Antony Vie Juive - bienvenue sur JUDAICA BANLIEUE SUD

Transcription

Antony Vie Juive - bienvenue sur JUDAICA BANLIEUE SUD
Antony Vie Juive
N° 24
Bulletin de liaison de la Communauté Juive
Janvier - Février 2005
Editorial de Charles Ayoun
Le 5 décembre, notre communauté
a eu le privilège de recevoir, Mr le
GRAND RABBIN DE FRANCE
YOSSEF HAIM SITRUCK.
Notre centre communautaire a fait
ce jour là, le plein pour écouter le
Grand Rabbin de France traiter du
"pikouah néfech", c'est-à-dire de la
notion d'urgence.
Bien que familier avec la plupart
des notions évoquées, notre public
a pu mesurer la complexité de ce
sujet pour notre temps.
Le respect absolu de la vie reste le
socle de toute la vie juive, tant à
son origine qu'à sa fin.
Un tel sujet aurait certainement
mérité de plus amples
approfondissements.
Remercions le RAV SITRUCK
d'avoir posé les bases de la
réflexion talmudique de ce sujet.
Nous espérons poursuivre cette
réflexion l'an prochain à pareille
époque.
Chacun selon sa bénédiction il les bénit
par Emmanuel Vaniche
La Sidra de Vayehi dépeint le tableau émouvant de Jacob bénissant ses petits-fils,
Ephraïm et Menashe (il s’agit des enfants de Joseph nés en Egypte), puis ses
douze fils, qui vont devenir les douze tribus d’Israël. Au-delà de la dimension
familiale de ces scènes à la fois simples et touchantes, il est évident qu’elles sont
porteuses d’un message destiné aux générations à venir. On voit par exemple
Jacob demander à ses fils de se rassembler autour de lui pour recevoir sa
bénédiction, nous imaginons qu’il parle à voix basse, vu son grand âge, et il semble
logique que ses auditeurs se regroupent autour de lui puisqu’il ne peut élever la
voix. Nos Maîtres proposent une autre lecture : rassemblez-vous, regroupez-vous,
parce que la bénédiction ne peut résider que si vous êtes unis.
Pour chacun de ses fils, Jacob va prononcer des paroles aussi belles
qu’énigmatiques, dans un style poétique peu accessible sans l’aide des
commentateurs (« Naphtali est une gazelle élancée », « Benjamin est un loup
ravisseur », etc.). En conclusion, nous lisons : « chacun selon sa bénédiction il les
bénit. » Ce verset présente une difficulté, nous aurions plutôt attendu : « chacun
selon sa bénédiction il le bénit. » Rashi explique : la bénédiction de chacun
s’appliquait à tous. Autrement dit, chacun reçoit une bénédiction qui lui est propre,
chaque tribu d’Israël est appelée à exceller dans un domaine,
(suite page 2)
Le 800ème anniversaire de la mort
de Maïmonide
MOÏSE MAÏMONIDE
En Hébreu Moshe Ben Maimon dit
RAMBAN
En Arabe Moussa Ibn Maimoun
Philosophe Talmudiste et Médecin
Juif
Né à Cordoue 1138-Mort à Fostat 1204
(suite page 3)
Sommaire:
Editorial de C. Ayoun_________________p1
Vayehi par E.. Vaniche________________p1
Hannouka de R. Reichert _____________p2
Humour juif R. Chokron_______________p2
Beignets chinois Mme Nakache________p3
Activités du centre communautaire _____p4
Club de l’amitié ______________________p4
Le calendrier juif par E. Lellouch _______p5
Le carnet ___________________________p9
Petites annonces ____________________p9
Ma vie par le Rav L. Askénazi _________p10
Enseignement sur Tou Bichvat (acip)____p14
Notre bibliothèque R. Chokron _________p15
Ce Shabbat, 20ème jour du mois de
Tévèt du calendrier hébraïque,
marquera le 800ème anniversaire
de la mort de Rabbi Moshé Ben
Maïmon, plus couramment appelé
Rambam ou Maïmonide. La célèbre
phrase «De Moshé à Moshé
personne n’a su s’imposer comme
Moshé» a souvent été utilisée pour
définir son incroyable personnalité.
Etudiant de Yéshiva, philosophe, écrivain, codificateur et commentateur des
textes de la Thora, physicien, médecin et conseiller du souverain égyptien, le
Rambam a laissé derrière lui un héritage de commentaires et d’œuvres de
réflexion qui sont quotidiennement consultés dans les Yéshivot, (suite page 8)
Communications: 1, rue Sdérot 92160 Antony Tel: 01 46 66 19 17
Le site des communautés de la banlieue sud:
1
Sur Internet e-mail: [email protected]
http://www.judaica.fr.st e-mail: [email protected]
(Emmanuel VANICHE, suite de la page 1)
Robert Chokron:
à vivre un destin spécifique. Mais la bénédiction de chacun rejaillit sur l’ensemble,
elle bénéficie à la collectivité.
L’ HUMOUR est une arme redoutable.
Une comparaison vient à l’esprit, il s’agit de la notion de Tefila Betsibour (prière en
public). Comme on le sait, un quorum de dix personnes est nécessaire pour
réciter la Kedousha, la Kadish, ou lire dans le Sefer Torah. Mais d’après les
décisionnaires, la raison principale pour laquelle on se réunit n’est pas là : le but
est de réciter la Amida en public. Or qu’est-ce que la Amida ? Une prière silencieuse,
que chacun prononce individuellement, les pieds joints. Pourquoi est-ce
précisément cette prière qui doit être faite en public ? On retrouve ici ce passage
de l’individuel au collectif : chacun des membres de l’assistance pourrait réciter la
même Amida tout seul, le fait d’être réuni permet de développer une synergie
bénéfique pour l’ensemble des participants.
La Sidra de Vayehi vient clore le livre de Bereshit, que nos Maîtres appellent Sefer
Hayashar, le livre de la droiture. Dans ce livre est relatée l’aventure d’une famille de
bergers qui constitue le noyau fondateur du peuple hébreu, dont les pérégrinations
font l’objet des quatre livres suivants de la Torah. Le livre de Bereshit ne vient pas
nous enseigner quelles sont nos obligations au sens juridique du terme, il n’est
pas riche en Mitzvot, mais il véhicule un message très profond au niveau des
Midot, des qualités humaines : avant de prendre sur soi le joug de la Torah, il est
indispensable de se conduire de manière exemplaire. Les personnages du livre
de Bereshit ne sont pas décrits comme des êtres parfaits, leurs manquements
nous sont d’ailleurs rapportés sans complaisance, mais dans cette réalité
d’imperfection humaine qui est la leur, nous apprenons beaucoup de leurs qualités.
Abraham organise une somptueuse réception pour trois inconnus qui voyagent
dans le désert, Rivka puise une quantité considérable d’eau pour abreuver Eliezer
et toute sa caravane, Joseph pardonne à ses frères qui l’ont vendu comme
esclave… C’est pourquoi Bereshit est appelé le livre de la droiture, il s’agit du récit
d’une aventure humaine qui nous est rapportée dans les moindres détails non par
souci d’exactitude historique, l’enjeu n’est pas là, mais pour nous enseigner que
la voie de la Torah prend sa source dans le comportement exemplaire de nos
patriarches, dans leur intelligence des relations humaines. Ensuite seulement
est-il possible de devenir un peuple et de recevoir les commandements au mont
Sinaï.
Le devenir collectif du peuple hébreu se concrétise avec l’exil d’Egypte, mais il
prend sa source dans les bénédictions de Jacob : chaque fils, qui va engendrer
une tribu, reçoit son programme de vie de la bouche du patriarche (Juda est
dépositaire de la royauté, Asher réussira dans l’agriculture, Issachar se consacrera
à l’étude de la Torah…). Rappelons-nous que les Mitzvot, données au peuple dans
son ensemble au mont Sinaï, ne peuvent avoir de sens sans un travail individuel
sur les Midot, les qualités humaines. Tel est le message du livre de Bereshit tout
entier.
Hanoucca 2004
par Ronith REICHERT.
A l’heure où tous les magasins brillent de mille lumières pour les fêtes de fin d’année, le
peuple juif a déjà fait brillé ses lumières de Hanoucca du 7 au 14 décembre dernier. La fête
de Hanoucca a sans doute inspiré les autres civilisations qui accordent à la même période
un soir particulier à l’éclairage de leurs intérieurs.
Je remarque aussi que le plaisir de l’allumage est progressif, à chaque jour de Hanoucca une
lumière vient s’ajouter pour arriver au dernier jour et admirer la beauté de l’objet qu’est la
hanoukia.
Cette année la communauté s’est réunie le samedi 11 décembre au soir pour faire vivre aux
enfants ces moments magiques et inoubliables. Je remercie encore et déjà toutes les
personnes qui y ont participé. La fête a suivi un schéma somme toute classique, avec son
spectacle, son concours de hanoukiots, la dégustation des beignets et pour finir la
distribution de cadeaux. Mais avec une attention toute nouvelle pour les organisateurs de
chercher à transmettre certains messages. Chaque élément de la fête a fait l’objet d’un soin
particulier, pour le plaisir et la satisfaction des enfants.
Le spectacle leur appartenait, les 12 ou 13 hanoukiots représentaient le travail d’enfants
âgés de 6 à 12 ans, les beignets ont été préparés avec générosité et grâce à l’aide de
Mesdames Dadouch, Cohen et Elgrably. Quant aux cadeaux je les ai choisis avec soin et
avec la volonté qu’ils servent à passer de bons moments en famille ou entre amis.
(suite page 13)
2
Il procure détente, bonne humeur et
décontraction. En amour, les jeunes
hommes qui en sont pourvus
connaissent les effets qu’un mot
d’esprit ou une répartie appropriée a
sur la gente féminine. En affaire,
jamais un contrat important ne se
conclut sans plaisanteries… qui
appellent un bon verre.
Le shabbat, au moment du Kidouche,
avant le pot qui scelle la délectation
de ce jour, les blagues fusent que
colportent les uns et les autres.
