review - Sustainable Business Associates

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review - Sustainable Business Associates
THE
DELTAreview
an SBA Publication
Year 4, Issue 36, April 2007
INDUSTRY • ENVIRONMENT • MEDITERRANEAN
Dear Readers,
The population growth of cities in developing countries is not ready to
slow down. Cities in Maghreb and Machreq are following the same path.
Constantly high remaining birth rates and massive rural depopulation fed
by unemployment are fuelling up urban dynamics, overcrowding
neighbourhoods already reaching saturation point.
In addition, short term economic interests remain predominant and cities
often decide to focus superficially their efforts on a cosmetic downtown
front. Yet this impedes the emergence of a debate about urban quality of
life and prevents the implementation of coherent and global urban
politics.
CONTENTS/SOMMAIRE
(click for instant access / cliquer pour l'accès direct)
DOSSIER (ECO-URBANISM)
Une croissance urbaine explosive - p. 2
L'essor des villes arabes - p. 3
Alerte à la pollution à Casablanca - p. 4
Cairo's moving towards urban sustainability - p. 5
Agenda 21 et gouvernance locale en Tunisie - p. 6
Istanbul revitalizes its waterfront - p. 7
Rabat change de visage - p. 8
ECONOMY / POLITICS
Syria planning to reform public planning system - p. 9
INDUSTRY
Jordan's Tourism Industry makes gain in a difficult year - p. 10
CLEANER PRODUCTION
Marrakech : sensibilisation du secteur hôtelier à la
rationalisation de la consommation d'eau et d'énergie - p. 11
TECHNOLOGY
Ancient Egyptians help with nuclear waste storage - p. 12
ENERGY
L'efficacité énergétique dépend de la tarification - p. 13
ENVIRONMENT
Changements climatiques : l'Afrique en première ligne - p. 14
OTHER NEWS AND UPCOMING EVENTS
Eco-forum consacré à la valorisation des eaux usées
urbaines à forte teneur de matières organiques, Tunis - p. 16
WITH THE SUPPORT OF:
However there is a way. Be it through the establishment of green areas in
overpolluted neighbourhoods, the creation of recycling programmes in
urban communities, the planning of sustainable local governance agendas
or the renewal of industrial waste land, there are solutions to improve the
quality of living of urban populations while contributing at the same time
to social and economic development.
Enjoy the reading!
Chères lectrices, chers lecteurs,
La croissance démographique des villes des pays en voie de développement ne cessent de s'amplifier. Aussi, les métropoles du Maghreb et du
Machreq n'échappent pas à cette pression. Les taux de natalité demeurant
élevés et l'exode rural massif alimenté par le chômage viennent nourrir la
dynamique urbaine en surpeuplant des quartiers déjà au bord de la
saturation.
En outre, les intérêts économiques à court terme restent prédominants et
les villes font fréquemment le choix de focaliser superficiellement leurs
efforts au profit du centre-ville, façade cosmétique d'une modernité
archaïque. Pourtant ceci empêche l'éclosion d'une véritable politique
urbaine cohérente et globale. Dans ce contexte, de nombreuses villes
négligent la réflexion sur l'amélioration du cadre de vie urbain.
Pourtant, des solutions existent. Que cela soit par le biais d'aménagement
de surfaces vertes au sein des quartiers étouffés par la pollution, de
programmes sociaux de recyclage dans les communautés urbaines, de
gouvernance durable locale ou de renouvellement des friches industrielles, des pistes existent pour améliorer le cadre de vie des populations
citadines tout en contribuant au développement économique et social.
Bonne lecture !
-1-
UNE CROISSANCE URBAINE EXPLOSIVE
Au cours du prochain quart de siècle, la quasi-totalité de la croissance démographique se produira dans les villes, pour l'essentiel dans
les pays les moins développés. D'ici 2030, plus de 60 % de la population mondiale vivra en zone urbaine. Dans la plupart des villes en
pleine expansion, les mesures de protection de l'environnement sont insuffisantes et l'urbanisme dépourvu de plan d'ensemble. Les
villes sont de gros consommateurs de ressources naturelles et de gros producteurs de déchets.
Elles produisent la majeure partie des gaz à effet de serre responsables du changement
climatique. Elles dégradent souvent la qualité de l'eau, appauvrissent les nappes phréatiques,
souillent le milieu marin, polluent l'air et occupent de la terre, ruinant la diversité biologique.
Pourtant les technologies et les compétences nécessaires existent déjà. Des moyens de
transport propres, des immeubles économes en énergie, des procédés d'assainissement sûrs et
un usage économique de l'eau sont possibles dès aujourd'hui, souvent à un coût accessible. Sur
toute la planète, et pas seulement dans le monde développé, on peut trouver des exemples de
communautés, d'entreprises et de gouvernements oeuvrant pour élaborer une nouvelle
conception de la métropole. Les centres-villes congestionnés par la circulation sont rendus aux
piétons, les espaces verts sont préservés et agrandis, les programmes de recyclages sont encouragés, des immeubles respectueux de
l'environnement sont construits. L'enjeu est de favoriser le développement de ces innovations, de les propager et de les disséminer
dans les lieux les plus reculés de la planète.
Les enjeux du millénaire urbain
· En 1950, moins d'une personne sur trois vivait dans une ville. D'ici 2030, cette proportion devrait dépasser 60 %. La quasi-totalité de
la croissance démographique du prochain quart de siècle sera enregistrée dans les zones urbaines des pays les moins développés.
La croissance la plus rapide sera observée non dans les plus grandes villes, mais dans les agglomérations urbaines de moins de
500'000 habitants.
· En Afrique, plus de 70 % de la population urbaine (soit plus de 160 millions de personnes) vivent dans des bidonvilles. Depuis 1990,
la population des bidonvilles d'Afrique a augmenté de près de 5% par an et est bien partie pour doubler tous les 15 ans. Au moins
1 milliard de personnes vivent dans des bidonvilles improvisés et dans des colonies de squatteurs qui ne sont ni légalement reconnus ni desservis par les services municipaux. D'ici 2020, ce chiffre devrait dépasser 2 milliards de personnes.
· L'insalubrité de l'eau et l'insuffisance des installations d'assainissement sont les risques auxquels sont habituellement exposés les
habitants des bidonvilles. La diarrhée serait responsable de 12% des décès d'enfants de moins de cinq ans dans les pays en
développement - 1,3 million de décès par an.
· Les habitants des bidonvilles doivent également faire face aux problèmes liés à la mauvaise qualité de l'air. Environ 2 millions d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année d'infections respiratoires aiguës. Première cause de mortalité infantile dans le
monde, ces infections sont aggravées par des facteurs environnementaux comme la pollution de l'air à l'intérieur des logements
comme à l'extérieur. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, 1,5 milliards de citadins subissent des niveaux de pollution atmosphérique extérieure supérieurs aux maximas recommandés. Au moins un demi-million de décès peuvent être imputés à la seule
pollution par les particules et le dioxyde de soufre provenant principalement des gaz d'échappement des véhicules.
· L'urbanisation et le développement économique ont généralement pour corollaire une augmentation de la consommation et de
la production de déchets par habitant. Dans les pays en développement, l'infrastructure nécessaire pour éliminer les déchets dans
de bonnes conditions de sécurité fait souvent défaut. Entre 30 et 60% des déchets urbains solides ne sont pas collectés et moins
de 50% de la population bénéficient de services de collecte des ordures ménagères.
· Plus de la moitié de l'eau utilisée pour les besoins humains est consommée par les zones urbaines. Dans les villes de nombreux pays
en développement, entre 40 et 60% de l'eau potable (qui coûte cher) sont perdus à cause des fuites de tuyauterie et des raccordements illégaux.
· La température de l'air dans les villes peut être jusqu'à 5 degrés supérieure à celle de la campagne environnante quand le couvert
naturel du sol est remplacé par des routes et des immeubles. Ce phénomène, appelé " effet d'îlot de chaleur ", peut être réduit en
préservant ou aménageant des espaces verts dans les villes. De plus, les forêts urbaines produisent de l'oxygène et absorbent le gaz
carbonique, améliorant la qualité de l'air.
Sources: unesco.org & dailystaregypt.com
-2-
L'ESSOR DES VILLES ARABES
Le monde arabe est aujourd'hui marqué par l'extraordinaire essor des
villes et les changements induits par l'urbanisation. Sur une population de
200 millions, environ la moitié est constituée de citadins. La diversité des
situations nationales et l'existence de traditions urbaines dans plusieurs
pays, comme le Maroc, la Tunisie, l'Algérie et la Syrie, expliquent
l'hétérogéneité des contextes urbains. Cette évolution est liée à un taux
d'accroissement naturel élevé (natalité importante 4,25 % par an ; contre
une mortalité en baisse 3,12%) et à une situation migratoire similaire à
l'ensemble des pays en développement.
Au Maghreb, malgré un début de rééquilibrage des disparités régionales
en matière de concentration de la population citadine, les littoraux concentrent toujours l'essentiel des villes.
· Au Maroc, où le nombre des villes a pratiquement doublé et où la croissance urbaine est de 4,28% en moyenne par an, l'axe côtier
(Casablanca-Rabat-Kénitra) regroupe 40% de la population urbaine du pays et reste toujours prédominant.
· Dans le nord de l'Algérie, 95% de la population habitent le 1/6e du territoire national (350'000 kilomètres carrés. En outre, les 447
agglomérations urbaines recensées en 1994 se localisent ainsi quasi exclusivement sur le littoral : 1200 kilomètres de long sur une
centaine de kilomètres de large seulement.
· En Tunisie, l'ossature urbaine se situe largement dans les Provinces de Tunis et du Sahel (centre-est du pays) qui disposent des plus
grandes facilités économiques et concentrent plus de 40% de la population urbaine.
· En Egypte où les citadins constituent environ 50% de la population totale, l'essentiel du réseau urbain, disposé en damier le long
du Nil, connaît de très fortes densités et se distingue par la macrocéphalie du Caire. Entre 1976 et 1986, dernière période intercensitaire, la population urbaine s'est accrue de 10% tandis que le nombre des villes de plus de 100 000 habitants est passé de 20 à 24.
