Le Ragot en Délire
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Le Ragot en Délire
Le Ragot en Délire L'informateur no 1 des pools Bulletin de septembre 1995 Vol. 3, no 1. Gratuit! Université de Sherbrooke ▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓▓ permettre de gagner de Qu'est-ce que "Le SOMMAIRE l'argent dans un pool Ragot en Délire"? quelconque. C'est plutôt la Baseball chance. -F-V. Vandal tiendra-til le coup? -Quelles sont les belles et moins belles surprises du pool? Football -Ä quoi doit-on s'attendre de cette 6è édition du Nostradamus club? -La chronique de V. Vandal F- Par J-P. (nov. 1993) Tremblay Que de plaisir à faire partie d'un groupe sélect, un club en somme, où sont réunis des soi-disant prophètes de sport. Faire partie d'un pool peut s'avérer une expérience payante ou peut-être un fiasco. Dans certains cas, la dignité de l'individu peut même être entachée, voire bafouée. Cependant, les pools s'avèrent intéressants lorsqu'ils sont suivis de près. L'analyse des faits et moindre gestes de certains nous fait comprendre bien souvent la raison de leur succès. Une bonne prédiction? Une longue shot? Un choix surprenant? Un gros échange payant? Tels sont les aspects à décrire pour déterminer un bon prophète d'une cloche à 5 cents! Avez-vous la chance des débutants? Par J-P. Tremblay (nov. 1994) Si vous croyez que l'expérience peut vous faire remporter un pool de football, de hockey ou autres, détrompez-vous! En effet, l'expérience n'est pas le facteur principal qui peut vous Cette chance, les débutants et inexpérimentés prophètes l'ont. Pourquoi eux? Car lorsque le moment vient de choisir un joueur ou de prédire sur la rencontre d'un match, ils ne se posent aucune question. Les débutants y vont, la plupart du temps, avec des choix sûr. Souvent, ils vont se fier à la faveur populaire pour finaliser leurs choix. Alors, vous voyez, n'importe qui peut faire partie d'un pool. Le débutant tout comme l'expérimenté prophète peut rafler les honneurs d'un pool. Pour l'instant il n'y a pas eu de véritable exploit accompli par des novices dans les premières places des différents pools. Cependant, les jeunes loups sont toujours dans le milieux du peloton déclassant trop souvent les vétérans. Bref, cette histoire révèle une morale qu'il ne faudrait pas rejeter. C'est qu'il est autant important de se méfier des «cloches à 5 cents» que des vieux renards. Bonne saison à tous et bonne lecture! Francis-V. Vandal tiendra-t-il le coup? L'économiste se fait chauffer de près avec un mois à faire Par J-P. Tremblay (6 sept. 95) En tête depuis déjà le 8 août, alors qu'il me détrônait du premier rang, l'économiste F-V. Vandal n'est maintenant plus sûr de lui-même et son avance ne tient qu'à un fil (une cinquantaine de points seulement). Plusieurs facteurs font en sorte que notre intellectuel à pipe (comme dirait Gilles Proulx) se pose de sérieuses questions. Car derrière lui, se dresse les J-P. Tremblay et Francis Villiard, à la recherche du titre tant convoité. La première cause de ce qui pourrait s'appeler la descente aux enfers pour notre ami Vandal est qu'il ne possède que 4 lanceurs sur 7 présentement et les autres participants en ont 5 de qualité. On sait déjà que 20 pts sont attribués par victoire et on calcule les 5 meilleurs lanceurs sur 7. Pour Vandal, son 5è est Curt Schilling (7 vict. = 140 pts) et il est sur la liste des blessés pour le reste de la saison. Quant à Tremblay, son 5è est John Smoltz (10 vict. = 200 pts) et Villiard possède Carlos Perez (10 victoire = 200 pts) comme 5è lanceur. Alors, l'avance en tête d'environ 50 pts de Vandal pourrait se jouer là. De plus, parmi ses joueurs, Derek Bell a énormément ralenti et Ruben Sierra ne va nul part. Cependant, Vandal domine largement au niveau des pts pour les frappeurs ce qui le gardera fort probablement parmi les deux premiers au début octobre. En ce qui a trait à Tremblay, il mise sur les McRae, Snow et Conine pour se rapprocher du meneur. Quant à