Telecharger le dossier de presse3

Transcription

Telecharger le dossier de presse3
DOSSIER DE PRESSE
DEPLACEMENT DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
A
L’ONU
NEW YORK
26 - 28 septembre 2015
1
SOMMAIRE
PROGRAMME ..................................................................................................................................................... 3
DELEGATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE............................................................................... 6
NOTE DE BRIEF.................................................................................................................................................. 7
Fiche Climat ............................................................................................................................................................ 8
Sommet mondial pour l’Egalite des genres et l’autonomisation des femmes....................................................... 11
Déjeuner informel sur les changements climatiques ............................................................................................. 12
Best of France ....................................................................................................................................................... 15
Dîner réunissant de grands investisseurs et des personnalités engagées sur le climat .......................................... 16
Sommet maintien de la paix .................................................................................................................................. 17
ANNEXES ........................................................................................................................................................... 18
2
PROGRAMME
Dimanche 27 septembre 2015 (- 6 heures avec Paris)
09 h 00 (Paris 15 h 00)
Réunion sur l’égalité de genre présidée par S. Exc M. XI Jinping, Président de la République populaire
de Chine, et S. Exc. M. BAN Ki-moon, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.
Siège de l’O.N.U
09 h 40- 10 h 10 (Paris 15 h 40 – 16 h 10)
Entretien de M. le Président de la République avec M. Khaled KODJA, Président de la Coalition
nationale syrienne.
10 h 20 (Paris 16 h 20)
Allocution de M. le Président de la République à la réunion sur l’égalité de genre.
11 h 00 – 11 h 30 (Paris 17 h 00 – 17 h 30)
Entretien bilatéral de M. le Président de la République avec S. Exc. M. Hassan ROHANI, Président de
la République d’Iran.
Siège de l’O.N.U
11 h 35 – 12 h 10 (Paris 17 h 35 – 18 h 10)
Entretien de M. le Président de la République avec S. Exc. M. Jacob ZUMA, Président de la
République d’Afrique du Sud.
Siège de l’O.N.U.
12 h 20 (Paris 18 h 20)
Aparté de M. le Président de la République avec S. Exc. M. XI. Jinping, Président de la République
populaire de Chine.
12 h 30 (Paris 18 h 30)
Déjeuner de travail informel sur les changements climatiques offert par S. Exc. M. Ollanta HUMALA,
Président de la République du Pérou, M. le Président de la République, et S. Exc. M. BAN Ki-moon,
Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.
Siège de l’O.N.U.
14 h 30 (Paris 20 h 30)
Conférence de presse conjointe du Chef de l’Etat, de S. Exc. M. Ollanta HUMALA et de S. Exc. M.
BAN Ki-moon.
Siège de l’O.N.U.
15 h 30 (Paris 21 h 30)
Intervention de M. le Président de la République au Sommet post 2015 sur les objectifs du
développement durable (ODD).
Siège de l’O.N.U.
Vers 16 h 30 (Paris 22 h 30)
Participation à l’événement « Best of France ».
Broadway
3
18 h 00 – 18 h 30 (Paris minuit – 00 h 30)
Entretien de M. le Président de la République avec S. Exc. M. Raul CASTRO, Président de la
République de Cuba.
Hôtel Langham
18 h 40 – 19 h 10 (00 h 40 – 01 h 10)
Entretien de M. le Président de la République avec S. Exc. M. Tammam SALAM, Président du
Conseils des ministres libanais.
Hôtel Langham
19 h 15 (Paris 01 h 15)
Entretien de M. le Président de la République avec S. Exc. M. Ahmet DAVUTOGLU, Premier
ministre de la République de Turquie.
Hôtel Langham
20 h 00 (Paris 02 h 00)
Dîner réunissant de grands investisseurs internationaux et des personnalités engagées sur le climat,
notamment, M. Michael R. BLOOMBERG, ancien maire de New York, envoyé spécial du Secrétaire
général de l’Organisation des Nations Unies pour les villes et le changement climatique, M. Bill
GATES, Co-Président de la « Bill & Melinda Gates Foundation ».
Siège de Bloomberg Philanthropies
4
Lundi 28 septembre 2015
09 h 30 – 10 h 15 (Paris 15 h 30 – 16 h 15)
Entretien de M. le Président de la République avec S. Exc. M. Narendra MODI, Premier ministre de la
République de l’Inde.
Hôtel Langham
10 h 30 – 11 h 00 (Paris 16 h 30 – 17 h 00)
Entretien de M. le Président de la République avec S. Exc. M. TRƯƠNG Tấn Sang, Président de la
République socialiste du Vietnam.
Hôtel Langham
Vers 13 h 00 (Paris 19 h 00)
Intervention de M. le Président de la République devant l’Assemblée générale de l’Organisation des
Nations Unies.
Vers 13 h 40 (Paris 19 h 40)
Conférence de presse de M. le Président de la République.
Siège de l’O.N.U.
14 h 15 (Paris 20 h 15)
Passage de M. le Président de la République à la conférence organisée par UNITLIFE :
« Financements innovants: des solutions à mettre en œuvre pour répondre aux objectifs mondiaux du
développement durable »
Siège de l’O.N.U
14 h 45 (Paris 20 h 45)
Photo de famille préalable au Sommet pour le maintien de la paix.
Siège de l’O.N.U.
15 h 00 – 15 h 30 (Paris 21 h 00 – 21 h 30)
Entretien de M. le Président de la République avec S. Exc. M. Abdel Fattah al-SISSI, Président de la
République arabe d’Egypte.
Siège de l’O.N.U.
Vers 15 h 30 (Paris 21 h 30)
Intervention de M. le Président de la République au Sommet sur le maintien de la paix présidé par S.
Exc. M. Barack OBAMA, Président des Etats-Unis d’Amérique.
Siège de l’O.N.U.
16 h 00 – 16 h 30 (Paris 22 h 00 – 22 h 30)
Entretien de M. le Président de la République avec M. Thomas BACH, Président du Comité
international olympique.
Siège de l’O.N.U.
5
DELEGATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
- M. Laurent FABIUS
Ministre des Affaires étrangères et du développement international
- Mme Ségolène ROYAL
Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie
- Mme Annick GIRARDIN
Secrétaire d’État au Développement et à la Francophonie, auprès du ministre des Affaires étrangères et
du Développement international
- Mme Pascale BOISTARD
Secrétaire d’Etat, chargée des droits des femmes
- M. Nicolas HULOT
Envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète
6
NOTE DE BRIEF
Le Président de la République se rendra pour la 4ème fois depuis 2012 à l’Assemblée Générale des
Nations Unies qui suscite cette année une participation exceptionnelle de Chefs d’Etat (109) et de
gouvernement (50). M. Xi Jinping y participera pour la pour la 1ère fois, de M. Poutine qui ne s’y était
pas rendu depuis 2005 sera présent ainsi que de Mme. Merkel pour la première fois depuis 2008.
La session de la 70ème de l’Assemblée générale des Nations Unies, est marquée par l’importance des
crises et des enjeux (climat) internationaux où le rôle de l’ONU est renforcé. Elle sera dominée par
trois thèmes :
-
La préparation de la Conférence sur le climat sera un des points majeurs de l’agenda du
Président de la République à l’ONU : avec le déjeuner des chefs d’Etat et de gouvernement coprésidé le 27 septembre par François HOLLANDE, BAN Ki-moon, Secrétaire général de
l’Organisation des Nations Unies et le Président péruvien HUMALA ; le Sommet consacré à
l’adoption de l’agenda 2030 pour le développement où le Président interviendra. La préparation
de la COP 21 sera également centrale lors des entretiens bilatéraux, notamment avec le Premier
ministre indien, le Président du Vietnam, pays touché par le changement climatique, et le
Président sud-africain dont le rôle est majeur dans la négociation au plan régional.
-
La Syrie et la crise des réfugiés. Seront abordés à la fois le volet politique et le volet
humanitaire de la crise. Le discours du Président de la République à l’AGNU y consacrera une
part significative. Il rencontrera également le Président iranien, le Président de la coalition
nationale syrienne, le Premier ministre turc et le Premier Ministre libanais avec lesquels il
échangera sur ces sujets.
-
Le 70ème anniversaire des Nations Unies : le chef de l’Etat marquera son attachement aux
missions fondamentales de l’Organisation par sa participation à deux Sommets. La défense des
droits fondamentaux : lors du Sommet sur l’égalité entre les femmes et les hommes (27
septembre) sous la présidence de M. Xi Jinping, et le Sommet sur le maintien de la paix
organisé par Barack Obama le 28 septembre.
7
FICHE CLIMAT
La COP 21
La conférence sur le Climat à Paris
La France va accueillir et présider la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations
unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21/CMP11), aussi appelée « Paris climat 2015 »,
du 30 novembre au 11 décembre 2015.
