Le Ragot en Délire

Transcription

Le Ragot en Délire
Le Ragot en Délire
L'informateur #1 des pools
Édition février 2000
Vol. 8, no. 1 (conçu et réalisé par J-P. Tremblay)
Danny O’Connor croule lors de la dernière
semaine et Francis-V. Vandal en compagnie de
Alain Joseph se font un malin plaisir de lui voler
le titre du cumulatif.
À la mémoire de
Robert Duguay (1948-1999)
Magnan est parti pour la
gloire. Cyr et Vandal suivent.
Et
Berthelot
remonte
dangereusement!
Cette édition du Ragot en Délire est dédiée au journaliste sportif Robert Duguay, du quotidien La Presse,
décédé le 4 novembre dernier à l'âge de 50 ans des suites d'un cancer. Duguay, qui avait fait ses études au
Collège de l'Assomption, avait débuté sa carrière au Montréal-Matin en 1970. Il était entré à La Presse en
1972. Il a été chroniqueur aux sports, chef de la division des sports et columnist à la vie urbaine. Il était
attitré à la couverture de la NFL depuis quelques années et sa traditionnelle chronique du samedi reflétait le
personnage qu’il était. Le Ragot en Délire vous offre à la toute fin quelques-unes des chroniques de l’ami
Duguay, qui nous a tant fait apprécier le football, la cuisine, et la vie!
Autre scénario à la Hollywood dans le pool de football
La pression a raison du gendarme O’Connor
Par J-P. Tremblay
La
10e
édition
du
Nostradamus club, ce tant
célèbre pool de football, aura été
fantastique si l’on tient compte
que moins de 9 prédictions
séparaient à la toute fin le
meneur des derniers concurrents.
De plus, pour l’une des rares
fois, c’est le dernier match de la
saison (San-Francisco à Atlanta)
qui
aura
déterminer
des
gagnants.
Francis-V. Vandal, Alain Joseph
et Danny O’Connor. Pourtant, ce
dernier menait après 16 semaines
avec une avance d’une prédiction
sur Vandal et de deux sur Joseph.
Mais au lieu d’être conservateur
et de miser sur des valeurs sûres,
il a misé sur 4 non-favoris, et il
n’en a gagné qu’un (NY Jets sur
Seattle). Vandal et Joseph ont
donc remporté et volé par
surcroît le titre du cumulatif.
En perdant Baltimore sur la
En effet, après les 14
N-Angleterre,
Miami
sur
rencontres de la 17e semaine, il y
Washington (à noter que Danny
avait égalité au cumulatif entre
était le seul à miser sur Miami) et
San-Francisco
Dans ce numéro...
sur Atlanta, ses
Bilan de la saison
p. 2
rivaux en ont
Statistiques et records au pool de football profiter pour lui
p. 4
Des experts déroutés!
p. 7
substituer
le
Pool de hockey et échanges
magot
du
p. 9
championnat du
p. 11 Statistiques des poolers et gains à vie…
cumulatif.
p. 16 Robert Duguay et un pot pourri du Ragot
p. 21 Salut Bob!
O’Connor a littéralement croulé
sous la pression et au lieu de
remporter 120$, il ne gagne que
26,67$, soit sa part pour avoir
remporter le championnat des
semaines en compagnie de
Vandal et Joseph.
Malgré tout, O’Connor a
remporté le championnat des
séries grâce à 9 bonnes
prédictions sur 11 matchs, ce qui
est assez exceptionnel si l’on
tient compte de la difficulté des
choix cette saison. De ses
26,67$, il ajoute 25$ qui lui
redonnera le sourire malgré sa
déchéance de la dernière semaine
du calendrier régulier… Il met
donc un terme à la domination de
Phil Allard en séries. En 97 et
98, Allard avait remporté les
honneurs des séries, ainsi que
lors des éliminatoires du hockey
au printemps 1998.
Encore Vandal!
Champion de 1994 et 1998 et détenteur de la meilleure moyenne en une saison (70,8% en 98), FrancisV. Vandal a repris où il avait laissé en 1998. 12 semaines en tête, dont 9 consécutives, il voit Alain Joseph
l’égaliser à la toute fin, lui qui avait l’habitude dans le passé de crouler également.
Bilan de la saison des poolers…
Phil Allard : sa triste moyenne pour les non-favoris
(28%) explique en partie ses déboires. À –1 de la
tête à mi-chemin cette saison, il a complètement
tombé et mérite la pire dégringolade d’automne 99.
Frank Barnard : Également en lisse pour le
cumulatif à mi-chemin, Barnard s’est écroulé en
l’espace d’un mois et s’en était fini.
Daniel Cyr : Près des meneurs l’entière saison, il a
misé fort à la 15e semaine et a perdu le titre alors.
(7 en 15 alors que les autres ont 11 et 12 en 15, ça
fait mal!)
