review - Sustainable Business Associates
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THE DELTAreview an SBA Publication Year 4, Issue 36, April 2007 INDUSTRY • ENVIRONMENT • MEDITERRANEAN Dear Readers, The population growth of cities in developing countries is not ready to slow down. Cities in Maghreb and Machreq are following the same path. Constantly high remaining birth rates and massive rural depopulation fed by unemployment are fuelling up urban dynamics, overcrowding neighbourhoods already reaching saturation point. In addition, short term economic interests remain predominant and cities often decide to focus superficially their efforts on a cosmetic downtown front. Yet this impedes the emergence of a debate about urban quality of life and prevents the implementation of coherent and global urban politics. CONTENTS/SOMMAIRE (click for instant access / cliquer pour l'accès direct) DOSSIER (ECO-URBANISM) Une croissance urbaine explosive - p. 2 L'essor des villes arabes - p. 3 Alerte à la pollution à Casablanca - p. 4 Cairo's moving towards urban sustainability - p. 5 Agenda 21 et gouvernance locale en Tunisie - p. 6 Istanbul revitalizes its waterfront - p. 7 Rabat change de visage - p. 8 ECONOMY / POLITICS Syria planning to reform public planning system - p. 9 INDUSTRY Jordan's Tourism Industry makes gain in a difficult year - p. 10 CLEANER PRODUCTION Marrakech : sensibilisation du secteur hôtelier à la rationalisation de la consommation d'eau et d'énergie - p. 11 TECHNOLOGY Ancient Egyptians help with nuclear waste storage - p. 12 ENERGY L'efficacité énergétique dépend de la tarification - p. 13 ENVIRONMENT Changements climatiques : l'Afrique en première ligne - p. 14 OTHER NEWS AND UPCOMING EVENTS Eco-forum consacré à la valorisation des eaux usées urbaines à forte teneur de matières organiques, Tunis - p. 16 WITH THE SUPPORT OF: However there is a way. Be it through the establishment of green areas in overpolluted neighbourhoods, the creation of recycling programmes in urban communities, the planning of sustainable local governance agendas or the renewal of industrial waste land, there are solutions to improve the quality of living of urban populations while contributing at the same time to social and economic development. Enjoy the reading! Chères lectrices, chers lecteurs, La croissance démographique des villes des pays en voie de développement ne cessent de s'amplifier. Aussi, les métropoles du Maghreb et du Machreq n'échappent pas à cette pression. Les taux de natalité demeurant élevés et l'exode rural massif alimenté par le chômage viennent nourrir la dynamique urbaine en surpeuplant des quartiers déjà au bord de la saturation. En outre, les intérêts économiques à court terme restent prédominants et les villes font fréquemment le choix de focaliser superficiellement leurs efforts au profit du centre-ville, façade cosmétique d'une modernité archaïque. Pourtant ceci empêche l'éclosion d'une véritable politique urbaine cohérente et globale. Dans ce contexte, de nombreuses villes négligent la réflexion sur l'amélioration du cadre de vie urbain. Pourtant, des solutions existent. Que cela soit par le biais d'aménagement de surfaces vertes au sein des quartiers étouffés par la pollution, de programmes sociaux de recyclage dans les communautés urbaines, de gouvernance durable locale ou de renouvellement des friches industrielles, des pistes existent pour améliorer le cadre de vie des populations citadines tout en contribuant au développement économique et social. Bonne lecture ! -1- UNE CROISSANCE URBAINE EXPLOSIVE Au cours du prochain quart de siècle, la quasi-totalité de la croissance démographique se produira dans les villes, pour l'essentiel dans les pays les moins développés. D'ici 2030, plus de 60 % de la population mondiale vivra en zone urbaine. Dans la plupart des villes en pleine expansion, les mesures de protection de l'environnement sont insuffisantes et l'urbanisme dépourvu de plan d'ensemble. Les villes sont de gros consommateurs de ressources naturelles et de gros producteurs de déchets. Elles produisent la majeure partie des gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Elles dégradent souvent la qualité de l'eau, appauvrissent les nappes phréatiques, souillent le milieu marin, polluent l'air et occupent de la terre, ruinant la diversité biologique. Pourtant les technologies et les compétences nécessaires existent déjà. Des moyens de transport propres, des immeubles économes en énergie, des procédés d'assainissement sûrs et un usage économique de l'eau sont possibles dès aujourd'hui, souvent à un coût accessible. Sur toute la planète, et pas seulement dans le monde développé, on peut trouver des exemples de communautés, d'entreprises et de gouvernements oeuvrant pour élaborer une nouvelle conception de la métropole. Les centres-villes congestionnés par la circulation sont rendus aux piétons, les espaces verts sont préservés et agrandis, les programmes de recyclages sont encouragés, des immeubles respectueux de l'environnement sont construits. L'enjeu est de favoriser le développement de ces innovations, de les propager et de les disséminer dans les lieux les plus reculés de la planète. Les enjeux du millénaire urbain · En 1950, moins d'une personne sur trois vivait dans une ville. D'ici 2030, cette proportion devrait dépasser 60 %. La quasi-totalité de la croissance démographique du prochain quart de siècle sera enregistrée dans les zones urbaines des pays les moins développés. La croissance la plus rapide sera observée non dans les plus grandes villes, mais dans les agglomérations urbaines de moins de 500'000 habitants. · En Afrique, plus de 70 % de la population urbaine (soit plus de 160 millions de personnes) vivent dans des bidonvilles. Depuis 1990, la population des bidonvilles d'Afrique a augmenté de près de 5% par an et est bien partie pour doubler tous les 15 ans. Au moins 1 milliard de personnes vivent dans des bidonvilles improvisés et dans des colonies de squatteurs qui ne sont ni légalement reconnus ni desservis par les services municipaux. D'ici 2020, ce chiffre devrait dépasser 2 milliards de personnes. · L'insalubrité de l'eau et l'insuffisance des installations d'assainissement sont les risques auxquels sont habituellement exposés les habitants des bidonvilles. La diarrhée serait responsable de 12% des décès d'enfants de moins de cinq ans dans les pays en développement - 1,3 million de décès par an. · Les habitants des bidonvilles doivent également faire face aux problèmes liés à la mauvaise qualité de l'air. Environ 2 millions d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année d'infections respiratoires aiguës. Première cause de mortalité infantile dans le monde, ces infections sont aggravées par des facteurs environnementaux comme la pollution de l'air à l'intérieur des logements comme à l'extérieur. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, 1,5 milliards de citadins subissent des niveaux de pollution atmosphérique extérieure supérieurs aux maximas recommandés. Au moins un demi-million de décès peuvent être imputés à la seule pollution par les particules et le dioxyde de soufre provenant principalement des gaz d'échappement des véhicules. · L'urbanisation et le développement économique ont généralement pour corollaire une augmentation de la consommation et de la production de déchets par habitant. Dans les pays en développement, l'infrastructure nécessaire pour éliminer les déchets dans de bonnes conditions de sécurité fait souvent défaut. Entre 30 et 60% des déchets urbains solides ne sont pas collectés et moins de 50% de la population bénéficient de services de collecte des ordures ménagères. · Plus de la moitié de l'eau utilisée pour les besoins humains est consommée par les zones urbaines. Dans les villes de nombreux pays en développement, entre 40 et 60% de l'eau potable (qui coûte cher) sont perdus à cause des fuites de tuyauterie et des raccordements illégaux. · La température de l'air dans les villes peut être jusqu'à 5 degrés supérieure à celle de la campagne environnante quand le couvert naturel du sol est remplacé par des routes et des immeubles. Ce phénomène, appelé " effet d'îlot de chaleur ", peut être réduit en préservant ou aménageant des espaces verts dans les villes. De plus, les forêts urbaines produisent de l'oxygène et absorbent le gaz carbonique, améliorant la qualité de l'air. Sources: unesco.org & dailystaregypt.com -2- L'ESSOR DES VILLES ARABES Le monde arabe est aujourd'hui marqué par l'extraordinaire essor des villes et les changements induits par l'urbanisation. Sur une population de 200 millions, environ la moitié est constituée de citadins. La diversité des situations nationales et l'existence de traditions urbaines dans plusieurs pays, comme le Maroc, la Tunisie, l'Algérie et la Syrie, expliquent l'hétérogéneité des contextes urbains. Cette évolution est liée à un taux d'accroissement naturel élevé (natalité importante 4,25 % par an ; contre une mortalité en baisse 3,12%) et à une situation migratoire similaire à l'ensemble des pays en développement. Au Maghreb, malgré un début de rééquilibrage des disparités régionales en matière de concentration de la population citadine, les littoraux concentrent toujours l'essentiel des villes. · Au Maroc, où le nombre des villes a pratiquement doublé et où la croissance urbaine est de 4,28% en moyenne par an, l'axe côtier (Casablanca-Rabat-Kénitra) regroupe 40% de la population urbaine du pays et reste toujours prédominant. · Dans le nord de l'Algérie, 95% de la population habitent le 1/6e du territoire national (350'000 kilomètres carrés. En outre, les 447 agglomérations urbaines recensées en 1994 se localisent ainsi quasi exclusivement sur le littoral : 1200 kilomètres de long sur une centaine de kilomètres de large seulement. · En Tunisie, l'ossature urbaine se situe largement dans les Provinces de Tunis et du Sahel (centre-est du pays) qui disposent des plus grandes facilités économiques et concentrent plus de 40% de la population urbaine. · En Egypte où les citadins constituent environ 50% de la population totale, l'essentiel du réseau urbain, disposé en damier le long du Nil, connaît de très fortes densités et se distingue par la macrocéphalie du Caire. Entre 1976 et 1986, dernière période intercensitaire, la population urbaine s'est accrue de 10% tandis que le nombre des villes de plus de 100 000 habitants est passé de 20 à 24. Depuis les années 1980, le premier constat qui peut-être établi, c'est la relative stabilisation de la croissance des grandes métropoles et la progression plus soutenue des villes petites et moyennes. L'apparition de nouveaux schémas migratoires durant les années 80 dans les pays arabes est liée aux transformations des rapports entre villes et campagnes. Si