le stockage décrypté

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le stockage décrypté
LABO
LA vie DU
JOURNAL D’INFORMATION DU LABORATOIRE DE RECHERCHE SOUTERRAIN DE MEUSE/HAUTE-MARNE
Collection Les Périodiques
ÉTÉ 2009
N° 39
Dossier
Où pourrait
se situer
le stockage
profond?
page 5
Travaux
Les nouvelles
galeries
page 9
NOUVEL ESPACE
TECHNOLOGIQUE :
le stockage décrypté
Publications
Inventaire :
nouvelle édition
2009
page 11
Édito
Nouvelles ambitions
L
Le 15 mai dernier, l’État a fixé, sous la forme
d’un contrat, les objectifs que l’Andra devra atteindre
ces quatre prochaines années pour assurer
une gestion durable de l’ensemble des déchets
radioactifs français.
Ce contrat quadriennal
nous donne de nouvelles
ambitions internationales
et nationales.
En Meuse et Haute-Marne,
il nous rappelle les
échéances du projet
de stockage profond
et réversible des déchets
HA-MAVL : proposition
avant fin 2009 d’une zone
propice au stockage
(à laquelle nous consacrons
le dossier de ce numéro
de La vie du Labo),
demande de renouvellement de l’autorisation
d’exploiter le Laboratoire souterrain de Bure
via une enquête publique prévue en 2010,
et préparation d'un débat public pour 2013.
Pour y parvenir, au cours de ce premier semestre
2009, l’Andra a entrepris une importante évolution.
Quelques signes ont sans doute déjà été perçus :
nouvelle identité visuelle, nouvelle appellation
« Centre de Meuse/Haute-Marne » qui désigne
aujourd’hui le Laboratoire souterrain et l’Espace
technologique (lire ci-contre), et renforcement
des équipes affectées sur les sites de Bure
et Saudron que je dirige depuis le 1er mai.
Pour plus d'informations sur le contrat quadriennal,
vous pouvez visiter la rubrique actualités du site
Internet de l'Andra (www.andra.fr). Une version
électronique du contrat peut être consultée
et téléchargée.
Jean-Paul Baillet
Directeur général adjoint de l’Andra
Directeur du Centre de Meuse/Haute-Marne
2
• LA vie DU LAbo
●●● Événement
Nouvel Espace
Pour tout savoir
Un nouveau lieu d’information, l’Espace
technologique, a été dévoilé au public
dimanche 28 juin par l’Andra. Ce bâtiment
construit sur la commune de Saudron, à
quelques centaines de mètres du Laboratoire
de Bure, présente le projet qui pourrait voir
le jour en Meuse et Haute-Marne : un stockage
réversible profond pour les déchets les plus
radioactifs produits en France. Visite guidée.
Pratique
Des visites guidées du nouvel Espace technologique
sont proposées tous les samedis et dimanches à 15 h.
L’exposition permanente reste ouverte toute l’année
de 14 h à 18 h. L’accès est gratuit et sans rendezvous pour les individuels. Pour les groupes,
réserver au 03 29 75 53 73.
Les visites durent environ deux heures. Compter
deux heures trente pour une visite combinée des
installations de surface du Laboratoire de Bure
et de l’Espace technologique de Saudron.
Plus de deux 200 personnes ont découvert les prototypes exposés
dans l’Espace technologique lors de son ouverture au public
le 28 juin dernier. Les opérations « portes ouvertes » proposées
chaque année et les visites guidées du Centre de Meuse/HauteMarne sont des moments privilégiés pour s’informer, découvrir
le travail de l’Andra et comprendre les enjeux du projet de stockage
des déchets radioactifs HA-MAVL. ➤
technologique
sur le stockage
D
e la route, c’est un
immense hangar gris,
perché entre le Laboratoire
de Bure et les villages hautmar nais de Saudron et
Gillaumé.
À l’intérieur, ce sont plus de
quatre mille mètres carrés
entièrement consacrés
au projet de stockage des
déchets de haute activité et de
moyenne activité à vie longue
(HA-MAVL).
L’Espace technologique, que
l’Andra a ouvert le 28 juin
dernier, est un nouveau lieu
d’information du public destiné
à présenter concrètement à
quoi pourrait ressembler un
stockage réversible profond.