Alain Joseph : À -2 avec 15 matchs à jouer et deux
rivaux en avant de lui, Alain a réussi à remporter 2
non-favoris sur 3 (les Jets sur Seattle et sa longue
shot de San-Diego sur Denver). Avec ce choix fort
risqué mais combien payant, il remporte sa 4e
semaine pour égaler Vandal et O’Connor au
championnat des semaines et égale Vandal en tête
du cumulatif. Une fin de saison qu’il n’oublieras
pas de sitôt grâce aussi à l’écart de point d’Atlanta
sur San-Francisco!
saison, un nouveau record. Et ses 6 victoires dans
cette catégorie égalent une vielle marque
appartenant à Luc Bessette étable en 1993.
Simon Roy : Constant à partir de la 3e semaine, il
aura réussi à récolter le même nombre de bonnes
prédictions que les gagnants depuis.
J-P. Tremblay : Un fort mauvais début de saison
(sensiblement pareil à 1998) qui le condamnera à
lutter pour éviter le dernier rang jusqu’à la toute
fin. Sa séquence de 0 en 11 sur les non-favoris lors
des 6 premiers week-end est identique à la
campagne de 1998 alors qu’il avait débuté aussi
avec un 0 en 11 sur les clubs non-favoris durant les
8 premières semaines.
F-V. Vandal : Meneur durant 12 semaines dont 9
consécutives, il tomba à –1 avec 15 matchs à jouer.
Mais son calme exemplaire dans le dernier droit l’a
bien servi et malgré une longue shot échappée
(Chicago contre Tampa-Bay), il conserve le
trophée à nouveau.
M-A. Joseph : Meneur lors des 3 premières
semaines, Marc a perdu du terrain graduellement
par la suite pour ne plus être dans la course.
Les résultats de Vandal au fil des
ans…
Danny O’Connor : Vous connaissez l’histoire et
rien ne sert de tourner le fer dans la plaie… Mais
s’il a perdu, c’est à cause de ses défaites avec
Baltimore contre N-Angleterre, Miami à
Washington et San-Francisco contre Atlanta. Drôle
de choix, non?
1994 – (1er) et co-champions des semaines
1995 – (4e)
1996 – (7e)
1997 - année sabbatique
1998 – (1er), record de 70,8% et co-champions des
semaines
1999 - co-champion du cumulatif et des semaines
Pascal Pion : La suite logique de la saison 1998. Il
a misé croyez-le ou non sur Cincinnati à trois
reprises en longues shots, sans en gagner une…
Notons que Pion inscrit son nom dans les annales
du pool pour avoir misé sur 16 longues shots cette
La guigne abandonne Alain…
Allard et Roy blanchis…
Depuis qu’il participe aux pools du Ragot en
Délire, soit en 12 pools, Alain Joseph n’avait
jamais gagner d’argent. Cet automne, il a enfin eu
sa part et il semble qu’il s’est départi de la guigne
qui s’acharnait sur lui.
Depuis 1992, seulement 7 poolers n’avaient pu
conclure une saison avec une semaine de gagnée à
leur actif. Cette année, Philippe Allard et Simon
Roy ont été blanchis au championnat des semaines.
Les autres étaient :
Du moins au football, la chance n’était pas de son
côté…
1998 – Pascal Pion
1997 – Danny O’Connor
1995 – Francis Villiard
1994 – Jean-Louis Dumas
1992 – Sylvain Poulin, Stéphane Hébert et J-P.
Tremblay
1995 – (6e)
1996 – (2e)
1997 – (3e), 1re à la 13e semaine mais fini second à
–2 dans le dernier droit
1998 – (4e), 3e à –4 à la 13e semaine mais fini à –
10)
1999 – co-champion du cumulatif et des semaines
Autre malchance au hockey :
96-97 – (9e) et dernier
98-99 – (9e)
Au baseball :
1995 – (10e) et dernier
1996 – (6e)
1999 – (6e)
La dernière semaine, toujours la
plus difficile pour O’Connor…
Voici un bilan des dernières semaines du calendrier
régulier pour Danny O’Connor au fil des ans…
1997 – 9/15, il fini dernier à –19 de la tête à sa 1re
saison
1998 – 5/15, il passe de –5 à –12 lors des 15
derniers matchs. À sa défense, disons qu’il n’avait
rien à perdre…
1999 – 8/15, il signe le pire total de la 17e et
dernière semaine et perd ainsi le 1re rang
Lors de ces dernières semaines, il totalise 1 en 6 sur
les longues shots et un piètre bilan de 3 en 15 sur
les non-favoris, ce qui explique un peu ses déboires
dans les derniers droits…
Que signifie le dernier match de la
saison régulière?
1999 – La victoire d’Atlanta sur San-Francisco a
permis à Alain Joseph et F-V. Vandal de dépasser
Danny O’Connor au cumulatif et à Alain d’égaler
ces derniers au chapitre du championnat des
semaines.
1998 – La victoire à domicile de Jacksonville
contre Pittsburgh a permis à F-V. Vandal de
surclasser le plus prestigieux record du
Nostradamus club détenu jusqu’alors par Mario
Girard avec un fulgurant 70,8% comparativement à
l’ancienne marque de Girard qui était de 70,5%.
