Les stratégies marketing
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Les stratégies marketing
Les stratégies marketing LES STRATÉGIES MARKETING Couverture des marchés Segments de marchés Stratégie de pénétration Produits actuels : marchés actuels. Stratégie d’extension de marchés Produits actuels : nouveaux marchés. Stratégie de développement de produits Nouveaux produits sur les marchés actuels. Stratégie de diversification Nouveaux produits sur de nouveaux marchés ou nouvelles activités sur des marchés actuels ou nouveaux. Stratégie indifférenciées Démarche globale destinée à tous les acheteurs qui se verront proposer un produit unique supporté par une action commerciale unique. Stratégie concentrée Efforts concentrés sur un segment de marché pour lequel elle pense avoir des avantages particuliers (surtout les PME). Stratégies diversifiées Stratégie adaptée : un seul produit est commercialisé mais avec un programme mercatique spécifique adapté à chaque segment de clientèle. Stratégie différenciée : plusieurs gammes de produits, plusieurs canaux de distribution, plusieurs axes de communication en fonction des différents segments de marché. Moteur de l’action commerciale Stratégie « pull » Stimuler la demande de ses produits par le consommateur et créer une préférence pour ces produits. Stratégie « push » Inciter les distributeurs à vendre une marque déterminée aux consommateurs. 1 Les évolutions récentes du plan de marchéage La notion de plan de marchéage (marketing MIX) a été élaborée il y a une cinquantaine d’année par Mac Carthy, Kotler… Il peut être schématisé ainsi : Depuis quelques années, de nouveaux modèles de réflexion en marketing se développent : ✔ Les chercheurs BOOM et BITNER ajoutent 3 autres P (marketing étendu) aux 4 originaux, tenant compte de l’importance des services à présent dans l’offre : Personnes (people) Tous les employés concernés par les décisions de commercialisation, car ils fournissent des services et les consommateurs Production de services (process) Tous les mécanismes et procédures par lesquels les produits et services sont offerts ou consommés ou consommés Notion de servuction : concept sur lequel s’appuie le service Preuve Physique (physical evidence) L’environnement dans lequel sont achetés ou consommés les biens ou services, tout élément visible permet de rendre plus concret le service et contribue au niveau de qualité attribué au service ✔ Darlène WEINGAND décline le marketing MIX en 6 P, en ajoutant aux 4P du marketing MIX traditionnel : Prélude Nécessité d’une bonne étude de besoins a priori Postlude Attirer l’attention sur la mesure et l’évaluation des résultats a posteriori ✔ D’autres notions viennent enrichir le 4P du marketing MIX : Purpose Définition des buts, objectifs et attentes Positionnement Décision de mettre l’offre en perspective avec celle des concurrents (notion intimement liée à l’image de marque et au Purpose) Packaging Toutes les décisions liées au conditionnement et à l’emballage Performance Importance de mesurer l’efficacité de la politique commerciale Période Frapper au bon moment, c’est frapper fort : mettre en place le premier sa stratégie avant les autres concurrents dans un marché surencombré. e permet de rendre plus concret le service et contribue au niveau de qualité attribué au service 2 Les 4 P du marketing mix sont entièrement tournés vers les produits ou services. Sous l’impulsion du marketing B to B et sa précoce culture client, le marketing se tourne de plus en plus vers le client plus que l’entreprise. Lauterborn propose de reprendre la réflexion du point de vue du marché, ce qui nous donne les 4 C du marketing : – les besoins du Client – le Coût global du produit – les Canaux de distribution – la Communication Les concepts essentiels n’ont toujours pas changé et aucun modèle en P ou en C n’a encore modifié fondamentalement la prise de décision marketing. Le client achètera à un moment de son choix, le produit qui lui est offert à un prix décidé et à un endroit prescrit, parce que ce produit correspond à un besoin qui lui apporte une valeur souhaitée. Toutefois, le positionnement devient une variable majeure du marketing. 