Villiard, Baerga, Jones et Murray doivent en donner plus, surtout les deux derniers. Où est Simon Roy? En voyant le classement provisoire, remarquez bien le comique qui a été premier entre le 13 juin et 3 juillet. Eh oui! Simon Roy, alias Barbote, qui se voyait, aux dires de ce dernier, premier avec la bourse, le champagne et tout le tralala... Qu'est-il donc arriver à notre valeureux avocat, le «maître» du baseball, lui qui, on se rappellera, s'était royalement moqué de Tremblay en début juin mais qui devait le voir prendre la tête du 11 juillet au 7 août? Et bien cher lecteur, chassez le naturel et il revient au gallot. Comment espérer que Mondesi fasse autant que Belle, que Gilkey (même en forme) surpasse un Caminiti ou un Paul Quantrill à un Mike Mussina? C'est donc d'une démagogie sans pareille qu'il a fallu écouter ce «maître» dans l'analyse du baseball professionnel cet été. Mais n'ayez crainte, on ne l'entend plus parler du pool quoique à certaines reprises, il croit encore à ses chances. Maître Roy nous a cependant démontrer quelque chose d'intéressant cet été, soit l'art de terminer une saison en queue de poisson... Michel Quintal et la déroute Cet été nous aura permis de découvrir un autre adepte des prix citron, un gentlemen dans l'art de choisir des mauvais choix, un bizarroïde à la François Mottard ou à la Stéphane Hébert (et c'est peu dire...), l'unique Michel Quintal. Ce Don Juan de la faculté d'éducation est pour le moins drôle avec ses choix de frappeurs et de lanceurs. On a qu'à penser à Moises Alou au lieu de Jeff Bagwell, Will Cordero contre Tim Salmon ou Kevin Seitzer à la place de Chuck Knoblauch ou de Jeff Conine. Aussi, Fassero qu'il a préféré à Maddux et Johnson et ce Scott Sanders(?) à la place de Mussina. Voilà une explication des déboires de monsieur Quintal. Cependant, à sa défense, il a été malchanceux car plusieurs de ses joueurs ont été blessés comme en autre Bernard Gilkey, Bip Roberts et Jose Rijo. Bref, un été de malchance pour Quintal qui, soit dit en passant, compte bien se reprendre cet automne dans le pool de football du célèbre Nostradamus club. Les résultats au 5 sept. suivent cet article ainsi que le classement provisoire et le classement général par division des 10 participants du pool de baseball. La saison régulière avait alors 19 semaines de complétées sur 23 se qui équivalait à 83% Pour le calcule, on additionne: 1- les 3 meilleurs équipes sur 4 (3 pts par victoire) 2- les 10 meilleurs frappeurs sur 13 (cs + pp + pc) 3- les 5 meilleurs lanceurs sur 7 (20 pts par victoire) 4- le classement général par division (16 pts pour les 1re place et pour les autres pour une possibilité de 250 pt 7 Quelles sont les belles et moins belles surprises du pool? La palme d'or revient à Tim Salmon et à Greg Maddux Par J-P. Tremblay (8 sept. 95) Année après année, les surprises et déceptions se succèdent et elles nous font soit gagner, soit perdre un pool. Encore cet été, le baseball nous aura servi à souhait dans ce domaine. Si Francis-V. Vandal domine le pool, il peut remercier le talentueux Tim salmon qui a connu la saison de sa carrière (les Angels aussi!) Non seulement qu'il domine outrageusement le groupe dans lequel il était, mais il est parmi les 5 meilleurs du baseball majeurs (cs+pp+pc). On se rappelera que Salmon (329 pts) était en 12è ronde avec les Tettleton (203), Lankford (235), Cordero (224), Puckett (293), Grissom (214) et Jefferies (236). Une belle surprise, n'est-ce pas? Chez les lanceurs, il est curieux de mentionner le nom de Greg Maddux comme la sensation de l'été mais Monsieur Cy Young n'avait que 4 gains contre un échec quand le pool s'est mis en branle. Dans son groupe, il y avait Jeff Fassero qui totalisait 6 gains et un revers tout comme Kevin Appier et le grand Randy Johnson, 5 victoire aucun échec. Maddux a de plus été le plus constant du groupe, ce qui lui a permis de devancer les autres aisément. Pour ce qui est des autres sensations, il ne faut pas oublier Albert Belle, Bobby