Son homme est Comores

Transcription

Son homme est Comores
Son homme est Comores
Charaf s’est promener dans le monde entier, avec un ballon. En
2004, il devient champion de France de foot freestyle. Il voyage
désormais dans le monde entier, a réalisé des démonstrations en
Espagne, en Turquie, en Angleterre, Chine, travaille en partenariat
avec la Fédération française de football, avec des marques comme
Adidas, Nike, ou l’Euro Beach Soccer league et Joël Cantona
organisation, Urbanball. Il crée une association de foot freestyle,
Artistikball et la marque artistikball wear en 2006, signe des
partenariats avec entre autre Sébastien Maté (ancien gardien de but
à l’OM en 2007), tourne en 2007 dans un clip d’IAM (ça vient de la
rue), côtoie Zinedine Zidane, remporte le 26 juin 2009, le Red Bull
Street Style à Marseille…
C’est le 28 janvier 2013, que Charaf
Msa-Hasi reçoit les honneurs du Conseil
représentatif des Français d’origine comorienne (CRCF) par son président
Nassurdine Haidari, adjoint au maire (PS) du premier secteur de la ville de
Marseille.
Ce qui importe le plus à Charaf, c’est sa ville et le foot freestyle. Depuis 1991, il
collabore avec l’association départementale pour le développement des
actions de préventions l’ADDAP13, et organise des stages avec les
adolescents des quartiers nord de Marseille.
Interview :
Charaf, qu’est-ce-que le foot Free style
?
Le foot freestyle est une discipline dérivée
du football. Le but est d’effectuer des
gestes techniques avec un ballon et son
corps. Ce qu’il y a de bien dans cette
activité, c’est à la fois du sport et de la
chorégraphie. Il n’y a pas de règle. C’est a
chacun d’arriver à créer ses mouvements,
ses enchaînements, maintenant on rajoute
du son, on crée même des chorégraphies.
C’est
beaucoup
d’années
d’entraînement pour devenir champion
de France en 2004 et remporter le
Redbull Street style en 2009 ?
J’ai commencé à 5 ans, j’avais vu
Ronaldinho (Cristiano Ronaldo) faire ça,
Je suis autodidacte dans cet art. J’ai
commencé ça tout seul dans la rue.
Comment les jeunes sont réceptif à
cette discipline ?
Les jeunes aiment déjà ça. On dirait du
football, le sport plus populaire au monde.
Les jeunes voient tout ce qu’on peut
réaliser avec un ballon, c’est incroyable.
Tu as monté des ateliers des arts de la
rue. Tu collabores entre autre avec
l’ADDAP13, et organise des tournois
inter quartiers ?
C’est un sport qui se pratique dans la rue.
C’est des jeunes qui viennent de milieux
urbains. En 1991, j’ai présenter le Gang
de la Soli, 3 filles, 4 garçons. Ces jeunes
ont suivi un stage d’Artistikball et peu de
temps après, ils ont fait une vidéo qu’ils
ont montré dans leur cité.
Christophe JOSEPH