1997 – La victoire de la N-Angleterre à Miami
permis à J-P. Tremblay de gagner sa 5e semaine
(une 2e de suite) et donc de remporter le
championnat des semaines dépassant Sylvain
Dostie et Pascal Pion.
1996 – La victoire de San-Francisco à domicile
contre Détroit a donné le championnat du cumulatif
à Pascal Pion au dépend d’Alain Joseph et Hugues
Magnan.
Les «soit disant» experts sont déroutés !
En septembre dernier, Le Ragot en Délire vous a présenté les pronostics assez déroutantes de quatre experts
du Nostradamus club. Voici encore une fois leurs propos et la moyenne de leur note (comme à l’école!)
A = comme prévue, B = une prévision pas trop pire, C = pas du tout, D = complètement dans le champs
2,69 Francis-V. Vandal (Conférence américaine)
2,40 Pascal Pion (Conférence nationale)
A Buffalo Bills: Le messie Doug a amener ses disciples loin l'an
dernier. Il pourra tant et aussi longtemps qu'ils croiront en lui. Et
moi, je crois en lui...une place dans les séries.
C Arizona Cardinals: Avec leur quart-arrière, Jack The Snake
Plummer, les Cards pourront «déboucher» enfin vers quelque chose.
La suite logique de l’an passé.
D Indianapolis Colts: Amateur de French can can, ne vous en faites
pas ils ne peuvent se tirer car il n'y pas de plomb dans leur fusil mai
de l'air comprimé. Un gros coup de vent, ne feront que passer.
B Dallas Cowboys : Il ne reste plus grand balle dans le fusil. Ce sera
une saison avec un pistolet à eau.
A Miami Dolphins: Identifiez aux Matusalem du football, constant
en saison, mais finissent en moutons car le berge Dan n'a pas réussi
à amener son troupeau à la super étable.
C New England Patriots: Ils représentent une équipe qui pourrait
brouiller les cartes. Mais si vous avez un coeur sensible, ne votez
pas pour eux car vous risquez de faire la Madeleine.
C New York Giants : Ils pourront faire un pas de géant vers le
championnat. Mais attention aux échelles.
D Philadelphia Eagles : Les aigles pourront dévaster plusieurs proies
avec Mike Holmgreen à la tête du club.
C Washington Redskins : La ville n’aura ni les expos, ni le
championnat du Super Bowl. Mais enfin, il reste les prostitués et ou
encore, la plantureuse Monica…
C New York Jets: La meilleure défensive, c'est l'offensive, la
deuxième meilleure défensive, c'est la défensive. Donc, ils vont faire
les séries, mais ils ne gagneront pas.
B Chicago Bears : L’hibernation de mes oursons pourrait se terminer
cette année.
B Baltimore Ravens: Zaché n'aura pas besoin de monter très haut
pour les voir dans le classement.
C Detroit Lions : Est-ce que le lion rugira aussi fort avec un croc en
moins (Barry)? Le lion risque de miauler…
B Cincinnati Bengals: Des gros minets qui n'aurait pas fait frémir un
gars comme Moïse. Pour les poolers téméraires ils représentent un
bon choix.
C Green Bay Packers : Avec le pintch bionique et les fameux «chess
head», l’équipe a les odeurs pour détruire tout sur son passage.
A Cleveland Browns : Après être ressuscité des morts il montèrent
aux cieux pis c'est la seule chose qu'ils firent.
A Jacksonville Jaguars: Ils auraient fait trembler Moïse. Une équipe
à surveiller car dans leurs division s'amuseront comme larron en
foire.
A Minnesota Vikings : Les Vikings ont presque réussi leur voyage
en Floride en janvier dernier. Cette année, ils pourront amarrer vers
Atlanta, lieu du Super Bowl.
C Tampa Bay Buccaneers : Après un nouvel uniforme et un stade
tout neuf, à quoi s’attendre? Nouvelle mascotte?
C Pittsburgh Steelers: Une équipe surprenante à chaque année. Le
mouton noir des poolers, mais la colombe des gagnant.
A Atlanta Falcons : Après une figuration contre Denver en finale, les
Falcons pourraient trouver la saison plus longue qu’en 1998. Les
pigeons se feront peut-être poivrer…
D Tennessee Titans: Un nom admirable digne des dieux, mais une
équipe digne d'un essaim de mouches à marde.
C Carolina Panthers : Une équipe qui pourrait rebondir comme une
grenouille vers les bas-fonds de sa division.
B Denver Broncos : L'enfant prodige a quitté, mais le père resta là
avec ses autres fils en se disant qu'est-ce qu'on va faire? Continuez,
avec une couple de lampions.
A New Orleans Saints : La colère gronde dans le cœur du coach,
Mike Ditka. Mais vont-ils le faire crever une fois pour toute? Cette
saison sera la bonne.
