Plan de transport urbain et plan de circulation de l
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Plan de transport urbain et plan de circulation de l
Plan de transport urbain et plan de circulation de l’agglomération d’Alger Présenté au CODATU juillet 2006 Qui sommes-nous ? Société québécoise d’ingénierie et de construction Près de 2 000 employés 240 millions $ de chiffre d’affaires Bientôt 50 ans d’expérience et de savoir-faire 7 centres d’opérations dont Transport 25 filiales spécialisées Qui sommes-nous ? Société de Transport de la Communauté Urbaine de Montréal 87 % des déplacements TEC de la grande région de Montréal 359,92 millions de déplacements en 2004 Réseau intégré Budget en 2005 de 831,1 M$ Patrimoine de 8,8 milliards $ 4 lignes + 65 stations de métro 186 lignes d’autobus 4 services de transport collectif par taxi 11 voies réservées Engineering & Consulting Qui sommes-nous ? Société française leader en ingénierie et conseil Des solutions sur mesure depuis 40 ans Des équipes pluridisciplinaires Certifié ISO 9001 Division du Groupe Thales bâtiment industrie et hautes technologies transport et infrastructures développement et coopération PLAN DE LA PRÉSENTATION 1- INTRODUCTION 2- PLAN DE TRANSPORT URBAIN 3- PLAN DE CIRCULATION 4- BILAN 1- INTRODUCTION 1.1 Contexte 1.2 Objectifs du plan de transport 1.3 Territoire à l’étude 1.4 Démarche méthodologique 1.1 Contexte Éléments généraux : 1. Pays et agglomération d’Alger en développement accéléré lié à une économie basée sur le pétrole 2. Déréglementation du marché des transports 3. Besoin d’adapter le transport urbain et la circulation d’Alger à la croissance observée 4. Besoin d’adapter les infrastructures de transports pour répondre aux besoins avec un plan de financement et une tarification ajustée Financement de la Banque Mondiale 1.1 Contexte Le ministère des Transports de l’Algérie a retenu les services du Groupement Dessau-Soprin / STM / THALES pour 2 mandats réalisés en simultané : Plan de transport urbain et du plan de circulation Étude de tarification et de financement Pourquoi ? Complémentarité des expériences du Groupement Expérience STM en matière d’exploitation bus, tram, BRT Savoir technologique en circulation de Dessau-Soprin Capacité d’en arriver à des solutions réalisables 1.2 Objectifs du plan de transport L’élaboration d’un Plan de transport urbain et d’un Plan de circulation comme solution à court, moyen et long terme : pour résoudre la problématique des transports à Alger; répondre aux besoins des Algérois en termes de déplacement des personnes et des marchandises; et également augmenter l’accessibilité aux emplois, à l’éducation ainsi qu’aux équipements et services socioéconomiques, de santé, culturels, etc. 1.3 Territoire à l’étude La wilaya d’Alger c’est : Agglomération de 2,8M d’habitants Superficie de 810 km2 Réseau de voirie de 2 500 km de rues étroites 57 communes et 13 circonscriptions administratives Délimité par les wilayas de Tipaza, Blida et Boumerdes la topographie à relief accidenté l’espace limité Territoire à l’étude 1.4 Démarche méthodologique Diagnostic 2004 Scénarios 3 horizons 2007 / 2010 / 2020 Plan de transport et de circulation Projets Programmation Budgets 2. PLAN DE TRANSPORT 2.1 Diagnostic de la situation actuelle 2.2 Demande et mobilité actuelle 2.3 Prévision d’évolution 2.4 Plan de transport urbain 2.4.1 Schéma directeur TC 2.4.2 Schéma directeur VP 2.4.3 Intermodalité 2.1 Diagnostic situation actuelle a) Les infrastructures routières Une dizaine de dysfonctionnements majeurs sur les autoroutes et voies express, particulièrement à cause des arrêts de bus et arrêts illégaux des véhicules, des entrées charretières et des piétons Une quinzaine de goulots d’étranglements importants sur le réseau urbain Une congestion importante à plus de 25 carrefours et axes stratégiques Près d’une vingtaine de points noirs de congestion occasionnés par des déficiences d’aménagements ou des facteurs exogènes au réseau (parkings, gares, hôpitaux, etc.) Le partenariat public-privé Une nouvelle forme de l’action publique Les enjeux du partenariat Les objectifs dynamiser la croissance sans peser sur les finances publiques, donner à la décentralisation les moyens de ses ambitions. Les constats contraintes budgétaires, lourdeurs de la commande publique, faible valorisation de l’initiative privée. Les conditions 1 8 clarté, sécurité juridique, transparence. mars 2005 Une forme contractuelle nouvelle en France: le contrat de partenariat Le contrat de partenariat est un contrat global et de longue durée, transférant la maîtrise d’ouvrage sur le partenaire privé. Il couvre : ■ la conception, ■ le financement, ■ la réalisation, ■ la gestion avec l’entretien/maintenance, éventuellement l’exploitation, d’équipements publics. 