Le préau, qui pointe du flanc
du bâtiment, ouvre sur l’entrée
d’une exposition permanente.
Les lignes épurées du mobilier
blanc rappellent les courbes de
niveau d’une carte géologique :
tout un symbole pour mettre
en valeur les installations
souterraines que pourrait
abriter la couche d’argilite du
Callovo-Oxfordien.
Exposition interactive
Maquettes, panneaux et films
didactiques expliquent ce
qu’est la radioactivité, montrent
le parcours des déchets
depuis la centrale nucléaire
jusqu’à leur alvéole creusée
dans l’argilite, et détaillent
l’architecture imaginée pour le
centre de stockage.
Modernes et interactifs, ces
outils de communication
permettent aussi de
comprendre la démarche
d’implantation du futur site,
cartes à l’appui.
Démonstration
réversible
Dans la halle où se poursuit la
visite, le public découvre des
prototypes de conteneurs en
béton ou en acier ainsi que
des robots de manutention.
Ils ont servi à tester les
technologies à mettre en
œuvre afin de protéger
l’homme et l’environnement
des déchets HA-MAVL, de
manière sûre et réversible.
Dans une maquette de
galerie, un engin effectue
une démonstration grandeur
nature : il transporte un
conteneur factice dans une
hotte de radioprotection,
accoste devant la réplique
d’un micro-tunnel horizontal,
et dépose son colis au
fond de l’alvéole longue
de 25 mètres. Réversibilité
oblige, le robot reprend son
cylindre d’acier inoxydable
et le sort délicatement. Les
échanges peuvent continuer
avec le guide dans une des
deux salles de conférence
de 50 et 100 places, ou se
prolonger dans le bâtiment
d’accueil du Laboratoire de
Bure pour tout connaître de
la géologie régionale.
Véritable vitrine pédagogique,
l’Espace technologique est
amené à évoluer au fur et
à mesure de l’avancée des
recherches de l’Andra : dès
l'automne, un nouveau modèle
de robot y sera monté en
démonstration dynamique.
LA vie DU LAbo •
3
●●● Événement
Visite du fond
Succès de la première
opération « galeries ouvertes »
L
a dixième édition annuelle
de l’opération « portes
ouvertes » au Centre de
Meuse/Haute-Marne, organisée
dimanche 28 juin, a concerné
pour la première fois les galeries
d’expérimentation creusées
à 490 mètres de profondeur.
Les places, limitées, se sont
arrachées : en deux jours, plus
de 200 habitants des cantons
de Gondrecourt-le-Château,
Montiers-sur-Saulx et Poissons,
se sont inscrits suite à l’invitation
que leur avait envoyée l’Andra
dans leurs boîtes aux lettres.
Les 164 premiers à répondre se
sont succédés au Laboratoire
de Bure par groupes de six
personnes, dès 8 h. Équipés de
casques avec lampes frontales,
de gilets réfléchissants et de
chaussures de protection, ils
ont suivi une formation sur les
instructions de sécurité avant
de découvrir les installations
souterraines, guidés par les
salariés du site. Face à ce succès,
d'autres journées « galeries
ouvertes » seront organisées
avant la fin de l’année. Depuis
septembre 2006, date de la
mise en fonction des ascenseurs
La presse en parle…
4•
LA vie DU LAbo
définitifs du Laboratoire,
permettant à quatorze passagers
d’accéder aux galeries, près
de 3 500 personnes sont
descendues dans le sous-sol
argileux. Il s’agit principa-
lement de visites à caractère
professionnel organisées pour
des élus locaux et nationaux,
des jour nalistes, et des
ingénieurs et scientifiques
partenaires de l’Andra.
Dossier
Implantation
Où pourrait se
situer le stockage
profond ?
Où la France pourrait-elle décider de construire le centre de stockage réversible
pour ses déchets les plus radioactifs ? L’Andra doit proposer cet automne
au gouvernement une zone d’environ 30 km² dans laquelle les installations souterraines
du centre de stockage pourraient être implantées. L’Agence présentera également
des emplacements potentiels pour les installations en surface. Explication
avec Pierre-Lionel Forbes, Directeur adjoint du Centre de Meuse/Haute-Marne.