B Kansas City Chiefs: Vous aurez besoins d'allumer une caisse de
lampions.
D St. Louis Rams : Big Mac, Small Rams. Le bélier n’est ni
mécanique, ni corriaces.
B Oakland Raid.: Au moins un an de visite à Ste-Anne-de Beaupré.
C San Francisco 49ers : La ville de la baie, des fifis et des tramways.
Il batailleront sûrement avec force car rien n’est mieux que la
jeunesse combiné à la sagesse (Young et Rice).
B San Diego Chargers: Ils vont surprendre, car ils seront motivés par
les exploits de Tony Gwynn. Wops, môman sort le jeu de carte je
me suis trompé.
D Seattle Seahawks: Avec un gilet laid de même comment peut-on
faire autrement que de les sortir des séries. Par contre, Tides en
profiterait pour faire de la publicité durant le Super Bowl.
2,40 Philippe Allard (Conférence nationale)
2,06 J-P. Tremblay (Conférence américaine)
A Arizona : « Bonsoir, Bonsoir, Bonsoir… » ils sont éliminés! (Pas
du même avis que Shawi mais que voulez-vous?)
C Buffalo Bills : Doug veut bien, mais qu’on-t-ils à offrir de plus ces
Bills? 7-9 est réaliste.
B Dallas : Un homme de génie n’est souvent détruit que par luimême » Troy va encore se planter et se faire planter cette année.
D Indianapolis Colts : Ils devraient être banni! Offrir du jeu si
pauvre que ça, c’est dégoûtant. 3-13 avec de la chance.
C New York Giants : « Un brave homme a parfois honte, même
devant son chien » Il y a joueurs qui ne regarderont pas leur chien
dans les yeux à la fin de la saison.
A Miami Dolphins : Quand Dan lâchera-t-il? Ses genoux avant lui?
Enfin, ils auront 9-7 mais ne passeront pas et se sera la fin de Dan.
A Philadelphie : « Un homme d’action n’est pas déshonoré par la
défaite » il y a tout de même des limites. Encore une saison de plus
de dix défaites.
D New England Patriots : Drew connaîtra LA saison de sa carrière et
les Pats vont aller loin. 11-5 car la défense à des failles.
C New York Jets : Toujours fort ce Parcells! Maintenant LE club de
l’AFC. 12-4 et une finale au Super Bowl.
D Washington : « C’est une grand signe de médiocrité que de jouer
modérément » Un autre club plus que médiocre qui se remarque par
sa performance sur le terrain.
C Baltimore Ravens : Bof, que dire d’autre que Banks et Mitchell
lanceront souvent le ballon. 5-11 et encore!
C Chicago : « Qui veut noyer son chien dit qu’il a la rage » un autre
entraîneur qui va perdre son poste à la fin de la saison.
C Cincinnati Bengals : Un 7-9 est réalisable si on prit fort dans cette
ville…
C Détroit : « Aide toi et le ciel t’aidera » sans le grand Barry, ils
vont avoir besoin d’aide.
D Cleveland Browns (nouveau club pour 1999). Ils sont de retour!
Avec une division faible et un quart de talent (Tim Couch), ils
causeront une certaine surprise avec un 7-9.
B Green Bay : « Un obstacle au bonheur, c’est de s’attendre à trop
de bonheur » ils vont encore se faire éliminer.
B Minnesota : « Et le combat cessa, faute de combattants » une
victoire au Super Bowl pour cette équipe.
A Tampa Bay : « Le beau est toujours bizarre » Voici ce que vont se
dirent les chroniqueurs après une saison de 10 victoires de TB.
BIZARRE
D Atlanta : « Que chacun fasse donc le métier qu’il sait faire » Ils
ont le potentiel pour se rendre loin dans les séries.
C Caroline : « Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes » Une autre
saison difficile pour les Panthers. Au moins il y a Tim. Go Tim, Go
Tim.
B Nouvelle-Orléans : « L’angoisse est la disposition fondamentale
qui nous place devant le néant » Voici un club qui angoisse, car on
ne sait à quoi s’attendre de cette équipe.
D Saint-Louis : « Jamais n’a grandi chez les hommes un mal pire
que l’argent » Même avec Faulk pis son cash, ils vont toujours être
médiocre.
D San Francisco : « Voici le temps des assassins » En voici qui vont
éliminer plusieurs équipes dans les séries.
A Jacksonville Jaguars : Un autre championnat de division facile
pour les Jags. 11-5 et une finale de conférence.
C Pittsburgh Steelers : Réussiront-ils à se tailler une place dans les
séries? Faudra des prestations sans failles de Stewart. Avec un 9-7,
peut-être.
D Tennessee Titans : Enfin, ils joueront dans leur stade, dans leur
ville et leur nouvelle appellation (Titans) efface toute trace de
l’ancienne organisation. Une nouvelle vie mais avec les mêmes
joueurs… 7-9, pas plus.
