Antony Vie Juive - bienvenue sur JUDAICA BANLIEUE SUD
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Antony Vie Juive - bienvenue sur JUDAICA BANLIEUE SUD
Antony Vie Juive N° 24 Bulletin de liaison de la Communauté Juive Janvier - Février 2005 Editorial de Charles Ayoun Le 5 décembre, notre communauté a eu le privilège de recevoir, Mr le GRAND RABBIN DE FRANCE YOSSEF HAIM SITRUCK. Notre centre communautaire a fait ce jour là, le plein pour écouter le Grand Rabbin de France traiter du "pikouah néfech", c'est-à-dire de la notion d'urgence. Bien que familier avec la plupart des notions évoquées, notre public a pu mesurer la complexité de ce sujet pour notre temps. Le respect absolu de la vie reste le socle de toute la vie juive, tant à son origine qu'à sa fin. Un tel sujet aurait certainement mérité de plus amples approfondissements. Remercions le RAV SITRUCK d'avoir posé les bases de la réflexion talmudique de ce sujet. Nous espérons poursuivre cette réflexion l'an prochain à pareille époque. Chacun selon sa bénédiction il les bénit par Emmanuel Vaniche La Sidra de Vayehi dépeint le tableau émouvant de Jacob bénissant ses petits-fils, Ephraïm et Menashe (il s’agit des enfants de Joseph nés en Egypte), puis ses douze fils, qui vont devenir les douze tribus d’Israël. Au-delà de la dimension familiale de ces scènes à la fois simples et touchantes, il est évident qu’elles sont porteuses d’un message destiné aux générations à venir. On voit par exemple Jacob demander à ses fils de se rassembler autour de lui pour recevoir sa bénédiction, nous imaginons qu’il parle à voix basse, vu son grand âge, et il semble logique que ses auditeurs se regroupent autour de lui puisqu’il ne peut élever la voix. Nos Maîtres proposent une autre lecture : rassemblez-vous, regroupez-vous, parce que la bénédiction ne peut résider que si vous êtes unis. Pour chacun de ses fils, Jacob va prononcer des paroles aussi belles qu’énigmatiques, dans un style poétique peu accessible sans l’aide des commentateurs (« Naphtali est une gazelle élancée », « Benjamin est un loup ravisseur », etc.). En conclusion, nous lisons : « chacun selon sa bénédiction il les bénit. » Ce verset présente une difficulté, nous aurions plutôt attendu : « chacun selon sa bénédiction il le bénit. » Rashi explique : la bénédiction de chacun s’appliquait à tous. Autrement dit, chacun reçoit une bénédiction qui lui est propre, chaque tribu d’Israël est appelée à exceller dans un domaine, (suite page 2) Le 800ème anniversaire de la mort de Maïmonide MOÏSE MAÏMONIDE En Hébreu Moshe Ben Maimon dit RAMBAN En Arabe Moussa Ibn Maimoun Philosophe Talmudiste et Médecin Juif Né à Cordoue 1138-Mort à Fostat 1204 (suite page 3) Sommaire: Editorial de C. Ayoun_________________p1 Vayehi par E.. Vaniche________________p1 Hannouka de R. Reichert _____________p2 Humour juif R. Chokron_______________p2 Beignets chinois Mme Nakache________p3 Activités du centre communautaire _____p4 Club de l’amitié ______________________p4 Le calendrier juif par E. Lellouch _______p5 Le carnet ___________________________p9 Petites annonces ____________________p9 Ma vie par le Rav L. Askénazi _________p10 Enseignement sur Tou Bichvat (acip)____p14 Notre bibliothèque R. Chokron _________p15 Ce Shabbat, 20ème jour du mois de Tévèt du calendrier hébraïque, marquera le 800ème anniversaire de la mort de Rabbi Moshé Ben Maïmon, plus couramment appelé Rambam ou Maïmonide. La célèbre phrase «De Moshé à Moshé personne n’a su s’imposer comme Moshé» a souvent été utilisée pour définir son incroyable personnalité. Etudiant de Yéshiva, philosophe, écrivain, codificateur et commentateur des textes de la Thora, physicien, médecin et conseiller du souverain égyptien, le Rambam a laissé derrière lui un héritage de commentaires et d’œuvres de réflexion qui sont quotidiennement consultés dans les Yéshivot, (suite page 8) Communications: 1, rue Sdérot 92160 Antony Tel: 01 46 66 19 17 Le site des communautés de la banlieue sud: 1 Sur Internet e-mail: [email protected] http://www.judaica.fr.st e-mail: [email protected] (Emmanuel VANICHE, suite de la page 1) Robert Chokron: à vivre un destin spécifique. Mais la bénédiction de chacun rejaillit sur l’ensemble, elle bénéficie à la collectivité. L’ HUMOUR est une arme redoutable. Une comparaison vient à l’esprit, il s’agit de la notion de Tefila Betsibour (prière en public). Comme on le sait, un quorum de dix personnes est nécessaire pour réciter la Kedousha, la Kadish, ou lire dans le Sefer Torah. Mais d’après les décisionnaires, la raison principale pour laquelle on se réunit n’est pas là : le but est de réciter la Amida en public. Or qu’est-ce que la Amida ? Une prière silencieuse, que chacun prononce individuellement, les pieds joints. Pourquoi est-ce précisément cette prière qui doit être faite en public ? On retrouve ici ce passage de l’individuel au collectif : chacun des membres de l’assistance pourrait réciter la même Amida tout seul, le fait d’être réuni permet de développer une synergie bénéfique pour l’ensemble des participants. La Sidra de Vayehi vient clore le livre de Bereshit, que nos Maîtres appellent Sefer Hayashar, le livre de la droiture. Dans ce livre est relatée l’aventure d’une famille de bergers qui constitue le noyau fondateur du peuple hébreu, dont les pérégrinations font l’objet des quatre livres suivants de la Torah. Le livre de Bereshit ne vient pas nous enseigner quelles sont nos obligations au sens juridique du terme, il n’est pas riche en Mitzvot, mais il véhicule un message très profond au niveau des Midot, des qualités humaines : avant de prendre sur soi le joug de la Torah, il est indispensable de se conduire de manière exemplaire. Les personnages du livre de Bereshit ne sont pas décrits comme des êtres parfaits, leurs manquements nous sont d’ailleurs rapportés sans complaisance, mais dans cette réalité d’imperfection humaine qui est la leur, nous apprenons beaucoup de leurs qualités. Abraham organise une somptueuse réception pour trois inconnus qui voyagent dans le désert, Rivka puise une quantité considérable d’eau pour abreuver Eliezer et toute sa caravane, Joseph pardonne à ses frères qui l’ont vendu comme esclave… C’est pourquoi Bereshit est appelé le livre de la droiture, il s’agit du récit d’une aventure humaine qui nous est rapportée dans les moindres détails non par souci d’exactitude historique, l’enjeu n’est pas là, mais pour nous enseigner que la voie de la Torah prend sa source dans le comportement exemplaire de nos patriarches, dans leur intelligence des relations humaines. Ensuite seulement est-il possible de devenir un peuple et de recevoir les commandements au mont Sinaï. Le devenir collectif du peuple hébreu se concrétise avec l’exil d’Egypte, mais il prend sa source dans les bénédictions de Jacob : chaque fils, qui va engendrer une tribu, reçoit son programme de vie de la bouche du patriarche (Juda est dépositaire de la royauté, Asher réussira dans l’agriculture, Issachar se consacrera à l’étude de la Torah…). Rappelons-nous que les Mitzvot, données au peuple dans son ensemble au mont Sinaï, ne peuvent avoir de sens sans un travail individuel sur les Midot, les qualités humaines. Tel est le message du livre de Bereshit tout entier. Hanoucca 2004 par Ronith REICHERT. A l’heure où tous les magasins brillent de mille lumières pour les fêtes de fin d’année, le peuple juif a déjà fait brillé ses lumières de Hanoucca du 7 au 14 décembre dernier. La fête de Hanoucca a sans doute inspiré les autres civilisations qui accordent à la même période un soir particulier à l’éclairage de leurs intérieurs. Je remarque aussi que le plaisir de l’allumage est progressif, à chaque jour de Hanoucca une lumière vient s’ajouter pour arriver au dernier jour et admirer la beauté de l’objet qu’est la hanoukia. Cette année la communauté s’est réunie le samedi 11 décembre au soir pour faire vivre aux enfants ces moments magiques et inoubliables. Je remercie encore et déjà toutes les personnes qui y ont participé. La fête a suivi un schéma somme toute classique, avec son spectacle, son concours de hanoukiots, la dégustation des beignets et pour finir la distribution de cadeaux. Mais avec une attention toute nouvelle pour les organisateurs de chercher à transmettre certains messages. Chaque élément de la fête a fait l’objet d’un soin particulier, pour le plaisir et la satisfaction des enfants. Le spectacle leur appartenait, les 12 ou 13 hanoukiots représentaient le travail d’enfants âgés de 6 à 12 ans, les beignets ont été préparés avec générosité et grâce à l’aide de Mesdames Dadouch, Cohen et Elgrably. Quant aux cadeaux je les ai choisis avec soin et avec la volonté qu’ils servent à passer de bons moments en famille ou entre amis. (suite page 13) 2 Il procure détente, bonne humeur et décontraction. En amour, les jeunes hommes qui en sont pourvus connaissent les effets qu’un mot d’esprit ou une répartie appropriée a sur la gente féminine. En affaire, jamais un contrat important ne se conclut sans plaisanteries… qui appellent un bon verre. Le shabbat, au moment du Kidouche, avant le pot qui scelle la délectation de ce jour, les blagues fusent que colportent les uns et les autres. Certains d’entre nous sont doués. Il faut dire que l’humour juif a ses lettres de noblesse : les humoristes ou comédiens de notre confession sont nombreux et réputés. Même les rabbins s’y sont mis et racontent des blagues ou les écrivent ! Les blagues qui suivent sont présentées par Elie KAKOU, ce comédien talentueux et généreux trop vite disparu. Pour