Atlas des Patois Valdôtains - Centre d`études francoprovençales

Transcription

Atlas des Patois Valdôtains - Centre d`études francoprovençales
Corrado Grassi (Vienne)
L’historique et la proto-histoire d’une œuvre servent à mieux en comprendre
la valeur et à mieux en définir l’importance. Après des années de travail et d’engagement, on peut aujourd’hui affirmer qu’avec notre atlas un monument a été élevé
à la culture valdôtaine et un point de repère très solide a été assuré aux générations
futures. Mais une évaluation effective de la portée du travail accompli ne peut se
faire qu’en mettant en rapport le trésor actuellement disponible avec les connaissances dont on disposait lors du commencement des recherches.
J’aimerais proposer, comme date où la première idée d’un Atlas de la Galloromania d’Italie a pris naissance, le 21 octobre 1967, le jour même auquel remonte
mon amitié avec Gaston Tuaillon. À l’occasion du Colloque international organisé
à Rome par l’Accademia nazionale dei Lincei sur les atlas linguistiques1, Monsieur Tuaillon présenta, au nom aussi de son Maître, Monseigneur Pierre Gardette,
un rapport sur « Les atlas régionaux français »2, soulignant indirectement l’absurdité d’une frontière politique qui sépare les parlers galloromans situés au delà et
au deçà de la ligne de partage des eaux sur les Alpes. D’autant plus que, en
conclusion du même Colloque, deux motions étaient approuvées à l’unanimité en
faveur de l’extension de l’Atlas linguistique tyrolien à la région politiquement italienne située au Sud du Brenner. À partir de ce moment-là, on peut dire que
5
l’intention a été formulée, bien que d’une façon encore implicite, d’étendre les
atlas régionaux français, notamment l’Atlas linguistique et ethnographique du Jura
et des Alpes du Nord (ALJA) et l’Atlas linguistique et ethnographique de la Provence (ALP), au Val d’Aoste et aux vallées galloromanes du Piémont occidental.
Cependant, il a fallu beaucoup de temps avant que cette idée prenne consistance et pour qu’elle soit consciemment et clairement définie. L’itinéraire pour y arriver n’a pas été parcouru en ligne droite et ses phases successives ont été complexes et parfois contradictoires. La première étape fut sans doute le projet d’un
Atlas linguistique des Alpes, paradoxalement formulé dans le pays le moins montagneux d’Europe, la Hollande, où vers la fin des années soixante se trouvaient
fortuitement réunis des spécialistes tels que Mario Alinei, Giuseppe Francescato,
Hans-Erich Keller et Paul Zumthor. L’intention était de réaliser un atlas plurilingue des régions alpines faisant pendant à l’Atlas linguistique de la Méditerranée dirigé à l’époque par Mirko Deanovic et patronné par la Fondazione Cini de
Venise. Ce projet trouva résonance immédiate au Val d’Aoste. Grâce à l’entremise
et aux sollicitations de René Willien, l’Assessorat régional à l’Instruction
publique organisa une rencontre des spécialistes intéressés par le projet, à laquelle
le futur Président de notre Comité scientifique, le regretté et ami Ernest Schüle,
apporta sa contribution, comme toujours hautement qualifiée.
Malheureusement, un concours de circonstances de différentes natures - difficultés de financement et d’organisation, impossibilité de coordonner tant de spécialistes et d’harmoniser leurs exigences spécifiques, dispersion du groupe promoteur
- n’a pas permis la réalisation de ce projet de grande envergure et peut-être ambitieux. De cette phase ne restent que le premier essai, illustré par Giuseppe Francescato au colloque de Bressanone / Brixen sur l’Atlas linguistique du Sudtirol3, et
les dépouillements à l’Istituto dell’Atlante linguistico italiano de l’Université de
Turin, au Forschungsinstitut für Deutsche Sprache de Marbourg, au Glossaire des
Patois de la Suisse romande, au Schweizerischen Idiotikon, au Dicziunari
Rumantsch-Grischun et au Bayerischen Wörterbuch4. Malgré l’abandon du projet
initial, l’Atlas linguistique des Alpes eut le mérite de solliciter des intérêts communs et de renforcer la collaboration et l’entente entre les trois pôles qui désormais
joueront un rôle décisif pour la réalisation d’un projet d’un Atlas linguistique et
ethnographique de la Galloromania d’Italie et notamment d’un Atlas des Patois
valdôtains : le Glossaire des Patois de la Suisse romande et l’Université de Neuchâtel, l’Université de Grenoble et l’Université de Turin, réunis autour du Centre
d’Études francoprovençales de Saint-Nicolas. Il ne reste à citer, avant la formalisation de ce projet, qu’un essai d’édition à l’aide d’un ordinateur des enquêtes valdôtaines de l’Atlante linguistico italiano5. À partir du milieu des années soixante-dix,
l’atlas sort de la proto-histoire et entre dans sa phase de réalisation.