Il est essentiel que nous aboutissions à un accord à la fin de l’année. Mais pas à n’importe quel accord.
Cet accord doit être ambitieux : il doit nous permettre de limiter effectivement la hausse de la
température à moins de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle. Les contributions nationales présentées
jusqu’à présent sont très utiles. Au nombre de 75 au 25 septembre, elles représentent presque 70% des
émissions de gaz à effet de serre actuelles. D’autres vont parvenir avant le 1er octobre. Leur évaluation
montrera les efforts importants à accomplir encore pour atteindre l’objectif des 2°C.
Le Président de la République va inviter à Paris, à l’ouverture de la COP21 le 30 novembre, tous les
chefs d’état et de gouvernement qui voudraient s’exprimer, afin de donner l’impulsion politique
nécessaire, tout en laissant ensuite aux négociateurs et aux ministres le soin de négocier l’accord.
La France joue un rôle de premier ordre sur le plan international, pour rapprocher les points de vue et
faciliter la recherche d’un consensus au sein des Nations unies, et aussi au sein de l’Union européenne,
qui occupe une place déterminante dans les négociations sur le climat.
Le Président de la République est engagé au quotidien et mobilise la communauté internationale sur
l’urgence d’agir tout au long de cette année, notamment à travers des moments forts :
• Lancement de l’Appel de Manille et de l’Appel de Fort de France.
• Participation au Dialogue de Petersberg sur le climat.
• Engagement climat lors du sommet du G7.
• Allocution lors du Sommet mondial Climat et Territoires.
• Allocution lors du Sommet des consciences pour le climat.
• Mobilisation à l’Elysée autour de « La France s’engage. En avant la COP 21 ! »
• L’appel de Tanger
• L’assemblée Générale des Nations-Unies
• Le G20 (novembre 2015)
• Le déplacement du Président de la République en Chine au mois de novembre 2015
8
La COP 21 à l’Assemblée Générale de l’ONU
La préparation de la Conférence sur le climat sera un point majeur de l’agenda du Président de
la République à l’ONU. Il co-présidera avec le Secrétaire général des Nations Unies et le
président péruvien un déjeuner informel des chefs d’Etat et de gouvernement le 27 septembre.
Déjeuner informel du 27 septembre sur le climat :
Afin de renforcer l’impulsion politique au plus haut niveau, le Président de la République, le président
de la République du Pérou et le Secrétaire général des Nations unies ont convié à New York une
trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, représentatifs des différents groupes et régions dans les
négociations climatiques, à un déjeuner de travail.
Cette réunion portera sur les enjeux de l’ambition au regard de l’exigence de limiter le réchauffement
climatique en deçà de deux degrés, et de renforcer l’adaptation aux impacts du dérèglement climatique,
ainsi que sur les moyens que la communauté internationale se donne dès maintenant pour y parvenir.
L’accord de Paris doit être ambitieux, afin de guider et renforcer, au cours du temps, les actions prises
unilatéralement par les Etats : en précisant une vision commune sur le long-terme ; en fixant des règles
de bonne conduite, dont l’impossibilité de revenir en arrière sur les engagements pris ; ou encore, en
mettant en place un système commun de rapportage et de vérification, flexible en fonction des
capacités des pays, qui permette de s’assurer de la véracité des efforts engagés et ainsi de renforcer la
confiance mutuelle.
Nous ne devons pas attendre l’entrée en vigueur de l’accord en 2020. Pendant cette réunion, et au-delà,
nous allons soutenir un certain nombre d’actions immédiates, et notamment les coopérations entre
certains pays. La France travaille activement avec d’autres pays sur certaines de ces initiatives :
systèmes d’alerte précoce (CREWS – avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni, etc.), accès aux énergies
renouvelables en Afrique (avec l’Egypte), accès aux technologies propres et R&D (avec les EtatsUnis), en particulier.
Une conférence de presse sera donnée à l’issue de ce déjeuner par le Président de la République, le
président péruvien ainsi que le Secrétaire général. Les chefs d’Etat et de gouvernement ayant participé
seront invités à communiquer aux autres dirigeants les résultats et les messages importants de cette
réunion, et les « Messages clés retenus par les trois présidents de la réunion » pourront être diffusés
La mobilisation de la société civile
Tout au long de cette semaine, la France et ses partenaires pour l’ « Agenda des solutions » (Pérou,
SGNU, secrétariat de la Convention climat) souhaitent promouvoir le plan d’Action Lima-Paris, un an
après le Sommet Climat du 23 septembre à New York, qui avait permis de nombreuses avancées en la
matière.
La présidence française a également mis en place une série de « Business dialogues », visant à
rassembler des hauts représentants des gouvernements et du secteur privé. Après une première session
à Paris en mai, une deuxième réunion aura lieu à New York le 26 septembre, afin de discuter de la
mobilisation des entreprises, notamment sur les enjeux du prix du carbone.
9
Les avancées
Les contributions nationales (INDC)
75 contributions nationales ont désormais été déposées au 25 septembre 2015 auprès du Secrétariat de
la Convention climat, pour plus de 66,5% des émissions mondiales couvertes. Cela représente près de
95% des émissions des pays développés. Près d’une dizaine de contributions ont été soumises en 48
heures, et plusieurs dizaines de pays, dont les pays restants du G20 et des pays développés (à
l’exception de l’Arabie Saoudite et de la Turquie), représentant près de 26% des émissions mondiales
de 2011, prévoient de déposer leur CPDN d’ici le 1er octobre (notamment à l’occasion du
rassemblement à New York), date limite pour que ces contributions puissent être prises en compte
dans l’agrégation qui sera publiée par le secrétariat de la CCNUCC le 30 octobre.
A noter le conseil des ministres de l’Inde a adopté la contribution nationale (CPDN/iNDC) le 22
septembre. A l’issue de débats intenses elle comportera un objectif de réduction de l’intensité
d’émissions de l’économie (exprimé en tCO2e par unité de PIB) de 35% d’ici 2030 par rapport à 2005,
ainsi qu’un objectif d’au moins 40% de capacité de production électrique à partir de sources
renouvelables à 2030, la contribution pourrait être déposée le 1er Octobre.
Ces contributions constituent une étape majeure et inédite dans la transition de tous les pays vers des
modèles de développement résilients et faiblement émetteurs de gaz à effet de serre : tous les Etats,
développés, émergents et en développement, sont des acteurs de la lutte contre le dérèglement
climatique. L’accord de Paris devra ensuite permettre de relever l’ambition au cours du temps.
Il est aussi important de souligner que les contributions nationales ne se résument pas aux seuls
objectifs chiffrés de réduction des émissions. Elles contiennent également des éléments de politiques
sectorielles (énergies renouvelables, efficacité énergétique, forêts/secteur des terres, adaptation,
technologies…), susceptibles de changer la donne.
Au-delà des engagements en matière de réduction des émissions mais aussi d’adaptation, la
préparation des contributions est à saluer, car elle engage un vrai débat public dans le pays sur les
enjeux (économiques, agricoles, industriels) liés aux réductions des émissions. Nous encourageons
tous les pays à rapidement publier leur contribution.
Eléments de calendrier et prochaines étapes
En marge des assemblées d’automne de la Banque mondiale et du FMI en octobre à Lima, une réunion
des ministres des finances permettra de faire le point sur les enjeux financiers. Dans la perspective de
cette réunion, les présidences française et péruvienne de la COP ont demandé à l’OCDE et à CPI de
fournir une estimation indépendante et transparente des financements climat Nord – Sud mobilisés en
2013 et 2014. Ce rapport sera présenté sous l’autorité du Secrétaire général de l’OCDE, et permettra
une compréhension commune de l’état des lieux de la finance climat.
La dernière session de négociations à Bonn aura lieu du 19 au 24 octobre. Lors de cette session, nous
devons avoir un projet de texte clair et structuré, afin qu’un grand nombre de questions soient décidées
avant la COP21. Par la suite, une pré-COP aura lieu à Paris début novembre et permettra aux ministres
de discuter des points politiques clés restants.
10
Sommet mondial pour l’Egalite des genres et l’autonomisation des femmes
Allocution du Président de la République dimanche 27 septembre à 10h20
Le Président de la République interviendra lors du Sommet mondial pour l’égalité des genres et
l’autonomisation des femmes organisé conjointement par l’ONU Femmes et la République populaire
de Chine et présidé par le Président XI Jinping.
Ce sommet, qui célèbre les vingt ans de la plateforme d’actions de Pékin adoptées en 1995 (voir en
annexe), a pour objectif d’inciter les chefs d’Etat à s’engager en faveur des droits des femmes.
