colza-soja - Chambre d`Agriculture des Landes
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PRODUIRE ET VALORISER SA GRAINE DE COLZA OU DE SOJA SUR LA FERME L ’augmentation du coût de l’énergie, les sècheresses successives et la recherche de l’autonomie protéique amènent les éleveurs à réfléchir aux adaptations de leur système fourrager. Dans ce contexte, la production d’oléo-protéagineux (colza, soja…) est a priori une démarche séduisante. L’itinéraire cultural, la valorisation du tourteau par les animaux, l’utilisation de l’huile comme carburant et l’intérêt économique, sont autant d’interrogations que se posent les agriculteurs. PRODUCTION D’HUILE ET DE TOURTEAU GRAS À LA FERME A partir de graines d’oléo-protéagineux, on obtient des huiles végétales et des tourteaux gras par pression à froid dans des presses fermières, ou plus élaborées par pressage à chaud dans des usines. Les huiles sont utilisables par les moteurs diesel, les tourteaux valorisés par les vaches laitières. Il existe deux types de presse : - presse à barreaux - presse à vis Attention : ● La capacité de pressage des graines varie de 20 à 300 Kg à l’heure, ● La matière grasse résiduelle dans le tourteau varie de 10 à 25 % selon la presse. Techniquement on a intérêt à rechercher un matériel capable d’extraire un maximum d’huile. Les tourteaux contenant 10 à 15% d’huile résiduelle seront de meilleure qualité et mieux valorisés par les animaux. Le dosage de la matière grasse résiduelle dans le tourteau est indispensable à chaque lot de fabrication. Production de tourteau et d’huile à l’hectare de colza (28 quintaux de graine à 42 % de matière grasse) %Taux huile résiduel du tourteau Kg de tourteau Litres d’huile 10 1584 1216 15 2044 756 20 2184 616 25 2324 476 Coût de la fabrication fermière en CUMA Hypothèse de travail ▲ Equipement en CUMA : achat d’une presse 15000 €, amortie sur 10 ans. ▲ Equipement individuel : achat d’une cellule et d’une cuve : 3000 €, amortissables sur 15 ans. € par litre d’huile Ha pressés par la CUMA Coût de pressage : Objectif < 15% Matière Grasse (amortissement presse, entretien, assurances, gestion) Coût de stockage (amortissement cellule, cuve, électricité) Coût de la main d’œuvre (10 €/Heure) Coût total de fabrication Capacité de la presse : temps de pressage (Heures) Hypothèse 100 Kg de graine/heure 10 0,24 20 0,12 50 0,05 0,02 0,32 280 0,06 0,20 560 0,13 1400 La main d’œuvre est estimée à un quart du temps de pressage hors triage et déplacement du matériel. Que dit la réglementation française : Le projet de loi d’orientation agricole, voté en décembre 2005, encourage l’autonomie énergétique des exploitations. Les agriculteurs qui produisent les cultures et qui transforment le produit en carburant, peuvent l’utiliser pour leur propre compte. En 2007, ils pourront le vendre aux agriculteurs, mais pas aux particuliers. La T.I.C. (taxe intérieure sur les carburants) n’est pas appliquée aux Huiles Végétales Pures, les agriculteurs en seront exonérés. ❑ LE TOURTEAU DE COLZA FERMIER : PLUS DE LAIT AVEC MOINS DE TB A la ferme expérimentale des trinottières, 3 lots de 17 vaches, d’un mois moyen de lactation de 5,5, ont reçu une ration composée d’ensilage de maïs complémentée avec des tourteaux de nature et de composition différentes. ● Du tourteau de soja dit « industriel » titrant 3% de matière grasse. ● Du tourteau de colza dit « fermier » c’est-à-dire Témoin issu du pressage de graine de colza à froid, sur la ferme : ✗ un tourteau à 11,2% de matière grasse, ✗ un tourteau à 22,4% de matière grasse. La production laitière augmente sous l’effet des apports supplémentaires de concentrés (et donc de matière grasse). Tourteau fermier 11 % Tourteau fermier 22 % SOJA COLZA COLZA 3 11,2 22,4 PDIE tourteau (g/kg brut) 229 127 112 Tourteau/vache/jour 3 kg 5,8 kg colza + 0,5 kg soja 3,7 kg colza + 1,9 kg soja Taux Matière