l’anniversaire de son fils, une mère (juive) lui offre deux cravates, une verte et une rouge. Le vendredi soir suivant, le fils va dîner chez sa mère et porte la cravate verte. La mère, attristée lui demande : - mon fils, elle te plaît pas, la rouge ?? -------------------------Quelle est la différence entre une mère juive et un pit-bull ? A la limite, le pit-bull, lui, il peut vous lâcher… -------------------------Simon téléphone à sa mère : - Allo, maman ! comment tu vas ? - ça va bien … - Oh ! désolé, j’ai du me tromper de numéro ! -------------------------Moise a perdu son portefeuille pendant un dîner de gala. Lorsqu’il s’en aperçoit, il prend le micro et s’adresse à l’assemblée : - Mesdames et Messieurs, j’ai égaré mon portefeuille ce soir, il contenait 5 000 francs. J’offre 300 francs à la personne qui le retrouvera. Du fond de la salle, s’élève une voix: - J’en offre 400 ! -------------------------Un pauvre juif trouve un jour dans son village une bourse contenant 500 roubles. La même semaine, il entend une annonce à la synagogue: le juif le plus riche du village a perdu sa bourse et est prêt à offrir 50 roubles de récompense à celui qui la lui Compte rendu de la Conférence de Madame Francine Girond à l’initiative des Loges du B’nai B’rith, Janusz Korkzac, Versailles et Or véChalom Le 24 novembre 2004 a eu lieu au Centre Communautaire d’Antony et à l’initiative des Loges Janusz Korczak, Versailles et Or véChalom une conférence de Madame Francine Girond, chargée de cours à la Sorbonne sur le thème suivant : « Les religions orientales à Rome à l’aube du Christianisme » Il apparaît que l’Empire était très ouvert à toutes ces religions, accueillies au gré des conquêtes des armées romaines : ceci explique la présence des influences égyptienne, zoroastrienne et autres. Le judaïsme, dans l’ensemble bien accepté - même si certains de ses aspects (circoncision, cashrout…) suscitaient une certaine incompréhension - a ouvert la voie au monothéisme à Rome. Les judéo-chrétiens puis surtout les chrétiens s’y développèrent au point d’y arriver au pouvoir avec la conversion de l’Empereur Constantin au christianisme en 312 de l’ère commune. Un public important s’était rendu à cette occasion au Centre Communautaire, parmi lesquels un certain nombre de personnes extérieures à la Communauté juive : monsieur René Martin ancien Vice-Président de la Sorbonne, le Père Eddy Alexandre - prêtre attaché au Lycée Sainte-Marie d’Antony - et le Frère Henri Ordinaire, marianistes tous les deux, ainsi que des membres des amitiés judéo-chrétiennes. Le débat qui a suivi la très intéressante conférence de Madame Francine Girond a permis de poursuivre le dialogue dans un esprit de respect et de compréhension. Ce beau succès peut être mis à l’actif de tous les participants. Une vraie recette asiatique. Beignets chinois au soja. par Madame Nakache. Ingrédients : 400 gr de (dan xanh) graines de soja décortiquées. Une tasse à café de sucre Un sachet de sucre vanillé 1 paquet de (bot nêp) farine de riz (paquet vert) 2 pommes de terre bouillies 2 cuillères à soupe de farine ½ cuillère à café de levure chimique 1 verre de sucre Préparation : Tremper les graines de soja la veille Les rincer et les cuire à la vapeur 30 mn. Passer au presse purée ou au mixer. Verser le tout dans un récipient avec une tasse à café de sucre et un sachet de sucre vanillé, bien malaxer le tout, ce qui constituera la farce interne du beignet. Mélanger la farine de riz avec deux pommes de terre bouillies et écrasées à la fourchette. Ajouter deux cuillères à soupe de farine, la levure chimique, le sucre et une pincée de sel. Faire un rouleeau de 4 cm de diamètre avec la pâte obtenue et couper des tronçons de 3 cm. Etaler la pâte obtenue dans la main et déposer une boule de farce (environ 2 cm de diamètre). Recouvrer cette boule par la pâte en roulant le tout entre les mains. Il faut que l’ensemble obtenu soit hermétique. Rouler la boule dans des graines de sésame et frire à feu moyen jusqu’à obtenir des beignets d’un blond doré. Bon appétit et attention c’est chaud et plein de calories. Henri Cohen (HUMOUR, suite) rapportera. Le pauvre se rend immédiatement chez le propriétaire de la bourse et la lui remet. L’homme compte et lui dit: - Je vois que tu t’es déjà payé. - De quoi parlez-vous ? s’étonne le pauvre homme. - Cette bourse contenait 550 roubles quand je l’ai perdue. - Mais c’est faux proteste l’autre. Les deux hommes discutent un moment puis décident de porter l’affaire à la connaissance du rabbin. Chacun raconte son histoire, et le riche conclut: - Bien sûr, rabbin, c’est moi que tu crois. - Bien sûr, répond le rabbin. Le riche triomphe et le pauvre est écœuré. Le rabbin prend alors la bourse du riche et la donne au pauvre. - Eh ! Que fais-tu ? s’enquiert le riche. - Tu es honnête, je l’ai bien vu, réplique le rabbin, et si tu dis avoir perdu une bourse de 550 roubles, c’est certainement vrai. Mais si l’homme qui a trouvé cette bourse était un voleur, il ne serait pas venu la rendre. Donc j’en conclus que cette bourse doit appartenir à quelqu’un d’autre. Si cette personne se fait connaître, elle récupérera sa bourse et son argent. Sinon, la bourse restera chez celui qui l’a trouvée. - Et mon argent, alors ? s’inquiète le riche. - Eh bien, il ne reste qu’à attendre que quelqu’un trouve une bourse contenant 550 roubles. Thi Phuong (Charles AYOUN, suite de la page 1) Au cours de cette soirée,et aprés avoir consulter le Grand Rabbin de Paris et le Directeur du séminaire israélite, le grand rabbin de France a élevé au rang de RABBIN , Monsieur Samuel VANICHE. Cette nouvelle dignité reconnue en hauts lieux, vient couronner une carrière bien remplie. Nous mesurons le chemin parcouru depuis les premiers pas de notre Communauté, rue Léon BLUM. Il nous appartient à présent de penser à l'avenir... 3 ACTIVITES A U CENTRE C OMMUN AUT AIRE AU COMMUN OMMUNA UTAIRE KRA V B O XIN G KRAV BO XING Cours assurés par un grand professionnel. è17h30-18h30 * Petits à partir de 7 ans - 200€ / l’année è18h45 – 20h **Moyens à partir de 12 ans – 250€ /l’année è20h – 21h15 ***Grands et adultes 250€/l’année __________________ GYM FEMININE Cours assurés par une professionnelle. 20h15 – 21h15 — 110 Euros /l’année. ____________________________________ LES ECLAIREUSES ECLAIREURS ISRAELITES DE FRANCE Les EEIF organisent régulièrement des activités : un dimanche sur deux au Centre Communautaire d’Antony. ___________________ * Cours d’hébreu moderne sur texte de l’actualité Israélienne Le Mercredi à 20h *Cours d’hébreu pour débutant et faux débutant le Mardi à 20h * Chorale le lundi à 20h30 _______________________________________________________ hèle L AÏK – Claude MIARA Michèle LAÏK LE CLUB DE L’AMITIER par Mic Premier trimestre 2005 Mardi 4 janvier 2005 Conférence de Madame Bona Hadjès autour de « HERTZL » Le père du sionisme, sa vie, son œuvre. R.V. 14h Centre Communautaire PAF 4€ 6 jan vier Dimanc he 1 Dimanche 16 janvier Spectacle « BROOKLYN-BOY » à la Comédie des Champs Elysées (15 ave de Montaigne) à 14h30 R.V. R.E.R à Antony à 14h P.AF.30€ Mardi 1 février 2005 Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme avec Renée Goutmann à 15h (71 rue du Temple – Paris 3ème) R.V : RER d’Antony à 14 h P.A.F : 15 € Mar di 1 5 ffé é vr ier 2005 Mardi 15 vrier Déjeuner exotique à ne pas rater ! Repas Thaïlandais cacher au Centre Communautaire à 12h Ambiance musicale P.A.F 18 € (vin compris) Mardi 8 mars Atelier manuel préparation de Pourim Confection de « loups » et de cotillons au Centre Communautaire R.V : 12h « UNE GOUTTES DE SCHNAPS » Un lieu spécial, une époque atypique : un shtetl à la fin du XIXème siècle. Dans ce minuscule village juif caché derrière les arbres, une poignée d’hommes et de femmes vivent dans la joie du Judaïsme. Dans la joie et dans l’inquiétude aussi. Le fils d’Itzhak, Schmouel, n’a toujours pas trouvé fiancée… Amis de la communauté, guettez le Yiddish Gang qui devrait venir jouer « Une goutte de Schnaps » pour vous, à la synagogue dans le courant du premier trimestre de l’année 2005. ______________________________ SHIMON PEREZ Nous comptons organiser une soirée exceptionnelle avec projection en exclusivité. Le film consacré à la vie de Shimon Perez, avec conférencier sur les nouvelles chances de paix. Pour participer veuillez prendre contact auprès du secrétariat au 0146661017. _________________________________ DEDICACE B’NAI B’RITH LOGE JANUSZ KORCZAK N°3351 Antony Réunion d’information au Centre Communautaire d’Antony Nous avons l’honneur de vous inviter à une réunion dinformation sur les activités du Bnai Brith à l’échelon international, national et local. Cette réunion qui aura lieu le Dimanche 6 Février 2005 à 16 h30 précises se déroulera au Centre Communautaire dAntony 1 Rue Sderot . Un débat suivra la présentation et la réunion se terminera par une collation. Nous vous remercions vivement de bien vouloir vous inscrire avant le 20 janvier en nous retournant le coupon réponse ci-dessous à ladresse suivante : Association Janusz Korczak 17 avenue Paul Langevin 92260 Fontenay-aux-Roses ou en téléphonant à Lison au 01 40 17 09 03 ou par mail :[email protected]. ________________________________________________________________________________________ Coupon Réponse Nom Prénom(s) Assistera(ont) à la réunion d’information sur le Bnai Brith le Dimanche 6 Février 2005 à partir de 16h 30 précises 4 le Samedi 5 février à 20H30 conférence débat avec OLIVIER STIRN ,ancien ministre, pour son livre "Mes Présidents" ___________________________________ TOU BICHVAT La communauté se réunit comme tous les ans à TOU BICHVAT : manifestez vous aupres de Gabriel pour participer à cette heureuse rencontre le 25 janvier. _________________________ RESTOS DU COEUR Le dimanche 16 janvier à 13 h, un repas (kasher) sera donné au profit des restos du coeur de la communauté.