La Palestine comment

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La Palestine comment
La
Palestine
comment
?
Photographies réalisées en 2007 et 2009.
«La Palestine comment ?» explore la problématique territoriale au coeur de l’histoire du
conflit israélo-palestinien. Des colonies juives aux territoires palestiniens non-reconnus,
détruits ou confisqués de fait, «La Palestine comment ?» esquisse le relevé
topographique d’une terre déchirée, désirée par deux peuples.
Le projet documente les aspects d’une partition territoriale souvent imposée par la force
et rendant impossible toute cohabitation entre Israéliens et Palestiniens.
«La Palestine comment ?» s’appuie notamment sur les initiatives pédagogiques
développées par des ONG israéliennes afin d’engager une nécessaire reconnaissance
de l’autre et de rétablir une vérité historique commune et douloureuse.
Le projet veut ainsi inviter à s’interroger sur la complexité du conflit israélo-palestinien
au delà des clivages religieux et politiques, et sensibiliser le public à un nécessaire
travail de mémoire collective et de compréhension de l’autre comme condition
inaliénable du processus de paix.
Cette série fait partie d’une installation encore jamais montrée composée d’affiches et
de films courts d’animation photographique - dits Petite Oeuvre Multimédia (POM).
«La Palestine comment ?» immerge le spectateur dans un parcours sensoriel
transversal pour mieux révéler les tensions suscitées par la réalité du terrain.
Ce dossier est présenté par Virgine Terrasse.
Toutes les photographies ont été réalisées au 6*7 en négatif.
06 26 46 24 00
www.virginieterrasse.com
[email protected]
La vallée de Latroun se situe à 15 minutes de l’aéroport Ben Gurion, à mi-chemin entre Tel Aviv
et Jérusalem. Jusqu’en 1967 s’y trouvaint trois villages palestiniens Alu, Bayt Nuba et Imwas , ce
dernier est pour beaucoup d’historiens l’Emmaüs biblique. Les trois villages ont été rasés pendant
«la guerre des six jours».
Le 9 septembre 1967, les autorités israéliennes déclaraient que les villages de Latroun étaient
considérés comme «une zone militaire fermée». Cependant, ces villages se trouvaient à l’intérieur
des territoires conquis par Israel lors de la guerre de 1967 et devraient donc être couverts par les
résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité de l’ONU qui demandent à Israël de se retirer de
tous les territoires occupés.
Sur ces anciens villages se trouvent aujourd’hui le «Canada park», le musée de l’armée et
«Mini Isaël», équivalent de «France miniature».
Parc «Mini Israël», un touriste devant la miniature du mausolée du «bab» sur le Mont Carmel à
Haïfa.
Installation représentant différentes batailles de l’armée israélienne, au Mémorial des unités de
blindés de Tsahal à Latroun.
Monument dédié aux soldats de la 7e brigade morts pendant les batailles de Latroun.
Ruines du village d’Emmaüs détruit en 1967, à sa place se trouve aujourd’hui le «Canada park».
Ce village palestinien existait depuis l’époque Byzantine.
Lors d’une soirée du «Sulha peace project» à Latroun.
Cet évènement à été créé en 2001 par des activistes pour la paix en Israël, la “Sulha” est à
l’origine une cérémonie traditionnelle de réconciliation dans le monde arabe.
Naplouse
Naplouse a été une des villes les plus détruites pendant la deuxième intifada, aujourd’hui cette
ville se recosntruit et est une des plus dynamique de Cisjordanie.
Haya Shek Yassin est une jeune étudiante en journalisme naplousienne.
En mai 2010, elle est partie aux États Unis pour rencontrer Bill Clinton afin de lui soumettre sa
carte de la Palestine.
Le samedi 15 août 2009, l’association israélienne Zochot (elle se souvient, en hébreu) a organisé
un tour dans le village d’Al Damun au nord d’Israël. Ce village, qui abritait à l’époque 1500
personnes, a été détruit en 1948.
Zochrot fait partie de la nouvelle génération des ONG israéliennes qui luttent pour la paix, en
utilisant notamment le travail mené par les nouveaux historiens israéliens et les chercheurs
palestiniens.
La plupart des habitants d’Al-Damun se sont réfugiés au Liban. Les quelques personnes restées
établies dans les environs viennent raconter aux Israéliens participant à la visite et à leurs petits
enfants l’histoire du village.
Al Damun
Depuis le 15 janvier 1997, la vielle ville d’Hébron est divisée en deux secteurs, H1 et H2 :
H1 est sous autorité palestinienne et représente 80 % de la surface de la ville avec 160.000
habitants.
H2 représente 20 % de la surface de la ville. 40.000 habitants palestiniens y vivent, cette
partie est sous autorité israélienne afin de protéger les 160 colons qui y résident.
Pour Michel Warchowski ces colons font partis des plus « fanatiques », ils ne reconnaissent pas
non plus l’État d’Israël.
Afin d’assurer la sécurité des 160 colons, l’état d’Israël déploie une force armée permanente de
2.000 soldats. Aujourd’hui la vielle ville d’Hébron ressemble plus à une ville fantôme qu’a la plus
grande ville commerçante de Cisjordanie.
Inas Halabi habite à Shuafat (Jérusalem Est) et étudie à l’Académie des arts Bezalel, l’une des
plus anciennes institutions israéliennes. Elle est la seule Arabe du département de céramique.
Elle travaille sur une espèce de cactus appelés «saber». En langue arabe « Saber » signifie
également : patience, endurance et constance. Ce cactus est aussi un emblème chez les
israéliens «nous sommes durs à l’extérieur et tendres à l’intérieur» Eitan Bronstein, fondateur de
Zochrot.
Walid Dajani, gérant du «New Imperial Hôtel», porte de Jaffa à Jérusalem.
Cet hôtel est un des symboles du quartier Palestinien de la vielle ville.
L’église Orthodoxe soutient Walid Dajani dans son procès contre l’expropriation de son hôtel par
l’association américaine fondé an 1978 «Ateret cohanim». Cette association s’est donnée pour
mission la colonisation de Jérusalem-Est.
Mariage au camp de Deishe.
Mur au camp d’Aïda.
Construction du projet E1à Jérusalem-Est.
Une fois terminé ce projet de colonisation empêchera toute contiguïté en Jérusalem et Ramallah. Il divisera la Cisjordanie en deux ce qui fera de la Palestine morcelé en plusieurs îlots.
Un des villages «non reconnu» à Beerhsheva dans le Néguev. La police est passée le matin pour
détruire deux maisons qui étaient neuves, en août 2007.
Les villages «non reconnus» sont d’anciens villages palestiniens, aujourd’hui ils se trouvent dans
les frontières de 1948 du coté israélien. Ces villages ne sont sur aucune carte et de fait ne bénéficient pas des services usuels que fournissent normalement les piuvoirs publics, santé, écoles,
routes... leur seul nom est «village non reconnus».
Une jeune manifestante anglaise lors de la manifestation hebdomadaire du vendredi de Bil’In.
Bil’In est un des deux derniers villages palestiniens qui continue de manifester contre le mur afin
de récupérer leurs terre.
En septembre 2007, la haute cours de jusitce israélienne a exigé la restitution des terres de Bil’in,
pourtant, le mur n’a toujours pas été déplacé.
Le mur près de Jerico.
Le mur à Bethléhem.

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