Vie du Labo : L’Andra doit
proposer avant la fin de l’année
une « zone d’intérêt restreinte
propice à l’implantation d’un
stockage ». De quoi s’agit-il ?
chambres consulaires, les élus
des communes adhérentes au Clis
(Comité Local d’Information et
de Suivi)… Ces échanges leur
permettent d’être associés au
déroulement  du  projet  et
d’identifier  les  critères  socioéconomiques à considérer pour
l’implantation  du  centre  de
stockage. Par exemple, pour les
installations souterraines, les élus
ont une préférence pour une
implantation  sous  les  forêts
plutôt que sous les villages.
Pierre-Lionel Forbes : Il s’agit
d’une zone d’environ 30 km²
dans laquelle l’Andra étudiera la
possibilité d’implanter les installations souterraines du centre de
stockage, qui s’étendraient sur
environ 15 km².
VDL : Où cette zone
d’intérêt se situera-t-elle ?
PLF : La zone d’environ 30 km²
sera nécessairement située dans la
zone de transposition, un périmètre de 250 km², dans laquelle l’Andra a montré que la réalisation
d’un stockage réversible profond
était possible (voir page 7).
VDL : Comment seront définis
ces 30 km2 ?
PLF : Pour positionner la zone
d’intérêt,  l’Andra  va  bien  sûr
VDL : Et pour les installations
en surface ?
Pierre-Lionel Forbes.
considérer  principalement  des
critères scientifiques et techniques.
Mais nous identifierons également
des critères socio-économiques
avec les acteurs locaux.
VDL : Comment procédez-vous ?
PLF : Depuis le début 2009,
l’Andra a engagé des échanges
avec les Conseils généraux, les
PLF : L’Andra complétera sa proposition d’une zone d’intérêt avec
plusieurs emplacements potentiels
en surface. Pour les choisir, l’Andra
prend en compte les diverses
contraintes auxquelles tout projet
industriel est soumis : topographie,
zones inondables, contraintes environnementales, habitat, monuments historiques…
Parallèlement, il est aussi nécessaire d’examiner avec les acteurs
LA vie DU labo •
5
Dossier
locaux les possibilités de raccordement aux infrastructures de
transport (route, rail, voies navigables) et de prendre en compte
le patrimoine socioculturel et
touristique local.
sera fait par l’État qu’après le
débat public prévu autour de
2013. Début 2010, nous aurons
une idée un peu plus précise de
l’endroit où pourrait être implanté le centre de stockage.
VDL : Donc le choix du site
sera fait début 2010?
PLF : Non, le choix du site ne
Pour définir l’emplacement
exact des installations souterraines, l’Andra doit mener dès
2010 une campagne de reconnaissance géologique sur la zone
d’intérêt.
Pour les installations en surface,
nous aurons plusieurs options
possibles et nous travaillerons
avec les acteurs locaux pour
présenter en détail ces options
lors du débat public.
Un choix de site d’implantation progressif
• Fin 2009 : identification d’une zone d’environ 30 km² pour l’implantation des installations souterraines,
et identification d’un ou plusieurs emplacements pour les installations en surface ;
• 2010-2012 : investigations géologiques détaillées sur la zone de 30 km², études avec les acteurs locaux
des scénarios d’implantation définis en 2009 ;
• 2013 : débat public, puis choix du site.
Le projet de centre de stockage
Le centre de stockage se composerait d’installations en surface et souterraines, reliées par des
ouvrages verticaux (puits) ou des tunnels en pente
(descenderies). Les installations souterraines seront
construites progressivement, pendant toute la
phase d’exploitation du stockage. Au terme de
l’exploitation prévue sur un siècle, elles représenteront une surface de l’ordre de 15 kilomètres
6
• LA vie DU LAbo
carrés. Quant aux installations de surface, elles
occuperont en fin d’exploitation une superficie
d’environ 300 hectares. Certains bâtiments seront
nécessairement situés au-dessus des galeries souterraines (zone 1). D’autres, comme les bâtiments de
réception de colis de déchets, pourraient être
implantés à quelques kilomètres grâce à une
descenderie (zone 2).
