Septembre 2012 - ACF Ile-de

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Septembre 2012 - ACF Ile-de
Le Courrier
de l’Association de la
Cause freudienne
Ile-de-France
SOMMAIRE
EDITORIAL
« Autisme et psychanalyse »
A LA UNE
EVENEMENTS
«Le Blog»
«Confluents»
C@RTELS
L’ACF AU TRAVAIL
L’ACF AU TRAVAIL
LETTRES
RUBRIQUE
L
A
I
R
O
T
I
D
E
EDITORIAL
« Il n’y a pas de rapport sexuel corrélatif du Yadl’Un. […] Il y a le corps. » JAM
42è Journées de l’ECF
Autisme et psychanalyse
Politique de la psychanalyse
6 et 7 octobre 2012 à Paris
Inscription : causefreudienne.net
Blog : 42journées-ecf.org
Par la voix d’un petit lobby militant, le traitement clinique de l’autisme s’inscrit dans le débat public
en clouant la psychanalyse au pilori. Menaces d’interdiction, pamphlets satyriques, voire propos
outrageant sont les armes aiguisées de ce groupe de pression ! En ordre de marche les tenants de
protocoles hyperééducatifs investissent le monde politique, inondent l’univers des médias à la conquête
d’un nouveau marché. En rang serré, ils mobilisent des universitaires et une certaine science prônant LE
remède miracle. Faire advenir une idéologie qui n’autorise aucune dialectique, constitue leur objectif
avoué. Leur dogmatisme se veut être la voie de la vérité. Leur scientisme milite pour un modèle unique
valable pour tous. Leur choix de société invalide le discernement singulier. Au nom de l’universel, porté
à son paroxysme, l’unique, propre à chacun, est forclos et relégué aux oubliettes de l’histoire. Au nom
de l’efficacité et d’un bien supposé au sujet, ils justifient tous moyens coercitifs.
Mais le débat actuel s’étend dores et déjà vers un au-delà de l’autisme. Leur marketing avéré, vend
RUBRIQUE
un modèle d’une politique mercantile du soin. S’il tente aujourd’hui de saborder la clinique, la
valorisation de leur produit s’étend insidieusement à toute structure de soin, toute institution
médico-sociale, tout établissement pédagogique, tout praticien, tout professionnel, tout enfant
scolarisable, toute femme et tout homme. Il s’agit d’imposer une conception unique de l’Humain :
efficace, évaluable, chiffrable... et bon consommateur. Il s’agit de l’étendre, via la même méthode, à
un dépistage systématique de chaque enfant, à un chiffrage précis de chaque salarié, à un formatage
méticuleux de chaque consommateur. Il s’agit de le généraliser à tout apprentissage scolaire, à tout
management, à tout acte d’achat. Ici, nulle alternative possible.
Au cours des 42e Journées de l’ECF, nous entendrons comment la psychanalyse prend en
considération, via le un par un, les difficultés d’un être parlant, aux prises avec le langage et le
corps. Comment elle intervient avec la souplesse, la finesse et le respect qui sied à chacun selon
son symptôme. Comment elle pose des actes avec la précision d’un orfèvre.
L’abord est alors tout autre. L’analyste ne s’appuie pas sur un étiquetage ordonné par des consortiums
pharmaceutiques, ni sur des a priori ready made. L’analyste prend en compte ce qu’il y a de plus
singulier chez chacun afin qu’un traitement soit possible. Il oriente sa pratique sur une rencontre
singulière. Il ouvre des voies singulières afin que le sujet élabore ses propres inventions, construise
son bricolage. L’analyste ne laisse pas le sujet aux prises avec son autisme, propre à chacun d’entre
nous. Il l’extrait de sa parlotte autistique comme il fait barrage à un autisme à deux. Au cours
de nos 42e Journées, dont la portée politique de la psychanalyse est majeure, nous aborderons le
dernier enseignement de Lacan éclairé par Jacques-Alain Miller, « C’est […] sur la solitude de
l’Un tout seul que prend son départ le dernier enseignement de Lacan » note J.-A. Miller dans
son cours du 4 mai 2011. Dernier Lacan que J.-A. Miller circonscrit le 18 mai 2011, dans ces trois
formules lacaniennes qu’il met en tension : « Il n’y a pas de rapport sexuel corrélatif du Yadl’Un.