Grasse dans la ration 2,9 % 4,7 % 5,7 % 85 85 85 Tourteau (Nature) % de Matière Grasse PDI (g/kg MS) Tourteau industriel Essai du Cétiom 1996 COLZA 00 Cet essai permet de comparer le tourteau de Colza avec le tourteau de soja 5,5 mois de lactation, essai sur 10 semaines Divers Ingestion (Kg M.S./Vl/J) +1,2 NS + 0,1 Lait (Kg/Vl/J) +2,3 +4,3 + 0,6 TB (g/Kg) -5,5 -6 - 1,2 TP (g/Kg) Ecart non significatif Ecart non significatif + 0,3 Source : Chambre d’agriculture du Maine et Loire, Institut de l’élevage, ferme expérimentale des trinottières. La baisse du taux butyreux est liée à la hausse de la production laitière (effet dilution) et à la présence plus marquée d’acides gras insaturés dans les tourteaux de « colza fermier ». On retiendra : ● Le taux de matière grasse d’une ration doit se situer autour de 5% (fourrages et concentrés) au delà de ce seuil la production laitière augmente encore et le taux butyreux diminue. ● La teneur élevée en matière grasse nous contraint de limiter la quantité de tourteau de colza fermier à 4 Kg par vache et par jour. Un apport limité en PDIE pénalise les vaches laitières en début de lactation. ● L’apport d’une autre source azotée est nécessaire pour des rations Maïs ensilage en plat unique et/ou pour exploiter un niveau de production élevé. ● L’utilisation du tourteau de colza dit « industriel » comparé avec du tourteau de soja industriel permet de diminuer le Taux Butyreux et d’augmenter le taux protéïque. Une analyse du taux de matière grasse du tourteau de colza fermier est indispensable pour déterminer la quantité à distribuer aux vaches laitières afin de ne pas dépasser 5% de matière grasse dans la ration. Quelle valeur alimentaire des tourteaux fermiers ? L’analyse du tourteau donnera sa teneur en MG et MAT. A défaut il est possible d’approcher sa valeur alimentaire par interpolation à partir d’informations connues : la graine et le tourteau industriel. * La valeur UFL est estimée, le taux élevé de matière grasse peut limiter sa valorisation dans la ration. Exemple du Colza : MG MAT Graine 42 % 19.1 % Tourteau 2.3 % 33.7 % Valeurs estimées pour 20 % de MG et 26.5 % de MAT UFL PDIN 1.68 0.85 1.26 120 219 170 PDIE 61 138 100 LA GRAINE DE SOJA CRUE APLATIE POUR VACHE LAITIÈRE. POURQUOI PAS ? La vache laitière consomme le soja sous forme de tourteau, sous produit de la trituration de la graine après extraction de l’huile. La consommation de graines entières, non pratiquée, pour cause de teneur en matière grasse élevée, qui a dire d’expert, perturberait le fonctionnement métabolique de l’animal, n’a jamais été étudiée. Cet essai a été mis en place par l’ARPEB*. L’objet était de comparer les résultats zootechniques de 3 niveaux d’apport de graines de soja entières, aplaties (2-4 et 6 kg) à un témoin « ensilage de maïs + tourteau de soja » classique. Essai 1 En kg de MS/v/j GSC 0 GSC 2 Modalité alimentaire Ensilage de maïs 14.03 13.40 Co-produits de maïs doux 2.4 2.2 0.7 0.7 Foin de 3.0 1.0 Concentré protéique 0 0.9 Tourteau de soja tanné 0 1.8 Graine de soja Concentré de production 0.49 0.56 dont concentré azoté 1.15 1.14 dont farine de maïs Total ingéré 22.22 22.15 kg de MS/v/j GSC 0 Témoin tourteau soja Essai 2 GSC 4 GSC 0 GSC 2 GSC 6 12.66 2.2 0.7 0 1.26 3.6 16.0 2.1 0 3.02 0 0 15.7 2.2 0 1.17 0.89 1.7 12.2 2.1 0 0 1.76 5.0 0.49 1.15 0.25 0.57 0.25 0.56 0.26 0.59 22.51 22.38 22.93 22.37 GSC 2 Graine de soja 2 kg GSC 4 Graine de soja 4 kg GSC 6 Graine de soja 6 kg Pas de modification des ingestions la graine de soja ne pénalise pas l’ingestion, relativement élevée dans l’essai. La production laitière en indice : 100 = GSC 0 Un effet favorable sur la production ● La production laitière est notablement augmentée jusqu’à 4 kg de graine de soja. Avec 6 kg, la production chute brutalement, en relation avec un taux de matière grasse de la ration trop élevée. ● Le TP se maintient. apports