1 9 mars 2005 La place du contrat de partenariat dans la commande publique Ni marché public, ni délégation de service public, il concerne les cas où le contrat global est justifié lorsque : ■ Le paiement est exclusivement public, ■ Les recettes commerciales éventuelles sont trop faibles ou LES 2 0 OBJECTIFS FAIRE trop aléatoires pour justifier une délégation de service public. PLUS PLUS VITE MIEUX mars 2005 Le champ couvert par le partenariat Tous les équipements publics ■ L’immobilier public : ■ banalisé (bureaux,…), ■ spécifique (hôpitaux, musées, prisons, universités,…). ■ Les infrastructures de transports : ■ les voies routières et les ouvrages d’art, ■ les transports en commun en site propre, ■ les ports et aéroports, ■ les voies ferrées et les canaux (dans un cadre spécifique). ■ Les équipements technologiques : 2 1 ■ les incinérateurs d’ordures ménagères, ■ les équipements militaires, ■ les NTIC. mars 2005 Les types de partenariat public privé ■ Trois types de relation de partenariat : ■ le portage immobilier (risque de construction), ■ les partenariats «performanciels» (risque de construction et de disponibilité de l’équipement dans le temps), ■ les partenariats présentant en plus un risque commercial partagé. ■ Le paiement est public (sur critères de performance) avec éventuellement : ■ un intéressement à la fréquentation, ■ des recettes annexes. 2 2 mars 2005 Le modèle économique des PPP PUBLIC Achète le service Pilote et évalue Apporte le service Pré-finance l’opération PRIVE 2 3 Apporte des garanties Bénéficie des conditions de refinancement LE PROJET Rembourse les prêts Participe à la structuration du projet Apporte le financement Exerce un monitoring FINANCIER mars 2005 Le schéma type d’une relation en PPP Public Tiers Revenus annexes éventuels CP Prêteurs Paiement à disponibilité Contrat de Prêt SOCIETE PROJET Contrat de réalisation Concepteur constructeur 2 4 Détiennent en Commun Investisseurs financiers Pacte d’actionnaires Relation de contrôle Contrat de maintenance exploitation Opérateurs Flux financier Relation contractuelle mars 2005 La comparaison des délais Programme des besoins, dialogue compétitif choix du consortium Société de portage Études et travaux Gain délais 12 mois 6 mois Programme + concours architecte 2 5 Études et travaux PPP MOP mars 2005 Les modèles financiers portage immobilier Pénalités maximales «paiement à disponibilité» Pénalités maximales services Gestion technique Maintenance propriétaire Rémunération FP Maintenance propriétaire Rémunération FP Annuité d’emprunt (créance certaine et irrévocable) Annuité d’emprunt Fonds propres privés 2 6 Part investissement de la redevance Fonds propres privés mars 2005 Les modèles financiers : risque commercial partagé Niveau de fréquentation Hypothèse médiane 75% < Probabilité < 95% Hypothèse haute Probabilité < 75% Zone de partage des revenus entre l’opérateur privé et la puissance publique Hypothèse basse Probabilité > 95% 2 7 Zone de revenus supplémentaires pour la partie publique Zone de garantie de refinancement par la partie publique si la fréquentation réelle est inférieure au scénario bas Durée du projet mars 2005 « Value for money » ■ Ce n’est pas un remède-miracle : ■ l’utilité socio-économique est un préalable indispensable, ■ le financement privé et l’apport des garanties ont un coût : il doit être compensé par des gains clairement identifiables. ■ Objet du PPP Transformer l’utilité socio-économique en rentabilité financière et en faisabilité budgétaire : ■ en utilisant la ressource publique comme un levier, ■ en optimisant l’allocation des risques. 2 8 mars 2005 Les avantages attendus de l’emploi du contrat de partenariat Ces ■ Un programme mieux défini et plus stable, avantages ■ L’appel à la capacité d’innovation du secteur privé et la doivent simplification des procédures : gains sur les coût et les délais, permettre la ■ La révélation des coûts cachés de la maîtrise d ’ouvrage publique : génération un coût global clairement identifié, de gains ■ Une garantie forte sur la tenue des coûts et des délais de au-delà du surcoût de financement . 2 9 réalisation, ■ L’assurance d ’une préservation de la valeur patrimoniale par une réelle maintenance sur le long terme, ■ Une incitation à la performance commerciale : recettes annexes et intéressement à la fréquentation. mars 2005 Les conditions du succès ■ Pour le client public : changer de culture ■ faire faire et non faire, ■ fixer des obligations de résultats et non de moyens, ■ acheter un service, non un ouvrage. ■ Pour les entreprises ■ raisonner sur le long terme, ■ internaliser les arbitrages investissement-exploitation. ■ Pour les acteurs financiers ■ valoriser la fonction d ’investisseur long terme, ■ apprécier le risque à sa juste valeur. 