Certains d’entre nous sont doués.
Il faut dire que l’humour juif a ses
lettres de noblesse : les humoristes
ou comédiens de notre confession
sont nombreux et réputés. Même les
rabbins s’y sont mis et racontent des
blagues ou les écrivent !
Les blagues qui suivent sont
présentées par Elie KAKOU, ce
comédien talentueux et généreux
trop vite disparu.
Pour l’anniversaire de son fils, une
mère (juive) lui offre deux cravates,
une verte et une rouge. Le vendredi
soir suivant, le fils va dîner chez sa
mère et porte la cravate verte.
La mère, attristée lui demande :
- mon fils, elle te plaît pas, la rouge
??
-------------------------Quelle est la différence entre une mère
juive et un pit-bull ?
A la limite, le pit-bull, lui, il peut vous
lâcher…
-------------------------Simon téléphone à sa mère :
- Allo, maman ! comment tu vas ?
- ça va bien …
- Oh ! désolé, j’ai du me tromper de
numéro !
-------------------------Moise a perdu son portefeuille
pendant un dîner de gala. Lorsqu’il
s’en aperçoit, il prend le micro et
s’adresse à l’assemblée :
- Mesdames et Messieurs, j’ai égaré
mon portefeuille ce soir, il contenait
5 000 francs. J’offre 300 francs à la
personne qui le retrouvera.
Du fond de la salle, s’élève une voix:
- J’en offre 400 !
-------------------------Un pauvre juif trouve un jour dans son
village une bourse contenant 500
roubles. La même semaine, il entend
une annonce à la synagogue: le juif
le plus riche du village a perdu sa
bourse et est prêt à offrir 50 roubles
de récompense à celui qui la lui
Compte rendu de la Conférence de Madame
Francine Girond à l’initiative des Loges du B’nai
B’rith, Janusz Korkzac, Versailles et Or véChalom
Le 24 novembre 2004 a eu lieu au Centre
Communautaire d’Antony et à l’initiative des Loges
Janusz Korczak, Versailles et Or véChalom une
conférence de Madame Francine Girond, chargée de
cours à la Sorbonne sur le thème suivant : « Les religions
orientales à Rome à l’aube du Christianisme »
Il apparaît que l’Empire était très ouvert à toutes ces
religions, accueillies au gré des conquêtes des armées
romaines : ceci explique la présence des influences
égyptienne, zoroastrienne et autres. Le judaïsme, dans
l’ensemble bien accepté - même si certains de ses
aspects (circoncision, cashrout…) suscitaient une
certaine incompréhension - a ouvert la voie au
monothéisme à Rome. Les judéo-chrétiens puis surtout
les chrétiens s’y développèrent au point d’y arriver au
pouvoir avec la conversion de l’Empereur Constantin au
christianisme en 312 de l’ère commune.
Un public important s’était rendu à cette occasion au
Centre Communautaire, parmi lesquels un certain
nombre de personnes extérieures à la Communauté juive
: monsieur René Martin ancien Vice-Président de la
Sorbonne, le Père Eddy Alexandre - prêtre attaché au
Lycée Sainte-Marie d’Antony - et le Frère Henri Ordinaire,
marianistes tous les deux, ainsi que des membres des
amitiés judéo-chrétiennes.
Le débat qui a suivi la très intéressante conférence de
Madame Francine Girond a permis de poursuivre le
dialogue dans un esprit de respect et de compréhension.
Ce beau succès peut être mis à l’actif de tous les
participants.
Une vraie recette asiatique.
Beignets chinois au soja. par Madame Nakache.
Ingrédients :
400 gr de (dan xanh) graines de soja décortiquées.
Une tasse à café de sucre
Un sachet de sucre vanillé
1 paquet de (bot nêp) farine de riz (paquet vert)
2 pommes de terre bouillies
2 cuillères à soupe de farine
½ cuillère à café de levure chimique
1 verre de sucre
Préparation :
Tremper les graines de soja la veille
Les rincer et les cuire à la vapeur 30 mn. Passer au presse
purée ou au mixer.
Verser le tout dans un récipient avec une tasse à café de
sucre et un sachet de sucre vanillé, bien malaxer le tout, ce
qui constituera la farce interne du beignet.
Mélanger la farine de riz avec deux pommes de terre bouillies
et écrasées à la fourchette. Ajouter deux cuillères à soupe de
farine, la levure chimique, le sucre et une pincée de sel.
Faire un rouleeau de 4 cm de diamètre avec la pâte obtenue et
couper des tronçons de 3 cm.
Etaler la pâte obtenue dans la main et déposer une boule de
farce (environ 2 cm de diamètre).
Recouvrer cette boule par la pâte en roulant le tout entre les
mains. Il faut que l’ensemble obtenu soit hermétique.
Rouler la boule dans des graines de sésame et frire à feu
moyen jusqu’à obtenir des beignets d’un blond doré.
Bon appétit et attention c’est chaud et plein de calories.
Henri Cohen
(HUMOUR, suite)
rapportera. Le pauvre se rend immédiatement chez le
propriétaire de la bourse et la lui remet. L’homme compte
et lui dit:
- Je vois que tu t’es déjà payé.
- De quoi parlez-vous ? s’étonne le pauvre homme.
- Cette bourse contenait 550 roubles quand je l’ai perdue.
- Mais c’est faux proteste l’autre.
Les deux hommes discutent un moment puis décident de
porter l’affaire à la connaissance du rabbin. Chacun raconte
son histoire, et le riche conclut:
- Bien sûr, rabbin, c’est moi que tu crois.
- Bien sûr, répond le rabbin.
Le riche triomphe et le pauvre est écœuré.
Le rabbin prend alors la bourse du riche et la donne au
pauvre.
- Eh ! Que fais-tu ? s’enquiert le riche.
- Tu es honnête, je l’ai bien vu, réplique le rabbin, et si tu dis
avoir perdu une bourse de 550 roubles, c’est certainement
vrai. Mais si l’homme qui a trouvé cette bourse était un
voleur, il ne serait pas venu la rendre. Donc j’en conclus
que cette bourse doit appartenir à quelqu’un d’autre. Si
cette personne se fait connaître, elle récupérera sa bourse
et son argent. Sinon, la bourse restera chez celui qui l’a
trouvée.
- Et mon argent, alors ? s’inquiète le riche.
- Eh bien, il ne reste qu’à attendre que quelqu’un trouve
une bourse contenant 550 roubles.
Thi Phuong
(Charles AYOUN, suite de la page 1)
Au cours de cette soirée,et aprés avoir consulter le
Grand Rabbin de Paris et le Directeur du séminaire
israélite, le grand rabbin de France a élevé au rang de
RABBIN , Monsieur Samuel VANICHE.
Cette nouvelle dignité reconnue en hauts lieux,
vient couronner une carrière bien remplie. Nous
mesurons le chemin parcouru depuis les premiers
pas de notre Communauté, rue Léon BLUM.
Il nous appartient à présent de penser à l'avenir...
3
ACTIVITES A
U CENTRE C
OMMUN
AUT
AIRE
AU
COMMUN
OMMUNA
UTAIRE
KRA
V B
O XIN
G
KRAV
BO
XING
Cours assurés par un grand professionnel.
è17h30-18h30 * Petits à partir de 7 ans - 200€ / l’année
è18h45 – 20h **Moyens à partir de 12 ans – 250€ /l’année
è20h – 21h15 ***Grands et adultes 250€/l’année
__________________
GYM FEMININE
Cours assurés par une professionnelle.
20h15 – 21h15 — 110 Euros /l’année.
____________________________________
LES ECLAIREUSES ECLAIREURS ISRAELITES DE FRANCE
Les EEIF organisent régulièrement des activités : un dimanche sur
deux au Centre Communautaire d’Antony.
___________________
* Cours d’hébreu moderne sur texte de l’actualité Israélienne
Le Mercredi à 20h
*Cours d’hébreu pour débutant et faux débutant le Mardi à 20h
* Chorale le lundi à 20h30
_______________________________________________________
hèle L
AÏK – Claude MIARA
Michèle
LAÏK
LE CLUB DE L’AMITIER par Mic
Premier trimestre 2005
Mardi 4 janvier 2005
Conférence de Madame Bona Hadjès autour de « HERTZL »
Le père du sionisme, sa vie, son œuvre.
R.V. 14h Centre Communautaire
PAF 4€
6 jan
vier
Dimanc
he 1
Dimanche
16
janvier
Spectacle « BROOKLYN-BOY » à la Comédie des Champs Elysées
(15 ave de Montaigne) à 14h30
R.V. R.E.R à Antony à 14h
P.AF.30€
Mardi 1 février 2005
Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme avec Renée Goutmann à 15h
(71 rue du Temple – Paris 3ème)
R.V : RER d’Antony à 14 h P.A.F : 15 €
Mar
di 1
5 ffé
é vr
ier 2005
Mardi
15
vrier
Déjeuner exotique à ne pas rater !
Repas Thaïlandais cacher au Centre Communautaire à 12h
Ambiance musicale P.A.F 18 € (vin compris)
Mardi 8 mars
Atelier manuel préparation de Pourim
Confection de « loups » et de cotillons au Centre Communautaire
R.V : 12h
« UNE GOUTTES DE SCHNAPS »
Un lieu spécial, une époque atypique : un
shtetl à la fin du XIXème siècle. Dans ce
minuscule village juif caché derrière les
arbres, une poignée d’hommes et de
femmes vivent dans la joie du Judaïsme.
Dans la joie et dans l’inquiétude aussi. Le
fils d’Itzhak, Schmouel, n’a toujours pas
trouvé fiancée…
Amis de la communauté, guettez le
Yiddish Gang qui devrait venir jouer
« Une goutte de Schnaps » pour vous, à
la synagogue dans le courant du premier
trimestre de l’année 2005.
______________________________
SHIMON PEREZ
Nous comptons organiser une soirée
exceptionnelle avec projection en
exclusivité.
Le film consacré à la vie de Shimon Perez,
avec conférencier sur les nouvelles
chances de paix.