3 Choisir un échantillon On peut distinguer 2 grandes méthodes pour sélectionner son échantillon : les méthodes aléatoires qui sont fondées sur le hasard et les méthodes empiriques fondées sur le raisonnement. Les méthodes aléatoires Probabilistes pures – Tirage au sort – Table des nombres au hasard Les méthodes aléatoires Probabilistes dérivées – Sondage à plusieurs degrés – Sondage stratifié – Échantillon de convenance – Échantillon à la place – Échantillon « boule de neige » – Méthode des quotas Nous allons détailler chacune de ces méthodes. 1. Les méthodes aléatoires Parmi ces méthodes, on distingue les sondages probabilistes « pures » et les méthodes probabilistes dérivées. A. Les méthodes probabilistes pures Ces méthodes ne se fondent que sur le hasard et on utilise le principe du tirage au sort. Deux méthodes sont présentées ici. 1. Le tirage systématique On calcule l’intervalle de sondage soit N/n, avec N = population de base et n l’échantillon. On procède ensuite au tirage au sort d’un nombre x entre 1 et N/n. On sélectionne ensuite tous les individus x, x + N/n, x + 2 N/n… 墌 Exemple Une entreprise possède un fichier de 2 500 clients. Elle souhaite faire une enquête auprès de 250 de ces clients afin de mesurer le degré de satisfaction de ceux-ci. On calcule N/n soit 2 500/250. On obtient le chiffre 10. L’entreprise procède alors au tirage au sort parmi les 10 premiers clients de son fichier. Le numéro tiré est le 6. L’échantillon se composera du numéro 6 puis 16 puis 26 puis 36… jusqu’à obtention d’un échantillon total de 250 entreprises. Tout dépend de la nature du fichier et de son classement qui peut éventuellement fausser l’échantillon. La méthode est rapide et aucun élément extérieur n’entre en ligne de compte. 2. Utilisation des tables de nombres au hasard Il s’agit d’utiliser des tables de nombres au hasard que des statisticiens ont établis après avoir tiré au sort des milliers de nombres. 墌 Exemple Une entreprise veut prélever un échantillon de 100 clients sur un fichier de 3 000 consommateurs. Le service mercatique possède une table de nombres au hasard dont voici quelques extraits : 25 19 64 82 84 62 74 29 92 24 61 03 23 02 41 46 04 44 31 52 43 07 44 06 55 85 66 96 28 28 30 62 58 83 65 68 ... Dans la mesure où la base de sondage s’élève à 3 000, on lira les nombres par groupe de 4. En outre on décide de lire cette table de gauche à droite et de haut en bas (mais on aurait pu choisir une tout autre hypothèse). Le premier client interrogé est 2 519. Le suivant est 6 482. Ce numéro ne figure pas dans le fichier. On divise alors 6 482 par 3 000 (le nombre de la base de sondage). On obtient 2. On calcule alors 6 482 – 2 × 3 000 = 482. Le deuxième numéro sera alors 482. On trouve ensuite 2 462, 1 429, 224, 103… 4 B. Les méthodes probabilistes dérivées Il s’agit d’utiliser le principe du tirage au sort mais en utilisant des critères choisis par le chargé d’études. Sondages dérivés Sondage à plusieurs degrés Sondage stratifié Caractéristiques On regroupe les individus en degrés successifs puis on réalise un tirage au sort à chacun des degrés On regroupe les unités de sondage en fonction des caractéristiques communes de ces unités. On les appelle des strates. On procède ensuite au tirage au sort parmi ces strates. Exemple Une entreprise veut constituer un échantillon de 500 clients parmi un fichier de 50 000. On regroupe ces clients par pays, puis par régions et par ville. On procède à un tirage au sort des pays, puis à un tirage au sort des régions de ces pays et enfin à un tirage au sort des villes. On réalise ensuite le tirage au sort des entreprises dans les villes sélectionnées. Afin de constituer un échantillon de 600 entreprises parmi un fichier de 8 000 noms, une entreprise va diviser ce fichier en fonction du chiffre d’affaires réalisé par ses clients. Elle obtient 3 strates : petites entreprises, moyennes et grandes entreprises puis elle procède au tirage au sort de 200 entreprises parmi ces strates 2. Les méthodes empiriques Les méthodes vues précédemment sont difficiles à mettre en œuvre car il n’est pas toujours facile d’avoir des fichiers fiables et parfaitement renseignés. C’est pourquoi on peut utiliser les méthodes empiriques, qui sont choisies par les chargés d’études selon un certain nombre de critères. Type de méthode Le principe Exemple Échantillon de convenance On choisit son échantillon