La France, dont la voix est particulièrement attendue dans ce domaine, rappellera à l’occasion de ce
sommet ses engagements fondamentaux et exemplaires dans le cadre de l’initiative d’ONU Femme
« Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes » :
-
la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, dont les
principales mesures visent à inciter les pères à prendre un congé parental, à conditionner l'accès
aux marchés publics au respect par les entreprises de l'égalité professionnelle, à protéger les
mères isolées des impayés de pension alimentaire, ou encore à étendre à tous les champs de
responsabilité le principe de parité. Elle vise aussi à mieux lutter contre les violences faites aux
femmes, grâce au renforcement des infractions relatives au harcèlement ;
-
la généralisation de la parité avec l’obligation de compter 40% de femmes, dès 2017, dans les
flux de nomination aux postes de cadres dirigeants de l’Etat et dans les conseils
d’administration des grandes entreprises ;
-
le plan national d’action pour améliorer l’accès à l’interruption volontaire de grossesse,
lancé en janvier 2015, qui vise à améliorer l’information des femmes sur leurs droits, simplifier
et améliorer le parcours des femmes qui souhaitent avorter et garantir un accès sur l’ensemble
du territoire.
Ce Sommet sera également l’occasion de faire valoir les positions de la France au niveau
international :
-
le souhait de la France, durant les négociations pour l’agenda 2030 du développement durable,
pour qu’un objectif soit spécifiquement dédié à l’égalité entre les femmes et les hommes a
porté ses fruits. L’objectif n°5, « Réaliser l’égalité des sexes et autonomiser les femmes et les
filles », mentionne dans ses cibles la lutte contre les discriminations, contre les violences, et
condamne les pratiques néfastes, dont les mariages précoces et forcés et les mutilations
sexuelles féminines. Cet objectif prévoit aussi un accès universel aux droits et à la santé
sexuelle et reproductive ;
-
la mobilisation de la France pour que la question des droits des femmes soit intégrée de façon
transversale dans les différents objectifs, notamment l’éducation, la lutte contre la pauvreté,
l’accès aux ressources économiques, la santé, l’accès à l’emploi, la lutte contre le dérèglement
climatique, le développement durable et les moyens de mise en œuvre ;
-
l’ambition de la France de développer sa coopération avec la Chine sur les droits des femmes.
11
Déjeuner informel sur les changements climatiques
Dimanche 27 septembre à 12h15
Le processus de négociation de l’accord de Paris entre dans sa dernière ligne droite : il reste une seule
session du groupe de négociation (19-24 octobre) ; puis une réunion de ministres organisée par la
France qui rassemblera une centaine de pays (« pré-COP ») en France du 8 au 10 novembre. Sur le
plan politique, l'Assemblée générale des Nations Unies constitue le dernier moment, avec le Sommet
du G20 mi-novembre, pour donner une impulsion au plus haut niveau et maximiser les chances
d’un succès de la conférence de Paris.
François HOLLANDE, le Président de la République du Pérou M. HUMALA et le Secrétaire général
des Nations Unies BAN Ki-moon, ont convié une trentaine de chefs d’Etat et de Gouvernement,
représentatifs des différents groupes et régions dans les négociations climatiques, à un déjeuner de
travail qu’ils co-Président le 27 septembre et qui sera l’occasion de marquer leur volonté d’une
accélération de la négociation.
Il portera sur deux sujets :
-
L’ambition au regard de l’exigence de limiter le réchauffement climatique. Cet accord doit
effectivement permettre de limiter la hausse de la température à moins de 2° C par rapport à
l’ère pré-industrielle. Pour se faire, il est nécessaire que les pays disent très concrètement ce
qu’ils doivent faire pour y parvenir et définissent la trajectoire qui y mènera;
-
L’action immédiate : cette ambition n’est possible que si elle s’appuie sur des efforts
renouvelés de solidarité internationale et des actions immédiates : financements ; initiatives
concrètes (l’accès aux énergies renouvelables en Afrique, le domaine des technologies propres
et de la recherche et développement, la généralisation des systèmes d’alerte précoces) qui
pourraient permettre, sans attendre 2020 ; d’accélérer la transformation de l’économie et la
réalisation de cette ambition.
Liste des Chefs d’Etat et de Gouvernement (au 25 septembre) :
M. Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine
M. Anote Tong, Président de la République des Kiribati
M. Abdel Fattah al-Sissi, Président de la République arabe d'Egypte
Mme Angela Merkel, Chancelière de la République Fédérale d'Allemagne
Mme Dilma Roussef, Présidente de la République fédérale du Brésil
M. Jacob Zuma, Président de la République d'Afrique du Sud
M. Xavier Bettel, Premier ministre, ministre des Communications et des médias, ministre des Cultes du
Luxembourg
M. Evo Morales Ayma, Président de l’État Plurinational de Bolivie
12
M. Freundel Jerome Stuart, Premier ministre de la Barbade
M. David Cameron, Premier ministre du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord
Mme Park Geun-hye, Présidente de la République de Corée
M. Enrique Pena Nieto, Président des Etats-Unis du Mexique
M. Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigéria
M. Shinzo ABE, Premier ministre du Japon
M. Thomas Boni Yayi, Président de la République du Bénin
M. Lars Lokke Rasmusen, Premier ministre du Royaume du Danemark
Mme Erna Solberg, Premier ministre du royaume de Norvège
M. Recep Tayip Erdogan, Président de la République de Turquie
M. Joseph Muscat, Premier ministre de la République de Malte
M. Donald Tusk, Président du Conseil européen
13
L’agenda 2030 pour le développement durable.
Intervention du Président de la République : dimanche 27 septembre à 15h30
Le Président de la République a participé en 2012 à la Conférence des Nations Unies sur le
développement durable à Rio au cours de laquelle a été fixée la feuille de route pour fixer les Objectifs
du développement durable. Depuis lors, la France, les acteurs gouvernementaux comme la société
civile, a été au cœur de la négociation de cet accord sur le nouvel agenda de développement dit « post2015 », qui s’intitulera désormais « Transformer notre monde, agenda de développement durable
d'ici 2030 ».
L’agenda constitue à la fois une vision collective et un cadre programmatique précis et surtout
universel, c’est-à-dire applicable à tous les pays, ceux du Nord comme ceux du Sud. Il devrait avoir un
impact très important sur l’ensemble des acteurs – États, institutions, système des Nations Unies,
société civile – dans le domaine du développement. C'est aussi le fruit d’une consultation mondiale et
du processus le plus inclusif en faveur de la société civile que les Nations Unies aient mené jusqu’à
aujourd’hui.
Il constitue clairement une étape positive vers la COP 21, dans la mesure où tous les pays s’engagent
pour la première fois à définir leurs modèles de croissance et de développement en intégrant la
problématique environnementale et climatique.
Il contient un préambule organisant la communication de l’agenda autour de 5 thèmes (les "5P" :
People, Planet, Prosperity, Peace, Partnership), une déclaration politique, 17 Objectifs de
développement durable et des cibles détaillées sous chacun d’entre eux (au nombre de 169), les
moyens de mise en œuvre de l’agenda (financements et moyens non financiers), dont le lien avec
l’Agenda d’Addis-Abeba pour l’action est clairement établi, ainsi qu’un cadre de suivi et de revue.
Il a pour objectif global l’éradication de la pauvreté dans un cadre de développement durable pour
les quinze ans à venir.
Les trois dimensions du développement durable – économique, sociale et environnementale – sont
pleinement intégrées. Les cibles définies pour chaque objectif illustrent les liens intrinsèques entre
chacun des objectifs.
Les 17 objectifs de développement durable
1 - Eradiquer la pauvreté
2 - Eliminer la faim
3 - Garantir la santé et le bien-être
4 - Une éducation de qualité
5 - Assurer l’égalité entre les sexes
6 – Garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement
7 – Accès à une énergie durable
8 -Atteindre une croissance durable et créer des emplois décents
9 -Innover et construire des infrastructures résilientes
10 – Réduire les inégalités
11 – Construire des villes durables
12 – Vers une production et une consommation durables
13 – Agir pour le climat
14 – Préserver les mers et océans
15– Préserver la biodiversité, les terres et les forêts
16 - Garantir l’Etat de droit, la justice et la paix
17 – Un partenariat multi-acteurs pour le développement
14
Best of France
Dimanche 27 septembre à 16h30
Best of France est un salon grand public en plein air dont l'objectif est de promouvoir l’excellence des
savoir-faire français aux Etats-Unis. La 3ème édition aura lieu à Broadway les 26 et 27 septembre, il
constituera le plus grand événement de promotion de la France à l’étranger avec 500 000 visiteurs
attendus sur le week-end.
Tous les secteurs seront représentés à travers plus de 150 stands, parmi lesquels :
- Les hautes technologies, dans les domaines du chemin de fer, de l’aéronautique et de
l’aérospatial.
- Le tourisme : les régions françaises mettront en avant leur patrimoine culturel et feront valoir
leurs atouts touristiques et d’attractivité auprès des New yorkais.
