Des techniques de piégeage se mettent en place Fraise et asperge
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Des techniques de piégeage se mettent en place Fraise et asperge
Frelon asiatique Des techniques de piégeage se mettent en place Dossier Fraise et asperge : primeurs de la saison Formation chiens de troupeau Faites de votre Border Collie votre partenaire sur l'exploitation : un gain de temps, de stress et de sécurité CAMPAGNES 47 n°54 - Mars 2008 - ISSN 126556000 sommaire sommaire sommaire sommaire fédération des chasseurs l'agenda tous les événements p4 et 5 actualités Le 17 mai à Bédouret Congrès de la Fédération 25 «De Ferme en Ferme ® 2008» Réservez votre Week-End ! 8 Canard Colvert Sur les cours d’eau et les lacs 26 9 Chasseurs de Gibier d’Eau Les secrets de la « tonne » 27 Les chasseurs en Lot-et-Garonne Une volonté d’ouverture 28 « Guide Bio 2008 » Tout sur la Bio en Lot-et-Garonne Formation fruits & légumes Première promo en septembre 200810 Olympiades des Jeunes Bergers Les Résultats 10 10 Printemps de l’Emploi et de la Formation Découvrir des métiers... 11 Frelon Asiatique Le péril jaune… et noir Pôle Energie Le solaire en élevage bovin 12 14 Conserver les DPU en Lot-et-Garonne Création d’une Bourse aux DPU 15 dossier vie agricole et rurale Randonnée en Lot-et-Garonne Montaut/Fombaysse 30 Patricia et Jean-Louis Bisetto « Maraîchers d’Investigation » ! 32 Bertrand Auzeral L’apiculture en héritage 33 Taille du prunier d’Ente Des économies d’échelle ! 34 Marché d’Intérêt National 100% fruits et légumes ! 35 Biodiversité Un conservatoire pour l’Abouriou ! 36 Asperge et fraise Le bonheur des primeurs 17 Gastronomie Le Pain d’Asperges d’Aquitaine 18 Côté santé Légèreté et équilibre 18 L’Asperge d’Aquitaine Sans se tromper ! 19 EARL l’Arbussan Tant qu’il y aura des asperges ! S’installer en Agriculture Connaître les bons interlocuteurs 38 20 AIFLG Heureux Anniversaire ! Chien de Troupeau Partenaire et compagnon 40 21 Marketing Banco pour FranFraise Phytosanitaire Comment aménager son poste ? 42 22 Programme des stages printemps 2008 Se former pour réussir 43 Foire à la Fraise, aux Fleurs et au Vin Toute la fraise ! 24 La Fête de l’Asperge C’est la saison ! les filières Notice explicative 2008 Plan Prévisionnel de Fumure maïs 24 les petites annonces matériels, immo, rencontres... Dessin de couverture : Luc Cornillon et Jacques Terpant 50 46 p p agenda agenda Le Printemps de l’Emploi et de la Formation Organisé par la Communauté de Communes de Villeneuvesur-Lot, le Printemps de l’Emploi et de la Formation se déroulera au Parc des Expositions Georges Lapeyronie à Villeneuve-sur-Lot, le mercredi 19 mars, de 9h à 18h. Occasion de découvrir, entre autres, les métiers de l’agriculture et de l’agro-alimentaire. (voir p. 11) Comice de Castillonnès Le Comice Agricole de Castillonnès se tiendra le samedi 29 mars. Au programme : exposition de vaches laitières, allaitantes et chevaux, foire au matériel agricole d'occasion et neuf, vieux tracteurs attelés, vide grenier, danses fokloriques et poule au pot. Office de Tourisme au 05 53 36 87 44. Détours de plantes Cette exposition vente de végétaux de collections (plantes vivaces, rosiers anciens, cactus, orchidées, iris, agrumes….) ainsi que de poteries et décors de jardin, avait lieu jusqu’en 2007 à Ste Bazeille, avec une quarantaine d’exposants venant de toute la France. La manifestation aura lieu cette année à Casteljaloux les 29 et 30 mars de 9h30 à 18 h. (Entrée gratuite) Féria des Vins de l’Art et de la Gastronomie L’Association « Les Quatre Saisons » organise une Féria des Vins, de l’Art et de la Gastronomie, le dimanche 6 avril à Saint-Pierre de Buzet. Plus de 40 exposants feront découvrir leurs meilleurs millésimes et leurs savoir-faire en artisanat. Contact. 05 53 88 75 64 ou 05 53 95 48 39 (HR). « De Ferme en Ferme ® » Organisé par la Chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne, la Fédération Départementale des CIVAM et le Réseau Bienvenue à la Ferme, le week-end « Le Lot-etGaronne De Ferme en Ferme ® » se déroulera les samedi et dimanche 26 et 27 avril 2008, sur 82 exploitations agricoles du département. Chambre d’Agriculture et Fédération Départementale des CIVAM au 05 53 77 83 92 ou [email protected]. Retrouvez tous les participants sur : www.defermeenferme.com Fête de l’Asperge La Fête de l’Asperge de Fargues-sur-Ourbise se tiendra le dimanche 20 avril. Une douzaine de producteurs seront présents sur le site. Outre l’asperge, ce sont les produits du terroir Lot-et-Garonnais qui seront célébrés avec 42 exposants locaux et un riche programme d’animations. (voir p. 24) Foire à la Fraise, aux Fleurs et au Vin La 25ème Foire à la Fraise, aux Fleurs et au Vin se déroulera les 10 et 11 mai prochains à Sainte-Bazeille. Au programme du samedi : Soirée cabaret avec Music Hall Boulevard. Dimanche : Marché fermier et artisanal (fraises, fleurs), vide-grenier, course pédestre : Trophée de la Fraise, concours du mangeur de fraises… Contact. : 05 53 94 40 28. (voir p. 24) Fête des Fleurs et de la Fraise La ville de Marmande organise la 20ème Fête des Fleurs et de la Fraise. Elle se tiendra les 17 et 18 mai dans le centre ville. La fraise sera particulièrement à l’honneur le samedi 17 mai p avec le Concours de la plus belle exposition « Fleurs, Fraises » ainsi que le Concours de la Meilleure Fraise. Les stagiaires de la section Hôtellerie-restauration de la Cité de la Formation présenteront et feront déguster leurs recettes à base de fraises. Tout le week-end, les fraises seront proposées à la vente sur les étals des producteurs. Contact. Service Développement Touristique et Animations Commerciales au 05 53 93 47 12. Forexpo La 23e édition de Forexpo, salon européen de la sylviculture et de l’exploitation forestière, aura lieu à Bordeaux Technopole Montesquieu Gironde les 11, 12 et 13 juin 2008. Développement Durable Le « Forum Développement Durable » est organisé le 17 mai 2008 par l’association «Urgent d’Agir-Citoyens 21» à Mézin, au domaine de Lislebonne, en partenariat avec le collège Armand Fallières. Parmi les thèmes du forum : Le défi de l’eau, présenté par M. Berthoumieu (forum junior) ; Présentation d’un habitat bioclimatique (forum junior) ; L’éco-habitat : "Bâtir durable, Pourquoi ? Comment ?" ; Des activités seront également proposées : randonnée pédestre, concours de slam, marché fermier, animations par l’atelier théâtre du collège, village d’artisans, Land art, ateliers pédagogiques sur le développement durable. Et aussi : 5 heures de concerts ! Un Marché Fermier organisé par la chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne se tiendra tout au long de la Journée. Journée de l’Elevage Organisée par la Chambre d’Agriculture de Lot-et-Garonne, la Journée Départementale de l’Elevage se déroulera le samedi 28 juin à Lauzun. Bulletin-d'Abonnement Adressez votre bulletin d'abonnement avec un chèque à l’ordre de l’agent comptable de la Chambre d’Agriculture, à : Campagnes 47, Chambre d’Agriculture, 271 rue de Péchabout, 47000 Agen Nom : . ............................................................ Prénom :.......................................................... Adresse : ........................................................ ........................................................................ ........................................................................ Code Postal :................................................... Ville : . ............................................................. ........................................................................ Signature :....................................................... Je souhaite les 4 numéros par an de Campagnes 47, pour la somme de 9€ (prix de l’enveloppe et de l’envoi postal). Campagnes47 est édité par Publications Agricoles, 51 rue A. Camus - BP 20131 47004 Agen - Tél. 05 53 77 83 70 ISSN 1265-5600 - Directeur de Publication M. de Lapeyrière - Rédactrice en chef Elisabeth Uminski - Secrétaire de rédaction Amanda Schrepf-Sanz - Publicité Christiane Bulit - Petites Annonces Gérard Philippot - Impression ACTIS Paris Tél. 01 49 26 14 00 - Dépôt légal 2218 N°54 Mars 2008 - Pour tous renseignements complémentaires sur les articles, contacter Elisabeth Uminski au 06 89 49 43 42. Les articles parus dans “Campagnes 47” sous une signature individuelle n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.Les textes et insertions publicitaires sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs. La reproduction même partielle des articles parus dans “Campagnes 47” est interdite sauf accord écrit préalable. www.lot-et-garonne.chambagri.fr A vos méninges ! Une signature pour l’Agritourisme en Lot-et-Garonne La Chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne est à la recherche d’une signature exprimant toute la richesse de sa campagne, la diversité de ses produits et les initiatives de ses agriculteurs… En bref, une accroche qui séduise et invite les touristes à découvrir le département sous son angle agritouristique ! C’est-à-dire au travers des fermes accueillant le public pour des visites, des séjours, des repas, la découverte des savoir-faire locaux traditionnels mais aussi d’innovations… Peut-être le Lot-et-Garonne vous inspire t-il un slogan particulier sur cette thématique ? Dans ce cas n’hésitez pas à nous proposer votre propre accroche. La meilleure sera utilisée comme signature d’une future campagne de communication liant agriculture, accueil et tourisme. Son auteur sera récompensé avec des produits du terroir. Pour participer, envoyez votre proposition sur papier libre et avec vos coordonnées à : Elisabeth Uminski, Chambre d’Agriculture, BP80349, 47 008 Agen cedex ou par mail à elisabeth.uminski@lot-et-garonne. chambagri.fr p Edito le mot du le mot du Président le mot du Président Président Le Pouvoir d’Achat en Question A l’heure où la baisse du Pouvoir d’Achat inquiète les Français, où les produits agricoles sont accusés de coûter trop cher, quelle est la vérité ? L’agriculture minerait-elle le Pouvoir d’Achat des Français ? Rappelons que le poids de l’alimentation dans le budget des ménages a beaucoup régressé, il est plus volontiers consacré aux loisirs et notamment aux nouvelles technologies qu’à bien se nourrir. Bien sûr,l’année 2007 a été marquée par une hausse conséquente du prix des céréales, multiplié par deux en l’espace de 6 mois. Cependant, ce prix a été au plus bas pendant plus de dix ans. Est-ce une raison pour que le prix de la baguette s’envole ? En particulier lorsqu’on sait que quand la boulangerie augmente ses prix de 57% entre 1990 et 2007, le prix du blé baisse de 23% (sources INSEE). Et pour reprendre les prix cités dans une récente émission de télévision, voici la composition du prix d’une baguette à 1 euro : - 16 centimes de matières premières (blé et farine), - 40 centimes de main-d’œuvre, - 22 centimes de loyer et charges, - 22 centimes de bénéfice. Au vu de ce décompte, si les boulangers sont victimes de hausses de leurs charges, ils ne doivent pas, pour autant, incriminer les agriculteurs dans l’augmentation du prix de leurs produits. D’autant plus que les agriculteurs doivent eux-aussi faire face à des charges toujours plus élevées (énergie, main-d’œuvre, intrants, transport…), et ce, en voyant rarement leurs prix augmenter. En témoigne la réduction de l’écart entre le prix payé au producteur et le coût de revient à produire. A titre d’exemple la tomate payée, en moyenne sur l’année, 85 centimes d’euros par kilo au producteur lui revient à 80 centimes d’euros à produire (prix de l’énergie multiplié par 2,5 à 3 en l’espace de 5 ans et prix main-d’œuvre). Mais le consommateur la paye 2 euros le kilo en magasins… La soi-disant flambée des prix des matières premières agricoles est ultra-médiatisée, pourtant l’INSEE révèle que si l’on considère un indice 100 des prix à la consommation en 1970, ils sont tombés à l’indice 86 en 2006. Concernant les prix payés à la production, pour un indice 100 en 1970, ils sont tombés à 44 en 2006. Où voit-on une envolée des prix ? Enfin, le consommateur qui veut souvent tout et son contraire ne doit-il pas réfléchir un peu à son comportement. Est-il prêt à payer le juste prix pour un produit de qualité ? Veut-il continuer à consommer français avec certaines assurances dans les pratiques et dans la qualité des produits ou préfère t-il le produit d’importation moins cher mais peut-être OGM ou traité avec des produits nocifs voire cloné ? Le commerce équitable se situe aussi dans nos achats quotidiens de proximité. Michel de Lapeyrière, Président de la Chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne qui sont vos élus ? pp Vincent Rigo Le plus beau métier du monde ! " J’encourage tous les agriculteurs à s’adresser à la Chambre d’Agriculture et à découvrir ce que l’on y fait. Que l’on parle de technique, d’entreprise, de juridique, d’économique… " Fils d’un agriculteur et d'une éducatrice spécialisée dans l’enfance inadaptée, Vincent Rigo n’a pas eu d’autre volonté professionnelle que celle de devenir agriculteur. Ainsi a-t-il pris la suite de son père, en s’associant avec son oncle au sein de l’EARL du Peyrou, lors de son installation datant du 1er novembre 2006. L’affaire familiale se compose d’une exploitation de 550 hectares de céréales (maïs, blé, tournesol, colza), d’une entreprise de travaux agricoles et d’une entreprise de transport de céréales. « Mon oncle gère particulièrement les aspects traitement des cultures, ainsi que la partie stockage et séchoir du maïs, entretien des matériels de l’exploitation et de l’entreprise. Pour ma part, je m’occupe du transport des céréales, commercialisation des produits, achat des intrants, relations avec les clients de l’entreprise agricole » explique Vincent Rigo. Le jeune agriculteur, âgé tout juste de 23 ans, ne compte pas en rester là. « Je souhaite augmenter notre capacité de stockage et de séchage des céréales, qui est actuellement de 6 000 tonnes. Je voudrais également agrandir l’exploitation ». Il faut préciser qu’avec 9 salariés permanents, l’EARL du Peyrou, l'entreprise de travaux agricoles et celle de transport des céréales doivent maintenir leurs niveaux d’activité. « Nous avons beaucoup investi dans les céréales. A ce titre, la hausse des cours qui est intervenue en 2007 est une véritable bouffée d’oxygène. En contrepartie le prix des engrais a été multiplié par trois en l’espace d’un an ; suite à la flambée du pétrole nos charges sur l’entreprise agricole ont augmenté de 15% et nous ne pouvons pas répercuter la totalité de ces hausses sur les clients ! Actuellement, nous avons besoin de nos trois activités pour équilibrer. Une seule ne serait pas viable pour maintenir la masse salariale ». Réformer l’installation A la Chambre d’Agriculture, Vincent Rigo s’implique au niveau des céréales sur le volant technique et au sein de la Commission Grandes Cultures. Il suit particulièrement la problématique de l’installation au sein de la Commission Entreprise. « J’encourage tous les agriculteurs à s’adresser à la Chambre d’Agriculture et à découvrir ce que l’on y fait. Que l’on parle de technique, d’entreprise, de juridique, d’économique… J’estime également qu’il faut encore réformer le parcours à l’installation qui est un véritable parcours du combattant ! Sa simplification est essentielle afin que les gens puissent accéder plus vite au métier, même s’il ne faut pas négliger les études pour autant ! En ce qui me concerne, il s’est écoulé presque un an entre la date prévue de mon installation et mon installation effective, et ce, à cause de la paperasserie et de freins plus ou moins « réglementaires » sur l’achat de terres » remarque Vincent Rigo. Et l’agriculture demain ? Le jeune homme qui dit pratiquer « le plus beau métier du monde » y croit beaucoup. La population mondiale augmente sans cesse. Il faudra nourrir tout le monde. « Y parviendra t-on ? » s’interroge t-il. Pour lui, tant les grosses que les petites exploitations ont leur place, d’autant plus si les agriculteurs parviennent à commercialiser eux-mêmes leurs produits. Quant au régime des primes, il faut faire attention : « Nous voulons des prix pour vivre dignement de notre métier. La politique des primes a démotivé les agriculteurs. Certains ont même préféré changer d’activité. Il est normal d’espérer un travail qui soit valorisé et reconnu ». p actualité Le Lot-et-Garonne «De Ferme en Ferme ® 2008» Réservez votre Week-End ! Organisé par la Chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne, la Fédération Départementale des CIVAM et le Réseau Bienvenue à la Ferme, le week-end « Le Lot-et-Garonne De Ferme en Ferme ® » se déroulera les samedi et dimanche 