selon la facilité d’accès au terrain. On fait une étude sur les consommateurs : on peut faire appel à des étudiants qui sont plus accessibles. Échantillon à la place On cible l’échantillon. On fait une étude sur les cinéphiles : on interroge les personnes à la sortie du cinéma. Échantillon « boule de neige » On interroge des personnes qui vont donner au chargé d’études les noms d’autres personnes. On fait une étude sur les passionnés de jeux vidéos : comme il n’existe pas de fichier, on va demander aux joueurs interrogés de nous donner les noms d’amis joueurs. La méthode des quotas Cette méthode consiste à constituer un échantillon en tenant compte des mêmes caractéristiques que la population de base. Si celle-ci se compose de 40 % de femmes et de 60 % d’hommes alors on appliquera le même schéma à l’échantillon. Une entreprise qui possède un fichier de 6 000 noms souhaite constituer un échantillon de 400 personnes. Dans son fichier, 70 % sont des femmes et 30 % des hommes. Parmi les femmes, 60 % habitent dans les villes et 40 % à la campagne. Pour les hommes, l’échantillon sera de 120 (30 % × 400) et de 280 pour les femmes. Mais parmi ces femmes on en choisira 168 qui vivent dans les villes (280 × 60 %) et 112 à la campagne. 5 Analyse de résultats de questionnaires Dans une étude, une fois que les questionnaires collectés, on procède à l’analyse de ce que l’on appelle les données : ce sont en fait les réponses aux questions qui ont été faites par les répondants. 1. Préparation des données Dans un premier temps, il faut procéder à la vérification des questionnaires sur trois points : – Sont-ils lisibles ? On vérifie si les réponses peuvent être exploitées car correctement remplies. – Sont-ils complets ? Le répondant a-t-il répondu à toutes les questions. – Sont-ils cohérents ? On contrôle l’exactitude des données en croisant certaines questions. Par exemple, si la personne a 20 ans et 3 enfants, on peut penser qu’il y a un problème au niveau des réponses. Dans un deuxième temps, on procède à la codification des questionnaires : il s’agit d’associer à chaque réponse un chiffre afin de faciliter l’analyse. 墌 Exemples Q1. Consommez-vous du café ? Oui Non 1 2 Q2. Indiquez votre catégorie socioprofessionnelle (CSP) Agriculteurs Ouvrier Cadre moyen Profession libérale … 1 2 3 4 On peut ainsi procéder à une première analyse des résultats qui consiste à évaluer les données manquantes (pourcentage de questions sans réponses). 2. Analyse des données Pour procéder à l’analyse des données, il faut identifier les différentes variables. DÉFINITION La variable désigne ce que l’on étudie. Chaque question est relative à une variable. Les différentes valeurs de la variable sont appelées modalités. 墌 Exemple 1 墌 Exemple 2 : Consommez-vous du café ? Oui Non La variable étudiée est la consommation de café et les modalités sont au nombre de 2 (Oui ou Non) : Quelle marque de café consommez-vous ? Nescafé Lavazza Grand’mère La variable étudiée est la marque, il y a trois modalités (Nescafé, Lavazza et Grand’mère) Les différentes sortes de variables – La variable qualitative (un nom) Exemple : quelle marque de café consommez-vous ? – La variable quantitative (un chiffre) discrète (nombre fini). Exemple : nombre d’enfants par foyer • continue (intervalle), Exemple : quantité de café consommé en kg • Les différentes analyses statistiques On effectue généralement deux sortes d’analyses : – une analyse univariée : il s’agit d’analyser une seule variable et on procède à des tris à plat ; – une analyse bivariée : on analyse deux variables et l’on réalise des tris croisés. 6 3. L’analyse univariée On va procéder à une analyse descriptive des informations contenues dans le questionnaire et on va présenter ce que l’on appelle le tableau de fréquence. 