Pour participer veuillez prendre contact
auprès du secrétariat au 0146661017.
_________________________________
DEDICACE
B’NAI B’RITH
LOGE JANUSZ KORCZAK N°3351 Antony
Réunion d’information au Centre Communautaire d’Antony
Nous avons l’honneur de vous inviter à une réunion dinformation
sur les activités du Bnai Brith à l’échelon international, national et local.
Cette réunion qui aura lieu le Dimanche 6 Février 2005 à 16 h30 précises se
déroulera au Centre Communautaire dAntony 1 Rue Sderot .
Un débat suivra la présentation et la réunion se terminera par une collation.
Nous vous remercions vivement de bien vouloir vous inscrire avant le 20 janvier
en nous retournant le coupon réponse ci-dessous à ladresse suivante :
Association Janusz Korczak 17 avenue Paul Langevin
92260 Fontenay-aux-Roses
ou en téléphonant à Lison au 01 40 17 09 03 ou par mail :[email protected].
________________________________________________________________________________________
Coupon Réponse
Nom
Prénom(s)
Assistera(ont) à la réunion d’information sur le Bnai Brith le Dimanche
6 Février 2005 à partir de 16h 30 précises
4
le Samedi 5 février à 20H30 conférence
débat avec OLIVIER STIRN ,ancien
ministre, pour son livre "Mes Présidents"
___________________________________
TOU BICHVAT
La communauté se réunit comme tous les
ans à TOU BICHVAT : manifestez vous
aupres de Gabriel pour participer à cette
heureuse rencontre le 25 janvier.
_________________________
RESTOS DU COEUR
Le dimanche 16 janvier à 13 h, un repas
(kasher) sera donné au profit des restos du
coeur de la communauté.(Prix du repas 20
euros)
Pour participer veuillez prendre contact
avec le secrétariat au 0146661017 ou
Mr Georges Dayan au 0149739172.
Rosh Hashana en hiver ?
Les merveilles du
calendrier juif
(2eme partie)
par Emmanuel LELLOUCH
Le calendrier juif décale t-il?
Dans une première partie, nous
avions décrit les règles de
fonctionnement du calendrier juif.
Discutons maintenant quelques
points particuliers. Tout d’abord,
nous avons vu qu’il existe 14 types
d’années. Néanmoins, ces
différentes années ne peuvent être
accolées de manière quelconque au
sein d’un cycle de 19 ans. En fait,
un rabbin du XIIIè siècle du Nord de
la France (Yitshak ben Avraham)
montra que compte tenu des
différentes règles, il ne peut exister
que 61 séries différentes de 19
années. Elles peuvent être classées,
notamment en fonction du jour et de
l’heure précise du Molad de la
première année du cycle. Ce résultat
est extrêmement utile pour calculer
un «calendrier perpétuel» qui peut
«facilement» être établi pour des
dizaines de milliers d’années en
quelques secondes de calcul
d’ordinateur. La question qui se pose
alors est celle de la périodicité du
calendrier juif. Existe-t-il une période
de répétition, au bout de laquelle le
calendrier se répète de manière
exacte? Ainsi, pour le calendrier civil
grégorien, dans la mesure où la
correspondance entre jours de la
semaine et mois n’a aucune
importance, la période de répétition
exacte est de 400 ans, compte tenu
des règles pour les années
bissextiles (nous ne occupons pas
ici du problème des fêtes chrétiennes
insérées dans le calendrier civil, par
exemple Pâques tombe toujours un
lundi). Pour le calendrier juif, la
réponse est qu’il existe bien une telle
répétition, mais sa période est de ...
689472 ans (36288 cycles de 19
ans) ! Si nous revenons maintenant
à la question posée tout au début —
le calendrier juif est-il à long terme
bien en phase avec les saisons ? —
ce résultat proprement vertigineux
implique que pour calculer la durée
moyenne d’une année juive, il faut
calculer et additionner le nombre de
jours de chacune de ces 689472
Un fragment de la mosaïque de la synagogue de Tibériade (4eme siècle e.c.)
représentant un calendrier astronomique. A coté de la grappe de raisin, bien de saison, et du
visage féminin (étonnant!) on distingue l'inscription 'Tekoufat Tichri'.
années! Le résultat est une durée
moyenne de 365.2468 jours. On
s’aperçoit en fait que ce chiffre est
extrêmement proche de ce qu’on
obtient directement si on multiplie la
durée d’une lunaison (29.530588
jours) par 235 / 19. Ceci signifie 1)
que le détail des règles de fixation
de Rosh-Hashana n’a pas à long
terme d’influence sur la durée
moyenne de l’année 2) que cette
durée moyenne est directement liée
à l’hypothèse fondamentale du
calendrier, à savoir 235 mois lunaires
= 19 années solaires et 3) que,
comme cette égalité n’est
qu’approximative, elle est la cause de
la légère erreur sur la durée moyenne
de l’année par rapport à sa «vraie»
valeur de 365.2422 jours. En effet, 2
heures d’écart tous les 19 ans
correspondent bien à 6 minutes et
demi (ou 0.0045 jours) par an. L’année
juive est ainsi trop longue par rapport
à l’année astronomique, et par
conséquence, les fêtes se décalent
peu à peu vers l’été. Le décalage est
évidemment
lent (1 jour environ tous les 210 ans),
mais pas négligeable à l’échelle d’une
civilisation. Ainsi, à notre époque,
Pessah tombe toujours entre le 27
mars (par ex. en 1994) et le 24 avril
(par ex. en 2005). Dans 7000 ans, il
tombera toujours en mai. Et dans
18000 ans, si rien n’est fait d’ici là
(Machiah?), Rosh-Hashana pourra
tomber un 1er janvier! Avec les règles
actuelles, on se rend compte que
5
dans un passé récent, il y a à peine
1400 ans, Pessah pouvait tomber
avant le 21 mars (grégorien), c’est àdire avant l’équinoxe de printemps,
ce qui ne semble pas très casher...
Mais «heureusement», si la diffusion
des règles de fixation du calendrier
date du IVè siècle, celles-ci ont
semble-t-il subi quelques retouches
et n’ont été finalisées sous leur forme
actuelle que vers l’an 900...
En somme, le calendrier juif s’appuie
sur une connaissance quasi parfaite
de la lunaison, et c’est
l’approximation du Saros qui le fait
lentement dériver vers l’été. Notons
que les Maîtres qui instaurèrent les
règles du calendrier avaient
conscience du fait que 235 mois
lunaires ne correspondent pas
exactement à 19 années solaires.
Mais pour eux (et pour tout le monde
occidental jusqu’à la réforme
grégorienne), un jour solaire valait
365.2500 jours, de sorte qu’ils
croyaient que le calendrier qu’ils
avaient établi allait lentement dériver
dans l’autre sens...
Le début du calendrier. Quel jour fut
créé le monde ?
Les règles de calcul des Moladot
indiquées plus haut permettent
d’interpréter le «Molad origine»
comme le début du calendrier, soit
le premier jour de la première année.
Cependant, selon la Tradition, les
astres sont restés immobilisés
l’année du Déluge, bien que le
numéro de l’année ait augmenté
d’une unité. Du coup, la cohérence
avec les règles de calcul implique que
le Molad origine corresponde au
premier jour de l’année zéro. Cette
année virtuelle est appelée année du
Tohu. Bien que 0 soit divisible par 19,
cette année est considérée
exceptionnellement comme étant
commune (12 mois). Ceci permet de
calculer que le Molad de Tichri de
l’année 1 tombe lundi 2 j 5 h et 204
‘halakim + 4 j 8 h 876 ‘halakim, soit
vendredi 14 h. Si l’on admet que la
Création eut lieu en Tichri — mais la
question est controversée — ce
vendredi (Yom Shishi), jour de la
création de l’homme, est donc le
Roch-Hashana de l’an 1. Le jour de
la création du monde eut lieu 5 jours
avant (Yom Ehad), soit le dimanche
25 Eloul an 0. Cette date (25)
correspond à la valeur numérique de
‘Yehi (comme dans Va’Yehi Or),
comme nous l’a rappelé récemment
Mr. Vaniche. Notons quand même
que la survenue de Roch-Hashana un
vendredi est incompatible avec les
règles actuelles, et que pour la
même raison, on ne peut attribuer au
Yom Ehad (dimanche) le titre de
premier
Roch-Hashana.
Evidemment, on peut supposer
qu’Adam et Eve ne faisaient pas
Kippour; de plus, parler de lunaisons
et de jours avant la création de la
Lune et du Soleil le Yom Revii peut
sembler un peu académique...
Quoiqu’il en soit, on retiendra ici que
le «point origine» sur lequel se
fondent tous les calculs de calendrier
n’est pas le Roch-Hashana de la
création. Il le précède, de sorte qu’on
pourrait presque dire que la première
chose que Hachem a créée, c’est le
calendrier!
Que se passe - t -il le 5 (ou 6)
décembre?
Nous savons tous que deux
passages de la Amida diffèrent selon
qu’on est «en été» ou «en hiver», en
rapport avec la bénédiction sur la
rosée (l’été) ou la pluie (l’hiver). Dans
l’un des cas (Morid Hatal / Morid
Haguechem), les dates fixant la limite
entre l’hiver et l’été sont le 1er jour
de Pessah et Chemini Atsérèt. Pour
l’autre (Barkhenou / Barekh Alenou),
ces dates sont ‘Hol-Hamoed Pessah
et «la nuit au 4 au 5 (ou 5 au 6)
décembre». Cette dernière date peut
paraître mystérieuse, de par le fait
qu’elle est (presque) fixe dans le
calendrier civil - et donc hautement
variable dans le calendrier juif. Pour
la comprendre, il faut savoir que le
calendrier juif possède également la
notion des quatre saisons. Il existe
ainsi 4 moments précis associés à
la révolution de la Terre autour du
Soleil, les Tékoufot de Nissan,
Tamouz, Tichri, et Tevet. Elles
divisent l’année solaire (supposée de
365,2500 jours) en 4 parties égales
de 91 jours, 7 h et 30 min. En
somme, elles correspondent un peu
aux équinoxes (Tekoufa de Nissan
et de Tichri) et aux solstices (Tekoufa
de Tamouz et de Tevet) du calendrier
astronomique. A ce titre, elles
tombent à des dates fixes dans le
calendrier civil (aux années
bissextiles près), même si ces dates
ne correspondent par précisément
au début des saisons «civiles». Les
deux plus importantes, la Tekoufa de
Nissan et celle de Tichri, se
produisent ainsi en général le 8 avril
et le 7 octobre. La tradition veut que
l’on demande la pluie en Diaspora à
partir du 60ème jour après la Tekoufa
de Tichri, c’est-à-dire le 5 décembre.