[…] Il y a le corps. »
Charles-Henri Crochet,
Délégué Régional ACF ÎdF
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affiche A4 ECF 42e print:aff
11/05/12
13:38
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Page 1
AUTISME ET PSYCHANALYSE
AUTISME ET
PSYCHANALYSE
6 et 7 octobre
2012
6 ET 7 OCTOBRE 2012
Réalisation affiche Clémence La Sagna
L
Gérard Garouste, Le lit en portefeuille, Courtesy Daniel Templon
42e JOURNÉES DE L’ÉCOLE DE LA CAUSE FREUDIENNE
AU PALAIS DES CONGRÈS A PARIS
École de la Cause freudienne, 1 rue Huysmans 75 006 Paris Tel (33) 01 45 49 02 68 www.causefreudienne.net
es autistes nous enseignent qu’il existe un
statut primitif de la langue où le signifiant est un
Un tout seul, relié à aucun autre signifiant, un Un
ne se rapportant pas à l’Autre. Disjointe alors de
ses effets de sens, la langue – lalangue – ne produit
aucun effet sujet. Cet insensé n’en est pas moins
ordonné par l’ordre obscène et féroce du surmoi
que Lacan reconnaissait dès le Séminaire I comme
le trognon de la parole, à partir de quoi un sujet pourra se construire. Passer de lalangue au langage suppose
un consentement. Un des premiers effets de cette insondable décision de l’être est de nouer ensemble le
corps et la langue, car les traces laissées par les signifiants sur le corps en dessinent les bords et l’unifient.
Dès lors, il est possible de dire que l’autisme est le statut premier de l’être parlant. Mais la question reste
posée de savoir comment sortir de l’autisme et à quelles conditions.
Il est donc surprenant de voir l’autisme utilisé pour attaquer encore la psychanalyse alors que c’est elle
qui l’a reconnu et théorisé – c’est d’ailleurs Bleuler qui en a forgé le terme en hommage à Freud.
Ces Journées intitulées Autisme et psychanalyse seront l’occasion de déployer le thème sur plusieurs
axes. 1) Orientation lacanienne. Tout au long de son enseignement, Lacan n’a cessé d’interroger les effets
de la parole et du langage sur le corps de l’être parlant. Le Cours de Jacques-Alain Miller en donne des
repères essentiels. Les apports des élèves de Lacan seront mis à l’étude. 2) L’abord clinique de l’autisme.
Attentifs à la « clinique ironique » et aux inventions psychotiques, nous écoutons et répondons à chaque
autiste un par un quand d’autres les veulent contraints à écouter et obéir. 3) L’acte analytique et l’éthique
du psychanalyste. Le temps du soin n’est pas celui de l’effet sujet. Comment répondons-nous à la question
de l’éducation sachant qu’elle ne se confond jamais avec le conditionnement pavlovien ? 4) La politique
de l’inconscient. Le symptôme interroge les projets des adeptes des thérapies cognitivo-comportementales
– tel Skinner, pour qui la liberté était un luxe « qu’on ne pouvait pas s’offrir » – à l’heure où les politiques
font de l’autisme une grande cause nationale. 5) Les apports des psychanalystes des autres mouvances que
la nôtre. Ont-ils renouvelé le thème ou cédé à l’obscurantisme de l’évaluation ? 6) Les méthodes de
conditionnement des dits autistes, enfants ou adultes. De la guerre pour le monopole que se livrent les
différentes tendances jusqu’aux effets délétères induits sur les patients. 7) Les avancées de la science. À
distinguer du scientisme, elles sont riches d’enseignement. L’héritabilité, par exemple, ne bat-elle pas en
brèche l’idée d’un syndrome commun à tous les autistes ? 8) Les témoignages des autistes et de leurs
familles. 9) Les autistes de haut niveau. Ils luttent eux-mêmes pour un monde non standardisé. Leur lecture
des méthodes normatives pourra nous être utile. 10) Un examen raisonné des campagnes de presse. Faire
apparaître les enjeux d’un marketing décidé et étendu qui noue l’élargissement du spectre de l’autisme à
des intérêts financiers, au détriment des sujets.