墌 Exemple 1 200 personnes ont été interrogées lors d’une étude dont 110 femmes et 90 hommes. La variable étudiée est le sexe et il s’agit d’une variable qualitative. On obtient le tableau de fréquence suivant : Variable (Sexe) x i Effectifs n i Fréquence f i Hommes 90 0,45 (90/200) Femmes 110 0,55 (110/200) Total (N) 200 1 On peut déduire de ce tableau que 55 % de l’échantillon interrogé sont des femmes (0,55 × 100). En fonction de la variable étudiée, on peut calculer plusieurs paramètres : – pour une variable qualitative : le mode, – pour une variable quantitative : la moyenne, l’écart-type. DÉFINITION Le mode se définit comme la valeur de la variable qui correspond à l’effectif le plus grand. Dans le tableau ci-dessus, le mode est Femmes. La moyenne : Écart-type = 墌 Exemple 2 On a posé la question suivante à un échantillon de 200 personnes : quel est votre âge ? Il s’agit d’une variable quantitative continue. Les réponses sont présentées dans le tableau ci-dessous ainsi que les calculs pour trouver la moyenne et l’écart-type. Centre de classe xi (on prend le milieu de l’intervalle) Effectif associé (ni) Fréquence fi xini nI(xi-moyennex)2 [18 ; 25[ 21,5 40 0,20 40 × 21,5 = 860 40(21,5 – 40,05 )2 = 13 764 [25 ; 40[ 32,5 70 0,35 70 × 32,5 = 2 275 70(32,5-40,05)2 = 3 990 [40 ; 55[ 47,5 50 0,25 50 × 47,5 = 2 375 50(47,5-40,05)2 = 2 775 [55 ; 70[ 62,5 40 0,20 40 × 62,5 = 2 500 40(62,5-40,05)2 = 20 160 200 1 8 010 40689 Âge Total Calcul de la moyenne = ∑ xini/n = 8 010/200= 40,05 En moyenne, les répondants ont 40 ans. Calcul de l’écart-type = √ (40 689/200) = 14,26 Le chiffre est important, ce qui signifie que la série statistique est dispersée (on peut d’ailleurs constater dans le tableau que la répartition est assez homogène puisqu’il y autant de personnes interviewées qui ont entre 18 et 25 ans et entre 55 et 70 ans). 7 4. L’analyse bivariée Pour ce type d’analyse, on va croiser deux variables entre elles. On construit le tableau de contingence ou tableau à double entrée. 墌 Exemple 3 On va croiser par exemple le tableau sur le sexe avec des renseignements sur le nombre d’enfants. Sexe Nombre d’enfants 1 Hommes Ni 20 Femmes fi 20/200 = 0,10 Ni Distribution marginale fi 30 30/200 = 0,15 50 0,25 2 50 50/200 =0,25 50 50/200 = 0,25 100 0,5 3 20 20/200 = 0,10 30 30/200 = 0,15 50 0,25 Distribution marginale 90 90/200 = 0,45 110 110/200 = 0,55 200 1 Pour analyser le tableau, on prend les éléments les plus significatifs : 10 % des hommes interrogés ont 1 enfant alors que 15 % des femmes ont 1 enfant. 50 % des personnes tous sexes confondus ont 2 enfants et 55 % des personnes interrogées sont des femmes. 8 Analyser un secteur ou réaliser un diagnostic externe Une fois que les informations ont été recueillies sur un marché grâce à une recherche documentaire, il faut maintenant les analyser. Pour cela, il est nécessaire d’étudier l’offre et la demande. En mercatique, le plan apparaît clairement. Introduction : il faut présenter l’entreprise, et expliquer quelle est sa problématique : pourquoi elle a besoin d’avoir des informations sur le marché. Ensuite, il faut présenter le plan (Offre puis Demande). 1. L’offre Dans cette partie, on analyse les produits, les producteurs et les circuits de distribution. – Les produits : caractéristiques des produits, les différents types de segments identifiés, la progression de ces segments, le portefeuille des produits (vaches à lait, vedettes…). Est ce que les produits sont sensibles à la mode, à l’innovation… – Les producteurs : le marché est il en situation de monopole ou non. Faut-il parler d’atomisation du marché. Quelle est la situation de l’entreprise ; sa part de marché ? Quelle est l’évolution de ce marché (stagnation, régression, croissance). Ce marché est il concurrencé par les importations ou non… – La distribution : Quels sont les circuits de distribution des produits, leur répartition. On peut utiliser la distribution numérique (nombre de magasins qui possèdent le produit sur le nombre de magasins total). Cela permet de mesurer la position de l’entreprise et le dynamisme de son réseau. 2. La Demande (les consommateurs) Pour cette partie, on va effectuer deux types d’analyses auprès des consommateurs (qualitative et quantitative) : – analyse quantitative : il s’agira avant tout de donner des informations chiffrées sur les consommateurs, leur évolution, leur nombre, la consommation moyenne par habitant… – analyse qualitative : on définira plus particulièrement les freins et les motivations de ces consommateurs, leur mode de consommation, les évolutions des modes de consommation… En conclusion, il faut donner une synthèse de ce marché et donner son avis : le marché est il intéressant pour l’entreprise ou non. Que penser d’un tel marché ? Doit elle s’y implanter ou non ? 