En ce qui concerne les recherches avant le début de nos travaux, il faut reconnaître qu’elles sont caractérisées par deux points communs. D’abord, l’hétérogénéi56
té de leur nature. À part le données récoltées dans la vallée et utilisées par Ascoli
dans ses Schizzi franco-provenzali et par le Glossaire des Patois de la Suisse romande, et à part le Dictionnaire de Cerlogne, on ne pouvait disposer, à l’époque, que des
traductions dans quelques patois valdôtains de la parabole de l’enfant prodigue rassemblées par Bernardino Biondelli et publiées par Carlo Salvioni6, d’un article de
Walser sur les patois de Cogne, de la Valsavarenche et de la Valgrisenche7, de deux
études, malheureusement peu accessibles au grand public, de Clemente Merlo sur le
lexique du patois de Valtournenche8, de quelques articles de différente nature9 et
d’un fichier inédit dont le professeur suédois Bengt Hasselrot voulut me faire
cadeau et qui est actuellement conservé à Turin, à l’Istituto dell’Atlante linguistico
italiano. La seule étude portant sur les patois valdôtains dans leur ensemble était à
l’époque celle de Hans-Erich Keller10, tandis que les seules récoltes relativement
uniformes pour tout le territoire de la région avaient été publiées dans les cartes ou
se trouvaient contenues dans les archives des trois atlas linguistiques nationaux :
l’Atlas linguistique de la France (Aoste, Courmayeur, Châtillon, Champorcher,
Ayas) ; l’Atlas italo-suisse (Rhêmes-SaintGeorges, Saint-Marcel, Brusson) ; l’Atlas
linguistique italien (Saint-Rhémy, Valpelline, Valtournenche, La Saxe de Courmayeur, Ayas, Leverogne d’Arvier, Aoste, Fénis, Cogne).
Deuxième point commun caractérisant les recherches linguistiques au Val
d’Aoste à la même époque, c’était que, à l’exception du Dictionnaire de Cerlogne,
cité ci-dessus, et du Nouveau dictionnaire de patois valdôtain de Chenal et Vautherin, dont le premier volume fut publié en 1967, elles avaient été réalisées par
des spécialistes non valdôtains. De là notre engagement, en tant que groupe promoteur de l’Atlas valdôtain, de confier la récolte des données sur le terrain à des
spécialistes locaux. Le moment était favorable du fait que, à partir de 1963, un
enseignement de Dialectologie avait été créé à l’Université de Turin. Suivant la
tradition du Maître turinois de la dialectologie italienne, Benvenuto Terracini, ce
furent surtout les recherches dans les vallées galloromanes des Alpes occidentales
qui eurent la priorité. Les résultats furent entre autres plusieurs mémoires de maîtrise sur les patois valdôtains, les premières dans l’histoire de la région. Après la
recherche de Imelda Janin sur le patois d’Arnad11, qui fut encore dirigée par le
Professeur Terracini, il y a eu successivement les mémoires de Erminia Ribero sur
Champorcher12, de Celestino Guichardaz sur Cogne (successivement publié en
volume avec l’étude de Andrea Fassò de l’Université de Bologne également centré sur le même patois)13, de Sandrino Béchaz sur Ayas14, de Luigina Blanc sur
Valsavarenche15, de Marco Perron sur Sarre16, de Saverio Favre sur Ayas17. À ces
mêmes spécialistes valdôtains fut confié l’enregistrement sur bande magnétique,
pour la Discoteca di Stato italienne, des traductions en 44 patois valdôtains de la
parabole de l’enfant prodigue.
Pour compléter le tableau des activités des dialectologues turinois au Val
d’Aoste, je cite encore ici les mémoires de maîtrise sur le lexique des anciens
57
documents18, sur l’anthroponymie médiévale19, sur l’histoire de la pénétration de
l’italien dans la Vallée20 et sur les problèmes de l’enseignement du français dans
les écoles de la région21.
En ce qui concerne les recherches strictement dialectologiques et ethnographiques, le petit groupe de spécialistes valdôtains, peu important mais hautement
qualifié, a constitué, bien que avec du succès inégal, l’équipe avec laquelle les
enquêtes de l’Atlas des patois valdôtains ont été effectuées.
