiaux : surperformance
des marchés émergents et des aurifères
Au cours d’un trimestre empreint de volatilité pour les actifs à risque,
les actions des marchés émergents ont surpassé celles des marchés
développés. Contrairement à la tendance dominante de 2015, les
devises représentaient un apport notable, car la faiblesse du dollar
a offert un avantage aux investisseurs des États-Unis. Le prix de l’or
a tiré profit de l’aversion au risque qui prévalait au premier trimestre
et les marchandises ont retrouvé du tonus au cours de la période,
terminant le trimestre en ayant pratiquement récupéré leurs pertes.
Les projections de bénéfices des sociétés non américaines sont
redevenues plus réalistes; ce facteur devrait permettre à certaines
d’entre elles de déclarer des résultats supérieurs aux prévisions,
surtout si la valeur des devises demeure relativement stable. Par
rapport aux actions américaines et aux valorisations répertoriées
par le passé, les actions étrangères sont attrayantes, en particulier
dans le cas des marchés émergents et des pays périphériques
de la zone euro. Bien qu’ils soient confrontés à de nombreuses
difficultés cycliques, les marchés émergents peuvent envisager
des perspectives favorables à long terme, car nous prévoyons que
leur croissance économique devancera largement celles des pays
développés au cours des 20 prochaines années. De plus, les actions
non américaines offrent d’excellentes occasions pour la gestion
active et les gestionnaires qui pratiquent cette stratégie ont obtenu
en moyenne 85 points de base de plus que leur indice de référence
depuis le début des années 1990 1.
Titres à revenu fixe : gains généralisés au premier trimestre
Les taux d’intérêt ont fait un plongeon au cours du premier trimestre,
entraînant une surperformance des obligations de longue durée et
des gains probants dans chacun des principaux secteurs obligataires.
Dans l’ensemble, les écarts de crédit se sont légèrement resserrés
mais, à la fin du trimestre, ils étaient quelque peu supérieurs aux
moyennes répertoriées, autant pour les obligations de sociétés que
pour les créances des marchés émergents. Dans le cas des titres
à rendement élevé, les investisseurs intègrent encore au prix un
taux de défaillance révélateur d’une importante détérioration des
perspectives fondamentales. Bien que les éléments fondamentaux
des sociétés de titres à rendement élevé se soient dégradés à
cause des problèmes du secteur de l’énergie et de l’augmentation
des indicateurs de fin de cycle aux États-Unis, ils demeurent
considérablement plus favorables qu’ils ne l’étaient pendant les
épisodes de surchauffe de la décennie précédente. Étant donné
que les projections d’inflation frisent toujours les planchers record
sur plusieurs années, les TIPS confèrent une protection à prix
intéressant contre le risque d’une poussée inflationniste. Par le
passé, les stratégies de titres à revenu fixe avec une allocation
précise aux obligations de grande qualité et aux titres à rendement
élevé ont régulièrement procuré une protection contre les pertes en
cas de baisse du marché, ce qui en fait un élément important d’un
portefeuille diversifié.
MISE À JOUR TRIMESTRIELLE SUR LES MARCHÉS – DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2016
AUTEURS
Lisa Emsbo-Mattingly l Directrice principale, Recherche sur la répartition de l’actif
Dirk Hofschire, CFA l Vice-président principal, Recherche sur la répartition de l’actif
Jake Weinstein, CFA l Analyste principal, Recherche sur la répartition de l’actif
Austin Litvak l Analyste principal, Recherche sur la répartition de l’actif
Caitlin Dourney l Analyste, Recherche sur la répartition de l’actif
La rédaction de cet article a été supervisée par Christie Myers, directrice principale, Leadership éclairé de Fidelity, et Kevin Lavelle,
vice-président, Leadership éclairé de Fidelity.
Les marchés boursiers sont volatils et leur rendement peut baisser
considérablement en raison de la dégradation de la situation des
émetteurs, du climat politique, de la réglementation, des marchés
ou de la conjoncture économique.
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Rendements excédentaires moyens : moyenne de tous les rendements
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du groupe couvert par l’analyse, en utilisant des périodes d’un an qui se
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déduction des frais. Point de base = 1 centième de point de pourcentage.
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Cet énoncé n’est pas une indication des résultats actuels ou futurs d’un
placement quel qu’il soit. Les rendements globaux par industrie sont
équipondérés pour tous les fonds d’un même groupe. Les périodes sont
déterminées selon la disponibilité de données suffisantes sur l’indice passif
d’un fonds. Sources : article de la Série Leadership de Fidelity publié en
mai 2015 « Finding Superior Active Equity Managers: A Simple Approach
for Investors », Morningstar et Fidelity Investments, au 31 décembre 2015.
Les opinions contenues aux présentes ont été exprimées à la date indiquée,
d’après l’information disponible à ce moment-là, et sont appelées à changer
en tout temps en fonction de l’évolution des marchés et d’autres facteurs.
À moins d’indication contraire, ces opinions sont celles des auteurs et ne
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des importations, la concurrence mondiale, les réglementations
gouvernementales et la conjoncture économique.
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marchés américains en raison des risques accrus de dégradation de la
situation des émetteurs, du climat politique, des marchés ou de la conjoncture
économique; ces facteurs sont exacerbés dans le cas des marchés émergents.
En règle générale, les marchés obligataires sont volatils et les titres à revenu
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les prix des obligations baissent à mesure que les taux d’intérêt augmentent
et vice-versa. Cet effet est ordinairement plus marqué dans le cas des titres
à long terme.)
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