9 Groupement d’exportateurs Pigg Back Franchise Jointventure 10 Licence Avantages Inconvénients – Les partenaires doivent avoir une politique commerciale équivalente. – Relations parfois difficiles entre entreprises portée et porteuse du fait de leur taille très différente. – Risques de conflits d’intérêt importants. – Risques limités. – Opérations logistiques et administratives réduites pour l’entreprise portée. – Bénéficie de l’image de marque de l’entreprise porteuse. – Risque de perte de marché : le licencié est un concurrent potentiel. – Risque que le licencié n’exploite que partiellement le marché. – Possibilité de fabriquer le produit directement sur le marché étranger, le produit est alors considéré comme national (pas de droit de douane). – Investissements liés à la recherche et développement rapidement rentabilisés. – Perte de la maîtrise de la politique commerciale. – Pas de connaissance du marché par le concédant. – Risque de perte d’image de marque si la qualité des produits fabriquée par le licencié n’est pas conforme aux termes du contrat. – Risques de nationalisation importants dans certains pays. – Moyen rapide, peu coûteux et facile pour accéder à un marché étranger. – Risque commercial nul. – Risques de conflits d’intérêts. – Connaissance du marché et la Maîtrise de la politique commerciale bonnes. – Coûts de création élevés. – Joint-venture considéré comme une entreprise locale sur le marché, ce qui permet de faciliter les conditions d’accès. – Risques financiers et commerciaux partagés. – Conservation de la propriété de la marque et du savoir faire commercial. – Conservation de la maîtrise de la politique commerciale. – Bénéfices sont moindres puisque partagés. – Recrutement de franchisés difficile et risqué. – Investissements d’ordre financier et humain faibles pour le franchiseur. – Risques financiers et commerciaux limités pour le franchiseur. – Créer, organiser, gérer et contrôler un réseau de franchisés n’est pas simple. – Développement de l’activité rapide. – Bonne connaissance du marché. – Disponibilité et efficacité immédiate de la force de vente de l’entreprise porteuse. – Peu de grandes entreprises sont motivées pour porter des PME à l’exportation. – Coûts financiers pour l’entreprise portée réduits. – Investissement financier limité : en général la participation financière est calculée au prorata du CA. – Offre commerciale plus complète lorsque le groupement concerne des entreprises qui proposent des produits complémentaires. – L’investissement de tous les partenaires doit être équivalent. – Économies d’échelle. – La taille des partenaires doit être comparable, afin d’éviter des prises de pouvoir de la part de certains d’entre eux. – Les partenaires ne doivent pas être trop nombreux. – Aspects administratifs et logistiques simplifiés du fait de la mise en commun des ressources. – Effet de synergie (mise en commun des ressources) qui permet de prospecter activement. Exportation concertée Vente directe Représentant salarié Agent commissionné Bureau de représentation succursale 11 Filiale – Recrutement d’un représentant salarié local délicat et risqué. – Investissements financiers élevés. – La filiale permet dans certains cas de contourner les barrières administratives à l’entrée. – Simplification des opérations logistiques, de stockage, commerciales, financières et administratives. – Dans certains pays l’implantation d’une filiale à capitaux majoritaires étrangers impossible. – Risque de nationalisation de la filiale dans certains pays. – Contrôle financier d’une filiale parfois difficile et risqué. – Formalités de création importantes et complexes, elles relèvent de l’administration locale. – Contrôle de la politique commerciale. – Crédibilité produits renforcée sur le marché étranger, la filiale étant de nationalité locale sur le marché étranger, elle jouit d’une meilleure notoriété. – Investissement de départ et coûts élevés. – Très bonne connaissance du marché étranger. – Solution qui permet dans certains cas de contourner certaines barrières à l’entrée. – Coûts de création limités (par rapport à ceux de la filiale). – Prise directe avec le marché. – Ensemble des risques commerciaux et financiers à la charge de l’exportateur – Très bonne connaissance du marché. – Formalités