Bonilla, Edgar Martinez, Derek Bell, Mike Piazza, Jeff Conine, Brian McRae, Tom Glavine, David Cone, Mike Mussina et Jim Bullinger. Du coté des déceptions, ça ne vaut pas la peine de tourner le fer dans la plaie pour certains mais il serait bon de nommer les joueurs qui, soit par leurs blessures, soit par leur manque d'ardeur à l'ouvrage, nous ont royalement fait sacrer. Et cette liste comprend des joueurs ayant des salaires qui frôle les 6000$ par jours pour une année entière. Ces cadavres sont: Mark McGwire, Joe Carter, Dave Hollins, Mickey Tettleton, Will Cordero, Daren Lewis, Lenny Dykstra, Royce Clayton, Ruben Sierra, Marquis Grissom, Kevin Seitzer, Jose Offerman, Jeff Fassero, Curt Schilling et Terry Mulholland, probablement la plus grande déception du pool que ce Mulholland! Place à la 6è édition du Nostradamus club Le pool de football refait peau neuve avec cinq nouveaux visage Par J-P. Tremblay (8 sept. 95) Un vent de changement a soufflé sur le prestigieux Nostradamus club cet été ce qui a permis d'amener cinq nouveaux visages, des mordus de la NFL, ce qui devrait donner une saison de prédictions pour le moins passionnante. Ces nouveaux sont: -Richard Thibodeau, étudiant de 3è en Génie civil; -Michel Quintal, en maîtrise en Biop; -Simon Roy, au Barreau; -Alain Joseph, propriétaire du Liquor Store de Sherbrooke; -Francis Villiard, en maîtrise en Chimie. Pour ce qui est des vétérans, voici leurs C.V.: -Pascal Pion, de Granby. Bacc. en Économique à Sherbrooke 91-94. 1990, 2è/4 au cumulatif, 1991, 2è/5 au cumulatif, 1992, 4è/13 au cumulatif et co-champion des semaines, 1993, 2è/10 au cumulatif et champion des semaines, 1994, 4è/10 au cumulatif et co-champion des semaines; -Sylvain Dostie, de Granby. Bacc. en Éduc. phys. à Sherb. 92-95. 1990, 2è/4 au cumulatif, 1991, 2è/5 au cumulatif, 1992, 7è/13 au cumulatif, 1993, 1er/10 au cumulatif, 1994, 8è/10 au cumulatif et co-champion des semaines; -J-P. Tremblay, de Bromont. Bacc. en Français à Sherb. 91-95. 1990, 1er/4 au cumulatif, 1991, 2è/5 au cumulatif et champion des semaines, 1992, 10è/13 au cumulatif, 1993, 2è/10 au cumulatif, 1994, 3è/10 au cumulatif; -Francis-V. Vandal, de Sorel. Maîtrise en Économ. à Sherb. 90-95. 1994, 1er/10 au cumulatif et co-champion des semaines; -Normand Collin, de Montmagny. Bacc. en Éduc. phys. à Sherb. 91-95. 1994, 4è/10 au cumulatif et co-champion des semaines. Pour ce qui est des exploits, le record pour le pourcentage de réussite le plus élevé en une saison de Mario Girard (en 1992 avec 70,5%) est à la portée de tous. Aux dires de plusieurs connaisseurs, l'arrivée des deux nouvelles franchises devrait faciliter les résultats à la fin de la saison. Par contre, le record pour le plus de semaines gagnées de Pascal Pion (en 1993 avec 5 sur 18 semaines) ne devrait pas être battu, ni même le plus de semaines au 1er rang, record détenu par Girard en 1992, avec 14 semaines. Cartes sur tables Chronique de Francis-V. Vandal (13 sept. 95) Trêve d'amertume, vous savez, il faut seulement un gagnant (Jojo l'avait dit). Reprenez vous cher fanatique de football de salon... car la NFL est enfin de retour. Cette année, vous devrez avoir plusieurs nouvelles résolutions afin de connaître votre heure de gloire. Voici donc des petits mots qu'on bon pooler doit dire le moins souvent possible. 1) Comment ça les 49 ers ont encore perdu. Aïe bonhomme, ils ont perdu que deux fois... pis gagné 14 fois. Donc passe pas ta frustration à gager contre eux la semaine suivante. 2) Hein, j'te l'avait dit que Cincinnati était pour gagner. Eh oui mon ami, t'as attendu 8 semaines... 3) J'aurais donc dû... et si tes parents s'étaient posés la même question!?! 