26 et 27 avril 2008, sur 82 exploitations agricoles du département. « Le Lot-et-Garonne de Ferme en Ferme ® » millésime 2008 égrène 8 circuits répartis sur tout le département. Il s’agit des circuits : Cœur du Lot-et-Garonne, Val de Garonne, Du Dropt à la Garonne, Coteaux de Penne, Terroir du Fumélois, Campagnes du Haut-Villeneuvois, Cœur d’Albret, Brulhois. L’opération accueille 17 nouveaux agriculteurs dont 8 sans activité de vente directe. Leur participation à « De Ferme en Ferme ® » est d’autant plus conditionnée par leur volonté d’expliquer leur métier, leur démarche, leurs pratiques. Ainsi les visiteurs pourront, par exemple, découvrir un élevage équin, s’intéresser à la conduite des grandes cultures et autres semences, visiter un élevage laitier et un élevage ovin… Au rang des autres productions, diversité et originalité sont de la partie. Le public sera séduit par des vaches Aubrac, des porcs noirs, du mohair, des oies grasses ou encore une apicultrice. Casse Croûte fermier ! Suite au succès rencontré les années précédentes, des spectacles de musique et de théâtre seront organisés, en soirée, sur différentes fermes. De plus hors restauration de midi et afin de faire une pause gourmande entre deux visites, certains agriculteurs proposeront des casse-croûte fermiers ! Comme chaque année, « Le Lot-et- Garonne De Ferme en Ferme ® » fait l’objet d’un partenariat avec le Lycée l’Oustal de Villeneuve-sur-Lot. La classe de première BAC Pro « Service en milieu rural » est notamment associée. De plus en 2008, la Fédération Départementale des CIVAM est le maître de stage d’un projet professionnel mené par les terminales Bac Pro et intitulé : « Promouvoir le métier d’agriculteur auprès des collégiens ». Pour tous renseignements complémentaires, contactez : la Chambre d’Agriculture et la Fédération Départementale des CIVAM au 05 53 77 83 92 ou [email protected]. Retrouvez tous les participants sur : www.defermeenferme.com « A Tire d’Elles » A découvrir le 15 avril ! Les agricultrices du Haut-Agenais Périgord ont transformé leur essai. Le 15 avril 2008, leur livre « A tire d’Elles » aura enfin vu le jour ! Tranches de vie, expérience, savoir-faire, recettes de cuisine… Elles vous livrent tous leurs secrets et leurs trésors dans cet ouvrage collectif. Femmes d’agriculteurs, elles sont devenues agricultrices… Agricultrices, elles sont devenues actrices du tourisme local. Si les agricultrices du Haut-Agenais Périgord ont un point commun, c’est leur forte personnalité et leur ténacité. C’est aussi ce goût de se retrouver et de travailler ensemble afin que chacune puisse évoluer dans son activité et sur sa propre ferme. L’agriculture est leur passion, le tourisme leur passerelle vers le public, leurs produits et leurs savoir-faire leur vitrine. Femmes en agriculture, el- les sont aussi des épouses et des mères. Avec leur opus « A tire d’Elles », elles lèvent le voile sur leur vécu de femmes et d’actrices de la ruralité. A l’occasion de l’opération « Le Lot-et-Garonne De Ferme en Ferme », elles présenteront et proposeront leur ouvrage notamment sur la Ferme de Françoise Crouzet à Cancon (Circuit du Haut Villeneuvois). Si vous souhaitez faire une souscription : contactez Marie-Ange Rumeau, "Vergne", 47210 Villeréal ou [email protected] p « Guide Bio 2008 » Tout sur la Bio en Lot-etGaronne Consommateurs de produits biologiques et professionnels de la filière disposent désormais d’un outil pratique. Le Civam Agrobio 47 vient d’éditer le « Guide Bio 2008 ». Les 10 000 exemplaires sont distribués gratuitement ! Le Civam Agrobio 47, association de développement de l’agriculture biologique de Lot-et-Garonne publie le « Guide Bio 2008 ». « Cette initiative fait suite à la demande des producteurs biologiques du département qui souhaitent disposer d’un outil commun de communication ciblant les professionnels de la filière et à destination du grand public » explique Anne Grenier du Civam Agrobio 47. Ainsi le « Guide Bio 2008 » se présente comme un annuaire des producteurs, transformateurs, commerçants, etc., de la filière biologique de Lot-et-Garonne. En outre, cet ouvrage contient des informations sur l’agriculture biologique, les modes de commercialisation possibles, un calendrier des saisons des fruits et légumes de notre département. « L’objectif d’un tel annuaire est de rassembler les contacts des acteurs de la filière biologique pour faciliter et augmenter les contacts. Les consommateurs trouveront plus facilement les lieux de vente de produits biologiques en Lot-et-Garonne » ajoute Anne Grenier. Riches de ces contacts répertoriés, les professionnels pourront également développer les échanges directs. Le « Guide Bio 2008 est disponible gratuitement dans les points de vente de proximité (bio et non bio), sur les marchés, dans les Offices du Tourisme, dans les Mairies… mais également en téléchargement sur les sites internet : www.bio-aquitaine.com & www.ecoactitude.fr Civam Agrobio 47, Tél : 05 53 41 75 03 Pour toute question concernant l'agriculture biologique, contactez Marie Vidal, Chambre d'Agriculture au 05 53 77 83 12 Salon International de l’Agriculture Le Lot-et-Garonne à Paris ! Ils sont 6 agriculteurs du Lot-et-Garonne à avoir tenté l’aventure parisienne du Salon International de l’Agriculture, qui s’est tenu du 23 février au 2 mars 2008 à la Porte de Versailles. Yannick Montel (Vins de Thézac), Frédéric Lapouge (Pruneaux), Nathalie Hocquart (Macarons), James Priam (Escargots), Soleil Miel et la Fromagerie de Broc ont décidé de représenter le département et de conquérir la capitale en se regroupant au sein d’une association au nom évocateur qui sent bon le Sud-Ouest : « Les Gascogneries » ! Les produits du Lot-et-Garonne étaient donc fièrement représentés par cette équipe dynamique, accompagnée par la Chambre d’Agriculture qui, pour la seconde année consécutive, s’est également associée au Conseil Général pour un week-end de dégustation des spécialités de chez-nous. Les filières fraises, pruneaux, noisettes, tomates, Blonde d’Aquitaine, vins du Lot-et-Garonne (Buzet, Marmandais, Duras, Vins de Pays de l’Agenais, Brulhois) ainsi que le Comité Départemental du Tourisme ont « fait leur show » au Salon International de l’Agriculture les 29 février, 1er et 2 mars derniers. p10 actualité Formation d'Ingénieur par apprentissage "Création et reprise d'entreprises agricoles fruits et légumes" Première promotion en septembre 2008 ! Initiative portée par les professionnels de la filière Fruits et Légumes d’Aquitaine, la Formation d’Ingénieur par apprentissage « Création et reprise d’entreprises agricoles » est assurée par l’ENITA de Bordeaux, l’EPL de Sainte-Livrade et les chefs d’entreprises agricoles. Ce sont les réflexions des professionnels de la filière fruits et légumes qui ont abouti à considérer le diplôme d’ingénieur comme le niveau de qualification requis pour les futurs dirigeants d’entreprises. La formation est basée sur l’alternance entre des cours dans les organismes d’enseignement et des périodes chez un maître d’apprentissage afin que l’apprenti puisse acquérir, sur le terrain, les compétences professionnelles d’un chef d’entreprises fruits et légumes. La durée de formation en entreprise représente au total 72 semaines pendant lesquelles l’élève a l’obligation de partir en mission internationale (stage à l’étranger d’environ 3 semaines). Durant les 3 ans de formation, l’apprenti développe un projet ayant un intérêt particulier pour l’entreprise. Ce projet lui est confié par son maître d’apprentissage et constitue un support indispensable à la formation. Exemple de projets : création d’une activité de diversification, transmission de l’entreprise, développement de l’export, réorientation des productions, commercialisation…. Les détenteurs d’un BTSA jouissent d’un accès prioritaire à cette formation (sans passage par une classe préparatoire). L’entrée en formation ne sera effective qu’après l’obtention du BTS et la signature d’un contrat d’apprentissage Contacts. - dossier de candidature et modalités d'entrée en formation : Secrétariat du CFA de Ste Livrade au 05 53 40 47 62 - contrat d’apprentissage : Mme BOURGELA par mail à virginie. [email protected] - déroulement de la formation : veuillez contacter M. MAILLES par mail à [email protected] Olympiades des Jeunes Bergers Les Résultats La Finale régionale des olympiades des jeunes bergers 2008 s’est déroulée en janvier dernier au Centre de Formation des Apprentis de SainteLivrade. Ce concours, a rassemblé 26 futurs éleveurs des Pyrénées-Atlantiques, de Dordogne, de Gironde et du Lot-et-Garonne. Les élèves ont concouru sur 5 épreuves. Ils ont débuté par un quizz de 15 questions sur l’élevage ovin et une épreuve de reconnaissance de 10 races ovines. Ils ont poursuivi avec 4 épreuves techniques habituellement réalisées par les éleveurs d’ovins : - Parage des onglons d’une brebis (taille des onglons), - Tri d’un lot de brebis à l’aide d’un parc, - Evaluation de la Note d’Etat Corporel de 3 brebis (état d’engraissement des brebis), - Transport de 3 brebis à l’aide d’un quad (maniabilité), Les 3 premiers finalistes sont issus du CFA et Lycée agricole de Périgueux. Il s’agit de : - 1er : Yannick Montastier (gagnant de l’édition 2007) - 2ème : Samuel Marchal - 3éme: Jonathan Chouly p11 Le Printemps de l’Emploi et de la Formation Découvrir des métiers, des formations, des entreprises Le Printemps de l’Emploi et de la Formation se déroulera au Parc des Expositions Georges Lapeyronie à Villeneuve-sur-Lot, le mercredi 19 mars 2008, de 9h à 18h. Occasion de découvrir, entre autres, les métiers de l’agriculture et de l’agro-alimentaire. Les autres lauréats sont : - Vainqueur de l’épreuve de Tri de brebis : Celine Demoulin (Bac pro CGEA – CFA Périgueux) - Vainqueur de l’épreuve de Note d’état corporel : Romain Pestourie (BTS ACSE – CFA Sainte-Livrade) - Vainqueur de l’épreuve de Transport de brebis : Gaëtan Mazière (Bac pro CGEA – CFA Périgueux) - Vainqueur du Quizz : Clément Laucher (Bac pro CGEA – CFA Périgueux) - Vainqueur de l’épreuve de Parage : Clément Benedit (CPA – Lycée agricole de Mauléon) Ouvert à tous, le Forum de l’Emploi, de la Formation et des Métiers mobilise tous les acteurs socio-économiques du Lot-et-Garonne en faveur de l’emploi. Lors de la troisième édition qui s’est tenue en 2007, près de 3500 visiteurs sont venus à la rencontre des 64 organismes de formation et des 60 entreprises présentes. Le public ciblé concerne un large éventail de candidats à l’emploi allant des personnes à la recherche d’un emploi ou d’une formation, aux collégiens et lycéens à la recherche d’une orientation ou encore des étudiants. En 2008, ce sont 170 exposants qui accueilleront les visiteurs, dont 73 entreprises regroupées dans un espace spécifique. Se former, travailler Au travers de cette manifestation, la Communauté de Communes de Villeneuve-sur-Lot poursuit plusieurs objectifs : - Faire découvrir des métiers, des entreprises et des formations sur un lieu unique. - Favoriser la rencontre de personnes en recherche d’emploi avec des entreprises, générer des recrutements, des stages. - Informer les collégiens, les lycéens et toutes personnes sur les métiers et les formations permettant de les exercer. - Permettre aux entreprises de présenter leurs métiers, leurs savoirfaire et de recruter leurs futurs collaborateurs. - Créer des passerelles entre le secteur de la formation et le monde de l’entreprise dans l’optique d’une meilleure adéquation entre la qualification professionnelle des personnes et les besoins des employeurs. - Permettre aux organismes de formation de présenter leurs cursus. - Permettre aux entreprises de rencontrer des candidats à l’embauche. p12 actualité Frelon Asiatique Le péril jaune… et noir Déjà quinze jours que les fondatrices du frelon asiatique sont sorties de leur hivernage pour créer leur nid. Les professionnels et les scientifiques ont mis au point une technique de piégeage pour éradiquer ce fléau qui se répand très rapidement dans nos campagnes. Les premiers nids auraient été vus dès l’année 2003. En 2004, les premières déclarations aux services compétents ont été faites. Arrivé de Chine, le frelon asiatique a bénéficié de deux centres de dispersion : Bordeaux et Tonneins. Aujourd’hui, tout le grand Sud-Ouest est infesté, de l’Aquitaine à Midi-Pyrénées en passant par le Languedoc-Roussillon, Poitou-Charentes, Limousin, Région Centre et Auvergne. « Les fondatrices ont utilisé les cours d’eau principaux pour se disséminer, notamment la Garonne et le Canal du Midi. Puis elles sont passées à des cours d’eau secondaires. Elles se sont d’abord répandues dans les villes pour des raisons climatiques (chaleur). Sur la Communauté de Communes de Villeneuve-sur-Lot, jusqu’à 240 nids ont été observés. Une fois les ruchers urbains attaqués et détruits, les frelons asiatiques ont commencé à se développer en milieu rural où il est beaucoup plus aisé de trouver de quoi se nourrir », explique Jacques Blot, scientifique, chargé d’Etudes de l’Association de Développement de l’Apiculture en Aquitaine (ADAAQ). Prédateur des abeilles Dès la seconde quinzaine du mois de février, les reines fondatrices implantent leur nid, comptant jusqu’à environ 1 500 individus à son optimum de développement, dans un rayon de 100 à 150 mètres autour d’un point d’eau. Au printemps, les frelons asiatiques ont besoin d’énergie et se mettent à attaquer les ruches pour récupérer le miel et tuer les abeilles qui constituent l’apport protéinique qu’ils donneront à leurs Les frelons asiatiques attaquent les ruches pour récupérer le miel et tuent les abeilles qui constituent l’apport protéinique qu’ils donneront à leurs larves. larves. « Lorsqu’un ou deux frelons gravitent devant la ruche, les abeilles parviennent encore à ramener leur pollen et à assurer leur travail. A trois frelons, on ressent un grand stress et une perturbation de l’activité. Au chiffre de 5, toute activité s’arrête, les larves d’abeilles ne sont plus alimentées, il y a une très forte mortalité. En bref, la colonie est victime de vieillissement prématuré et elle ne passera probablement pas l’hiver » ajoute Jacques Blot. Quand la ruche est suffisamment affaiblie, les frelons pénètrent à l’intérieur et se livrent à un véritable carnage. Le piège Dès le 15 février, il est temps de mettre en place les dispositifs de piégeage du frelon asiatique. Ceux-ci feront l’objet d’une veille permanente pour éviter toute atteinte éventuelle sur la biodiversité. C’est le moment où, en fonction des conditions climatiques, les fondatrices vont quitter leurs lieux d’hivernage c’est-à-dire tas de bois, greniers, tuiles, murs… « A cette période, il y a peu de sources de sucre dans la nature et les reines en ont énormément besoin. Ainsi, doit-on essayer de les neutraliser sachant qu’une fondatrice capturée, c’est un nid de frelon en moins ! », précise Jacques Blot. Le piège nasse imaginé est sélectif, c’est-à-dire qu’il ne représente aucun danger pour le frelon européen et autres espèces d’insectes. Il s’agit d’une bouteille en plastique (type Liptonic) dont le fonds est collé sur un tube de PVC. Une grille est placée sur le PVC pour empêcher les insectes d’accéder à l’appât composé tout simplement p13 Une fois les ruchers urbains attaqués et détruits, les frelons asiatiques ont commencé à se développer en milieu rural où il est beaucoup plus aisé de trouver de quoi se nourrir. Les frelons se sont d’abord répandus dans les villes pour des raisons climatiques (chaleur)... de bière et de sucre. L’entrée est réduite à 7mm. Au-dessus de la grille, des trous percés à 5,5 millimètres permettent aux autres insectes de s’enfuir. Se mobiliser ! La Dordogne est d’ores et déjà sur le pied de guerre contre le frelon asiatique. L’Association de Développement de l’Apiculture en Aquitaine a d’ailleurs été sollicitée pour former des piégeurs référents volontaires à la construction de pièges et à la technique de piégeage. Ces référents devront d’ailleurs former des piégeurs à leur tour. « Pour la campagne 2008, les piégeurs sont suivis par la DSV et l’ADAAQ. Ils Dès le 15 février, il est temps de mettre en place les dispositifs de piégeage. C’est le moment où les fondatrices vont quitter leurs lieux d’hivernage doivent congeler leurs captures afin que nous puissions vérifier s’il s’agit bien de fondatrices. Pour les années suivantes, nous allons également essayer de mettre en place un système d’alerte », assure Jacques Blot. En Lot-et-Garonne, au 15 février, les pouvoirs publics refusent de généraliser le piégeage à tout le département. On peut cependant espérer que les nids présents dans les granges, hangars, greniers, séchoirs, auvents…, auront été repérés et détruits avant le mois de juillet. En revanche ceux qui sont dans les arbres et haies à très grande hauteur requièrent l’utilisation d’une nacelle avec le coût qui va avec (1 500 euros pour un nid à 25 mètres)... Faites attention ! Outre la destruction des abeilles, le frelon asiatique s’attaque à tous les insectes pollinisateurs sur les aires de pollinisation. Eux-mêmes butineurs, ils détruisent le pistil des fleurs, ce qui engendre des fruits déformés. C’est un risque à prendre en compte si la population continue à augmenter. Attention également aux attaques sur les humains lors de travaux dans les vergers, les haies ou lorsqu’un nid tombe. Les piqûres de 8 à 12 frelons asiatiques c’est le coma assuré ! p14 actualité Pôle Energie Le solaire en élevage bovin L’énergie solaire trouve sa place dans les élevages de veaux. Les besoins en eau chaude requièrent une énergie moins onéreuse que les traditionnelles énergies fossiles. Daniel Lestieu agriculteur à Saint-Sylvestre, a décidé d’investir dans cette énergie nouvelle. Daniel Lestieu est à la tête d’une exploitation de 45 hectares sur laquelle il élève des veaux de boucherie de l’âge de 8 jours à l’âge de 160 jours. L’atelier d’engraissement compte 574 places. Ainsi, en raison de la nécessité d’effectuer un mois de vide sanitaire entre chaque lot d’animaux, il réalise un peu moins de deux bandes par an. L’éleveur emploie une chaudière à gaz pour chauffer l’eau qui est utilisée pour la préparation du lait en poudre. Selon une étude Ademe réalisée en 2005, la consommation d’énergie dans un élevage de veaux de boucherie est en moyenne de 152 kWh/veau/an. « A l’arrivée des veaux, j’ai besoin de deux litres par tête. A 110 jours, ils consomment chacun 8 litres. Avec les augmentations répétées du coût de l’énergie, j’ai commencé à m’intéresser à des solutions alternatives. En effet, je dois chauffer 3 000 litres d’eau à une température de 80°C, deux fois par jour. Ma facture de propane s’élevait à 9 000 euros pour l’année 2006, puis 9 400 euros en 2007 ». Initialement, Daniel Lestieu se renseigne du côté des chaudières à céréales. « Ce n’était pas une solution adéquate pour moi car cela m’aurait demandé de produire le combustible. Et puis avec la hausse du prix des céréales, ce n’est plus une formule rentable ». Il découvre l’énergie solaire au Forum Energies Nouvelles de Monclar, ainsi que dans des articles de presse. 