Le lien des images d`Alger à Beyrouth

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Le lien des images d`Alger à Beyrouth
le 18/10/2010 | 3:00
France-actu
Walid Mebarek
Le lien des images d’Alger à Beyrouth
Après l’Algérie en décembre 2009, l’association
Aflam de Marseille propose cette année de découvrir une exceptionnelle rétrospective du cinéma
libanais à Marseille et des villes aux alentours du 19
octobre au 20 novembre.
http://www.elwatan.com/hebdo/france/le-lien-des-images-d-alger-a-beyrouth-18-10-2010-95121_155.php
C
omme pour l’Algérie l’année dernière, cette
occasion est unique de voir autant de films
réunis, pas moins de 36 productions. Ce panorama passera par Youssef Chahine qui tourna
au Liban en 1965 Le vendeur de bagues (1965),
adaptation de l’une des nombreuses comédies musicales des frères Rahbani, interprétée par Fairouz.
Le cinéma tournera ensuite autour des années 70,
avec Maroun Baghdadi, dont deux films rares sont
présentés : Beyrouth ô Beyrouth (1975) et Petites
guerres (1982). Avec la guerre civile, le Liban perd
très vite sa réputation de «Suisse du Moyen-Orient».
Le cinéma s’en fait l’écho et oublie cette insouciance
libanaise.
Beirut Al Cinema’iya 2010 en présence du réalisateur.
Selon les animateurs d’Aflam, ce grand film algérien
n’avait jamais été montré publiquement au Liban
alors qu’il y a été tourné dans sa totalité.
Enfin, toujours en relation avec l’Algérie, Amina
Zoubir, jeune artiste algéroise, a été accueillie en
résidence à «vidéochroniques» jusqu’au 15 octobre
en vue de travailler sur quelques-uns de ses projets
vidéo en cours. Cette résidence avait initialement
été programmée dans le cadre d’un partenariat avec
AFLAM, en écho à la manifestation «Cinéma(s) d’Algérie». Diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger,
et titulaire d’un Master «Théorie et pratique de l’Art
contemporain et des nouveaux médias», elle est actuellement doctorante à l’Université de Paris 8.
Jusqu’à aujourd’hui encore, il reste marqué par la
permanence des nombreux conflits armés, de la
crise palestinienne à la guerre civile jusqu’aux crises
régionales sur fond de conflit israélo-arabe, mais
aussi du mal être et de l’envie de vivre. Enfin, fait
remarquable aujourd’hui, les femmes cinéastes sont
très nombreuses au Liban. Elles ont réalisé près de
la moitié des films proposés lors de ce cycle, à commencer par Jocelyne Saab, réalisatrice pionnière,
invitée spéciale. Les films les plus récents seront
ceux de trois réalisateurs
invités : Beyrouth Fantôme (1998) de Ghassan Salhab, The one man village (2008) de Simon El Habre,
et Chou sar ? (2010) de Eid de Gaulle.
L’Algérie, à l’honneur l’an dernier, aura un lien avec
ce programme libanais. Ainsi, l’association Aflam a
présenté, à Beyrouth le 19 septembre le film Nahla
(1979) de Farouk Beloufa durant le Festival Ayam
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