D Denver Broncos : Ils seront presque aussi fort car leur attaque au
sol est la meilleure. Et Brister a les aptitudes pour relever l’énorme
défi de la perte de Elway et surtout, ils a les éléments pour l’aider.
12-4 sans se tromper.
A Kansas City Chiefs : Oh boy! La chute aux enfers a débuté l’an
passé mais les éléments en place sont fiables et un 9-7 est plus que
possible.
B Oakland Raiders : On le dit depuis des lunes, mais cette fois, les
pirates seront des séries. 9-7 au pire.
C San Diego Chargers : L’art de brûler un talent au poste de quart.
S’il peut rebondir le jeune Leaf, les Chargers pourraient remonter et
terminer avec un 6-10.
D Seattle Seahawks : Ils vont dégringoler et s’ils lisent le journal à
l’envers, ils vont se trouver bon. 4-12 hélas.
Hommage à Robert Duguay
Par J-P. Tremblay
Je vous avouerai, mes chers amis, qu’en
novembre dernier, lorsque j’ai appris par
stupéfaction le décès du journaliste sportif Robert
Duguay, j’ai eu beaucoup de peine. Aujourd’hui, la
perte de ce grand écrivain sportif me bouleverse
encore plus, car je n’avais pas eu la chance de lire
les témoignages de ses lecteurs et de ses
compagnons de travail.
Après avoir lu ces témoignages, je me suis
mis à faire une recherche afin de retrouver quelques
textes de Duguay. Sans doute que je m’ennuyais de
lui, de son humour, de sa candeur et surtout, de ses
analyses d’avant-match de la NFL toujours des plus
intéressantes.
Pour Duguay, tout était simple et le bonheur,
s’il existe, ne se trouvait pas bien loin. Pour lui, le
sport n’était que prétexte. Il philosophait sur tout et
sur rien, avec l’humour qu’on lui connaît. Lorsqu’il
était à la couverture du tricolore, ce qui lui arrivait
à l’occasion, l’ami Duguay avait le don d’analyser
une rencontre comme pas uns. Et sa traditionnelle
chronique du samedi sur la NFL valait le journal à
elle seule.
Je me rappelle des fois où je lisais ses textes
et je disais à Yvon, mon co-locataire, «écoute-ça
Yvon, tu vas rire en crime! …»
Le journalisme perd une sacrée bonne plume
et il n’en reste plus beaucoup comme lui.
Heureusement, on peut encore lire les Foglia et
Touchette de ce monde. Mais sans toi, Bob, nos
samedis matins d’automne ne seront plus jamais
pareil.
Duguay m’aura directement influencé de part
sa plume. Depuis ses débuts, on peut dire que Le
Ragot en Délire a adopté littéralement un style à la
Duguay. En hommage au célèbre journaliste de La
Presse, Le Ragot en Délire présente à la page
suivante quelques citations humoristiques qui ont
marqué notre petit journal des poolers ainsi que
quelques textes du regretté Robert Duguay.
Le Nostradamus club et ses membres ainsi
que les tous lecteurs du Ragot en Délire tiennent à
te remercier de nous avoir permis de te connaître
via tes textes. Lors du prochain Super Bowl, la
gang du pool en profitera pour te saluer. Et comme
dirait Moose Dupont; «M. Duguay, vous allez nous
manquez en ta…» Merci!
Les meilleurs moments du Ragot en Délire…
Novembre 93. Vol. 1, no 1
tiennent à dire à Stéphane qu'ils sont avec lui dans
l'adversité».
Parlant de Luc Bessette dans le pool de football…
«A sa première course au championnat au titre de
champion du cumulatif, Luc Bessette supportera-til la pression? C'est la question que tous se posent.
Il n'a d'autre choix que d'espérer que son trente
sous ne se trompe plus.»
Alors que Stéphane Hébert connaissait des
malheurs au football…
«Il prit Cincinnati contre Pittsburgh, Indianapolis
vs Denver, Tampa-Bay sur Minnesota etc. Tout
pour s'enfoncer dans la merde me direz-vous! …À
noter que les membres du Nostradamus club
Interrogé par Le Ragot en Délire, Pascal Pion
expliquait le secret de son succès à l’époque en
tant que champion en titre des semaines au
football…
PP-C'est simple, on suit la logique. Il y a trois
aspects à vérifier, 1-l'état du quart-arrière, 2-l'état
de la défensive en général et 3-l'état du terrain.
LRED-Avec ces renseignements, t'a pas peur de te
faire voler tes prédictions?
PP-Non! Une bonne prédiction, ça se renseigne
pas. C'est 90% instinctif. L'instinct de l'indien
c'est de marcher, de se nourrir et de vendre des
cigarettes illégales. Moi, j'ai l'instinct du tueur en
somme.
Au hockey : Tout ce que vous avez toujours voulu
savoir sur Mike Bilodeau et n'avez jamais osez
demander…
«22h30, un samedi soir, alors que toute la faculté
des Sciences humaines est vide, on entend un
certains bruit de pitonnage au local d'informatique.