La raison en serait que les
communautés de Babylonie ne
souhaitaient pas de pluies trop
précoces dans leurs régions. La
variation possible d’un jour est liée
au fait qu’une année sur 4, la
Tekoufa de Tichri tombe le 7 octobre
à 21 heures, et on considère alors
qu’il s’agit du 8 octobre; en ce cas,
le passage à Barekh Alenou ne se
produira que la nuit du 5 au 6
décembre. Notons aussi que ces
dates sont valables depuis 1900 et
jusqu’à 2100. Au delà, elles varieront
d’un jour par siècle, en rapport avec
la correction grégorienne au calendrier
julien...
Pour finir, mentionnons la notion de
cycle solaire de 28 ans. Ce cycle n’a
rien à voir avec la physique du Soleil
et son cycle d’activité de 11 ans. Il
correspond simplement au fait que
par rapport aux jours de la semaine,
une année solaire de 365,2500 jours,
c’est à dire 52 semaines et 1 jour 1/
4, décale de 1 jour 1/4 par an. Au
bout de 28 ans, l’excédent atteint 5
semaines entières. Autrement dit, les
Tekoufot retombent sur les mêmes
jours de la semaine. Selon la Torah,
le Soleil fut créé le 4ème jour
(mercredi), et selon l’avis de Rabbi
Yehochoua, ce jour correspondait à
la première Tekoufa de Nissan (et non
de Tichri), qui se produisit dans
l’année du Tohu, et qui marqua le
début du premier cycle solaire. Tous
les 28 ans, un mercredi 8 avril, on
rentre dans un nouveau cycle solaire,
et le prochain débutera le mercredi 8
avril 2008.
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6
Artistes libres et sans frontières, les klezmorim ont
traversé l’Europe de part en part, enrichissant leur
répertoire et leur savoir au gré des rencontres avec
d’autres musiciens, tsiganes notamment. Dans les
villes, leur situation était différente. Les familles,
généralement plus riches, avaient les moyens de s’offrir
des orchestres de klezmorim, ceux-ci constituant parfois
de véritables dynasties de musiciens, transmettant leur
charge de génération en génération. Ces régions
parcourues par les klezmorim, d’abord limitées à l’Est
de l’Europe, se sont étendues outre-atlantique avec les
vagues d’immigration vers l’Amérique.
Là, le klezmer y découvre d’autres musiciens, issus du
country ou du jazz. Cette rencontre donne à sa musique
une couleur plus américaine. Il joue alors dans des
orchestres qui, comme en Europe, ont la même
fonction: l’animation de fêtes communautaires et
populaires.
Si vous demandez à un de ces musiciens ce qu’est le
klezmer, il vous répondra : «c’est la musique que je joue
et rien d’autre» Il se distingue par sa manière unique
d’interpréter, d’orner une mélodie, d’où qu’elle vienne,
juive ou non : souvenirs des ornementations et
mélismes du chantre à la synagogue. Il utilise des
techniques instrumentales peu fréquentes avec
beaucoup de trilles et de glissandi, notamment à la
clarinette, avec une capacité rare et jubilatoire à passer
instantanément de la douleur la plus intense à la joie la
plus trépidante.
La musique klezmer, dont la légende raconte qu’elle est née
dans la ville d’Odessa, en Ukraine, est la musique juive de
l’Est de l’Europe.
Le terme «klezmer» qui provient de l’association de deux
mots hébreux : «kaïlè» (l’instrument), et «zemer» (la voix),
désigne autant le style musical que le musicien qui le
joue.Les klezmorim (pluriel de klezmer) se rencontraient dès
la fin du 19ème siècle dans les campagnes d’Europe de
l’Est.
L’improvisation fait partie de la musique liturgique juive
comme de la musique klezmer. A l’origine, elle consistait
à modifier le phrasé, les articulations ou les ornements
d’une mélodie, ou à y adjoindre des «enjolivures».Cette
façon de faire génère l’hétérophonie: à la manière des
juifs qui prient ensemble, chaque instrumentiste raconte
la même histoire, mais à sa façon.
Une soirée cabaret yiddish musique Klezmer et
présentée par Lise Amiel Gutmann se déroulera
au téhâtre Firmin Gémier 1 place du Marché à
Antony le jeudi 17 février à 20h30.Pour participer
veuillez prendre contact avec le secrétariat au
0146661017 ou avec
Georges Dayan au 0149739172, Paul Fellous au
0160117957, Béatrice Katz 0146668053.
C’étaient des musiciens de grand chemin, généralement
très pauvres, qui voyageaient de villages en noces et de
noces en bar-mitsva, animant les réceptions du son de leurs
clarinettes ou de leurs violons. Ces personnages atypiques
mais essentiels dans la vie des communautés juives
n’étaient pas payés selon leur talent, toujours grand, mais
en fonction de la richesse de la famille qui les employait. Ils
ne touchaient fréquemment pour tout salaire qu’un plat et
une couverture dans la paille, mais qu’importe, la fête fut car
musique il y eut..
Le Volontariat Civil en Israel
Cette action permet à l’État d’Israël de réaliser d’importantes économies en lui évitant de recruter plus de
réservistes et d’apporter un soutien moral aux soldats.
C’est une occasion unique de connaître la réalité israélienne, de créer des liens et de redécouvrir ses racines.
Les volontaires sont affectés à des bases situées à l’intérieur du pays, dans des zones sécurisées.
Ils sont encadrés par des responsables francophones de l’armée.
Les tâches qui leur sont confiées différent selon les bases et concernent la logistique (préparation de paquetages,
vérification de masques à gaz, pliage de parachutes, entretien de véhicules, etc...).
Les volontaires vivent dans les mêmes conditions de logement, non mixtes, que les soldats et prennent ensemble
leurs repas strictement «Kacher».
Soirées à thèmes et excursions sont au programme.
Le Week-End (du vendredi au dimanche matin) est libre ou organisé à la demande.
7
VOLONTARIAT CIVIL CALENDRIER DES DEPARTS
PERIODES
DUREE
OPTIONS
JANVIER 2005
Dim 02/01 au Jeudi 20/01
19. jours
OULPAN. en Option
Dim 16/01 au Dim 30/01
15 jours
Semaine détente en hotel
**** du 27/1 au 3/2
FEVRIER 2005
Dim 06/02 au Jeudi 24/02
19 jours
Dim 13/02 au Dim 27/02
15 jours
Semaine détente en Hôtel
**** du 24/2 au 3/3
Dim 20/02 au Dim 06/03
15 jours
MARS 2005
Dim 06/03 au Jeudi 24/03
D!m 20/03 au D!m 27/03
19 jours
7 jours
Pourim
Dlm 20/03 au Dlm 03/04
15 jours
AVRIL 2005
Dim 03/04 au Dim 17/04
Dim 10/04 au Jeudi 21/04
15 jours
12 jours
MAI 2005
Dim 08/05 au Dim 22/05
15 jours
Dim 08/05 au Jeudi 26/05
19 jours
Dim 22/05 au Jeudi 09/06
JUIN 2005
Jeudi 02/06 au Jeudi 09/06
Dim 05/06 au Jeudi 23/06
19 jours
Dim 19/06 au Dim 03/07
JUILLET et AOÛT 2005
Départs tous les Dimanches
15 jours
7 jours
19 jours
OULPAN. en Option
Opération cadeaux aux
soldats pour
Semaine détente en Hôtel
**** du 31/3 au 7/4
PESSAH Organisé en Option
du 22/4 au 3/5 (12 jours)
Option Festivités du Yom
Haatsmaout du 11 au 15/5
Option Festivités du Yom
Haatsmaout du 11 au 15/5
OULPAN. en Option
Mission Yom Yérushalaym
Option Chavouot en Hôtel
du 12 au 15/6
15/19 jours Plusieurs Options Documentation sur demande
POUR TOUTE DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
Bureau National
Tel 01 44 15 23 26
A.J.P.I. / U.P.I. 140 Bd Malesherbes 75017 Paris
Site web: www.upisarel.org
(MAIMONIDE, suite de la page 1)
par des particuliers ou dans des
centres de recherche et d’études
juives à travers le monde. Parmi
ses nombreux écrits, on compte le
«Yad Hakhazaka» (la main forte)
qui se divise en quatorze volumes
et qui détaille presque chaque
facette de la Loi juive, une œuvre
philosophique du nom de «Moré
Névukhim» (le guide des égarés)
ainsi qu’un commentaire
approfondi de la Michna.
Né à Cordoba en Espagne, le
Rambam est parti pour le Maroc
après la colonisation de la
péninsule ibérique par les
Almohades, une nouvelle secte de
Musulmans berbères dirigés par
Muhammad Ibn Tumart. Il a
également vécu en Israël et en
Egypte où il était le médecin privé
du sultan Saladin. Il est considéré
comme l’un des figures les plus
influentes de l’histoire du peuple
juif.
Maïmonide a été enterré à
Tibériade. Le rabbin Itzhak Shilat,
un chercheur renommé qui a
passé sa vie sur les œuvres de
Rabbi Moshé Ben Maïmon, a
affirmé que le site de son
inhumation était authentique : «Le
Rambam tenait absolument à être
enterré à Tibériade parce qu’il était
persuadé que le Sanhédrin serait
rétabli dans cette ville sainte».
(info aroutz7)
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Réception de midi à 22H 760 €
Vendredi soir ou Samedi midi 300 € - kiddouch du samedi midi location offerte.