(Prix du repas 20 euros) Pour participer veuillez prendre contact avec le secrétariat au 0146661017 ou Mr Georges Dayan au 0149739172. Rosh Hashana en hiver ? Les merveilles du calendrier juif (2eme partie) par Emmanuel LELLOUCH Le calendrier juif décale t-il? Dans une première partie, nous avions décrit les règles de fonctionnement du calendrier juif. Discutons maintenant quelques points particuliers. Tout d’abord, nous avons vu qu’il existe 14 types d’années. Néanmoins, ces différentes années ne peuvent être accolées de manière quelconque au sein d’un cycle de 19 ans. En fait, un rabbin du XIIIè siècle du Nord de la France (Yitshak ben Avraham) montra que compte tenu des différentes règles, il ne peut exister que 61 séries différentes de 19 années. Elles peuvent être classées, notamment en fonction du jour et de l’heure précise du Molad de la première année du cycle. Ce résultat est extrêmement utile pour calculer un «calendrier perpétuel» qui peut «facilement» être établi pour des dizaines de milliers d’années en quelques secondes de calcul d’ordinateur. La question qui se pose alors est celle de la périodicité du calendrier juif. Existe-t-il une période de répétition, au bout de laquelle le calendrier se répète de manière exacte? Ainsi, pour le calendrier civil grégorien, dans la mesure où la correspondance entre jours de la semaine et mois n’a aucune importance, la période de répétition exacte est de 400 ans, compte tenu des règles pour les années bissextiles (nous ne occupons pas ici du problème des fêtes chrétiennes insérées dans le calendrier civil, par exemple Pâques tombe toujours un lundi). Pour le calendrier juif, la réponse est qu’il existe bien une telle répétition, mais sa période est de ... 689472 ans (36288 cycles de 19 ans) ! Si nous revenons maintenant à la question posée tout au début — le calendrier juif est-il à long terme bien en phase avec les saisons ? — ce résultat proprement vertigineux implique que pour calculer la durée moyenne d’une année juive, il faut calculer et additionner le nombre de jours de chacune de ces 689472 Un fragment de la mosaïque de la synagogue de Tibériade (4eme siècle e.c.) représentant un calendrier astronomique. A coté de la grappe de raisin, bien de saison, et du visage féminin (étonnant!) on distingue l'inscription 'Tekoufat Tichri'. années! Le résultat est une durée moyenne de 365.2468 jours. On s’aperçoit en fait que ce chiffre est extrêmement proche de ce qu’on obtient directement si on multiplie la durée d’une lunaison (29.530588 jours) par 235 / 19. Ceci signifie 1) que le détail des règles de fixation de Rosh-Hashana n’a pas à long terme d’influence sur la durée moyenne de l’année 2) que cette durée moyenne est directement liée à l’hypothèse fondamentale du calendrier, à savoir 235 mois lunaires = 19 années solaires et 3) que, comme cette égalité n’est qu’approximative, elle est la cause de la légère erreur sur la durée moyenne de l’année par rapport à sa «vraie» valeur de 365.2422 jours. En effet, 2 heures d’écart tous les 19 ans correspondent bien à 6 minutes et demi (ou 0.0045 jours) par an. L’année juive est ainsi trop longue par rapport à l’année astronomique, et par conséquence, les fêtes se décalent peu à peu vers l’été. Le décalage est évidemment lent (1 jour environ tous les 210 ans), mais pas négligeable à l’échelle d’une civilisation. Ainsi, à notre époque, Pessah tombe toujours entre le 27 mars (par ex. en 1994) et le 24 avril (par ex. en 2005). Dans 7000 ans, il tombera toujours en mai. Et dans 18000 ans, si rien n’est fait d’ici là (Machiah?), Rosh-Hashana pourra tomber un 1er janvier! Avec les règles actuelles, on se rend compte que 5 dans un passé récent, il y a à peine 1400 ans, Pessah pouvait tomber avant le 21 mars (grégorien), c’est àdire avant l’équinoxe de printemps, ce qui ne semble pas très casher... Mais «heureusement», si la diffusion des règles de fixation du calendrier date du IVè siècle, celles-ci ont semble-t-il subi quelques retouches et n’ont été finalisées sous leur forme actuelle que vers l’an 900... En somme, le calendrier juif s’appuie sur une connaissance quasi parfaite de la lunaison, et c’est l’approximation du Saros qui le fait lentement dériver vers l’été. Notons que les Maîtres qui instaurèrent les règles du calendrier avaient conscience du fait que 235 mois lunaires ne correspondent pas exactement à 19 années solaires. Mais pour eux (et pour tout le monde occidental jusqu’à la réforme grégorienne), un jour solaire valait 365.2500 jours, de sorte qu’ils croyaient que le calendrier qu’ils avaient établi allait lentement dériver dans l’autre sens... Le début du calendrier. Quel jour fut créé le monde ? Les règles de calcul des Moladot indiquées plus haut permettent d’interpréter le «Molad origine» comme le début du calendrier, soit le premier jour de la première année. Cependant, selon la Tradition, les astres sont restés immobilisés l’année du Déluge, bien que le numéro de l’année ait augmenté d’une unité. Du coup, la cohérence avec les règles de calcul implique que le Molad origine corresponde au premier jour de l’année zéro. Cette année virtuelle est appelée année du Tohu. Bien que 0 soit divisible par 19, cette année est considérée exceptionnellement comme étant commune (12 mois). Ceci permet de calculer que le Molad de Tichri de l’année 1 tombe lundi 2 j 5 h et 204 ‘halakim + 4 j 8 h 876 ‘halakim, soit vendredi 14 h. Si l’on admet que la Création eut lieu en Tichri — mais la question est controversée — ce vendredi (Yom Shishi), jour de la création de l’homme, est donc le Roch-Hashana de l’an 1. Le jour de la création du monde eut lieu 5 jours avant (Yom Ehad), soit le dimanche 25 Eloul an 0. Cette date (25) correspond à la valeur numérique de ‘Yehi (comme dans Va’Yehi Or), comme nous l’a rappelé récemment Mr. Vaniche. Notons quand même que la survenue de Roch-Hashana un vendredi est incompatible avec les règles actuelles, et que pour la même raison, on ne peut attribuer au Yom Ehad (dimanche) le titre de premier Roch-Hashana. Evidemment, on peut supposer qu’Adam et Eve ne faisaient pas Kippour; de plus, parler de lunaisons et de jours avant la création de la Lune et du Soleil le Yom Revii peut sembler un peu académique... Quoiqu’il en soit, on retiendra ici que le «point origine» sur lequel se fondent tous les calculs de calendrier n’est pas le Roch-Hashana de la création. Il le précède, de sorte qu’on pourrait presque dire que la première chose que Hachem a créée, c’est le calendrier! Que se passe - t -il le 5 (ou 6) décembre? Nous savons tous que deux passages de la Amida diffèrent selon qu’on est «en été» ou «en hiver», en rapport avec la bénédiction sur la rosée (l’été) ou la pluie (l’hiver). Dans l’un des cas (Morid Hatal / Morid Haguechem), les dates fixant la limite entre l’hiver et l’été sont le 1er jour de Pessah et Chemini Atsérèt. Pour l’autre (Barkhenou / Barekh Alenou), ces dates sont ‘Hol-Hamoed Pessah et «la nuit au 4 au 5 (ou 5 au 6) décembre». Cette dernière date peut paraître mystérieuse, de par le fait qu’elle est (presque) fixe dans le calendrier civil - et donc hautement variable dans le calendrier juif. Pour la comprendre, il faut savoir que le calendrier juif possède également la notion des quatre saisons. Il existe ainsi 4 moments précis associés à la révolution de la Terre autour du Soleil, les Tékoufot de Nissan, Tamouz, Tichri, et Tevet. Elles divisent l’année solaire (supposée de 365,2500 jours) en 4 parties égales de 91 jours, 7 h et 30 min. En somme, elles correspondent un peu aux équinoxes (Tekoufa de Nissan et de Tichri) et aux solstices (Tekoufa de Tamouz et de Tevet) du calendrier astronomique. A ce titre, elles tombent à des dates fixes dans le calendrier civil (aux années bissextiles près), même si ces dates ne correspondent par précisément au début des saisons «civiles». Les deux plus importantes, la Tekoufa de Nissan et celle de Tichri, se produisent ainsi en général le 8 avril et le 7 octobre. La tradition veut que l’on demande la pluie en Diaspora à partir du 60ème jour après la Tekoufa de Tichri, c’est-à-dire le 5 décembre. La raison en serait que les communautés de Babylonie ne souhaitaient pas de pluies trop précoces dans leurs régions. La variation possible d’un jour est liée au fait qu’une année sur 4, la Tekoufa de Tichri tombe le 7 octobre à 21 heures, et on considère alors qu’il s’agit du 8 octobre; en ce cas, le passage à Barekh Alenou ne se produira que la nuit du 5 au 6 décembre. Notons aussi que ces dates sont valables depuis 1900 et jusqu’à 2100. Au delà, elles varieront d’un jour par siècle, en rapport avec la correction grégorienne au calendrier julien... Pour finir, mentionnons la notion de cycle solaire de 28 ans. Ce cycle n’a rien à voir avec la physique du Soleil et son cycle d’activité de 11 ans. Il correspond simplement au fait que par rapport aux jours de la semaine, une année solaire de 365,2500 jours, c’est à dire 52 semaines et 1 jour 1/ 4, décale de 1 jour 1/4 par an. Au bout de 28 ans, l’excédent atteint 5 semaines entières. Autrement dit, les Tekoufot retombent sur les mêmes jours de la semaine. Selon la Torah, le Soleil fut créé le 4ème jour (mercredi), et selon l’avis de Rabbi Yehochoua, ce jour correspondait à la première Tekoufa de Nissan (et non de Tichri), qui se produisit dans l’année du Tohu, et qui marqua le début du premier cycle solaire. Tous les 28 ans, un mercredi 8 avril, on rentre dans un nouveau cycle solaire, et le prochain débutera le mercredi 8 avril 2008. PIZZERIA CACHER «MICHOU » NOUVEAU Spécialités Japonaises : Sashimi, Brochettes Barbecue, Casse-croûte tunisiens, Fricassés, Complet Poisson, Banatages. 