112 m2 de panneaux solaires « Je me suis renseigné auprès de la société Ecosoleil, implantée en Ille-etVilaine. Cette entreprise a installé des panneaux solaires dans une exploitation du Gers. Lorsque j’ai rencontré les agriculteurs, ils m’ont affirmé qu’ils réalisent une économie d’énergie de 60% ! De fait, j’ai décidé de me lancer ! ». Le dispositif, installé par les Ets Grande (Villeneuve/Lot), comprend un portique exposé plein sud, sur lequel sont posés 56 panneaux solaires de 2 m2 chacun ; soit une surface totale de 112 m2. Les panneaux contiennent de l’eau qui est Daniel Lestieu devrait faire 5 200 euros d’économie sur l’année. vidangée dès que la sonde relève une température trop basse ou trop élevée afin d’éviter les risques d’usure. Le tout est relié à deux réserves d’eau de 3 m3 chacune (6 000 litres au total). « Le principe est simple. L’eau de la réserve se réchauffe en circulant dans les panneaux solaires. Par la suite, cette eau passe par un échangeur à plaque qui assure un échange de calories avec l’eau du ballon de la chaudière pour la préchauffer ». La chaudière gaz est utilisée pour obtenir le complément de chaleur. Le système complet revient à 39 000 euros hors taxes. Cette installation étant l’une des premières en Aquitaine, elle a bénéficié d’un financement du Conseil Régional et de l’Ademe à hauteur de 50%. Avec cet accompagnement financier, le temps de retour sur investissement est inférieur à 5 ans, contre 9 ans sans aides. A priori, Daniel Lestieu devrait faire 5 200 euros d’économie sur l’année. Ces résultats seront précisés ultérieurement puisque l’exploitation sera suivie dans le cadre du Programme Solea. p15 Conserver les DPU en Lot-et-Garonne Création d’une Bourse aux DPU Vous avez des DPU à céder ou bien vous recherchez des DPU pour vos surfaces qui en sont dépourvues, la bourse aux DPU de la Chambre d’Agriculture a pour unique finalité la mise en relation de cédants et de preneurs potentiels. Attention! Nous vous conseillons de vous décider bien avant le 15 mai 2008 (date de dépôt des dossiers PAC) afin d’avoir le temps de mener à bien votre négociation et remplir les documents de clauses que vous devrez joindre à ce dossier. En tout état de cause, si vos DPU non utilisés jusque là ne sont pas activés en 2008, vous les perdrez définitivement. Le Conseil Général de Lot-et-Garonne aide la plantation de haies par les agriculteurs (à titre principal). Les haies jouent de nombreux rôles dans les campagnes : rôle climatique, lutte contre l’érosion des sols, réservoirs de biodiversité mais aussi zones tampons vis-à-vis du voisinage. La diversité des essences est essentielle pour atteindre les objectifs agronomiques, mais aussi pour assurer la pérennité de la haie et participer au développement de la biodiversité. Quatre étapes président à la mise en place de haies sur l’exploitation : - Visite technique et montage du dossier (localisation de la haie, choix des essences, séquence à respecter). Ces aspects sont étudiés en fonction des objectifs de la haie et des conditions du milieu. Les essences préconisées sont celles communément rencontrées dans nos campagnes car adaptées au milieu : Chêne, Frêne, Charme, Erable, Robinier, Noisetier, Cognassier, Néflier, Saule, Cornouiller sanguin… - Achat des plants auprès de ARPE 47 à Pujols. - Plantation (réalisée par l’agriculteur, avant le 31 décembre, en respectant la séquence) - Réception des travaux réalisée par la Chambre d’Agriculture. Une aide financière est attribuée à l’agriculteur au prorata du linéaire planté (2,30 euros/ml). Les haies, pensez-y ! Contact: Chambre d’Agriculture au 05 53 77 83 08 Contact. Nicolas Trillaud, Chambre d’Agriculture, Service Territoires au 05 53 77 83 83. La Chambre d’Agriculture met en place une Bourse aux DPU afin que cédants et preneurs potentiels soient mis en relation. Il s’agit de sauvegarder le potentiel des DPU du département. La campagne 2008 marque la troisième année de la nouvelle PAC avec découplage des aides. Il est important de rappeler que les DPU (Droit à Paiement Unique) qui n’auront jamais été activés en 2008 seront définitivement perdus. En effet tout DPU non activé trois années consécutives remonte à la réserve nationale. Le bilan de la dernière campagne PAC en Lot-et-Garonne montre que 8595 DPU n’ont pas été activés. 2241 exploitations sont concernées. Cela représente 1,8 millions d’Euros qui risquent d’être perdus pour les agriculteurs de notre département. Par ailleurs, de nombreuses exploitations disposent d’un nombre de DPU insuffisant et donc de surfaces non aidées. Céder les DPU La réglementation en vigueur prévoit la possibilité de transfert définitif de DPU sans terre, les DPU jachère n’étant pas concernés. Dans ce cas, la valeur des DPU transférés est réduite de 50% pour le preneur, le prélèvement alimentant la réserve départementale. Cette solution permet ainsi d’éviter la fuite hors du département d’un volume financier non négligea- Plantez des haies ble. Pour qu’une cession sans terre soit possible, 80% des DPU du cédant doivent avoir été activés. Dans les situations où ce transfert n’est pas possible (moins de 80% des DPU activés ou bien absence de preneur intéressé) nous conseillons la renonciation aux DPU non utilisés afin de les conserver dans le département. Réagissez vite ! Primeurs Le bonheur des primeurs ! Le printemps revient… Jours plus longs, températures en hausse, journées ensoleillées. La nature s’éveille du sommeil hivernal, et nous aussi par la même occasion ! Le printemps, ce sont également les couleurs qui éclatent, les parfums qui s’exhalent, des envies de saveurs sucrées… L’heure est au grand retour de deux produits phare du sudouest de la France et particulièrement du Lot-et-Garonne. Ainsi l’asperge représente un volume de 600 tonnes dans notre département, ce qui le place au troisième rang des producteurs aquitains, derrière nos voisins Landais et Girondins. Blanche ou verte, cheznous l’asperge trouve son bonheur notamment en bordure de la lande, dans les sols sableux. Attention cependant, le nombre de producteurs et les surfaces sont en constante régression. Autre incontournable du printemps, la fraise nous dynamise rien qu’à la vue de sa belle couleur rouge. Le Lot-et-Garonne est le premier département producteur français avec environ 13 000 tonnes de fruits. C’est ici que la savoureuse Gariguette a trouvé son écrin ! Mais la produc- Photo Thierry Daniel Vidal p17 tion locale offre également à notre gourmandise des variétés telles que Ciflorette, Mara des Bois, Charlotte… D’ailleurs les fraisiculteurs du département entendent miser sur la qualité gustative de leurs produits. La fraise du Lot-et-Garonne pourrait bientôt bénéficier d’un Label Rouge ! Le retour des primeurs est celui des beaux jours. N’hésitez pas à fréquenter les marchés fermiers où fraises de printemps et asperges auront la part belle jusqu’au mois de juin. Après, il sera trop tard. Il faudra attendre l’année suivante ! p18 Primeurs Gastronomie Le Pain d’Asperges d’Aquitaine L’asperge s’est abandonnée aux mains expertes d’un chef cuisinier qui a imaginé une recette « caméléon » et inédite, permettant de marier l’Asperge d’Aquitaine à d’innombrables ingrédients… De l’apéritif au buffet dînatoire, de l’entrée au plat unique, le « Pain d’Asperges d’Aquitaine » trouve sa place dans votre menu, quelle que soit la configuration de votre repas. Vous l’aimerez façon « Landais », « Blayais », « Lotois », « Basque » ou « Atlantique ». En bref, façon SudOuest… Vous aimerez également créer votre propre « Pain d’Asperges d’Aquitaine » pour surprendre vos invités ou tout simplement pour improviser un repas à la « bonne franquette » avec les ressources de votre garde-manger. L’essentiel est que l’Asperge d’Aquitaine soit parmi les invitées et que votre créativité soit savoureu- Recette de base Ingrédients pour 6 personnes Réunir dans un saladier la crème, les œufs puis fouetter en incorporant la farine tamisée en pluie. Ajouter la levure chimique, le Parmesan, puis incorporer l’huile en filet sans cesser de fouetter. Assaisonner de sel et de poivre, ajouter les asperges crues taillées en cubes de 1 cm de côté. Cuire au four à 175°C, durant 20 minutes, dans un moule à cake beurré. sement inspirée… et pourquoi ne pas imaginer le « Pain d’Asperges » façon Lot-et-Garonnaise ! thym frais, persil plat. Façon Basquaise : Asperges rissolées, jambon de Bayonne, piment d’Espelette, piquillos. Façon Lotoise : Asperges crues, huile de noisette, fromage, figues sèches, raisins secs, noix. Façon Atlantique : Asperges crues, saumon, oignons nouveaux, poivrons, œufs durs, ciboulette. Et maintenant, à vous de décliner le "Pain d’Asperges" d’Aquitaine à votre goût ! Faites-en votre « Spécialité Maison » ! - 24 cl de crème liquide - 4 gros œufs - 100 gr de parmesan - 300 gr de farine - 15 cl d’huile de tournesol - 24 gr de levure chimique (2 sachets) - Sel et poivre du moulin - 1,2 kg d’Asperges d’Aquitaine crues A vous de décliner ! Pour réaliser les différentes variantes du "Pain d’Asperges" d’Aquitaine, il suffit d’utiliser la recette de base et d’ajouter les ingrédients suivants : Façon Blayaise : Asperges crues, tomates cerise, ciboulette, oignons nouveaux, courgettes, petits pois. Façon Landaise : Asperges crues, blanc de poulet, fromage blanc, Côté santé Légèreté et équilibre A la sortie de l’hiver, il est temps de refaire le plein de vitamines et minéraux ! Légume primeur par excellence, l’asperge vient purifier nos organismes et ensoleiller nos assiettes avec un double bénéfice : la légèreté et l’équilibre. Avec 25 calories aux 100 grammes, l’asperge est la partenaire idéale d’une alimentation saine et diététique… à condition de ne pas forcer sur les sauces ! Pour mémoire : - Asperge nature (150 g) Un apport énergétique de 40 Kcal ; - Asperge sauce verte (150 g, 1/2 yaourt, fines herbes) Un apport énergétique de 90 Kcal ; - Asperge vinaigrette (150 g, 1 cuillère à soupe de sauce) Un apport énergétique de 125 Kcal ; - Asperge sauce mayonnaise (150 g, 1 cuillère à soupe de sauce) Un apport énergétique de 240 Kcal ; Forte de faibles apports énergétiques, l’asperge propose cependant une haute densité nutritionnelle pour de nombreux nutriments. Sa composition pour 100 g : Eau : 92 g Protéines : 2,2 g Lipides : 0,2 g Glucides : 3,5 g Fibres : 1,5 g Vitamine C : 31 mg Caroténoïde : 0,4 mg Vitamine B9 : 0,09 mg Vitamine E : 0,8 mg Potassium : 270 mg Calcium : 20 mg Magnésium : 12 mg Fer : 1,1g p19 L’Asperge d’Aquitaine Sans se tromper ! Dès le mois de mars, l’Asperge d’Aquitaine revient sur nos étals mais aussi sur nos tables ! Légume primeur marquant l’arrivée du printemps, l’asperge est l’expression du renouveau jusque dans les multiples façons que les amateurs ont de l’accommoder. Sachez choisir, conserver, éplucher et cuire l’Asperge d’Aquitaine ! L’Asperge d’Aquitaine se veut accessible à tous : - Légume moderne et diététique, elle entend séduire aussi les jeunes, - Légume actuel, elle s’utilise de manière pratique, - Légume ludique, vos enfants s’amuseront à l’éplucher… - Légume gourmand, elle se prête à des recettes originales ! L’œil du spécialiste Il faut prévoir 150 à 200 grammes d’asperges par personne. La fraîcheur est le maître-mot pour se régaler. A l’étal, veillez à ce que les tiges soient lisses, rigides et cassantes. Le talon doit-être humide. Et pour que l’esthétique soit également au rendez-vous, privilégiez les asperges au teint nacré, droites et dont le calibre est homogène. Pour préserver leurs qualités, l’idéal est bien évidemment de consommer les asperges dès l’achat. Vous pouvez cependant les conserver 24 ou 48 heures dans le bac à légumes du réfrigérateur, à condition qu’elles soient emballées dans un linge humide. L’épluchage n’est plus une corvée : Commencez par enlever un morceau du talon (environ 1 centimè- tre). Puis épluchez les asperges à l’économe, de la pointe vers le talon, en commençant à 4 centimètres de la pointe. De préférence, effectuez cette opération juste avant de les cuisiner, afin qu’elles ne se déshydratent pas. A noter, les asperges vertes ne s’épluchent pas. Aujourd’hui éplucher l’Asperge d’Aquitaine est devenu un Jeu d’Enfants ! De nouveaux outils à double-lames facilitent l’épluchage. La cuisson, comme vous préférez ! Au micro-ondes : placez les asperges dans un plat contenant quelques centimètres d’eau salée. Recouvrez d’un film étirable. Cuire 8 minutes à puissance maximum pour les blanches et 3 minutes pour les vertes. A la vapeur : Emballez les pointes des asperges dans du papier aluminium et faire cuire 5 minutes à l’autocuiseur. A la cocotteminute : 5 à 10 minutes pour les asperges blanches. A la poêle : coupez les asperges en tronçons et faites-les revenir 6 à 15 minutes dans de l’huile d’olive. A l’eau : ficelez 6 à 10 asperges en botte. Faire cuire 20 à 25 minutes (selon la grosseur) dans de l’eau salée. 5 à 7 minutes suffisent pour l’asperge verte. Congeler Nettoyez-les et blanchissez les asperges 2 à 4 minutes. Egouttez et laissez refroidir. Les placer dans des sacs ou boîtes de congélation. Pour les utiliser, il suffit de les plonger encore congelées dans de l’eau bouillante et les laisser achever leur cuisson 12 à 16 minutes. Faire des bocaux Blanchissez-les asperges. Mettez-les droites dans des bocaux avec de l’eau salée (20 g de sel par litre). Cuisez une heure à 100°C. p20 Primeurs EARL l’Arbussan Tant qu’il y aura des asperges ! Moins célèbres que leurs voisines des Landes et du Blayais, les asperges du Lotet-Garonne n’en sont pas moins attendues et appréciées ! Michel Ibanez et son fils David, ne sauraient contredire cet état de fait. D’autant plus que les sables gris influenceraient leur saveur. La différence entre l'asperge verte et la blanche est que la première a déjà vu le soleil et la seconde non ! « Les asperges de Poudenas sont délicieuses car sucrées », déclare Michel Ibanez. Le père et le fils se sont lancés dans cette production il y a quatre ans. Depuis, ils ne cessent d’augmenter leur surface de production. Aux trois hectares déjà existant (dont 30 ares d’asperges vertes), ils viennent d’ajouter un hectare supplémentaire qui n’entrera en production que dans deux ans. « La demande est telle que nous manquons de produit chaque année ! Il n’y a pas assez de producteurs d’asperges en Lot-et-Garonne », explique Michel Ibanez. La commercialisation est réalisée sur les marchés du Gers (Fleurance, Mirande, Auch, Lectoure) et du Lot-et-Garonne (Aiguillon, Bon-Encontre, Agen, le Passage). Les ventes se font également sur l’exploitation. « En 2008, nous allons participer pour la première fois à la Fête de l’Asperge de Fargues-surOurbise » signale Michel Ibanez. tervalle, dans une tranchée de 40 centimètres de profondeur. La plantation est effectuée au mois d’avril. Durant deux ans, l’agriculteur nettoie et entretien sa parcelle. L’entrée en production n’intervient qu’à la fin du mois de mars de la troisième année ! Pour avoir de l’asperge blanche, à la fin du mois de février, l’agriculteur réalise des buttes de 70 centimètres de large et 50 centimètres de hauteur. « Elles sont faites avec de la terre qui a eu le temps de se réchauffer au soleil ». Un plastique est déposé dessus. Trois semaines plus tard, la cueillette commence. Muni d’un outil spécifique, la gouge, on récolte l’asperge à 30 centimètres de longueur. Elle est par la suite calibrée à 22 centimètres, exigence du commerce. La production se poursuit ainsi jusqu’aux environs du 10 juin. Blanche ou verte ? 