Depuis les années 1980, le premier constat qui peut-être établi, c'est la relative stabilisation de la croissance des grandes métropoles
et la progression plus soutenue des villes petites et moyennes. L'apparition de nouveaux schémas migratoires durant les années 80
dans les pays arabes est liée aux transformations des rapports entre villes et campagnes. Si dans les années 60, face à l'exode rural, les
grands centres urbains comme Le Caire, Casablanca, Tunis, et Alger offraient des possibilités d'intégration aux migrants, depuis la fin
des années 70, ces métropoles absorbent difficilement un afflux de main-d'oeuvre en augmentation régulière. Aussi observe-t-on un
ralentissement des flux vers ce type de centres urbains au moment où les villes, petites et moyennes, ont développé des influences
spatiales non négligeables polarisant largement les migrations inter-urbaines. Si bien que les petites villes remplissent de plus en plus
des fonctions multiples grâce au développement des activités de services. Elles ont conquit, grâce à la décentralisation et aux migrations de fonctionnaires, une position de centres commerciaux et de manufacture.
Damas : un développement urbain tentaculaire
Depuis un siècle Damas dévore les terres fertiles de la Ghouta qui l'entoure. Au rythme actuel de la
croissance urbaine, il ne devrait plus rester en 2020 que quelques lambeaux de verdure. Le
développement de l'industrie dans la Ghouta depuis le début des années 1990 accélère le processus. Quant au centre de Damas, il connaît une certaine dévitalisation en raison des encombrements
et de la dégradation du tissu urbain. La réaction de la puissance publique est beaucoup trop lente
par rapport au rythme de l'expansion urbaine. Depuis le début des années 1980, les quartiers centraux perdent de la population. La réduction de la taille des ménages (le passage de la famille communautaire à la famille nucléaire en particulier) provoque mécaniquement une diminution de la
population puisque les enfants qui se marient doivent quitter un quartier où ils ne trouvent pas de
logements faute de moyens. Les efforts de l'Etat pour rééquilibrer l'agglomération vers le nord sont
insuffisants : manque de moyens, de volonté politique mais surtout de réactivité fasse à la déferlante démographique et aux mutations socio-économiques. La rivalité ou plutôt la mésentente
entre les deux muhafaza qui se partagent l'agglomération de Damas ralentit également les projets d'infrastructures et surtout l'adoption d'un schéma directeur pour le " Grand Damas ". La fusion des deux muhafazas serait une meilleure initiative sur le plan de l'efficacité. L'augmentation considérable des moyens de transports depuis le début des années 1990 (minibus et voiture individuelle)
bouleverse les modes de vie dans l'agglomération damascène. L'afflux considérable de véhicules au centre-ville et les travaux d'infrastructure qui les accompagnent ont énormément dégradé le tissu urbain et les conditions de vie. Les Damascènes cherchent de plus
en plus à résider en périphérie et aspirent à une maison individuelle sur le modèle occidental. L'étalement qui en est la conséquence
est illustré par la photo satellite ci-dessus. Le brun représente les surfaces urbanisées en 1940, le rose clair en 2005.
Source: ifporient.org
-3-
ALERTE À LA POLLUTION À CASABLANCA
Peut-on encore se balader dans Casablanca sans crainte pour sa santé ? Déposer son enfant à l'école le matin, près de Zerktouni,
équivaut en tout cas à s'offrir une bonne bouffée de particules en suspension issues de la combustion incomplète de carburant et à
l'origine de troubles respiratoires. Des polluants dangereux comme l'oxyde d'azote, l'ozone et le dioxyde de soufre y forment dans
l'air, de jour mais aussi parfois de nuit, un cocktail nocif et impossible à éviter.
Depuis 2003, des stations de mesures ont commencé à être installées à Casablanca pour essayer de cerner l'ampleur de la pollution.
Et au vu des résultats, la sonnette d'alarme peut déjà être tirée. Dans la région de Zerktouni, le niveau de particules en suspension
dans l'air, a dépassé 323 fois en 2005 la norme marocaine de 400 micro-grammes/m3, avec des pics à midi et le soir. À Sidi Othmane,
les résultats montrent des niveaux élevés d'ozone, un gaz qui "peut causer des troubles respiratoires, des irritations oculaires ainsi
qu'une altération pulmonaire", selon la Direction de la météorologie nationale (DMN). Du côté de Aïn Sbaâ, tous les indicateurs sont,
quant à eux, dans le rouge. En 2005, les capteurs y ont enregistré 397 dépassements du seuil d'alerte (240 microgrammes/m3) et 760
du seuil d'information de la population (180 microgrammes/m3) pour l'ozone édicté par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le niveau de dioxyde de soufre a, quant à lui, "provoqué très souvent des inquiétudes et demeure le polluant le plus important dans
cette région", d'après la DMN.
Si ces trois sites sont les plus représentatifs de l'air pollué à la
sauce casablancaise, toute la ville subit à des degrés divers la pollution. "Casablanca est une grande citée urbaine qui concentre
40 % des unités industrielles du pays, explique Youssef Bel Abbas,
le chef de la division environnement de la wilaya de la métropole.
Mais Casablanca subit aussi les émissions des centaines de
milliers de voitures de la ville et de celles qui y transitent. Le parc
automobile est important, vétuste et mal entretenu, avec une très
grande majorité de véhicules qui ont plus de dix ans. La
quasi-totalité des automobilistes en diesel utilise un carburant de très mauvaise qualité avec une très haute teneur en souffre de
10 000 ppm (particules par m3).
"Il y a beaucoup de retard qui a été pris. Pendant des années, on a laissé pourrir la situation environnementale, notamment en laissant exercer des industries sans études d'impact sur l'environnement. Elle n'est pas dotée d'un système d'alerte et de gestion efficace
des pics de pollution de l'air. Abdelaziz Ouldbba, chef du service de la météorologie sectorielle promet : "Nous sommes en train d'installer un logiciel de simulation qui nous permettra d'ici mi-2007 de pouvoir faire des prévisions de pics de pollution. On pourra
ensuite regarder à la télévision quelle sera la qualité de l'air du lendemain comme on regarde la météo". Mais s'il permettra de protéger quelque peu les populations les plus vulnérables, comme les enfants, les malades et les personnes âgées, il ne règlerait finalement pas le problème de fond : celui de la pollution de l'air. Pourtant, seule une véritable politique urbaine et environnementale peut
permettre de limiter les dégâts pour l'air de Casablanca et les poumons de ses habitants.
Une combinaison de mesures simples et de nouvelles lois plus strictes pourraient faire avancer les choses. Il s'agit de généraliser l'horaire continu au travail, préconise Saïd Mouline. "Au lieu de faire quatre trajets par jour entre leur travail et leur maison, les gens n'en
feraient plus que deux. Cela permettrait de faire baisser les émissions gazeuses de 30 % ". Sensibiliser les gens pour qu'ils adoptent
une conduite plus souple et faire appliquer la loi pour qu'ils entretiennent mieux leurs voitures permettrait aussi de faire diminuer
aussi la pollution. "Il faut montrer aux gens qu'ils ont un véritable intérêt économique à rouler en douceur et que, quand leur véhicule
est mal réglé, ils consomment plus de carburant", explique le responsable du programme Qualit'air alors qu'une campagne de communication, avec affichage géant et distribution de prospectus d'information, vient d'être organisée par la Fondation Mohammed VI
sur ce thème. Côté législatif, des dispositions existent aussi pour forcer les gens à moins polluer. Des policiers et des gendarmes ont
été formés et équipés d'une vingtaine d'appareils sur l'axe Kénitra-El Jadida. Mais le niveau des amendes en cas d'infraction n'a toujours pas été fixé et la mesure reste inappliquée. L'heure est encore à l'indulgence et une voiture polluante réussit en général assez
bien à passer entre les mailles du filet. "Ces mesures ne sont pas appliquées car elles seraient impopulaires. C'est un problème politique. Mais la pollution peut avoir un tel impact sur la santé des gens qu'on ne peut pas faire l'impasse sur ce genre de problème",
estime Saïd Mouline. Puis, la ville a besoin d'une véritable politique des transports en commun. "Un bu qui transporte 50 personnes
pollue toujours moins que 25 voitures. D'où l'importance d'encourager ce mode de déplacement. Mais pour cela il faut mettre en
place un réseau vraiment cohérent sur Casablanca. On ne peut pas demander aux gens de ne pas utiliser leur voiture si on ne leur
propose pas de situation alternative", poursuit Saïd Mouline.
Source: yabiladi.com
-4-
CAIRO'S MOVING TOWARDS URBAN SUSTAINABILITY
Al-Azhar park
Cairo and its Zabbaleen
Egypt's capital, with a population of 17 million, has one of the
lowest ratios of green space to urban population in the world an area the size of about 30 square centimetres of green space
per inhabitant, according to one estimate. Cairo is one of the
densest cities on the planet. The modern city centre has all the
bustle of a capital city, with rich and poor vying for space. The
people who live among its crumbling buildings have yet to
enjoy the benefits of modernization.
The role that Zaballeen waste recyclers of Cairo play in keeping
the city clean is now officially recognized. Not only do they separate and recycle paper and plastic waste, they also turn organic wastes into compost for urban-fringe agriculture. Now a partnership formed by local, national, and international actors has
successfully helped a community through the Zabbaleen
Environment and Development program (ZEDP). Since the program began in 1981, quality of life has improved in a formerly
neglected community; thousands of jobs have been created as
an improved municipal waste collection and recycling system
has been implemented.
The creation of the 30-hectare Al-Azhar park, undertaken in the
historic district of Cairo by the Aga
Khan Trust for Culture, is proving
to be a catalyst for urban renewal
in one of the most congested
cities in the world. Al-Azhar Park
therefore provides much-needed
leisure and recreational space
while functioning as a "green lung" in the heart of the city.The
US$ 30 million project has become a case study for creative
solutions to a spectrum of challenges facing historic cities,
including ecological rehabilitation.