50 ave du P. Kennedy – Antony Tel 01.46.66.80.86. CLOAL KENZO - HUGO BOSS - YVES SAINT LAURENT 95 Avenue du Général Leclerc 92340 - Bourg la Reine 6 Artistes libres et sans frontières, les klezmorim ont traversé l’Europe de part en part, enrichissant leur répertoire et leur savoir au gré des rencontres avec d’autres musiciens, tsiganes notamment. Dans les villes, leur situation était différente. Les familles, généralement plus riches, avaient les moyens de s’offrir des orchestres de klezmorim, ceux-ci constituant parfois de véritables dynasties de musiciens, transmettant leur charge de génération en génération. Ces régions parcourues par les klezmorim, d’abord limitées à l’Est de l’Europe, se sont étendues outre-atlantique avec les vagues d’immigration vers l’Amérique. Là, le klezmer y découvre d’autres musiciens, issus du country ou du jazz. Cette rencontre donne à sa musique une couleur plus américaine. Il joue alors dans des orchestres qui, comme en Europe, ont la même fonction: l’animation de fêtes communautaires et populaires. Si vous demandez à un de ces musiciens ce qu’est le klezmer, il vous répondra : «c’est la musique que je joue et rien d’autre» Il se distingue par sa manière unique d’interpréter, d’orner une mélodie, d’où qu’elle vienne, juive ou non : souvenirs des ornementations et mélismes du chantre à la synagogue. Il utilise des techniques instrumentales peu fréquentes avec beaucoup de trilles et de glissandi, notamment à la clarinette, avec une capacité rare et jubilatoire à passer instantanément de la douleur la plus intense à la joie la plus trépidante. La musique klezmer, dont la légende raconte qu’elle est née dans la ville d’Odessa, en Ukraine, est la musique juive de l’Est de l’Europe. Le terme «klezmer» qui provient de l’association de deux mots hébreux : «kaïlè» (l’instrument), et «zemer» (la voix), désigne autant le style musical que le musicien qui le joue.Les klezmorim (pluriel de klezmer) se rencontraient dès la fin du 19ème siècle dans les campagnes d’Europe de l’Est. L’improvisation fait partie de la musique liturgique juive comme de la musique klezmer. A l’origine, elle consistait à modifier le phrasé, les articulations ou les ornements d’une mélodie, ou à y adjoindre des «enjolivures».Cette façon de faire génère l’hétérophonie: à la manière des juifs qui prient ensemble, chaque instrumentiste raconte la même histoire, mais à sa façon. Une soirée cabaret yiddish musique Klezmer et présentée par Lise Amiel Gutmann se déroulera au téhâtre Firmin Gémier 1 place du Marché à Antony le jeudi 17 février à 20h30.Pour participer veuillez prendre contact avec le secrétariat au 0146661017 ou avec Georges Dayan au 0149739172, Paul Fellous au 0160117957, Béatrice Katz 0146668053. C’étaient des musiciens de grand chemin, généralement très pauvres, qui voyageaient de villages en noces et de noces en bar-mitsva, animant les réceptions du son de leurs clarinettes ou de leurs violons. Ces personnages atypiques mais essentiels dans la vie des communautés juives n’étaient pas payés selon leur talent, toujours grand, mais en fonction de la richesse de la famille qui les employait. Ils ne touchaient fréquemment pour tout salaire qu’un plat et une couverture dans la paille, mais qu’importe, la fête fut car musique il y eut.. Le Volontariat Civil en Israel Cette action permet à l’État d’Israël de réaliser d’importantes économies en lui évitant de recruter plus de réservistes et d’apporter un soutien moral aux soldats. C’est une occasion unique de connaître la réalité israélienne, de créer des liens et de redécouvrir ses racines. Les volontaires sont affectés à des bases situées à l’intérieur du pays, dans des zones sécurisées. Ils sont encadrés par des responsables francophones de l’armée. Les tâches qui leur sont confiées différent selon les bases et concernent la logistique (préparation de paquetages, vérification de masques à gaz, pliage de parachutes, entretien de véhicules, etc...). Les volontaires vivent dans les mêmes conditions de logement, non mixtes, que les soldats et prennent ensemble leurs repas strictement «Kacher». Soirées à thèmes et excursions sont au programme. Le Week-End (du vendredi au dimanche matin) est libre ou organisé à la demande. 7 VOLONTARIAT CIVIL CALENDRIER DES DEPARTS PERIODES DUREE OPTIONS JANVIER 2005 Dim 02/01 au Jeudi 20/01 19. jours OULPAN. en Option Dim 16/01 au Dim 30/01 15 jours Semaine détente en hotel **** du 27/1 au 3/2 FEVRIER 2005 Dim 06/02 au Jeudi 24/02 19 jours Dim 13/02 au Dim 27/02 15 jours Semaine détente en Hôtel **** du 24/2 au 3/3 Dim 20/02 au Dim 06/03 15 jours MARS 2005 Dim 06/03 au Jeudi 24/03 D!m 20/03 au D!m 27/03 19 jours 7 jours Pourim Dlm 20/03 au Dlm 03/04 15 jours AVRIL 2005 Dim 03/04 au Dim 17/04 Dim 10/04 au Jeudi 21/04 15 jours 12 jours MAI 2005 Dim 08/05 au Dim 22/05 15 jours Dim 08/05 au Jeudi 26/05 19 jours Dim 22/05 au Jeudi 09/06 JUIN 2005 Jeudi 02/06 au Jeudi 09/06 Dim 05/06 au Jeudi 23/06 19 jours Dim 19/06 au Dim 03/07 JUILLET et AOÛT 2005 Départs tous les Dimanches 15 jours 7 jours 19 jours OULPAN. en Option Opération cadeaux aux soldats pour Semaine détente en Hôtel **** du 31/3 au 7/4 PESSAH Organisé en Option du 22/4 au 3/5 (12 jours) Option Festivités du Yom Haatsmaout du 11 au 15/5 Option Festivités du Yom Haatsmaout du 11 au 15/5 OULPAN. en Option Mission Yom Yérushalaym Option Chavouot en Hôtel du 12 au 15/6 15/19 jours Plusieurs Options Documentation sur demande POUR TOUTE DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS Bureau National Tel 01 44 15 23 26 A.J.P.I. / U.P.I. 140 Bd Malesherbes 75017 Paris Site web: www.upisarel.org (MAIMONIDE, suite de la page 1) par des particuliers ou dans des centres de recherche et d’études juives à travers le monde. Parmi ses nombreux écrits, on compte le «Yad Hakhazaka» (la main forte) qui se divise en quatorze volumes et qui détaille presque chaque facette de la Loi juive, une œuvre philosophique du nom de «Moré Névukhim» (le guide des égarés) ainsi qu’un commentaire approfondi de la Michna. Né à Cordoba en Espagne, le Rambam est parti pour le Maroc après la colonisation de la péninsule ibérique par les Almohades, une nouvelle secte de Musulmans berbères dirigés par Muhammad Ibn Tumart. Il a également vécu en Israël et en Egypte où il était le médecin privé du sultan Saladin. Il est considéré comme l’un des figures les plus influentes de l’histoire du peuple juif. Maïmonide a été enterré à Tibériade. Le rabbin Itzhak Shilat, un chercheur renommé qui a passé sa vie sur les œuvres de Rabbi Moshé Ben Maïmon, a affirmé que le site de son inhumation était authentique : «Le Rambam tenait absolument à être enterré à Tibériade parce qu’il était persuadé que le Sanhédrin serait rétabli dans cette ville sainte». (info aroutz7) MARCHE CASHBI «Le Super Marché Casher de la Banlieue Sud» Toute l’alimentation casher Vins Halot Congelés Laitages Produits frais Epicerie Charcuterie 183, Avenue de la Division Leclerc 92160 ANTONY Tel: 0146745050 POSSIBILITE DE LIVRAISON NOUS CONTACTER 8 Le Car net Carnet PETITES ANNONCES Ce carnet est à votre disposition. Pour toute information, contactez Evelyne Cabanat au 01 46 66 19 17 REFOUA CHLEMA : Pour éditer une annonce contacter Evelyne Cabanat au 0146661917 ou par internet envoyer une note à [email protected]. Toute la communautée adresse ses meilleurs souhaits de santé à notre président d’honneur et ami _________________________ René Nadam __________________________________ ainsi qu’à nos très estimés chaliar tsibour Jacob Betach et ami et fidèle Meïr Sayag Un problème en informatique ? faites appel à Benjamin au: 06 14 64 16 44. - cours pratiques à la demande sur tout type d’éditeur, de tableur et autre progiciel. - installation de tous système d’exploitation sur PC (Windows Linux etc..) - installation matériel: cartes, réseau, disque dur, graveur etc.. - mise à jour matérielle et logiciel de votre ordinateur. ________________________________ Mr Gozlan Yossi étudiant en DESS logiciels à paris 7 donne cours de mathématiques, physiques et biologie pour tous les niveaux à partir du secondaire jusqu’au niveau bac + 2 (1ere, terminale, DUT, BTS). portable : 0614243022 fixe : 0142371485 _________________________________ que D’ leur accorde la «réfoua chléma». félicitations à la famille Mrejen pour les fiancailles de Nicolas et Eva. PUB PUB PUB Amis commerçants, notre journal est diffusé à environ 1000 exemplaires, il offre des encarts publicitaires à des prix fort modérés et n’ayant pour objectif que de couvrir nos frais n’hésitez pas à vous en servir. Renseignements: Evelyne Cabanat Tel: 01 46 66 19 17 Divers: Elodie conçoit pour vous tout type de réalisation ou création graphique: - logo type, affiches, flyers (prospectus), illustrations, etc .. prendre contact au 06 23 49 82 13 _________________________________ Publicité: Dans le journal, ( Antony Vie Juive), ou sur Internet (www.judaica.fr.st), téléphonez au 0146661917. _________________________________ tarif des petites annonces: Immobilier offre de vente ou offre de location, jusqu’à 10 lignes 15 € la parution, 20% de réduction sur l’année. Autres annonces, jusqu’à 10 lignes 5 € la parution. ______________________________ Location de salle La salle est, en fonction des disponibilités, à disposition de Tous. Se renseigner auprès du responsable M. Elgrably Gabriel:Tel: 01 46 68 41 78 Tarifs location de la salle : Petits déjeuners 300 € - Chaise de Mila 80 € Réception de midi à 22H 760 € Vendredi soir ou Samedi midi 300 € - kiddouch du samedi midi location offerte. Vie Juive à Antony: www.judaica.fr.st maquettiste et webmaster: Jean-Max Emsallem Tel: 0614017500 ______________________________ Antony Vie Juive Commité de Rédaction: Robert CHOKRON, Jean-Max EMSALLEM, Michèle LAIK, Evelyne CABANAT. 