de GSC Mais très négatif sur le TB qui chute de 3 points. Par ailleurs le gain de poids vif est largement à l’avantage des graines de soja (+ 200 g de GMQ), élément à prendre en compte dans le raisonnement de la reproduction. Des rejets azotés trop importants avec 6 kg de graines Le taux d’urée augmente au delà de 4 Kg de graines dans la ration. Ces rejets importants reflètent une ration excédentaire en azote, facteur de risque par rapport à la reproduction et à l’environnement. mg/l L’optimum économique se situe à 2 kg de graine de soja par vache et par jour. Apports de GSC * Association Régionale Pour l’Expérimentation Bovine OGNOAS (40) COLZA : UN INTÉRÊT ÉCONOMIQUE DANS LA PLUPART DES SITUATIONS La production de colza sur l’exploitation, en vue de valoriser le tourteau par les vaches laitières et d’utiliser l’huile comme carburant est souvent intéressante pour l’exploitation laitière. Nous avons étudié l’intérêt économique par rapport à une exploitation type. ● Descriptif du système : ● 43 ha de SAU 35 VL à 7000 l ➨ 245 000 litres produits 35% de maïs ensilage dans la SFP 12 ha 50 de culture de vente (maïs ou blé) Consommation carburant 6000 litres par an Consommation tourteau de soja 45 T/an – – – – Hypothèse de travail : Prix soja industriel : 240 € tonne Prix fuel : 0.65 € litre Prix colza industriel : 144 € tonne rendement /Ha ▲ maïs grain : 90 qtx ▲ colza : 25 qtx ▲ soja : 25 qtx ▲ blé : 55 qtx Trois simulations testées : ➞ Etre autonome en biocarburant ➞ Valoriser le tourteau par les vaches laitières ● ▲ Production de colza pour : ▲ Achat de tourteau de colza industriel pour complémenter les vaches laitières en substitution du tourteau de soja ▲ Production de soja (10 ha : 50% d’autonomie) sur l’exploitation et valorisation de graines entières aplaties par les vaches laitières. Evolution revenu disponible % Système Blé Système Maïs 70 90 Rendement culture (qtx/Ha) Revenu disponible € : 22355 24065 Cas type départ Production huile colza 3000 l + 3 +1 Production huile colza 6000 l + 12 +7 Achat de tourteau de colza +8 +8 Production de soja + 10 +4 110 40 50 60 25775 22840 23609 24379 -1 +3 +8 -1 +1 +8 +9 +4 0 +6 +9 +3 -1 +4 +9 +1 ● La production d’oléo-protéagineux et la valorisation de l’huile et des tourteaux est intéressante dès que le rendement maïs est inférieur à 110 qtx et le rendement en céréale à paille inférieur à 60 qtx. ● Les résultats sont du même ordre de grandeur quelle que soit la part de maïs ensilage dans le système fourrager. Les productions d’huile faibles (3000 l correspondant à 3,6 ha de colza) ont un intérêt économique limité. Il faut aussi prendre en compte les avantages techniques en matière d’assolement liés à l’introduction de ces cultures. ● L’achat de tourteau de colza est intéressant sur le plan économique sans engendrer de modification du système (équipement – travail – surfaces). Sur ces 5 dernières années, le prix du tourteau de colza est toujours resté compétitif. Les rapports de rendement entre culture de vente influencent l’intérêt économique. Toute variation du rendement : La production d’oléo-protéagineux (colza-soja) est intéressante dès lors que le rendement atteint 25 quintaux ➩ mes sols en sont-ils capables ? ➩ ai-je la technicité suffisante ? ● La conservation de la graine et des tourteaux nécessite certaines précautions : ➩ durée de stockage limitée à 3 mois pour le tourteau de colza ➩ stockage inférieur à 10 % d’humidité des graines de soja ou colza (séchage ou ventilation nécessaire) ● Le triage des graines avant pressage est obligatoire et exigeante en main d’œuvre ● L’utilisation de l’huile comme biocarburant est possible sous certaines conditions ➩ Décantation et filtrage nécessaire ➩ Achat et installation d’un kit de carburation sur tracteur ● ● ● - du colza de 5 qtx, se traduit par un différentiel de revenu disponible de 330 €, soit 1% - l’augmentation