lire ma participation au magazine

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Asiem
u t e e s t u n e p u b l i c a t i o n g r a t u i t e r é a l i s é e p a r l e C l a n Ta k e d a
Dossier
Manga & animations
Kemonozume
La belle ou la bête
LA LITTÉRATURE
INDIENNE
Cinéma
Madadayo
Le dernier film de Kurosawa
Jeux
docteur Kawashima
Les coulisses du “Programme
d'entraînement cérébral
ET POUR CÉLÉBRER L'ARRIVÉE DE
L'HISTOIRE DE L'ART DANS ASIEMUTE
L'art
des
Gupta
une floraison artistique
remarquable
L e C l a n Ta k e d a e s t u n e a s s o c i a t i o n à b u t n o n l u c r a t i f l o i 1 9 0 1 - d é c r e t 1 2 2 7 d a t é d e j u i n 2 0 0 4 - t o u s d r o i t s r é s e r v é s
#6>PREMIER TRIMESTRE 08
L e m a g a z i n e d e s c u l t u re s d ' A s i e
Edito Sommaire
Éloge de la diversité
> DOSSIER
Il est de coutume, alors que l’on s’apprête à entrer dans une nouvelle
année, d’émettre des souhaits et de prendre des bonnes résolutions.
Avec ce numéro, nous n’entendons prendre d’autres résolutions que
celles qui n’ont eu de cesse de nous guider depuis notre lancement :
prendre pleinement conscience de la diversité des voix qui s’adressent
à nous depuis l’Asie et les faire entrer en résonance avec nos
préoccupations, les intégrer à nos loisirs mais aussi à nos pensées.
S’il est une résolution que nous aimerions prendre, ce serait de faire
effort davantage encore vers la diversité des peuples de l’Asie, de leurs
pratiques et modes de pensée. Aussi, pour ce numéro, vous trouverez
une place de choix faite à l’Inde avec un dossier consacré à la littérature
indienne, un long article sur l’art des Gupta qui marque l’arrivée de
notre nouvelle rubrique consacrée à l’histoire de l’art et un reportage
sur la fête de Ganesh à Paris qui a eu lieu au mois de septembre dernier.
Vous trouverez également, entre autres, la présentation d’un manhua,
le compte-rendu d’un parcours effectué à travers la Chine, ou encore
une présentation détaillée des ressorts constitutifs du célèbre jeu
Programme d’entraînement cérébral. Autant de manières d’approfondir
nos représentations et d’analyser, en cherchant à mieux comprendre,
les multiples rapports que nous entretenons au quotidien avec l’Asie,
en donnant à celle-ci un visage humain et en en restituant la diversité et
la complexité.
Nous vous souhaitons de nombreuses découvertes au fil de ses pages,
une excellente lecture, mais aussi une très bonne année 2008, remplie
de nouvelles connaissances enrichissantes.
• Introduction : A même le regard de l’Inde
p.18
• Emulation intellectuelle : l’époque Gupta
p.19
• Rencontre avec Sumana Sinha
p.22
• Destin de l’Inde après l’Indépendance
p.26
• Recontre avec Shashi Tharoor
p.28
• Gandhi : La grande âme
p.31
• Candide au Pays de Vishnou
p.32
• Une note d’espoir
p.33
• « Spice Girls »
p.33
• Rabindranath Tagore, Le Jardin d’Amour et la Jeune Lune p.34
• Interview de Upamanyu Chatterjee
p.36
> CULTURES ET CIVILISATIONS
• Fête de Ganesh à Paris
p.2
Le ver de soie
• Voyage au centre de la Chine
p.37
> HISTOIRE DE L’ART
• L’Empire Gupta: L’avènement de l’Inde Classique
p.15
> JEUX
• Les Coulisses du programme d’entraîment cérébral
ZEN ARCADE
• Rogue Galaxy
p.4
p.39
> CINÉMA
• Bashing
p.13
Visions express :
• Madadayo, Akira Kurosawa
p.42
> ARTS MARTIAUX
De A à Zen :
• Scorpion en DVD : Une histoire d’Amour avant tout p.10
> MANGAS & ANIMATIONS
• Kemonozume : La belle ou la bête
p.7
• Jindol et moi Ancco : Chronique de vies ordinaires p.43
> paroles d’asie
• Rencontre avec Cécile Domens
p.41
> COUPS DE COEUR CULINAIRES
p.44
Bastien Engelbach
Rédacteurs permanents :
Comité de Rédaction d’ASIEMUTE :
Rédacteur en chef : Bastien Engelbach
Maquettiste/graphiste :
Julien « Lixiaolang » Ragas
CONCEPTION DE LA COUVERTURE : Julien « Ujisato » Peltier
Correcteur : Alfred Teckel, Bastien Engelbach
Julien Meynet, Louise « Gwel » Beyrand, Fabrice « Zoowax » Arnaud,
Alfred Teckel, Cathia « Babas5 » Chabre.