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maquettiste et webmaster:
Jean-Max Emsallem
Tel: 0614017500
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Antony Vie Juive
Commité de Rédaction:
Robert CHOKRON, Jean-Max EMSALLEM, Michèle LAIK, Evelyne CABANAT.
9
Le Rav Yéhouda Léon Askénazi (Manitou)
Je me souviens que son père, le grand rabbin d’Algérie David Askénazi,
nous bénissait en nous offrant une petite kipa le jour de Roch Hachana à
la synagogue d’Oran. La première rencontre avec Manitou date du camps
du 40 ème anniversaire des EI . Plus tard j’ai suivi quelques unes de ces
conférences en Israel avant la guerre de Kippour au Technion puis à
Ma’ianot à Jérusalem. De nombreux membres de notre communauté
ont suivi ses cours à Orsay et nous l’avons même accueilli au centre
communautaire d’Antony. Voici la deuxième partie de son récit.
Le message est passé. MERCI Manitou
(jme)
(deuxième partie)
LA FAILLE DANS NOTRE RELATION À L’IDENTITÉ
FRANÇAISE
La guerre est arrivée en 1939 et, né en 1922, je n’étais pas
encore en âge d’être mobilisé. Et puis, la guerre a été
perdue. Nous avons vécu des mois et des années très
pénibles en découvrant la Shoah et ce qu’avait été le vécu
du judaïsme européen. En 1942, a eu lieu le débarquement
des Alliés et là se situe, de façon très profonde, l’une des
premières prises de conscience de bien des Juifs
algériens : il y avait une faille dans notre relation à l’identité
française.
Les lois du régime de Vichy étant appliquées en Algérie,
nous n’étions plus considérés comme des citoyens
français à part entière. On nous avait d’ailleurs donné des
cartes d’identité française portant la mention « Juif indigène
algérien ». Pour la plupart d’entre nous, c’était un mauvais
moment à passer ; la France n’était plus elle-même mais
ce n’était pas la France réelle qui nous avait retiré notre
citoyenneté.
C’était le régime de Vichy sous la pression des Allemands
et nous attendions de retrouver notre nationalité française
avec la victoire des Alliés. C’est là que se produisit, pour les
Juifs algériens, un événement que les hommes de ma
génération ont vécu de façon intense et qui a été – je m’en
aperçois a postériori – l’une des raisons de ma décision de
devenir Israélien. En effet, après le débarquement des
Alliés, les lois d’exception contre les Juifs ont continué à
être en vigueur alors que le territoire de l’Algérie faisait
partie du monde libéré. Nous avons vécu là quelques mois
d’incompréhension totale : bien que la victoire soit arrivée
en Algérie, les Juifs, bien que citoyens français, restaient
soumis aux lois d’exception. Je ne sais pas s’il n’y avait
pas là un clin d’œil de la Providence pour nous montrer que
nous n’étions pas Français mais Juifs indigènes.
Cette situation juridique provenait du fait que les Alliés
s’étaient appuyés en Algérie sur les cadres du régime de
Vichy, et il fallut attendre que de Gaulle vienne en Algérie
pour que la citoyenneté française soit rendue aux Juifs.
Nous avons donc été mobilisés en tant qu’étrangers et, en
particulier, dans la Légion étrangère. L’immense majorité
des Juifs rassemblés dans le camp de la Légion pensait
qu’il s’agissait d’une péripétie de l’Histoire et que le temps
viendrait où l’on nous rendrait la citoyenneté française. J’ai
été au camp de Bedeau de 1943 à 1944, puis j’ai fait la
guerre dans la Coloniale, un corps de métier de l’infanterie
française. Ce que j’ai vécu au cours de cette période a
certainement travaillé souterrainement et, au moment où
10
j’ai rencontré la réalité israélienne, cela s’est dénoué
tout naturellement. Au fond, si j’avais dû vivre en
diaspora, je me serais davantage considéré comme un
Juif algérien de culture française que comme un Juif
français de culture algérienne. L’Algérie est devenue par
la suite un pays arabe et je ne pouvais pas me
considérer comme un Arabe.
Encore aujourd’hui, je n’arrive pas à comprendre la
manière dont les Juifs nord-africains en France se
considèrent comme Français. Indépendamment du
caractère anti-Juif ou anti-israélien des pays arabes, il
ne leur vient pas à l’idée de se considérer comme des
Arabes mais comme des Français. Cette attitude relève
du racisme. Elle s’explique par le fait que les Juifs
considèrent que l’indice culturel français est supérieur à
l’indice culturel arabe. Ce qui est objectivement un nonsens parce que ces cultures ne se mesurent pas aux
mêmes critères. Mais il y a une évidence pour un Juif qui
a vécu en pays d’islam : la différence entre le Juif et
l’Arabe n’est pas seulement d’ordre religieux, elle est
aussi d’ordre national. Cette double différence n’existe
pas par rapport à l’Européen. C’est l’un des éléments
qui explique la perpétuation de la diaspora en milieu
européen.
A posteriori, ce fut pour moi une expérience très
enrichissante de connaître ce milieu de la Légion
étrangère, mais nous n’étions pas organisés en tant que
Juifs pour pouvoir développer en nous la conscience
nationale. Nous nous considérions comme une espèce
de minorité de type diasporique. La vie religieuse dans le
camp était très intense et c’est là peut-être que j’ai
commencé à comprendre la condition d’exil, dont je me
suis complètement débarrassé en devenant Israélien.
J’ai senti que je n’étais pas chez moi et que, par
conséquent, je n’avais aucun droit à réclamer. Je ne
pouvais qu’essayer, par une stratégie de soumission,
d’obtenir des faveurs.
C’est ainsi que la définition de la condition d’exil m’est
apparue à ce moment-là. Je suis parti avec l’Armée
d’Afrique et j’ai été blessé à Strasbourg quelques
semaines avant la victoire. En route pour une permission
de convalescence, je me trouvais permissionnaire à
Marseille où j’ai vécu la grande fête de l’Armistice sur la
Canebière. Le contingent de permissionnaires dont je
faisais partie a été ramené en Algérie dans un bateau de
guerre qui a été dérouté sur le département de
Constantine parce qu’au même moment éclataient les
premières révoltes nationales arabes. J’ai vécu la Shoah
comme si elle m’avait atteint personnellement, bien que
ma communauté n’ait pas été directement menacée,
contrairement à la communauté juive de Tunisie, pays
où les Allemands avaient débarqué.
En Algérie déjà, je m’étais senti personnellement
concerné par le fait que le régime de Vichy avait
préparé l’extermination des Juifs. On a découvert, à
l’arrivée des Alliés, que des listes d’otages avaient été
préparées. En tant que fils du Grand-Rabbin de la ville,
je figurais d’ailleurs sur la première liste.
Dans un premier temps, nous pensions qu’il
s’agissait de persécutions portées à leur paroxysme.
Ce n’est que dans la découverte concrète, après la
guerre, quand nous avons rencontré les rescapés
sortis des camps, que nous avons compris qu’il y avait
là une tentative d’anéantissement du peuple juif en
tant que nation.
Je suis personnellement lié à la Shoah, puisque lors
de la première promotion de l’École d’Orsay, j’ai
rencontré celle qui est devenue ma femme et qui est
orpheline d’une famille disparue à Auschwitz.
RECONSTRUCTION DE LA COMMUNAUTÉ JUIVE DE
FRANCE
Castor nous demandait de consacrer un an de notre vie, avant
de commencer nos études, à nous regrouper pour étudier
ensemble les sources du judaïsme et comprendre ce qui
nous était arrivé. Il souhaitait également que nous devenions
les cadres militants de la reconstitution de la communauté en
France.
Je me souviens encore de cette soirée où je reçus sa lettre
alors que j’étais encore sous la tente pendant le terrible hiver
1944 en Alsace, quelque temps avant le passage du Rhin. J’ai
immédiatement répondu que j’étais prêt à rejoindre ce
groupe, ce que j’ai fait d’ailleurs après la guérison de mes
blessures.
À cette époque, nous découvrions le fait sioniste et tout ce qui
se préparait, mais l’objectif était surtout d’établir un lien avec
la réalité d’Erets Israël et de reconstituer la communauté juive
francophone.
Le mouvement sioniste politique ne « prenait » pas vraiment
en Algérie parce que
les Juifs algériens se considéraient comme des Juifs
français. Ils étaient donc à peu près dans la même situation
que les Juifs de France.
ORSAY
LES ÉCLAIREURS ISRAÉLITES DE FRANCE
Immédiatement après la guerre, je suis revenu en
France et commença alors une deuxième étape de ma
vie.
Encore à l’Armée, sur le front d’Alsace, j’avais reçu,
comme tous les chefs des Éclaireurs israélites, une
circulaire de Robert Gamzon (dont le « totem » scout
était Castor), fondateur du mouvement, parlant de ses
projets d’avenir pour la reconstitution de la
communauté juive en France après la victoire.
En France même, l’immense majorité des dirigeants
communautaires avaient été massacrés par les nazis
et Robert Gamzon, reprenant un projet conçu, dans
ses grandes lignes, par Gilbert Bloch, ancien
polytechnicien tué par les Allemands en 1944 lors
d’une action de Résistance, prévoyait la création d’une
école de cadres pour reconstituer la structure de la
communauté.
Le Compact Disque du Rav Askénazi est en vente au centre
communautaire d’Antony au prix de dix euros.
Immédiatement après la guerre, j’ai donc retrouvé le
mouvement des Éclaireurs regroupé à l’École d’Orsay. C’est
là que j’ai connu l’un des maîtres qui ont le plus marqué ma
formation : Jacob Gordin. Juif russe, il avait d’abord fui la
Russie pour se rendre en Allemagne avant de s’installer en
France en 1933. L’une des raisons qui m’ont poussé à
rejoindre le groupe de Castor, c’était justement que je
souhaitais devenir l’élève de Jacob Gordin qui représentait
pour moi le type même d’une synthèse culturelle de très haut
niveau entre la culture juive traditionnelle et la culture
européenne. Jacob Gordin était un grand talmudiste,
qabbaliste, philosophe qui nous avait fait découvrir la
possibilité d’une relation entre la pensée générale et la
tradition juive, formulée selon les critères de la tradition juive.