- La mode et la beauté avec en particulier des défilés de mode des maisons suivantes : JP
Gautier Jr, Kenzo Kids Aurélia Hoang, IKKS, 3 Pommes, Tartine et Chocolat, Saint James et
Azzedine Alaia …
- Les arts : avec plusieurs spectacles interprétés par des artistes du Metropolitan Opera, des
dédicaces de livres et des expositions artistiques
- Les nouvelles technologies de l’information, avec un espace réservé à la French Tech New
York, réseau de start-ups françaises installées à New York auxquelles se joindront de
nombreuses start-ups venant de France pour l’occasion.
- La gastronomie : nos régions présenteront leurs produits du terroir et l’art de vivre à la
française sera mis à l’honneur avec deux grandes dégustations de vins issus de nos vignobles
(100 Grand Wine Tastings) et des démonstrations de cuisine organisées par les Maitres
Cuisiniers de France et l’Académie Culinaire de France.
Best of France est une organisation à but non lucratif, placé sous le haut patronage du ministre des
Affaires étrangères et de Développement international. M. Laurent Fabius inaugurera le salon le
samedi 26 septembre à 11h00.
15
Dîner réunissant de grands investisseurs et des personnalités engagées sur le climat
Dimanche 27 septembre à 20h30
A l’invitation de Michaël BLOOMBERG, ancien maire de New-York et envoyé spécial du secrétaire
général de l’Organisation des Nations-Unies pour les villes et le changement climatique, le Président
de la République participera à un dîner rassemblant des investisseurs et des personnalités engagées sur
le climat.
Participants au 25 septembre 2015 :
Personnalités du monde économique et institutionnel :
• Bill Gates, Bill & Melinda Gates Foundation
• David Geffen, Geffen Film Company
• Andy Liveris, The Dow Chemical Company
• Ralph Lauren
• Michael Brune, Sierra Club
• Ursula Burns, Xerox
• Annette de la Renta
• Patti Harris, Bloomberg Philanthropies
• Brad Keywell, Uptake Technologies
• Brian Moynihan, Bank of America
• Steve Schwarzman, Blackstone
• Danny Meyer, Union Square Hospitality Group
Personnalités du monde politique :
• Madeleine Albright, former US Secretary of State; Albright Stonebridge Group
• Laurent Fabius, Foreign Minister of France
• Segolene Royal, French Minister of the Environment
• Craig Stapleton, Former United States Ambassador to France & Czech Republic
• Gregor Robertson, Mayor of the City of Vancouver
• Annick Girardin, French Secretary of State for Development Issues
• Tony Blinken, US Deputy Secretary of State
• Christina Figueres, UN Framework Convention on Climate Change
• José Ángel Gurría, OECD
• Nicolas Hulot, Special Envoy for the Protection of the Planet- France
16
Sommet maintien de la paix
Intervention du Président de la République : lundi 28 septembre à 15h30
Le chef de l’Etat participera au Sommet sur les opérations de maintien de la paix organisé le 28
septembre par le Président Barack OBAMA. Ce Sommet a pour objectif de renforcer l’engagement
concret des Etats membres dans le domaine du maintien de la paix et vise à susciter « une vague de
nouvelles contributions » aux opérations de maintien de la paix (OMP).
La France, depuis la création de l’ONU il y a 70 ans est fortement engagée en faveur du maintien de la
paix, soit sous casques bleus (FINUL) – comme par exemple au Liban – soit en agissant sur mandat du
Conseil de Sécurité comme c’est le cas aujourd’hui au Mali et en République Centrafricaine (dans ces
deux pays, ce sont 46 000 militaires français qui se sont succédé depuis 2013).
L’action de la France dans le maintien de la paix.
La France contribue de manière significative au budget des opérations de maintien de la paix.
En qualité de membre permanent du Conseil de sécurité, sa quote-part au budget des opérations
de maintien de la paix est supérieure à sa quote-part au budget régulier. Elle s’établit à 7,21%
(contre 6,12% pour le budget régulier). La contribution des pays de l’Union Européenne s’élève
à 36,69%.
La France est engagée dans 9 des 16 opérations en cours. Avec près de 1000 hommes, elle est le
deuxième contributeur en troupes parmi les membres permanents du Conseil de Sécurité.
L’action de la France ne se limite pas au seul champ des opérations de maintien de la paix. Que ce soit
dans le cadre d’opérations nationales, de contributions en hommes aux OMP, ou encore sous l’égide
de l’Union européenne, la France contribue de manière directe ou indirecte au maintien de la paix. La
France appréhende le maintien de la paix de manière globale, mettant en œuvre de manière directe ou
indirecte la totalité des outils diplomatiques et militaires.
Au-delà des opérations dédiées au maintien de la paix, la France considère qu’il est important d’agir en
amont des opérations en contribuant par exemple au renforcement des capacités opérationnelles des
partenaires africains, en continuant les efforts de formation qui sont menées depuis 10 ans dans une
dizaine de pays. La France réaffirmera aussi son engagement déterminé en faveur de la lutte contre les
violences sexuelles et de la politique de tolérance zéro du Secrétaire général, sa détermination à faire
toute la lumière sur les accusations portées contre des soldats de la force Sangaris et à faire en sorte
que les responsables rendent des comptes, si les actes allégués étaient établis.
17
ANNEXES
18
LES NATIONS UNIES EN QUELQUES CHIFFRES
19
PRESENTATION DES NATIONS UNIES
L'Organisation internationale des Nations Unies a été fondée en 1945, après la Seconde Guerre
mondiale, par 51 pays déterminés à maintenir la paix et la sécurité internationales, à développer des
relations amicales entre les nations, à promouvoir le progrès social, à instaurer de meilleures
conditions de vie et à accroître le respect des droits de l'homme.
De par son statut unique à l'échelon international et les pouvoirs que lui confère sa Charte fondatrice,
l'Organisation peut prendre des mesures pour résoudre un grand nombre de problèmes dans toutes les
parties du monde.
L’Organisation constitue un forum où ses 193 États Membres expriment leur opinion par
l'intermédiaire de l'Assemblée générale, du Conseil de sécurité, du Conseil économique et social, des
autres organes et comités.
L'Organisation se consacre à un grand nombre de questions fondamentales comme le développement
durable, la protection de l'environnement et des réfugiés, les secours en cas de catastrophe, la lutte
contre le terrorisme, le désarmement et la non-prolifération, la promotion de la démocratie, les droits
de l'homme, l'égalité des sexes et la promotion de la femme, la gouvernance, le développement
économique et social, la santé publique, le déminage et l'augmentation de la production alimentaire,
etc.
Les Nations Unies ont quatre buts principaux :
- Maintenir la paix dans le monde;
- Développer des relations amicales entre les nations;
- Aider les nations à travailler ensemble pour aider les pauvres à améliorer leur sort, pour vaincre la
faim, la maladie et l’analphabétisme et pour encourager chacun à respecter les droits et les libertés
d’autrui;
- Coordonner l’action des nations pour les aider à atteindre ces buts.
20
STRUCTURES ET ORGANISATIONS DES NATIONS UNIES
Assemblée générale
L’Assemblée générale est le principal organe délibérant de l’ONU. Elle est composée des
représentants de tous les États Membres. Les tâches dont s’acquitte l’Organisation tout au long de
l’année découlent principalement des mandats que lui a attribués l'Assemblée générale.
Conseil économique et social
Le Conseil économique et social (ECOSOC), créé par la Charte de l’ONU, est l’organe principal
de coordination des activités des Nations Unies et de ses agences et institutions spécialisées dans
les domaines économique et social et autres domaines connexes.
Cour internationale de Justice
La Cour internationale de Justice, dont le siège est à La Haye (Pays Bas), constitue l’organe
judiciaire principal des Nations Unies. Elle règle les différends d’ordre juridique entre les États.
Elle donne également des avis consultatifs sur des questions à l’ONU et ses agences spécialisées.
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité
internationales. Il compte 15 membres dont 5 permanents ayant droit de veto (Chine, USA, Russie,
France, UK) et 10 membres non permanents élus par l’Assemblée générale pour une période de deux
ans.
Conseil de tutelle
Le Conseil de tutelle a pour mission d’assurer la surveillance, à l’échelon international, de 11
territoires sous tutelle placés sous l’administration de 7 États membres et de garantir que des mesures
appropriées étaient prises pour préparer les territoires à l’autonomie et à l'indépendance.
Secrétariat
Le Secrétariat s’acquitte des tâches quotidiennes de l’Organisation au service des autres organes
principaux de l’ONU.
Répertoire de la pratique suivie par les organes des Nations Unies
Le Répertoire de la pratique suivie par les organes des Nations Unies est une publication juridique
consacrée aux études analytiques des décisions prises par les organes principaux des Nations Unies.