dans les années 60, face à l'exode rural, les grands centres urbains comme Le Caire, Casablanca, Tunis, et Alger offraient des possibilités d'intégration aux migrants, depuis la fin des années 70, ces métropoles absorbent difficilement un afflux de main-d'oeuvre en augmentation régulière. Aussi observe-t-on un ralentissement des flux vers ce type de centres urbains au moment où les villes, petites et moyennes, ont développé des influences spatiales non négligeables polarisant largement les migrations inter-urbaines. Si bien que les petites villes remplissent de plus en plus des fonctions multiples grâce au développement des activités de services. Elles ont conquit, grâce à la décentralisation et aux migrations de fonctionnaires, une position de centres commerciaux et de manufacture. Damas : un développement urbain tentaculaire Depuis un siècle Damas dévore les terres fertiles de la Ghouta qui l'entoure. Au rythme actuel de la croissance urbaine, il ne devrait plus rester en 2020 que quelques lambeaux de verdure. Le développement de l'industrie dans la Ghouta depuis le début des années 1990 accélère le processus. Quant au centre de Damas, il connaît une certaine dévitalisation en raison des encombrements et de la dégradation du tissu urbain. La réaction de la puissance publique est beaucoup trop lente par rapport au rythme de l'expansion urbaine. Depuis le début des années 1980, les quartiers centraux perdent de la population. La réduction de la taille des ménages (le passage de la famille communautaire à la famille nucléaire en particulier) provoque mécaniquement une diminution de la population puisque les enfants qui se marient doivent quitter un quartier où ils ne trouvent pas de logements faute de moyens. Les efforts de l'Etat pour rééquilibrer l'agglomération vers le nord sont insuffisants : manque de moyens, de volonté politique mais surtout de réactivité fasse à la déferlante démographique et aux mutations socio-économiques. La rivalité ou plutôt la mésentente entre les deux muhafaza qui se partagent l'agglomération de Damas ralentit également les projets d'infrastructures et surtout l'adoption d'un schéma directeur pour le " Grand Damas ". La fusion des deux muhafazas serait une meilleure initiative sur le plan de l'efficacité. L'augmentation considérable des moyens de transports depuis le début des années 1990 (minibus et voiture individuelle) bouleverse les modes de vie dans l'agglomération damascène. L'afflux considérable de véhicules au centre-ville et les travaux d'infrastructure qui les accompagnent ont énormément dégradé le tissu urbain et les conditions de vie. Les Damascènes cherchent de plus en plus à résider en périphérie et aspirent à une maison individuelle sur le modèle occidental. L'étalement qui en est la conséquence est illustré par la photo satellite ci-dessus. Le brun représente les surfaces urbanisées en 1940, le rose clair en 2005. Source: ifporient.org -3- ALERTE À LA POLLUTION À CASABLANCA Peut-on encore se balader dans Casablanca sans crainte pour sa santé ? Déposer son enfant à l'école le matin, près de Zerktouni, équivaut en tout cas à s'offrir une bonne bouffée de particules en suspension issues de la combustion incomplète de carburant et à l'origine de troubles respiratoires. Des polluants dangereux comme l'oxyde d'azote, l'ozone et le dioxyde de soufre y forment dans l'air, de jour mais aussi parfois de nuit, un cocktail nocif et impossible à éviter. Depuis 2003, des stations de mesures ont commencé à être installées à Casablanca pour essayer de cerner l'ampleur de la pollution. Et au vu des résultats, la sonnette d'alarme peut déjà être tirée. Dans la région de Zerktouni, le niveau de particules en suspension dans l'air, a dépassé 323 fois en 2005 la norme marocaine de 400 micro-grammes/m3, avec des pics à midi et le soir. À Sidi Othmane, les résultats montrent des niveaux élevés d'ozone, un gaz qui "peut causer des troubles respiratoires, des irritations oculaires ainsi qu'une altération pulmonaire", selon la Direction de la météorologie nationale (DMN). Du côté de Aïn Sbaâ, tous les indicateurs sont, quant à eux, dans le rouge. En 2005, les capteurs y ont enregistré 397 dépassements du seuil d'alerte (240 microgrammes/m3) et 760 du seuil d'information de la population (180 microgrammes/m3) pour l'ozone édicté par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le niveau de dioxyde de soufre a, quant à lui, "provoqué très souvent des inquiétudes et demeure le polluant le plus important dans cette région", d'après la DMN. Si ces trois sites sont les plus représentatifs de l'air pollué à la sauce casablancaise, toute la ville subit à des degrés divers la pollution. "Casablanca est une grande citée urbaine qui concentre 40 % des unités industrielles du pays, explique Youssef Bel Abbas, le chef de la division environnement de la wilaya de la métropole. Mais Casablanca subit aussi les émissions des centaines de milliers de voitures de la ville et de celles qui y transitent. Le parc automobile est important, vétuste et mal entretenu, avec une très grande majorité de véhicules qui ont plus de dix ans. La quasi-totalité des automobilistes en diesel utilise un carburant de très mauvaise qualité avec une très haute teneur en souffre de 10 000 ppm (particules par m3). "Il y a beaucoup de retard qui a été pris. Pendant des années, on a laissé pourrir la situation environnementale, notamment en laissant exercer des industries sans études d'impact sur l'environnement. Elle n'est pas dotée d'un système d'alerte et de gestion efficace des pics de pollution de l'air. Abdelaziz Ouldbba, chef du service de la météorologie sectorielle promet : "Nous sommes en train d'installer un logiciel de simulation qui nous permettra d'ici mi-2007 de pouvoir faire des prévisions de pics de pollution. On pourra ensuite regarder à la télévision quelle sera la qualité de l'air du lendemain comme on regarde la météo". Mais s'il permettra de protéger quelque peu les populations les plus vulnérables, comme les enfants, les malades et les personnes âgées, il ne règlerait finalement pas le problème de fond : celui de la pollution de l'air. Pourtant, seule une véritable politique urbaine et environnementale peut permettre de limiter les dégâts pour l'air de Casablanca et les poumons de ses habitants. Une combinaison de mesures simples et de nouvelles lois plus strictes pourraient faire avancer les choses. Il s'agit de généraliser l'horaire continu au travail, préconise Saïd Mouline. "Au lieu de faire quatre trajets par jour entre leur travail et leur maison, les gens n'en feraient plus que deux. Cela permettrait de faire baisser les émissions gazeuses de 30 % ". Sensibiliser les gens pour qu'ils adoptent une conduite plus souple et faire appliquer la loi pour qu'ils entretiennent mieux leurs voitures permettrait aussi de faire diminuer aussi la pollution. "Il faut montrer aux gens qu'ils ont un véritable intérêt économique à rouler en douceur et que, quand leur véhicule est mal réglé, ils consomment plus de carburant", explique le responsable du programme Qualit'air alors qu'une campagne de communication, avec affichage géant et distribution de prospectus d'information, vient d'être organisée par la Fondation Mohammed VI sur ce thème. Côté législatif, des dispositions existent aussi pour forcer les gens à moins polluer. Des policiers et des gendarmes ont été formés et équipés d'une vingtaine d'appareils sur l'axe Kénitra-El Jadida. Mais le niveau des amendes en cas d'infraction n'a toujours pas été fixé et la mesure reste inappliquée. L'heure est encore à l'indulgence et une voiture polluante réussit en général assez bien à passer entre les mailles du filet. "Ces mesures ne sont pas appliquées car elles seraient impopulaires. C'est un problème politique. Mais la pollution peut avoir un tel impact sur la santé des gens qu'on ne peut pas faire l'impasse sur ce genre de problème", estime Saïd Mouline. Puis, la ville a besoin d'une véritable politique des transports en commun. "Un bu qui transporte 50 personnes pollue toujours moins que 25 voitures. D'où l'importance d'encourager ce mode de déplacement. Mais pour cela il faut mettre en place un réseau vraiment cohérent sur Casablanca. On ne peut pas demander aux gens de ne pas utiliser leur voiture si on ne leur propose pas de situation alternative", poursuit Saïd Mouline. Source: yabiladi.com -4- CAIRO'S MOVING TOWARDS URBAN SUSTAINABILITY Al-Azhar park Cairo and its Zabbaleen Egypt's capital, with a population of 17 million, has one of the lowest ratios of green space to urban population in the world an area the size of about 30 square centimetres of green space per inhabitant, according to one estimate. Cairo is one of the densest cities on the planet. The modern city centre has all the bustle of a capital city, with rich and poor vying for space. The people who live among its crumbling buildings have yet to enjoy the benefits of modernization. The role that Zaballeen waste recyclers of Cairo play in keeping the city clean is now officially recognized. Not only do they separate and recycle paper and plastic waste, they also turn organic wastes into compost for urban-fringe agriculture. Now a partnership formed by local, national, and international actors has successfully helped a community through the Zabbaleen Environment and Development program (ZEDP). Since the program began in 1981, quality of life has improved in a formerly neglected community; thousands of jobs have been created as an improved municipal waste collection and recycling system has been implemented. The creation of the 30-hectare Al-Azhar park, undertaken in the historic district of Cairo by the Aga Khan Trust for Culture, is proving to be a catalyst for urban renewal in one of the most congested cities in the world. Al-Azhar Park therefore provides much-needed leisure and recreational space while functioning as a "green lung" in the heart of the city.The US$ 30 million project has become a case study for creative solutions to a spectrum of challenges facing historic cities, including ecological rehabilitation. Greater Cairo generates thousands of tons of solid waste per day. The municipal sanitation force shares management of the waste with a traditional, private-sector collection system run by two historically poor, marginalized social groups, the Wahis and the Zabbaleen. The Zabbaleen pick up waste and transport it to their settlement on the city's fringe, where it is sorted and recycled, or used for animal fodder. A community with little or no organization or power, the Zabbaleen enjoyed few basic services when the program began almost 20 years ago, and suffered from environmental devastation, little economic opportunity, lack of education, and a host of other problems endemic to urban slums.The