Greater Cairo generates thousands of tons of solid waste per
day. The municipal sanitation force shares management of the
waste with a traditional, private-sector collection system run by
two historically poor, marginalized social groups, the Wahis and
the Zabbaleen. The Zabbaleen
pick up waste and transport it
to their settlement on the city's
fringe, where it is sorted and
recycled, or used for animal
fodder. A community with little
or no organization or power,
the Zabbaleen enjoyed few basic services when the program
began almost 20 years ago, and suffered from environmental
devastation, little economic opportunity, lack of education, and
a host of other problems endemic to urban slums.The ZEDP has
made significant improvement in this community with the
backing and funding of partners including the Moqattam
Garbage Collectors' Association, known as the Gameya, and
numerous governmental and non-governmental organizations.
The project includes the excavation and extensive restoration
of the 12th Century Ayyubid wall and the rehabilitation of
important monuments and landmark buildings in the Historic
City. As with all its undertakings, the Trust's
approach has been to work with local
residents to identify priorities and then take
practical steps to address these needs.
Community priorities, including restoration
of houses, health, education, solid waste
disposal, job training and jobs, are now
being addressed. In the low-income
neighbourhood of Darb al-Ahmar, which is adjacent to the park,
job training and employment opportunities are being offered
in different sectors such as shoemaking, furniture manufacturing and tourist goods production. Apprenticeships are available for automobile electronics, mobile telephones, computers,
masonry, carpentry and office skills. Micro-credit loans have
enabled residents to open small businesses such as carpentry
shops and a drycleaner.
The ZEDP had two primary objectives: to improve the living
conditions and build the capacity of the Zabbaleen; and to create a more efficient solid waste management system for Cairo.
Today the most visible transformation is the community's physical appearance, resulting from substantial government
improvements in community infrastructure. There are now
approximately 1,500 houses in the settlement, many of which
are multi-story, concrete-block structures. The number of
inhabitants has almost tripled over 12 years. New infrastructure,
clean-up projects and the organization of a composting plant
are all ZEDP projects which have helped to improve the overall
cleanliness of the settlement. In turn, public health has
improved, with infant and child mortality decreasing. The economic benefits are also numerous. Household income has
increased twenty times over the past ten years.
Source: usinfo.state.gov
Before work started, Al Darassa was a municipal rubbish dump.
The builders had to clear a 500-years-old accumulation of fill
and debris, the equivalent of more than 80,000 truckloads of
material which built up here over the centuries. Over 655,000
have now been planted in the park. The Park vegetation vary
from dry, succulent plants on the western slopes to lush, grassy
meadows with shade trees, to formal gardens and, finally, to
bustan-like orchard spaces.
Source: touregypt.net & akdn.org
-5-
AGENDA 21 ET GOUVERNANCE LOCALE EN TUNISIE
En 1992, lors du sommet de la Terre de Rio, 173 pays adoptent l'Agenda 21. C'est une déclaration qui fixe un programme d'actions pour
le XXIe siècle dans des domaines très diversifiés, dont le développement urbain, afin de s'orienter vers un développement durable de
la planète. Ainsi, l'Agenda 21 énumère quelques 2500 recommandations concernant les problématiques liées à la santé, au logement,
à la pollution de l'air, à la gestion des mers, des forêts et des montagnes, à la désertification, à la gestion des ressources en eau et de
l'assainissement, à la gestion de l'agriculture, à la gestion des déchets.
L'Agenda 21 invite les collectivités territoriales, en s'appuyant sur les partenaires locaux que sont les entreprises, les habitants et les
associations, à mettre en place un Agenda 21 à leur échelle, appelé Agenda 21 local. La Tunisie a rédigé un guide et un manuel pour
les communes et les acteurs locaux du développement désirant mettre en place le processus Agenda 21 local. Une cinquantaine d'agendas de ce type ont été initiés directement par des communes. Huit d'entre eux peuvent aujourd'hui être considérés comme
achevés : ceux des villes d'El Jem, Monastir, Ksar Hellal, Mahdia, Kairouan, Bekalta, Sakiet Eddaïer, Hamman Lif. De nombreuses villes
tunisiennes peuvent se prévaloir d'un passé urbain millénaire, de trésors culturels qui méritent de figurer au patrimoine mondial et
d'un essor de tourisme durable valorisant les richesses locales sans les mettre en péril. Or beaucoup de villes tunisiennes connaissent
par ailleurs des problèmes de qualité de l'environnement, de maîtrise du développement urbain, d'insertion économique des jeunes
et des populations à revenus modestes qui les placent devant le défi de la construction d'un projet de ville ambitieux, stratégique,
prospectif et participatif. C'est dans cette optique et sur la base " d'une démarche dynamique de démocratie participative ", prenant
en compte les moyens et les opportunités qui se présentent, que sont élaborés les Agendas 21 des villes tunisiennes.
Stratégie de Développement de la Ville de Tunis
En 2000, la Ville de Tunis a pris l'initiative d'une grande consultation sur l'avenir de l'agglomération. Les Stratégies de Développement
de Ville (SDV) sont le fruit d'une initiative conjointe de la Banque Mondiale et du Centre des Nations Unies pour les Établissements
Humains (CNUEH). Tunis fait partie des 7 villes sélectionnées pour recevoir l'appui de ces institutions en 1999 et 2000. Elle a adopté
une démarche participative, stratégique et prospective pour élaborer sa Stratégie de Développement de la Ville de Tunis (SDVT),
démarche proche de celle de l'Agenda 21 local.
La SDVT est le processus par lequel les responsables municipaux, agissant en partenariat avec le secteur privé, la société civile, l'université et les organismes nationaux concernés, décident des choix stratégiques à opérer et des actions prioritaires à mettre en œuvre
pour promouvoir durablement le développement de la ville. Le processus de la SDVT n'est pas purement technique, il est participatif
et s'intéresse à la dynamique urbaine et aux interactions entre les différentes dimensions de la ville
Conclusions
Tunis bénéficie de potentialités d'extension importantes (90 hab/ha). La ville commence à valoriser ses atouts naturels (lacs, littoral.) :
la qualité environnementale s'améliore, la restauration et l'aménagement du Lac de Tunis change peu à peu le visage de la ville. Le
ratio de 10 m2 espace vert par habitant pour la Commune de Tunis est bon même s'il cache des disparités. Plus de 600 tonnes de
déchets/jour par la Ville de Tunis sont gérés sans grands problèmes mais la performance du service est liée au développement institutionnel du secteur.
Par contre :
· Déficit en logements sociaux et qualité urbaine et environnementale à améliorer
· Persistance de l'habitat spontané (bidonvilles)
· Sources de pollution sont encore nombreuses et insuffisamment inventoriées
· Les quartiers périphériques connaissent un déficit en espaces verts
· Le Lac de Tunis est assaini mais la restauration-aménagement des Berges du Lac nécessite la recomposition d'une centralité forte
dans le cadre d'une " vision de centre " d'ensemble.
· Déséquilibres dans la desserte par les transports collectifs malgré les réalisations les conditions de déplacement des tunisois
restent difficiles embouteillages et congestion persistent. Sur certains itinéraires la saturation est particulièrement inquiétante aux
heures de pointe, ce qui entraîne la dégradation du niveau de service des transports en commun.
· La prolifération anarchique du stationnement perturbe les déplacements et dégrade l'image de la capitale.
· Les accidents de la circulation provoquent plusieurs centaines de morts par an
Sources: wikipedia.org, environnement.nat.tn & portal.unesco.org
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ISTANBUL REVITALIZES ITS WATERFRONT
The Golden Horn is green, but the sky is grey. On the road; the children's wheezing shows that Istanbul's smoky air has yet to be
cleaned up. Due to rapid and unplanned urban growth, Istanbul's linear pattern of urban development altered some parts of the city,
and a new pattern which disregarded the natural characteristics of the site became dominant. In particular, the role of water and the
function of the city's waterfronts got disrupted to a great extent. Therefore the Greater Istanbul Municipality announced they selected two schemes intended to renew the city's waterfront.
Architect Llewelyn Davies Yeang has won a competition to masterplan an ecological transport corridor linking Istanbul's east
and west waterfronts with the rest of Turkey. Located on a major
transportation route linking
Istanbul with the rest of Turkey, the
site is dominated by the busy E5
motorway linking Europe with the
City and by much unplanned
development. The area however
has enormous potential to
become a major gateway site for the City sitting as it does at the
impressive junction between the mountains and the
Kucukcekmece Lake to the north and the Sea of Marmara to the
south with dramatic coastal and inland views. Included will be
an urban park for the capital city as well as a corridor joining the
wildlife of the uplands to the north with the coastal ecology of
the south. Planned facilities around a 2 km motorway include a
1000-berth marina, canals, two hotels and public spaces and
beaches. Their project is one of the two winning schemes
recently announced by the Greater Istanbul Municipality. The
architects put ecology at the center of their development,
aiming for equilibrium between the built and natural
environments. They studied
everything from bird migration
to water conditions. In great
detail they show a phased
development that considers
wetland
remediation
as
important as mass transit. They
explore building densities, transportation arterials, parklands,
and water features, noting that this might be one of the last
opportunities to connect people with nature in the
rapidly urbanizing region. The design promotes the formation
of a new Bio-nexus linking the mountain and upland ecology to
the north with the coastal ecology to the south. This will create
an ecological corridor making the existing ecosystem for the
locality whole again besides enhancing the areas biodiversity.
A range of programmes are anticipated that will include a
dolpinarium, national cultural centre, world ecology biomes,
water park, marina, new canals, hotels, residential and leisure
areas as well as a wide range of new public spaces and
beaches.