Bref, la réalisation de l’Atlas des patois valdôtains a permis au Val d’Aoste
d’atteindre sa propre autonomie dans le domaine des recherches linguistiques et
ethnographiques.
NOTES
1
AA.VV., Atti del Convegno internazionale sul terna: « Gli atlanti linguistici. Problemi e
risultati ». (Roma, 20-24 ott. 1967), Roma, Accademia Nazionale dei Lincei, 1969 (Problemi
attuali di Scienza e Cultura - Quaderno n. 11)
2
Pp. 79-86
3
Cfr. Francescato (1971)
4
Cfr. Marchi (1970) et Marchi-Salvemini (1971)
5
Cfr. Massobrio (1978)
6
Cfr. Salvioni (1913)
7
Cfr. Walser (1936)
8
Merlo (1934) et (1955-1959)
9
Cfr. Grassi (1956), (1956-1957) et (1963-1964); Harris (1967) et (1969); Hasselrot
(1939); Pasquali (1941)
58
10
Cfr. Keller (1958). Voir aussi Keller (1960)
11
Cfr. Janin (1957)
12
Cfr. Ribero ( 1963)
13
Cfr. Guichardaz (1965) et Guichardaz-Fassò (1974)
14
Cfr. Béchaz (1967)
15
Cfr. Blanc (1973)
16
Cfr. Perron (1977)
17
Cfr. Favre (1982)
18
Cfr. Hérin (1971)
19
Cfr. Deorsola (1970)
20
Cfr. Omezzoli (1972); Perotti (1971)
21
Cfr. Fransus (1972); Garino (1972); Graziola (1972)
BIBLIOGRAPHIE
AIS - JABERG, Karl, JUD, Jakob : Sprach-und Sachatlas Italiens und der Südschweiz, 8 voll. Zofingen, 1928-1940. Index. Bern, Stämpfli 1960.
ALF - GILLIÉRON, Jules, EDMONT, Edmond : Atlas linguistique de la France,
35 fasc., Paris, 1902-1912 + Notice servant a l’intelligence des cartes,
Paris 1902 + Table, Paris 1912 + Supplément, Paris 1920.
ALI - BARTOLI, Matteo, VIDOSSI, Giuseppe, TERRACINI, Benvenuto, GRASSI,
Corrado, GENRE, Arturo: Atlante linguistico italiano, in redazione presso
l’Istituto dell’Atlante linguistico italiano, Facoltà di Lettere e Filosofia
dell’Università di Torino.
ALINEI, M., FRANCESCATO, G., GRASSI, C., KELLER, H. -E., ZUMTHOR, P.,
(1970): Notiziario dell’Atlante Linguistico Alpino. Riunione del Comitato
promotore. « Bollettino dell’Atlante linguistico italiano », NS, Disp. 1718 : 80-81.
ALINEI, M., FRANCESCATO, G., GRASSI, C., KELLER, H. -E., ZUMTHOR, P.,
(1971): Verbale della seduta del Comitato promotore dell’Atlante linguistico alpino. « Parole e Metodi » 1 (genn. 1971) : 143-144.
ALJA : Martin, Jean-Baptiste / Tuaillon, Gaston : Atlas linguistique et ethnographique du Jura et des Alpes du Nord (francoprovençal central), 3 voll. +
Index. Paris 1971-1982.
ASCOLI, Graziadio Isaia (1874): Schizzi franco-provenzali. « Archivio Glottologico Italiano » 3 : 60-120.
BÉCHAZ, Sandrino (1967): Analisi lessicale della parlata francoprovenzale di
Ayas (Aosta). Torino, Facoltà di Lettere e Filosofia, Tesi di laurea inedita.
BLANC, Luigina (1973): Il lessico della parlata di Valsavarenche. Torino, Facoltà
di Lettere e Filosofia. Tesi di laurea inedita.
CERLOGNE, Jean-Baptiste (1907) : Dictionnaire du patois valdôtain précédé de la
petite grammaire. Aoste, Imprimerie Catholique (rist. anastatica a cura di
Aimé Berthet, Aosta, 1957).
CERLOGNE, Jean-Baptiste (1909) : Le patois valdôtain, son origine littéraire et sa
graphie. Aoste, Imprimerie Catholique.
CHENAL, Aimé, VAUTHERIN, Raymond (1967-1982) : Nouveau dictionnaire de
patois valdôtain, 12 tomes. Aoste, Musumeci.