ZEDP has made significant improvement in this community with the backing and funding of partners including the Moqattam Garbage Collectors' Association, known as the Gameya, and numerous governmental and non-governmental organizations. The project includes the excavation and extensive restoration of the 12th Century Ayyubid wall and the rehabilitation of important monuments and landmark buildings in the Historic City. As with all its undertakings, the Trust's approach has been to work with local residents to identify priorities and then take practical steps to address these needs. Community priorities, including restoration of houses, health, education, solid waste disposal, job training and jobs, are now being addressed. In the low-income neighbourhood of Darb al-Ahmar, which is adjacent to the park, job training and employment opportunities are being offered in different sectors such as shoemaking, furniture manufacturing and tourist goods production. Apprenticeships are available for automobile electronics, mobile telephones, computers, masonry, carpentry and office skills. Micro-credit loans have enabled residents to open small businesses such as carpentry shops and a drycleaner. The ZEDP had two primary objectives: to improve the living conditions and build the capacity of the Zabbaleen; and to create a more efficient solid waste management system for Cairo. Today the most visible transformation is the community's physical appearance, resulting from substantial government improvements in community infrastructure. There are now approximately 1,500 houses in the settlement, many of which are multi-story, concrete-block structures. The number of inhabitants has almost tripled over 12 years. New infrastructure, clean-up projects and the organization of a composting plant are all ZEDP projects which have helped to improve the overall cleanliness of the settlement. In turn, public health has improved, with infant and child mortality decreasing. The economic benefits are also numerous. Household income has increased twenty times over the past ten years. Source: usinfo.state.gov Before work started, Al Darassa was a municipal rubbish dump. The builders had to clear a 500-years-old accumulation of fill and debris, the equivalent of more than 80,000 truckloads of material which built up here over the centuries. Over 655,000 have now been planted in the park. The Park vegetation vary from dry, succulent plants on the western slopes to lush, grassy meadows with shade trees, to formal gardens and, finally, to bustan-like orchard spaces. Source: touregypt.net & akdn.org -5- AGENDA 21 ET GOUVERNANCE LOCALE EN TUNISIE En 1992, lors du sommet de la Terre de Rio, 173 pays adoptent l'Agenda 21. C'est une déclaration qui fixe un programme d'actions pour le XXIe siècle dans des domaines très diversifiés, dont le développement urbain, afin de s'orienter vers un développement durable de la planète. Ainsi, l'Agenda 21 énumère quelques 2500 recommandations concernant les problématiques liées à la santé, au logement, à la pollution de l'air, à la gestion des mers, des forêts et des montagnes, à la désertification, à la gestion des ressources en eau et de l'assainissement, à la gestion de l'agriculture, à la gestion des déchets. L'Agenda 21 invite les collectivités territoriales, en s'appuyant sur les partenaires locaux que sont les entreprises, les habitants et les associations, à mettre en place un Agenda 21 à leur échelle, appelé Agenda 21 local. La Tunisie a rédigé un guide et un manuel pour les communes et les acteurs locaux du développement désirant mettre en place le processus Agenda 21 local. Une cinquantaine d'agendas de ce type ont été initiés directement par des communes. Huit d'entre eux peuvent aujourd'hui être considérés comme achevés : ceux des villes d'El Jem, Monastir, Ksar Hellal, Mahdia, Kairouan, Bekalta, Sakiet Eddaïer, Hamman Lif. De nombreuses villes tunisiennes peuvent se prévaloir d'un passé urbain millénaire, de trésors culturels qui méritent de figurer au patrimoine mondial et d'un essor de tourisme durable valorisant les richesses locales sans les mettre en péril. Or beaucoup de villes tunisiennes connaissent par ailleurs des problèmes de qualité de l'environnement, de maîtrise du développement urbain, d'insertion économique des jeunes et des populations à revenus modestes qui les placent devant le défi de la construction d'un projet de ville ambitieux, stratégique, prospectif et participatif. C'est dans cette optique et sur la base " d'une démarche dynamique de démocratie participative ", prenant en compte les moyens et les opportunités qui se présentent, que sont élaborés les Agendas 21 des villes tunisiennes. Stratégie de Développement de la Ville de Tunis En 2000, la Ville de Tunis a pris l'initiative d'une grande consultation sur l'avenir de l'agglomération. Les Stratégies de Développement de Ville (SDV) sont le fruit d'une initiative conjointe de la Banque Mondiale et du Centre des Nations Unies pour les Établissements Humains (CNUEH). Tunis fait partie des 7 villes sélectionnées pour recevoir l'appui de ces institutions en 1999 et 2000. Elle a adopté une démarche participative, stratégique et prospective pour élaborer sa Stratégie de Développement de la Ville de Tunis (SDVT), démarche proche de celle de l'Agenda 21 local. La SDVT est le processus par lequel les responsables municipaux, agissant en partenariat avec le secteur privé, la société civile, l'université et les organismes nationaux concernés, décident des choix stratégiques à opérer et des actions prioritaires à mettre en œuvre pour promouvoir durablement le développement de la ville. Le processus de la SDVT n'est pas purement technique, il est participatif et s'intéresse à la dynamique urbaine et aux interactions entre les différentes dimensions de la ville Conclusions Tunis bénéficie de potentialités d'extension importantes (90 hab/ha). La ville commence à valoriser ses atouts naturels (lacs, littoral.) : la qualité environnementale s'améliore, la restauration et l'aménagement du Lac de Tunis change peu à peu le visage de la ville. Le ratio de 10 m2 espace vert par habitant pour la Commune de Tunis est bon même s'il cache des disparités. Plus de 600 tonnes de déchets/jour par la Ville de Tunis sont gérés sans grands problèmes mais la performance du service est liée au développement institutionnel du secteur. Par contre : · Déficit en logements sociaux et qualité urbaine et environnementale à améliorer · Persistance de l'habitat spontané (bidonvilles) · Sources de pollution sont encore nombreuses et insuffisamment inventoriées · Les quartiers périphériques connaissent un déficit en espaces verts · Le Lac de Tunis est assaini mais la restauration-aménagement des Berges du Lac nécessite la recomposition d'une centralité forte dans le cadre d'une " vision de centre " d'ensemble. · Déséquilibres dans la desserte par les transports collectifs malgré les réalisations les conditions de déplacement des tunisois restent difficiles embouteillages et congestion persistent. Sur certains itinéraires la saturation est particulièrement inquiétante aux heures de pointe, ce qui entraîne la dégradation du niveau de service des transports en commun. · La prolifération anarchique du stationnement perturbe les déplacements et dégrade l'image de la capitale. · Les accidents de la circulation provoquent plusieurs centaines de morts par an Sources: wikipedia.org, environnement.nat.tn & portal.unesco.org -6- ISTANBUL REVITALIZES ITS WATERFRONT The Golden Horn is green, but the sky is grey. On the road; the children's wheezing shows that Istanbul's smoky air has yet to be cleaned up. Due to rapid and unplanned urban growth, Istanbul's linear pattern of urban development altered some parts of the city, and a new pattern which disregarded the natural characteristics of the site became dominant. In particular, the role of water and the function of the city's waterfronts got disrupted to a great extent. Therefore the Greater Istanbul Municipality announced they selected two schemes intended to renew the city's waterfront. Architect Llewelyn Davies Yeang has won a competition to masterplan an ecological transport corridor linking Istanbul's east and west waterfronts with the rest of Turkey. Located on a major transportation route linking Istanbul with the rest of Turkey, the site is dominated by the busy E5 motorway linking Europe with the City and by much unplanned development. The area however has enormous potential to become a major gateway site for the City sitting as it does at the impressive junction between the mountains and the Kucukcekmece Lake to the north and the Sea of Marmara to the south with dramatic coastal and inland views. Included will be an urban park for the capital city as well as a corridor joining the wildlife of the uplands to the north with the coastal ecology of the south. Planned facilities around a 2 km motorway include a 1000-berth marina, canals, two hotels and public spaces and beaches. Their project is one of the two winning schemes recently announced by the Greater Istanbul Municipality. The architects put ecology at the center of their development, aiming for equilibrium between the built and natural environments. They studied everything from bird migration to water conditions. In great detail they show a phased development that considers wetland remediation as important as mass transit. They explore building densities, transportation arterials, parklands, and water features, noting that this might be one of the last opportunities to connect people with nature in the rapidly urbanizing region. The design promotes the formation of a new Bio-nexus linking the mountain and upland ecology to the north with the coastal ecology to the south. This will create an ecological corridor making the existing ecosystem for the locality whole again besides enhancing the areas biodiversity. A range of programmes are anticipated that will include a dolpinarium, national cultural centre, world ecology biomes, water park, marina, new canals, hotels, residential and leisure areas as well as a wide range of new public spaces and beaches. Sources: worldarchitecturenews.com & ldavies.com The other winning project is a formal exercise in exploring density and placement of buildings and roads at another Turkish waterfront location. It's a signature project by Zaha Hadid, whose blockbuster 30-year retrospective at the Guggenheim has moved the press to anoint her as a visionary, an artist, a star. She's at once "intuitive" and "brilliant"; her dynamic imagery is between "sci-fi" and "contextual." Istanbul Municipality awarded a large public recreational development project to Zaha Hadid. Tourism minded project will contain office towers, housing, opera house, parks, hotels, restaurants