Sources: worldarchitecturenews.com & ldavies.com
The other winning project is a formal exercise in exploring density and placement of buildings and roads at another Turkish
waterfront location. It's a signature project by Zaha Hadid,
whose blockbuster 30-year retrospective at the Guggenheim has
moved the press to anoint her as
a visionary, an artist, a star. She's
at once "intuitive" and "brilliant";
her dynamic imagery is between
"sci-fi" and "contextual." Istanbul
Municipality awarded a large public recreational development
project to Zaha Hadid. Tourism minded project will contain
office towers, housing, opera house, parks, hotels, restaurants
and a large marina. Regardless of its size and importance,
Istanbul has been fairly isolated from international architecture
scene since days of Bruno Taut in 50's and Gordon Bunshaft's
Hilton Hotel in 60's.With an architect mayor and some renewed
interest in architecture it seems like things are going to get
busy in this new darling of travelers
and the candidate for revolving
European cultural capitol. The project
prepared by world's renowned
architect Iraq-originated Zaha Hadid
proposes a new architectural network
of geometric shapes for Kartal and
Pendik. Two sites will be connected.
A new metropolis will be established, connecting roads, railways and residential areas. Formation of a new identity and its
embedding to the current one is planned. Business and residential towers are present in the project.There will be parcels ranging from 2,500sqm up to 25,000sqm. Mutually raised towers will
be established. Free spaces will be allocated for the parks in
sides. All the geometrically-shaped buildings will be combined.
There will be more of business towers and less of residential
buildings.
Sources: ibb.gov.tr & metropolismag.com
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RABAT CHANGE DE VISAGE
La capitale du Royaume du Maroc est aujourd'hui le théâtre de plusieurs grandes opérations d'urbanisme qui vont changer son
visage et la projeter dans le XXIème siècle. Vous étiez attaché au charme du Bou Regreg, cette large vallée coulant sous les remparts
de la Casbah des Oudaias, où les barques des pêcheurs viennent s'échouer à marée basse, protégées par les fortes digues de
l'embouchure? Il faut imaginer la scène toute différente désormais : engins de chantier, escavateurs, grues, camions de remblais,
bétonneuses, chargements de pierres taillées, une activité cyclopéenne s'est emparée du site, embué jour et nuit d'un large nuage de
poussière. Un immense projet urbain a commencé à donner un visage nouveau aux rives du Bou Regreg : Rabah s'étend, dans la direction de Salé, en gagnant sur la large vallée du fleuve de nouveaux quartiers et de nouveaux équipements. Ce sont des capitaux
émiratis qui s'investissent dans cette opération de grande envergure qui va doter la capitale du royaume alaouite d'un nouveau
quartier, moderne, aéré, bien desservi, bien conçu, ouvert à la fois sur la ville et sur le fleuve. Les urbanistes qui ont conçu le programme
et qui l'appliquent aujourd'hui affirment leur volonté de rester fidèles à la mémoire du lieu, et de ne pas sacrifier le caractère
architectural des quelques monuments historiques qu'il a conservés.
Protection de l'écosystème
De même, ils affirment leur volonté d'être exemplaires en matière d'écologie, concevant un quartier respectueux de l'environnement, qui sera relié au reste de la ville par des transports en commun
innovants, des circulations non polluantes, et qui, par la même occasion, assainira l'embouchure du
Bou Regreg en faisant disparaître les quelques égouts urbains de Rabah et de Salé qui finissaient
encore leur course dans le cours du fleuve... La zone à viabiliser s'étend sur une superficie de 75
hectares sur la rive droite. Les travaux de terrassement en cours ont permis d'évacuer et de mettre
en décharge plus de 120'000 tonnes de déchets ensevelis. Le terrassement sera relayé par la pose
des réseaux et la réalisation des voieries. La viabilisation totale de cette zone est prévue pour la fin
du 2e trimestre 2007. En outre, la priorité a été donnée à la dépollution de la vallée de l'oued (prévue
pour juin 2007), la réhabilitation et le reboisement des carrières (dont la fin des travaux est prévue
pour décembre 2008) et la sauvegarde du site naturel. Dans cette optique s'inscrit la réhabilitation
de la décharge de l'Oulja dont le coût s'élève à 33 millions de DH.
En ce qui concerne la décharge de Akreuch qui est toujours en exploitation, sa réhabilitation sera
entamée à l'automne 2006, en même temps que la réalisation du premier casier de la nouvelle
décharge contrôlée Oum Azza.
La mise en place de cette nouvelle décharge permettra de libérer la vallée de toutes les nuisances et agressions. Son ouverture est
prévue pour 2007. Par ailleurs, dans le but de mettre fin aux activités néfastes à l'environnement et à l'équilibre de l'écosystème,
l'agence a demandé à la préfecture de Salé et au ministère des Habous, propriétaire du terrain, de prendre les mesures qui s'imposent
à l'encontre des pollueurs et des contrevenants.
Tramway en 2010
Les travaux de la première tranche pour la réalisation du tramway de Rabat-Salé seront lancés en juillet prochain alors que la mise en
service de ce système de transport collectif est prévue début 2010. Selon les premières estimations, ce projet nécessitera un financement de quelque 2,5 milliards de Dhs (US$ 300 millions). Selon les estimations, 170'000 voyageurs devraient prendre le tramway
quotidiennement. Par la suite, plusieurs autres quartiers à Rabat, Salé, Témara et Skhirat seront desservis par ce moyen de transport,
qui offrira une "réponse appropriée à la problématique du transport collectif par sa formule alliant, rapidité, confort et écologie".
Source : afrik.com & infosdumaroc.com
More links and sources / Autres sources et liens
· Eco-urbanism overview: ecourbanism.org
· Australian NGO expert in urban ecology: urbanecology.org.au
· The homepage of one of the top green cities in the world: portlandonline.com
· NGO working for sustainable urban development: smartgrowth.org
· Agence urbaine de Rabat-Salé: aurs.org.ma
· Ecole Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme - Alger: epau-algerie.com
· Biography of Dr. Al Sayyad, Professor in City Planning & Urban Design at University of Berkeley: berkeley.edu
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Economy / Politics
Syria planning to reform public financing system
Syria plans legislation this year enabling it to issue treasury bills as part of efforts
to reform public finances and liberalise the economy, a senior official said
yesterday. "A public debt law will be passed in 2007 that allows treasury bills and
other debt instruments," deputy prime minister for economic affairs Abdallah Al
Dardari said. "The reforms are on track. We already have a new banking system,
unified exchange rates and a more independent central bank," said Dardari,
who is among a minority in the cabinet advocating swifter reforms.The government currently borrows from the central bank to finance its debt. The deficit is
forecast to remain steady at around 4.2% of gross domestic product this year.
Private banks and insurance companies have been allowed and import restrictions lifted, but the public sector remains huge and the financial position of
hundreds of public enterprises obscure. Income tax rates have been slashed by
half since 2003, contributing to a 100% rise in revenue, Dardari said and added
it would take time to train staff and develop a treasury bill market after new
regulations are passed, but the government is committed to reforming public
finances and tackling subsidies that consume large part of the budget.
Subsidies on gas oil alone are forecast to cost the government $3.5 billion this
year. Dardari said regulations being drafted will force public enterprises to run
on commercial principles and raise their accounting standards. "We have come
a long way in reforming the banking and financial system. Major issues ahead of
us are reform of the public sector, including subsidies," he said.
Source: gulf-daily-news.com 03/04/07
Le vif développement des produits structurés "durables"
Les produits structurés liés au développement durable se multiplient, et la
hausse de ces titres renforce l'intérêt. Presque toutes les banques ont émis des
produits structurés liés au développement durable. L'eau est un sujet récurrent.
Les blue chips ont pour nom Geberit ou Veolia Environnement, par exemple
pour le Water Basket de Vontobel. Mais pour jouer des titres entièrement
centrés sur un métier, mieux vaut des small caps. Le problème des grandes
valeurs tient à la cible visée. Dexia fait partie des sociétés liées au contrôle du
CO2. Chaque banque a établi un propre panier d'actions regroupé sous des
appellations soit larges (énergies alternatives) soit étroitement centrées sur un
métier. Car il n'existe pas vraiment d'indice de développement durable qui se
soit imposé. Peut-être l'indice Impax ET50, qui regroupe les valeurs spécialisées
dans le durable. Les émetteurs se lient parfois à des sociétés spécialisées dans le
développement durable dans l'établissement du panier de titres. C'est le
cas de Sal. Oppenheim, avec le gérant
de fortune Dr. Höller à Zurich, spécialisé dans les fonds éthiques. Ce dernier
a créé quatre sous-indices intéressants baptisés S-BOX, protection du climat,
énergies renouvelables, propreté de l'eau et nouveaux matériaux. La banque
lance actuellement un certificat global qui regroupe les quatre tendances et qui
se composera de 60 titres. La performance des structurés durables est au
rendez-vous. L'indice S-BOX clean energy est en hausse de 16% depuis son
lancement en décembre dernier.
Source: letemps.ch 19/04/07
American exports to Arab World expected
to rise by a third in 2007
Propelled by the dollar's depreciation and high
international oil prices last year, US exports to the
Arab world are expected to increase by more than
a third in 2007 to reach $45 billion, said a March
report released by the US-Arab Chamber of
Commerce (NUCACC). Excess liquidity from record
energy prices in 2006 trickled down to most of the
MENA region, spurring development projects,
boosting consumer spending, and increasing
demand for US-manufactured civilian aircraft and
military and border security systems, especially in
oil-producing countries. Due to the dollar's decline
in relation to the euro, sales of US merchandise in
the Middle East topped $35 billion last year - up
28% from 2005 - allowing America to increase its
regional market share in relation to European and
Asian competitors.
Source: dailystar.com.lb 13/04/07
La Libye inaugure sa première place
boursière
La Libye a inauguré sa première place boursière,
dont le siège se trouve dans la capitale, Tripoli, a
rapporté hier l'agence de presse officielle JANA.
Une cérémonie s'est déroulée à Tripoli dans le
cadre des célébrations du trentième anniversaire
de la Jamahiriya libyenne, ou l'État des masses. La
création d'une Bourse en Libye est devenue "
nécessaire pour établir des relations de coopération avec les marchés mondiaux et renforcer la
confiance des investisseurs dans l'économie
libyenne ", avait déclaré en juin le ministre de
l'Économie et du Commerce, Taïeb Essafi, en
annonçant sa création. En juin 2003, le dirigeant
libyen Mouammar Kadhafi avait appelé à la
suppression des entreprises publiques en Libye et
à privatiser le secteur du pétrole et des banques.