9 Le Rav Yéhouda Léon Askénazi (Manitou) Je me souviens que son père, le grand rabbin d’Algérie David Askénazi, nous bénissait en nous offrant une petite kipa le jour de Roch Hachana à la synagogue d’Oran. La première rencontre avec Manitou date du camps du 40 ème anniversaire des EI . Plus tard j’ai suivi quelques unes de ces conférences en Israel avant la guerre de Kippour au Technion puis à Ma’ianot à Jérusalem. De nombreux membres de notre communauté ont suivi ses cours à Orsay et nous l’avons même accueilli au centre communautaire d’Antony. Voici la deuxième partie de son récit. Le message est passé. MERCI Manitou (jme) (deuxième partie) LA FAILLE DANS NOTRE RELATION À L’IDENTITÉ FRANÇAISE La guerre est arrivée en 1939 et, né en 1922, je n’étais pas encore en âge d’être mobilisé. Et puis, la guerre a été perdue. Nous avons vécu des mois et des années très pénibles en découvrant la Shoah et ce qu’avait été le vécu du judaïsme européen. En 1942, a eu lieu le débarquement des Alliés et là se situe, de façon très profonde, l’une des premières prises de conscience de bien des Juifs algériens : il y avait une faille dans notre relation à l’identité française. Les lois du régime de Vichy étant appliquées en Algérie, nous n’étions plus considérés comme des citoyens français à part entière. On nous avait d’ailleurs donné des cartes d’identité française portant la mention « Juif indigène algérien ». Pour la plupart d’entre nous, c’était un mauvais moment à passer ; la France n’était plus elle-même mais ce n’était pas la France réelle qui nous avait retiré notre citoyenneté. C’était le régime de Vichy sous la pression des Allemands et nous attendions de retrouver notre nationalité française avec la victoire des Alliés. C’est là que se produisit, pour les Juifs algériens, un événement que les hommes de ma génération ont vécu de façon intense et qui a été – je m’en aperçois a postériori – l’une des raisons de ma décision de devenir Israélien. En effet, après le débarquement des Alliés, les lois d’exception contre les Juifs ont continué à être en vigueur alors que le territoire de l’Algérie faisait partie du monde libéré. Nous avons vécu là quelques mois d’incompréhension totale : bien que la victoire soit arrivée en Algérie, les Juifs, bien que citoyens français, restaient soumis aux lois d’exception. Je ne sais pas s’il n’y avait pas là un clin d’œil de la Providence pour nous montrer que nous n’étions pas Français mais Juifs indigènes. Cette situation juridique provenait du fait que les Alliés s’étaient appuyés en Algérie sur les cadres du régime de Vichy, et il fallut attendre que de Gaulle vienne en Algérie pour que la citoyenneté française soit rendue aux Juifs. Nous avons donc été mobilisés en tant qu’étrangers et, en particulier, dans la Légion étrangère. L’immense majorité des Juifs rassemblés dans le camp de la Légion pensait qu’il s’agissait d’une péripétie de l’Histoire et que le temps viendrait où l’on nous rendrait la citoyenneté française. J’ai été au camp de Bedeau de 1943 à 1944, puis j’ai fait la guerre dans la Coloniale, un corps de métier de l’infanterie française. Ce que j’ai vécu au cours de cette période a certainement travaillé souterrainement et, au moment où 10 j’ai rencontré la réalité israélienne, cela s’est dénoué tout naturellement. Au fond, si j’avais dû vivre en diaspora, je me serais davantage considéré comme un Juif algérien de culture française que comme un Juif français de culture algérienne. L’Algérie est devenue par la suite un pays arabe et je ne pouvais pas me considérer comme un Arabe. Encore aujourd’hui, je n’arrive pas à comprendre la manière dont les Juifs nord-africains en France se considèrent comme Français. Indépendamment du caractère anti-Juif ou anti-israélien des pays arabes, il ne leur vient pas à l’idée de se considérer comme des Arabes mais comme des Français. Cette attitude relève du racisme. Elle s’explique par le fait que les Juifs considèrent que l’indice culturel français est supérieur à l’indice culturel arabe. Ce qui est objectivement un nonsens parce que ces cultures ne se mesurent pas aux mêmes critères. Mais il y a une évidence pour un Juif qui a vécu en pays d’islam : la différence entre le Juif et l’Arabe n’est pas seulement d’ordre religieux, elle est aussi d’ordre national. Cette double différence n’existe pas par rapport à l’Européen. C’est l’un des éléments qui explique la perpétuation de la diaspora en milieu européen. A posteriori, ce fut pour moi une expérience très enrichissante de connaître ce milieu de la Légion étrangère, mais nous n’étions pas organisés en tant que Juifs pour pouvoir développer en nous la conscience nationale. Nous nous considérions comme une espèce de minorité de type diasporique. La vie religieuse dans le camp était très intense et c’est là peut-être que j’ai commencé à comprendre la condition d’exil, dont je me suis complètement débarrassé en devenant Israélien. J’ai senti que je n’étais pas chez moi et que, par conséquent, je n’avais aucun droit à réclamer. Je ne pouvais qu’essayer, par une stratégie de soumission, d’obtenir des faveurs. C’est ainsi que la définition de la condition d’exil m’est apparue à ce moment-là. Je suis parti avec l’Armée d’Afrique et j’ai été blessé à Strasbourg quelques semaines avant la victoire. En route pour une permission de convalescence, je me trouvais permissionnaire à Marseille où j’ai vécu la grande fête de l’Armistice sur la Canebière. Le contingent de permissionnaires dont je faisais partie a été ramené en Algérie dans un bateau de guerre qui a été dérouté sur le département de Constantine parce qu’au même moment éclataient les premières révoltes nationales arabes. J’ai vécu la Shoah comme si elle m’avait atteint personnellement, bien que ma communauté n’ait pas été directement menacée, contrairement à la communauté juive de Tunisie, pays où les Allemands avaient débarqué. En Algérie déjà, je m’étais senti personnellement concerné par le fait que le régime de Vichy avait préparé l’extermination des Juifs. On a découvert, à l’arrivée des Alliés, que des listes d’otages avaient été préparées. En tant que fils du Grand-Rabbin de la ville, je figurais d’ailleurs sur la première liste. Dans un premier temps, nous pensions qu’il s’agissait de persécutions portées à leur paroxysme. Ce n’est que dans la découverte concrète, après la guerre, quand nous avons rencontré les rescapés sortis des camps, que nous avons compris qu’il y avait là une tentative d’anéantissement du peuple juif en tant que nation. Je suis personnellement lié à la Shoah, puisque lors de la première promotion de l’École d’Orsay, j’ai rencontré celle qui est devenue ma femme et qui est orpheline d’une famille disparue à Auschwitz. RECONSTRUCTION DE LA COMMUNAUTÉ JUIVE DE FRANCE Castor nous demandait de consacrer un an de notre vie, avant de commencer nos études, à nous regrouper pour étudier ensemble les sources du judaïsme et comprendre ce qui nous était arrivé. Il souhaitait également que nous devenions les cadres militants de la reconstitution de la communauté en France. Je me souviens encore de cette soirée où je reçus sa lettre alors que j’étais encore sous la tente pendant le terrible hiver 1944 en Alsace, quelque temps avant le passage du Rhin. J’ai immédiatement répondu que j’étais prêt à rejoindre ce groupe, ce que j’ai fait d’ailleurs après la guérison de mes blessures. À cette époque, nous découvrions le fait sioniste et tout ce qui se préparait, mais l’objectif était surtout d’établir un lien avec la réalité d’Erets Israël et de reconstituer la communauté juive francophone. Le mouvement sioniste politique ne « prenait » pas vraiment en Algérie parce que les Juifs algériens se considéraient comme des Juifs français. Ils étaient donc à peu près dans la même situation que les Juifs de France. ORSAY LES ÉCLAIREURS ISRAÉLITES DE FRANCE Immédiatement après la guerre, je suis revenu en France et commença alors une deuxième étape de ma vie. Encore à l’Armée, sur le front d’Alsace, j’avais reçu, comme tous les chefs des Éclaireurs israélites, une circulaire de Robert Gamzon (dont le « totem » scout était Castor), fondateur du mouvement, parlant de ses projets d’avenir pour la reconstitution de la communauté juive en France après la victoire. En France même, l’immense majorité des dirigeants communautaires avaient été massacrés par les nazis et Robert Gamzon, reprenant un projet conçu, dans ses grandes lignes, par Gilbert Bloch, ancien polytechnicien tué par les Allemands en 1944 lors d’une action de Résistance, prévoyait la création d’une école de cadres pour reconstituer la structure de la communauté. Le Compact Disque du Rav Askénazi est en vente au centre communautaire d’Antony au prix de dix euros. Immédiatement après la guerre, j’ai donc retrouvé le mouvement des Éclaireurs regroupé à l’École d’Orsay. C’est là que j’ai connu l’un