and a large marina. Regardless of its size and importance, Istanbul has been fairly isolated from international architecture scene since days of Bruno Taut in 50's and Gordon Bunshaft's Hilton Hotel in 60's.With an architect mayor and some renewed interest in architecture it seems like things are going to get busy in this new darling of travelers and the candidate for revolving European cultural capitol. The project prepared by world's renowned architect Iraq-originated Zaha Hadid proposes a new architectural network of geometric shapes for Kartal and Pendik. Two sites will be connected. A new metropolis will be established, connecting roads, railways and residential areas. Formation of a new identity and its embedding to the current one is planned. Business and residential towers are present in the project.There will be parcels ranging from 2,500sqm up to 25,000sqm. Mutually raised towers will be established. Free spaces will be allocated for the parks in sides. All the geometrically-shaped buildings will be combined. There will be more of business towers and less of residential buildings. Sources: ibb.gov.tr & metropolismag.com -7- RABAT CHANGE DE VISAGE La capitale du Royaume du Maroc est aujourd'hui le théâtre de plusieurs grandes opérations d'urbanisme qui vont changer son visage et la projeter dans le XXIème siècle. Vous étiez attaché au charme du Bou Regreg, cette large vallée coulant sous les remparts de la Casbah des Oudaias, où les barques des pêcheurs viennent s'échouer à marée basse, protégées par les fortes digues de l'embouchure? Il faut imaginer la scène toute différente désormais : engins de chantier, escavateurs, grues, camions de remblais, bétonneuses, chargements de pierres taillées, une activité cyclopéenne s'est emparée du site, embué jour et nuit d'un large nuage de poussière. Un immense projet urbain a commencé à donner un visage nouveau aux rives du Bou Regreg : Rabah s'étend, dans la direction de Salé, en gagnant sur la large vallée du fleuve de nouveaux quartiers et de nouveaux équipements. Ce sont des capitaux émiratis qui s'investissent dans cette opération de grande envergure qui va doter la capitale du royaume alaouite d'un nouveau quartier, moderne, aéré, bien desservi, bien conçu, ouvert à la fois sur la ville et sur le fleuve. Les urbanistes qui ont conçu le programme et qui l'appliquent aujourd'hui affirment leur volonté de rester fidèles à la mémoire du lieu, et de ne pas sacrifier le caractère architectural des quelques monuments historiques qu'il a conservés. Protection de l'écosystème De même, ils affirment leur volonté d'être exemplaires en matière d'écologie, concevant un quartier respectueux de l'environnement, qui sera relié au reste de la ville par des transports en commun innovants, des circulations non polluantes, et qui, par la même occasion, assainira l'embouchure du Bou Regreg en faisant disparaître les quelques égouts urbains de Rabah et de Salé qui finissaient encore leur course dans le cours du fleuve... La zone à viabiliser s'étend sur une superficie de 75 hectares sur la rive droite. Les travaux de terrassement en cours ont permis d'évacuer et de mettre en décharge plus de 120'000 tonnes de déchets ensevelis. Le terrassement sera relayé par la pose des réseaux et la réalisation des voieries. La viabilisation totale de cette zone est prévue pour la fin du 2e trimestre 2007. En outre, la priorité a été donnée à la dépollution de la vallée de l'oued (prévue pour juin 2007), la réhabilitation et le reboisement des carrières (dont la fin des travaux est prévue pour décembre 2008) et la sauvegarde du site naturel. Dans cette optique s'inscrit la réhabilitation de la décharge de l'Oulja dont le coût s'élève à 33 millions de DH. En ce qui concerne la décharge de Akreuch qui est toujours en exploitation, sa réhabilitation sera entamée à l'automne 2006, en même temps que la réalisation du premier casier de la nouvelle décharge contrôlée Oum Azza. La mise en place de cette nouvelle décharge permettra de libérer la vallée de toutes les nuisances et agressions. Son ouverture est prévue pour 2007. Par ailleurs, dans le but de mettre fin aux activités néfastes à l'environnement et à l'équilibre de l'écosystème, l'agence a demandé à la préfecture de Salé et au ministère des Habous, propriétaire du terrain, de prendre les mesures qui s'imposent à l'encontre des pollueurs et des contrevenants. Tramway en 2010 Les travaux de la première tranche pour la réalisation du tramway de Rabat-Salé seront lancés en juillet prochain alors que la mise en service de ce système de transport collectif est prévue début 2010. Selon les premières estimations, ce projet nécessitera un financement de quelque 2,5 milliards de Dhs (US$ 300 millions). Selon les estimations, 170'000 voyageurs devraient prendre le tramway quotidiennement. Par la suite, plusieurs autres quartiers à Rabat, Salé, Témara et Skhirat seront desservis par ce moyen de transport, qui offrira une "réponse appropriée à la problématique du transport collectif par sa formule alliant, rapidité, confort et écologie". Source : afrik.com & infosdumaroc.com More links and sources / Autres sources et liens · Eco-urbanism overview: ecourbanism.org · Australian NGO expert in urban ecology: urbanecology.org.au · The homepage of one of the top green cities in the world: portlandonline.com · NGO working for sustainable urban development: smartgrowth.org · Agence urbaine de Rabat-Salé: aurs.org.ma · Ecole Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme - Alger: epau-algerie.com · Biography of Dr. Al Sayyad, Professor in City Planning & Urban Design at University of Berkeley: berkeley.edu -8- Economy / Politics Syria planning to reform public financing system Syria plans legislation this year enabling it to issue treasury bills as part of efforts to reform public finances and liberalise the economy, a senior official said yesterday. "A public debt law will be passed in 2007 that allows treasury bills and other debt instruments," deputy prime minister for economic affairs Abdallah Al Dardari said. "The reforms are on track. We already have a new banking system, unified exchange rates and a more independent central bank," said Dardari, who is among a minority in the cabinet advocating swifter reforms.The government currently borrows from the central bank to finance its debt. The deficit is forecast to remain steady at around 4.2% of gross domestic product this year. Private banks and insurance companies have been allowed and import restrictions lifted, but the public sector remains huge and the financial position of hundreds of public enterprises obscure. Income tax rates have been slashed by half since 2003, contributing to a 100% rise in revenue, Dardari said and added it would take time to train staff and develop a treasury bill market after new regulations are passed, but the government is committed to reforming public finances and tackling subsidies that consume large part of the budget. Subsidies on gas oil alone are forecast to cost the government $3.5 billion this year. Dardari said regulations being drafted will force public enterprises to run on commercial principles and raise their accounting standards. "We have come a long way in reforming the banking and financial system. Major issues ahead of us are reform of the public sector, including subsidies," he said. Source: gulf-daily-news.com 03/04/07 Le vif développement des produits structurés "durables" Les produits structurés liés au développement durable se multiplient, et la hausse de ces titres renforce l'intérêt. Presque toutes les banques ont émis des produits structurés liés au développement durable. L'eau est un sujet récurrent. Les blue chips ont pour nom Geberit ou Veolia Environnement, par exemple pour le Water Basket de Vontobel. Mais pour jouer des titres entièrement centrés sur un métier, mieux vaut des small caps. Le problème des grandes valeurs tient à la cible visée. Dexia fait partie des sociétés liées au contrôle du CO2. Chaque banque a établi un propre panier d'actions regroupé sous des appellations soit larges (énergies alternatives) soit étroitement centrées sur un métier. Car il n'existe pas vraiment d'indice de développement durable qui se soit imposé. Peut-être l'indice Impax ET50, qui regroupe les valeurs spécialisées dans le durable. Les émetteurs se lient parfois à des sociétés spécialisées dans le développement durable dans l'établissement du panier de titres. C'est le cas de Sal. Oppenheim, avec le gérant de fortune Dr. Höller à Zurich, spécialisé dans les fonds éthiques. Ce dernier a créé quatre sous-indices intéressants baptisés S-BOX, protection du climat, énergies renouvelables, propreté de l'eau et nouveaux matériaux. La banque lance actuellement un certificat global qui regroupe les quatre tendances et qui se composera de 60 titres. La performance des structurés durables est au rendez-vous. L'indice S-BOX clean energy est en hausse de 16% depuis son lancement en décembre dernier. Source: letemps.ch 19/04/07 American exports to Arab World expected to rise by a third in 2007 Propelled by the dollar's depreciation and high international oil prices last year, US exports to the Arab world are expected to increase by more than a third in 2007 to reach $45 billion, said a March report released by the US-Arab Chamber of Commerce (NUCACC). Excess liquidity from record energy prices in 2006 trickled down to most of the MENA region, spurring development projects, boosting consumer spending, and increasing demand for US-manufactured civilian aircraft and military and border security systems, especially in oil-producing countries. Due to the dollar's decline in relation to the euro, sales of US merchandise in the Middle East topped $35 billion last year - up 28% from 2005 - allowing America to increase its regional market share in relation to European and Asian competitors. Source: dailystar.com.lb 13/04/07 La Libye inaugure sa première place boursière La Libye a inauguré sa première place boursière, dont le siège se trouve dans la capitale, Tripoli, a rapporté hier l'agence de presse officielle JANA. Une cérémonie s'est déroulée à Tripoli dans le cadre des célébrations du trentième anniversaire de la Jamahiriya libyenne, ou l'État des masses. La création d'une Bourse en Libye est devenue " nécessaire pour établir des relations de coopération avec les marchés mondiaux et renforcer la confiance des investisseurs dans l'économie libyenne ", avait déclaré en juin le ministre de l'Économie et du Commerce, Taïeb Essafi, en annonçant sa création. En juin 2003, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi avait appelé à la suppression des entreprises publiques en Libye et à privatiser le secteur du pétrole et des banques. Les autorités ont décidé de privatiser