Les autorités ont décidé de privatiser plus de
375 sociétés du secteur public.
Source: lorient-lejour.com.lb 09/04/07
Les Algériens aiment passer leurs
vacances en Tunisie
Un total de 46.967
touristes algériens ont
visité la Tunisie pendant
la quatrième trimestre
de 2006, figurant à la
tête de la liste des touristes étrangers en Tunisie
durant cette période, a rapporté dimanche la
presse algérienne. Ce chiffre représente une
hausse de 3,2% par rapport à celui enregistré
durant la même période de 2005, selon la même
source. A propos des nuitées touristiques, les
Algériens occupent aussi la première place au
niveau du Maghreb, avec 97.327 unitées (+5,2%),
suivis par les Libyens avec 49.924 unitées. La
Tunisie, pays voisin de l'Algérie, attire les touristes
algériens notamment pour ses services de qualité,
avec des prix concurrentiels.
Source: jeuneafrique.com 10/04/07
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Industry
Jordan's tourism industry makes gains in a difficult year
You might think the Jordan Tourism Board
(JTB) would have had every reason to take a
deep breath when the kingdom's
Department of Tourism and Antiquities
released preliminary figures, towards the
end of last month, for the sector's performance in 2006. Wars in nearby countries, the
after-effects of the triple suicide bombing
in Amman in late 2005 and then the shooting dead of a tourist in Amman in
September would surely have decimated the statistics? Well, the JTB can in fact
breathe a huge sigh of relief, because the country actually saw a 13% increase in
its number of visitors last year, lifting to nearly 6.6 million, as opposed to
5.8 million in 2005.The statistics, cited by the Jordan Times, show that, unsurprisingly, Gulf tourists, for a long while now the backbone of the kingdom's tourist
arrivals, once again led the way, accounting for almost 30% of all visitors, a solid
8.4% increase on the previous year. But one of the more encouraging statistics
released by the ministry is that last year Jordan witnessed an impressive 46.4%
jump in the number of visitors coming from the US. Although the total of
163,917 isn't huge, it is a positive indicator that American tourists are increasingly attracted to the kingdom. Indeed, visitors from Europe also rose in 2006 with
over 30,000 more tourists making the trip and taking the total well above
400,000. The overall lift in the number of visitors, however, was good news for
the economy as tourism revenue increased by 14% in 2006, reaching
$1.6 billion, and accounting for more than 10% of the kingdom's GDP.
Source: ameinfo.com 29/03/07
Iran and Syria talk about free trade zone and industrial
cooperation
Syrian Minister of Economy and Trade Amir Husni Lutfi and Iranian Minister of
Commerce Masud Mir-Kazemi held talks in Tehran to explore ways of developing trade ties between the two countries. Mir-Kazemi said that, with respect to
the religious and cultural common grounds and the friendly diplomatic relations of the two countries the volume of the mutual trade is not satisfactory.The
Syrian minister said, for his part, that Syria is keen on boosting economic and
trade cooperation with Iran, especially through attracting Iranian investment for
its projects. Lutfi also expressed hope that establishment of a joint free trade
zone in future would facilitate economic cooperation. Mir-Kazemi welcomed
the Syrian free trade zone proposal and said that this is a means for development of economic relations which contributes to added value of the economies
of the regional states. Besides, President Bashar Assad inaugurated the first
stage of a joint Syrian-Iranian auto factory, test-driving one of the new cars and
declaring that the project will boost cooperation between the allies. With
Iranian Vice President Parviz Davoodi on hand for the ceremony at the SyrianIranian Company for Manufacturing Cars, Assad called the project a testament
of their "historic" cooperation. "Our political relations are rooted, old and excellent," he said. "This project comes in the framework of boosting economic cooperation between the two countries. ...We are proud of this project." Marketing of
the car - which is called "Sham," the old Arabic word for Syria - will start in April,
said plant manager Ziad Kattini. Some 10,000 cars are expected to be produced
annually, with 40 rolling off the production line daily in the plant's initial phase.
Davoodi also discussed increased cooperation in the fields of energy,
transportation, industry and housing with Syrian Prime Minister Naji Otari.
Sources: tehrantimes.com & examiner.com 05/04/07
Algérie : un groupe égyptien projette
d'investir 700 millions de dollars dans le
secteur sidérurgique
Le groupe sidérurgique égyptien IZZ a proposé un
projet d'investissement d'un montant de 700
millions de dollars en Algérie, selon un communiqué du ministère algérien de l'Industrie. Ce projet
vise à la production de 1,5 million de tonnes de
rond à béton et de produits sidérurgiques, selon la
même source. Avec à la clé la création de 1200
emplois directs, le projet doit
être réalisé près d'un port en
eau profonde pour la
réception du minerai de fer
importé. Les départements
intéressés du ministère algérien de l'Industrie
accorderont à l'investisseur égyptien les facilités
nécessaires pour la réalisation de ce grand projet,
ajoute le communiqué.
Source: jeuneafrique.com 07/04/07
Carbon scheme to pay farmers
Western Australian farmers could soon be getting
paid $90 for every tonne of carbon sequestered in
their soils. A pilot project for the Australian Soil
Carbon Accreditation Scheme was launched in
Katanning, in the state's south. Farmers can
increase the carbon content of their soils by
planting perennial grasses that suck carbon dioxide
out of the atmosphere and store it in the soil as
organic matter. Christine Jones from the farmer
education group Carbon
for Life says soil will be tested each year and farmers
will be paid if carbon levels
have increased. "The money
at the moment is coming
from the coal industry. It's a sort of polluter pays
principle I suppose, they're emitting excess carbon
dioxide into the atmosphere and are prepared to
pay for carbon to be stored in the soil as a way of
reducing the concentration of carbon dioxide in
the atmosphere," she said.
Source: abc.net.au 16/04/07
Maroc : sept nouveaux projets
d'investissement acceptés
Des conventions ont été signées en ce sens au
siège de la Primature. Le Premier ministre Driss
Jettou a présidé la cérémonie de signature d'une
série de conventions relatives à sept projets d'investissement dans les secteurs du tourisme, de l'immobilier, de l'industrie métallurgique et de l'offshoring. Les projets totalisent un investissement
global de 19,38 milliards DH (2.3 milliards US$) et
prévoient la création de 5786 emplois directs et
stables, précise un communiqué de la Primature.
Ces projets sont situés dans les régions de TangerTétouan, Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, Marrakech et
du Grand Casablanca. Les investissements sont
originaires du Maroc, des Emirats Arabes Unis, de
l'Espagne, du Luxembourg et de la France.
Source: aujourdhui.ma 12/04/07
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Cleaner Production
Marrakech : sensibilisation du secteur hôtelier à la rationalisation de la consommation d'eau et d'énergie
Le recyclage des métaux suit les contours
de la mondialisation
C'est à Marrakech que démarre la première campagne de sensibilisation du
secteur hôtelier à la rationalisation de l'énergie et des ressources naturelles. Un
premier atelier national sur la gestion écologique en hôtellerie a été organisé en
collaboration avec les ministères du Tourisme et de l'Aménagement du territoire et de l'environnement. Les deux départements annoncent la mise en place
d'un guide où seront répertoriés les hôtels " verts ". De son coté, la Fondation
Mohammed VI pour la protection de l'environnement a lancé le label
" Clef verte ", importé du Danemark et qui est accordé aux établissements touristiques qui répondent aux critères de bonne gestion environnementale. La
Fondation et le ministère du Tourisme examinent la possibilité d'intégrer ce
label dans les normes de classification. Par ailleurs, il a été aussi question de faire
le point sur les mécanismes de rationalisation d'eau et d'énergie. Un tourisme
durable et surtout écologique. " C'est ce qui est souhaité pour le développement du secteur à l'avenir ", souligne le représentant du ministère de tutelle. Des
établissements ont déjà mené quelques expériences, comme le groupe Accor
qui a opté pour les chauffe-eau solaires (1.600 m2) ou encore le Tikida Garden
de Marrakech qui s'est équipé d'économiseurs d'eau. Ce qui lui a permis de
réaliser près de 30 % d'économie de sa consommation. " Mais, l'utilisation des
instruments d'économie d'énergie dans le secteur hôtelier est encore balbutiante ", indique Saïd Mouline, président de la commission environnement à la
CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc).
Source: espace-maroc.com 22/03/07
Les spécialistes des métaux profitent à fond de la
hausse actuelle. C'est la demande chinoise qui a
propulsé le scrap, terme anglais qui désigne les
chutes émanant de l'industrie ou de la récupération
au rang de matière première secondaire. Les
Chinois apprécient ces métaux recyclés remis en
circulation avec une deuxième fusion nettement
moins coûteuse en énergie que la première.
Considérant que le scrap est une source d'approvisionnement comme une autre, ils ont accepté de le
payer au prix du marché fixé à Londres. Les sites de
récupération des métaux suivent l'industrialisation
de la planète. Malco appartient au groupe Ecore qui
se développe constamment en direction de l'est :
d'abord présent en France, puis en Hongrie, en
Roumanie, en Turquie et récemment en Chine. " Les
chutes issues de la démolition sont encore limitées
dans ces zones, en revanche celles de l'industrie
croissent puisque ces pays sont en pleine expansion ", précise Marc Natan.
Clean Tech technologies: new market for Middle East
Recent developments suggest that clean technologies have become a big focus
for Middle Eastern governments and investors. Paradoxically, one of the main
reasons for this is strong oil prices, according to Samer Salty, CEO of Zouk
Ventures, a technology investment firm that manages a clean technology fund.
