Ces lieux disparus
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SUDOUEST.COM Page 1 sur 1 17/09/2008. Cet article est extrait du site www.sudouest.com Droits de reproduction et de diffusion réservés. Copyright Sud Ouest 2003. Usage strictement personnel. Lancer l'impression JOURNÉES DU PATRIMOINE (SUITE). --La ville de Ciboure s'est intéressée à l'histoire de ses hôtels et pensions Ces lieux disparus Une exposition de 80 cartes postales imprimées est ouverte à l'Office de tourisme de Ciboure pour deux semaines. Fin octobre, elle sera transposée à l'école de la Croix-Rouge le temps d'un week-end, à l'occasion des fêtes du quartier. Ces clichés racontent en fait l'histoire des hôtels et pensions qui ont fait la vie de Ciboure au début du siècle dernier. En 1940, la capacité hôtelière de la ville était d'environ 150 à 200 chambres qui, bien entendu, ont été occupées par les Allemands à leur arrivée en juin 1940. La Réserve, très célèbre restaurant cabaret bar américain, avec ses bains douches, a fermé lors de la crise de 36 après avoir connu la période faste des années 20. À cette époque, les têtes couronnées d'Europe, les artistes et toutes les personnalités de la Côte Basque y étaient accueillis. La tour de Bordagain a été réaménagée par M. Saint-Germier dès la fin de la première guerre mondiale en un restaurant, salon de thé. Occupée par les Allemands, puis de nouveau aménagée en restaurant vers 1946, avec les fameuses fresques de Ziko représentant des corsaires et la chasse à la baleine, elle est aujourd'hui devenue salle communale. Les fresques avaient été détruites au début des années 80. Le plus grand hôtel était Frichou Baita, avec ses 40 chambres, devenu Helro Baita lors de son rachat par M. Doumenjou. Le plus connu était certainement l'Hostellerie de Ciboure de M. Jacquet, sur la RN 10, au centreville. Tous les hôtels et pension, à l'exception d'Agur Deneri qui était plus récent, ont au fil du temps été transformés en appartements. À noter la transformation inverse de la clinique du Docteur Leremboure qui, après guerre, est devenue l'Hôtel la Caravelle, la clinique ayant émigré à Saint-Jean-de-Luz. 3 La liste des hôtels et pensions que comptait Ciboure entre 1920 et 1960. Sauf mention particulière ils ont été transformés en appartements. Quartier du Centre : Hostellerie de Ciboure, avenue Jean-Jaurès. Restaurant du Fronton-chambres, place du fronton, actuellement bar Tana et appartements. Restaurant Bakea, place Camille-Jullian, actuellement hôtelrestaurant Bakea. Pension Anchochury, quai Ravel. Pension Larrea, quai Ravel. Pension Gure Ohatzia, Rue Docteur-Micé. Pension Agur Deneri, impasse Muskoa, de nos jours hôtel Agur Deneri. Pension Recaldo, rue Pocalette. Hôtel Etche Handi, boulevard P. Benoît. Restaurant-dancing La Réserve, Boulevard P. Benoît, démoli de 1950 à 2007. Pension Arintasuna, avenue Jean-Jaurès. Quartiers de la Croix-Rouge et de la Croix-Blanche : Hôtel Frichou Baita devenu Helro Baita, rue Baignol. Relais Franco espagnol puis Auberge du Roy Soleil, avenue Jean-Jaurès, devenu laboratoire médical et appartements. Quartier du Golf : Hôtel Régina, place William Sharp, entre le Golf de la Nivelle et la résidence hôtelière. Quartier Socoa : Restaurant de la Tourterelle devenu Hôtel les Tourterelles, avenue Commandant-Passicot, transformée en résidence. Hôtel Atlantic, sur Urrugne route de la Corniche, transformé en résidence. Restaurants Chez Margot, les Pêcheurs, de la Marine et du Jeu de Paume, avenue commandant Passicot, toujours existants. Quartier Bordagain : Pension Mendi Biskar, rue Charles-Mapou. << Haut de page Lancer l'impression 17/09/2008. Cet article est extrait du site www.sudouest.com Droits de reproduction et de diffusion réservés. Copyright Sud Ouest 2003. Usage strictement personnel. http://www.sudouest.com/printarticle.asp?RepBase=/170908/&Article=170908aP313... 17/09/2008