plus de 375 sociétés du secteur public. Source: lorient-lejour.com.lb 09/04/07 Les Algériens aiment passer leurs vacances en Tunisie Un total de 46.967 touristes algériens ont visité la Tunisie pendant la quatrième trimestre de 2006, figurant à la tête de la liste des touristes étrangers en Tunisie durant cette période, a rapporté dimanche la presse algérienne. Ce chiffre représente une hausse de 3,2% par rapport à celui enregistré durant la même période de 2005, selon la même source. A propos des nuitées touristiques, les Algériens occupent aussi la première place au niveau du Maghreb, avec 97.327 unitées (+5,2%), suivis par les Libyens avec 49.924 unitées. La Tunisie, pays voisin de l'Algérie, attire les touristes algériens notamment pour ses services de qualité, avec des prix concurrentiels. Source: jeuneafrique.com 10/04/07 -9- Industry Jordan's tourism industry makes gains in a difficult year You might think the Jordan Tourism Board (JTB) would have had every reason to take a deep breath when the kingdom's Department of Tourism and Antiquities released preliminary figures, towards the end of last month, for the sector's performance in 2006. Wars in nearby countries, the after-effects of the triple suicide bombing in Amman in late 2005 and then the shooting dead of a tourist in Amman in September would surely have decimated the statistics? Well, the JTB can in fact breathe a huge sigh of relief, because the country actually saw a 13% increase in its number of visitors last year, lifting to nearly 6.6 million, as opposed to 5.8 million in 2005.The statistics, cited by the Jordan Times, show that, unsurprisingly, Gulf tourists, for a long while now the backbone of the kingdom's tourist arrivals, once again led the way, accounting for almost 30% of all visitors, a solid 8.4% increase on the previous year. But one of the more encouraging statistics released by the ministry is that last year Jordan witnessed an impressive 46.4% jump in the number of visitors coming from the US. Although the total of 163,917 isn't huge, it is a positive indicator that American tourists are increasingly attracted to the kingdom. Indeed, visitors from Europe also rose in 2006 with over 30,000 more tourists making the trip and taking the total well above 400,000. The overall lift in the number of visitors, however, was good news for the economy as tourism revenue increased by 14% in 2006, reaching $1.6 billion, and accounting for more than 10% of the kingdom's GDP. Source: ameinfo.com 29/03/07 Iran and Syria talk about free trade zone and industrial cooperation Syrian Minister of Economy and Trade Amir Husni Lutfi and Iranian Minister of Commerce Masud Mir-Kazemi held talks in Tehran to explore ways of developing trade ties between the two countries. Mir-Kazemi said that, with respect to the religious and cultural common grounds and the friendly diplomatic relations of the two countries the volume of the mutual trade is not satisfactory.The Syrian minister said, for his part, that Syria is keen on boosting economic and trade cooperation with Iran, especially through attracting Iranian investment for its projects. Lutfi also expressed hope that establishment of a joint free trade zone in future would facilitate economic cooperation. Mir-Kazemi welcomed the Syrian free trade zone proposal and said that this is a means for development of economic relations which contributes to added value of the economies of the regional states. Besides, President Bashar Assad inaugurated the first stage of a joint Syrian-Iranian auto factory, test-driving one of the new cars and declaring that the project will boost cooperation between the allies. With Iranian Vice President Parviz Davoodi on hand for the ceremony at the SyrianIranian Company for Manufacturing Cars, Assad called the project a testament of their "historic" cooperation. "Our political relations are rooted, old and excellent," he said. "This project comes in the framework of boosting economic cooperation between the two countries. ...We are proud of this project." Marketing of the car - which is called "Sham," the old Arabic word for Syria - will start in April, said plant manager Ziad Kattini. Some 10,000 cars are expected to be produced annually, with 40 rolling off the production line daily in the plant's initial phase. Davoodi also discussed increased cooperation in the fields of energy, transportation, industry and housing with Syrian Prime Minister Naji Otari. Sources: tehrantimes.com & examiner.com 05/04/07 Algérie : un groupe égyptien projette d'investir 700 millions de dollars dans le secteur sidérurgique Le groupe sidérurgique égyptien IZZ a proposé un projet d'investissement d'un montant de 700 millions de dollars en Algérie, selon un communiqué du ministère algérien de l'Industrie. Ce projet vise à la production de 1,5 million de tonnes de rond à béton et de produits sidérurgiques, selon la même source. Avec à la clé la création de 1200 emplois directs, le projet doit être réalisé près d'un port en eau profonde pour la réception du minerai de fer importé. Les départements intéressés du ministère algérien de l'Industrie accorderont à l'investisseur égyptien les facilités nécessaires pour la réalisation de ce grand projet, ajoute le communiqué. Source: jeuneafrique.com 07/04/07 Carbon scheme to pay farmers Western Australian farmers could soon be getting paid $90 for every tonne of carbon sequestered in their soils. A pilot project for the Australian Soil Carbon Accreditation Scheme was launched in Katanning, in the state's south. Farmers can increase the carbon content of their soils by planting perennial grasses that suck carbon dioxide out of the atmosphere and store it in the soil as organic matter. Christine Jones from the farmer education group Carbon for Life says soil will be tested each year and farmers will be paid if carbon levels have increased. "The money at the moment is coming from the coal industry. It's a sort of polluter pays principle I suppose, they're emitting excess carbon dioxide into the atmosphere and are prepared to pay for carbon to be stored in the soil as a way of reducing the concentration of carbon dioxide in the atmosphere," she said. Source: abc.net.au 16/04/07 Maroc : sept nouveaux projets d'investissement acceptés Des conventions ont été signées en ce sens au siège de la Primature. Le Premier ministre Driss Jettou a présidé la cérémonie de signature d'une série de conventions relatives à sept projets d'investissement dans les secteurs du tourisme, de l'immobilier, de l'industrie métallurgique et de l'offshoring. Les projets totalisent un investissement global de 19,38 milliards DH (2.3 milliards US$) et prévoient la création de 5786 emplois directs et stables, précise un communiqué de la Primature. Ces projets sont situés dans les régions de TangerTétouan, Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, Marrakech et du Grand Casablanca. Les investissements sont originaires du Maroc, des Emirats Arabes Unis, de l'Espagne, du Luxembourg et de la France. Source: aujourdhui.ma 12/04/07 - 10 - Cleaner Production Marrakech : sensibilisation du secteur hôtelier à la rationalisation de la consommation d'eau et d'énergie Le recyclage des métaux suit les contours de la mondialisation C'est à Marrakech que démarre la première campagne de sensibilisation du secteur hôtelier à la rationalisation de l'énergie et des ressources naturelles. Un premier atelier national sur la gestion écologique en hôtellerie a été organisé en collaboration avec les ministères du Tourisme et de l'Aménagement du territoire et de l'environnement. Les deux départements annoncent la mise en place d'un guide où seront répertoriés les hôtels " verts ". De son coté, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement a lancé le label " Clef verte ", importé du Danemark et qui est accordé aux établissements touristiques qui répondent aux critères de bonne gestion environnementale. La Fondation et le ministère du Tourisme examinent la possibilité d'intégrer ce label dans les normes de classification. Par ailleurs, il a été aussi question de faire le point sur les mécanismes de rationalisation d'eau et d'énergie. Un tourisme durable et surtout écologique. " C'est ce qui est souhaité pour le développement du secteur à l'avenir ", souligne le représentant du ministère de tutelle. Des établissements ont déjà mené quelques expériences, comme le groupe Accor qui a opté pour les chauffe-eau solaires (1.600 m2) ou encore le Tikida Garden de Marrakech qui s'est équipé d'économiseurs d'eau. Ce qui lui a permis de réaliser près de 30 % d'économie de sa consommation. " Mais, l'utilisation des instruments d'économie d'énergie dans le secteur hôtelier est encore balbutiante ", indique Saïd Mouline, président de la commission environnement à la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc). Source: espace-maroc.com 22/03/07 Les spécialistes des métaux profitent à fond de la hausse actuelle. C'est la demande chinoise qui a propulsé le scrap, terme anglais qui désigne les chutes émanant de l'industrie ou de la récupération au rang de matière première secondaire. Les Chinois apprécient ces métaux recyclés remis en circulation avec une deuxième fusion nettement moins coûteuse en énergie que la première. Considérant que le scrap est une source d'approvisionnement comme une autre, ils ont accepté de le payer au prix du marché fixé à Londres. Les sites de récupération des métaux suivent l'industrialisation de la planète. Malco appartient au groupe Ecore qui se développe constamment en direction de l'est : d'abord présent en France, puis en Hongrie, en Roumanie, en Turquie et récemment en Chine. " Les chutes issues de la démolition sont encore limitées dans ces zones, en revanche celles de l'industrie croissent puisque ces pays sont en pleine expansion ", précise Marc Natan. Clean Tech technologies: new market for Middle East Recent developments suggest that clean technologies have become a big focus for Middle Eastern governments and investors. Paradoxically, one of the main reasons for this is strong oil prices, according to Samer Salty, CEO of Zouk Ventures, a technology investment firm that manages a clean technology fund. The revenue inflows from high oil prices have given Middle Eastern investors a lot of money that they are looking to place. Limited water resources, coupled with rapid population growth and fast-expanding economies, mean that demand for desalinated water will grow by 6% a year over the next 10 years and call for investment of $100bn by Arab states in desalination over the period, according to the Gulf Cooperation Council (GCC). The region is already a leader in desalination technology, with Saudi Arabia producing 30% of the world's desalinated water. This combination of factors