de rendement de 5 qtx de colza permet de libérer 1 ha de culture de vente. - Un écart de prix de 10 €/t de tourteau de colza industriel ou 0.10 €/l de fuel, entraîne une variation de 2% du revenu disponible. ● ● ● ● Les vaches laitières valorisent bien les tourteaux gras ou les graines de soja et colza jusqu’à concurrence de 5% de Matière Grasse dans la ration Le tourteau de colza améliore la qualité nutritionnelle des produits laitiers en augmentant la proportion d’acides gras insaturés (oméga 3) La production d’oléo-protéagineux améliore l’autonomie alimentaire des exploitations d’élevage. L’utilisation du tourteau de colza est favorable à la reprise de poids (GMQ), il est intéressant pour l’élevage et l’engraissement. On peut acheter du tourteau « fermier » auprès d’autres éleveurs : Le prix d’équivalence du tourteau fermier à 15% de matière grasse se situe aux environs de 70 % du prix du tourteau de soja. Outre l’intérêt technico-économique, les aléas liés au changement de système ou à l’accroissement de travail, doivent aussi être pris en considération. UNE BONNE TÊTE D’ASSOLEMENT : LE COLZA GRAIN CARACTÉRISTIQUES Cette crucifère est employée en tête d’assolement ; elle peut être intéressante dans les exploitations qui ont des cultures de vente et des terres sèchantes. VARIÉTÉS Beaucoup de variétés référencées, elles possèdent des caractéristiques différentes (teneur matières grasses, résistance verse….), le site du CETIOM propose un outil d’aide au choix. Pour notre région sont conseillées les variétés suivantes : EXAGONE, CAMPALA, REMY, EXPERT, RODEO, STANDING, CARACO… UNE IMPLANTATION PRÉCOCE Préparation du sol De petite taille, les graines de Colza demandent une préparation du lit de semence très soignée pour assurer une levée homogène. Il faut donc procéder à un bon labour. Après une céréale, on aura pris soin de bien détruire les chaumes. La terre doit être tassée modérément en profondeur et fine en surface. On peut employer le cultipacker si le sol est sec ou « soufflé ». ● Semis La date de semis est importante, les semis précoces sont ceux qui permettent à la plante de bien résister à l’hiver ; le semis doit avoir lieu, dans la région du 25 août au 20 septembre selon l’altitude. On peut semer dans le sec. La dose conseillée est de 4 kg (trop forcer la dose nuit à l’enracinement). Les semences doivent être traitées avec un produit complet. Il faut obtenir environ 40 à 60 pieds au m2 à la sortie de l’hiver. ● DÉSHERBAGE On peut employer en post semis prélevée : le COLZOR, la TRIFURALINE et en post-levée le BUTISAN. Contre les ravenelles on peut utiliser 0.4 litre de CENT 7, lorsque le COLZA à 5 ou 6 feuilles (endurcies par le gel). FERTILISATION : ATTENTION AU SOUFRE Phosphore - 60 à 130 unités/ha ● Potasse : 50 à 80 unités/ha ● Azote - 120 à 150 unités au printemps dès la reprise de végétation dont la moitié sous forme de sulfate. Fractionner les apports ● Soufre - 75 unités/ha. Le soufre est un élément indispensable. Une partie de la fumure doit être apportée sous forme de sulfate ou super simple (18 %). ● TRAITEMENTS INSECTICIDES En fonction des attaques - Surveillez les limaces à la levée : un traitement systématique au semis s’impose. - Le colza est sensible à un certain nombre d’insectes (altises, méligethes, charançons). Les traitements doivent toujours être réalisés en fonction de l’attaque et non systématiquement. - Ne pas traiter en période de floraison afin de protéger les insectes pollinisateurs. TRAITEMENTS FONGICIDES Ils sont parfois nécessaires en zone où le colza est souvent cultivé. Les produits de type : Punch CS, SUNORG PRO, CARAMBA STAR peuvent être employés dans le cas d’attaques d’oïdium et de sclérotinia à la chute des premiers pétales (8 à 10 jours après le début de la floraison). LA RÉCOLTE En conditions normales, on peut compter sur un rendement de 30 à 35 qtx/ha. La récolte