The revenue inflows from high oil prices have given Middle Eastern investors a
lot of money that they are looking to place. Limited water resources, coupled
with rapid population growth and fast-expanding economies, mean that
demand for desalinated water will grow by 6% a year over the next 10 years and
call for investment of $100bn by Arab states in desalination over the period,
according to the Gulf Cooperation Council (GCC). The region is already a leader
in desalination technology, with Saudi Arabia producing 30% of the world's
desalinated water. This combination of factors is benefiting companies such as
Global Engineering Systems FZC, which provides waste water treatment plants.
Metito, which provided a water recycling plant for the Jumeirah Palm Island
development in Dubai, also hopes to cash by persuading industries to use recycled rather than desalinated water. "It costs half as much to treating water
instead of desalinating it," the company says. Moreover, Morocco, Tunisia and
Egypt already have CDM-registered projects, which allow industrialised countries to cut greenhouse gases not by reducing their own emissions but by
investing in energy-efficient technologies in developing countries. However the
region's characteristics mean there are many opportunities to be exploited. The
CDM regime's inherent public benefit means that it appears to be compliant
with Islamic finance laws, making it easier to raise funds regionally. Another
opening comes from proprietary technologies developed by oil companies to
control leaks and reduce flaring.These technologies will be transferable to other
operators, Mr Salty believes : "Companies such as Saudi Aramco are pretty
sophisticated in terms of carbon capture and flare-up technology".The national
oil companies will no doubt be looking for commercial outlets for their technologies.
Source: search.ft.com 03/04/07
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Source: rfi.fr 10/04/07
Power Generation using the Solid Wastes in
Eskisehir, Turkey
An ongoing study is aiming to evaluate the amount
of the solid wastes in Eskisehir for producing electricity by means of Built, Operate and Transfer (BOT)
model. Using this potential, it will be possible to utilize wastes preventing their harmful effects to the
environment and making them economically useful. The incineration units thought to be built in
Eskisehir will have a capacity of 250 ton/day and
produce the energy of 5 MW. The annual production of electricity capacity of this plant will be 43
million kWh. The burning plant is to be composed
of only one single unit and the first investment cost
of the plant is about 16.2 million US$. If electricity
selling price would be between 0,08 and 0.10
US$/kWh (about 0.1 US$/kWh including taxes) then
investment cost of 16,2 million US$ including operation expense could easily be regained within 5
years.
Source: actapress.com 23/04/07
Tunisie: quand le recyclage devient un art
Lihidheb Mohsen est un peintre n'utilisant ni
pinceau ni toile. Depuis 13 ans, il recueille sur la
plage de Zarzis (Tunisie) des objets qui viennent
directement de l'autre coté de la mer Méditerranée
par l'action des vagues
et des marées. Mohsen
recycle ensuite ces
déchets en œuvres
d'art. A travers son
action, l'artiste tunisien
espère convaincre et
persuader les jeunes à oeuvrer pour la protection
de l'environnement.
Source: eng.fsu.edu 13/04/07
Technology
Ancient Egyptians help with nuclear waste storage
Record de vitesse battu par le TGV
Specialists charged with the safe storage of Britain's nuclear waste have been
inspired by ancient Egyptians when looking for
ways to ensure vital records are not lost to the
sands of time.Due to the very nature of the work,it
is vital that records are durable and that information and instructions on the storage are available to
future generations. Until now this has proved a
conundrum for managers at the UK Atomic Energy
Authority (UKAEA) as today's state-of-the-art electronic storage methods tend to
become tomorrow's obsolete junk and it is far from certain that the guardians of the
waste in 1,000 years will have equipment that can read data stored on a PC from
2005. As well as being vulnerable to capricious advances in technology, digital
storage is also prone to corruption. Until recently taking a more traditional approach
to storing the data - writing it down on paper - was also plagued with its own set of
problems,as standard recycled paper has a high lignin acid content and will discolour
and rot over time.But for the first time in the nuclear industry managers at Windscale
are now taking a leaf out of the ancient Egyptians' book and using 'permanent' paper
inspired by the durable papyrus scrolls of the Pharoahs.Permanent paper can potentially last for centuries as it is acid-free and will not deteriorate or discolour.The 11,718
sheets copied so far set out details of the intermediate level radioactive waste from
the decommissioning of the Windscale Advanced Gas-Cooled Reactor will be
protected from the elements in copper-impregnated bags which are in turn stored
in special long-life archive boxes. David Gray, who led the project, said: "Our successors in the years and decades ahead must have access to detailed and reliable records
of the stored radioactive waste as part of its long-term, safe management.
"We worked closely with the radioactive waste agency, Nirex, on this novel solution
and we hope that it will now be adopted across the industry."
Source: edie.net 30/03/07
Avec une pointe de vitesse à 574,8 km/h, la rame
V150 d'Alstom a battu, mardi 3 avril, un nouveau
record mondial de vitesse sur rail, dépassant largement l'objectif de 540 km/h qui lui avait été initialement fixé. Depuis 2003, le record mondial absolu de
vitesse pour un train est détenu par le Maglev, le
prototype japonais à sustentation magnétique qui
a roulé à 581,2 km/h. Mais à quoi peut donc servir
un tel exploit technique ? A assurer, peut-être, la
suprématie du chemin de fer sur l'avion, du moins
entre les grandes villes européennes. Toutefois,
pour des raisons qui tiennent à l'usure et à l'entretien des rails, Réseau ferré de France (RFF), propriétaire du réseau, n'autorise pas la SNCF à dépasser
300 km/h.
Les nanotechnologies vont booster la recherche scientifique
marocaine
Les nanosciences et les nanotechnologies, une révolution du 21ème siècle, vont
booster la recherche scientifique, technique, technologique et industriel au Maroc, a
affirmé M. Zoheir Sekkat, enseignant-chercheur dans des universités japonaise et
marocaine. Les nanotechnologies vont également produire un potentiel extraordinaire de richesses dans tous les domaines,a indiqué M.Sekkat à la MAP en marge de
l'ouverture des premières journées marocaines sur la
nanoscience et la nanotechnologie, initiées par l'université Al
Akhawayn et l'association marocaine de la nanotechnologie
(AMANAT). Pour sa part, M. Mostapha Bousmina, directeur de
recherche à l'université Laval (Canada), a souligné que les nanotechnologies ont des applications transversales à plusieurs
disciplines dont l'aérospatiale, le secteur automobile, la
médecine, la pharmacie, l'électronique et l'optique, estimant que dans le futur
proche, "il sera possible de stocker toutes les bibliothèques du Maroc dans une puce
d'un cm2", précisant que "la nanotechnologie est une véritable révolution
technologique et médicale qui annulera purement et simplement les opérations
chirurgicales". M. Bousmina a également annoncé que le Maroc lancera incessamment le plus grand projet de recherche en Afrique estimé à 500 millions de dirhams
(60 millions de US$) destiné à créer un centre de recherche et développement sur les
nanotechnologies.
Source: menara.ma 11/04/07
Source: lemonde.fr 05/04/07
A google map to clean city
The local government of Amsterdam's Geuzenveld
district
just
launched
an
online tool that
lets people pinpoint neighborhood problems
on
Google
Maps. After filling
out
an
online form, a marker is placed on a Google map of
the area, along with information on how the complaint is being dealt with.The district is counting on
the service to save time and money. Currently, a
street lantern that's out of order will lead to numerous calls and emails to the district (roughly 40% of
all complaints are sent by email/internet forms).
Geuzenveld also hopes residents will feel more
involved now and that local maintenance crews will
be motivated to keep the map as empty as possible, solving close to 90% of all issues within 2 days.
These technologies are perfect examples of how
local municipalities can get their local citizens
involved in keeping the community safe and clean.
Source: springwise.com 18/04/07
HSBC as first major carbon neutral bank
In 2004 HSBC made a commitment to become the
world's first major bank to achieve carbon neutrality. This was indeed achieved in 2006. The Carbon
Management Plan consists of three phases. First, to
manage and reduce the direct emissions. Second,
to reduce the carbon intensity of the electricity use
by buying 'green electricity'. Finally, to offset the
remaining emissions in order to achieve carbon
neutrality. To offset the total emissions amount,
HSBC has bought 170,000 tonnes of carbon offset
credits from four offset projects around the world:
Te Apiti wind farm in New Zealand, Organic waste
composting in Australia, Sandbeiendorf agricultural methane capture in Germany and Vensa Biotek
biomass co-generation in India.
Source: hsbc.com 17/04/07
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Energy
Construction : l'efficacité énergétique dépend de la
tarification
La diffusion des innovations de l'efficacité énergétique dans la construction
emprunte deux voies complémentaires : modifier la tarification de l'énergie et
adapter la réglementation et les
normes. Le succès des programmes
dépend en partie de la qualité de
l'articulation entre ces deux volets.
La tarification de l'énergie conditionne la rentabilité des améliorations énergétiques. Au Liban, le
blocage des tarifs de l'électricité
limite artificiellement les possibilités d'investissement dans l'amélioration de l'efficacité énergétique. La
structure des tarifs joue également un rôle. Ainsi compte tenu des tarifs progressifs en vigueur, l'eau chaude sanitaire solaire collective est rentable au Liban
seulement pour une consommation électrique de plus de 400 Kwh/mois, ce qui
correspond à des familles de taille et de revenus supérieurs à la moyenne. Cette
question n'est pas spécifique à ce pays comme le montre le tableau ci-contre.
Les tarifs domestiques pratiqués en 2001 en Egypte ou en Syrie n'auraient ainsi
pas permis de monter des projets d'efficacité énergétique dans l'habitat
reposant sur la seule loi du marché. Un tarif spécifique a été instauré au Liban
pour les créneaux horaires de forte demande. L'objectif est d'inciter les gros
clients à utiliser leur groupe de secours plutôt que le réseau. Ce tarif horaire
contrasté offre des opportunités d'efficacité énergétique pour des structures
jusqu'à présent peu investiguées, comme les hôpitaux ou les hôtels.