DEORSOLA, R., (1970): Ricerche di antroponimia valdostana: nomi di persone e di
famiglie di Quart nei secoli XIV e XV. Torino, Facoltà di Magistero, Tesi di
laurea inedita.
FASSO, Andrea (1974): Analisi fonematica della parola. Guichardaz Fassò (1974):
213-248.
FAVRE, Saverio (1982): La pronominalizzazione clitica nella parlata di Ayas (Val
d’Aosta). Torino, Facoltà di Lettere e Filosofia, Tesi di laurea inedita.
FRANCESCATO, Giuseppe (1971): Sprach-und Kulturgeographie des Alpenraumes.
59
Wissenschaftliches Symposion (Bressanone, 19-20 apr. 1971). Segnalazione su: « Parole e Metodi » 2 (luglio 1971) : 271-272.
FRANSUS, Adriana (1972): Apprendimento della lingua italiana in rapporto allo
status sociolinguistico in un gruppo di studenti valdostani. Verifica delle
possibilità di utilizzazione didattica della grammatica generativa. Torino,
Facoltà di Lettere e Filosofia, Tesi di laurea inedita.
GARINO, Mirella (1972): Appunti sul condizionamento del patois per l’acquisizione scolastica della lingua francese in Val d’Aosta. Indagine svolta a Morgex. Torino, Facoltà di Lettere e Filosofia, Tesi di laurea inedita.
GAUCHAT, Louis, JEANJAQUET, Jules, TAPPOLET, Ernest (1925) : Tableaux phonétiques des patois suisses romands, relevés comparatifs d’environ 500
mots dans 62 patois-types publiés avec introduction, notes et répertoires.
Neuchâtel, P. Attinger.
Glossaire des patois de la Suisse romande élaboré avec le concours de nombreux
auxiliaires et rédigé par L. GAUCHAT, J. JEANJAQUET, E. TAPPOLET avec la
collaboration d’E. MURET. Neuchâtel et Paris, Attinger, 1924 ss.
GRASSI, Corrado (1956): Per una storia della cultura valdostana tracciata in base
ai dati dei tre atlanti linguistici nazionali (ALF, AIS, ALI). « Relazioni e
comunicazioni al XXXI Congresso storico subalpino (Aosta, 9-11 sett.
1956) ».
GRASSI, Corrado (1956 e 1957): Analisi delle caratteristiche lessicali della Val
d’Aosta in base ai materiali forniti dai tre Atlanti linguistici nazionali
(ALF, AIS, ALI). « Romanistisches Jahrbuch » 7 (1955-56) : 55-65 e
8(1957) : 63-74.
GRASSI, Corrado (1963-64): Il « Vocabolario valdostano » di Costantino Nigra e
un carteggio inedito Nigra-Cerlogne. « Atti dell’Accademia delle Scienze
di Torino » 98 : 263-288.
GRAZIOLA, Rosa (1972): Appunti sul condizionamento del patois per l’acquisizione scolastica della lingua francese in Valle d’Aosta. Indagine svolta a
Courmayeur. Torino, Facoltà di Lettere e Filosofia, Tesi di laurea inedita.
GUICHARDAZ, Celestino (1965): La parlata franco-provenzale di Cogne (Valle
d’Aosta). Torino, Facoltà di Lettere e Filosofia, Tesi di laurea pubblicata
con aggiunte e modifiche in Guichardaz / Fassò (1974) (v.).
GUICHARDAZ, Celestino (1974) : Il lessico rustico. Guichardaz / Fassò (1974) :
1-212.
GUICHARDAZ, Celestino, FASSO, Andrea (1974) : La parlata francoprovenzale di
Cogne. Torino, Giappichelli (Supplementi al « Bollettino dell’Atlante linguistico italiano » 5 - Pubblicazioni del « Centre d’Études Francoprovençales » 1).
HARRIS, Roy (1967): Piedmontese Influence on Valdotain Syntax « Revue de Linguistique romane » 31 : 180-189.
60
HARRIS, Roy (1969): Pronominal Postposition in Valdotain. « Revue de Linguistique romane » 33 : 133-143.
HASSELROT, Bengt (1939) : Les limites linguistiques dans la Vallée de Gressoney
(Aoste). « Studia neophilologica » 12 : 56-65.
HASSELROT, Bengt : Thesaurus Augustanus. Schede inedite depositate presso
l’Istituto dell’Atlante linguistico italiano, Facoltà di Lettere e Filosofia
dell’Università di Torino.
