Immobilier : LP promotion, le Toulousain qui veut conquérir Bordeaux

Immobilier : LP promotion, le Toulousain qui veut conquérir
Bordeaux
Publié le 15/06/2015 à 13h10 , modifié le 15/06/2015 à 13h37 par
Michel Monteil
Le promoteur familial toulousain ne
connaît pas la crise et se développe
désormais aussi à Bordeaux
Pierre Aoun, directeur général-adjoint de LP promotion qui a
réalisé 95 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014 ©
Hélène Ressayres
La crise de l'immobilier ? "En 2014 LP promotion a réalisé la meilleure année depuis sa création avec un chiffre
d'affaires de 95 millions d'euros", sourit Pierre Aoun, directeur général-adjoint. Les prévisions pour 2015 portent sur
105 millions et celles de 2016 sur 120 millions d'euros et un millier de logements construits, la moitié sur
Toulouse, l'autre moitié sur Bordeaux.
Faire jeu égal à Bordeaux avec les grands groupes nationaux
LP promotion est une "entreprise familiale indépendante". Elle a été fondée en 1996 à Toulouse par Lucien
Ponsot qui détient aujourd'hui les deux tiers du capital avec son fils et sa fille. Elle emploie 83 personnes, dont une
dizaine au bureau de Bordeaux, ouvert en 2006.
Sur l'agglomération toulousaine, ce promoteur fait désormais jeu égal en haut du podium avec un groupe national.
Son ambition est de suivre la même tendance sur le marché de Bordeaux métropole et du bassin d'Arcachon. Il se
situe actuellement parmi les cinq principaux opérateurs de l'agglo bordelaise. "Nous avons une équipe locale
qui connaît le marché, a la capacité à acquérir du foncier et celle de proposer des prix adaptés aux capacités
financières des acheteurs", explique Pierre Aoun.
Les entreprises choisies sont 100% locales
LP promotion est présent sur deux marchés ; celui des logements (accession à la propriété, résidence
principale) et celui des résidences services pour étudiants et seniors avec mixité sociale. Un créneau sur
lequel la société est présente depuis 15 ans. LP promotion, qui revendique le recours à 100% d'entreprises
locales du bâtiment, affirme être en mesure de livrer des T4 à 220 000 euros et des logements en résidences
services à un prix supérieur de seulement 5 à 10%. "Nous avons la capacité d'innover et d'inventer de nouveaux
modèles", précise Pierre Aoun.
Sur la métropole bordelaise, ce promoteur dispose actuellement de 12 programmes à la vente au Haillan
(résidence La Mélodie avec 8 villas et 17 appartements), à Bordeaux, à Bègles, à Bassens, à Floirac, au Bouscat
(résidence Galiléo, 11 appartements)... Dans ses cartons, une résidence services pour étudiants près du lycée
Tregey (Bordeaux-Bastide) avec 52 appartements livrés en 2017; une autre résidence de ce type à Bègles sur le
campus Bel air (118 appartements sur trois immeubles) livrée elle aussi en 2017.
Une preuve encore de l'attractivité de la métropole bordelaise, dynamisée par l'arrivée de la LGV à l'été 2017 et de
grandes opérations telles qu'Euratlantique, mais la bataille sera rude avec les majors du secteur, tant la capitale de
l'Aquitaine aiguise les appétits dans le BTP.
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