Rédacteurs associés :
Shane Fenton, Halim « Gatsu » Bohli, Jérémy « Spiky » Comblet, LHD,
Florian « Nono » Rubio, Isabelle « Noah » Lucas.
Remerciements pour ce numéro :
Shashi Tharoor, Upamanyu Chatterjee, Sumana Sinha, Cécile
Domens, Julien Séri
ASIEMUTE, le webzine du Clan Takeda :
Kyuden Takeda
17 rue Voltaire
75 011 PARIS
Contacter la rédaction : [email protected]
Retrouvez nous sur : www.clan-takeda.com
Sommaire • 01 •
SCORPION
en DVD
Une histoire d’Amour avant tout
L
’édition collector du film Scorpion est tout
simplement superbe. En effet, en plus du film
qui oscille entre romantisme, avec des personnages attachants, et rudesse du combat (c’est
quand même du combat clandestin !!), le coffret
nous offre une avalanche de bonus et notamment un CD de musiques inspirées par le film.
Les fans du genre retrouveront avec plaisir des
grands noms de la scène rap française. C’est
aussi l’occasion de découvrir un jeune premier
plein d’avenir, Jérôme Le Banner.
Jérôme Le Banner
...Il est adorable...
Clovis Cornillac- Extrait d’un des bonus de
l’édition collector du film Scorpion.
Un homme taillé pour le combat
Jérôme Le Banner est un nom indissociable du
K-1 en France et dans le monde entier. Né au
Havre le 26 décembre 1972, il débuta dans le
monde des arts martiaux par le judo dès l’âge
de six ans puis enchaîna à 14 ans avec le karaté après avoir vu l’un des films du genre, La
fureur de vaincre avec Bruce Lee. Mais dans
sa carrière, c’est aussi son père, boxeur semiprofessionnel qui lui donna le virus. À 18 ans, il
• 10 • AsieMUTE - Premier Trimestre 2008 -
débute alors les compétitions de full contact dont
il décroche les titres de champion de France et
champion d’Europe.
C’est en 1995 qu’il est invité à participer au K-1.
Le K-1 est un organisation sportive promouvant
une forme de kick-boxing japonais créée en 1993
au Japon par Kazuyoshi Ishii (fondateur du courant de karaté Seidokaikan). Le K fait référence
aux arts martiaux que sont le karaté, le kung fu,
le tae kwon do et le kick-boxing.
Les techniques de kick-boxing sont autorisées
avec en plus les coups de genoux sans saisies.
Les combats se déroulent en trois rounds de
trois minutes chacun.
Jérôme Le Banner fait une entrée plus que remarquée dans le circuit K-1 en battant dès la
première soirée deux grandes figures de cette
discipline. Imposant (1,90m pour 120kg), puissant, c’est son mental qui en fait un combattant
redoutable, d’après ses adversaires.