21
LA PLACE DE LA FRANCE A L’ONU
La place de la France reste centrale, via son statut de membre permanent au Conseil de sécurité. Ce
statut prééminent lui donne une véritable capacité d’entraînement à l’échelle du système, sur tous les
autres dossiers : droits de l’homme, développement, action humanitaire, questions sectorielles.
La France a été l’un des membres fondateurs de l’ONU à sa création en 1945. Elle appartient au
Conseil de sécurité et y détient un siège permanent comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la
Russie et la Chine. Elle joue à ce titre un rôle moteur sur nombre de sujets.
Elle est également représentée tant dans les autres organes principaux de l’ONU, qu’au sein de ses
organes subsidiaires (élue au Conseil des droits de l’Homme et membre permanent de la Conférence
du désarmement par exemple).
Contribution de la France à l’ONU
La France fait partie des grands contributeurs de l’ONU. Avec une quote-part de 5,59% du budget
ordinaire en 2014, elle se situe au 4ème rang des contributeurs, après les Etats-Unis, le Japon,
l’Allemagne et le Royaume-Uni. En qualité de membre permanent du Conseil de sécurité, sa quotepart au budget des opérations de maintien de la paix (OMP) s’élève quant à elle à 7,21%.
La mission permanente de la France à l’ONU
Pour mener à bien son action sur ces différents dossiers, la mission permanente de la France auprès des
Nations Unies comprend près de 80 personnes, dont une trentaine de diplomates et agents issus
d’autres ministères. Le représentant permanent ou le représentant permanent adjoint siègent au Conseil
de sécurité et dans tous les organes où la France est représentée où ils s’expriment au nom de la France
et défendent ses positions. De leur côté, les experts de la mission française préparent et négocient les
résolutions et textes adoptés par ces différents organes.
22
QU’EST-CE QUE LA COP 21 ?
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, dite « CCNUCC » au 25
septembre 2015 (« UNFCCC » en anglais), a été adoptée au cours du Sommet de la Terre de Rio de
Janeiro en 1992. Elle est entrée en vigueur le 21 mars 1994 et a été ratifiée par 196 « parties »
prenantes à la Convention.
Cette Convention-cadre est une convention universelle de principe, qui reconnaît l’existence d’un
changement climatique d’origine humaine et donne aux pays industrialisés le primat de la
responsabilité pour lutter contre ce phénomène. La Conférence des parties (COP), composée de tous
les États « parties », constitue l’organe suprême de la Convention. Elle se réunit chaque année lors de
conférences mondiales où sont prises des décisions pour respecter les objectifs de lutte contre les
changements climatiques. Les décisions sont prises à l’unanimité ou par consensus. La COP, qui se
tiendra à Paris, sera la 21e d’où le nom de « COP21 ». On parle aussi de « CMP » pour désigner les
États de la réunion des parties au protocole de Kyoto, Paris sera la 11e session (d’où l'abréviation «
CMP11 »). La CMP veille à la mise en œuvre du protocole de Kyoto et prend des décisions pour
promouvoir l’effectivité de celle-ci.
23
Les objectifs poursuivis par la COP 21 sont :
•
•
Définir un cadre d’action permettant de contenir le réchauffement moyen en-dessous de 1,5 ou
2°C, d’adapter les sociétés aux dérèglements climatiques et de favoriser un développement
sobre en carbone.
Construire une « Alliance de Paris pour le climat » qui réponde à ces défis, incluant:
Un accord
universel
juridique
ment
contraign
ant
Les
contributions
nationales
des pays
Un volet
financement
24
BIOGRAPHIE XI JINPING, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE
Né le 1er juin 1953 dans la province du Shaanxi. XI JINPING effectue ses études durant la Révolution
culturelle. Envoyé à la campagne en 1969, il ne reprend sa scolarité qu’en 1975 et sort diplômé en
ingénierie chimique de l’Université Qinghua. Il obtiendra un doctorat en droit.
En 1979, XI JINPING devient secrétaire particulier du général GENG Biao, vice-Premier ministre. A
partir de 1985, il connaît une carrière politique dans la province du Fujian. Il est vice-maire de la
capitale économique, Xiamen, puis secrétaire de la capitale provinciale Fuzhou, avant de prendre la
tête de la province, puis de celle voisine du Zhejiang.
Il est nommé à la tête de la municipalité de Shanghai en mars 2007. Lors du 17ème Congrès du Parti à
l’automne 2007, il entre au Comité permanent du Bureau politique.
Le 18ème Congrès du PCC, en novembre 2012, le consacre comme successeur de HU Jintao : il est
nommé Secrétaire général du PCC et devient Président de la Commission militaire centrale du PCC.
En mars 2013, il accède au poste de Président de la République populaire de Chine.
25
BIOGRAPHIE DE BAN KI-MOON, SECRETAIRE GENERAL
BAN Ki-moon est le huitième Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Il s’est fixé
comme priorité de rassembler les dirigeants du monde autour de nouveaux enjeux mondiaux tels que le
changement climatique et les bouleversements économiques, les pandémies et les problèmes croissants
liés à l’alimentation, à l’énergie et à l’eau. Il a voulu établir des passerelles, être la voix des plus
pauvres et des plus vulnérables et renforcer l’Organisation elle-même.
M. Ban a pris ses fonctions le 1er janvier 2007 et s’est fixé comme priorités de : promouvoir le
développement durable ; autonomiser les femmes ; aider les pays en situation de crise ou d’instabilité ;
donner une impulsion nouvelle au désarmement, à la maîtrise des armements et à la non-prolifération.
Son second mandat court jusqu’au 31 décembre 2016.
Le Secrétaire général est né en République de Corée le 13 juin 1944. Il a obtenu sa licence en relations
internationales à l’Université nationale de Séoul en 1970. En 1985, il a obtenu une maîtrise en
administration publique de la Kennedy School of Government de Harvard.
Au moment de son élection au poste de Secrétaire général de l’ONU, M. Ban était ministre des
Affaires étrangères et du commerce de la République de Corée. Au cours de ses 37 ans de carrière au
ministère, il a servi, entre autres, à New Delhi, à Washington et à Vienne, et occupé différents postes
dont celui de conseiller du Président en matière de politique étrangère, de conseiller principal du
Président en matière de sécurité nationale, de Vice-Ministre chargé de la planification de la politique et
de Directeur général aux affaires américaines.
M. Ban a commencé à travailler avec l’Organisation des Nations Unies en 1975, lorsqu’il était
fonctionnaire à la Division des Nations Unies du ministère des affaires étrangères de la République de
Corée. Ces activités se sont étendues au fil des années lorsqu’il a été Président de la Commission
préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires ou chef de
cabinet pendant la présidence de l’Assemblée générale des Nations Unies assurée par la République de
Corée en 2001-2002. M. Ban a également activement contribué aux questions ayant trait aux relations
intracoréennes.
26
BIOGRAPHIE DE M.KHALED KODJA, PRESIDENT DE LA COALITION NATIONALE
SYRIENNE
Khaled KODJA est né en 1965 à Damas. A l’âge de 17 ans, le Syrien turkmène s’exile en Turquie,
après avoir été emprisonné à deux reprises par le régime.
Médecin de formation, il a également fait partie des membres fondateurs du Conseil national syrien
puis de la Coalition nationale syrienne (CNS), représentative de l'opposition en exil.
La CNS représente une autorité politique de transition syrienne.
Elle est créée le 11 novembre 2012 à Doha, au Qatar, lors de la guerre civile syrienne, qui débute en
2011.
Cette organisation apparaît dans le but de coordonner les opposants au régime de Bachar el-Assad, au
moyen d'opérations en Syrie ainsi que dans des pays tiers.
27
BIOGRAPHIE DE M. HASSAN ROHANI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE D’IRAN
Hassan ROHANI est né le 12 novembre 1948 à Sorkheh, ville au nord de l’Iran.
Il débute sa formation d’universitaire par des études religieuses, avant d’être accepté en 1969 à
l’université de Téhéran où il obtient une maîtrise de droit. Il effectue ensuite un doctorat en droit
constitutionnel à l’université calédonienne de Glasgow au Royaume-Uni.
L’activité politique d’Hassan ROHANI débute avec Rouhollah KHOMEINI lors des débuts de
protestation islamique jusqu’à la victoire de la révolution iranienne en 1979.
Entre 1989 et 2005, Hassan ROHANI devient Secrétaire général du Conseil suprême de sécurité
nationale, ainsi que négociateur en chef du dossier nucléaire iranien.
Il apparaît alors comme le partisan du rapprochement avec les pays occidentaux et du respect des
droits de l'homme. Il bénéficie du soutien des «modérés» et fédère autour de lui le camp des
«réformateurs» de l’opposition. Il est élu Président de la République d’Iran le 14 juin 2013. Peu après
son élection, l'Iran fait publiquement part de sa plus grande disposition à trouver un accord sur le
nucléaire, alors que les sanctions prises par les pays occidentaux depuis plusieurs années portent leurs
fruits.