3 0 mars 2005 2.4.1 Plan de transport urbain Rappel: • • • Modernisation de la ligne de train Inauguration du tronçon principal de métro en 2009 Inauguration d’un premier tronçon de tramway – Ligne Est – Améliorer les vitesses commerciales par l’introduction de BRT – Hiérarchisation du réseau avec des lignes rapides sur les pénétrantes et les rocades – Développer l’intermodalité BUS-TCSP (train, métro, tramway) – Améliorer le maillage du réseau de bus – Consolider les équipements de TC urbains 2.4.1 Les couloirs BRT Flexibilité du bus et qualité de service du rail • • • • • Véhicule plancher bas et articulé 90-210 places Vitesses commerciales de 25 km/h et plus Capacité 7 500 p. / heure / sens 65 km de voie – délimité par une bordure en béton – sur la voie d’accotement ou terre-plein 14 stations en interconnexion avec l’autoroute 2.4.1 Les couloirs BRT 2.4.1 Résultats du schéma directeur TC • Augmentation des vitesses commerciales : ADe 15,4 kmh à 21,8 kmh pour ETUSA ADe 18,2 kmh à 25,2 kmh pour Bus privés AGrâce BRT et mesures préférentielles avec des feux de circulation • Réduction du nombre de parcours : de 300 à 120 lignes de bus • Amélioration de l ’accessibilité au TC de la population • Hiérarchisation des services : AMaillage : rabattement sur les pénétrantes radiales et création des concentriques dans la ville centre ABus local, bus express et bus de banlieues AMise en concession des services de taxis • Développement de l’intermodalité: AConnexions aux modes lourds AMise en place de 11 parcs relais 2.4.2 VP 2010 2.4.3 Intermodalité et stationnements • • • • Aménagement de terminus de rabattement des bus aux TCSP : – Accent mis sur la sécurité des mouvements piétons – Consolidation des 60 gares / stations urbaines Révision des pôles d’échanges bus-bus et taxi-bus Création de passerelles et tunnels pour faciliter les échanges entre les gares majeures en hypercentre Création de 11 stationnements incitatifs de 3 600 places – Localisés aux abords des autoroutes – Interconnexion avec les TCSP 2.4.3 Intermodalité et stationnements 3 Plan de circulation Circulation des personnes et des marchandises : VP, TC, marche et marchandise I-MESURES D’AMÉLIORATION DU RÉSEAU ROUTIER • La hiérarchisation du réseau routier. • L’élargissement de voies de circulation pour accroître leur capacité. • Élimination des goulots. • Amélioration des caractéristiques techniques des carrefours pour améliorer leur capacité. • Amélioration des trémies. • Amélioration des carrefours giratoires II- MESURES DE GESTION DE LA CIRCULATION • La mise à sens unique de certaines rues. • L’installation de feux tricolores pour favoriser un meilleur écoulement du trafic. • La bonification de la signalisation routière en place. • La réalisation de mesures préférentielles pour les transports collectifs. • Zone de circulation piétonne. • Réglementation du camionnage. 3 Plan de circulation Classification fonctionnelle du réseau urbain Classification fonctionnelle proposée Niveau de desserte Wilaya Commune Quartier Unité de voisinage I - Autoroutes et voies Inter et intra express N/A N/A N/A II - Artères principales Inter N/A N/A III - Artères secondaires Intra Inter et intra Inter N/A IV - Collectrices N/A Intra Inter intra N/A N/A Intra Locale N/A N/A N/A Locale V - Collectrices quartier VI - Rues locales Inter et intra de et Locale 3 Plan de circulation Dysfonctionnements rocade sud 3 Plan de circulation 3 Plan de circulation - trémies 3 Plan de circulation - trémies Exemple Les feux tricolores Mesures préférentielles 3 Plan de circulation - piétons • Améliorer la sécurité – Circuit piéton exclusif entre le square Port Said et Khelifa Boukhalfa – Normalisation des largeurs de trottoir – Traverse piéton signalisée Conclusion Le plan de transport vise à établir un réseau de transport urbain multimodal intégré, organisé et hiérarchisé Favorisant le TC, le plan vise à augmenter la part de marché du transport collectif La mise en place du plan de transport devrait permettre d’accroître la fréquentation de la ligne de métro, l’axe structurant du réseau grâce à la réalisation de gares d'échanges et de stationnement incitatifs la mise en place d’une politique intermodale physique et tarifaire avec les lignes de tramway et de BRT qui alimenteront les lignes de train et de métro 4. BILAN Défis à venir : La réforme du cadre institutionnel La coordination de la mise en oeuvre Le regroupement des 3 000 opérateurs privés La réorganisation du réseau bus de surface L’intégration tarifaire Disponibilité des ressources humaines et matérielles 4. BILAN - Montréal vs Alger Similitudes Différences à Alger Compétences partagées entre de Pas de participation des citoyens multiples acteurs – coordination difficile Besoins en gigantesque investissement Alger dispose de moyens pour financer les projets en fond propre Besoin d’un plan de financement Les citoyens dépensent beaucoup des TC à long terme plus pour le transport Il faut orienter la demande vers La marche à pied demeure très une plus grande utilisation des TC importante, mais le vélo est presque inexistant Manque de ressources humaines et matérielles pour la mise en oeuvre MERCI ! Questions ?