Source: afd.fr 12/04/07
Syria looks for alternative energy
Syria faces annual demand for electricity growing at around 9%. Fossil fuel is the
mainstay of Syria's power industry with oil and gas accounting for 86% of generation. The remaining 14% comes from the country's hydropower resources
mainly on the Euphrates River. The heavy use of oil in steam generation has
meant diverting significant amounts of Syria's high-quality light crude oil to
internal use at the expense of valuable export earnings. This was sustainable
while Syria was producing an average of 600 000 barrels a day and consuming
200 000. But Syria's own oil resources are fast running out and the country fears
the prospect of becoming a net oil importer. A solar wind station was built by
the ministry of electricity in Adra near Damascus in 1979 and in 1984 the directorate of research at the ministry of electricity issued a primary evaluation of the
overall wind energy potential in Syria. In 2003 the ministry of electricity in
co-operation with the United Nations Department of Economic and Social
Affairs announced the outcome of a three-year study to develop wind and solar
power in Syria and set about raising the $1.48 billion needed to implement the
plan through to 2011.The plan projected the installation of a total of 800 MW of
wind power capacity as well as 16 000 solar power units in 1000 villages. The
ministry of electricity is planning to build a national centre for energy studies
and research. This will assume all responsibility for activities related to development and use of renewable energy sources and energy efficiency improvements. The annual average long-term solar radiation on a horizontal plane is
measured and found to be 5.2 kWh/m2 per day. The prospects of wind speed
measurements indicate that wind is another promising source of renewable
energy in Syria. The registered annual mean daily wind speed in some regions
of the country reaches more than 13 m/sec.
Source: pepei.pennnet.com 11/04/07
Egypte: nouveaux forages de gaz naturel
Les nombreuses prospections gazières offshore ont
permis de démontrer que les réserves prouvées de
gaz en Égypte continuaient à progresser ; de ce fait,
l'Egypte envisage de fortement augmenter ses
revenus d'exportation de gaz d'ici 2010, soit 12 milliards de $/an en fournissant non seulement ses
voisins, mais aussi les marchés européens et américains. Le projet israélo-égyptien, dit du gazoduc de
la paix, a été relancé plusieurs fois puis mis en
attente en raison du contexte politique en Israël. Il a
été relancé et un accord a toutefois été signé en
2005, entre la compagnie israélo-égyptienne EMG
(Eastern Mediterranean Gas), Egyptian General
Petroleum Corp. et Egyptian Natural Gas Holding,
prévoyant l'importation de gaz égyptien pendant
20 ans. En 2006, l'Égypte a décidé de lancer un
programme de nouveaux forages afin d'accroître
les réserves gazières du pays de 3400 milliards
de m3. L'Égypte deviendrait alors le 6e plus important pays gazier au monde.
Source: enerdata.fr 04/04/07
Tunisie : Expositions consacrées à l'énergie
solaire
Deux expositions, une exposition sur l'économie
d'énergie et l'énergie solaire et une expositionvente sur les chauffe-eau solaires ont été organisées par l'Agence nationale de maitrise de l'énergie. Celles-ci s'inscrivent dans le cadre du mois de
l'économie de l'énergie consacré cette année à
l'énergie solaire. La première exposition met à la
disposition des visiteurs diverses données sur les
différents programmes nationaux d'économie
d'énergie et d'encouragement à l'utilisation des
énergies renouvelables. Quant à la deuxième exposition, elle se tient tout d'abord du 2 au 8 avril à la
Place du 7 Novembre à Tunis avant de se déplacer
dans les marchés hebdomadaires de tous les
gouvernorats de la république. Elle est consacrée
aux vendeurs de chauffe-eau solaires et des verres
isolants anti-thermiques. Ces vendeurs proposent
en collaboration avec la Société tunisienne
d'électricité et de gaz des facilités de paiement
outre la prime accordée par l'Etat dans ce domaine.
Source: fr.allafrica.com 18/04/07
Supreme Court rules against Bush
In what is described as a defeat for the Bush administration, the U.S. Supreme Court ruled today that
environmental officials have the power to regulate
greenhouse gas emissions that spur global warming. By a 5-4 vote, the nation's highest court told the
U.S. Environmental Protection Agency to reconsider its refusal to regulate carbon dioxide and other
emissions from new cars and trucks that contribute
to climate change. Democrats in Congress predicted the ruling could add pressure on lawmakers to
push forward with first-ever caps on carbon dioxide
emissions. The ruling also could make it easier for
California and 13 other states to put in place
mandatory emission caps, officials in that state said.
Source: ca.today.reuters.com 12/04/07
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Environment
Changements climatiques: l'Afrique en première ligne
Turkey : sectoral affects of global warming
Des pluies quand on ne les attend pas, du soleil quand on espère la pluie, "c'est
ce que vos experts appellent le changement climatique", suggère un habitant
d'Harar, à l'est de l'Ethiopie. A notre niveau, nous sommes impuissants, nous ne
pouvons que constater les effets." Objet de nombreux débats en Europe et en
Amérique, le réchauffement est déjà une réalité en Afrique. Sur le continent, les
effets de la météo sont souvent cruels. En 2006, la Corne de l'Afrique (Ethiopie,
Kenya, Somalie) a été affectée par des pluies historiques. Conjuguées à la
déforestation, qui facilite le ruissellement des eaux et l'engorgement des fleuves,
les inondations ont forcé des centaines de milliers de personnes à se déplacer.
"S'il y a une augmentation de température à l'échelle du globe, elle sera doublée
au niveau de l'Afrique, puisque les continents se réchaufferont davantage que les
océans ", explique une experte de l'ACMAD. " Comme beaucoup de pays sont très
pauvres et sensibles à l'influence du climat sur l'agriculture et les ressources en
eau, ça risque d'être catastrophique." Rien d'inéluctable pourtant, à condition de
lancer des programmes d'irrigation. L'agriculture en Afrique est essentiellement
pluviale, "à peine 4 % des terres arables y sont irriguées contre 40 % en Asie. Et
seuls 3,5 % des ressources en eaux sont utilisées", souligne Jacques Diouf,
directeur général de la FAO. C'est sur la responsabilité internationale qu'insistent
les chefs d'Etat africains. Pour eux, les pays riches doivent baisser leurs émissions
de gaz à effet de serre, ratifier le protocole de Kyoto, et appliquer le principe pollueur-payeur.
Source: liberation.fr 10/04/07
A study conducted by the Ankara Chamber of
Commerce (ATO) showed that global warming has
caused deviances from the "norms" in many sectors
in Turkey. The study explained how the warm 2006
winter and the expected all-time warm 2007 summer have and will affect the economic sectors.
According to the study, the warm winter months
first affected the textile and ready-made clothing
sectors. Fuel oil and heating oil sales have also
gone down. The drop in heating oil sales was 21%
from the previous year, with a total of 483,000 tons.
The lack of precipitation impeded the cultivation of
grains, plums, apricots, cotton, olives and grapes. It
is believed grain production has dropped by 1015%. On the contrary, the unusually warm winter
months have proven beneficial for some sectors
including opticians and paint vendors. Due to the
warm weather, sales of sunglasses were up by 20%.
Warmer weather also caused renovation work on
buildings to continue throughout the winter
months. Paint sales were up 15%.
Contamination des ananas par des pesticides et des engrais
La culture de l'ananas est particulière : en principe, il ne peut y avoir aucune
application de pesticides dans les mois qui précèdent la récolte du fruit. Cette
culture se décompose en deux périodes : une phase végétative d'environ six mois, durant laquelle on applique des
traitements pour préserver la plante de ses ennemis
naturels, insectes et surtout champignons auxquels
l'ananas est très sensible. Puis une seconde phase débute
au moment de l'induction de la floraison. En principe, on
ne devrait plus traiter les plants jusqu'à la cueillette du
fruit (une nouvelle période d'environ 6 mois). On ne
devrait donc pas retrouver de traces de pesticides dans les
fruits. Mais de la théorie à la pratique, il y a un pas, comme
on a pu le constater lors du test effectué par le laboratoire
cantonal de Genève sur 14 ananas qui ont été soumis à Patrick Edder, adjoint au
chimiste cantonal à Genève. A l'initative de l'émission de la télévision suisse
romande " A bon entendeur ", le laboratoire a analysé 14 marques d'ananas en
vente sur le marché helvétique. Quatre échantillons présentaient des traces de
triadimefon et de triadimenol ; trois produits recèlent outre ces deux fongicides,
des traces de carbaryl, un insecticide ; quatre produits présentaient à la fois des
traces de pesticides et de métal lourd, du cadmium et finalement, l'un d'entre
eux, l'ananas Konanga Selection en provenance du Cameroun, acheté chez
Globus, contenait même du profenofos. " Le profenofos est un insecticide
phosphoré, un produit beaucoup plus toxique que les autres. Comme les gaz de
combat, il attaque le système nerveux central ", affirme Patrick Edder. En effet, cet
échantillon n'est pas conforme à la législation suisse. Confrontés aux résultats de
nos analyses, les distributeurs promettent d'agir : Manor étudie la possibilité de
changer de provenance, de cibler un ou deux producteurs, afin de faciliter la
traçabilité. Quant à lui, la Fondation Max Haavelar assure qu'elle mettra tout en
oeuvre pour découvrir les producteurs concernés et suspendre leurs
exportations jusqu'à un retour à la normale.
Source: tsr.ch 30/03/07
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Source: turkishdailynews.com.tr 29/03/07
Chênes-lièges menacés en Kabylie
Bien que des lois, relatives à la
valorisation et la protection des
forêts aient été promulguées, la
subéraie de la wilaya de Tizi
Ouzou (Algérie) subit des dégradations incommensurables. Ces
lois sont souvent bien peu
appliquées ou, au pire, les
réfractaires savent s'y soustraire. Dans la forêt d'Ath
Ghobri (Azazga), pour ne citer que celle-ci, le pillage
du liège est devenu monnaie courante à chaque
saison estivale, période de récolte. " En l'absence de
gardes champêtres dans la forêt, probablement
due à la conjoncture actuelle de sécurité, les
pilleurs ont trouvé terrain vierge pour commettre
librement leur forfait. Des centaines de quintaux de
liège sont pillé, se lamente L. Seddiki, président
d'une association écologique de la région, non sans
signaler que " d'ici à 6 ans on entendra plus parler
de ce trésor naturel ".