Un seul homme ne peut que s'y trouver avec
paperasses, statistiques de hockey (…) Oui, ça ne
peut être que Michel Bilodeau, alias le rhume d'la
fac.
Arborant fièrement sa chemise de chasse, prêt à
une éventuelle sortie au Bahut vers les 23h, notre
diplomate économiste remet son pool de hockey à
jour. (…)
Hé Mike! Lui criai-je. Sans doute surpris de voir
quelqu'un entrer dans son intimité, car pour notre
ami, la faculté est son second lieu de résidence, le
Bilodeau de ces dames exclame: Hé, my friend!»
Scandale!
(…) En effet, de source généralement sûr, Le Ragot
en Délire a appris que plusieurs transactions
impliquant de la bière avaient eu lieu. Frank
Motard se serait fait acheter par nul autre que le
pdg du pool
Entrevue avec Francis-V. Vandal…
LRED-Mon cher Vandou, quel est le secret pour
gagner un pool de hockey?
F-VV-Mon cher Shawi, c'est comme avec les filles.
Y faut y aller vers les valeurs sûres.
LRED-J'imagine, te connaissant un peu mon cher
Vandou, que tu as un autre exemple concret à
donner à nos lecteurs.
LRED-Bien sûr! Si tu baisses Cyndy Crawford, tu
seras au 7ème ciel, mais avec Linda jolie trou, tu
sera au 4ème ciel, mais tu sera au moins sûr
d'atteindre ce ciel à chaque soir!!!
LRED-Y'a-t-il d'autres facteurs que tu analyses
dans ta sélection de joueurs?
F-VV-Certainement. Avec quelle équipe évolue le
joueur que tu recherches? San-José ou Détroit?
Comme avec les filles, y faut aller vers la fille qui a
de belles chums.
F-VV-Quand tu fais un mauvais échange, y a
toujours deux possibilités qui s'offre à toi. La
première: tu peux te consoler quand tu vois Frank
Motard, car rien ne peut être pire que lui. La
seconde, c'est que tu appelles Motard pour lui
refiler tes pires joueurs.
LRED-En somme, Vandou, une chance que Motard
est là!
F-VV-On peut même dire qu'il occupe la même
fonction qu'un club-école!
Francis-V. Vandal et le hockey…
Novembre 1994. Vol. 2, no 1.
«Un jour, Ernest Hemingway a dit dans son livre
Le vieil homme et la mer: "Atteindre la victoire
dans la défaite".
Ce principe peut facilement s'appliquer à Frank
Motard, qui, dans la défaite, boit une bière à la
santé du pool à Bill (Mike Bilodeau).
Sachez mes chers lecteurs que (…) la soif de cet
incompris a eu raison de lui. Comme il le dit si
bien: "Je l'ai maiximisée ma soif!"
Mona Motard a un flair insoupçonnable pour ce qui
est de créer une sous enchère hors pair. Par
exemple, en prenant les gros noms de ces
transactions, on vois des ventes tendant vers celles
du Woolco à 1.44$ (beau, bon pour pas grandchose).»
chronique de Francis-V. Vandal (et de ses
meilleures prédictions)…
(…) Les attentes de ce groupe faces à leurs
prophéties ont été tantôt ingénieuse, tantôt
bouetteuse à la Jacques Dussault qui, soi dit en
passant, fait parti du groupe des Jojo Savard».
Dolphins de Miami: Partis en baleine, vont finir en
mené.
Jets de New-York: Y a-t-il un pilote dans l'avion.
Cardinals de l'Arizona: Un bon somnière.
Lions de Détroit: Sans Barry, c'est comme du
poulet frit sans le colonel!
Septembre 1995. Vol. 3, no 1.
Au baseball, Michel Quintal aura connu un été
difficile…
«Cet été nous aura permis de découvrir un autre
adepte des prix citron, un gentlemen dans l'art de
choisir des mauvais choix, un bizarroïde à la
François Mottard ou à la Stéphane Hébert (et c'est
peu dire...), l'unique Michel Quintal.»
La meilleure prédiction de Francis-V. Vandal en
1995 :
Cards de l'Arizona: Lorsqu'ils accordent un touché,
ils sont dans un état précaire. Buddy va avoir une
première crise cardiaque... et les Cards vont se
relever pour manquer les séries par peu.
2- Boomer Esiason le quart? Oui, ils vont
gagner...
3- Ils ont un joueur de ligne offensive au nom de
famille francophone? Oui, ils vont gagner...
4- Shawi les a pris? Je les prends!
5- Simon Roy les a pris aussi, j'suis dans l'trouble!
Septembre 1996. Vol. 4, no 2.
chronique de Francis-V. Vandal (et de ses
meilleures prédictions)…
«Comme le disait si mal un latin ecclésiaste, Nil
novi sub sol (rien de nouveau sous le soleil), même
si deux ombrages insoupsonnés firent leur
apparition sur une plage quelconque de Old
Orchard. Vrai comme je suis là, la célébre Jojo
vînt me piquer une jasette terrestre sous son parasol
chevelu.