8 à 10 ans de vie ! Qu’elle soit finalement verte ou blanche, l’asperge est cultivée plus ou moins de la même manière. La différence entre les deux couleurs est que l’asperge verte a déjà vu le soleil et la blanche non ! La culture commence par le dépôt des griffes (d’asperges), à 25 centimètres d’in- « Lorsque la production est terminée, nous cassons les buttes et nous laissons le terrain plat jusqu’à la prochaine saison. En attendant, il est enrichi avec du fumier des moutons de la ferme et arrosé de temps en temps. L’aspergeraie continue de pousser. A l’automne, après les premières gelées, la végétation est broyée », précise Michel Ibanez. La durée de vie d’une aspergeraie est de 8 à 10 ans. Passé ce nombre d’années, la fatigue des sols fait qu’il ne sera plus possible de cultiver des asperges sur la même parcelle. En revanche, on peut y implanter d’autres espèces. De fait, les agriculteurs doivent prévoir, avant même la fin de vie d’une parcelle, où ils installeront la prochaine. « Actuellement, nous sommes déjà à la recherche de terres pour installer notre future aspergeraie. Dans deux ans elle devra être plantée afin que nous ayons encore une production dans 4 ans », déclare Michel Ibanez. Tant que le Lot-et-Garonne est un département producteur d’asperges, profitons-en ! Michel Ibanez les propose au kilo ou à la cagette. En début de saison (fin mars/début avril), elles sont vendues 6 à 7 euros le kilo et en fin de saison (mai/juin), 4 à 5 euros le kilo. N’hésitez pas à déguster les vertes frites à la poêle et en omelette. Si vous manquez d’idées, Michel Ibanez vous donnera des recettes ! EARL Arbussan Arbussan 47 170 Poudenas Tél. 05 53 65 76 05 (HR) p21 Association Interprofessionnelle de la Fraise du Lot-et-Garonne Heureux Anniversaire ! Les metteurs en marché et producteurs de fraises de l’A. I.F.L.G. sont toujours en attente de l’attribution du Label Rouge pour leur produit. La fraise du Lot-et-Garonne serait la première à bénéficier d’un tel signe de qualité ! Belle distinction pour une association qui représente 75% de la production départementale. L’Association Interprofessionnelle de la Fraise du Lot-et-Garonne (A.I.F.L.G.) est une association Loi 1901, créée en 1998, suite à une succession d’années de crise. « A cette époque la profession a connu de grosses difficultés notamment en raison des importations massives en provenance d’Espagne, mais également en raison du développement de la production dans les pays du nord de l’Europe. Des mutations se sont également produites avec la réforme de l’organisation commune de marchés des fruits et légumes » explique Caroline Granado, animatrice de l’A. I.F.L.G. Ainsi, l’association s’est fixée pour objectif de regrouper les producteurs et les entreprises de première mise en marché (expéditeurs) afin de promouvoir et valoriser la fraise du Lot-et-Garonne, se différencier du produit ibérique par une augmentation du niveau qualitatif et créer un véritable réseau départemental d’entreprises. Aujourd’hui, l’A.I.F.L.G. rassemble 11 metteurs en marché et 175 producteurs. Qualité Sud-Ouest La première tâche à laquelle l’A. I.F.L.G. s’est attelée, a été la diminution du nombre des variétés mises en cultures. D’une vingtaine, la production est passée à une dizaine. « Cette réduction de l’offre était né- cessaire pour favoriser une certaine régularité et une homogénéité de la qualité », déclare Caroline Granado. Dans ce même état d’esprit, une grille d’agréage commune a été mise en place. Enfin, les producteurs et les structures se sont impliqués dans un cahier des charges commun intitulé : « Qualité Sud-Ouest ». Cet outil mise particulièrement sur un choix variétal rationalisé avec 6 variétés autorisées (Gariguette, Ciflorette, Darselect, Elsanta, Mara des Bois, Charlotte), ainsi que des techniques de production respectueuses de l’environnement. Des contrôles sont effectués de la production à l’expédition par l’A. I.F.L.G. elle-même, mais également par l’organisme externe de contrôle Qualisud. Bientôt en Label Rouge Autre cheval de bataille de l’A.I.F.L.G, un dossier de demande de Label Rouge a été déposé à l’INAO dès l’année 2005. Après de nombreuses péripéties administratives, les professionnels espèrent obtenir ce signe de qualité pour la campagne 2009. « Le Label Rouge est destiné à mettre en avant la qualité gustative supérieure de la fraise du Lot-et-Garonne. Qualité Gustative influencée par un itinéraire technique précis et par la mise en avant de deux variétés de qualité gustative supérieure : Ciflorette et Gariguette. Parmi les critères retenus pour ce Label Rouge, la coloration des fruits est importante ; soit rouge orangé pour Ciflorette et rouge brillant pour Gariguette. Les fraises seront labellisées à condition d’avoir atteint un taux de sucre minimum selon la période de la saison. Enfin les fruits récoltés audessus d’une certaine température à cœur ne pourront bénéficier du label. Les fraises, il est désormais temps de les déguster ! Pour en savoir plus sur la plante, le fruit, l’histoire, les techniques de production ou tout simplement trouver une recette pour se régaler, n’hésitez pas à surfer sur le site internet de l’A.I.F.L.G. : www.fraisesudouest.com p22 Primeurs Marketing Banco pour FranFraise Forme de vague ou S, très visuelle facile à identifier. Selon les essais Ctifl, cette forme engendre moins de meurtrissures qu’une barquette rectangulaire en limitant la mobilité des fraises. Contenance de 400 g : une « rupture » et une nouvelle référence de grammage pour la fraise. Le compromis permet de proposer des plateaux de 10 unités, 4 kg, pour limiter les frais de logistique. Logo FranFraise : un visuel qui peut se décliner, voire s’animer selon la stratégie de communication envisagée. Fond légèrement suspendu pour limiter les chocs, évite d’avoir à placer un « bulle pack » au fond de la barquette. En PET transparent : elle pourrait évoluer vers des matériaux biodégradables Couvercle : clipsé de l’intérieur, plus étroit que la barquette, il permet une aération naturelle du produit. N’influence pas les critères physicochimiques (sucre,acide), exceptée la fermeté. Pose mécanique possible Nouvelle barquette, nouveau visuel. Le séminaire de la Section Nationale Fraise a confirmé la démarche stratégique pour la fraise ronde et proposé les outils de communication. Engagée lors du précédent séminaire, la nécessaire stratégie pour la fraise ronde française a été confirmée lors de la dernière rencontre des professionnels de la fraise qui s’est déroulée à Collonges-La-Rouge, début novembre. Le « nouveau concept en rupture avec l’existant » se présente sous la forme d’une barquette 400 grammes en forme de vague (ou de S) signée par un nouvel « identifiant » FranFraise. Conçue en collaboration avec la société Dynaplast, qui a déjà créé la barquette triangulaire de Ciflorette, ce nouveau concept d’emballage est réservé aux fraises : origine France et répondant au cahier des charges Fraises de nos Terroirs. Les variétés seront référencées par bassin de production avec un maximum de 4 variétés au niveau national. D’ores-etdéjà, Darselect et Charlotte feraient partie du lot. Le besoin de reprendre des parts de marché Des tests ont été réalisés en 2007 et c’est au vu des résultats présentés que les participants du séminaire, organisé par la Section Nationale Fraise, devaient répondre à diverses questions. La première a confirmé la démarche entreprise avec une réponse favorable à la poursuite du travail de différenciation de la fraise ronde. Les suivantes ont également acté qu’il s’agirait bien d’une démarche s’appuyant sur une marque et signature commune, réservée à la production organisée et qui laisse une place à la communication des entreprises. « Le besoin de reprendre des parts de marché avec la fraise ronde passe par une stratégie commune nationale car la taille des entreprises est depuis longtemps trop faible pour avoir une offre individuelle » mentionnait Xavier Mas, président de la section fraise. Toutes les bonnes intentions doivent désormais se concrétiser par une prise de position claire de chaque p23 Au banc d’essai Au départ, prévus avec 3 enseignes en mai, des tests n’ont, en fait, pu être effectués qu’en juin dans un hypermarché Auchan de Bordeaux. Alors qu’un des objectifs de départ était de tester la nouvelle offre face à l’offre espagnole, le retard pris dans la mise en place a confronté la nouvelle barquette à un référencement important (5 à 7 références) de fraises françaises avec notamment une offre fraise ronde « en tête de gondole » et des références variétales Gariguette et Mara des bois. Première information, « la nouvelle barquette permet de bien se différencier par rapport à la barquette standard sans toutefois influencer le comportement du consommateur », confie Cathy Eckert, Ctifl. Cette première approche montre le manque de lisibilité dans le rayon et toute la difficulté de différencier un produit. Fondant de chocolat aux fraises (Pour 6 personnes) Ingrédients 300 g de chocolat noir 50 cl de crème fraîche, très froide 70 g de beurre 3 cuil. à soupe de sucre 250 g de fraises bien mûres, lavées, essuyées et équeutées 1 cuil. à soupe citron Recette 1.Faites fondre le chocolat avec le beurre, au bain-marie, puis laissez-le tièdir 2.Fouettez la crème en chantilly, puis incorporez-la en plusieurs fois au chocolat fondu 3.Versez la moitié de votre crème au chocolat dans un moule à cake tapissé de film alimentaire, déposez dessus 160 g de fraises coupées en petits morceaux et recouvrez le tout du reste de la crème au chocolat 4.Couvrez le dessert de film alimentaire et laissez reposer au moins 4 heures au réfrigérateur 5.Avant de servir, préparez un petit coulis de fraises pour accompagner le fondant de chocolat : mixez les 90 g de fraises restants avec le sucre et 1 cuil. à soupe de jus de citron pour obtenir une sauce lisse 6.Démoulez le fondant de chocolat aux fraises, coupez-le en tranches et servez-le avec la sauce aux fraises. (Recette disponible sur le site internet : www.fraisesudouest.com) « Nous ferons appel à des professionnels de la communication et du marketing pour définir et mettre en œuvre les stratégies », précisent Heide Froeb et Xavier Mas. partenaire. « La nouvelle barquette et le nouvel identifiant sont simplement des outils, nous ferons appel à des professionnels de la communication et du marketing pour définir et mettre en œuvre les stratégies » précise Heide Froeb, animatrice de la section. Des budgets ont été provisionnés depuis que la réflexion est amorcée et la section compte sur le soutien des pouvoirs publics pour abonder les moyens financiers nécessaires à ce qui constitue un nouveau challenge pour la fraise française. p24 Primeurs 25ème Foire à la Fraise, aux Fleurs et au Vin Toute la fraise ! Le Lot-et-Garonne est le premier département français producteur de fraises. Sainte-Bazeille la célèbre depuis 25 ans au cours d’un week-end de festivités où il ne faut pas manquer de ramener… sa fraise. La 25ème Foire à la Fraise, aux Fleurs et au Vin se déroulera les 10 et 11 mai prochains à Sainte-Bazeille. « La première manifestation du genre est née à Sainte-Bazeille en raison de la forte concentration de fraisiculteurs dans ce secteur du Lot-et-Garonne. Aujourd’hui, elle est devenue une fête d’autant plus conviviale qu’elle est ouverte aux fleurs mais également aux produits du terroir tel le vin » explique Christian Jadas, l’un des organisateurs. Des producteurs commercialiseront la fraise millésime 2008. Fraise qui sera au cœur de nombreuses animations. « Le dimanche en matinée, nous jugerons de l’esthétique et de la qualité du produit au travers d’un concours qui rassemble les agriculteurs et metteurs en marché du marmandais » ajoute Christian Jadas. Gariguette, Darselect, Mara des Bois et autres variétés seront observées et dégustées par un jury de professionnels et de consommateurs locaux. Pour les plus courageux, la course pédestre intitulée le « Trophée de la Fraise » emmènera les coureurs dans la campagne et les fraiseraies environnantes. « Chaque participant recevra un pot de confiture et une barquette de fraise ». Le Club de Rugby de Sainte-Bazeille confectionnera également de la confiture de fraises sur place. Pour les plus curieux, tous les secrets du fraisier, de la fraise et des techniques de production seront dévoilés par le Comité de Bassin Grand Sud-Ouest sur un stand d’informations. La Fête de l’Asperge C’est la saison ! Les 400 habitants de Fargues-sur-Ourbise vont bientôt accueillir les 4 000 visiteurs qui se pressent chaque année à l’occasion de la Fête de l’Asperge. Gastronomie et convivialité sont au programme. La Fête de l’Asperge de Fargues-surOurbise se tiendra le dimanche 20 avril. Une douzaine de producteurs seront présents sur le site. « Outre l’asperge nous célèbrerons les produits de terroir dans leur ensemble avec 42 exposants locaux et l’accueil de 45 confréries qui participeront d’ailleurs à un défilé » déclare Annie Hublet du Comité d’organisation. L’événement démarrera avec une messe et la bénédiction des asperges, le tout accompagné par les sonneurs de l’Ecole de Trompes de Chasse de Bédouret. L’inauguration de la manifestation se déroulera à 10 heures. Parmi les animations, les visiteurs pourront assister au Concours du plus beau stand, suivi d’un vin d’honneur. Le Parcours Gourmand donnera lieu à la dégustation de nombreuses spécialités des producteurs du département et bien évidemment du traditionnel velouté d’asperges. Toujours très couru, le folklorique Concours de Bottelage est l’un des temps forts de la journée. Sans parler de l’omelette géante confectionnée avec 1 400 œufs et 80 kilos d’asperges, le tout sous les yeux d’un public… plus gourmand que curieux ? « La Fête de l’Asperge donne l’occasion aux amateurs de venir se régaler au cours d’une journée conviviale, mais également de s’approvisionner en produit. Légume printanier, l’asperge, qu’elle soit blanche ou verte, est un vrai délice consommée fraîche. C’est là qu’elle exhale toute sa saveur » explique Annie Hublet qui conseille de la manger dans les deux jours après l’achat. Produit noble, il faut en profiter à la saison cuite tout simplement avec une vinaigrette ou déclinée dans l’une des nombreuses recettes dont elle fait l’objet ! Contact. Mairie de Fargues-surOurbise - Tel : 05 53 93 07 42 La fédération des chasseurs communique Le 17 mai à Bédouret Congrès de la Fédération Départementale des Chasseurs de Lot-et-Garonne En avant-première, Michel Auroux, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs, aborde les grands thèmes du Congrès départemental qui se tiendra à Bédouret (Fargues-sur Ourbise) le 17 mai prochain. Campagnes 47 : Quelle sera l’actualité du Congrès de la Fédération Départementale des Chasseurs de Lot-et-Garonne ? Michel Auroux : Le Schéma départemental de Gestion Cynégétique est le sujet d’actualité qui nous occupera principalement. Nous travaillons sur ce dossier depuis 5 ans et en 2007 nous sommes entrés dans la phase opérationnelle des actions de terrain. Désormais les Comités de Pilotage sont opérationnels dans les 6 pays du Lot-et-Garonne. Je rappelle que ces Comités ont pour mission d’assurer la gestion du biotope propre à leur secteur géographique respectif. Campagnes 47 : Comment s’articule le Schéma départemental de Gestion Cynégétique ? Michel Auroux : Le Schéma départemental comprend des plans de gestion du gibier et notamment du petit gibier. Nous allons en proposer un certain nombre au Préfet, pour la campagne 