des maîtres qui ont le plus marqué ma formation : Jacob Gordin. Juif russe, il avait d’abord fui la Russie pour se rendre en Allemagne avant de s’installer en France en 1933. L’une des raisons qui m’ont poussé à rejoindre le groupe de Castor, c’était justement que je souhaitais devenir l’élève de Jacob Gordin qui représentait pour moi le type même d’une synthèse culturelle de très haut niveau entre la culture juive traditionnelle et la culture européenne. Jacob Gordin était un grand talmudiste, qabbaliste, philosophe qui nous avait fait découvrir la possibilité d’une relation entre la pensée générale et la tradition juive, formulée selon les critères de la tradition juive. Je n’ai connu Jacob Gordin que quelques mois. C’était en 1946-47. Il était à l’époque très malade et il est mort peu après, en août 1947. À la demande de Jacob Gordin avant sa disparition, je suis resté à l’École d’Orsay pour enseigner le judaïsme et c’est ainsi que j’ai vécu en France pendant 20 ans. J’ai donc fait partie de toute l’équipe qui s’est attelée à la reconstitution du réseau éducatif juif après la guerre. Cette période a été extrêmement dense : j’ai découvert les autres branches du peuple juif ainsi que l’entité politique du peuple juif hors des catégories religieuses et confessionnelles. L’École d’Orsay avait été fondée immédiatement après la guerre avec l’objectif de reconstituer les cadres de la communauté. Et c’est là que nous avons redécouvert l’importance et la dimension de la tradition juive dans la culture universelle. Nous vivions en internat. C’était une sorte d’oasis de la vie juive, de haut niveau intellectuel, dans une communauté qui, à l’époque, était vraiment détruite. C’est dans ce milieu qu’apparurent les premiers universitaires et enseignants juifs pratiquants. Ensuite, ils ont essaimé dans toutes les directions. L’IDENTITÉ NATIONALE J’ai connu des rescapés de juiveries très différentes : de Pologne, de Russie, de Hongrie, qui, pour moi, représentaient le peuple juif de façon bien plus massive et nouvelle et qu’il fallait organiser. Après la faille dans notre relation à l’identité française, ce fut le deuxième élément qui m’a mené à l’identité israélienne. Il y avait là une dimension d’identité beaucoup 11 plus solide, plus concrète, plus cohérente que cette espèce d’épiphénomène confessionnel greffé sur une identité nationale – quelque prestigieuse qu’elle fût. Épiphénomène certes, représentant une insertion dans l’identité juive, mais exprimée de façon travestie, traduite, dévitalisée et vouée à se perdre rapidement. Je découvrais le peuple juif en tant qu’entité politique alors qu’en Algérie, nous étions des Français de religion juive. La réalité israélienne, c’était la sortie de la clandestinité et la recherche de l’identité politique juive. C’est là que j’ai commencé à comprendre que ce qui unit tous les Juifs du monde, ce n’est pas l’appartenance religieuse d’abord mais l’appartenance nationale. L’appartenance religieuse est nettement identifiée, mais à une échelle collective. L’enseignement de Monsieur Gordin m’a révélé ce que je savais de façon innée – des évidences qui n’avaient pas à être élucidées : La dimension religieuse juive est d’abord collective et non individuelle et c’est là que j’ai compris que la religion juive est la tradition d’un peuple et pas du tout une confession où l’on met en commun des croyances perçues individuellement. Autrement dit, le mot « communauté », que nous employons en français pour traduire notre mot qéhila, est faux. Nous étions une identité nationale qui avait sa propre religion et non pas une communauté religieuse comme par exemple les paroisses protestantes d’après la Révolution. Ma préoccupation à cette période était de m’atteler à constituer une équipe d’intellectuels juifs qui pourraient travailler à formuler ce que Monsieur Gordin m’avait fait connaître, à savoir la possibilité d’un discours explicitant la tradition juive au niveau universitaire, en style occidental, ce qui n’existait pratiquement pas jusqu’alors. Je ne me sentais pas du tout la vocation de rabbin de communauté. Il me semblait artificiel d’être fonctionnaire du culte, quoique, de façon atavique, l’identité rabbinique était présente en moi. Je voulais faire des études philosophiques pour pouvoir exprimer la tradition juive en connaissant le vocabulaire et les termes de l’Occident. Je ne me suis jamais considéré comme un universitaire, mais comme un rabbin enseignant la tradition juive pour universitaires et, pour cela, il fallait connaître la philosophie générale. Mais j’ai dû arrêter très rapidement mes études de philosophie parce que, à la demande de Jacob Gordin, dès la deuxième année de l’École d’Orsay, je me suis consacré à l’enseignement du judaïsme. NOUS REDEVENONS LES HÉBREUX En 1954-55, j’avais commencé à organiser des voyages en Israël pour les élèves de l’École d’Orsay, puis pour les cercles universitaires et c’est ainsi que je me suis rendu pour la première fois en Israël. Le choc a été énorme : premièrement, je suis chez moi ; deuxièmement, le judaïsme a ressuscité. Nous redevenons les Hébreux. En découvrant la réalité israélienne, j’ai découvert une tout autre dimension de ce qu’était notre propre travail. Cela n’avait aucun sens de penser ce qu’était la résurrection de l’identité juive en une autre langue que l’hébreu. Il y avait quelque chose qui ne pouvait être retrouvé que dans une mentalité proprement hébraïque. On pouvait travailler en d’autres langues pour les Juifs de la diaspora, mais en Israël, c’était l’hébreu. Nous parlions hébreu, mais c’était l’hébreu de l’Antiquité. Et alors, nous avons découvert l’insertion dans la réalité contemporaine de ce qui était pour nous une tradition millénaire. Cette tradition, tout au long de l’exil, avait fini par être formulée sur un mode messianique sublimé. Subitement, nous découvrions qu’en Israël un travail s’effectuait dans la réalité historique. Il a fallu un certain temps pour que la prise de conscience de cette évolution devienne définitive et irréversible. Vers la fin des années 50, j’avais l’intention de transmettre à d’autres personnes la mission de poursuivre ce que j’avais commencé et de rejoindre Israël, mais j’en ai été empêché par les événements d’Algérie : mon père m’a demandé mon aide pour le rapatriement de sa communauté en France. Il s’est avéré que la majorité de la communauté des Juifs algériens a suivi le sort des Pieds-Noirs et est arrivée en France. Le besoin de cadres s’est alors fait plus aigu. Rien n’était planifié : les Juifs se sont répartis dans toute la France selon le contingentement que la France elle-même donnait. Je me suis surtout occupé du réseau éducatif. Mon père n’étant pas en très bonne santé à l’époque, j’ai donc dû attendre quelques années de plus pour faire mon aliyah. Le deuxième choc déterminant a été la Guerre des Six jours. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de m’arracher à la diaspora et d’aller en Israël. Le monde juif tout entier avait suivi la guerre des Six jours dans une atmosphère d’inquiétude en sentant très réellement qu’Israël était en danger de disparition. Il y avait aussi le fait que mes enfants grandissaient et je me suis rendu compte que leur intégration dans la réalité israélienne leur serait de plus en plus difficile avec le temps. J’avais envoyé mes enfants à l’école juive – c’était pour eux une évidence qu’ils faisaient partie d’Israël. Ils Resto-Flash Sous le Contrôle du Beth Din de Paris vous propose ses mets de qualité et son savoir-faire depuis 15 ans. Situé en plein cœur de Paris,Gabriel vous accueil tous les jours du lundi au vendredi midi. Gabriel vous propose aussi l’organisation de vos Soirées privées dans un cadre chaleureux, celui du 10, rue Lucien Sampaix Paris 10ème. Dans le cadre de la Communauté, Gabriel organise vos chabbats pleins, vos kiddouchims, vos petits-déjeuners téléphonez au : 01. 42.45.03.30 12 étaient ainsi insérés dans l’histoire juive contemporaine, et je n’ai pas voulu leur imposer cette schizophrénie d’identité que nous avions connue. Arrivé en Israël, je me suis aperçu que j’avais encore un devoir vis-à-vis de la communauté francophone, simplement parce que j’en avais les capacités, et c’est pourquoi je retourne de temps en temps en France. J’ai connu en premier lieu mon identité juive comme une identité religieuse. Il n’y a qu’un seul Dieu : Celui qui s’est révélé à Israël. Nous savions que les chrétiens et les musulmans se réclamaient du Dieu d’Israël. L’identité juive authentique était l’identité biblique, connaissant le monde en tant que création du Créateur qui s’était révélé en tant que Dieu d’Israël. Nous avions conscience, nous qui étions d’une famille privilégiée de rabbins, d’être un cas particulier. À la génération de mes parents, on parlait autant judéo-arabe que français, parfois l’espagnol d’ailleurs, parfois le judéoespagnol – et lorsque les rabbins se rencontraient chez mes parents, ils parlaient hébreu, mais c’était l’hébreu classique du Moyen-Âge espagnol. Chez nous, l’atmosphère était très hébraïque, mais nous savions que nous étions un cas très exceptionnel et que d’autres Juifs développaient leur réflexion sur la religion dans un contexte de culture occidentale. · En Israël, il s’agit d’une révélation de Dieu aux hommes et la vocation juive, c’est cette fidélité à la Révélation. · Chez les Goyim, il s’agit d’une dimension culturelle, spirituelle, cherchant l’explication du monde, rencontrant l’idée de Dieu et se faisant une religion de telle ou telle conception. Depuis