Mai 1996. Vol. 4, no 1.
J-P. Tremblay et le baseball…
«Le 31 mars dernier a signifié bien des choses. Ä
part qu'avril débutait à minuit et une et qu'une belle
tigresse rousse m'abordait le long de la Cabana en
me demandant si la pleine lune aurait lieu, le 31
mars était synonyme de BASEBALL!
Les Américains, pour montrer au monde entier que
leur sport se pratique durant 8 mois, ont fait une
première, soit de présenter un match de balle au
mois de mars!
Et qu'ont-ils murmuré au sujet du pool de
baseball…
Jean Corriveau : «Les échanges, est-ce que ça peux
aussi comprendre nos blondes?»
Hugues Magnan:«J'compte sur André Dawson...
pis si Bill Lee est pas blessé... attention à moi!»
Quintal et le football…
Mes amis, le football, Quintal en connaît plus que
quiconque... Vous avez des doutes? Alors voici sa
liste des éléments à surveiller quand vient le temps
de choisir un club:
1- Ont-ils un plus beau chandail que leurs
adversaires?
Montagnement vôtre, lui dis-je (…) Jojo me
proposa la numérologie faisant valoir le 13, et la
ligne de la vie, la lecture du poisson (toujours un
frais). Que de plaisir et d'ombrage me permettant
de vous dévoiler aujourd'hui les principaux faits
saillants de cette saison 1996-1997
Houston: plus pour longtemps....6-10 (raisonnable),
7-9 en $ can. Commanditaire officiel: Le clan
Panneton.
Chicago: Les Yogis devraient connaître une saison
à la grandeur de leur appétit soit près de dix
victoires.
Commanditaire
officiel:
Parc
Yellowstone.
Quand Michel Quintal se lance dans les
pronostics…
«Si Francis-V. Vandal nous a souvent paru bizarre
dans le passé avec ses choix plutôt énigmatique, et
je ne parle pas de sa blonde, mais bien de ses
prévisions de fin de saison, vous n'avez encore rien
vu avec Michel Quintal. En effet, il prévoit les
meilleures statistiques à Kerry Collins, le quart
arrière partant des Panthères de la Caroline!»
La Coupe du monde de hockey analysé par
Francis «Ti-Vil» Villiard…
«Salut chers poolers, imaginer l'honneur et le
privilège que j'ai ressenti lorsque Shawi m'a
demandé de lui écrire une chronique pour le Ragot
en Délire... Que de pressions pour tenter d'égaler
les commentaires de Vandou ou les prognostiques
de Shawi!
Les Canadiens quand à eux ont trébuchés face aux
Américains. Mais avec des leaders tels que
Messier, Gretzky, Shanahan et cie, on sait que cette
équipe est entre bonnes mains... si seulement le
gros Lindros pouvait jouer un peu plus au hockey
au lieu de penser à frapper tout le monde».
Décembre 1996. Volume 4 Numéro 3
Un résumé de la saison du pool de football…
«Dostie connaît une saison difficile, lui qui fut le
gagnant de l’édition 93. L’an prochain, les
membres du club vont se cotiser afin d’acheter une
revue de foot à notre valeureux coach pour lui
permettre de se mettre à jour. Et dire qu’il croient
que Boomer est encore à Cincinnati! Imaginer le
reste...
Vandal est quant à lui blasé du football, des sorties
entre amis, des femmes et de la vie en général. Il se
contente de miser sur les favoris ce qui lui a permis
de se maintenir dans le milieu du peloton cette
année. Il dit ne plus suivre le foot les dimanches
après-midi. Normal, sa blonde préférant Blue
Hawaii et Le retour de la planète des singes à cinéquiz...
Villiard, ce chimiste incompris de la gent féminine,
s’est permis malgré une saison bien ordinaire, de
gagner (…) Comme disait Yoggi: «It’s not over till
it’s over!»
Analyse du pool de hockey…
«Par ailleurs, notre confrère Fitz a fait confiance
aux «vieux». Il a pris Ciccarelli et son joueur de
centre John Cullen ainsi que Greg Adams qui, doiton l’avouer, connaît la saison de sa carrière. En
espérant la santé à ces joueurs dont la carrière
achève. Adams, en passant, est un habitué des
saisons européennes. Il ne joue qu’un maximum de
60-65 parties par années. Bonne chance Fitz!
Simon Roy va sans doute contribuer à Noël aux
enfants malades de Sainte-Justine, à Caritas, à
Opération enfants soleil, à la collecte des hôpitaux
du Québec en entier et j’en passe. Pourquoi autant
de compassion envers les malades me direz-vous?
C’est qu’il vient de se porté acquéreur des droits de
Mike Ridley, qui a manqué 75% de la saison passé
suite à des maux de dos. Dimitri Mironov, son
dernier choix, est aussi un cas douteux».