2008/2009, concernant plus particulièrement le petit gibier sédentaire tels faisans, lièvres, perdrix, lapins mais également sur le colvert qui est, quant à lui, un migrateur. Notre objectif est que chaque pays mette en place, au minimum, un plan de gestion afin de redynamiser la présence de gibier naturel. Ainsi en zones ouvertes (plaines et coteaux), le travail porte sur les lièvres, lapins et perdrix. En zones boisées (massifs forestiers), faisans et lièvres sont privilégiés. A ce titre, les plans de gestions sont complétés par un volet alimentation. Nous souhaitons renforcer le partenariat avec les agriculteurs au travers du développement de cultures à gibier (jachères faune sauvage) et d’implantation d’agrainoirs qui permettront aux animaux de se nourrir toute l’année. L’agrainage est traditionnellement pratiqué dans le Centre et l’Est de la France. En Lot-et-Garonne c’est une pratique nouvelle. Campagnes 47 : Quel autre sujet important comprend le Schéma départemental ? Michel Auroux : Nous devons mettre l’accent sur le volet régulation des nuisibles. Cet aspect est également renforcé dans le cadre des plans de gestion. Les espèces concernées sont les becs droits (corneilles noires, pies…), fouines et renards qui commettent des dégâts importants en période de reproduction du gibier naturel. En Lot-et-Garonne, nous prélevons, par exemple, 3 700 renards par an. L’objectif n’est pas de les éradiquer. Ils ont leur place et sont essentiels à l’équilibre de l’écosystème mais il s’agit d’encadrer le développement de cette population. Campagnes 47 : Qu’en est-il de la facture des dégâts sur les cultures ? Michel Auroux : Si le nombre des dossiers de dégâts sur cultures a peu augmenté, en revanche le montant de la facture a été multiplié par deux. Cette explosion est liée à la hausse du prix des céréales qui est une bonne chose pour le monde agricole mais difficile à assumer Michel Auroux, Président de la Fédération Départementale des chasseurs pour la Fédération Départementale des Chasseurs. Heureusement, tous les chasseurs participent de manière solidaire aux frais liés aux dégâts. Cela nous amène à maintenir la pression sur la gestion des populations de sangliers (1 500 à 2000 prélèvements par an) et de grands cervidés (400 par an). En revanche nous devrons être plus sévères avec les chevreuils, en particulier dans les zones de vergers, noisetiers, vignes et jeunes pruniers… Campagnes 47 : Quel avenir pour la chasse en Lot-et-Garonne ? Michel Auroux : Nous restons attachés à notre culture de chasse populaire. L’un des moments forts de notre Congrès sera également de réfléchir à la défense de ce patrimoine culturel basé sur un accès gratuit aux territoires et le partage de la venaison. Dans ce département nous avons toujours préféré défendre l’intérêt général plutôt qu’individuel. Une vision trop libérale de la chasse, basée sur l’argent, risque de nous desservir ; dans nos propres rangs d’abord, en engendrant un loisir de caste pour gens fortunés mais aussi auprès du public qui sera encore plus mis à l’écart de notre monde et de notre volonté de « partage de la nature ». Les Chasseurs à la Foire de Bordeaux Les chasseurs des 5 départements d’Aquitaine tiendront un stand sur l’espace Aquitanima dans le cadre de la Foire de Bordeaux du 1er au 12 mai 2008. p25 p26 La fédération des chasseurs communique Canard Colvert Sur les cours d’eau et les lacs du Lot-et-Garonne La Fédération Départementale des Chasseurs, en partenariat avec les chasseurs et les propriétaires terriens, a développé la population de canards Colvert en Lot-et-Garonne. Le repeuplement étant désormais effectif, il faut rester vigilant et renforcer cette population sauvage et naturelle. Le Colvert est un oiseau qui a toujours été présent en Lot-et-Garonne, soit de passage aux mois de novembre et décembre, soit nicheur sur les ruisseaux du département. Les effectifs étaient toutefois bien moins importants qu’aujourd’hui. « La création de nombreux lacs collinaires nécessaires à une agriculture ayant des besoins d’irrigation a été une chance énorme pour le développement de cette espèce. La Fédération Départementale des Chasseurs a initié le premier programme d’implantation il y a 25 ans sur la rivière du Dropt », explique Régis Bertrand, technicien cynégétique à la Fédération Départementale des Chasseurs de Lot-et-Garonne (FDC 47). La démarche a consisté à observer les capacités d’adaptation en milieu naturel des oiseaux issus d’élevages. Depuis une quinzaine d’année, elle a d’ailleurs intensifié ses efforts en la matière sur les lacs collinaires et certaines rivières du département. Actuellement, une dizaine de plans de gestion en faveur de l’espèce sont en cours et une centaine de lacs d’intérêts majeurs sont en réserve de chasse (tir interdit). « Le pari est gagné ! Les effectifs sont estimés tous les 5 ans. Il y a 4 ans nous avions déjà 5 à 6 000 couples de Colverts instal- Lors du lâcher, les colverts sont encore alimentés quelques jours afin qu’ils se fixent plus facilement. lés en Lot-et-Garonne », ajoute Régis Bertrand. En milieu urbain, les amateurs de promenades au bord du canal latéral à la Garonne profitent aussi de cette initiative menée par les chasseurs. On y admire les canards toute l’année ! Moins de 10 jours pour s’acclimater L’implantation des Colverts est menée conjointement par la Fédération Départementale des Chasseurs, les associations communales de chasse ainsi que les propriétaires terriens, généralement agriculteurs. « Hors période de chasse (mois de juin et juillet), nous disposons des parquets de pré-lâché (sortes de cages) au bord des cours d’eau et des lacs. Chacun d’entre-eux contient 10 à 15 individus dont 2/3 de femelles et 1/3 de mâles. Les canards commencent par rester 5 jours dans la cage où on leur amène à boire et à manger (maïs concassé, blé, orge). Lors du lâcher, ils sont encore alimentés quelques jours afin qu’ils se fixent plus facilement. Rustiques, ces animaux s’accommodent cepen- dant autant de plantes cultivées que de plantes sauvages », déclare Régis Bertrand. Au travers de cette démarche, la Fédération Départementale des Chasseurs agit en faveur de la biodiversité mais également pour préserver l’existence de souches sauvages et naturelles de Colverts pour les chasseurs, qu’ils soient généralistes ou spécialistes (les tonnayres). Les principales clés de la réussite sont une combinaison de facteurs tels que la mise en réserve de chasse de sites favorables à l’espèce (lacs, rivières), l’implantation d’oiseaux de souches pures et la participation active à ces programmes des sociétés de chasse locales et de l’association des chasseurs de gibier d’eau. Sociétés de Chasse, si vous êtes intéressées pour réimplanter du canard Colvert ou si vous désirez aménager des sites favorables aux oiseaux d’eau, n’hésitez pas à prendre contact avec la Fédération des Chasseurs au 05 53 89 89 00. p27 Association des Chasseurs de Gibier d’Eau Les secrets de la « tonne » La chasse au gibier d’eau propose un univers très particulier où se marient la magie du crépuscule ou de l’aube naissante, les sons et les chants de la nuit, les odeurs… Dans l’attente de la passée, les amateurs de nature sauvage y vivent des instants rares et magnifiques. « Née dans les années 80’, l’Association des Chasseurs de Gibier d’Eau travaille main dans la main avec la Fédération Départementale des Chasseurs. Ensemble, nous avons mis en place un carnet gibier d’eau qui permet de connaître les migrations, les prélèvements, d’avoir des résultats techniques… Nos autres missions consistent à informer les chasseurs sur les aspects réglementaires, mais également à expliquer les pratiques aux candidats à ce mode de chasse », déclare Eric Pagotto, Président de l’Association qui rassemble 150 membres et adhérents dans le département. En Lot-et-Garonne, la chasse au gibier d’eau se déroule « de jour », c’est à dire deux heures avant le lever du jour et deux heures après le coucher du soleil. « Contrairement à d’autres départements, nous ne sommes pas autorisés à chasser de nuit. C’est dommage car l’atmosphère nocturne et les sensations sont différentes de la journée ». De fin août à fin janvier Historiquement, les installations de chasse aux canards (tonnes) se situent sur le domaine public fluvial le long des cours d’eau tels que la Garonne, le Lot et la Baïse. Depuis quelques années, des chasses se sont créées aussi sur certains lacs collinaires. « Au mois d’août nous chassons les sarcelles d’été, en sep- En Lot-etGaronne, la chasse au gibier d’eau se déroule deux heures avant le lever du jour et deux heures après le coucher du soleil. tembre ce sont les souchets et sarcelles d’hiver, en octobre et novembre vient la période où la migration bat son plein. Décembre et janvier activent la saison, quelques migrateurs tardifs peuvent toutefois pointer le bout de leurs ailes. Les chasseurs au gibier d’eau du Lotet-Garonne se lèvent très tôt pour ne pas rater la passée du matin, réputée la meilleure. « A cinq heures, je suis sur le site et je passe environ une demi-heure à m’installer » explique Eric Pagotto. Les « tonnayres » disposent des appeaux en plastiques, copies conformes de véritables canards. Ils servent à rassurer le gibier. Puis ce sont les appelants vivants qui sont savamment répartis sur l’aire de chasse. Les « chanteuses », canards femelles, sont placées loin de la tonne. Elles chantent en permanence et encore plus quand elles aperçoivent leurs homologues sauvages. Les « moyens cris » rassurent ces derniers. Les « courts cris » les incitent à se poser. « Contrairement aux femelles, les mâles sont positionnés sous le vent », précise Eric Pagotto. des canards vivants, en ont jusqu’à vingt. Ils privilégient généralement le Colvert et affinent leur dispositif en y adjoignant des siffleurs et autres sarcelles d’hiver. La « tonne », dans laquelle les chasseurs se mettent à l’affût, sont des cabanes de bois d’une dizaine de mètres carrés environ. Elles doivent se fondre dans le paysage. Le gibier se pose toujours face au vent. Depuis le guichet (ou poste de tir), le tonnayre guette la venue des oiseaux. « Entendre chanter les appeaux et faire poser le gibier est un moment extraordinaire » assure Eric Pagotto. S’il a été chanceux le tonnayre n’aura plus qu’à prendre sa barque ou envoyer son chien (labrador, retriever…) pour récupérer le précieux butin ! Le Colvert en attelage Un attelage (appelants vivants) comprend généralement une dizaine de palmipèdes. Cependant les sauvaginiers qui utilisent prioritairement La « tonne » est une cabane en bois d’une dizaine de mètres carrés environ. p28 La fédération des chasseurs communique Les chasseurs en Lot-et-Garonne Une volonté d’ouverture Il y a 6 ans que la Fédération Départementale des Chasseurs développe des campagnes de communication destinées à vulgariser l’image de la chasse auprès du grand public. Elles sont lancées tous les ans au mois de décembre et présentées sur les panneaux que le Conseil Général met gratuitement à disposition de nombreux organismes ou associations qui en font la demande. « Notre objectif est de casser les stéréotypes et préjugés qui entourent la chasse. D’autant plus dans un département comme le Lot-et-Garonne où la chasse est l’expression d’un certain art de vivre. Chez nous, la chasse n’est pas un sport de caste mais elle est vecteur d’une ambiance conviviale loin des clivages de notre société », explique Marie-Annick Grandaty, Chargée de communication de la Fédération Départementale des Chasseurs. Tous les ans au mois de décembre, un nouveau visuel accompagné d’un slogan évocateur met l’accent sur une facette de la chasse « made in Lot-et-Garonne » ! Tous chasseurs « La première campagne présen- Tous les ans au mois de décembre, un nouveau visuel accompagné d’un slogan évocateur met l’accent sur une facette de la chasse « made in Lot-et-Garonne » ! tait une vision romantique avec un paysage au petit matin et pour accroche : « A l’aube des passions, la chasse ». La seconde année nous avons opté pour l’aspect tradition et Sud-Ouest avec une nature morte et un slogan exprimant la convivialité : « La chasse est un bonheur de fête » ajoute Marie-Annick Grandaty. Ont également été évoqués les thèmes de la chasse et des jeunes (La chasse, vivre avec son temps ) mais aussi de la chasse et des femmes (Chasse accompagnée, nature partagée). L’année 2006 avait donné lieu à une magnifique photo en noir et blanc que l’on aurait cru « de famille », où toutes les générations se retrouvaient dans un moment de partage de leur passion avec pour signature : « La Chasse, une affaire de famille » ! En 2007, la Fédération Départementale des Chasseurs nous propose d’être « Tous Chasseurs », du contemplatif aux yeux rivés vers le ciel en passant par les enfants, le sonneur, l’homme au jumelle qui guette les migrateurs ou le papy qui appelle les alouettes au sifflet, en bref des regards passionnés en quête d’évasion. Une belle initiative qui nous rappelle que chasseurs ou pas, nous sommes lotet-garonnais ; et la chasse fait partie de notre patrimoine culturel ! Bulletin d’inscription Si vous êtes intéressé par le permis de chasser accompagné ou l’inscription au permis de chasser, prière de retourner le bulletin ci-dessous à : Fédération Départementale des Chasseurs de Lot-et-Garonne, « Bédouret », 47700 Fargues/Ourbise. Nom.................................................... Prénom.......................................................................... Adresse...................................................................................................................................... ..................................................... Téléphone : ......................................................................... O Je suis intéressé par le permis de chasse accompagné O Je suis intéressé par l’inscription au permis de chasser p32 vie agricole et rurale Patricia et Jean-Louis Bisetto « Maraîchers d’Investigation » ! On connaissait les journalistes d’investigation mais certainement pas les maraîchers ! Patricia et Jean-Louis Bisetto sont pourtant de ceux-là. Passionnés par leur métier et par le contact humain, ils le sont aussi par le végétal. Au fil de lectures, de rencontres et de recherches, ils enrichissent leur gamme pour en faire un fabuleux mariage de produits classiques et de produits anciens ou oubliés. A découvrir ! Démarche peu commune que celle de Patricia et de Jean-Louis Bisetto. Maraîchers de métier… mais aussi de cœur, ils ont développé une vision inédite, presque pédagogique de la production et du commerce des légumes. Le couple s’est lancé dans la vente directe, il y a environ 12 ans. « Des clients potentiels nous avaient demandé des pastèques, puis, petit à petit la gamme s’est élargie aux tomates, poivrons, aubergines, pastèques, melons. Il y a 7 ans, nous avons encore enrichi l’éventail de nos productions », explique Patricia Bisetto. Jusque-là, quoi de plus naturel : le client demande, l’offre suit… Et pourtant chez Patricia, il se passe quelque chose d’extraordinaire ! Vous voulez des tomates ? Vous en aurez des classiques, des noires, des jaunes, des vertes, des beef, des cœurs de bœuf ! Pour le poivron c’est pareil, du piment doux des Landes, en passant par le cornu des Andes ou la déclinaison des couleurs ! Blanche, violette ou striée, l’aubergine se dévoile. Et que dire de la courgette qui se fait longue, ronde, jaune, verte… « A la pêche » aux informations A chaque saison, les 10 hectares de surface (5 hectares en plein champ et 5 hectares sous abris froids) du couple révèlent de nombreux trésors et d’incomparables surprises. Cultivés en pleine terre, 12 mois sur 12, les légumes sont récoltés à la main avec la plus grande attention. Le planning des cultures est réalisé par Patricia. Cette passionnée, qui passe déjà beaucoup de temps dans ses serres et surtout dans son hangar de vente, se précipite sur internet et dans ses livres dès qu’elle en a l’occasion ! En effet, elle mène un véritable travail de recherche autour des différentes espèces maraîchères. « Je suis toujours à la recherche de variétés anciennes ou originales que je pourrais faire découvrir à mes clients. Ainsi, je tisse des liens avec les amateurs de potager, je me rends sur des événements spécialisés parfois très éloignés pour trouver les informations susceptibles de m’intéresser ; ainsi cette foire aux cucurbitacées dans le nord de la France ou cette foire au melon et à la pastèque à Avignon. Je lis beaucoup d’ouvrages écrits par de grands cuisiniers car ils ont une démarche d’investigation proche de la mienne et je peux y puiser des idées », raconte Patricia Bisetto. L’ouverture d’esprit Outre la diversité