A hue et à dia - Groupama Banque
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Groupama Banque La Lettre de la Banque Privée Avril 2016 N° 05 Page 2 L’alimentation de votre portefeuille dépend du régime des banques centrales Page 3 De l’investissement dans les PME Page 4 Les solutions de Groupama Banque pour réduire votre Impôt Sur la Fortune (ISF) > ÉDITO A hue et à dia La hausse des taux d’intérêt aux États-Unis, intervenue en décembre dernier, était la première depuis près d’une décennie. Bien que largement anticipée, elle a provoqué en ce début d’année une forte augmentation de l’incertitude et une correction des marchés financiers. Face à cette montée des risques, la Banque Centrale Européenne a réagi par de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire. Au regard de cette divergence de politique monétaire, il nous est apparu intéressant de vous rappeler l’effet qu’ont les politiques monétaires sur € LES TAUX D’INTÉRÊT D’après la banque américaine Goldman Sachs, le taux d’intérêt d’une obligation à 10 ans du gouvernement américain pourrait atteindre 2,8 % fin 2016, contre 1,9 % actuellement. l’évolution des prix des actifs. Nous vous présentons dans ce numéro, le résultat d’une étude sur les rendements des différentes classes d’actifs selon le régime monétaire en vigueur. Les résultats révèlent des écarts de performance substantiels selon l’orientation de la politique monétaire – assouplissement ou resserrement. Nous revenons également dans ce numéro sur les différents mécanismes de défiscalisation de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) ainsi que sur les différentes solutions que vous propose Groupama Banque – Banque Privée. Je vous invite à prendre contact avec votre banquier privé afin d’étudier avec lui l’opportunité de chacune d’elles. LES MARCHÉS 21,2 milliards d’euros, c’est le montant des redressements fiscaux notifiés par l’administration fiscale française en 2015. Ce chiffre s’explique en partie par la politique de régularisation des exilés mais surtout par les notifications adressées aux grandes entreprises. Bruno Cellier Directeur de la Banque Privée La Lettre lettre de delalagestion Banque Privée > N°5 - Avril 2015 L’alimentation de votre portefeuille dépend du régime des banques centrales En décembre dernier, la banque centrale américaine (la FED) a relevé son taux d’intérêt directeur de 0,25 %, afin de rendre la politique monétaire plus restrictive et de contrer les risques inflationnistes futurs. À l’inverse, le 10 mars dernier, la Banque Centrale Européenne (la BCE) a pris de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire afin de rendre la politique monétaire plus accommodante dans le but de contrer les risques déflationnistes. En règle générale, une hausse des taux directeurs traduit une politique monétaire restrictive et une baisse des taux traduit une politique monétaire accommodante. La FED et la BCE mènent aujourd’hui des politiques monétaires divergentes. Cela a son importance car d’après une étude récente(1), le régime de politique monétaire – accommodant ou restrictif – a une influence sur le rendement des actifs financiers et réels, ainsi que sur les primes de risque. Cette étude s’intéresse aux rendements corrigés de l’inflation des actifs financiers et réels(2) sur longue période aux États-Unis et au Royaume-Uni. Les périodes d’assouplissement monétaire sont en général plus favorables aux marchés actions et aux marchés obligataires : aux États-Unis, le rendement annuel moyen des actions a été de 2,3 % en périodes de politique monétaire restrictive, contre 9,3 % pour les périodes d’assouplissement monétaire. Idem pour le rendement moyen annuel des obligations : il n’a été que de 0,3 % en périodes restrictives (hausse des taux de la banque centrale) contre 3,6 % en périodes accommodantes (baisse des taux de la banque centrale). La hiérarchie des rendements est identique au Royaume-Uni. Au regard de ces enseignements et à la lumière de la divergence des politiques