administratives dans le pays d’accueil lourdes. – Perception de l’intégralité des bénéfices. – Maîtrise totale de la politique commerciale. – Nécessité de motiver l’agent soit suffisamment pour pouvoir développer des courants d’affaires réguliers sur le long terme. – Le risque d’appropriation par l’agent de la clientèle. – Sélection et recrutement d’un agent sont des décisions importantes et délicates. – Contrôle et connaissance du marché étranger et de la clientèle conservés (elle traite directement avec les clients). – Coûts d’approche du marché étranger limités : l’agent perçoit une commission dès qu’un chiffre d’affaires est dégagé (commission sur CA). – Ensemble des risques commerciaux et financiers à la charge de l’exportateur. – Maîtrise de sa politique commerciale. – Solution peu efficiente lorsque les produits vendus nécessitent un service après vente important.. – Solution coûteuse qui nécessite un investissement temps important pour suivre et guider régulièrement les actions du représentant salarié à l’étranger. – Risques commerciaux et financiers à la charge de l’exportateur. – Parfaite connaissance des informations nécessaires pour adapter la politique commerciale. – L’ensemble des risques commerciaux et financiers sont à la charge de l’entreprise exportatrice. – Nécessité de pouvoir disposer d’un personnel qualifié. – Maîtrise parfaite de la politique commerciale sur le marché visé. – Politique commerciale parfaitement adaptée aux attentes du marché étranger. – Contact direct avec les clients : meilleure connaissance de leurs besoins et attentes. – Diminution envisageable des prix. – Nécessité d’une grande disponibilité du personnel. – Augmentation de la marge et de la rentabilité puisque il n’y a pas à financer des intermédiaires. Inconvénients – Prospection plus longue et plus difficile à mettre en place. Avantages – Investissements financiers limités. Exportation contrôlée Société de commerce international Société de gestion export Bureau d’achat Importateur 12 Concessionnaire – Ventes souvent ponctuelles. – Perte de la maîtrise de la politique commerciale. – Risques financiers faibles. – Conservation de la maîtrise de la politique commerciale. – Risque de non-paiement transféré sur le concessionnaire. – Simplification des opérations logistiques et administratives. – Dépendance vis-à-vis de l’importateur distributeur. – Risque de non-paiement transféré sur l’importateur distributeur. – Dépendance vis-à-vis du concessionnaire. – Marge réduite. – Perte totale de la maîtrise de la politique commerciale. – Simplification des opérations logistiques et administratives. – Aucune connaissance des besoins et attentes des consommateurs et du marché. – Obligation d’adapter techniquement et commercialement ses produits. – Aucune prise en charge des opérations logistiques. – Obligation de proposer des prix attractifs. – Risque de négligence quand la SGE gère de nombreux exportateurs. – Risque commercial entièrement à la charge de l’exportateur. – Perte partielle de la maîtrise de la politique commerciale. – Commercialisation de produits concurrents possible. – Pas de mise en œuvre de la politique commerciale puisque les ventes se réalisent sur le territoire national. – Investissement et risques financiers pour l’exportateur limités. – Accès au marché étranger rapide dès que l’exportateur s’abonne. – Connaissance parfaite du marché étranger. – Assume tous les risques commerciaux des opérations sur le marché étranger : non-paiement, délais de paiement… – Exigences de la SCI (délais de paiement, quantités commandées, délais de livraison…) fortes. – Marges relativement faibles (d’autant plus faibles que le pouvoir de négociation de la SCI est fort). – Connaissance parfaite du marché local. – Perte de la maîtrise de sa politique commerciale en la sous-traitant à la SCI. – Infrastructures logistiques propres. Inconvénients – Réseau propre de distribution local (succursales, filiales…). Avantages Exportation sous-traitée Construire un argumentaire de vente Construire un argumentaire de vente consiste à réfléchir à une liste d’arguments qui vont pouvoir être utilisés lors de l’entretien (étape de la vente : argumenter) et qui seront adaptés aux motivations du client. 