Je n’ai connu Jacob Gordin que quelques mois. C’était en
1946-47. Il était à l’époque très malade et il est mort peu
après, en août 1947. À la demande de Jacob Gordin avant sa
disparition, je suis resté à l’École d’Orsay pour enseigner le
judaïsme et c’est ainsi que j’ai vécu en France pendant 20
ans. J’ai donc fait partie de toute l’équipe qui s’est attelée à la
reconstitution du réseau éducatif juif après la guerre. Cette
période a été extrêmement dense : j’ai découvert les autres
branches du peuple juif ainsi que l’entité politique du peuple
juif hors des catégories religieuses et confessionnelles.
L’École d’Orsay avait été fondée immédiatement après la
guerre avec l’objectif de reconstituer les cadres de la
communauté. Et c’est là que nous avons redécouvert
l’importance et la dimension de la tradition juive dans la
culture universelle. Nous vivions en internat. C’était une sorte
d’oasis de la vie juive, de haut niveau intellectuel, dans une
communauté qui, à l’époque, était vraiment détruite. C’est
dans ce milieu qu’apparurent les premiers universitaires et
enseignants juifs pratiquants. Ensuite, ils ont essaimé dans
toutes les directions.
L’IDENTITÉ NATIONALE
J’ai connu des rescapés de juiveries très différentes : de
Pologne, de Russie, de Hongrie, qui, pour moi, représentaient
le peuple juif de façon bien plus massive et nouvelle et qu’il
fallait organiser. Après la faille dans notre relation à l’identité
française, ce fut le deuxième élément qui m’a mené à l’identité
israélienne. Il y avait là une dimension d’identité beaucoup
11
plus solide, plus concrète, plus cohérente que cette espèce
d’épiphénomène confessionnel greffé sur une identité
nationale – quelque prestigieuse qu’elle fût. Épiphénomène
certes, représentant une insertion dans l’identité juive, mais
exprimée de façon travestie, traduite, dévitalisée et vouée à
se perdre rapidement. Je découvrais le peuple juif en tant
qu’entité politique alors qu’en Algérie, nous étions des
Français de religion juive.
La réalité israélienne, c’était la sortie de la clandestinité et la
recherche de l’identité politique juive. C’est là que j’ai
commencé à comprendre que ce qui unit tous les Juifs du
monde, ce n’est pas l’appartenance religieuse d’abord mais
l’appartenance nationale.
L’appartenance religieuse est nettement identifiée, mais à
une échelle collective. L’enseignement de Monsieur Gordin
m’a révélé ce que je savais de façon innée – des évidences
qui n’avaient pas à être élucidées : La dimension religieuse
juive est d’abord collective et non individuelle et c’est là que
j’ai compris que la religion juive est la tradition d’un peuple
et pas du tout une confession où l’on met en commun des
croyances perçues individuellement. Autrement dit, le mot «
communauté », que nous employons en français pour
traduire notre mot qéhila, est faux. Nous étions une identité
nationale qui avait sa propre religion et non pas une
communauté religieuse comme par exemple les paroisses
protestantes d’après la Révolution. Ma préoccupation à cette
période était de m’atteler à constituer une équipe
d’intellectuels juifs qui pourraient travailler à formuler ce que
Monsieur Gordin m’avait fait connaître, à savoir la possibilité
d’un discours explicitant la tradition juive au niveau
universitaire, en style occidental, ce qui n’existait
pratiquement pas jusqu’alors. Je ne me sentais pas du tout
la vocation de rabbin de communauté. Il me semblait
artificiel d’être fonctionnaire du culte, quoique, de façon
atavique, l’identité rabbinique était présente en moi. Je
voulais faire des études philosophiques pour pouvoir
exprimer la tradition juive en connaissant le vocabulaire et
les termes de l’Occident. Je ne me suis jamais considéré
comme un universitaire, mais comme un rabbin enseignant
la tradition juive pour universitaires et, pour cela, il fallait
connaître la philosophie générale. Mais j’ai dû arrêter très
rapidement mes études de philosophie parce que, à la
demande de Jacob Gordin, dès la deuxième année de
l’École d’Orsay, je me suis consacré à l’enseignement du
judaïsme.
NOUS REDEVENONS LES HÉBREUX
En 1954-55, j’avais commencé à organiser des voyages en
Israël pour les élèves de l’École d’Orsay, puis pour les
cercles universitaires et c’est ainsi que je me suis rendu
pour la première fois en Israël.
Le choc a été énorme : premièrement, je suis chez moi ;
deuxièmement, le judaïsme a ressuscité. Nous
redevenons les Hébreux.
En découvrant la réalité israélienne, j’ai découvert une
tout autre dimension de ce qu’était notre propre travail.
Cela n’avait aucun sens de penser ce qu’était la
résurrection de l’identité juive en une autre langue que
l’hébreu. Il y avait quelque chose qui ne pouvait être
retrouvé que dans une mentalité proprement hébraïque.
On pouvait travailler en d’autres langues pour les Juifs
de la diaspora, mais en Israël, c’était l’hébreu.
Nous parlions hébreu, mais c’était l’hébreu de
l’Antiquité. Et alors, nous avons découvert l’insertion
dans la réalité contemporaine de ce qui était pour nous
une tradition millénaire. Cette tradition, tout au long de
l’exil, avait fini par être formulée sur un mode
messianique sublimé. Subitement, nous découvrions
qu’en Israël un travail s’effectuait dans la réalité
historique. Il a fallu un certain temps pour que la prise
de conscience de cette évolution devienne définitive et
irréversible.
Vers la fin des années 50, j’avais l’intention de
transmettre à d’autres personnes la mission de
poursuivre ce que j’avais commencé et de rejoindre
Israël, mais j’en ai été empêché par les événements
d’Algérie : mon père m’a demandé mon aide pour le
rapatriement de sa communauté en France.
Il s’est avéré que la majorité de la communauté des
Juifs algériens a suivi le sort des Pieds-Noirs et est
arrivée en France. Le besoin de cadres s’est alors fait
plus aigu. Rien n’était planifié : les Juifs se sont répartis
dans toute la France selon le contingentement que la
France elle-même donnait. Je me suis surtout occupé
du réseau éducatif. Mon père n’étant pas en très bonne
santé à l’époque, j’ai donc dû attendre quelques années
de plus pour faire mon aliyah.
Le deuxième choc déterminant a été la Guerre des Six
jours. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de
m’arracher à la diaspora et d’aller en Israël. Le monde
juif tout entier avait suivi la guerre des Six jours dans
une atmosphère d’inquiétude en sentant très réellement
qu’Israël était en danger de disparition.
Il y avait aussi le fait que mes enfants grandissaient et je
me suis rendu compte que leur intégration dans la
réalité israélienne leur serait de plus en plus difficile
avec le temps.
J’avais envoyé mes enfants à l’école juive – c’était pour
eux une évidence qu’ils faisaient partie d’Israël. Ils
Resto-Flash
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12
étaient ainsi insérés dans l’histoire juive contemporaine, et
je n’ai pas voulu leur imposer cette schizophrénie d’identité
que nous avions connue. Arrivé en Israël, je me suis
aperçu que j’avais encore un devoir vis-à-vis de la
communauté francophone, simplement parce que j’en
avais les capacités, et c’est pourquoi je retourne de temps
en temps en France.
J’ai connu en premier lieu mon identité juive comme une
identité religieuse. Il n’y a qu’un seul Dieu : Celui qui s’est
révélé à Israël.
Nous savions que les chrétiens et les musulmans se
réclamaient du Dieu d’Israël. L’identité juive authentique
était l’identité biblique, connaissant le monde en tant que
création du Créateur qui s’était révélé en tant que Dieu
d’Israël.
Nous avions conscience, nous qui étions d’une famille
privilégiée de rabbins, d’être un cas particulier. À la
génération de mes parents, on parlait autant judéo-arabe
que français, parfois l’espagnol d’ailleurs, parfois le judéoespagnol – et lorsque les rabbins se rencontraient chez
mes parents, ils parlaient hébreu, mais c’était l’hébreu
classique du Moyen-Âge espagnol.
Chez nous, l’atmosphère était très hébraïque, mais nous
savions que nous étions un cas très exceptionnel et que
d’autres Juifs développaient leur réflexion sur la religion
dans un contexte de culture occidentale.
·
En Israël, il s’agit d’une révélation de Dieu aux
hommes et la vocation juive, c’est cette fidélité à
la Révélation.
·
Chez les Goyim, il s’agit d’une dimension
culturelle, spirituelle, cherchant l’explication du
monde, rencontrant l’idée de Dieu et se faisant
une religion de telle ou telle conception. Depuis
notre enfance, nous étions habitués à la
considérer comme païenne.
Chez les Séfarades, les relations avec les autres croyants
sont très détendues, très paisibles. Parce que l’autre
croyant ne nous a jamais disputé notre vocation de vrai
Israël. Il nous a mis en infériorité politique, mais c’est un
autre problème.
De façon très lucide, nous avions le privilège de nous
rattacher à une tradition qui n’était pas forcément connue
dans d’autres sociétés humaines. Cette tradition nous
enseignait de croire ce qui était resté longtemps un peu
mystérieux : tout Juif, même athée, fait partie de l’Alliance.
Nous avons compris cela par la suite en voyant la
dimension proprement providentielle de l’Histoire juive (qui
concerne tous les Juifs même athées). La religion juive,
c’est la fidélité à la Révélation prophétique. Nous avons
toujours compris cela de haut en bas : c’était Dieu qui avait
interpellé, alors que dans la révélation païenne, c’était des
hommes qui recherchaient leur dieu. J’ai vite compris qu’il
y avait un cas particulier pour les chrétiens et les
musulmans, en ce sens qu’ils avaient accepté le Dieu
d’Israël, mais avaient refusé les Juifs.