4) Un "j'aurais donc dû" plus subtil: J'aurais donc dû suivre ma première idée. Dans ce cas, il faut vérifier le nombre de fois que vous dites: J'aurais donc dû prendre ma deuxième idée. De cette façon vous serez en mesure de savoir quel feeling suivre. Maintenant passons aux choses plus sérieuses. En effet, notre inconditionnel des "Saints", c'està-dire Jojo Savard a vu des choses dans les astres. Elle nous a mentionné que le Football s'aprétait bien à l'astrologie puisque plusieurs joueurs ont déjà vus des étoiles. Et voici sans plus tarder, les prédictions de Big Jojo Savard sur le rendement des équipes de la NFL. Conférence Américaine Dolphins de Miami: Le ciel de Miami pleuvera de ballons cette année... des points à profusion. Une défensive au sol efficace. Dan Marino et Don Shula peuvent rêver au Super Bowl. Les Patriots de la NouvelleAngleterre: Cette année, ils affronteront des équipes de leur calibre. Ils vont en arracher par moment, mais ils devrait finir l'année aux environ de .500. Bills de Buffalo: Chokeux, Chokeux, Chokeux... s'ils font les séries, c'est à cause d'un calendrier plus facile. Colts d'indianapolis: Une bonne carabine à parlette... un dossier de 7-9 serait fort respectable. NY Jets: Ils vont voir passer les défaites à un train d'enfer. 5-11, peut-être pire... -----------------------------Steelers de Pittsburgh: Ils devraient demander à Mario comment faire pour marquer. Lorsqu'ils seront capable de faire 20 points, ils seront difficiles à battre. Browns de Cleveland: La perte de Metcalf se fera sentir, notamment au niveau des points qu'ils leurs rapportaient sur les unités spéciales. Ils auront de la difficulté à se classer. Oilers de Houston: Un vrai puits de défaites. Ils devraient jouer dans la LCF, peut-être qu'ils seraient pas si pire. Bengals de Cincinnati: Selon J-P. Tremblay, ils seront, grâce à leur calendrier facile, un club à surveiller de près et qui pourrait chauffer Cleveland au second rang de la division. 7-9 ou même un 8-8 pourquoi pas? Jaguars de Jacksonville: Pas un gros char...leur première victoire à l'étranger en 1996??????? -----------------------------Chiefs de Kansas-City: Maintenant que le grand chef Géronimo Montana n'est plus... grand manitou aura besoin du grand esprit pour qu'il fasse série ou des confrères de Kahnawake... Raiders d'Oakland: Leur début de saison les rapprochera d'une saison de .500. Broncos de Denver: Les anciens Nordiques pourront apprendre à faire les séries en regardant jouer John et sa bande. Chargers de San Diego: Chaarrrge!......on retraite. Après une finale du Super Bowl, les boules-à-mites. Seahaws de Seatle: Les connaissezvous???? Conférence Nationale Cowboys de Dallas: Avec Prime Time l'affaire est Ketchup.... le club à battre. Pour ceux qui ne connaissent pas ça, c'est un bon club de .500. Eagles de Philadelphie: Un club énigmatique... ils jouent mieux à l'étranger qu'à domicile. Redskins de Washington: Un quart arrière et c'est tout. bon Cards de l'Arizona: Lorsqu'ils accordent un touché, ils sont dans un état précaire. Buddy va avoir une première crise cardiaque... et les Cards vont se relever pour manquer les séries par peu. Les Giants de NY: Rodney Hampton et sa troupe seront-ils capables de battre les petits Giants de Rick Moranis. -----------------------------Bears de Chicago: Pascal Pion aura une bonne année avec ses Bears. Vikings du Minnesota: Le vieux viking Warren pourra-t-il amener son drakar à bon port. Laissez-moi en douter... Packers de Green Bay: Maudit qui fait frette... pourrait gagner le Super Bowl au Pôle Nord. Buccaneers de Tampa-Bay: Une chance qu'il fait beau... pourrait jouer pour 7-9. Lions de Détroit: Le roi Barry parmi les minous. Les Lions pourraient être les pires de leur division. 49 ers de San Francisco: Pourrait jouer au Pro Bowl, mais ils se contenteront d'un autre Bowl juste pour vexer Deion. Rams de St-Louis: La poussière finit toujours par retomber. Une place dans les séries pourrait être réalisable. Les Falcons d'Atlanta: Une attaque comparable à celle des Pingouins de Pittsburgh avec la défensive des Sénateurs d'Ottwa. Avec une légère amélioration en défensive, ils vont faire les séries. Panthères de la Caroline: Un club qui pourrait aller chercher 4-5 victoires. Les Saints de la Nouvelle-Orléans: Toujours le club favori de Jojo.