Aujourd’hui il est engagé dans le championnat du
monde K-1 « Grand Prix » 2007, compétition entre les seize meilleurs combattants poids lourds
du kick-boxing. Il a d’ailleurs passé le premier
tour haut la main en battant par KO son adversaire en 1 minutes et 54 secondes lors du premier
round. Le 8 décembre, il a battu en ¼ de finale le
Coréen Hong Man Choi, mais a du abandonner
en ½ finale contre le champion sortant Semmy
Schilt, suite à une nouvelle blessure au genou.
De A à Zen > Scorpion en dvd
>>
Rencontre avec l’athlète...
Vous envisagez une reconversion au cinéma ?
(interview extraite du dossier de presse du film
Scorpion)
Non... Enfin je dis ça, mais j’ai joué dans Astérix
aux jeux olympiques et je dois rencontrer Mathieu Kassovitz à Prague, parce qu’il voudrait
que je joue avec Vin Diesel dans Babylon A.D.
(NDLR: le projet s’est confirmé et le film sortira
en 2008 – Il sera aussi à l’affiche du prochain
film de Fabien Oteniente, Disco, dans son propre rôle). Je trouve ça sympa, le cinéma, c’est
comme une récréation, mais je n’ai pas envie
de devenir acteur. Pour être acteur, il faut être
comme Clovis, il faut commencer par le théâtre,
faire ses classes, acquérir les bases, en tout cas
c’est ma conception du métier.
Il paraît (…) que vous étiez sérieusement
blessé pendant le tournage ?
Entre les répétitions pour le film, je continuais
les matches. Dix jours avant le tournage, j’avais
fait un combat et je m’étais cassé le
bras. Je n’ai rien dit à
Julien Séri, je ne voulais pas qu’il s’imagine
que je ne serais pas
capable de faire le film
ou qu’il prenne ça pour
un poids supplémentaire à gérer. Je savais
que même avec un
bras cassé j’allais faire
le film. Quand j’accepte
quelque chose, je vais
jusqu’au bout, peu importe ce qui se passe.
Je l’aurais fait même
avec un seul doigt de
pied, pour moi, ce n’est
pas un problème, tout
est dans la tête. Je me
suis fait opérer, on m’a
posé des broches et j’ai
demandé à mon médecin si je pouvais combattre dans cet état-là,
il m’a répondu : «Oui, si
tu es fort mentalement,
si tu gères la douleur».
Ça faisait partie de mon
répertoire.
Qu’est-ce qui est le plus difficile : un vrai
match ou tourner une scène de combat?
Tourner une scène de combat. Ça prend une semaine, huit heures par jour, c’est long, très long,
c’est fatigant. C’est très dur. Heureusement, on
avait deux masseurs qui se relayaient. Mais
quand tu as des hommes comme Cédric Jimenez et Julien Séri qui ont mis leurs tripes pour
faire ce film, tu ne peux pas te louper, tu dois te
donner à fond, tu ne peux pas dire : « Non, je ne
tourne pas aujourd’hui, j’ai trop mal ». C’est pour
ça que mon bras cassé, ce n’était pas grave.
Rencontre avec le metteur en
scène
Pratiquant vous-même, pensez vous que les
arts martiaux traditionnels ont encore une
place dans notre société moderne ?
Bien sûr ! Les arts martiaux sont avant tout des
arts guerriers qui nous permettent de mieux nous
connaître et d’affronter la vie et les conflits que
l’on rencontre au quotidien, avec plus de recul.
Et parfois plus d’impact si nécessaire !
Où situeriez-vous la limite entre l’art martial
et le sport de combat ?
Il n’y a aucune limite entre les deux. Ils sont indissociables. Le combat est l’aboutissement de
l’apprentissage de l’art. On doit passer par là
pour approfondir son apprentissage de soi.
Le combat libre est « la voie de celui qui veut
se tester » dit le papa de Bertrand Amoussou. C’est donc qu’il permet aux pratiquants
de se remettre en question et apprendre des
autres. Qu’est-ce qui explique à votre avis
que cette discipline soit interdite en France ?