notre enfance, nous étions habitués à la considérer comme païenne. Chez les Séfarades, les relations avec les autres croyants sont très détendues, très paisibles. Parce que l’autre croyant ne nous a jamais disputé notre vocation de vrai Israël. Il nous a mis en infériorité politique, mais c’est un autre problème. De façon très lucide, nous avions le privilège de nous rattacher à une tradition qui n’était pas forcément connue dans d’autres sociétés humaines. Cette tradition nous enseignait de croire ce qui était resté longtemps un peu mystérieux : tout Juif, même athée, fait partie de l’Alliance. Nous avons compris cela par la suite en voyant la dimension proprement providentielle de l’Histoire juive (qui concerne tous les Juifs même athées). La religion juive, c’est la fidélité à la Révélation prophétique. Nous avons toujours compris cela de haut en bas : c’était Dieu qui avait interpellé, alors que dans la révélation païenne, c’était des hommes qui recherchaient leur dieu. J’ai vite compris qu’il y avait un cas particulier pour les chrétiens et les musulmans, en ce sens qu’ils avaient accepté le Dieu d’Israël, mais avaient refusé les Juifs. C’est tout à fait différent chez les Achkénazes qui peuvent se demander quel est le vrai Israël. L’idée que le christianisme soit le vrai Israël est une véritable angoisse pour un Juif achkénaze alors que c’est un non-sens pour un Juif séfarade des pays d’Islam. Il devenait clair qu’il serait aberrant de ne pas se lier à cette destinée commune du peuple juif, l’espérance qui devenait réalité, et je devais y faire participer les miens. Quant à savoir pourquoi c’est moi qui ai vécu cela plutôt que d’autres Juifs algériens qui ont eu à peu près la même équation existentielle – est-ce de l’ordre de la grâce ? ou de l’ordre du mérite des ancêtres ? Est-ce la chance d’avoir rencontré des maîtres qui m’ont mis sur la bonne voie ? Y a-t-il une vocation personnelle qui me restera toujours mystérieuse ? Par définition, un Juif traditionnel se connaît comme faisant partie d’un reste perpétuel. Nous considérions les musulmans comme d’authentiques monothéistes, puisqu’ils n’avaient pas d’image dans leur culte ; nous savions qu’ils faisaient partie d’une autre lignée d’Abraham – alors que nous considérions les chrétiens comme des païens qui ne s’étaient pas encore complètement défaits de leur paganisme. J’ai vécu cette transformation comme une histoire personnelle, mais aussi comme un fait exemplaire qui se produisait à l’échelle collective. La découverte du monde musulman est la découverte de quelque chose de cohérent et d’authentique en soi, de naturel. Alors que la découverte du monde chrétien, pour nous, judéo-algériens de tradition, était la découverte de quelque chose d’exotique, de bizarre et d’étrange : des Européens parlant de la Bible et ayant des pratiques qui nous apparaissaient comme païennes. Je n’ai jamais été interpellé par le monde chrétien, car je suis, malgré tout, de culture judéo-islamique. * D’après un témoignage recueilli auprès du Rav Askénazi (Manitou) à la fin des années 1970 Je considère la religion musulmane comme étant naturelle : nous sommes en tension avec elle tout en relevant de la même catégorie, tandis que la religiosité chrétienne m’est toujours apparue comme quelque chose d’exotique – et pour une identité juive – absolument artificielle. (HANOUCCA 2004, suite de la page 2) J’espère que cette fête aura été pour nous tous l’occasion de reconnaître l’importance que revêt, si besoin était, l’éducation de nos enfants dans nos valeurs. Les Achkénazes sont principalement les descendants des exilés du premier Temple qui ne sont pas revenus en Erets Israël à l’époque du deuxième Temple. Par conséquent, leur tradition est essentiellement celle d’une nation juive d’avant le retour d’exil. Je souhaiterai, pour l’organisation de prochaines fêtes, regrouper quelques personnes de bonne volonté afin de multiplier nos capacités (l’aide de mon mari Patrick m’a été très précieuse). Î Les personnes intéressées pourront contacter le secrétariat les jours de permanence au n° 01.46.66.17.19 ou laisser un message sur le répondeur. Les Séfarades, eux, étaient revenus du premier exil de Babylone et sont les exilés du deuxième Temple. Dès que nous avons entendu parler du drapeau bleu et blanc, de la Hatikva, de l’équipe de football juive, tout cela s’est intégré naturellement dans notre communauté. 13 TOU BICHVAT Commentaire diffusé par l’A.C.I.P. (Association Consistoriales Israélite de Paris) Tou Bichvat c’est quoi ? Littéralement 15 (du mois) de chevat, il correspond au Nouvel an des arbres, c’est-à-dire au temps de la montée de la sève dans l’arbre. Le Talmud enseigne qu’il existe 4 Roch Hachana dans le calendrier juif. Si le 1er tichri l’homme est jugé, le 15 chvat c’est sa nourriture originelle, le fruit de l’arbre, qui l’est. Une manière de souligner que la nature est placée sous le regard de Dieu. Tou Bichvat rappelle aussi le lien du peuple juif avec la terre d’Israël. A cette occasion nous mangeons toutes sortes de fruits et nous plantons des arbres. Sources bibliques et rabbiniques « Et que la terre produise des végétaux, des arbres fruitiers portant selon leur espèce, un fruit pour perpétuer la semence sur la terre, et cela fut ainsi. La terre produisit des végétaux, de l’herbe portant sa semence selon son espèce et des arbres portant fruit selon son espèce. « (Genèse béréchith I) « Si tu assièges une ville durant de nombreux jours, afin de la conquérir, tu ne trancheras pas ses arbres avec la hache, car c’est par eux que tu te nourriras et tu ne les abattras point, car l’homme est comme l’arbre des champs. « (Deutéronome dévarim XX) « Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël ; ils restaureront leurs villes détruites et s’y établiront, planteront des vignes et en boiront le vin, cultiveront des jardins et en mangeront les fruits. Je les replanterai dans leur sol, et ils ne seront plus déracinés de ce sol que Je leur ai donné, dit l’Eternel. « (Amos IX) « Si tu es en train de planter un arbre et que l’on t’annonce la venue du Messie, termine ta plantation puis va l’accueillir. « (Avoth de rabbi Nathan) «Comme l’arbre vient de la terre, se dresse vers le ciel et donne des fruits, ainsi en est-il de l’homme dont l’origine est la terre qui aspire à s’élever vers l’Eternel et dont les premiers fruits sont les bonnes actions. (Maharal de Prague sur Pirkey avoth) Seder : les coutumes (minhaguim) Tou Bichvat est marqué par une dégustation de fruits en fonction des contrées. En fait c’est surtout depuis le XVIIe siècle avec les kabbalistes de Safed, que se sont développés des Sedarim, ordres de dégustation accompagnée de versets bibliques, de passages du Talmud et du Zohar correspondant au jour et aux fruits. Le Seder (l’ordre) le plus réputé est celui tiré du livre Péri ‘Ets 14 Hadar, imprimé pour la première fois à Salonique en 1753, diffusé dans le monde entier. Il fut réimprimé à Pise en 1763, Amsterdam en 1859, Izmir en 1876, Livourne en 1885 et Bagdad en 1936 ; c’est dire son succès de librairie ! Le Consistoire de Paris est heureux de vous proposer le seder du Péri ‘Ets Hadar que vous pourrez imprimer pour une lecture en famille ou en communauté. Prélude On lira les textes suivants : - Genèse I 9 à 13 : récit de la création des végétaux.- Deutéronome VIII 1 à 10 : L’éloge de la terre d’Israël.- Lévitique XXVI 3 à 13 : les bénédictions.- Ezéchiel les chapitres 17, 34, 36, 47 et Joël 2 - Psaumes 72, 147, 148, 65 et 126 On commence la dégustation avec un gâteau à base de blé ou/et d’orge. On commencera en effet par le blé, du fait que c’est la première des espèces qui chante l’éloge de la terre d’Israël. Le blé, cité 30 fois dans la Bible, est l’aliment de base de l’homme. «Une terre qui produit le blé et l’orge... (Deutéronome VIII, 8). On fera la bénédiction :Baroukh ata ado-naï élo-énou mélekh aolam boré miné mézonoth Loué sois-Tu Eternel, notre Dieu Roi de l ‘univers qui crée toutes sortes d’aliments.Le chef de famille peut faire la bénédiction, et rendre quitte chacun, comme pour le kiddouch.Pour plus de détails concernant les bénédictions se référer aux excellents ouvrages : «La table de louanges» du Rabbin Isaac Houri ou «Le guide pratique des bénédictions» du Rabbin Yossef Parienti.Ensuite on prend une olive : l’olivier qui devient très vieux, millénaire dit-on, symbolise l’ancienneté, et ses feuilles persistantes l’opiniâtreté. De la partie charnue de son fruit, on en tire par expression l’huile d’olive, symbole de lumière (du candélabre de H’anouka) ou de consécration (quand on parle de Machiah’, il s’agit littéralement de l’oint, la façon de consacrer le roi ou le Cohen...). Le fruit vert, confit dans la saumure et consommé comme olive de table, nous enseigne que l’amer s’adoucit par le travail et le temps... Elle est citée 38 fois dans la Bible : «... tes fils seront comme des plants d’olivier autour de la table». (Psaumes 128 : 3) On fera la bénédiction :Baroukh ata ado-naï éloénou mélekh aolam boré péri aëts Loué sois-Tu Eternel, notre Dieu Roi de l ‘univers qui crée le fruit de l’arbre. On enchaîne avec la datte : symbole de la douceur, quand la Tora fait référence au miel, il s’agit du sucre de la datte. Si même ses branches (palmes) servent à réaliser une Mitsva (le loulav à Souccoth), ses graines, pourvues d’un albumen oléagineux donnent l’huile de palmiste (ne pas confondre avec psalmiste !!!) «Le juste fleurit comme le palmier dattier» (Psaumes 92 : 13) est une des douze apparitions de la datte dans la