28
BIOGRAPHIE de M. JACOB ZUMA, PRESIDENT D’AFRIQUE DU SUD
Né en 1942, Jacob ZUMA est issu d’un village pauvre du Kwazulu.
Il a gravi tous les échelons au sein du Congrès National Africain (ANC), qu’il rejoint en 1959.
Arrêté en 1963, il est condamné à 10 ans de prison. Libéré en 1969, il rétablit les structures
clandestines de l’ANC au Natal.
Il s’exile en 1975 au Swaziland, au Mozambique, où il représente l’ANC de 1977 à 1987, puis en
Zambie. Il accède dès 1977 au bureau politique de l’ANC, et siège au comité central du parti
communiste sud-africain.
De retour en Afrique du Sud après la légalisation de l’ANC (1990), il joue un rôle actif dans les
négociations qui mettent fin aux violences entre l’ANC et les traditionnalistes zoulous de l’Inkatha de
M. Buthelezi. Il devient en 1994 ministre de l’Economie d’un gouvernement régional de coalition
dirigé par l’Inkatha.
Grâce au soutien de l’aile gauche du parti, Jacob ZUMA est élu Président de l’ANC lors de la
Conférence nationale de décembre 2007.
Jacob ZUMA est élu, par le Parlement, Président d’Afrique du Sud en mai 2009, après une nouvelle
victoire de l’ANC aux élections législatives (65% des voix). Il est réélu en 2014.
29
BIOGRAPHIE de M. OLLANTA HUMALA
Formé à l’école militaire de Chorrillos à Lima en 1982, puis « Ecole des Amériques » au Panama en
1983. Ollanta HUMALA est diplômé en sciences politiques (maîtrise de l’Université Pontificale
Catholique du Pérou, 2001, Paris I – Panthéon-Sorbonne, 2002).
En 1991 et 1992, le capitaine Humala combat la guérilla du Sentier Lumineux dans la province de
Huanuco. Il a également servi à la frontière péruano-équatorienne, notamment au moment du conflit
frontalier entre les deux pays (1995).
En octobre 2000, il déclenche, sans succès, une rébellion avec son frère Antauro contre le
gouvernement d’Alberto Fujimori. Les deux frères se rendent le 18 décembre 2000 et sont amnistiés
par le Congrès trois jours plus tard (Alberto Fujimori ayant déjà pris la fuite et présenté sa démission
par télécopie depuis le Japon). Il est nommé attaché de défense en France (2002-2003), puis en Corée
du sud (2004).
Ollanta Humala fonde le Parti nationaliste péruvien en 2005. Il crée la surprise de l’élection
Présidentielle de 2006 en obtenant 30,6% des suffrages au premier tour contre 24,3% pour Alan
Garcia. Il s’incline au second tour (47,3%). A nouveau candidat en 2011 il obtient 31,7% des suffrages
le 10 avril, devant Keiko Fujimori (23,5%). Au deuxième tour, il l’emporte le 5 juin 2011 avec 51,5%
des votes.
Outre ses fonctions d’attaché de défense à Paris (2002-2003), M. Humala a de nombreux liens avec la
France : une partie de sa famille a été ou est encore scolarisée au Lycée franco-péruvien de Lima ;
l’asile politique en France lui a été accordé en 2000 (bien qu’il n’en ait pas fait usage) et sa fille Nayra,
étudiante en France, a été naturalisée française en février 2014. Cette francophilie est partagée par son
épouse, Nadine Heredia.
30
BIOGRAPHIE DU GENERAL D’ARMEE RAUL CASTRO RUZ
Président du Conseil d’Etat et des ministres, 1er Secrétaire du Parti communiste cubain
Raúl CASTRO RUZ, frère cadet de Fidel CASTRO, est né le 3 juillet 1931 (83 ans).
Il milite très jeune au Parti Communiste de Cuba (PCC), ce qui lui permet un voyage à Moscou en
1952 ; il passe plusieurs semaines en France et en Italie sur le chemin du retour en 1953, hébergé par
les « partis-frères ». Il suit son frère Fidel CASTRO dans le projet d’insurrection qui débouche sur
l’assaut à la caserne de Moncada le 26 juillet 1953. Survivant de l’attaque, il est arrêté quelques jours
plus tard, jugé et condamné avec son frère, interné à l’Ile aux Pins. Gracié en 1955, il part à Mexico
nouer les contacts avec l’appareil du Parti communiste cubain, qui s’y est réfugié, et le Parti
communiste mexicain. Il se lie d’amitié avec l’Argentin Ernesto « Che » GUEVARA.
Embarqué fin-décembre 1956 avec 80 combattants sur le navire « Granma », il s’impose rapidement
comme stratège militaire de la guérilla naissante et ouvre le 2ème front, dans la province d’Orient. Trois
semaines après « le triomphe de la Révolution », le 1er janvier 1959, Fidel le désigne publiquement
comme son successeur. Il devient ministre des Forces armées révolutionnaires, poste qu’il conservera
jusqu’à son élection comme Président du Conseil des ministres et du Conseil d’Etat le 24 février 2008.
La tenue en avril 2011 du VIème Congrès du Parti Communiste de Cuba, longtemps retardé, lui confère
le titre de Premier secrétaire. Il est réélu dans ses fonctions par la nouvelle Assemblée nationale du
pouvoir populaire le 24 février 2012, pour un second mandat. Le Congrès valide dans le même temps
les réformes économiques que Raúl CASTRO estime indispensables.
Depuis son accession à la tête de l’Etat, il a effectué quelques voyages à l’étranger : au Brésil, au
Vénézuéla, en Chine, au Vietnam et en Russie en juillet 2012, s’arrêtant à l’aller comme au retour à
Paris.
Il s’est rendu au Sommet Union européenne-CELAC à Santiago du Chili en janvier 2013, et a pris la
Présidence de la Communauté des Etats Latino-Américains et des Caraïbes, exercée jusqu’au Sommet
de La Havane (27-28 janvier 2014).
Assistant aux obsèques de Nelson MANDELA à Soweto, en décembre 2013, il rencontre à la tribune
le Président Barack OBAMA, qui lui serre la main.
Lundi 4 Mai 2014, il se rend en Algérie dans le cadre d’une visite d’Etat. Il devrait assister aux
cérémonies commémorant la fin de la Grande guerre patriotique à Moscou le 9 mai, puis rendre visite
au Pape François au Vatican le 10 mai, avant de revenir à La Havane pour accueillir le Président de la
République.
31
BIOGRAPHIE DE M.TAMMAM SALAM, PRESIDENT DU CONSEIL DES MINISTRES
LIBANAIS
Tammam SALAM nait en 1945 à Beyrouth au Liban.
En 1992, il appelle au boycott des élections législatives avant de se présenter comme candidat
indépendant aux élections de 1996 où il devient député sunnite de la ville de Beyrouth.
En 1998, il s’allie avec Rafiq HARIRI. Ils parrainent ensemble la liste qui gagnera les municipales de
Beyrouth. Cette alliance sera brève puisque les deux hommes politiques s’affrontent lors des
législatives de 2000 au cours desquelles Tammam SALAM est battu.
Après l'assassinat du député Walid EIDO en juin 2007, Tammam SALAM se rapproche de Saad
HARIRI et intègre le gouvernement d'union nationale de Fouad SINIORA en juillet 2008, comme
ministre de la Culture et représentant de l'Alliance du 14 Mars.
Le 6 avril 2013, il est choisi par la majorité des partis politiques pour former un gouvernement d'union
nationale à la suite de la démission de Najib MIKATIL.
32
BIOGRAPHIE M.AHMET DAVUTOGLU, PREMIER MINISTRE DE LA TURQUIE
Né le 26 février 1959 à Konya, situé dans l’Anatolie centrale en Turquie, Ahmet DAVUTOGLU est un
homme politique turc, membre du Parti pour la justice et le développement (AKP).
En 1983, il est diplômé de l’université du Bosphore où il obtient un doctorat en sciences politiques et
économiques.
A partir de 2002, Ahmet DAVUTOGLU devient le conseiller diplomatique des Premiers ministres
Abdullah GUL et Recep Tayyip ERDOGAN.
En 2009, suite à un remaniement ministériel, il accède à la fonction de ministre des Affaires étrangères
avant de devenir en 2011, député de la province de Konya.
Le 21 aout 2014, suite à l’élection de Recep Tayyip ERDOGAN comme Président de la République, il
est nommé Premier ministre et accède à la présidence du Parti pour la justice et le développement
(AKP).
33
BIOGRAPHIE DE M. NARENDRA MODI
Narenda MODI est né le 17 Septembre 1950 à Vadnagar, petite ville au nord du Gujarat en Inde.