is benefiting companies such as Global Engineering Systems FZC, which provides waste water treatment plants. Metito, which provided a water recycling plant for the Jumeirah Palm Island development in Dubai, also hopes to cash by persuading industries to use recycled rather than desalinated water. "It costs half as much to treating water instead of desalinating it," the company says. Moreover, Morocco, Tunisia and Egypt already have CDM-registered projects, which allow industrialised countries to cut greenhouse gases not by reducing their own emissions but by investing in energy-efficient technologies in developing countries. However the region's characteristics mean there are many opportunities to be exploited. The CDM regime's inherent public benefit means that it appears to be compliant with Islamic finance laws, making it easier to raise funds regionally. Another opening comes from proprietary technologies developed by oil companies to control leaks and reduce flaring.These technologies will be transferable to other operators, Mr Salty believes : "Companies such as Saudi Aramco are pretty sophisticated in terms of carbon capture and flare-up technology".The national oil companies will no doubt be looking for commercial outlets for their technologies. Source: search.ft.com 03/04/07 - 11 - Source: rfi.fr 10/04/07 Power Generation using the Solid Wastes in Eskisehir, Turkey An ongoing study is aiming to evaluate the amount of the solid wastes in Eskisehir for producing electricity by means of Built, Operate and Transfer (BOT) model. Using this potential, it will be possible to utilize wastes preventing their harmful effects to the environment and making them economically useful. The incineration units thought to be built in Eskisehir will have a capacity of 250 ton/day and produce the energy of 5 MW. The annual production of electricity capacity of this plant will be 43 million kWh. The burning plant is to be composed of only one single unit and the first investment cost of the plant is about 16.2 million US$. If electricity selling price would be between 0,08 and 0.10 US$/kWh (about 0.1 US$/kWh including taxes) then investment cost of 16,2 million US$ including operation expense could easily be regained within 5 years. Source: actapress.com 23/04/07 Tunisie: quand le recyclage devient un art Lihidheb Mohsen est un peintre n'utilisant ni pinceau ni toile. Depuis 13 ans, il recueille sur la plage de Zarzis (Tunisie) des objets qui viennent directement de l'autre coté de la mer Méditerranée par l'action des vagues et des marées. Mohsen recycle ensuite ces déchets en œuvres d'art. A travers son action, l'artiste tunisien espère convaincre et persuader les jeunes à oeuvrer pour la protection de l'environnement. Source: eng.fsu.edu 13/04/07 Technology Ancient Egyptians help with nuclear waste storage Record de vitesse battu par le TGV Specialists charged with the safe storage of Britain's nuclear waste have been inspired by ancient Egyptians when looking for ways to ensure vital records are not lost to the sands of time.Due to the very nature of the work,it is vital that records are durable and that information and instructions on the storage are available to future generations. Until now this has proved a conundrum for managers at the UK Atomic Energy Authority (UKAEA) as today's state-of-the-art electronic storage methods tend to become tomorrow's obsolete junk and it is far from certain that the guardians of the waste in 1,000 years will have equipment that can read data stored on a PC from 2005. As well as being vulnerable to capricious advances in technology, digital storage is also prone to corruption. Until recently taking a more traditional approach to storing the data - writing it down on paper - was also plagued with its own set of problems,as standard recycled paper has a high lignin acid content and will discolour and rot over time.But for the first time in the nuclear industry managers at Windscale are now taking a leaf out of the ancient Egyptians' book and using 'permanent' paper inspired by the durable papyrus scrolls of the Pharoahs.Permanent paper can potentially last for centuries as it is acid-free and will not deteriorate or discolour.The 11,718 sheets copied so far set out details of the intermediate level radioactive waste from the decommissioning of the Windscale Advanced Gas-Cooled Reactor will be protected from the elements in copper-impregnated bags which are in turn stored in special long-life archive boxes. David Gray, who led the project, said: "Our successors in the years and decades ahead must have access to detailed and reliable records of the stored radioactive waste as part of its long-term, safe management. "We worked closely with the radioactive waste agency, Nirex, on this novel solution and we hope that it will now be adopted across the industry." Source: edie.net 30/03/07 Avec une pointe de vitesse à 574,8 km/h, la rame V150 d'Alstom a battu, mardi 3 avril, un nouveau record mondial de vitesse sur rail, dépassant largement l'objectif de 540 km/h qui lui avait été initialement fixé. Depuis 2003, le record mondial absolu de vitesse pour un train est détenu par le Maglev, le prototype japonais à sustentation magnétique qui a roulé à 581,2 km/h. Mais à quoi peut donc servir un tel exploit technique ? A assurer, peut-être, la suprématie du chemin de fer sur l'avion, du moins entre les grandes villes européennes. Toutefois, pour des raisons qui tiennent à l'usure et à l'entretien des rails, Réseau ferré de France (RFF), propriétaire du réseau, n'autorise pas la SNCF à dépasser 300 km/h. Les nanotechnologies vont booster la recherche scientifique marocaine Les nanosciences et les nanotechnologies, une révolution du 21ème siècle, vont booster la recherche scientifique, technique, technologique et industriel au Maroc, a affirmé M. Zoheir Sekkat, enseignant-chercheur dans des universités japonaise et marocaine. Les nanotechnologies vont également produire un potentiel extraordinaire de richesses dans tous les domaines,a indiqué M.Sekkat à la MAP en marge de l'ouverture des premières journées marocaines sur la nanoscience et la nanotechnologie, initiées par l'université Al Akhawayn et l'association marocaine de la nanotechnologie (AMANAT). Pour sa part, M. Mostapha Bousmina, directeur de recherche à l'université Laval (Canada), a souligné que les nanotechnologies ont des applications transversales à plusieurs disciplines dont l'aérospatiale, le secteur automobile, la médecine, la pharmacie, l'électronique et l'optique, estimant que dans le futur proche, "il sera possible de stocker toutes les bibliothèques du Maroc dans une puce d'un cm2", précisant que "la nanotechnologie est une véritable révolution technologique et médicale qui annulera purement et simplement les opérations chirurgicales". M. Bousmina a également annoncé que le Maroc lancera incessamment le plus grand projet de recherche en Afrique estimé à 500 millions de dirhams (60 millions de US$) destiné à créer un centre de recherche et développement sur les nanotechnologies. Source: menara.ma 11/04/07 Source: lemonde.fr 05/04/07 A google map to clean city The local government of Amsterdam's Geuzenveld district just launched an online tool that lets people pinpoint neighborhood problems on Google Maps. After filling out an online form, a marker is placed on a Google map of the area, along with information on how the complaint is being dealt with.The district is counting on the service to save time and money. Currently, a street lantern that's out of order will lead to numerous calls and emails to the district (roughly 40% of all complaints are sent by email/internet forms). Geuzenveld also hopes residents will feel more involved now and that local maintenance crews will be motivated to keep the map as empty as possible, solving close to 90% of all issues within 2 days. These technologies are perfect examples of how local municipalities can get their local citizens involved in keeping the community safe and clean. Source: springwise.com 18/04/07 HSBC as first major carbon neutral bank In 2004 HSBC made a commitment to become the world's first major bank to achieve carbon neutrality. This was indeed achieved in 2006. The Carbon Management Plan consists of three phases. First, to manage and reduce the direct emissions. Second, to reduce the carbon intensity of the electricity use by buying 'green electricity'. Finally, to offset the remaining emissions in order to achieve carbon neutrality. To offset the total emissions amount, HSBC has bought 170,000 tonnes of carbon offset credits from four offset projects around the world: Te Apiti wind farm in New Zealand, Organic waste composting in Australia, Sandbeiendorf agricultural methane capture in Germany and Vensa Biotek biomass co-generation in India. Source: hsbc.com 17/04/07 - 12 - Energy Construction : l'efficacité énergétique dépend de la tarification La diffusion des innovations de l'efficacité énergétique dans la construction emprunte deux voies complémentaires : modifier la tarification de l'énergie et adapter la réglementation et les normes. Le succès des programmes dépend en partie de la qualité de l'articulation entre ces deux volets. La tarification de l'énergie conditionne la rentabilité des améliorations énergétiques. Au Liban, le blocage des tarifs de l'électricité limite artificiellement les possibilités d'investissement dans l'amélioration de l'efficacité énergétique. La structure des tarifs joue également un rôle. Ainsi compte tenu des tarifs progressifs en vigueur, l'eau chaude sanitaire solaire collective est rentable au Liban seulement pour une consommation électrique de plus de 400 Kwh/mois, ce qui correspond à des familles de taille et de revenus supérieurs à la moyenne. Cette question n'est pas spécifique à ce pays comme le montre le tableau ci-contre. Les tarifs domestiques pratiqués en 2001 en Egypte ou en Syrie n'auraient ainsi pas permis de monter des projets d'efficacité énergétique dans l'habitat reposant sur la seule loi du marché. Un tarif spécifique a été instauré au Liban pour les créneaux horaires de forte demande. L'objectif est d'inciter les gros clients à utiliser leur groupe de secours plutôt que le réseau. Ce tarif horaire contrasté offre des opportunités d'efficacité énergétique pour des structures jusqu'à présent peu investiguées, comme les hôpitaux ou les hôtels. Source: afd.fr 12/04/07 Syria looks for alternative energy Syria faces annual demand for electricity growing at around 9%. Fossil fuel is the mainstay of Syria's power industry with oil and gas accounting for 86% of generation. The remaining 14% comes from the country's hydropower resources mainly on the Euphrates River. The heavy use of oil in steam generation has meant diverting significant