des produits proposés à la vente, Patricia est également attentive à leur qualité. « Je suis agricultrice, mais je suis aussi maman et cuisinière ! Tout ce que je commercialise, je l’ai testé personnellement au niveau gustatif et dans le cadre de recettes culinaires. Cela me permet de donner des " Je suis toujours à la recherche de variétés anciennes ou originales que je pourrais faire découvrir à mes clients", explique Patricia Bisetto. conseils d’utilisation et d’échanger des idées avec les consommateurs », ajoute Patricia. D’ailleurs tous les fruits et légumes sont accompagnés d’une fiche d’information spécifique. « Je suis très ouverte aux nouveaux produits, mes clients aussi ! Ils respectent énormément notre travail et comprennent les impondérables auxquels nous pouvons être soumis (problèmes climatiques). En retour nous leur proposons la gamme des légumes classique et celle des légumes anciens ou méconnus et tout cela au juste prix ! » assure Patricia Bisetto. Outre les particuliers, le Domaine de Baïse approvisionne également les épiceries et les restaurateurs locaux. Le « hangar », bientôt rénové, est ouvert tous les jours (sauf le dimanche en hiver), de 8 h à 12 h et de 14 h à 19 h. M et Mme Bisetto Domaine de Baïse 47 230 Feugarolles Tél. 05 53 95 24 92. p33 Bertrand Auzeral L’apiculture en héritage Devenu apiculteur il y a deux ans, Bertrand Auzeral est riche de projets. Outre l’augmentation de son cheptel, il aimerait créer un écomusée sur l’abeille. Il est également à la recherche d’agriculteurs chez qui déposer ses ruches en période de pollinisation. Annie Auzeral et son époux sont amoureux des abeilles depuis plus de 25 ans. A cette époque, ils ont suivi des cours d’apiculture au rucher-école de Périgueux et ont même acquis des ruches. Ils sont devenus apiculteurs amateurs. Annie a également pris l’habitude de se rendre dans les établissements scolaires pour parler des abeilles et de la vie de la ruche aux élèves. A son tour, Bertrand, l’un des enfants du couple, s’est trouvé « piqué par l’abeille » ! Détenteur d’un BTS Génie des Equipements Agricoles, il s’est frotté à la vie professionnelle chez un concessionnaire de matériel agricole en occupant différentes fonctions du mécanicien au commercial, en passant par magasinier. Mais le bourdonnement de l’abeille ne cesse de raisonner dans sa tête… Le jeune homme décide alors de devenir apiculteur professionnel et de vivre de ce qui est devenu, pour lui aussi, une véritable passion ! « J’ai aidé un couple d’amis apiculteurs pendant quelques mois afin d’apprendre toutes les facettes du métier. Entre autres, j’ai pu observer comment gérer un gros cheptel, c’est-à-dire 600 ruches », explique Bertrand Auzeral. Pollinisation et transhumance Le 1er janvier 2006, Bertrand Auzeral s’installe comme apiculteur professionnel. Annie, sa maman, travaille avec lui en tant qu’aide familiale. Dès le printemps venu, deux activités doi- Le 1er janvier 2006, Bertrand Auzeral s’installe comme apiculteur professionnel. Annie, sa maman, travaille avec lui en tant qu’aide familiale. vent être menées quasiment de front. En effet, du mois d’avril au mois de juin, une partie des ruches est emmenée dans les vergers et les champs, chez des agriculteurs, pour la pollinisation. Au prunier (fin mars/début avril), succède le pommier (fin avril), le kiwi (fin mai/début juin), ainsi que les semences de choux, carottes, oignons, tournesols semences… Avis aux amateurs, Bertrand est d’ailleurs à la recherche d’agriculteurs chez qui il pourrait déposer ses ruches. C’est également le moment de la transhumance. Ainsi les abeilles sont déplacées sur les lieux de floraison. « Mon rôle est de leur assurer un site où elles puissent se nourrir, travailler ; mais aussi de les protéger contre les prédateurs et notamment le tristement célèbre frelon asiatique », précise Bertrand, qui ajoute « en avril mes ruches sont dans le colza, en mai à l’acacia, en juin au châtaignier, et en juillet au tournesol. Entre chaque floraison, les insectes butinent pour produire le miel dit « toutes fleurs ». Accueil au magasin Parmi les autres produits de la ruche, en mars et avril uniquement, Bertrand Auzeral récolte le pollen frais issu de la floraison des saules et des arbres fruitiers. Les ruches sont équipées de trappes spéciales. Quand les abeilles rentrent, elles y perdent une partie des pelotes de pollen que l’apiculteur récolte tous les trois jours et congèle avant de le livrer à l’entreprise Pollenergie, située à Colayrac Saint-Cyr. Le jeune apiculteur récupère également la propolis pour le compte de Pollenergie. Il s’agit d’un suc sécrété par les arbres que les abeilles utilisent pour isoler et désinfecter les ruches. Cette substance présente des qualités particulièrement intéressantes pour le maintien des défenses immunitaires. « Mon produit phare demeure le miel décliné en 5 variétés et commercialisé en pots de 250 g, 500 g et 1 kg. Annie s’occupe, quant à elle, de la confection de pain d’épices garanti 100% miel, de la confiture d’oignons au miel, de la confiture de prunes au miel et pain d’épices. 97% de la cire récupérée dans les ruches est travaillée par un cirier qui nous fournit les cires gaufrées qui serviront de trame à l’abeille pour construire les alvéoles. Avec le reste nous faisons des bougies et de l’encaustique pour les meubles », ajoute Bertrand Auzeral qui accueille ses clients tous les samedis de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h dans son magasin. Bertrand Auzeral « Lescourre » 47 480 Pont du Casse Tél. 06 89 29 48 62. p34 vie agricole et rurale Taille du prunier d’Ente Des économies d’échelle ! Succès complet pour la démonstration de taille mécanique du prunier d’Ente qui s’est tenue à Villeneuve-sur-Lot, le 10 janvier dernier ! La mécanisation de ce poste peut engendrer un gain de temps, d’argent et de stress, non négligeables pour les pruniculteurs. Le Robot de Taille 3 000 conçu par Maurice Dreux Plus de 300 pruniculteurs avaient répondu présent pour la démonstration de taille mécanique du verger de prunier d’Ente, mise en place par les organisations de producteurs UPI, SYPRUSI, SYNPPA et UPF, jeudi 10 janvier 2008, chez Benoît Lefèvre à Saint-Germain, à côté de Villeneuve sur Lot (47). La société Bayer-Cropscience était partenaire de cette demi-journée. Conditions climatiques pouvant gêner l’assiduité, rendement et qualité de travail irréguliers selon les tailleurs, turn-over important dans les équipes, difficultés pour fidéliser du personnel qualifié… Le poste de taille est, de plus en plus, un véritable casse-tête pour les pruniculteurs. A cela s’ajoutent les impératifs de réduction des coûts de production. Toutes les conditions sont réunies pour que les professionnels se tournent vers une solution mécanisée. Privilégier les gros fruits Le premier modèle présenté est le Robot de Taille 3 000 conçut par Maurice Dreux, pruniculteur près de Duras, en partenariat avec la société AMG de Madaillan. « Il s’agit d’un automoteur dont le bras télescopique, montant jusqu’à 8 mètres, comprend une scie circulaire orientable. La scie permet de rabattre à l’appréciation du chauffeur qui commande la taille depuis sa cabine. 15 à 16 heures sont nécessaires pour tailler un hectare de verger contre 120 heures pour une taille manuelle » précise Maurice Dreux. A noter, le confort de travail du chauf- feur est optimisé puisqu’il est assis, chauffé et peut même travailler de nuit. Autre atout de cet automoteur, la tête du bras télescopique peut également être équipée de lanières qui permettent d’ébourgeonner les branches. Ainsi les anciens fruits moniliés et les pendouillards sont éliminés. « Ce système correspond aux attentes des producteurs dans le cadre de la nouvelle organisation commune de marchés pruneau car il permet de privilégier la production de gros fruits, dont on peut attendre une meilleure rémunération », déclare Maurice Dreux. Une taille mécanique et manuelle Le second modèle, proposé par la SARL Capy frères, entreprise agricole de Monflanquin spécialisée dans l’élagage et le débroussaillage, est composé d’un tracteur de 120 chevaux auquel sont fixées deux épareuses montées respectivement à l’avant et à l’arrière. L’épareuse avant propose un lamier disposant de cinq lames. Ce dispositif taille le côté du rang de prunier (extérieur de l’arbre). Le lamier installé à l’arrière, taille le haut des arbres. « Notre système permet de recalibrer les arbres et de relancer la pousse vers l’extérieur pour maintenir un port pyramidal. Il demande cependant de coupler la taille mécanique avec la taille manuelle. En effet, une année sur deux, le pruniculteur doit intervenir manuellement sur l’intérieur de l’arbre, en nettoyant l’intérieur plus sévèrement et en ramenant les branches dans le sens du rang » explique Christophe Capy. Pour la partie taille mécanique, il faut compter environ 3 h 30 par hectare. Marché d’Intérêt National 100% fruits et légumes ! Le Marché d’Intérêt National d’Agen est une véritable petite ville dont la Sologemin, Société de Gestion, est la mairie ! Spécialisé dans les fruits et légumes, le M.I.N. est exclusivement réservé aux professionnels de la filière fruits et légumes, qu’ils soient vendeurs ou acheteurs. Les Marchés d’Intérêt Nationaux (M.I.N.) sont nés dans les années 60’ pour moraliser le commerce des fruits et légumes. Ils permettaient également de regrouper les acteurs de la filière au sein d’un même lieu. Le M.I.N. d’Agen a été créé en juin 1962. Il est géré par la société Sologemin. Les usagers en sont 500 producteurs, 40 grossistes et 250 acheteurs. 16 salariés sont employés par la Sologemin parmi lesquels un cariste, un peintre, un plombier, un mécanicien et un électricien. Cependant, en prenant compte toutes les entreprises présentes sur le site, le M.I.N. compte quelque 550 emplois permanents et saisonniers. Des acheteurs originaires du grand Sud-Ouest « Les marchés se tiennent traditionnellement le lundi et le jeudi. A 15 h 15 débutent les transactions concernant les fruits et à 15 h 20 celles concernant les légumes. En 2007, Rochelle et même l’Ariège » remarque Annick Solal. Savoir se diversifier 138 000 tonnes de fruits et légumes sont passés par le M.I.N. d’Agen » explique Annick Solal Directrice du M.I.N. d’Agen. Pour participer au marché « au carreau », les agriculteurs doivent fournir leur numéro de Mutualité Sociale Agricole ainsi que la liste des produits qu’ils commercialisent. Le Service des Nouvelles des Marchés, dont les bureaux sont sur le M.I.N., assure le relevé des prix pratiqués sur le carreau et fournit une moyenne vers 16 h 00. Les fraises et les melons sont parmi les produits leader. Le M.I.N. d’Agen est d’ailleurs particulièrement attractif pour sa gamme de fruits d’été. « En saison, on compte parfois plus de 350 producteurs en même temps sur le carreau. Les acheteurs viennent de tout le sud-ouest de la France, mais aussi de Limoge, Angoulême, La Si le nombre d’agriculteurs venant vendre au M.I.N. est à la baisse, les quantités demeurent cependant stables. La Sologemin cherche cependant à diversifier ses activités. Ainsi des locaux sont loués à différentes entreprises telles la Cave Coopérative Viticole de Buzet, des sociétés de transporteurs, l’entreprise Com3Pom, les emballages Simonet, l’Apia… « De plus, à la tête de 16 400 m3 de froid, nous louons des chambres froides à des concessionnaires et des producteurs qui en ont besoin » ajoute Annick Solal. D’autre part, le M.I.N. d’Agen s’implique dans certaines initiatives de promotion telle « La Semaine Fresh Attitude ». En 2007, des enfants des écoles ont été accueillis sur le site pour découvrir toute la richesse et les bienfaits des fruits et légumes frais, visiter les cases des grossistes, assister au marché au carreau, sans parler de la dégustation que tous ont particulièrement appréciée ! SOLOGEMIN Avenue Jean Jaurès - Cidex 4401 47 000 Agen Tél. 05 53 96 44 67 www.min-agen-boe.com p36 vie agricole et rurale Biodiversité Un conservatoire pour l’Abouriou ! plantation du matériel végétal issu des parcelles anciennes. L’Entave (Etablissement National Technique pour l’Amélioration de la viticulture), l’Atavit et la Chambre d’Agriculture sont bien évidemment partie prenante dans la démarche. La Cave Coopérative du Marmandais, l’Entave, l’Atavit et la Chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne travaillent de concert pour sauvegarder l’une des curiosités du patrimoine viticole local, le cépage Abouriou. L’Abouriou est incontestablement une spécificité du secteur des Côtes du Marmandais, qui est la seule Appellation d’Origine Contrôlée à avoir ce cépage inscrit dans son décret. Bien évidemment, les professionnels locaux insistent sur cette typicité qui leur permet de se différencier des Bordeaux et des autres vins locaux. Ainsi, le Syndicat des Vins des Côtes du Marmandais, les professionnels et la Cave Coopérative du Marmandais ont mené une réflexion destinée à protéger l’Abouriou. « A l’heure actuelle, nous ne possédons que trois clones de ce cépage. Afin d’assurer le maintien d’une biodiversité, ainsi que la survivance de l’Abouriou, nous avons décidé de créer un conservatoire qui lui est spécialement réservé », explique Carine Magot, technicienne viticole à la Cave du Marmandais. Il faut préciser que les trois clones présentent quelques lacunes. Le feuillage rougit vite, gênant ainsi la photosynthèse et la maturité des fruits. Très compactes, les grappes sont particulièrement sensibles aux maladies. Quant à l’échelon gustatif, il faut absolument conserver les caractéristiques traditionnelles de l’Abouriou, c’est-à-dire la saveur de fruit frais et le charnu en bouche. 20 pieds sélectionnés Pour retrouver l’Abouriou originel, Dix ans de patience… Pour retrouver l’Abouriou originel, c’est-à-dire des cépages non clonés, il a d’abord fallu repérer les vignes plantées avant 1970. c’est-à-dire des cépages non clonés, il a d’abord fallu repérer les vignes plantées avant 1970. En 2004, une quarantaine de parcelles présentes sur l’appellation a été visitée. « Nous avons effectué nos observations pied par pied en tenant compte de toutes les caractéristiques physiques de l’Abouriou », se souvient Carine Magot. Au final, une cinquantaine de pieds a été récoltée. « Après les vérifications sanitaires d’usage, nous avons conservé 20 pieds que nous avons multipliés en 2005 », ajoute Carine Magot. Enfin en 2006, le conservatoire a vu le jour sur le site de la Cave Coopérative du Marmandais, avec l’im- Par cette initiative, la Cave coopérative du Marmandais, ainsi que les viticulteurs, réalisent un véritable pari sur l’avenir. En effet, dix longues années seront nécessaires avant d’avoir l’assurance que ce sont bien des clones inconnus d’Abouriou qui ont pris place dans le conservatoire. « Il était indispensable de débuter ce travail il y a quelques années, car sous peu les vieilles vignes auront disparu ». Des producteurs volontaires se sont engagés à travailler la parcelle expérimentale. Vigne qu’il est formellement interdit de vendanger. « Dès l’entrée en production nous réaliserons toutes sortes de mesures telles que poids des grappes, poids des grappes par souche, poids des baies, nombre de grappes…» précise Carine Magot. En sauvegardant la typicité de son produit, le Marmandais donne également un bel exemple de maintien de la biodiversité. Précision œnologique, l’Abouriou est plutôt utilisé dans les vins d’assemblage. Il donne une tonalité jeune, primeur et très fruitée aux breuvages dont il colore aussi la robe. Et pour ceux qui connaissent bien la gamme des vins du Marmandais, le « Mez Vinéa » et le « Grain de Plaisir » sont deux vins où s’exprime toute la générosité de l’Abouriou. La viticulture à la Chambre d'Agriculture : Christine Rives au 05 53 77 83 83 p38 entreprendre S’installer en Agriculture Connaître les bons interlocuteurs S’installer en agriculture requiert un accompagnement des organismes compétents afin d’effectuer correctement les démarches mais également de s’adresser aux bons interlocuteurs. Chef d’exploitation depuis le 1er janvier 2008, Wilbert Steenwyck, producteur d’endives et de légumes, explique son parcours. Néerlandais, Wilbert Steenwyk vit en France depuis son plus jeune âge, puisque c’est avec ses parents qu’il est arrivé dans le secteur de SainteLivrade alors qu’il était encore un enfant. Son père a été responsable d’une exploitation agricole durant 10 ans, jusqu’à ce qu’il s’installe à son tour. Il produisait des endives, des produits maraîchers et horticoles et commercialisait en vente directe auprès des magasins locaux et sur les marchés. Le jeune garçon n’a pas dérogé à la vocation familiale. Il a passé un baccalauréat agro-alimentaire