La zone de transposition
L’Andra a défini une zone de 250 km²,
appelée “ zone de transposition ”
(délimitée par un trait plein sur la
carte ci-contre), dans laquelle les
propriétés et caractéristiques de la
couche argileuse sont équivalentes à
celles observées dans le Laboratoire
souterrain de Bure. La campagne de
reconnaissance géologique (forages,
sismique, cartographie) menée en
2007-2008 dans la zone de trans­
position et ses alentours a permis, en
complément des données précé­
demment acquises, d’homogé­néiser la
connaissance de la couche sur
l’ensemble de la zone et d’en confirmer
le périmètre. C’est dans cette zone
qu’il est possible d’implanter des
installations souterraines du centre de
stockage.
Les premières esquisses de zones d’intérêt (ZIRA)
Pour proposer de premières esquisses de zones d’intérêt (ZIRA 1, ZIRA 2, ZIRA 3 et ZIRA 4), l’Andra s’est
appuyé sur des critères issus du dialogue avec les élus locaux :
• éviter une implantation sous les villages...
• favoriser une implantation sous les forêts...
LA vie DU labo •
7
Dossier
Propositions d’emplacements pour les installations en surface
Pour définir des emplacements
potentiels pour les installations en
surface, l’Andra a, dans le périmètre délimité en pointillés, pris en
compte :
• des zones avec des contraintes
fortes, dites de niveau 1 (en gris
foncé) : zones d’exclusion topographique, zones inondables, périmètres de captage d’alimentation en
eau potable (AEP), zones urbaines ;
d’informations
sur ces propositions
sur www.andra.fr
8
• LA vie DU LAbo
• des zones avec des contraintes
moins fortes, dites de niveau 2 (en
gris clair) : périmètres éloignés de
captage AEP ou en projet, zones
naturelles d’intérêt écologique,
faunistique et floristique, zones
Natura 2000, paysages remarquables, zones aériennes militaires,
périmètres de 500 mètres autour
des monuments historiques ou
classés…
Au sein des zones sans contraintes particulières (en vert sur la
carte), l’Andra a délimité douze
emplacements potentiels (en
violet). L’Andra proposera d’en
retenir deux à trois pour étudier
différents scénarios d’implantation et préparer le débat public.
Brèves
Travaux souterrains
Nouvelles galeries
Après quinze mois de travaux, deux
cents mètres de galeries supplémentaires
ont été livrés le 17 juillet dernier par
l’entreprise Eiffage TP à l’Andra. Jusqu’à
65 personnes ont travaillé à la construction
de ces nouvelles zones d’expérimentation
à 490 mètres de profondeur.
Dès novembre prochain, un nouveau
chantier sera lancé pour près de cinq ans.
Il permettra notamment de tester une
nouvelle technique de creusement à l’aide
d’une machine à attaque ponctuelle,
technique qui pourrait être utilisée pour le
stockage de déchets radioactifs.
Conception du stockage
Premiers essais de creusement d’alvéole
Dans les nouvelles galeries d’expérimentation, l'Andra a réalisé les premiers tests de creusement
d’alvéoles de stockage de déchets à haute activité. Trois essais ont été conduits pour éprouver différentes
méthodes de forage à sec de microtunnels horizontaux de 70 centimètres de diamètre, avec ou sans
tubage de soutènement en acier, creusés jusqu’à une vingtaine de mètres de longueur. Une nouvelle phase
de test est programmée en septembre pour deux nouvelles alvéoles.
LA vie DU labo •
9
actualités
Effectifs en hausse
Trois bâtiments de
bureaux supplémentaires
D
epuis 2007, les effectifs de l’Andra au
Centre Meuse/Haute-Marne ont doublé,
atteignant aujourd’hui 80 salariés. Pour
accueillir ce personnel, la construction de 2 000 m²
de bureaux a été engagée sur le site du Laboratoire
dont la première tranche de 420 m² a été livrée
début mai. Le bâtiment le plus grand, 1090 m² sur
deux niveaux, est destiné aux équipes scientifiques
à partir d’octobre. Le dernier local doit être
opérationnel à l’automne 2010. Enfin, le second
étage de l’Espace technologique de Saudron
accueille une vingtaine de collaborateurs depuis cet
été. Au total, jusqu’à 300 personnes travaillent au
Centre de Meuse/Haute-Marne : aux effectifs
Andra s’ajoutent en effet 160 prestataires et plus
de 70 personnes au plus fort des travaux de
construction.