Le football résumé par Michel Quintal…
«Que dire de mes Broncos, y sont-tu pas beaux à
voir? On dirait une partie d’échec de Karpov. Je les
aimes comme jamais. Je comprends mieux les
partisans des Nordiques qui après les années de
vaches maigres ont goûté au champagne de la
victoire à longue distance, comme un étudiant
goûte la vie universitaire en suivant un cours par
Télé-Université!
Avant de parler hockey, j’ai deux potins à
confesser. D’abord, il semble que Troy Aikman et
Emmith Smith ne s’adressent plus la parole.
Bonjour l’esprit d’équipe ! Il semblerait
qu’Emmith ait critiqué ouvertement les penchants
homosexuel de son QB, après que ce denier eut
regardé Smith à la sortie des douches.
Mars 1997. Volume 5 Numéro 1
Hockey…
«Quand on participe comme nous tous à un pool
quelconque, on espère que la chance va nous
suivre. Cette chance s’exprime de différente
manière, à débuter par la santé de nos joueurs
jusqu’à nos bons échanges. Et ce pool-ci ne fait pas
exception à la règle.
Comme disait Eugène Labiche: «Les chanceux sont
ceux qui arrivent à tout; les malchanceux, ceux à
qui tout arrive.»
Fitzback: Sa maxime: vivre et laisser mourir. Ça
veut tout dire quand on regarde ses choix du
repêchage de décembre.
Grenier: Ce cher Eric est le type parfait à inscrire à
un pool et son argent sera toujours grandement
apprécié.
Septembre 1997. Volume 5 - Numéro 2
Retour sur le pool de hockey…
«Cette fois-ci, l’acteur s’appelle Francis-V. Vandal.
Il nous a proposé un long métrage ayant pour titre
Le magnifique, la merveille et le cousin. Le
magnifique, c’est le grand Mario; la merveille,
l’unique Wayne; et le cousin, Martin Gélinas
(cousin de Vandou).
Avec ces trois joueurs, Vandou pourra se vanter
d’avoir dominé de façon outrageuse le pool de
hockey «Les chevaliers de la table perdue». Il aura
su dominer ses rivaux depuis la mi-saison, laissant
ses derniers patauger dans une marre de boue et
d’incertitude.
(…) Selon une source généralement fiable, Philippe
Allard prendrait part à l’annuel repêchage. Un beau
20$ dans les coffres du pool! En ces temps
difficiles, on accepte tous les dons mes amis...
Tiens, j’y pense, pourquoi ne pas donner un coup
fil à mon ami Pion à Montréal...»
Décembre 1997. Volume 5 - Numéro 3
Chronique de Pascal Pion sur le football…
«NYJets: Il y a enfin un pilote dans cet avion, et
quel pilote. Il a réussi à éviter un crash.
Oakland: Tout comme leur logo, Jeff a joué avec
un œil fermé. Et ça paraît sur leurs résultats!
Cincinnati: Les Bengals ont décidé de faire un
flash-back avec Boomer. Mais, sans veine. (On ne
peut avoir du succès comme les Bee-Gees!). Dostie
ne doit pas être trop perdu, lui qui a toujours cru
que Boomer était resté à Cincinnati depuis ses
débuts!
St-Louis: Que dire sinon qu'ils seraient 1er si je
lisais mon journal à l'envers! La défunte MarieSoleil Tougas disait si bien dans un de ses
personnages de Peau de Banane: «Crotte de bouc!»
Un commentaire de Francis-V. Vandal sur la
scène du hockey…
«Allard en a profiter pour concocter un échange
pendant que ses joueurs étaient «hot». Il a mis en
pratique la maxime qui dit: «Les femmes, c'est
comme d'la soupe, faut pas les laisser refroidir.»
De son côté, Luc Bessette a changé son style
anciennement à la Jacques Demers pour devenir un
Mike Keenan. Une transition qui fut très difficile à
assumer. Je ne lui donne plus ma casquette des
Canucks et son système à la militaire fera en sorte
qu'il va se rapprocher… des bas-fonds.
Pour sa part, Fitzback a encore misé sur de vieux
vétérans rabougris. Cependant, ça lui a porté fruit
dans une année bourrée d'accrochage
Finalement, le Gaspésien Sébastien Berthelot, celui
là même qui prend de plus en plus d'expérience
dans les pools, pourrait gagner cette année si on
additionnait les meilleures saisons de tous ses
joueurs…»
avril 1998. Vol. 6, No 1
L’arrivée du baseball par J-P. Tremblay…
«La neige fond, les oiseaux chantent, le soleil
brille… et le baseball apparaît. De partout en
Amérique, les amateurs sont fébriles et n'attendent
que le 1er avril pour engorger les parcs de balles.
L'Amérique s'apprête à renouer avec son sport
national, le baseball.»

Documents pareils

Le Ragot en Délire

Le Ragot en Délire avant de gagner (par chance!) le championnat des séries en 1996. L’an dernier, sans même suivre un match, il a fini bon 2è (65,4%) derrière Pascal Pion. Dostie a même éclipsé le record de la meille...

Plus en détail