D’autres aspects encore pourront trouver leur place lors de ces Journées. Dans ce moment crucial,
elles constitueront un temps fort de la vie de notre École.
Agnès AFLALO
Directrice des Journées
ECF
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1, RUE HUYSMANS, 75006 PARIS
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42 e JOURNÉES DE L’ÉCOLE DE LA CAUSE FREUDIENNE
AU PALAIS DES CONGRÈS À PARIS
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IN S C R IP T IO N EN L IG N E w w w . c au s e f r e u d i enne.net
Jacques Lacan, Le Séminaire
“D
livre I, Les écrits techniques de Freud
ans ce cas privilégié [celui de l’enfant au loup de Rosine Lefort] nous voyons là, incarnée, cette fonction du langage, nous la touchons du doigt sous sa forme la plus
réduite, réduite à un mot dont nous ne sommes même pas
capables de définir le sens et la portée pour l’enfant, mais
qui pourtant le relie à la communauté humaine. Comme
vous l’avez pertinemment indiqué, ce n’est pas un enfantloup qui aurait vécu dans la simple sauvagerie, c’est un enfant parlant, et c’est par ce Le loup ! que vous avez eu dès le
début possibilité d’instaurer le dialogue.
Ce qu’il y a d’admirable dans cette observation, c’est le moment où après une scène que vous avez décrite disparaît
l’usage du mot Le loup ! C’est autour de ce pivot du langage,
du rapport à ce mot qui est pour Robert le résumé d’une loi,
que se passe le virage de la première à la seconde phase.
Commence ensuite cette élaboration extraordinaire qui se termine par ce bouleversant auto-baptême, lorsqu’il
prononce son propre prénom. Nous touchons là du doigt, sous sa forme la plus réduite, le rapport fondamental de
l’homme au langage. C’est extraordinairement émouvant. »
”
“D
Paris, Seuil, 1975, p. 119.
Jacques Lacan, « Conférence sur le symptôme »
r C. – Vous avez dit, si je vous ai bien suivi, que
c’est la mère qui parle à l’enfant, mais encore faut-il que
l’enfant l’entende. C’est sur ce « encore faut-il que l’enfant
l’entende » que j’aimerais vous poser une question.
Dr Jacques Lacan – Oui !
Dr C. – Qu’est-ce qui fait qu’un enfant peut
entendre ? Qu’est-ce qui fait que l’enfant est réceptif à
un ordre symbolique que lui enseigne sa mère, ou que
lui apporte sa mère ? Est-ce qu’il y a là quelque chose
d’immanent dans le petit homme ?
Dr J. L. – Dans ce que j’ai dit, il me semble que je
l’impliquais. L’être, que j’ai appelé « humain », est
essentiellement un être parlant.
Dr C. – Et un être qui doit pouvoir aussi entendre.
Dr J. L. – Mais entendre fait partie de la parole. Ce que
j’ai évoqué concernant le peut-être, le pas encore*,
on pourrait évoquer d’autres exemples, prouve que la
résonance de la parole est quelque chose de
constitutionnel. Il est évident que cela est lié à la spécificité
de mon expérience. À partir du moment où quelqu’un est
en analyse, il prouve toujours qu’il a entendu. Que vous
souleviez la question qu’il y ait des êtres qui n’entendent
rien est suggestif, certes, mais difficile à imaginer. Vous me
direz qu’il y a des gens qui peuvent peut-être n’entendre
que le brouhaha, c’est-à-dire que ça jaspine tout autour.
Dr C. – Je pensais aux autistes, par exemple. Ce serait
un cas où le réceptacle n’est pas en place et où l’entendre
ne peut pas se faire.
Dr J. L. – Comme le nom l’indique, les autistes
s’entendent eux-mêmes. Ils entendent beaucoup de
choses. Cela débouche même, normalement, sur
l’hallucination. Et l’hallucination a toujours un caractère
plus ou moins vocal. Tous les autistes n’entendent pas
des voix. Mais ils articulent beaucoup de choses, et ce
qu’ils articulent, il s’agit justement de voir d’où ils l’ont
entendu. Vous voyez des autistes ?