amounts of Syria's high-quality light crude oil to internal use at the expense of valuable export earnings. This was sustainable while Syria was producing an average of 600 000 barrels a day and consuming 200 000. But Syria's own oil resources are fast running out and the country fears the prospect of becoming a net oil importer. A solar wind station was built by the ministry of electricity in Adra near Damascus in 1979 and in 1984 the directorate of research at the ministry of electricity issued a primary evaluation of the overall wind energy potential in Syria. In 2003 the ministry of electricity in co-operation with the United Nations Department of Economic and Social Affairs announced the outcome of a three-year study to develop wind and solar power in Syria and set about raising the $1.48 billion needed to implement the plan through to 2011.The plan projected the installation of a total of 800 MW of wind power capacity as well as 16 000 solar power units in 1000 villages. The ministry of electricity is planning to build a national centre for energy studies and research. This will assume all responsibility for activities related to development and use of renewable energy sources and energy efficiency improvements. The annual average long-term solar radiation on a horizontal plane is measured and found to be 5.2 kWh/m2 per day. The prospects of wind speed measurements indicate that wind is another promising source of renewable energy in Syria. The registered annual mean daily wind speed in some regions of the country reaches more than 13 m/sec. Source: pepei.pennnet.com 11/04/07 Egypte: nouveaux forages de gaz naturel Les nombreuses prospections gazières offshore ont permis de démontrer que les réserves prouvées de gaz en Égypte continuaient à progresser ; de ce fait, l'Egypte envisage de fortement augmenter ses revenus d'exportation de gaz d'ici 2010, soit 12 milliards de $/an en fournissant non seulement ses voisins, mais aussi les marchés européens et américains. Le projet israélo-égyptien, dit du gazoduc de la paix, a été relancé plusieurs fois puis mis en attente en raison du contexte politique en Israël. Il a été relancé et un accord a toutefois été signé en 2005, entre la compagnie israélo-égyptienne EMG (Eastern Mediterranean Gas), Egyptian General Petroleum Corp. et Egyptian Natural Gas Holding, prévoyant l'importation de gaz égyptien pendant 20 ans. En 2006, l'Égypte a décidé de lancer un programme de nouveaux forages afin d'accroître les réserves gazières du pays de 3400 milliards de m3. L'Égypte deviendrait alors le 6e plus important pays gazier au monde. Source: enerdata.fr 04/04/07 Tunisie : Expositions consacrées à l'énergie solaire Deux expositions, une exposition sur l'économie d'énergie et l'énergie solaire et une expositionvente sur les chauffe-eau solaires ont été organisées par l'Agence nationale de maitrise de l'énergie. Celles-ci s'inscrivent dans le cadre du mois de l'économie de l'énergie consacré cette année à l'énergie solaire. La première exposition met à la disposition des visiteurs diverses données sur les différents programmes nationaux d'économie d'énergie et d'encouragement à l'utilisation des énergies renouvelables. Quant à la deuxième exposition, elle se tient tout d'abord du 2 au 8 avril à la Place du 7 Novembre à Tunis avant de se déplacer dans les marchés hebdomadaires de tous les gouvernorats de la république. Elle est consacrée aux vendeurs de chauffe-eau solaires et des verres isolants anti-thermiques. Ces vendeurs proposent en collaboration avec la Société tunisienne d'électricité et de gaz des facilités de paiement outre la prime accordée par l'Etat dans ce domaine. Source: fr.allafrica.com 18/04/07 Supreme Court rules against Bush In what is described as a defeat for the Bush administration, the U.S. Supreme Court ruled today that environmental officials have the power to regulate greenhouse gas emissions that spur global warming. By a 5-4 vote, the nation's highest court told the U.S. Environmental Protection Agency to reconsider its refusal to regulate carbon dioxide and other emissions from new cars and trucks that contribute to climate change. Democrats in Congress predicted the ruling could add pressure on lawmakers to push forward with first-ever caps on carbon dioxide emissions. The ruling also could make it easier for California and 13 other states to put in place mandatory emission caps, officials in that state said. Source: ca.today.reuters.com 12/04/07 - 13 - Environment Changements climatiques: l'Afrique en première ligne Turkey : sectoral affects of global warming Des pluies quand on ne les attend pas, du soleil quand on espère la pluie, "c'est ce que vos experts appellent le changement climatique", suggère un habitant d'Harar, à l'est de l'Ethiopie. A notre niveau, nous sommes impuissants, nous ne pouvons que constater les effets." Objet de nombreux débats en Europe et en Amérique, le réchauffement est déjà une réalité en Afrique. Sur le continent, les effets de la météo sont souvent cruels. En 2006, la Corne de l'Afrique (Ethiopie, Kenya, Somalie) a été affectée par des pluies historiques. Conjuguées à la déforestation, qui facilite le ruissellement des eaux et l'engorgement des fleuves, les inondations ont forcé des centaines de milliers de personnes à se déplacer. "S'il y a une augmentation de température à l'échelle du globe, elle sera doublée au niveau de l'Afrique, puisque les continents se réchaufferont davantage que les océans ", explique une experte de l'ACMAD. " Comme beaucoup de pays sont très pauvres et sensibles à l'influence du climat sur l'agriculture et les ressources en eau, ça risque d'être catastrophique." Rien d'inéluctable pourtant, à condition de lancer des programmes d'irrigation. L'agriculture en Afrique est essentiellement pluviale, "à peine 4 % des terres arables y sont irriguées contre 40 % en Asie. Et seuls 3,5 % des ressources en eaux sont utilisées", souligne Jacques Diouf, directeur général de la FAO. C'est sur la responsabilité internationale qu'insistent les chefs d'Etat africains. Pour eux, les pays riches doivent baisser leurs émissions de gaz à effet de serre, ratifier le protocole de Kyoto, et appliquer le principe pollueur-payeur. Source: liberation.fr 10/04/07 A study conducted by the Ankara Chamber of Commerce (ATO) showed that global warming has caused deviances from the "norms" in many sectors in Turkey. The study explained how the warm 2006 winter and the expected all-time warm 2007 summer have and will affect the economic sectors. According to the study, the warm winter months first affected the textile and ready-made clothing sectors. Fuel oil and heating oil sales have also gone down. The drop in heating oil sales was 21% from the previous year, with a total of 483,000 tons. The lack of precipitation impeded the cultivation of grains, plums, apricots, cotton, olives and grapes. It is believed grain production has dropped by 1015%. On the contrary, the unusually warm winter months have proven beneficial for some sectors including opticians and paint vendors. Due to the warm weather, sales of sunglasses were up by 20%. Warmer weather also caused renovation work on buildings to continue throughout the winter months. Paint sales were up 15%. Contamination des ananas par des pesticides et des engrais La culture de l'ananas est particulière : en principe, il ne peut y avoir aucune application de pesticides dans les mois qui précèdent la récolte du fruit. Cette culture se décompose en deux périodes : une phase végétative d'environ six mois, durant laquelle on applique des traitements pour préserver la plante de ses ennemis naturels, insectes et surtout champignons auxquels l'ananas est très sensible. Puis une seconde phase débute au moment de l'induction de la floraison. En principe, on ne devrait plus traiter les plants jusqu'à la cueillette du fruit (une nouvelle période d'environ 6 mois). On ne devrait donc pas retrouver de traces de pesticides dans les fruits. Mais de la théorie à la pratique, il y a un pas, comme on a pu le constater lors du test effectué par le laboratoire cantonal de Genève sur 14 ananas qui ont été soumis à Patrick Edder, adjoint au chimiste cantonal à Genève. A l'initative de l'émission de la télévision suisse romande " A bon entendeur ", le laboratoire a analysé 14 marques d'ananas en vente sur le marché helvétique. Quatre échantillons présentaient des traces de triadimefon et de triadimenol ; trois produits recèlent outre ces deux fongicides, des traces de carbaryl, un insecticide ; quatre produits présentaient à la fois des traces de pesticides et de métal lourd, du cadmium et finalement, l'un d'entre eux, l'ananas Konanga Selection en provenance du Cameroun, acheté chez Globus, contenait même du profenofos. " Le profenofos est un insecticide phosphoré, un produit beaucoup plus toxique que les autres. Comme les gaz de combat, il attaque le système nerveux central ", affirme Patrick Edder. En effet, cet échantillon n'est pas conforme à la législation suisse. Confrontés aux résultats de nos analyses, les distributeurs promettent d'agir : Manor étudie la possibilité de changer de provenance, de cibler un ou deux producteurs, afin de faciliter la traçabilité. Quant à lui, la Fondation Max Haavelar assure qu'elle mettra tout en oeuvre pour découvrir les producteurs concernés et suspendre leurs exportations jusqu'à un retour à la normale. Source: tsr.ch 30/03/07 - 14 - Source: turkishdailynews.com.tr 29/03/07 Chênes-lièges menacés en Kabylie Bien que des lois, relatives à la valorisation et la protection des forêts aient été promulguées, la subéraie de la wilaya de Tizi Ouzou (Algérie) subit des dégradations incommensurables. Ces lois sont souvent bien peu appliquées ou, au pire, les réfractaires savent s'y soustraire. Dans la forêt d'Ath Ghobri (Azazga), pour ne citer que celle-ci, le pillage du liège est devenu monnaie courante à chaque saison estivale, période de récolte. " En l'absence de gardes champêtres dans la forêt, probablement due à la conjoncture actuelle de sécurité, les pilleurs ont trouvé terrain vierge pour commettre librement leur forfait. Des centaines de quintaux de liège sont pillé, se lamente L. Seddiki, président d'une association écologique de la région, non sans signaler que " d'ici à 6 ans on entendra plus parler de ce trésor naturel ". Source: afrique-du-nord.com 16/04/07 Rise of average temperatures in Morocco The average temperature in Morocco will increase between 2° and 5° by the end of the century, said deputy director of the National Metrological Center Abdallah Mokssit. The expert said "draught periods will be longer and more severe, which will lead to a shortage of water resources." "Because of the rise of ocean level, due to ice melting, some shores will face coast erosion