De pures histoires d’argent et de pouvoir. Le jour
où le MMA sera accepté en France les fédérations de karaté et de judo perdront beaucoup
d’adhérents, donc de l’argent. Il y a des années
on essayait de dire que la boxe thaïlandaise était
un sport de voyou. C’est au tour du MMA d’être
diabolisé.
Arts martiaux • 11
De A à Zen > Scorpion en dvd
L’aspect brut du premier et du dernier combat
d’Angelo est là pour évoquer la « réalité brutale,
barbare » du combat clandestin.
Ce sont les deux combats où il risque le plus : sa
vie, des rêves, ceux qu’il aime. Voilà pourquoi ils
ont cet aspect plus brutal.
tous les deux et ils disent d’un commun accord, « on continue ».
Est-ce une manière de rendre une forme de
dignité à Angelo qui s’est abîmé en tant que
pratiquant dans des combats clandestins ?
C’était une manière de montrer le respect entre
les deux guerriers. Cela me tenait très à coeur.
Photos © Bac Films
Les combats entre ces deux séquences sont
plus esthétiques, moins violents visuelle- Dans votre travail de réalisateur, vous êtes
ment. Et cette impression est accentuée par extrêmement ouvert aux avis des autres, acles scènes d’entraînements. C’est pour re- teurs ou techniciens. Vous dites notamment
poser le spectateur en matière de violence ? que « faire confiance, c’est se faire confiance
Pour le préparer à en
à soi ».
prendre plein les yeux à
Cette humilité et ce res« Les arts martiaux sont
la fin du film ?
pect font énormément
avant tout des arts guerpenser au discours
riers qui nous permettent
Ces combats sont moins
qu’on peut retrouver
important à des yeux. À
chez un pratiquant.
de mieux nous connaître et
ce moment du film il n’a
C’est le cas ?
d’affronter la vie »
qu’une seule obsession :
souffrir pour mieux renaîJ’imagine que cela vient
tre, un peu comme Phénix. Au fond du trou, il se de mon éducation martiale. C’est sûr même.
plonge dans ce qu’il connaît le plus : la violence.
Son but : plonger au fond du fond pour mieux Si Jérôme Le Banner venait vous demander
remonter vers la surface et ainsi se rapprocher de lui écrire un film, vous le verriez dans quel
de la femme qu’il aime. Il veut revivre et pour personnage ou type de personnage ?
cela il a besoin de la petite étincelle. La violence
lui servira d’étincelle.
J’adorerai mettre en image la bande dessinée
Ranxerox. Jérôme y serait parfait. Violence, HuIl y a une scène qui m’a beaucoup touché mour et émotion.
LHD
d’un point de vue martial, c’est quand Angelo casse le bras d’Elias. Ils se retrouvent
• 12 • AsieMUTE - Premier Trimestre 2008 -
Vision express
(japon - 1993)
Réalisation : Akira Kurosawa
Scénario : Akira Kurosawa,
Uchide Hyakken
Montage : Akira Kurosawa
Photographie : Takao Saito,
Shoji Ueda
Musique : Shinichirô Ikebe
Une production : Dentsu, Inc.,
Kadokawa Pictures, Inc.,
Kurosawa Production, Inc.
Avec : Tatsuo Matsumura,
Kyoko Kagawa, Hisashi Igawa,
Jôji Tokoro, Masayuki Yui.
Durée du film : 135’
VO Sous-titrée.
Depuis le 24 octobre en DVD
Madadayo,
Akira Kurosawa
Les honneurs rendus au sensei
L
’œuvre ultime d’Akira Kurosawa est une méditation lumineuse et sereine sur la vieillesse et
les approches de la mort.