C’est tout à fait différent chez les Achkénazes qui peuvent
se demander quel est le vrai Israël. L’idée que le
christianisme soit le vrai Israël est une véritable angoisse
pour un Juif achkénaze alors que c’est un non-sens pour
un Juif séfarade des pays d’Islam. Il devenait clair qu’il
serait aberrant de ne pas se lier à cette destinée
commune du peuple juif, l’espérance qui devenait réalité,
et je devais y faire participer les miens. Quant à savoir
pourquoi c’est moi qui ai vécu cela plutôt que d’autres
Juifs algériens qui ont eu à peu près la même équation
existentielle – est-ce de l’ordre de la grâce ? ou de l’ordre
du mérite des ancêtres ? Est-ce la chance d’avoir
rencontré des maîtres qui m’ont mis sur la bonne voie ? Y
a-t-il une vocation personnelle qui me restera toujours
mystérieuse ? Par définition, un Juif traditionnel se
connaît comme faisant partie d’un reste perpétuel.
Nous considérions les musulmans comme d’authentiques
monothéistes, puisqu’ils n’avaient pas d’image dans leur
culte ; nous savions qu’ils faisaient partie d’une autre
lignée d’Abraham – alors que nous considérions les
chrétiens comme des païens qui ne s’étaient pas encore
complètement défaits de leur paganisme.
J’ai vécu cette transformation comme une histoire
personnelle, mais aussi comme un fait exemplaire qui se
produisait à l’échelle collective.
La découverte du monde musulman est la découverte de
quelque chose de cohérent et d’authentique en soi, de
naturel. Alors que la découverte du monde chrétien, pour
nous, judéo-algériens de tradition, était la découverte de
quelque chose d’exotique, de bizarre et d’étrange : des
Européens parlant de la Bible et ayant des pratiques qui
nous apparaissaient comme païennes. Je n’ai jamais été
interpellé par le monde chrétien, car je suis, malgré tout,
de culture judéo-islamique.
* D’après un témoignage recueilli auprès du Rav Askénazi
(Manitou) à la fin des années 1970
Je considère la religion musulmane comme étant naturelle
: nous sommes en tension avec elle tout en relevant de la
même catégorie, tandis que la religiosité chrétienne m’est
toujours apparue comme quelque chose d’exotique – et
pour une identité juive – absolument artificielle.
(HANOUCCA 2004, suite de la page 2)
J’espère que cette fête aura été pour nous tous l’occasion de
reconnaître l’importance que revêt, si besoin était, l’éducation de
nos enfants dans nos valeurs.
Les Achkénazes sont principalement les descendants des
exilés du premier Temple qui ne sont pas revenus en Erets
Israël à l’époque du deuxième Temple. Par conséquent,
leur tradition est essentiellement celle d’une nation juive
d’avant le retour d’exil.
Je souhaiterai, pour l’organisation de prochaines fêtes, regrouper
quelques personnes de bonne volonté afin de multiplier nos
capacités (l’aide de mon mari Patrick m’a été très précieuse).
Î Les personnes intéressées pourront contacter le secrétariat les
jours de permanence au n° 01.46.66.17.19 ou laisser un message
sur le répondeur.
Les Séfarades, eux, étaient revenus du premier exil de
Babylone et sont les exilés du deuxième Temple. Dès que
nous avons entendu parler du drapeau bleu et blanc, de la
Hatikva, de l’équipe de football juive, tout cela s’est intégré
naturellement dans notre communauté.
13
TOU BICHVAT
Commentaire diffusé par l’A.C.I.P.
(Association Consistoriales Israélite de Paris)
Tou Bichvat c’est quoi ? Littéralement 15 (du mois) de
chevat, il correspond au Nouvel an des arbres, c’est-à-dire
au temps de la montée de la sève dans l’arbre. Le Talmud
enseigne qu’il existe 4 Roch Hachana dans le calendrier
juif. Si le 1er tichri l’homme est jugé, le 15 chvat c’est sa
nourriture originelle, le fruit de l’arbre, qui l’est. Une manière
de souligner que la nature est placée sous le regard de
Dieu. Tou Bichvat rappelle aussi le lien du peuple juif avec
la terre d’Israël. A cette occasion nous mangeons toutes
sortes de fruits et nous plantons des arbres.
Sources bibliques et rabbiniques
« Et que la terre produise des végétaux, des arbres fruitiers
portant selon leur espèce, un fruit pour perpétuer la
semence sur la terre, et cela fut ainsi. La terre produisit des
végétaux, de l’herbe portant sa semence selon son espèce
et des arbres portant fruit selon son espèce. « (Genèse
béréchith I) « Si tu assièges une ville durant de nombreux
jours, afin de la conquérir, tu ne trancheras pas ses arbres
avec la hache, car c’est par eux que tu te nourriras et tu ne
les abattras point, car l’homme est comme l’arbre des
champs. « (Deutéronome dévarim XX) « Je ramènerai les
captifs de mon peuple Israël ; ils restaureront leurs villes
détruites et s’y établiront, planteront des vignes et en boiront
le vin, cultiveront des jardins et en mangeront les fruits. Je
les replanterai dans leur sol, et ils ne seront plus déracinés
de ce sol que Je leur ai donné, dit l’Eternel. « (Amos IX) « Si
tu es en train de planter un arbre et que l’on t’annonce la
venue du Messie, termine ta plantation puis va l’accueillir. «
(Avoth de rabbi Nathan) «Comme l’arbre vient de la terre, se
dresse vers le ciel et donne des fruits, ainsi en est-il de
l’homme dont l’origine est la terre qui aspire à s’élever vers
l’Eternel et dont les premiers fruits sont les bonnes actions.
(Maharal de Prague sur Pirkey avoth)
Seder : les coutumes (minhaguim)
Tou Bichvat est marqué par une dégustation de fruits en
fonction des contrées. En fait c’est surtout depuis le XVIIe
siècle avec les kabbalistes de Safed, que se sont
développés des Sedarim, ordres de dégustation
accompagnée de versets bibliques, de passages du
Talmud et du Zohar correspondant au jour et aux fruits. Le
Seder (l’ordre) le plus réputé est celui tiré du livre Péri ‘Ets
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Hadar, imprimé pour la première fois à Salonique en 1753,
diffusé dans le monde entier. Il fut réimprimé à Pise en
1763, Amsterdam en 1859, Izmir en 1876, Livourne en
1885 et Bagdad en 1936 ; c’est dire son succès de librairie
! Le Consistoire de Paris est heureux de vous proposer le
seder du Péri ‘Ets Hadar que vous pourrez imprimer pour
une lecture en famille ou en communauté. Prélude On lira
les textes suivants : - Genèse I 9 à 13 : récit de la création
des végétaux.- Deutéronome VIII 1 à 10 : L’éloge de la terre
d’Israël.- Lévitique XXVI 3 à 13 : les bénédictions.- Ezéchiel
les chapitres 17, 34, 36, 47 et Joël 2 - Psaumes 72, 147,
148, 65 et 126 On commence la dégustation avec un
gâteau à base de blé ou/et d’orge. On commencera en
effet par le blé, du fait que c’est la première des espèces
qui chante l’éloge de la terre d’Israël. Le blé, cité 30 fois
dans la Bible, est l’aliment de base de l’homme. «Une
terre qui produit le blé et l’orge... (Deutéronome VIII, 8). On
fera la bénédiction :Baroukh ata ado-naï élo-énou mélekh
aolam boré miné mézonoth Loué sois-Tu Eternel, notre
Dieu Roi de l ‘univers qui crée toutes sortes d’aliments.Le
chef de famille peut faire la bénédiction, et rendre quitte
chacun, comme pour le kiddouch.Pour plus de détails
concernant les bénédictions se référer aux excellents
ouvrages : «La table de louanges» du Rabbin Isaac Houri
ou «Le guide pratique des bénédictions» du Rabbin
Yossef Parienti.Ensuite on prend une olive : l’olivier qui
devient très vieux, millénaire dit-on, symbolise
l’ancienneté, et ses feuilles persistantes l’opiniâtreté. De
la partie charnue de son fruit, on en tire par expression
l’huile d’olive, symbole de lumière (du candélabre de
H’anouka) ou de consécration (quand on parle de
Machiah’, il s’agit littéralement de l’oint, la façon de
consacrer le roi ou le Cohen...). Le fruit vert, confit dans la
saumure et consommé comme olive de table, nous
enseigne que l’amer s’adoucit par le travail et le temps...
Elle est citée 38 fois dans la Bible : «... tes fils seront
comme des plants d’olivier autour de la table». (Psaumes
128 : 3) On fera la bénédiction :Baroukh ata ado-naï éloénou mélekh aolam boré péri aëts Loué sois-Tu Eternel,
notre Dieu Roi de l ‘univers qui crée le fruit de l’arbre. On
enchaîne avec la datte : symbole de la douceur, quand la
Tora fait référence au miel, il s’agit du sucre de la datte. Si
même ses branches (palmes) servent à réaliser une
Mitsva (le loulav à Souccoth), ses graines, pourvues d’un
albumen oléagineux donnent l’huile de palmiste (ne pas
confondre avec psalmiste !!!) «Le juste fleurit comme le
palmier dattier» (Psaumes 92 : 13) est une des douze
apparitions de la datte dans la Bible. Il n’est plus
nécessaire et même interdit de répéter la bénédiction. Par
contre, si on déguste un fruit nouveau, de la nouvelle
récolte, on fera la bénédiction : Baroukh ata ado-naï éloénou mélekh aolam chéhéh’éyanou vékiyémanou
véiguianou lazémane azé Loué sois-Tu Eternel, notre
Dieu Roi de l ‘univers qui nous a fait vivre et atteindre cette
époque-ci. Ensuite, on mange le raisin, porteur de
mémoire, de symbolique et de tradition, il produit une
boisson qui occupe une place de choix dans le culte : d’où
l’obligation de ne consommer que du vin ou du jus de
raisin kacher, certifié par le Beth Din de Paris. Le vin peut à
la fois servir de grandes causes (sanctifier le chabbat,
kiddouch, ou un mariage, les 7 bénédictions nuptiales)
mais peut également être le tremplin vers la déchéance à
travers l’alcoolisme. Les choses ont du sens par rapport à
l’utilisation qu’en fait l’homme. Et attention : quand entre le
vin, le secret sort. On retrouve 19 fois le raisin et 141 fois le
vin dans la Bible. «Et le vin réjouit le cœur de l’homme»
(Psaumes 104:15). Ici on boira la 1ère coupe de vin blanc,
après avoir fait la bénédiction : Baroukh ata ado-naï éloénou mélekh aolam boré péri aguefen Loué sois-Tu
Eternel, notre Dieu Roi de l ‘univers qui crée le fruit de la
vigne. Figue : ses feuilles ont servi à recouvrir la nudité
d’Adam et Eve après la faute. On retrouvera des figues,
«après que Nabuchodonosor, roi de Babylone eut exilé de
Jérusalem et amené à Babylone Yekhonia roi de Juda... et
ceci dans deux corbeilles qui étaient placées devant le
sanctuaire de Dieu. L’une contenait des figues excellentes et
l’autre des figues extrêmement mauvaises...» (pour la suite,
voir Jérémie chap. 24). Mais si pour les botanistes, c’est un
«faux fruit», elle n’en reste pas moins un végétal très prisé
car elle n’a ni coquille, ni pépins, ni noyaux ou autre déchet.