1. Un argument = CAP Présenter un argument suppose de respecter la méthode CAP : ✔ Caractéristique : on distingue les caractéristiques commerciales du produit (service après-vente, délai de livraison, la marque) des caractéristiques techniques du produit (composition, performance) ✔ Avantage : quel est le bénéfice que le produit va procurer au client (économie, sécurité…) ✔ on démontre ce que l’on est en train de dire, soit par la documentation qui authentifie ce que l’on dit, soit des tests qui ont été effectués (par exemple des tests en laboratoire). Exemples Renault Laguna Renault Laguna Caractéristique commerciale Ce modèle est disponible immédiatement dans toutes les couleurs Caractéristique technique Elle est pourvue du système ABS Avantage Vous pouvez repartir de la concession automobile avec le modèle de votre choix La sécurité pour vous et vos passagers Preuve Tous les modèles sont sur le parking Des tests ont été effectués en laboratoire et confirment la fiabilité du système Afin d’être le plus efficace envers son client, il est nécessaire de construire chaque argument selon les motivations identifiées dans la méthode Soncas. On construit alors un tableau selon le modèle suivant. Caractéristique Avantage Preuve Sécurité Orgueil Nouveauté Confort Argent Sympathie 2. Respecter la construction d’un argumentaire Construire un argument est important mais il est nécessaire de suivre des règles précises pour présenter son argumentaire de vente au client. Adaptés aux besoins du client Développez l’avantage puis la preuve Observer les réactions du client, le questionner 13 3. Quelques conseils pour argumenter efficacement ✔ Se limiter à 3 ou 4 arguments : au-delà, le client va se perdre dans votre argumentation. ✔ Repérer celui qui porte : le vendeur vérifie l’argument qui convient au client (par exemple, celui-ci acquiesce de la tête ou sourit). ✔ Visualiser les propos : le vendeur peut se servir de la documentation ou bien faire un croquis pour démontrer ce qu’il est en train d’expliquer. ✔ Être enthousiaste : le vendeur doit être convaincu de la bonne qualité de son produit. ✔ Parler au présent jamais au conditionnel : en effet, il faut mettre le client dans la perspective de l’achat alors que le conditionnel sous-entend que c’est une possibilité. ✔ Rester positif : même si le client n’est pas convaincu par l’argumentation du vendeur, celui-ci doit rester positif et ne pas se dévaloriser, ni agresser son client. 14 Une facture proforma Raison sociale de l’exportateur (vendeur) : Date d’expédition : N° de connaissement : Incoterm 2000 : Port de chargement : FACTURE PROFORMA n° Port de destination : Raison sociale de l’importateur (acheteur) : Date : Bon de commande n° : N° Réf. référence des articles Description des biens Quantité Poids Prix unitaire Montant total € HT Description générique des biens fournis (en chiffres et en lettres) Colisage : (ex. : chargement en conteneurs, assurance Transport) Paiement : (exemple : Acompte de % à la commande soit (€ ), solde de % soit par crédit documentaire irrévocable, payable à 30 jours de la date d’expédition, ouvert par votre banque à notre bénéfice, auprès de notre banque : CREDIT AGRICOLE, Telex N° , adresse SWIFT AGRIFRPP). Date limite d’expédition : (exemple : votre crédit documentaire irrévocable). jours après réception de la notification d’ouverture de Expéditions partielles : (exemple : Autorisées) (exemple : Interdites) Moyen de transport : (exemple : par route de port européen à (port de destination) (France) à tout port européen, par mer de Documents requis : (exemple : Factures commerciales signées et tamponnées en 4 exemplaires, liste de colisage, jeu complet de connaissement maritime « clean on bord » à l’ordre de (nom de l’acheteur ou de sa banque), endossé en blanc, marqué fret prépayé. Certificat d’assurance couvrant la valeur CIF des matériels + 10 %) Conditions spéciales : Votre commande ne sera définitivement confirmée qu’après notification de l’ouverture effective de votre crédit documentaire irrévocable, conforme aux termes et conditions de la présente facture pro forma, ou à réception des modifications que nous aurions demandées, dans le cas où les conditions d’émission du crédit documentaire ne seraient pas intégralement conformes aux termes et conditions de la présente facture pro forma. 15