monétaires actuelles entre les États-Unis et la zone euro, il paraît cohérent de sur pondérer les actions européennes au détriment des actions américaines et de rester à l’écart des obligations américaines, comme nous l’avons fait dans notre allocation depuis le début de l’année. Ainsi, il faut privilégier les grandes entreprises quand la banque centrale remonte son taux directeur et privilégier les petites et moyennes entreprises lorsque la politique monétaire devient accommodante. Par exemple, en 2015, nous avons été exposés dans les PEA OPCVM et les contrats Premium au fonds Groupama Avenir Euro, spécialisé dans les petites et moyennes entreprises. Le fonds a bénéficié d’une performance supérieure à 40 %, l’année où la BCE a nettement assoupli sa politique monétaire. Après la hausse du taux d’intérêt de la FED en décembre 2015, nous avons cédé dans les contrats d’assurance-vie Groupama Premium en profil « Dynamique » le fonds actions américaines, spécialisé dans les petites et moyennes entreprises, pour privilégier une exposition aux grandes capitalisations. Enfin, parmi les actifs réels, ceux qui profitent le plus d’une politique monétaire accommodante sont les métaux précieux (l’argent, les diamants et l’or), puis l’art, le vin et enfin, l’immobilier. Rendements corrigés de l’inflation en fonction du régime de politique monétaire Moyenne sur la période Si la prime de risque (3) moyenne du marché action a été de 5,7 % depuis 1913 aux États-Unis, elle a atteint 8,8 % lors des périodes d’assouplissement monétaire et 1,8 % lors des périodes de resserrement. Cela n’est pas étonnant car les périodes de politique monétaire accommodante interviennent souvent après les crises financières, des périodes où la prime de risque demandée par les investisseurs pour détenir des actions est très élevée. À l’inverse, les périodes de politique monétaire restrictive interviennent pour calmer la surchauffe de l’économie et souvent des marchés boursiers. Ce sont des périodes où les investisseurs demandent des primes de risque faibles pour détenir des actifs risqués. Là encore, cela plaide en faveur des actions européennes contre les actions américaines. Les régimes de politique monétaire ont également une influence sur le rendement des secteurs. On distingue en général les secteurs cycliques (industrie, secteur auto, construction…) et les secteurs défensifs (services aux entreprises, télécoms, santé…). Les premiers se comportent mieux en périodes accommodantes qu’en périodes restrictives. À l’inverse, les valeurs défensives se comportent mieux en périodes restrictives qu’en périodes accommodantes. Régime accommodant Régime restrictif 9,3% 8,8% 6,2% 5,7% 3,6% 2,3% 2,2% 1,8% 0,3% Actions américaines Obligations américaines Prime de risque actions américaines (1) « Cycling for the good of your wealth », Credit Suisse Global Investment Returns Yearbook 2016. (2) Les actifs réels ou « physiques » sont l’immobilier, l’or, l’argent, les œuvres d’art, le vin… (3) L a prime de risque désigne le supplément de rendement exigé par un investisseur pour détenir un actif risqué plutôt qu’un actif sans risque. Les rendements de certaines stratégies de gestion comme le fait d’investir sur des petites et moyennes entreprises ou de privilégier les valeurs faiblement valorisées (« value ») sont également influencés par le régime de politique monétaire. La stratégie la plus influencée est celle qui discrimine un investissement action en fonction de la taille des entreprises. Page 2 Philippe Bourgeois Gérant Privé La Lettre de la Banque Privée De l’investissement dans les PME L’ISF est un impôt dû par les personnes physiques ayant leur domicile fiscal en France. Depuis 2013, le seuil d’imposition a été fixé à 1 300 000 € et les contribuables doivent évaluer leur patrimoine au 1er janvier de l’année d’imposition puis, déduire les dettes le grevant, afin de déterminer le patrimoine net taxable. Pour réduire le montant de son ISF, plusieurs stratégies sont envisageables, certaines