Elle apparaît 39 fois dans la Bible. «... Comme les premiers
fruits mûrs sur le figuier, j’avais considéré vos ancêtres...»
(Osée 9 : 10). Grenade : son nom évoque l’élévation (Rimon
: Ram), mais aussi au prélèvement (TeRouma). Outre le
triste 52ème chapitre de Jérémie qui fait référence à 100
grenades en airain qu’on retrouvait dans le Temple de
Jérusalem, c’est tout autour de la bordure de la robe du
grand prêtre qu’on en retrouvait 36 devant et 36 derrière
(Exode 28:33) pour signaler que le grand prêtre était
toujours en vie. On la retrouve 32 fois dans la Bible. «Que
nous puissions être remplis de Mitsvoth comme la
grenade» (Rituel pour le soir de Roch Hachana).Cédrat
(Etrog) : peut-être le fruit de la connaissance du bien et du
mal. Selon d’autres, il s’agissait d’un grain de raisin ou de
blé. Les hassidim sont très attentifs pour prier ce jour pour
avoir un bel étrog lors de la prochaine fête de Souccoth. Il est
si difficile parfois de réaliser les Mitsvoth avec le maximum
de finesse, la prière peut aider là aussi. Attention, en
général, on ne fait pas la bénédiction de chéhéh’éyanou sur
le cédrat car on l’a déjà dite à Souccoth en faisant la
bénédiction sur le loulav. Pomme : surtout mentionnée dans
le Cantique des Cantiques, les «champs de pommes» se
retrouvent abondamment dans la kabbale : à l’occasion du
parfum exaltant qui émanait des vêtements de Jacob venant
pour recevoir la bénédiction de son père Isaac (Genèse 27
:27). Ces vêtements provenaient du paradis dont les
pommes exhalaient un parfum enivrant. Le souvenir des
pommiers du paradis apparaît également dans la coutume
de manger des pommes à Roch Hachana. La pomme :
Tapouah’ fait référence au souffle de la vie, de la parole. On
la retrouve 6 fois dans la Bible. «L’odeur de tes narines - par
où Dieu insuffla l’âme à l’homme - est comme celle des
pommiers». (Cantique des Cantiques 7 : 9). Boire la 2ème
coupe de vin blanc mélangé à un peu de vin rouge. Noix :
rappelant la boîte crânienne, la coque de la noix protège un
fruit ressemblant au cerveau (cerneau). La noix Egoz a pour
valeur numérique 17 qui est égale au mot : bon.
Composées en 4 parties, elles font référence aux 4 lettres
du nom de Dieu (Pardess), aux «pieds» du Trône divin
(Zohar II 15 B). Il n’existe qu’une seule mention dans la
Bible. «Vers le verger des noyers je suis descendue»
(Cantique des Cantiques 6 : 11). Amande : réputée pour sa
promptitude, elle arrive à maturation (après la chute de la
fleur) traditionnellement en 21 jours, en rapport avec les 21
jours qui vont du 17 tamouz au 9 Av (période de deuil). La
branche d’amandier fut annonciatrice de la confirmation
d’élection pour Aaron (Nombres 17 : 33) et message de
prophétie pour Jérémie (Jérémie 1 : 11). On retrouvera des
amandes dans l’offrande que Jacob envoie au vice-roi
d’Egypte (son fils) pour «l’amadouer». (Genèse 43
:11).Caroube : traditionnellement à l’opposé de l’amande, il
est très long à donner des fruits (70 ans), il célèbre
l’investissement d’effort des générations précédentes pour
les suivantes.»Un jour, alors que Honi marchait sur la route,
il vit un homme qui plantait un caroubier : - combien
d’années faut-il pour qu’un caroubier porte des fruits ? lui
demanda Honi. - 70 ans. - Et tu ne te demandes pas si tu
vas vivre 70 ans, si tu vas pouvoir manger de ses fruits ? Dès ma jeunesse, j’ai trouvé des caroubiers : nos ancêtres
en ont donc planté pour moi, de la même façon j’en planterai
pour mes descendants... (Talmud de Babylone : Taanit 23
a). Comme le cédrat, le caroubier est absent dans la
Bible. Pour réfléchir sur l’ensemble des arbres on pourra
lire le 9ème chapitre du livre des Juges... et ensuite la
poire. A vous de chercher sa symbolique... 3ème coupe de
vin moitié rouge moitié blanc. Les fruits mentionnés dans
le Péri ‘Ets Hadar pour cette partie n’étant pas facilement
identifiables, nous vous laisserons le choix.Certains
mangent 15 sortes de fruits (comme la date. Nous
sommes le 15 chevat et comme la valeur numérique du
nom de Dieu), ou selon le nombre des cantiques des
degrés : Chir Hamaalot. D’autres en mangent 30 voire 70
sortes ou plus, chacun suivant ses coutumes et ses
moyens...De façon générale, on essaiera d’en manger le
maximum car il est indiqué que l’on devra (après 120 ans)
donner des comptes devant le tribunal Céleste pour les
fruits que Dieu a mis à notre disposition dans ce monde
et que l’on n’aura pas honoré. On terminera avec la 4ème
coupe de vin rouge additionnée d’un peu de vin blanc.
Important : vérifier avant de manger chaque fruit qu’il n’est
pas véreux.
UNE FETE A LA GLOIRE DE LA TERRE D’ISRAEL
C’est un jour de réflexion sur l’ensemble des Mitsvot
attachées à la terre d’Israël. Très récemment avec le
renouveau de l’Etat d’Israël, s’est introduit la coutume de
planter un arbre à Tou Bichevat afin d’apprendre à planter
nos racines dans le terroir ancestral...
NOUVELLES DE LA BIBLIOTHÈQUE !
La réunion d’information du 2 décembre s’est tenue: le
comité était réduit mais étaient présents les aficionados
de la lecture.
Le projet a été présenté et les suggestions ont été
nombreuses et toutes constructives. Elles permettront
d’enrichir le projet dans sa mise en oeuvre.
L’ouverture a été annoncée avec optimisme pour le courant
du mois de janvier. L’inventaire des livres en possession
du centre, susceptibles de constituer le fonds de
démarrage, a été effectué pour dénombrer une centaine
de livres, aussi bien dans les thèmes «laïques que
religieux». Un certains nombre de livres récents seront
achetés.
Les heures d’ouverture ont été évoquées ainsi que la durée
du prêt. Des abonnements à des revues seront souscrits.
Des idées ont été lancées pour dynamiser cette activité:
des réunions-débats pour parler des livres, des mini
expositions autour d’un auteur ou sur un sujet particulier...
Pour annoncer son inauguration, une lettre circulaire sera
envoyée à tous les membres de la communauté à laquelle
sera jointe la liste des ouvrages classés par thèmes.
Il nous reste à mettre en place le «lieu» de la bibliothèque
pour être pratique et convivial, mais c’est déjà un autre
métier, avec d’autres contraintes.
Cordialement
La Commission bibiothèque
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L’association « CŒURS à CHŒUR », en partenariat avec le K.K.L , organise avec les Centres
Communautaires d’ANTONY, CACHAN, BOURG LA REINE, MASSY et VILLEJUIF
au Centre Communautaire 1 rue Sdérot à Antony (92)
(Du métro Antony prendre la rue Mounier puis la rue Jean Moulin dans le
prolongement puis prendre la premier à gauche vous arrivez au centre au bout de
cent mètre environ)
Venez CHANTER avec Anat, Noémie et Yossi (aucun niveau musical
préalable requis) et DANSER avec les animatrices d’Harkada Hedva et
Gisèle (pour débutants et avancés) sur les musiques et les danses d’Israël que vous
aimez !!!
Venez faire la fête avec vos ami(e)s, enfants,
collègues, voisins, frères, sœurs, parents,…. et découvrir les fabuleuses danses
d’Israël (rikoudei-am). Ces danses d’origines très variées (Europe centrale,
Orientales, Russes, Yéménites, Grecques,… sont pratiquées par des milliers de
danseurs de tous âges dans le monde entier.
Ensuite, avec d’autres amoureux de la
musique israélienne chantons tous ensemble comme en Israél, («
Chira bé tsibour »), un répertoire varié composé de titres
traditionnels et de succès israéliens. Grâce à la projection sur écran
des paroles à la fois en hébreu et en phonétique, venez découvrir
les richesses et les plaisirs d’une culture qui s’exprime si bien par
la chanson et la danse et partager notre credo :
PLAISIR, AMITIE, HUMOUR et CONVIVIALITE !!!
Réservations au 06 09 80 81 40 ou via [email protected]
[Parking à proximité) - PAF : 15 euros avec buffet israélien
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