Dr C. – Oui.
Dr J. L. – Alors que vous en semble, des autistes, à
vous ?
Dr C. – Que, précisément, ils n’arrivent pas à nous
entendre, qu’ils restent coincés.
Dr J. L. – Mais c’est tout à fait autre chose. Ils
n’arrivent pas à entendre ce que vous avez à leur dire en
tant que vous vous en occupez.
Dr C. – Mais aussi que nous avons de la peine à les
entendre. Leur langage reste quelque chose de fermé.
Dr J. L. – C’est bien ce qui fait que nous ne les
entendons pas. C’est qu’ils ne vous entendent pas. Mais,
enfin, il y a sûrement quelque chose à leur dire.
Dr C. – Ma question allait un peu plus loin. Est-ce que
42 JOURNÉES DE L’ÉCOLE DE LA CAUSE FREUDIENNE
e
le symbolique – et là je vais employer un court-circuitage
– ça s’apprend ? Est-ce qu’il y a en nous, dès la naissance,
quelque chose qui fait qu’on est préparé pour le
symbolique, pour recevoir le message symbolique, pour
l’intégrer ?
Dr J. L. – Tout ce que j’ai dit l’impliquait. Il s’agit de
savoir pourquoi il y a quelque chose, chez l’autiste ou
chez celui qu’on appelle « schizophrène », qui se gèle, si
on peut dire. Mais vous ne pouvez dire qu’il ne parle pas.
Que vous ayez de la peine à entendre, à donner sa portée
à ce qu’ils disent, n’empêche pas que ce sont des
personnages finalement plutôt verbeux.
”
* Dr J. L. – Le fait qu’un enfant dise peut-être, pas
encore, avant qu’il soit capable de vraiment construire
une phrase, prouve qu’il y a, en lui, quelque chose, une
passoire, qui se traverse, par où l’eau du langage se trouve
laisser quelque chose au passage, quelques détritus, avec
lesquels il va jouer, avec lesquels il faudra bien qu’il se
débrouille. C’est ça que lui laisse toute cette activité non
réfléchie – des débris, auxquels, sur le tard, parce qu’il
est prématuré, s’ajouteront les problèmes de ce qui va
l’effrayer. Grâce à quoi il va faire la coalescence, pour
ainsi dire, de cette réalité sexuelle et du langage.
Genève, 10 avril 1975.
Jacques-Alain Miller, L’orientation lacanienne
“C
’est parce que dans toute leur clinique Rosine et
Robert Lefort accordaient un privilège à l’Un-corps,
qu’ils furent conduits à placer cette clinique sous la
rubrique de l’autisme. On peut dire qu’ils firent
apercevoir que l’autisme était, si je puis dire, le statut
natif du sujet. Le mot de « sujet » doit ici porter des
guillemets, et céder sans doute la place au terme de
parlêtre que Lacan utilisait pour désigner à la fois le sujet
et l’inconscient […]. L’autisme au sens des Lefort, c’està-dire entendu comme catégorie clinique fondamentale,
peut certainement se recommander du Lacan qui, à
l’occasion, réduit l’inconscient au fait de parler tout
seul – « On parle tout seul, parce qu’on ne dit jamais
qu’une seule et même chose… » On trouve cette
proposition dans le Séminaire de « L’Une-bévue ». Il n’y
a pas loin à chercher pour trouver le symbole de cet
inconscient. C’est le rond des ronds de ficelle qui répète
ce tournage en rond du parler-tout-seul.
“T
À considérer ce fragment « On ne dit jamais qu’une
seule et même chose… », nous tenons là la définition
de l’inconscient par l’autisme, l’autisme de la parole.
D’où la question plus tardive de Lacan, de savoir si la
psychanalyse ne serait pas un autisme à deux.
Voilà la donnée chacun parle tout seul. Mais l’on est
néanmoins bien forcé d’inventer une exception.