permettront d’agir directement sur le montant de l’impôt (réduction d’impôt), d’autre uniquement sur le montant de la base taxable. Il est, notamment, possible d’activer ces deux leviers lorsqu’on œuvre en faveur de la pérennisation ou du développement des entreprises. En effet, favoriser la pérennité et la croissance d’un tissu de PME créateur d’emploi, telle est la volonté des pouvoirs publics depuis de nombreuses années. C’est la raison pour laquelle, il existe de nombreux dispositifs fiscaux qui incitent à détenir des parts ou actions d’entreprises. Une première catégorie de dispositifs, ouverts à tous, permet de bénéficier d’une réduction d’ISF significative, tel est le cas de l’investissement dans les PME qui peut être réalisé, directement, via une société holding ou via la souscription de parts de FIP ou de FCPI. Les retraités bénéficient également de cette exonération s’ils détiennent leurs titres depuis au moins 3 ans au moment de la date de cessation de leur fonction et s’ils les conservent pour une durée minimale de 6 ans. De même, les parts ou actions qui auront fait l’objet d’un engagement collectif de conservation « Pacte Dutreil » pourront bénéficier d’une exonération à concurrence de 75 %. L’objectif de cette exonération est d’inciter, notamment les héritiers ou donataires, à conserver les parts ou actions qu’ils détiennent de façon à assurer la stabilité du capital. Pour bénéficier de l’avantage fiscal, le détenteur des titres doit s’engager à conserver les actions ou parts sociales pendant une certaine durée. Cet engagement de conservation prend la forme d’un engagement collectif de 2 ans puis d’un engagement individuel de 4 ans. L’engagement de conservation des titres doit porter sur au m i n i m u m 2 0 % d e s t i t re s composant le capital social de la société concernée, s’il s’agit d’une société cotée, ou 34 % des titres composant le capital de la société concernée, s’il s’agit d’une société non cotée ; l’un au moins des signataires du pacte Dutreil doit exercer au sein de la société son activité principale ou une fonction de direction s’il s’agit d’une société soumise à l’impôt sur les sociétés. La personne qui souhaite coupler réduction d’ISF et investissement dans les PME pourra faire son choix entre ces trois véhicules qui présentent chacun des avantages. En effet, si l’on compare investissement direct et investissement via un véhicule collectif, on peut, notamment, retenir : n que l’investissement direct offre une réduction d’impôt supérieure car elle n’est pas limitée au montant du versement, déduction faite des frais et n’est pas retenue en fonction des investissements éligibles, n que l’investissement, via des parts de FIP ou de FCPI, est gage d’une meilleure sécurisation de l’investissement en raison de la mutualisation des risques et de l’encadrement législatif et réglementaire (AMF…). Une seconde catégorie de dispositifs a vocation à inciter certaines personnes à conserver les titres qu’elles détiennent au sein d’entreprises, lorsque ces dernières ne peuvent bénéficier de l’exonération au titre des biens professionnels. Ainsi, les parts et actions détenues dans leur société par les salariés, anciens salariés et les mandataires sociaux sont exonérées pour les 3/4 de leur valeur, si : Afin de diminuer la facture ISF, il est vivement conseillé de profiter de ces différentes niches. En effet, elles présentent l’avantage d’être légales mais surtout d’être encouragées par Bercy, ce qui n’est pas neutre dans un environnement de contrôle fiscal accru. Votre banquier privé se tient à votre disposition pour vous présenter plus en détail ces différents dispositifs. n le propriétaire exerce dans cette société son activité principale en tant que salarié ou mandataire social ou y exerce son activité principale lorsqu’il s’agit d’une société de personnes soumises à l’impôt sur le revenu. n les titres sont détenus pendant au moins 6 ans à partir du 1er janvier de la première année d’imposition pour laquelle l’exonération est appliquée. Page 3 Anne-Lise Charie Marsaines Responsable de l’Ingénierie Patrimoniale La Lettre de la Banque Privée Les solutions de Groupama Banque pour réduire votre Impôt Sur la Fortune (ISF) Cette année, Groupama Banque vous propose 3 solutions pour réduire votre Impôt Sur la Fortune tout en diversifiant votre patrimoine. 