est une opération très délicate en raison de la floraison et de la maturité échelonnées. Elle se situe fin Juin, début Juillet. Attendre la maturité complète (grains noirs). Eviter les heures les plus chaudes de la journée. Il faut réduire ou supprimer les rabatteurs, réduire la vitesse d’avancement, la vitesse du batteur et la ventilation. Le stade optimal de récolte se situe entre 13 et 8 % d’humidité. Dès la récolte, il est nécessaire de contrôler l’humidité (8 %) et de sécher immédiatement. La température doit être au maxi de 10°C avant l’hiver. Contrôler régulièrement la température dans la masse. COÛTS DE PRODUCTION / Ha 250 à 350 € sans compter la moisson UNE CULTURE COMPLÉMENTAIRE DU MAÏS, DES CÉRÉALES : LE SOJA Le soja peut être cultivé dans différents types de sols. Eviter les sols trop calcaires et, en absence d’irrigation, les sols à faible réserve en eau. Il s’agit cependant d’une culture rustique bénéfique dans une rotation. dones. FERTILISATION Choisir les variétés en fonction de la précocité, de la productivité, de la sensibilité au sclérotinia, de la tenue à la verse et de la teneur en protéines. Phosphore - 40 à 70 unités/ha ● Potasse : 70 à 100 unités/ha ● Azote Aucun apport d’azote n’est à effectuer. Cependant, si la végétation de la parcelle est jaunâtre et si plus de 30% des plantes ne portent pas de nodosités, réaliser un apport d’azote : 80 à 150 unités par Ha entre le début de la foraison et les premières gousses (jamais d’apports au semis). Préférer la forme perlurée. UNE IMPLANTATION PRÉCOCE TRAITEMENTS Préparation du sol Après labour, limiter les passages d’outils, pour ne pas tasser et avoir un bon enracinnement. Il faut un sol suffisamment affiné et bien nivelé en surface. Contrôler le sclérotinia et les ravageurs - Sclérotinia : Il est présent partout. Prendre des mesures préventives - Punaises vertes et acariens : Traiter si une infestation est observée. Fréquemment présents dans le sud. VARIÉTÉS ● Semis La date de semis doit être précoce mais sur un sol réchauffé (plus de 10°C). Préférer un semoir pneumatique monograine (densité à adapter selon les groupes). Semer profondément : 2 cm pour les semis précoces, en terre froide ou battante ; 3 à 4 cm pour les semis tardifs, en terre chaude, sèche ou motteuse. Soigner l’inoculation car les bactéries et les graines sont fragiles. L’inoculation des parcelles ayant déjà porté du soja n’est pas systématique. Ailleurs, elle est obligatoire. ● DÉSHERBAGE En début de cycle, le soja est une plante peu couvrante très sensible à la concurrence des mauvaises herbes. Désherber en présemis et/ou en prélevée. Compléter en post levée si nécessaire. Le fractionnement en deux applications séparées de trois à quatre jours augmente l’efficacité des produits anti dicotyléCONTACTS SITES INTERNET : www.cétiom.fr www.onidol-prolea.com www.onidol-prolea.com www.inst-elevage.asso.fr www.inst-elevage.asso.fr ● IRRIGATION Ne pas arroser avant le début de la floraison Irriguer jusqu’à trois semaines de la récolte LA RÉCOLTE EST TOUJOURS DÉLICATE La récolte doit être réalisée quand les graines sont sphériques et peu rayables à l’ongle. Récolter quand la plupart des feuilles sont tombées : l’humidité de la graine se situe alors entre 14 et 16 %. COÛTS DE PRODUCTION / Ha 350 à 400 € sans compter la moisson Jean LEGARTO : institut élevage Helian VALDÉAVÉRO : chambre agriculture des Landes Vincent DOYHENARD : chambre agriculture des Pyrénées Atlantiques Vincent RUELLAN : chambre d’agriculture de l’Ariège Jean Paul JAUDON : contrôle laitier du Tarn Pascal ARIÈS : contrôle laitier de Haute-Garonne Guy Marie MORNET : contrôle laitier de Dordogne Gregory CAGNAC : contrôle laitier du Lot Michel WEBER : chambre d’agriculture de l’Aveyron Philippe RIOL : contrôle laitier du Cantal JUIN 2006 : Groupe alimentation OPTILAIT sud ouest Imp. Gerbert, Aurillac CARACTÉRISTIQUES