et un BTS technico-commercial, option "fruits et légumes et dérivés", au Lycée Agricole de Sainte-Livrade. « La partie commerciale m’intéressait particulièrement. Mais lorsque j’ai eu fini mes études, il y avait du travail pour moi chez mes parents. Je les ai rejoins comme aide familial, fonction que j’ai occupée pendant 10 ans ». Depuis le 1er janvier 2008, Wilbert Steenwyk a repris l’exploitation paternelle qu’il conduit avec l’aide d’une salariée. « Nous produisons de l’endive 8 mois sur 12, en hiver. Cela représente 75% de notre chiffre d’affaires. Nous avons également une gamme maraîchère (tomates cerise, tomates, courgettes, broco- Wilbert Steenwyk est à la tête de l’exploitation maraîchère de deux hectares lis, céleri-branche…) destinée à la vente au détail et avec laquelle nous réalisons 25% du chiffre d’affaires. La commercialisation se fait auprès de magasins qui sont livrés tous les jours, au M.I.N. d’Agen où nous en profitons également pour compléter la gamme avec quelques légumes que nous ne produisons pas. Enfin, nous participons à quatre marchés par semaine : deux à Villeneuve-surLot, un à Sainte-Livrade et un à Libos ». Sécuriser l’existant « Quand j’ai décidé de m’installer en agriculture, je souhaitais le faire de manière indépendante pour avoir la liberté de changer de vie si cela ne me plaisait plus. Le système des aides et les conditions d’obtentions me semblaient trop contraignantes. Je ne voulais pas être prisonnier », explique Wilbert Steenwyk. Finalement, il entre en contact avec Stéphanie Fabry, chargée de l’installation à la Chambre d’Agriculture du Lot-etGaronne. « Elle m’a informé qu’un certain nombre de choses ont chan- gé dans le dispositif à l’installation. Entre autres, pour être accompagné financièrement, la période où je dois rester agriculteur à titre principal a été ramenée à 5 ans au lieu de 10. L’idée de pouvoir exercer éventuellement une activité secondaire m’a séduit. Enfin, les taux d’emprunts et les subventions peuvent faciliter certains investissements ». Dans un premier temps, le projet d’installation de Wilbert Steenwyk a porté sur la sécurisation et l’équilibre de l’existant. « Je n’envisageais pas de changements particuliers si ce n’est augmenter les volumes produits. Je dois malgré tout racheter le matériel de mon père mais également optimiser mon système d’exploitation avec l’acquisition d’un nouveau tracteur, de petits matériels, ainsi que de systèmes d’arrosage et de traitements automatisés. Dans quelques années, il faudra aussi que j’achète quelques hectares supplémentaires ». Un cursus enrichissant Wilbert a bien évidemment suivi le cursus normal de tout candidat à l’installation. « J’ai participé au stage 40 heures qui se déroule à la Chambre d’Agriculture. Là, j’ai rencontré les intervenants avec lesquels je devrais travailler dans le cadre de mon métier d’agriculteur tels les assurances, les banques, la Mutualité sociale Agricole et autres organismes. J’ai beaucoup appris sur mes interlocuteurs. C’était un domaine dans lequel j’avais quelques lacunes. Maintenant je sais à qui m’adresser et comment m’y prendre ! ». Concernant le stage de 6 mois, obligatoire, l'agriculteur a pu faire valider les deux mois de stages en entreprise qu’il avait effectué durant son BTS, p39 Renseignez vous ! La Chambre d’Agriculture du Lot-etGaronne vous accompagne dans la réalisation de votre PDE (plan de développement de l'exploitation, anciennement étude prévisionnelle d'installation), étude prévisionnelle sur 5 ans (incluant marges pré-ateliers, plan de financement, tableau des emprunts, compte de résultats.... sur 5 ans) ainsi que le montage du dossier administratif en vue de la demande des aides Jeunes Agriculteurs et des subventions annexes (conseil général par exemple). Contact. Stéphanie FABRY Conseillère d'entreprise - Installation Chambre d'Agriculture de Lot et Garonne T: 05 53 77 83 19 F: 05 53 77 83 51 E-Mail: stephanie.fabry@lot-et-garonne. chambagri.fr ainsi que les acquis professionnels liés à sa fonction d’aide familial exercée durant 10 ans. Désormais, le jeune homme est à la tête de l’exploitation maraîchère de deux hectares, sur laquelle il poursuit la production d’endives initiée par son père lors de la création de l’entreprise. Accompagner le candidat dans son projet pour clarifier ses objectifs, se positionner, définir les termes d’une association… en fonction de ses aspirations personnelles Coaching, accompagnement à l’émergence de projet, à la prise de décisions, diagnostics de projet Le candidat au centre de son projet d’installation Réalisation d’études prévisionnelles, du PDE – Appui au montage ou modification de société – Appui à la rédaction de bail – Accompagnement sur les choix sociaux et fiscaux – Suivi après l’installation Accompagner le candidat dans l’approche économique et juridique du projet Productions animales, productions végétales, commercialisation et promotion de produits, réglementation, PAC, énergies renouvelables… Accompagner le candidat techniquement par un conseil personnalisé ou la formation, afin de faciliter ses choix Pour anticiper, n’hésitez pas à prendre rdv lors d’une permanence d’information (tous les mardis). Tél : (Direct) 05 53 77 83 19/ Standard : 05 53 77 83 83 p40 formation Chien de Troupeau Partenaire et compagnon sur l’exploitation Rintintin, Lassie, Belle, des noms de chiens célèbres que nombre d’enfants ont eu envie d’avoir pour compagnon. Les héros d’aujourd’hui se nomment Miss, V-Rocco ou Pouf et ne font pas leur show à la télé mais un travail quotidien appréciable qui constitue un gain de temps, de sécurité et de pénibilité pour leur maître. Dans un contexte d’augmentation de la taille des troupeaux et de diminution de la main-d’œuvre disponible, le chien est un allié précieux. Ceci est valable dans tous les élevages des bovins aux volailles et palmipèdes en passant par les chèvres et les moutons. Les services rendus par un chien de troupeau sont multiples. Ainsi, un chien bien dressé et sollicité régulièrement est un partenaire sur l’exploitation. Dresser un chien c’est prendre un peu de temps au départ pour en gagner beaucoup par la suite. En plus d’aider l’éleveur dans ses tâches, l’utilisation du chien permet de gagner en sécurité. Les animaux sont plus calme et les interventions moins stressantes. Cependant, pour arriver à ces résultats, quelques points importants sont à respecter. Tout d’abord, il est nécessaire de choisir un chiot dont les parents travaillent sur troupeau. Ensuite, ne faut pas mettre le chien au troupeau trop jeune. Même s’il manifeste une envie de travail, il ne pourra pas s’imposer, se démotivera et prendra de mauvaises habitudes. Le dressage est une étape très importante. C’est pour cela que la Chambre d’Agriculture met en place des stages de dressage pour les chiens de troupeaux avec un moniteur agréé de l’Institut de l’Élevage. Le but est de « former le maître pour dresser le chien ». Des formations initiations de 4 jours, réparties sur 2 mois, donnent les bases du dressage. La prochaine débutera le 14 mars 2008. Lorsque c’est nécessaire, des formations perfectionnement d’une journée sont proposées. La prochaine est programmée le 10 mars 2008. N’hésitez pas à prendre des conseils que ce soit pour le choix du chiot, son élevage et son éducation auprès de l’Association chien de troupeau 47. Présidente : Mme Balthasa. Tél. 05 53 01 25 55. Pour les formations, contactez Vincent Joliet, Service Elevage au 05 53 77 83 56 ou le Service Formation au 05 53 77 83 50. Le bon ordre au bon moment « Je me suis intéressé aux chiens de troupeau il y a 4 ans. Auparavant je travaillais avec un bâtard qui m’aidait selon son instinct. J’ai finalement décidé d’acheter un Border Collie et j’ai adhéré à l’Association Départementale des Chiens de Troupeaux » se souvient Daniel Tortelli, éleveur de volailles à Castelmoron. V-Rocco était alors âgé de 8 mois. « Lors du stage de dressage, je me suis aperçu qu’en plus d’éduquer le chien, il fallait aussi éduquer le maître. Ces animaux ont beaucoup d’aptitudes mais il ne faut pas les bloquer par manque de patience ou en leur criant dessus. Il s’agit de donner le bon ordre au bon moment. Au début il faut prendre le temps ». Deux ans d’apprentissage sont nécessaires pour que le Border Collie soit efficace. A 5 ans, ses capacités sont au maximum. A 8 ans, il commence à être moins performant. « Mon chien a d’abord appris à tra- vailler sur ovins. Par la suite, Mme Balthasa, Présidente de l’Association des Chiens de Troupeaux, est venue sur mon exploitation avec son propre chien pour me conseiller et « déclarer » V-Rocco sur volailles » expose Daniel Tortelli. Lorsque l’agriculteur fait un lot de 500 volailles, le chien aide son maître à rassembler les poulets. Il commence par ramener le gros du groupe puis se lance à la poursuite des récalcitrants. Au sein du bâtiment, il les regroupe ou les empêche de sortir. Le Border est très précautionneux. Il pousse le poulet avec le museau, mais il ne mord jamais. « Pour moi cela signifie moins de travail et moins de fatigue, je ne suis plus obligé de courir aux fins fonds des parcs ! Je mets moitié moins de temps pour rentrer les volailles en particulier lorsque j’arrive en fin de bande. Généralement, V-Rocco intervient 2 ou 3 fois par semaine sur le cheptel ». p41 Si le chien n’est pas là, les veaux font « les marioles » ! « Il y a 15 ans, en Lot-et-Garonne, on ne voyait pas beaucoup de chiens de troupeaux. Ils étaient plutôt utilisés dans les Pyrénées. J’ai pensé qu’un tel animal pourrait m’aider pour rassembler ou contenir mes vaches » raconte Michel Campmas, éleveur de Blondes d’Aquitaine au Lédat. Ainsi décide t-il de se lancer dans l’aventure et d’acquérir Miss, chiot femelle de race Border Collie, âgée de deux mois. « Lorsqu’elle a été un peu plus grande, je l’ai amenée au troupeau. Je m’attendais à ce qu’elle reste à mes côtés pour pousser les vaches, mais elle partait systématiquement à l’opposé. J’étais déçu ! ». Michel Campmas s’inscrit alors au stage de dressage des chiens de troupeaux. Il comprend que par instinct, le Border Collie se positionne toujours face à son maître, mais de l’autre côté du cheptel. Aujourd’hui, Snoopy a remplacé Miss. « Il m’aide à mener le troupeau, à rentrer et sortir les bêtes, à les déplacer de parc en parc. Il contient les vaches quand je nettoie, isole les veaux si besoin, tient les vaches à distance quand j’approvisionne les râteliers ou accompagne le passage d’une stabulation à l’autre. Il m’aide même à charger la bétaillère ! Si je n’avais plus de chien, je ne ferai plus de vaches ! » assure Michel Campmas. Si le dressage est essentiel, l’éleveur estime que la discipline imposée à la maison l’est encore plus. « Le Border Collie est un chien intelligent qui apprend vite. Il a cependant besoin d’une routine pour fixer les bases de son travail. Attention également de ne pas le laisser livré à lui-même, quand il ne travaille pas il doit être au chenil » précise Michel Campmas qui ajoute « Ce sont des chiens Chasser pour son maître Emmanuel Carles est éleveur de mouton depuis 1985, à Lévignac de Guyenne. Son exploitation compte 40 hectares de pâturages et cultures (céréales, betteraves porte-graines). Il est également à la tête d’un troupeau de 250 brebis. « J’ai entendu parler pour la première fois de la race « Border Collie » au début des années 90’ au cours d’un reportage qui traitait de ces chiens et de l’aide qu’ils peuvent apporter au sein d’une exploitation agricole. J’ai alors décidé d’acquérir Java, mon premier border, qui a aujourd’hui 13 ans, et dont le fils, Pouf, travaille aujourd’hui avec moi » explique Emmanuel Carles. C’est également à cette époque que la Chambre d’Agriculture a initié les stages de dressage de chiens de troupeaux. « J’avais remarqué l’instinct naturel de mon animal. De fait, j’ai commencé à l’éduquer comme un chien des Pyrénées. C’était une grossière erreur ! Lorsque j’ai suivi le stage, je me suis rendu compte qu’il fallait absolument canaliser cet instinct qui est avant tout celui d’un prédateur. Le but du jeu est d’amener le chien à chasser non plus pour lui mais pour son maître ! » précise Emmanuel Carles. « La seule chose que je peux reprocher à mon animal, c’est de ne pas savoir fermer les portes ! » s’amuse l’agriculteur. En effet, le Border connaît les termes devant, derrière, à droite, à gauche, stop. Il est capable de rentrer et de sortir les moutons, de les cantonner dans un périmètre particulier, d’immobiliser une brebis qui met bas au champ… « Pour moi, il s’agit d’un véritable partenaire qui me fait gagner ½ UTH par an. Les ovins sont habitués à sa présence et moi sans lui, je suis perdu ! » ajoute Emmanuel Carles. Une demi-journée par mois, l’éleveur propose à tous les anciens stagiaires de venir s’entraîner chez lui, avec leur Border, sur moutons. Il est également possible de se rendre chez Yohannes Roos à Montpezat ou chez M. Vigouroux à Montaigu du Quercy. Contact. Emmanuel Carles au 05 53 83 82 01 ou [email protected] affectueux mais aussi indispensables dans notre métier. Quand ils vous rendent des services au travail, vous vous sentez moins seul ! ». p42 environnement Comment aménager son poste phytosanitaire ? Le Gaec Ste Marthe à Vianne possède 30 ha de vigne appellation Buzet et 70 ha de céréales. En 2005, Michel et Vincent Leyre, père et fils décident d’aménager leur poste phytosanitaire. Vincent Leyre a installé son local de stockage des produits phytosanitaires à côté d'une aire bétonnée de remplissage-lavage. Quel est l’origine de ce projet ? Plusieurs raisons existent, d’abord le côté pratique et sécurisé de la manipulation des produits, puis l’impulsion de la cave de Buzet, et enfin les financements (Région Aquitaine, Conseil Général du Lot-et-Garonne, Europe) existants par l’intermédiaire du programme AREA végétal. La Chambre d’Agriculture nous a aidés à monter ce dossier. C’est bien pratique, je n’ai plus à transporter mes bidons. Une cuve d’eau intermédiaire avec une potence et un compteur me permet de sécuriser le remplissage et d’éviter ainsi des débordements accidentels et des retours de bouillie de la cuve du pulvérisateur vers le réseau d’eau. Décrivez-nous votre système de préparation de produits et de remplissage ? Le local de stockage des produits phytosanitaires se situe juste à côté de mon aire de remplissage-lavage. Comment s’effectuent les opérations de lavage ? Ma priorité absolue est d’obtenir un minimum d’effluent à gérer sur mon exploitation, ainsi le coût du traitement sera réduit ! J’essaie de laver peu l’extérieur de mes appareils de traitements sur mon aire de lavage. Ces eaux sont ensuite collectées vers une cuve de stockage. Que deviennent les eaux de lavage stockées ? Pour l’instant, elles sont juste stockées. J’ai installé une grande cuve de 4 000 litres, j’ai ainsi de la marge et je peux faire plusieurs saisons sans la vider. Ensuite, soit un prestataire de service viendra pomper et traiter ces effluents phytosanitaires, soit j’installerai un lit biologique. Le choix sera lié au fait de trouver d’autres agriculteurs qui stockent pour se grouper par rapport au prestataire de service. Quel est le coût d’un tel aménagement ? Concernant les fournitures, le coût est de 3 000 euros. Avec mon père, nous avons mis 4 jours pour tout réaliser. Pour plus d’informations sur les aménagements des postes phytosanitaires ou les financements PVE, vous pouvez contacter Céline DupratInvernizzi (05 53 77 83 13) ou vos conseillers de Pays de la Chambre d’Agriculture. formation p43 Programme des stages - printemps 2008 Se former pour réussir Acquérir de nouvelles compétences pour développer votre entreprise, c’est innover ou simplement s’enrichir de nouvelles connaissances. C’est ce que le Centre de Formation de la Chambre d’Agriculture vous propose au travers des différentes formations mises en place, à votre demande. Gestion de l’exploitation Les principales sociétés agricoles, comment faire son choix ? Objectifs : Connaître les différentes sociétés d’exploitation agricole afin de choisir celle qui est la mieux adaptée à sa situation. Programme : - Définition et objet de chaque type de société - Membres, capital social, apports, dirigeants, responsabilité financière des membres, régime fiscal, statut social, rémunération du travail des associés, répartition des bénéfices ou des pertes. - Approche fiscale, approche sociale, approche personnelle - Aspect relationnel, aspect décisionnel, aspect patrimonial Durée : 1 jour Date : 27 mars 2008 Lieu : Agen, Chambre d’Agriculture Coût : 30 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Gaëtane VASSAL, Conseillère Entreprise Chambre d’Agriculture 47 Faire soi-même