HÉRIN, Marcella (1971) : Analisi linguistica di documenti valdostani dal 1350 al
1700. Torino, Facoltà di Lettere e Filosofia, Tesi di laurea inedita.
JANIN, Imelda (1957): La stratificazionee culturale della parlata di Arnaz (bassa
Valle d’Aosta). Torino, Facoltà di Lettere e Filosofia, Tesi di laurea inedita.
KELLER, Hans-Erich (1958) : Études linguistiques sur les parlers valdôtains.
Contribution à la connaissance des dialectes franco-provençaux modernes.
Bern, Francke (Romanica Helvetica 66).
KELLER, Hans-Erich (1960) : Structure des parlers valdôtains. « VIII Congresso
internazionale di studi romanzi. Atti ». Firenze, Sansoni ; II, 605-617.
MARCHI, Franco (1970): Risultato dei primi spogli per la sezione meridionale. «
Bollettino dell’Atlante linguistico italiano », NS, Disp. 17-18 : 82-83.
MARCHI, Franco, SALVEMINI, Emanuela (1971): Situazione dei lavori per la sezione meridionale. « Parole e Metodi » 1 (genn. 1971) : 144.
MASSOBRIO, Lorenzo (1978): Il progetto per un « Saggio di carte linguistiche
delle inchieste francoprovenzali dell’Atlante linguistico italiano ». In :
Clivio, Gianrenzo / Gasca Queirazza, Giuliano (a cura di): Lingue e dialetti nell’arco alpino occidentale. Atti del Convegno internazionale di Torino. Torino, Centro Studi Piemontesi : 163-170.
MERLO, Clemente (1934) : Note fonetiche sul dialetto franco-provenzale di Valtournenche. « Italia Dialettale» 10 : I-62.
MERLO Clemente (1955-1959): Lessico etimologico del dialetto franco-provenzale di Valtournenche (Aosta). « Italia Dialettale » 20 (1955-56) : 135-185;
21 (1956-57) : 163-194; 22 (1957-58) : 1-34; 23 (1954-59) : 1-42.
OMEZZOLI, Tullio (1972): Problemi di sociolingistica regionale Aosta, Assessorato regionale alla Pubblica Istruzione - Gruppo di ricerca di sociolinguistica.
Parabola del figlio prodigo (versione della), per conto della Discoteca di Stato:
Antey, Aosta, Arvier, Avise, Aymavilles, Bosses, Brusson, Brissogne, Challant, Champorcher, Charvensod, Cogne, Courmuyeur, Derby, Fontainemore, Gaby, Gressan, Introd, Jovençan, La Magdeleine, La Salle, La Thuile,
Lillianes, Morgex, Ollomont, Oyace, Pollein, Pont-Bozet, Pré-Saint-Didier,
Quart, Roisan. Rhêmes-Saint-Georges, Sarre, Saint-Anselme, Saint-Christophe, Saint-Marcel, Saint-Nicolas, Saint-Pierre, Valgrisenche, Valpelline,
Valsavarenche, Valtournenche, Valtournenche-Maen, Villeneuve.
61
PASQUALI, Pietro Settimio (1941): Vocabolario valdostano di Costantino Nigra.
« Aevum » 15 : 3-48 e 316-354 (rist. anastatica, Torino, Bottega d’Erasmo
1963).
PEROTTI, Ornella (1971): Comportamenti linguistici in Valle d’Aosta. Il problema
del bilinguismo. Torino, Facoltà di Lettere e Filosofia. Tesi di laurea in
Sociologia, inedita.
PERRON, Marco (1977): Il lessico vitivinicolo della parlata di Sarre (Aosta). Torino, Facoltà di Lettere e Filosofia. Tesi di laurea inedita.
RIBERO, Erminia (1963): La parlata di Champorcher (Aosta) e la sua posizione
nell’area linguistica franco-provenzale. Torino, Facoltà di Lettere e Filosofia, Tesi di laurea inedita.
SALVIONI, Carlo (1901): I dialetti alpini d’italia. « La lettura » 1 : 715-724.
SALVIONI, Carlo (1913): versioni valdostane della parabola del figliuol prodigo
tratte dalle carte Biondinelli (Bibliot. Ambrosiana B.S. VII/D. 139). «
Romania » 42 : 430-437.
WALSER, W. (1936): Zur Charakteristik der Mundart des Aosta-Tales. Aarau
(riguarda quasi esclusivamente le Valli di Cogne, Savarenche e Rhêmes).
62