Il quitte le domicile familial à l’âge de 18 ans et voyage dans l’Himalaya pendant deux années. A son
retour au Gujarat, il travaille dans une échoppe de thé puis dans une cantine. En 1983, il est diplômé
d’un master en sciences politiques de l’université du Gujarat.
Au début des années 70, il s’engage à plein temps auprès Rashtriya Swayamsevak Sang (RSS),
organisation nationaliste pro-hindoue, et devient assistant de leurs quartiers d’Ahmedabad. En 1981, il
est nommé responsable de la liaison entre l’organisation-mère et les organisations affiliées à Gujarat,
avant de devenir secrétaire général du Bharatiya Janata Party (BJP) pour le Gujarat en 1987.
Après la victoire du BJP aux élections législatives de 1998, M. MODI est nommé secrétaire général et
porte-parole du parti. En 2001, il devient ministre en chef du Gujarat. L’année suivante, suite à
l’attaque d’un train ayant entraîné la mort de 59 pèlerins hindous, des émeutes prenant pour cible la
communauté musulmane éclatent dans l’Etat du Gujarat. Bien que la responsabilité de MODI soit alors
mise en cause, il parvient à conserver son poste et remporte les élections régionales anticipées de
décembre 2002.
En décembre 2007 et décembre 2012, le BJP remporte l’état du Gujarat permettant à Narenda MODI
de conserver son poste de Chief Minister. En Septembre 2013, il est le candidat officiel du BJP à la
primature et l’année suivante, il remporte la circonscription de Varanasi (Uttar Pradesh) et de
Vadodara (Gujarat), devenant ainsi le 15ème premier ministre de l’Inde le 26 Mai 2014.
34
BIOGRAPHIE DE M.TRUONG TAN SANG, PRESIDENTY DE LA REPUBLIQUE
SOCIALISTE DU VIETNAM
Truong TAN SANG est né le 21 janvier 1949 dans la province de Long-An, situé au sud du Vietnam
dans le delta du Mékong.
Entre 1966 et 1968, il devient chef du Mouvement des jeunes étudiants PK2, puis secrétaire de l'Union
de la jeunesse, chargé de la gestion d'un groupe armé secret de la ville Duc Hoa (dans la province de
Long An).
En 1971, il est arrêté et détenu en prison. Il en sort en 1973 dans le cadre du Traité de Paris.
Entre 1979 et août 1983 il devient directeur du Département de la ville d’Ho Chi Minh où il s’occupe
des forces bénévoles de la jeunesse, ainsi que du développement de la Nouvelle Zone économique de
la ville. Il devient ensuite membre du Conseil permanent puis Président du Comité populaire de Ho
Chi Minh Ville en 1992.
A partir de 1996 jusqu’à aujourd’hui, il intègre le parti Politburo où il occupe la fonction de chef de la
Commission économique du Comité central du Parti.
Il est élu Président de la République socialiste du Vietnam, le 25 Juillet 2011.
35
BIOGRAPHIE MARECHAL ABDEL FATTAH AL-SISSI PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
D'EGYPTE
Le Maréchal AL-SISSI est né en 1954 au Caire. Il a été formé à l’Académie militaire d’Egypte. Il a
également reçu une formation au Joint Command and Staff College, au Royaume-Uni (1992), et à
l’US Army war college, aux Etats-Unis (2006).
Il a été successivement chef de la sécurité et de l’information au Secrétariat général du ministère de la
Défense, attaché militaire en Arabie Saoudite, commandant pour la zone militaire « Nord Egypte »,
puis Chef du renseignement militaire.
En 2008, M. SISSI devient le plus jeune membre de l’histoire du Conseil suprême des forces armées
(CSFA). En août 2012, il est nommé ministre de la Défense et de la Production militaire et est élevé au
grade de général.
En juillet 2013, suite à la destitution du Président MORSI, il est nommé vice-Premier ministre et
ministre de la Défense dans le gouvernement de M. BEBLAOUI.
Il est promu à la fonction de maréchal en janvier 2014. Il démissionnera de l’armée pour se présenter à
l’élection Présidentielle.
Il est élu Président de la République le 28 mai 2014.
36
BIOGRAPHIE THOMAS BACH, PRESIDENT DU COMITE INTERNATIONAL
OLYMPIQUE
Né le 29 décembre 1953 à Wurtzbourg, en Allemagne, Thomas BACH est un avocat allemand,
champion olympique au fleuret et Président du Comité international olympique (CIO) depuis le 10
septembre 2013.
Il effectue des études de droit et sciences politiques à l’Université de Würzburg, en Allemagne.
Passionné de sport Thomas BACH affirme très tôt son goût pour l’escrime, le tennis ou encore le
football. A Montréal en 1976, il remporte le titre de Champion olympique d’escrime au fleuret en
équipe masculine. En 1997, il est vainqueur à Buenos Aires de la Coupe européenne des champions. Il
décroche également de nombreux titres nationaux.
Sa carrière sportive est aussi administrative depuis son élection en 1981 comme représentant des
athlètes allemands au XIe Congrès Olympique de Baden-Baden.
Entre 2006 et 2013, il occupe le poste de Président fondateur de la Confédération allemande des sports
olympiques.
37
LES 17 OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE
ODD 1 - Eradiquer la pauvreté
Le nombre de personnes vivant dans une situation d’extrême pauvreté a été réduit de plus de moitié
depuis 1990. Pourtant, plus d’un milliard d’êtres humains survivent encore avec moins de 1,25 dollar
(USD) par jour dans le monde. A l’horizon 2030, l’ODD 1 dessine un monde où l’extrême pauvreté
aura été éliminée grâce à une action sur les différentes dimensions de la pauvreté – par exemple : une
mobilisation accrue des ressources économiques en faveur des mesures de protection sociale pour tous.
ODD 2 - Eliminer la faim
Les Etats du monde se sont engagés à éliminer la faim et à mettre un terme à toutes les formes de
malnutrition d’ici à 2030. Cet objectif sera atteint par le soutien à une agriculture durable et résiliente,
adaptée, en particulier, aux besoins des femmes et des agriculteurs familiaux et respectueuse de
l’environnement, de la biodiversité et du climat. L’attention sera aussi portée au bon fonctionnement
des marchés de matières premières agricoles afin de limiter l’instabilité excessive des prix, source
majeure d’insécurité alimentaire.
ODD 3 - Garantir la santé et le bien-être
L’agenda 2030 a fixé pour objectif de permettre à tous de vivre en bonne santé et de promouvoir le
bien-être pour tous. A cette fin, l’ODD 3 s’attache à soutenir la couverture santé universelle, la lutte
contre les grandes pandémies (VIH/sida, paludisme, tuberculose), les maladies non transmissibles et la
mortalité maternelle et infantile. Il traite également de la santé sexuelle et reproductive, des accidents
de la route, de la consommation de substances psychoactives ou encore de la santé environnementale.
ODD 4 - Une éducation de qualité
L’objectif 4 a pour ambition d’assurer pour toutes et tous un accès à une éducation de qualité, et
promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. A tous les niveaux de l’éducation,
l’égalité entre filles et garçons, l’amélioration des résultats d’apprentissage, et l’intégration du
développement durable dans les programmes et contenus d’enseignement sont au cœur de cet objectif.
Un effort particulier devra être fait en faveur de la formation des enseignants, de la promotion
d’espaces d’apprentissage sûrs et sains et du développement des bourses d’étude.
ODD 5 - Assurer l’égalité entre les sexes
Nulle part dans le monde l’égalité des sexes est atteinte. Or, les études montrent la corrélation entre
niveau de développement et promotion des femmes. L’agenda 2030 consacre justement la valeur de
l’égalité entre les sexes dans la réalisation d’un monde équilibré et prospère. Parvenir à l’égalité entre
les femmes et les hommes et à l’autonomisation des femmes est un objectif en soi et s’applique de
manière transversale à tous les domaines considérés par l’agenda. Seule l’élimination de toutes les
formes de discrimination fondées sur le genre dans tous les domaines de la vie sociale, politique et
économique permettra d’atteindre cet objectif. La santé sexuelle et les droits sexuels et reproductifs
feront l’objet d’un effort renforcé.
38
ODD 6 – Garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement
Si l’accès à l’eau est devenu une réalité pour plus de 2 milliards de personne, encore plus du tiers de
l’Humanité n’a pas accès à l’assainissement. Les OMD visaient une réduction de moitié de la
population qui n’avait pas accès à l’eau et à l’assainissement. L’ODD 6 va plus loin en ciblant un
accès total d’ici 2030. Il insiste également sur la qualité de l’eau, sa gestion durable et l’hygiène,
répondant par exemple au fait qu’un milliard de personnes défèquent encore à l’air libre. Il souligne le
cas des populations les plus vulnérables et de celles pour qui l’eau est une ressource rare. Il répond
également à la nécessité de traiter, de recycler et de réutiliser les eaux en les protégeant de la
population. Enfin, il intègre la notion de gestion transfrontalière de cette ressource, essentielle à la
gestion durable mais aussi favorable à la paix et à la coopération.