sa déclaration surfaces en utilisant Télépac Objectifs : Connaître les fonctionnalités du site Télépac pour être plus autonome dans sa télédéclaration. Programme : - Se placer dans le contexte de la déclaration PAC et s’informer des nouveautés et des évolutions réglementaires. - Maîtriser l'outil cartographie de télépac. nouveau - Finaliser le dossier. Durée : 2 formations d’1 jour Dates : 5 et 11 mars 2008 Lieu : AGEN, salle informatique Coût : 30 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants : Philippe MARULAZ et un Technicien PAC de la Chambre d’Agriculture 47 Repérer ses marges de progrès en atelier bovins viande Objectifs : Permettre de repérer les points forts et les marges de progrès de son atelier bovin viande et d’établir son plan d’action. Programme : - Comparer ses propres résultats à celui du groupe - Analyser sa situation. A partir des résultats de groupe extraire les points forts et marges de progrès - Construire un plan d’action. A partir de la restitution des travaux de groupe, chacun propose un plan d’action. - Comment lever les freins ? Durée : 2 formations d’un jour Dates : 26 mars et 10 avril 2008 Lieu : Monflanquin Coût : Gratuit pour les adhérents Bovins croissance, autres publics nous consulter Intervenante : Caroline GUIBE Conseillère Agricole Chambre d’Agriculture 47 Envisager une conversion à l'agriculture biologique Objectifs : Evaluer son projet d'installation en agriculture biologique Programme : - Présentation de la formation - Maîtriser les principales bases de l'agriculture biologique afin d'envisager un projet de conversion. - Déterminer les adaptations et les changements techniques à mettre en œuvre pour appliquer la réglementation bio. - Identifier les filières de commercialisation existante en agriculture biologique - Analyser le fonctionnement d'une exploitation en agriculture biologique - Etablir un plan de financement de son projet bio - Evaluer les conséquences d'une conversion en agriculture biologique Durée : 3 jours Dates : 8, 9 et 22 avril 2008 Lieu : Domaine de Lalande Pole Agricole à Ste-Livrade Coût : 100 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenantes : Marie VIDAL Technicienne Bio Chambre d'Agriculture 47, 1 contrôleur organisme certificateur BIO, 1 intervenant interprofession bio régionale ARBIO, 1 agriculteur, CIVAM Agrobio 47 p44 formation Productions animales et végétales Entretien des sols viticoles Objectifs : Connaître son sol (diagnostic botanique, analyses de sol, comportement de la vigne) et être capable d'intervenir pour rétablir l'autofertilité des sols viticoles. Programme : - Analyser et comprendre le fonctionnement d'un sol viticole - Intervenir dans la vigne pour rétablir l'autofertilité des sols et l'équilibre de l'écosystème. Durée : 1 jour Dates : 17 avril 2008 Lieu : sur sites Coût : 50 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants : Animation : Marie VIDAL, Christine RIVES (CDA 47) Intervenant : Daniel NOEL (Vini Vitis Bio) Viticulture : vers des pratiques écologiques et biologiques Objectifs : Connaître ou améliorer la conduite de la vigne avec des méthodes et moyens écologiques et biologiques Programme : - Identifier l'état sanitaire général de la vigne et notamment évaluer la pression des parasites animaux - Réaliser les interventions en vert - Identifier l'état de son sol - Réaliser un premier bilan avant récolte - Connaître les méthodes de prophylaxie, notamment anti-botrytis - Evaluation de la journée et de ses apports - Réaliser le bilan phyto et sol de la saison Durée : 3 jours Dates : 5 juin, 21 août à Port-Sainte-Marie et 7 novembre à Agen 3 juin, 19 août à Duras et 7 novembre à Agen Lieu : Port-Sainte-Marie, Duras et Agen Coût : 150 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants : Animatrice : Marie Vidal (animatrice agriculture bio CA 47), intervenants : Daniel Noël (consultant vini vitis bio) et Christine RIVES (pour la formation de DURAS) Porcs et Palmipèdes gras : nouveaux modes de transformation Objectifs : L'objectif de cette formation est de donner des bases techniques permettant aux conserveurs d'être capable d'évoluer dans la gamme de leurs produits selon trois axes : - Evolution vers de nouveaux conditionnements - Mise en place de nouveaux traitements thermiques (cuisson sous vide-pasteurisation) - Nouvelles recettes, nouvelles formulations. Programme : - Connaître les conditionnements plastiques - Maîtriser les traitements thermiques de pasteurisation et de cuisson sous vide - Elaborer de nouveaux produits, appliqués aux plats cuisinés (applications pratiques) Durée : 3 jours Dates : 6, 13 et 20 juin 2008 Lieu : sur sites Coût : 150 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants : M. Michaël BELLER Ingénieur au CTCPA à AUCH, Maxime STASZEWSKI Conseiller CA 47 Mise en pratique des technologies lactiques et pâtes pressées Pré-requis : Agriculteurs ayant participé à la formation « Réussir sa technologie fromagère et sécuriser l’hygiène » Objectifs : Rappeler les profils fromagers des deux types de technologie. Identifier et connaître les points clés des fabrications. Etre capable d'identifier et de maîtriser les dérives. Programme : - Identifier et connaître les points clés de la fabrication, identifier et maîtriser les dérives.. Durée : 1 jour Dates :10 mars 2008 Lieu : sur sites Coût : 30 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants : Patrick ANGLADE, Technicien Fromager, M.C. BONHOMME, Technicienne Formation. Initiation au dressage de chiens de troupeaux Objectifs : Acquérir des bases solides sur l’éducation du chien et son dressage. Mettre le chien en présence du troupeau, contrôler ses déplacements et son comportement au travail. Programme : - Reconnaître l’importance du rôle du chien de troupeau, - Appliquer les ordres d’obéissance, - Pratiquer les ordres de contournement pour maintenir le troupeau ou le ramener en un lieu donné. Durée : 4 jours Dates : 20 mars, 27 mars, 16 avril et 2 mai 2008 Lieu : Lévignac de Guyenne Coût :100 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants : Jean-François CALMET Moniteur agréé de l’Institut de l’Elevage, Vincent JOLIET Technicien EDE ; Perfectionnement au dressage des chiens de troupeaux Objectifs : Faire travailler le maître et le chien sur des points non maîtrisés à ce jour ou sur des manipulations particulières de l’élevage. Faciliter toutes les manipulations quotidiennes, au niveau du temps de travail, de la sécurité. Programme : - Evaluer l’évolution du travail du chien et des ordres donnés par son maître, - Réaliser des ordres pour de la contention. Durée : 1 jour Date : 10 mars 2008 Lieu : Lévignac de Guyenne Coût : 50 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenants : Jean-François CALMET Moniteur agréé de l’Institut de l’Elevage, Vincent JOLIET, Technicien EDE Gérer l’eau sur son exploitation (ressources et législation) Objectifs :Connaître et comprendre la gestion de l'eau et son cadre réglementaire et l'appliquer à l'exploitation Programme : - Elaborer une stratégie d'approvisionnement en eau appropriée à son exploitation et d'appréhender le cadre réglementaire qui s'y applique. - Mobiliser la ressource en eau la mieux appropriée à son exploitation et y appliquer la réglementation. - Restituer les cas concrets pour partager les enseignements avec l’ensemble des stagiaires et compléter les enseignements à en tirer. Durée : 1 jour Dates : 11 mars 2008 Lieu : Agen, Chambre d’Agriculture Coût : 30 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Laurette PARAVANO Conseillère Hydraulique à la Chambre d’Agriculture 47 p45 Communication Se perfectionner à l’Anglais touristique Pré-requis : Parler l’anglais de base Objectif : Perfectionner son anglais parlé. Programme : - Communiquer avec les autres, accueillir, prendre contact, se présenter, - Parler de son village, de sa région, de sa production, - Vendre ses produits. Durée : (6 h/jour) de 10h à 16h Dates : 13, 20, 27 mars, 3 avril 2008 Lieu : Maison Familiale Rurale de Miramont de Guyenne Coût : 150 euros /personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Marie-Hélène BORDIN, Formatrice à l’Anglais, MFR de Miramont Informatique Commercialisation - Marketing Techniques de commercialisation en vente directe Pré-requis : Agriculteurs du Lot-et-Garonne ayant suivi le module 1 de la formation "Techniques de commercialisation en Vente Directe" et ceux ayant une solide expérience en vente directe, tous souhaitant développer et conforter cette activité sur leur exploitation. Objectifs : Etre capable de professionnaliser ses méthodes de vente directe. Programme : - Bilan des expériences réalisées - Rappel des règles du niveau I. - L'argumentation personnalisée pour mieux convaincre. - Les 8 méthodes de réfutation d'objections. - Les principes de négociation avec les clients professionnels. - Les méthodes de conclusion de vente adaptées. - Le téléphone et son utilisation offensive. Durée : 2 jours Dates : 22 et 30 mai 2008 Lieu : Agen, Chambre d’Agriculture Coût : 100 euros/personne VIVEA, autres publics nous consulter. Intervenant : M. Patrick CHAUB, Consultant IPVS, Valérie CHAUVEAU, Conseillère tourisme. nouvelle Atelier personnalisé informatique Pré-requis : - Aucun pré-requis n’est demandé. - Lors de votre inscription, un questionnaire d’évaluation vous sera proposé par téléphone et nous permettra de définir ensemble un parcours de formation adapté. Objectifs : Comprendre le fonctionnement de l’ordinateur, devenir autonome dans l’utilisation de l’informatique, être capable d’utiliser des logiciels de base pour faire des courriers, réaliser des factures. Programme : - Description de l’informatique, Utilisation de Windows, - Initiation et/ou perfectionnement à Word (traitement de texte), - Initiation et/ou perfectionnement à Excel (tableur / calculs), - Initiation et/ou perfectionnement à internet Durée : Parcours individualisé proposé de 8 séquences de 7 heures maximum (à définir selon les besoins) Dates : 15 janvier au 30 juin 2008 formule Lieu : Agen, Chambre d’Agriculture Coût : 6 euros/heure pour les personnes VIVEA, autres publics nous consulter Intervenant : Alain ROGER Informaticien Chambre d’Agriculture 47 Créer un site internet. Niveau 2 Pré-requis : Les agriculteurs ayant participé à la formation « Créer un site internet » Objectifs : Créer un formulaire en ligne et de gérer leur site via leur hébergeur Programme :Etre capable d'apporter des modifications en vu d'améliorer la présentation et le contenu de son site internet. Durée : 1 jour Dates : 15 mai 2008 Lieu : Agen, Chambre d’Agriculture Coût : 40 euros /personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenant : Alain ROGER Informaticien Chambre d’Agriculture 47 Organisation du travail – Gestion du temps – Emploi Simplifier l’organisation du bureau pour plus d’efficacité Objectifs : Réaliser le diagnostic de ses pratiques d'organisation administrative, repérer des pistes d'amélioration et mettre en œuvre des méthodes et outils simples et efficaces pour y parvenir. Exemple : réaliser son plan de classement personnalisé, aménager un espace de travail agréable et fonctionnel, établir son plan d'actions. Programme : - Réaliser l’état des lieux des pratiques actuelles d’organisation, - Mettre en place une organisation fiable et pérenne, - Aménager un espace de travail attractif, - Mieux s’organiser au quotidien, - Etablir un plan d’amélioration personnel. Durée : 2 jours Dates : 8 et 15 avril 2008 Lieu : Domaine de Lalande Pole Agricole à Ste Livrade Coût : 100 euros /personne VIVEA, autres publics nous consulter Intervenante : Martine GOUJON, Formatrice en Communication et en Efficacité Professionnelle. D’autres formations sont en cours d’élaboration, n’hésitez pas à consulter notre site www.lot-et-garonne.chambagri.fr Le coût mentionné pour chaque formation est le prix à payer par les contributeurs VIVEA (exploitant, conjoint collaborateur, aide familial) à jour de leurs cotisations MSA. Pour les salariés agricoles ou tout autre public, nous contacter au 05.53.77.83.50. un devis vous sera envoyé. p46 fertilisation Notice explicative 2008 Plan Prévisionnel de fumure (PPF)maïs Cette notice ci- après présente les données nécessaires pour remplir correctement les fiches de calculs et d’enregistrements de la fertilisation sur vos parcelles. L’ensemble des tableaux présentés cette année, résulte d’une remise à plat complète de la méthode à partir des travaux d’ARVALIS Institut du végétal et des Chambres d’Agriculture d’Aquitaine. p47 Autres infos….Autres infos….Autres infos… • Les PPF oléagineux (tournesol et colza) sont référencés sur les méthodes du CETIOM à savoir " l'héliotest " ou la " réglette colza. ". Ces outils sont disponibles auprès du CETIOM Agen (05 53 98 36 79). Une version simplifiée de ces méthodes est à télécharger sur notre site Internet. • Un PPF prairies, une notice ainsi qu'un modèle d'enregistrement sont à télécharger de la même manière • Enfin pour les céréales à paille, dans le dernier numéro de Campagnes 47, nous avons publié la notice 2007-2008 en précisant que les fournitures du sol étaient provisoires. Vous pouvez télécharger la notice définitive sur notre site Internet. N'hésitez pas à nous contacter : Chambre d'Agriculture de Lot-et-Garonne : Service Territoires 05 53 77 83 08 Service productions végétales 05 53 77 83 39 www. lot-et-garonne.chambagri.fr p48 fertilisation Plan Prévisionnel de fumure MAïS en p49 Aquitaine Auto-moto AV Volkswagen Polo Match II 2004, diesel, 80 000 Km, 5 portes, gris métallisé, TBE, 7.800 euros. Tél. : 06 88 29 41 56. AV Peugeot 607 2,2 l HDI, 157 000 km d’origi- ne, 2001, toutes options, cuir, téléphone, GPS, jantes alu, boîte automatique, excellent état, prix 14 200 euros. Tél. : 06 84 80 67 36. AV Toyota Break 4x4 cause double emploi, CT ok. Conviens pour chasse ou autre. Tél. : 05 53 70 14 54 HR. AV Triumph Spitfire 1971, 10 000 km depuis restauration totale (dossier complet), 7 000 euros. Tél. : 06 76 70 05 22. Coupé BMW 323 Ci Pack M-Sport 188 cv, an 2000, 154 MKm (entretien à jour), chassis sport, ABS, ESP, SSR, sièges électriques, pré-équipé pack business, auditorium CD-Mp3, nombreuses options sauf cuir. Look M3. CT vierge, révisée et garantie 1 an : moteur, boîte, pont et pièces et maind’oeuvre. Prix argus : 12 300€. Tél. : 06 80 89 28 86. A voir absolument ! AV Range Rover GPL [P38] 4,6 HSE 283cv, modèle 1996, nouveau moteur 20 Mkm (+factures), toutes options luxe : jantes alu, chargeur CD, clim. électronique, toit ouvrant, cuir chauffant, GPS central, téléphone, régulateur de vitesse, phares Xénon, boite sport/classique, ESP, ABS, SSR, etc... couleur vert anglais. Prix : 12 900euros GARANTIE UN AN. Contact pour rdv. au 06 74 93 74 89. AV Renault Mégane cabriolet 1,6 l bleu nuit, toutes options, capote électrique, climatisation, jantes alu, vitres électriques, radio, année 2001, 73 000 km d’origine, prix 6 800 euros. Tél. : 06 84 80 67 36. VDS quads, scooters, motos (adultes, enfants) de 50 à 400 cm3 homologués et non homologués, garantis 1 an, SAV assuré. Prix exceptionnels (origine Chine). Tél. : 06 73 38 92 53 ou 06 11 03 41 73. AV remorque plateau alu 5x2 m, PTC 1,4t, CU 1 t, carte grise, prix 1 100 euros. Tél. : 06 73 38 92 53. Vend 405 GRD break de 1987 en bon état de marche (vendue entière ou pour pièces, sans C.T.) Prix: 500€ Tél. 06 88 65 35 68. AV GOLF3 GT Tdi 110cv couleur anthracite (5 cv DIN) 4 portes mod. 1997. Pack électrique, clim., jantes alu, sièges bacquets, ABS, Airbags, fermeture centralisée, etc.. CT vierge. moteur changé : 27000Km (à 220 000km). TBE, prix : 3 200€ ferme. Tél. : 06 80 89 28 86. 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A VENDRE table Louis XIII en chêne, 180 x 90 + rallonges et 6 chaises, très bon état, 750 euros. Tél. : 06 73 84 86 77 ou 05 53 68 50 61 HR. à Castelmoron sur Lot Tél. : 05 53 88 31 00 Recrute personnel saisonnier - Agent de production - Conducteurs de ligne - Conducteurs de machine - Caristes - Contrôleurs qualité - Agents de culture Inscription à l'accueil de l'usine du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 17h - Conducteurs de machines agricoles appleler le : 05 53 88 31 11 Emploi FNAMS-INH propose un stage rémunéré de 6 mois à partir de mars 2008. Sujet : lutte biologique contre le puceron cendré du chou en culture de porte graine. Niveau requis BAC + 4 à BAC + 5 et Permis VL. Lieu de stage : INH Angers et FNAMS Brain-sur-Authion. Tél. : 02 41 22 55 03. Contact : [email protected] Trop jeune pour être en retraite, chef d’exploitation libre CHERCHE place chef de culture ou autre, poste à responsabilités France ou étranger, connaissance travail en expatrié. 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