Source: afrique-du-nord.com 16/04/07
Rise of average temperatures in Morocco
The average temperature in Morocco will increase
between 2° and 5° by the end of the century, said
deputy director of the National Metrological Center
Abdallah Mokssit. The expert said "draught periods
will be longer and more severe, which will lead to a
shortage of water resources." "Because of the rise of
ocean level, due to ice melting, some shores will
face coast erosion and intrusion of salted water into
agricultural lands." Touching on the measures
taken by Morocco to face future changes, he
evoked the policy of dams and irrigation, consolidating the information systems and cooperation
between the different departments.
Source: map.ma 13/04/07
Environment
The Water Crisis in Gaza
Le Maroc combat les filets dérivants
The political rhetoric and frequent violence of the israeli-palestinian conflict
often serve to mask underlying environmental issues which, if not resolved, may
pose an even greater threat to the well-being of the Palestinian population than
the guns and bombs of the military occupation. Environmental degradation threatens
to undermine the viability of any future
Palestinian state and create conditions that
will make life in many parts of the Palestinian
Territories impossible. Many environmental
problems are accelerated and exacerbated
by occupation practices, which prevent
effective environmental management. This problem is particularly acute in Gaza
in relation to the water resources and the ongoing military conflict. The roots of
Gaza's water problem lie in the over-population of the area, due to a high influx
of refugees in 1948, when approximately 200,000 people fled to Gaza. The
original population of the Gaza Strip at that time was 80,000 people, thus this
represented an increase of some 250%.Today, over three quarters of the estimated Gazan population of 1.4 million are registered refugees. The Gaza Strip is a
very small area of land with a total area of only 360 square kilometres. It is underlain by a shallow aquifer, which is contiguous with the Israeli Coastal Aquifer to
the north. Gaza is the "downstream user" of the Coastal Aquifer system, and
hence water abstraction in Gaza does not affect Israeli water supplies. It was
envisaged that, in the longer term, following a political settlement with Israel, and
resolution of the Palestinians' water rights in the West Bank, a pipeline could be
constructed between the West Bank and Gaza to ensure adequate supplies for
the growing population. If implemented on schedule, it was expected that the in
2000 set up Coastal Aquifer Management Plan (CAMP) would bring the Gaza
Aquifer back into a positive water balance by 2007. Unfortunately, completion of
the CAMP narrowly preceded the outbreak of the Al Aqsa Intifada in September
2000. Despite initial attempts to implement the plan, and small progress in some
areas, little has been achieved since then.This may result in continuing decline in
the quantity and quality of the aquifer water in the Gaza Strip.
Source: internationalviewpoint.org 19/04/07
Le Roi du Maroc vient de signer un accord qui
permettra à son pays de financer l'interdiction
effective des filets dérivants dans les eaux marocaines. Le WWF, l'organisation mondiale pour la
protection de l'environnement, voit dans cet
accord une avancée majeure pour l'éviction des
méthodes de pêche destructrices en Méditerranée.
Outils de pêche non sélectifs et générateurs de
déchets, les filets dérivants vont et viennent au fil
de la marée. De nombreuses espèces marines sont
tuées ou blessées accidentellement lorsqu'elles
sont prises dans ces filets mortels. Ces pratiques
sont responsables de la mort de 3 600 dauphins et
23 000 requins par an, uniquement dans cette zone.
"Cet accord est un énorme pas en avant dans
l'instauration de méthodes de pêches plus responsables en Méditerranée", se réjouit M. Tudela, Head
of Fisheries au WWF-Méditerranée.
Source: notre-planete.info 28/03/07
De l'eau détectée sur une exoplanète
De l'eau a été détectée pour la première fois dans
l'atmosphère d'une planète située hors de notre
système solaire, a annoncé Travis Barman, astrophysicien à l'observatoire Lowell (Arizona, USA).
Cette découverte est l'aboutissement de mesures
effectuées à l'aide du télescope spatial Hubble
combinées à de nouveaux modèles théoriques.
Barman a dit avoir découvert des indices montrant
avec une grande certitude une absorption de l'eau
dans l'atmosphère de la planète HD209458b qui se
situe à 150 années lumière de la Terre. "Nous savons
maintenant qu'il y a de la vapeur d'eau dans une
exoplanète et il y a de bonnes raisons de penser
que d'autres exoplanètes contiennent également
de la vapeur d'eau dans leur atmosphère", a déclaré
Travis Barman.
Source: tv5.org 17/04/07
Air pollution cuts rainfall over mountains
Air pollution from vehicles, industry and the burning of plant material can choke
off the formation of precipitation in some
semi-arid mountainous areas, threatening critical water sources, a new study
finds. Aerosols, or tiny particles suspended in the air, could potentially affect the
climate by reflecting light back to space
and therefore cooling the surface below
or altering the formation process of clouds and precipitation. How it works:Water
vapor forms cloud droplets by condensing onto aerosols. These droplets collide
until they form large droplets and eventually become heavy enough to fall as
rain. Because there is only a certain amount of water vapor in the air, when the air
is loaded with more small particles, less water condenses onto each particle and
it takes longer for them to collide into a big enough droplet to form rain. "The
smaller they are, the longer it takes for them to coalesce into raindrops," said
Daniel Rosenfeld of The Hebrew University in Jerusalem. The research is detailed
in the March 9 issue of the journal Science.
Source: yahoo.com 09/03/07
Irrigation en carrousel en Jordanie
Ce carrousel d'arrosage autopropulsé restitue l'eau, puisée
par forage dans les couches
profondes (de 30m à 400m),
aux cultures, sur des surfaces
irriguées discoïdes de 78 hectares au moyen d'une
rampe pivotante munie de buses d'arrosage. Les
pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord
représentent la région du monde où les importations de céréales ont le plus augmenté durant la
décennie 1990. La production d'une tonne de
céréales nécessitant environ 1000 tonnes d'eau, ces
pays tendent à privilégier l'importation de céréales
plutôt que la production nationale, forte consommatrice d'une eau rare et précieuse. En effet, au
rythme actuel des prélèvements en Jordanie, les
réserves souterraines d'eau pourraient tarir avant
2010. On sait pourtant que des techniques
d'arrosage gaspillant moins et répondant mieux
aux besoins des plantes permettent d'économiser
de 20% à 50% de l'eau utilisée en agriculture.
Source: yannarthusbertrand.com 30/03/07
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Other news & upcoming events
Eco-forum consacré à la valorisation des eaux
usées urbaines à forte teneur de matières
organiques, Tunis, Tunisie (24-25 mai 2007)
International Conference and Exhibition :
Desalination technologies and water reuse,
Sharm-El-Sheikh, Egypt (May 7-8 2007)
Le Centre international des technologies de l'environnement de
Tunis (CITET) avec le soutien de la GTZ (l'Agence allemande pour
le développement) met en place Tunis Biosolids 2007, une
bourse d'affaires entre professionnels pour la valorisation agricole des boues urbaines les 24 et 25 mai 2007. Parmi les gisements de déchets valorisables, la Tunisie dispose d'importantes
quantités annuelles de boues des ouvrages de traitement des
eaux usées urbaines à forte teneur de matières organiques et qui
servent idéalement d'amendement à des sols agricoles souffrant
de carences importantes en matières organiques. L'existence
d'une offre importante de boues d'une part, et l'existence d'une
demande importante émanant du monde agricole pour ces
boues fournissent les conditions idoines pour la constitution
d'une filière viable et rentable. Le programme inclut des exposés
sur les opportunités d'investissement dans le secteur en Tunisie
et des présentations technico-commerciales d'entreprises
européennes.
Contact : M. Bouziri, [email protected]
Informations: TunisBiosolids
The Third International Conference on Desalination Technologies
and Water Reuse will offer an opportunity for professionals,
experts, scientists and
researchers
in
all
aspects of water desalination, to discuss issues
related to the various
desalination technologies and water reuse.
Solar energy and desalination is one of the
most important topics that will be discussed during the conference. It is an international cooperative organization bringing
together teams of national experts from around the world to
focus on the development and marketing of concentrating solar
power systems (also known as solar thermal power systems).
Contact: [email protected]
Infos: semide.net
The 5th International Conference & Exhibition for Environmental Technologies, Management & Funding,
Cairo, Egypt (May 21-23, 2007)
Special Focus: Water, Wastewater, Energy Conservation & Renewable Energy
The key environment event in the MENA-region for industrialists, investors, academics, developers, government representatives and
donors on Cleaner Production Technologies, Pollution Control in Water, Air and Soil as well as Energy Conservation, Renewable
Energies and Emission Trading.
Market: Egypt's government and its industry are investing heavily in environmental technologies and projects. Experts estimate an
annual growth of the environmental market of 10% in 2005. Egypt's industry is integrating cleaner production technologies to reduce
waste and comply with export markets requirements, as the only way to enhance profitability. Egypt has developed its Designated
National Authority for Clean Development Mechanism (CDM) and has already issued letters of no objection to 22 projects amounting
to over $1 billion with 48 new projects in the pipeline, thus making the country attractive for international CDM investors.
Objectives: During the 3-day-event, over 2,000 decision makers from both private and public sectors will attend 3 plenary sessions and
12 sectorial workshops and more than 15,000 visitors will see in action various environmental and renewable energy technologies and
services at the exhibition:
Homepage: buyusa.gov
The DELTA Review, SBA's monthly e-newsletter,
compiles and reports recent news and events in the
fields of economy, politics, new technologies, cleaner
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newsletter is for information purposes only.SBA does
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contained in this review.
Sustainable Business Associates (SBA) is an international NGO based in Switzerland. It cooperates with
enterprises within the context of sustainable
development, to encourage their participation in
environmental action, in order to simultaneously
improve their economic efficiency and reduce their
ecological impacts.
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Compiled by:
Sustainable Business Associates
56, Ch. du Châtelard
CH-1018 Lausanne, Switzerland
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