ODD 7 – Accès à une énergie durable
L’énergie était la grande absente des OMD. Pourtant, 40% de la population cuit les aliments avec du
bois, du charbon, du charbon de bois ou des déchets d’animaux, respirant des fumées toxiques et
amoindrissant leur santé. 2 millions de personnes par an y laissent leurs vies. L’électricité permet aussi
aux enfants de lire le soir et aux agriculteurs d’améliorer leur productivité. L’ODD 7 intègre donc une
cible d’accès à des services énergétiques modernes, aujourd’hui indispensable au développement. Tous
ces efforts seraient par ailleurs ruinés si cette énergie n’était pas durable et sobre en carbone. C’est
pourquoi, reprenant le triptyque de l’initiative « Energie durable pour tous », l’ODD 7 fixe pour
objectifs d’accroître de manière significative la part des énergies renouvelables dans le mix
énergétiques, à l’heure où plus de 80% de la consommation de la planète repose sur des énergies
fossiles, et de multiplier par deux l’amélioration de l’efficacité énergétique. Comme cela est repris plus
en détails dans l’accord d’Addis-Abeba, l’ODD 7 s’inscrit également dans la dynamique d’élimination
progressive des subventions aux énergies fossiles. Il permet ainsi d’envisager simultanément
l’indispensable accès à l’énergie et la transition vers des modèles énergétiques plus propres qui
permettent d’atténuer les changements climatiques.
ODD 8 -Atteindre une croissance durable et créer des emplois décents
Dans le monde, plus de 200 millions de personnes n’ont toujours pas d’accès à l’emploi. Une
croissance économique durable, inclusive, soutenue et reposant sur un travail décent pour tous,
permettra d’améliorer les conditions de vie de l’humanité. Certaines populations restent
particulièrement vulnérables aux fléaux du chômage, comme les jeunes. L’ODD 8 prépare le chemin
pour un monde en 2030 où la proportion de jeunes scolarisés et formés à un métier aura
considérablement augmentée et où le travail des enfants aura disparu.
ODD 9 -Innover et construire des infrastructures résilientes
Dans un monde interconnecté, l’attractivité et le dynamisme des territoires nécessitent la réalisation
d’infrastructures de qualité, fiables, durables et résilientes qui favorisent le développement
économique et améliorent la qualité de vie des populations. L’agenda 2030 projette un monde
industriel, en 2030, respectueux de l’environnement et recourant de manière rationnelle aux ressources
naturelles.
ODD 10 – Réduire les inégalités
Les inégalités croissent dans le monde : 1% de la population mondiale capte près de la moitié des
richesses. L’ODD 10 cible précisément l’amélioration de l’égalité des chances, en adoptant des lois et
en menant une politique adaptée, pour garantir une amélioration durable des conditions de vie. Les
pays les plus vulnérables, comme les pays les moins avancés et les petits Etats insulaires en
39
développement, devraient bénéficier d’une attention particulière, notamment en orientant davantage les
flux financiers en leur direction.
ODD 11 – Construire des villes durables
En 2030, près de 60% des êtres humains habiteront dans une ville. Le nombre d’urbains aura ainsi
triplé en 30 ans et continuera de croître en proportion. Environ une quinzaine de nouvelles « mégavilles », dont la population dépasse 10 millions d’habitants, émergeront. Les OMD ne permettaient pas
de penser l’espace, pourtant indispensable au développement durable, et de donner un rôle fort aux
collectivités territoriales. Pour bien vivre en ville, il faut en effet avoir accès au logement, aux services
essentiels, à des moyens de transports efficaces, sûrs et durables, à des espaces verts et des lieux
culturels, respirer un air de qualité et aussi être en sécurité face aux potentiels impacts du dérèglement
climatique. C’est ce modèle de ville durable et inclusive que l’ODD 11 dessine pour 2030, proposant
de garantir les services essentiels, de développer les liens entre zones rurales et zones urbaines en
prenant la pleine mesure des enjeux sociaux en ville, d’intégrer le changement climatique et la
réduction des risques de catastrophes dans la planification urbaine et de limiter les impacts négatifs des
villes sur l’environnement.
ODD 12 – Vers une production et une consommation durables
Nous ne pouvons garantir un environnement sain sans des changements profonds dans nos modes de
vie. Le nouvel agenda du développement durable va en ce sens beaucoup plus loin que les OMD en
proposant une véritable transformation de nos modèles économiques pour les rendre durables. La
gestion durable des ressources, des déchets et produits chimiques, la lutte contre le gâchis alimentaire,
la promotion d’un tourisme durable et le développement de la responsabilité sociale et
environnementale des entreprises sont notamment au cœur de cette transformation.
ODD 13 – Agir pour le climat
L’agenda post-2015 place le climat au cœur des débats sur le développement. Alors que la température
moyenne globale ne devrait pas augmenter de plus de 2°C, elle a déjà cru de 0,89°C par rapport aux
niveaux préindustriels. Les conséquences négatives, notamment pour le développement, sont bien
connues : des îles, des littoraux et des villes sont menacés de disparition, la production agricole subit
déjà des pertes importantes qui s’amplifieront ; ainsi des décennies d’efforts passés et à venir
pourraient être réduits à néant et les coûts pour répondre aux conséquences deviendraient
insoutenables. La COP21, qui se tiendra à Paris à la fin de l’année, doit permettre de trouver une
réponse collective forte à ce problème. L’ODD 13 et les nombreuses cibles liées au climat dans les
autres objectifs soutiennent cet effort et reconnaissent les liens intrinsèques et concrets entre
développement et climat.
ODD 14 – Préserver les mers et océans
La pollution des océans, sous toutes ses formes, endommage très gravement les écosystèmes marins.
Cette regrettable perte de biodiversité n’est pas sans risques pour l’être humain. Notre consommation
de poissons et fruits de mer peut être contaminée ; les 540 millions de personnes qui dépendent de la
pêche risquent de voir à long terme leurs revenus diminuer et leurs bateaux et installations
endommagés. Le nouvel ODD sur les mers et océans appelle donc à la préservation de certaines aires
marines, à l’élimination de la pollution et à la reconstitution des stocks pour une pêche durable, dans le
cadre fixé par la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer, communément appelée
Convention de Montego Bay.
40
ODD 15 – Préserver la biodiversité, les terres et les forêts
L’ODD 15, dans la lignée des objectifs d’Aichi, vise à assurer la conservation, la restauration et
l’utilisation durable des écosystèmes terrestres et arrêter la dégradation des terres. Il reconnaît l’apport
économique et social de la biodiversité. La fin de la déforestation et la reforestation, essentielles à la
lutte contre le changement climatique, est également visée par cet objectif. La lutte contre le trafic
illégal des espèces protégées, qui est souvent une source de revenu pour les réseaux criminels est aussi
prise pour cible.
ODD 16 - Garantir l’Etat de droit, la justice et la paix
Depuis 2000, le nombre de personne forcées à fuir la guerre, les conflits et l’extrême violence n’a
cessé d’augmenter, pour atteindre près de 60 millions de déplacés en 2014. Faire cesser les guerres,
bâtir et préserver la paix implique une mobilisation sans précédent de la communauté internationale
car il ne peut y avoir de développement sans sécurité et de sécurité sans développement. D’ici à 2030,
l’agenda de développement dessine un monde libéré de la corruption, des trafics illicites, de la
circulation illégale des armes, etc. qui demeurent de véritables menaces pour la stabilité politique et le
développement de l’humanité.
ODD 17 – Un partenariat multi-acteurs pour le développement
La communauté internationale a souhaité, et c’est une différence extrêmement positive par rapport à
l’agenda du millénaire 2000 – 2015, que soient associés aux nouveaux objectifs les moyens qui
permettront leur mise en œuvre. C’est pourquoi, aux 16 objectifs de développement durables s’ajoute
ce 17ème, qui liste les domaines et secteurs qui peuvent et doivent contribuer à la mise en œuvre de
l’agenda, comme la technologie et les finances. Au-delà de l’ODD 17, le plan d’action pour le
financement du développement adopté à Addis-Abeba en juillet 2015 fait partie intégrante de l’agenda
2030 et offre un cadre renouvelé et adapté à la mise en œuvre des ODD.
41
LES OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX
Les OMP aujourd’hui : 16 opérations, près de 100 000 personnels en uniforme, 7,85 milliards de
dollars, des mandats complexes.
42
Service de presse
[email protected]
01 42 92 84 12
elysee.fr
43