and intrusion of salted water into agricultural lands." Touching on the measures taken by Morocco to face future changes, he evoked the policy of dams and irrigation, consolidating the information systems and cooperation between the different departments. Source: map.ma 13/04/07 Environment The Water Crisis in Gaza Le Maroc combat les filets dérivants The political rhetoric and frequent violence of the israeli-palestinian conflict often serve to mask underlying environmental issues which, if not resolved, may pose an even greater threat to the well-being of the Palestinian population than the guns and bombs of the military occupation. Environmental degradation threatens to undermine the viability of any future Palestinian state and create conditions that will make life in many parts of the Palestinian Territories impossible. Many environmental problems are accelerated and exacerbated by occupation practices, which prevent effective environmental management. This problem is particularly acute in Gaza in relation to the water resources and the ongoing military conflict. The roots of Gaza's water problem lie in the over-population of the area, due to a high influx of refugees in 1948, when approximately 200,000 people fled to Gaza. The original population of the Gaza Strip at that time was 80,000 people, thus this represented an increase of some 250%.Today, over three quarters of the estimated Gazan population of 1.4 million are registered refugees. The Gaza Strip is a very small area of land with a total area of only 360 square kilometres. It is underlain by a shallow aquifer, which is contiguous with the Israeli Coastal Aquifer to the north. Gaza is the "downstream user" of the Coastal Aquifer system, and hence water abstraction in Gaza does not affect Israeli water supplies. It was envisaged that, in the longer term, following a political settlement with Israel, and resolution of the Palestinians' water rights in the West Bank, a pipeline could be constructed between the West Bank and Gaza to ensure adequate supplies for the growing population. If implemented on schedule, it was expected that the in 2000 set up Coastal Aquifer Management Plan (CAMP) would bring the Gaza Aquifer back into a positive water balance by 2007. Unfortunately, completion of the CAMP narrowly preceded the outbreak of the Al Aqsa Intifada in September 2000. Despite initial attempts to implement the plan, and small progress in some areas, little has been achieved since then.This may result in continuing decline in the quantity and quality of the aquifer water in the Gaza Strip. Source: internationalviewpoint.org 19/04/07 Le Roi du Maroc vient de signer un accord qui permettra à son pays de financer l'interdiction effective des filets dérivants dans les eaux marocaines. Le WWF, l'organisation mondiale pour la protection de l'environnement, voit dans cet accord une avancée majeure pour l'éviction des méthodes de pêche destructrices en Méditerranée. Outils de pêche non sélectifs et générateurs de déchets, les filets dérivants vont et viennent au fil de la marée. De nombreuses espèces marines sont tuées ou blessées accidentellement lorsqu'elles sont prises dans ces filets mortels. Ces pratiques sont responsables de la mort de 3 600 dauphins et 23 000 requins par an, uniquement dans cette zone. "Cet accord est un énorme pas en avant dans l'instauration de méthodes de pêches plus responsables en Méditerranée", se réjouit M. Tudela, Head of Fisheries au WWF-Méditerranée. Source: notre-planete.info 28/03/07 De l'eau détectée sur une exoplanète De l'eau a été détectée pour la première fois dans l'atmosphère d'une planète située hors de notre système solaire, a annoncé Travis Barman, astrophysicien à l'observatoire Lowell (Arizona, USA). Cette découverte est l'aboutissement de mesures effectuées à l'aide du télescope spatial Hubble combinées à de nouveaux modèles théoriques. Barman a dit avoir découvert des indices montrant avec une grande certitude une absorption de l'eau dans l'atmosphère de la planète HD209458b qui se situe à 150 années lumière de la Terre. "Nous savons maintenant qu'il y a de la vapeur d'eau dans une exoplanète et il y a de bonnes raisons de penser que d'autres exoplanètes contiennent également de la vapeur d'eau dans leur atmosphère", a déclaré Travis Barman. Source: tv5.org 17/04/07 Air pollution cuts rainfall over mountains Air pollution from vehicles, industry and the burning of plant material can choke off the formation of precipitation in some semi-arid mountainous areas, threatening critical water sources, a new study finds. Aerosols, or tiny particles suspended in the air, could potentially affect the climate by reflecting light back to space and therefore cooling the surface below or altering the formation process of clouds and precipitation. How it works:Water vapor forms cloud droplets by condensing onto aerosols. These droplets collide until they form large droplets and eventually become heavy enough to fall as rain. Because there is only a certain amount of water vapor in the air, when the air is loaded with more small particles, less water condenses onto each particle and it takes longer for them to collide into a big enough droplet to form rain. "The smaller they are, the longer it takes for them to coalesce into raindrops," said Daniel Rosenfeld of The Hebrew University in Jerusalem. The research is detailed in the March 9 issue of the journal Science. Source: yahoo.com 09/03/07 Irrigation en carrousel en Jordanie Ce carrousel d'arrosage autopropulsé restitue l'eau, puisée par forage dans les couches profondes (de 30m à 400m), aux cultures, sur des surfaces irriguées discoïdes de 78 hectares au moyen d'une rampe pivotante munie de buses d'arrosage. Les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord représentent la région du monde où les importations de céréales ont le plus augmenté durant la décennie 1990. La production d'une tonne de céréales nécessitant environ 1000 tonnes d'eau, ces pays tendent à privilégier l'importation de céréales plutôt que la production nationale, forte consommatrice d'une eau rare et précieuse. En effet, au rythme actuel des prélèvements en Jordanie, les réserves souterraines d'eau pourraient tarir avant 2010. On sait pourtant que des techniques d'arrosage gaspillant moins et répondant mieux aux besoins des plantes permettent d'économiser de 20% à 50% de l'eau utilisée en agriculture. Source: yannarthusbertrand.com 30/03/07 - 15 - Other news & upcoming events Eco-forum consacré à la valorisation des eaux usées urbaines à forte teneur de matières organiques, Tunis, Tunisie (24-25 mai 2007) International Conference and Exhibition : Desalination technologies and water reuse, Sharm-El-Sheikh, Egypt (May 7-8 2007) Le Centre international des technologies de l'environnement de Tunis (CITET) avec le soutien de la GTZ (l'Agence allemande pour le développement) met en place Tunis Biosolids 2007, une bourse d'affaires entre professionnels pour la valorisation agricole des boues urbaines les 24 et 25 mai 2007. Parmi les gisements de déchets valorisables, la Tunisie dispose d'importantes quantités annuelles de boues des ouvrages de traitement des eaux usées urbaines à forte teneur de matières organiques et qui servent idéalement d'amendement à des sols agricoles souffrant de carences importantes en matières organiques. L'existence d'une offre importante de boues d'une part, et l'existence d'une demande importante émanant du monde agricole pour ces boues fournissent les conditions idoines pour la constitution d'une filière viable et rentable. Le programme inclut des exposés sur les opportunités d'investissement dans le secteur en Tunisie et des présentations technico-commerciales d'entreprises européennes. Contact : M. Bouziri, [email protected] Informations: TunisBiosolids The Third International Conference on Desalination Technologies and Water Reuse will offer an opportunity for professionals, experts, scientists and researchers in all aspects of water desalination, to discuss issues related to the various desalination technologies and water reuse. Solar energy and desalination is one of the most important topics that will be discussed during the conference. It is an international cooperative organization bringing together teams of national experts from around the world to focus on the development and marketing of concentrating solar power systems (also known as solar thermal power systems). Contact: [email protected] Infos: semide.net The 5th International Conference & Exhibition for Environmental Technologies, Management & Funding, Cairo, Egypt (May 21-23, 2007) Special Focus: Water, Wastewater, Energy Conservation & Renewable Energy The key environment event in the MENA-region for industrialists, investors, academics, developers, government representatives and donors on Cleaner Production Technologies, Pollution Control in Water, Air and Soil as well as Energy Conservation, Renewable Energies and Emission Trading. Market: Egypt's government and its industry are investing heavily in environmental technologies and projects. Experts estimate an annual growth of the environmental market of 10% in 2005. Egypt's industry is integrating cleaner production technologies to reduce waste and comply with export markets requirements, as the only way to enhance profitability. Egypt has developed its Designated National Authority for Clean Development Mechanism (CDM) and has already issued letters of no objection to 22 projects amounting to over $1 billion with 48 new projects in the pipeline, thus making the country attractive for international CDM investors. Objectives: During the 3-day-event, over 2,000 decision makers from both private and public sectors will attend 3 plenary sessions and 12 sectorial workshops and more than 15,000 visitors will see in action various environmental and renewable energy technologies and services at the exhibition: Homepage: buyusa.gov The DELTA Review, SBA's monthly e-newsletter, compiles and reports recent news and events in the fields of economy, politics, new technologies, cleaner production. The information contained in this newsletter is for information purposes only.SBA does not represent or endorse the accuracy or reliability of any advice, opinion, statement or other information contained in this review. Sustainable Business Associates (SBA) is an international NGO based in Switzerland. It cooperates with enterprises within the context of sustainable development, to encourage their participation in environmental action, in order to simultaneously improve their economic efficiency and reduce their ecological impacts. - 16 - Compiled by: Sustainable Business Associates 56, Ch. du Châtelard CH-1018 Lausanne, Switzerland Email: [email protected] Web: http://www.sba-int.ch