La construction des nouveaux bureaux du Laboratoire de Bure
(en haut de l’image) a été majoritairement exécutée par des
entreprises locales.
Information à domicile
Une exposition à disposition des communes
L’Andra propose une exposition itinérante sur son projet de stockage pour déchets HA-MAVL aux collectivités locales
de Meuse et Haute-Marne. Le 9 juillet, la commune de Chassey-Beaupré, canton de Gondrecourt-le-Château, a inauguré
la formule : un soir, douze panneaux et un conférencier de l’Andra pour répondre aux questions des citoyens.
Une dizaine de mairies proches du Centre de Meuse/Haute-Marne ont déjà programmé l’accueil de cette exposition.
Pour tout renseignement, contacter le service communication au 03 29 75 53 73.
La première version de l’exposition
itinérante de l’Andra a été présentée
début mars aux maires des communes
adhérentes au Comité local d’information
et de suivi (Clis) du Laboratoire souterrain
à l’occasion de réunions d’information et
d’échanges sur la démarche d’implantation
du stockage (de gauche à droite sur
l’image : Marie-Claude Dupuis, directrice
générale de l’Andra, François-Michel
Gonnot, Président du Conseil
d’administration, et Thibaud Labalette,
directeur des projets, le 10 mars à
Hévilliers devant les élus locaux).
LA vie DU LAbo.
Journal du Laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne. N° 39 - Été 2009
Directeur de la publication : Marie-Claude Dupuis • Rédacteur en chef : Marc-Antoine Martin • Rédaction : Marc-Antoine Martin
• Conception : TEMA|presse, 03 87 69 18 01. • Crédit photo : Andra, Graphix Images, Studio Durey, 4 vents, BV-mesures,
Focalys, F. Mercenier, P. Maurein • La vie du Labo est tirée à 70 200 exemplaires. Impression : Groupe Socosprint Imprimeurs (88)
sur papier PEFC/10-31-1260 • N° ISSN : 1298-3764. Copyright Andra • Andra, BP9, 55290 Bure. Tél. 03 29 75 90 00.
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LA vie DU LAbo
À lire
Nouveautés
Les publications de l’Andra peuvent être commandées
ou téléchargées sur le site Internet www.andra.fr.
La plupart sont également disponibles dans les bâtiments
d’accueil du public de ses centres.
Inventaire 2009
des matières
et déchets radioactifs
Tous les trois ans, l’Andra publie
l’Inventaire national des matières et
déchets radioactifs dont l’édition
2009 a été présentée à la presse le
30 juin. Au-delà du rôle qu’il joue
en matière d’information et de
transparence, cet inventaire constitue
dorénavant un véritable outil de
gestion des déchets radioactifs en
France.
Retrouvez les publications sur le site
Internet www.andra.f
www.andra.fr
À VOIR
L’histoire
de l’Andra
L’Andra en Meuse/Haute-Marne
Une brochure de 20 pages pour
tout savoir des activités de l’Andra
en Meuse/Haute-Marne sur le
stockage réversible profond pour les
déchets HA-MAVL : calendrier du
projet jusqu’en 2025, architecture
esquissée pour le centre, critères
de choix du site,
expérimentations du
Laboratoire souterrain de
Bure, études industrielles
présentées dans le nouvel
Espace technologique,
Observatoire pérenne
de l’environnement,
et mémoire du site.
Pour compléter cette
lecture, on conseillera
la plaquette en 4 volets
intitulée « Le projet
de centre de stockage
réversible profond ».
« L’histoire de
l’Andra ou
l’invention d’un
métier » est un film
de vingt minutes
qui retrace l’évolution
de la gestion des
déchets radioactifs
en France depuis
les années 1930.
Un DVD instructif
pour comprendre
les concepts de
stockage développés
aujourd’hui et mesurer
les progrès parcourus.
LA vie DU LAbo •
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