Bible. Il n’est plus nécessaire et même interdit de répéter la bénédiction. Par contre, si on déguste un fruit nouveau, de la nouvelle récolte, on fera la bénédiction : Baroukh ata ado-naï éloénou mélekh aolam chéhéh’éyanou vékiyémanou véiguianou lazémane azé Loué sois-Tu Eternel, notre Dieu Roi de l ‘univers qui nous a fait vivre et atteindre cette époque-ci. Ensuite, on mange le raisin, porteur de mémoire, de symbolique et de tradition, il produit une boisson qui occupe une place de choix dans le culte : d’où l’obligation de ne consommer que du vin ou du jus de raisin kacher, certifié par le Beth Din de Paris. Le vin peut à la fois servir de grandes causes (sanctifier le chabbat, kiddouch, ou un mariage, les 7 bénédictions nuptiales) mais peut également être le tremplin vers la déchéance à travers l’alcoolisme. Les choses ont du sens par rapport à l’utilisation qu’en fait l’homme. Et attention : quand entre le vin, le secret sort. On retrouve 19 fois le raisin et 141 fois le vin dans la Bible. «Et le vin réjouit le cœur de l’homme» (Psaumes 104:15). Ici on boira la 1ère coupe de vin blanc, après avoir fait la bénédiction : Baroukh ata ado-naï éloénou mélekh aolam boré péri aguefen Loué sois-Tu Eternel, notre Dieu Roi de l ‘univers qui crée le fruit de la vigne. Figue : ses feuilles ont servi à recouvrir la nudité d’Adam et Eve après la faute. On retrouvera des figues, «après que Nabuchodonosor, roi de Babylone eut exilé de Jérusalem et amené à Babylone Yekhonia roi de Juda... et ceci dans deux corbeilles qui étaient placées devant le sanctuaire de Dieu. L’une contenait des figues excellentes et l’autre des figues extrêmement mauvaises...» (pour la suite, voir Jérémie chap. 24). Mais si pour les botanistes, c’est un «faux fruit», elle n’en reste pas moins un végétal très prisé car elle n’a ni coquille, ni pépins, ni noyaux ou autre déchet. Elle apparaît 39 fois dans la Bible. «... Comme les premiers fruits mûrs sur le figuier, j’avais considéré vos ancêtres...» (Osée 9 : 10). Grenade : son nom évoque l’élévation (Rimon : Ram), mais aussi au prélèvement (TeRouma). Outre le triste 52ème chapitre de Jérémie qui fait référence à 100 grenades en airain qu’on retrouvait dans le Temple de Jérusalem, c’est tout autour de la bordure de la robe du grand prêtre qu’on en retrouvait 36 devant et 36 derrière (Exode 28:33) pour signaler que le grand prêtre était toujours en vie. On la retrouve 32 fois dans la Bible. «Que nous puissions être remplis de Mitsvoth comme la grenade» (Rituel pour le soir de Roch Hachana).Cédrat (Etrog) : peut-être le fruit de la connaissance du bien et du mal. Selon d’autres, il s’agissait d’un grain de raisin ou de blé. Les hassidim sont très attentifs pour prier ce jour pour avoir un bel étrog lors de la prochaine fête de Souccoth. Il est si difficile parfois de réaliser les Mitsvoth avec le maximum de finesse, la prière peut aider là aussi. Attention, en général, on ne fait pas la bénédiction de chéhéh’éyanou sur le cédrat car on l’a déjà dite à Souccoth en faisant la bénédiction sur le loulav. Pomme : surtout mentionnée dans le Cantique des Cantiques, les «champs de pommes» se retrouvent abondamment dans la kabbale : à l’occasion du parfum exaltant qui émanait des vêtements de Jacob venant pour recevoir la bénédiction de son père Isaac (Genèse 27 :27). Ces vêtements provenaient du paradis dont les pommes exhalaient un parfum enivrant. Le souvenir des pommiers du paradis apparaît également dans la coutume de manger des pommes à Roch Hachana. La pomme : Tapouah’ fait référence au souffle de la vie, de la parole. On la retrouve 6 fois dans la Bible. «L’odeur de tes narines - par où Dieu insuffla l’âme à l’homme - est comme celle des pommiers». (Cantique des Cantiques 7 : 9). Boire la 2ème coupe de vin blanc mélangé à un peu de vin rouge. Noix : rappelant la boîte crânienne, la coque de la noix protège un fruit ressemblant au cerveau (cerneau). La noix Egoz a pour valeur numérique 17 qui est égale au mot : bon. Composées en 4 parties, elles font référence aux 4 lettres du nom de Dieu (Pardess), aux «pieds» du Trône divin (Zohar II 15 B). Il n’existe qu’une seule mention dans la Bible. «Vers le verger des noyers je suis descendue» (Cantique des Cantiques 6 : 11). Amande : réputée pour sa promptitude, elle arrive à maturation (après la chute de la fleur) traditionnellement en 21 jours, en rapport avec les 21 jours qui vont du 17 tamouz au 9 Av (période de deuil). La branche d’amandier fut annonciatrice de la confirmation d’élection pour Aaron (Nombres 17 : 33) et message de prophétie pour Jérémie (Jérémie 1 : 11). On retrouvera des amandes dans l’offrande que Jacob envoie au vice-roi d’Egypte (son fils) pour «l’amadouer». (Genèse 43 :11).Caroube : traditionnellement à l’opposé de l’amande, il est très long à donner des fruits (70 ans), il célèbre l’investissement d’effort des générations précédentes pour les suivantes.»Un jour, alors que Honi marchait sur la route, il vit un homme qui plantait un caroubier : - combien d’années faut-il pour qu’un caroubier porte des fruits ? lui demanda Honi. - 70 ans. - Et tu ne te demandes pas si tu vas vivre 70 ans, si tu vas pouvoir manger de ses fruits ? Dès ma jeunesse, j’ai trouvé des caroubiers : nos ancêtres en ont donc planté pour moi, de la même façon j’en planterai pour mes descendants... (Talmud de Babylone : Taanit 23 a). Comme le cédrat, le caroubier est absent dans la Bible. Pour réfléchir sur l’ensemble des arbres on pourra lire le 9ème chapitre du livre des Juges... et ensuite la poire. A vous de chercher sa symbolique... 3ème coupe de vin moitié rouge moitié blanc. Les fruits mentionnés dans le Péri ‘Ets Hadar pour cette partie n’étant pas facilement identifiables, nous vous laisserons le choix.Certains mangent 15 sortes de fruits (comme la date. Nous sommes le 15 chevat et comme la valeur numérique du nom de Dieu), ou selon le nombre des cantiques des degrés : Chir Hamaalot. D’autres en mangent 30 voire 70 sortes ou plus, chacun suivant ses coutumes et ses moyens...De façon générale, on essaiera d’en manger le maximum car il est indiqué que l’on devra (après 120 ans) donner des comptes devant le tribunal Céleste pour les fruits que Dieu a mis à notre disposition dans ce monde et que l’on n’aura pas honoré. On terminera avec la 4ème coupe de vin rouge additionnée d’un peu de vin blanc. Important : vérifier avant de manger chaque fruit qu’il n’est pas véreux. UNE FETE A LA GLOIRE DE LA TERRE D’ISRAEL C’est un jour de réflexion sur l’ensemble des Mitsvot attachées à la terre d’Israël. Très récemment avec le renouveau de l’Etat d’Israël, s’est introduit la coutume de planter un arbre à Tou Bichevat afin d’apprendre à planter nos racines dans le terroir ancestral... NOUVELLES DE LA BIBLIOTHÈQUE ! La réunion d’information du 2 décembre s’est tenue: le comité était réduit mais étaient présents les aficionados de la lecture. Le projet a été présenté et les suggestions ont été nombreuses et toutes constructives. Elles permettront d’enrichir le projet dans sa mise en oeuvre. L’ouverture a été annoncée avec optimisme pour le courant du mois de janvier. L’inventaire des livres en possession du centre, susceptibles de constituer le fonds de démarrage, a été effectué pour dénombrer une centaine de livres, aussi bien dans les thèmes «laïques que religieux». Un certains nombre de livres récents seront achetés. Les heures d’ouverture ont été évoquées ainsi que la durée du prêt. Des abonnements à des revues seront souscrits. Des idées ont été lancées pour dynamiser cette activité: des réunions-débats pour parler des livres, des mini expositions autour d’un auteur ou sur un sujet particulier... Pour annoncer son inauguration, une lettre circulaire sera envoyée à tous les membres de la communauté à laquelle sera jointe la liste des ouvrages classés par thèmes. Il nous reste à mettre en place le «lieu» de la bibliothèque pour être pratique et convivial, mais c’est déjà un autre métier, avec d’autres contraintes. Cordialement La Commission bibiothèque 15 L’association « CŒURS à CHŒUR », en partenariat avec le K.K.L , organise avec les Centres Communautaires d’ANTONY, CACHAN, BOURG LA REINE, MASSY et VILLEJUIF au Centre Communautaire 1 rue Sdérot à Antony (92) (Du métro Antony prendre la rue Mounier puis la rue Jean Moulin dans le prolongement puis prendre la premier à gauche vous arrivez au centre au bout de cent mètre environ) Venez CHANTER avec Anat, Noémie et Yossi (aucun niveau musical préalable requis) et DANSER avec les animatrices d’Harkada Hedva et Gisèle (pour débutants et avancés) sur les musiques et les danses d’Israël que vous aimez !!! Venez faire la fête avec vos ami(e)s, enfants, collègues, voisins, frères, sœurs, parents,…. et découvrir les fabuleuses danses d’Israël (rikoudei-am). Ces danses d’origines très variées (Europe centrale, Orientales, Russes, Yéménites, Grecques,… sont pratiquées par des milliers de danseurs de tous âges dans le monde entier. Ensuite, avec d’autres amoureux de la musique israélienne chantons tous ensemble comme en Israél, (« Chira bé tsibour »), un répertoire varié composé de titres traditionnels et de succès israéliens. Grâce à la projection sur écran des paroles à la fois en hébreu et en phonétique, venez découvrir les richesses et les plaisirs d’une culture qui s’exprime si bien par la chanson et la danse et partager notre credo : PLAISIR, AMITIE, HUMOUR et CONVIVIALITE !!! Réservations au 06 09 80 81 40 ou via [email protected] [Parking à proximité) - PAF : 15 euros avec buffet israélien 16