1. Le FIP Odyssée PME Croissance n°3 (Odyssée Venture) Le fonds “Odyssée PME Croissance n°3” investira exclusivement en France dans des PME de croissance sélectionnées pour leur potentiel de développement et leur maturité. L’objectif est de permettre aux entreprises accompagnées de bénéficier de capitaux pour assurer leur développement et créer de l’emploi. Le fonds vise un objectif d’une quinzaine d’investissements. Durée de vie : 7 ans prorogeable 2 fois sur 18 mois. Réduction ISF : 45 % du montant souscrit (hors droits d’entrée) dans la limite de 18 000 €. 2. Le FCPI Idinvest Patrimoine 6 L’objectif est de faire bénéficier les actionnaires de la holding d’un double avantage fiscal en matière d’ISF, à savoir : n une réduction d’ISF égale à 45 % du montant de la souscription (hors droits d’entrée) dans la limite d’une réduction annuelle de 45 000 €, n une exonération d’ISF de la valeur des actions d’Idinvest Expansion 2016 détenues au 1 er janvier de chaque année suivant leur souscription, à hauteur de la fraction de son actif investie dans des sociétés ISF. Idinvest Expansion 2016 a pour objectif d’offrir une liquidité à ses investisseurs à horizon de 10 ans (sans que cela ne soit une garantie). Réduction ISF : 45 % du montant souscrit (hors droits d’entrée) dans la limite de 45 000 €. (Idinvest Capital) Avec 1,2 milliard d’euros d’encours investis à travers des FCPI, Idinvest Partners est aujourd’hui le leader français des outils de financement pour les PME. La société a soutenu ces dernières années de nombreuses PME à succès : Dailymotion, Deezer, Criteo... Pour la campagne ISF, Idinvest vous propose Idinvest Patrimoine 6 qui investira dans une vingtaine de PME françaises et européennes actives dans les secteurs de l’Internet, de la santé et de l’environnement. Durée de vie : 7 ans prorogeable 2 fois un an Réduction ISF : 45 % du montant souscrit (hors droits d’entrée) dans la limite de 18 000 €. 3. La Holding ISF Expansion 2016 (Idinvest Capital) Idinvest Partners a présélectionné un certain nombre d’opportunités d’investissement dans les secteurs suivants : industrie ; technologies de l’information ; santé ; services et le secteur de l’environnement. ThoMAs DuCruiX Responsable Épargne Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Elles fluctuent dans le temps et suivent l’évolution des marchés sur lesquels les capitaux sont investis. Le traitement fiscal dépend de la situation individuelle de chaque client et est susceptible d’être modifié ultérieurement. Retrouvez-nous sur : groupama.banque @groupamabanque Éditeur : Groupama Banque - Banque Privée - 67 rue robespierre - 93107 Montreuil Cedex - Directeur de la publication : Bruno Cellier Dépôt légal : Novembre 2015 / ISSN : 2431-6199 - Impression : Société CAPE Les informations contenues dans ce document sont uniquement transmises à titre d’information et n’engagent en conséquence que leur auteur. Ce support non contractuel ne constitue en aucun cas une recommandation d’investissement, personnalisée ou à caractère général, directe ou indirecte, une sollicitation d’offre, ou une offre d’achat, de vente ou d’arbitrage, et ne doit en aucun cas être interprété comme tel. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Groupama Banque - S.A. au capital de 120 825 712 € - 67 rue Robespierre - 93107 Montreuil Cedex - 572 043 800 RCS Bobigny - Immatriculée à l’ORIAS sous le n° 07 006 369 - www.groupamabanque.com - Document et visuels non contractuels - Avril 2016. 04/2016 Votre banquier privé se tient à votre disposition : 01 55 86 13 46 [email protected] Groupama Banque - Banque Privée - 67 rue Robespierre - 93107 Montreuil cedex