Avec Madadayo, le maître japonais nous délivrait
son adieu poétique au monde. Madadayo, réalisé
en 1993, est le dernier film de l’œuvre d’Akira Kurosawa, forte de trente films et commencée cinquante ans plus tôt, en 1943, année où débute
l’histoire de Madadayo. Présenté au festival de
Cannes en 1993, il a reçu un accueil mitigé, la critique étant quelque peu déconcertée. Il devra attendre deux ans avant de sortir en salles en France,
discrètement, le 27 décembre 1995.
Si les films historiques et les films de sabre ont
contribué à la renommée internationale du cinéaste, Kurosawa est resté attaché tout au long de sa
vie aux drames contemporains, sous la forme de
films policiers, de fables morales ou bien de chroniques de la vie ordinaire.
Hommage au Sensei
Après trente ans d’enseignement, le professeur Ushida décide de prendre sa retraite pour se consacrer
à l’écriture. Ses anciens élèves, qui lui vouent une
grande admiration (ils disent de lui qu’il est de l’or
sans impureté), continuent de lui rendre visite. Ils décident alors de rendre hommage à leur professeur à
l’occasion d’une fête avec tous ses anciens élèves.
Chaque visite se déroule toujours selon un rituel
immuable, au cours duquel le professeur prononce
un discours qu’il clôt en répondant fermement, après
avoir bu sa bière, « Madadayo », qui signifie « pas
encore», à la question « Maadakai ? » (êtes vous
prêt?).
Nous avons presque tous croisé lors de nos études,
des personnes qui nous ont touchés. Des personnes
qui, par leur humanité et leur intelligence, ont marqué
à jamais ce que nous sommes aujourd’hui. On est
reconnaissant de tout ce qu’ils ont pu nous apporter.
Et c’est ce qu’on ressent quand on voit ce professeur s’adresser une dernière fois à ses élèves dans
la première scène du film. Nous sommes invités en
tant qu’élève dans ce film et c’est ce rôle que le réalisateur nous donne.
Le Japon est en guerre quand ce professeur émérite
part à la retraite. Mais l’histoire du Japon n’appairait
qu’en pointillé. Ses élèves sont bien plus présents et
toujours extrêmement soucieux du bien être de leur
sensei. On partage la vie quotidienne de son épouse
et lui, avec son lot de bonheurs et de malheurs. Et
bien qu’il soit à la retraite, il continue à enseigner à
ses élèves, il continue à entretenir cette relation privilégiée dans l’intelligence et la bonne humeur.
Un film simple
Ce film débute sur le départ à la retraite d’un professeur. Cela pourrait signifier la fin de quelque
chose. Mais c’est au contraire une seconde vie qui
s’ouvre à lui.
Lorsque le vieux professeur dit adieu à ses élèves,
il est encore dans un environnement chaleureux
et rassurant. Il part à la retraite et vit bien installé
dans une maison confortable dans laquelle il vient
d’emménager, avec une épouse dévouée et les visites de ses anciens élèves. Mais sa maison est
détruite lors d’un bombardement et ils se retrouve
dans une maisonnette, presque un abri de jardin
qu’un baron lui prête. La guerre se termine enfin.
Les anciens élèves du professeur ne supportent
plus de voir le dénuement de leur sensei, et décident de lui faire construire un petite maison. En
entrant dans celle-ci, une nouvelle vie commence
enfin, une sérénité bien méritée. Mais l’épisode
du chat perdu révèle la sensibilité que le maître
peut avoir, lui qui d’habitude est toujours réfléchi
et posé. Jamais d’ailleurs la recherche d’un chat
n’a pris autant de temps au cinéma. Enfin au bout
de dix-sept ans, le sensei « en or pur » s’écroule
lors d’une des fêtes rituelles avec ses élèves en
proclamant une dernière fois « Madadayo ».
Ce qui est formidable avec ce film c’est qu’il est
plein d’espoir et de poésie même au regard des
difficultés que le sensei traverse. Il nous enjoint
quelque part à toujours rester dignes, quelles que
soient les circonstances.
LHD
Vision express • 42