L’autisme à deux, est-ce ce qu’il s’agit précisément de
démentir s’il y a la psychanalyse… ? C’est sous les
espèces de ce s’il y a la psychanalyse… que le tout
dernier enseignement de Lacan se développe.
Lorsque Lacan achoppe sur la donnée de l’autisme à
deux en psychanalyse – les inconscients parleurs, mais aussi
opaques l’un à l’autre que les Un-corps –, et qu’il bute sur
ce corrélat du « Il n’y a pas de rapport sexuel » qui est un il
n’y a pas de rapport linguistique, il opère alors un forçage
de l’autisme pour satisfaire à l’existence de la psychanalyse.
Inédit, 7 mars 2007.
”
Jacques-Alain Miller, L’Un-Tout-Seul
out ceci, procède de la jaculation Yad’lun, voulant
dire qu’il y a du symptôme, et qu’au-delà du désêtre,
reste l’événement de corps. Yad’lun, est une formulation
constituant le premier pas d’Il n’y a pas de rapport
sexuel, lui-même conséquence de la primauté de l’Un
en tant qu’il marque le corps d’un événement de
jouissance.
Cet Un n’est pas celui de la fusion, celui qui ferait du deux
l’Eros auquel Freud s’est référé — il lui a fallu d’ailleurs faire
surgir Thanatos pour contrarier la fusion. L’émergence de
Thanatos à côté de l’Eros, c’est ce dont Lacan rend compte
en disant Yad’lun, c’est-à-dire pas de deux, pas de rapport
sexuel. C’est donc sur la solitude de l’Un tout seul que prend
son départ le dernier enseignement de Lacan.
AU PALAIS DES CONGRÈS À PARIS
Dans l’analyse, l’on ne lui restitue du deux qu’à
rajouter l’interprétation, le temps qu’il faut, le S2 lui
permettant de faire sens, mais ceci pour faire
l’expérience de ce que ça ne résout pas. L’analyse ne
l’inscrit dans un savoir, et ne lui donne du sens que pour
parvenir au dé-savoir et au dé-sens. Il y a dans le
symptôme un Un opaque, une jouissance qui en tant
que telle n’est pas de l’ordre du sens. Pour l’isoler, il faut
passer par les détours que promettent la dialectique et la
sémantique, et s’il arrive que l’analyse satisfasse par le
sens qu’elle délivre, c’est une forme de duperie.
”
Paris, 4 mai 2011.
ECF
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AUTISME ET PSYCHANALYSE
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42 e JOURNÉES DE L’ÉCOLE DE LA CAUSE FREUDIENNE
6 et 7 octobre
2012
bulletinjournees def.indd 1
Tout d’abord, vous y trouverez un grand nombre d’informations pratiques : dossier de
presse, informations pratiques, hébergement...
Mais vous pourrez également anticiper ces Journées en y consultant les nombreux travaux et textes préparatoires : les textes du Point du Jour, de nombreuses contributions
cliniques, une vaste bibliographie et les grands textes d’orientation politique.
Relayé par sa newsletter, intitulée Le Point du Blog, suivez régulièrement les actualités
du Blog, qui vous permettront de patienter jusqu’au 6 octobre prochain !
AU PALAIS DES CONGRÈS À PARIS
09/05/12 11:19
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le Conseiller régional de l’OMS en Europe pour la santé mentale, qui siège à Copenhague et nous
avons eu avec lui des échanges concernant la place de la psychanalyse dans le paysage de la Santé
mentale en Europe. Par ailleurs, nous avons pris contact avec Isabelle Durant, vice-présidente du
parlement européen, qui a participé au Forum des Femmes organisé à Paris par Jacques-Alain
Miller en octobre 2011 et à une activité de l’EFP en collaboration avec l’ACF-Belgique, à Bruxelles,
en janvier 2012. Nous comptons continuer à soutenir ces liens.
Sur l’EuroFédération de Psychanalyse
Un peu d’histoire
L’École Européenne de Psychanalyse (EEP) est née en 1990, anticipant la naissance de l’AMP
(1992). Fondée comme l’Autre européen de l’École de la Cause freudienne, elle regroupait alors
plusieurs groupes – en Europe et au-delà – qui se référaient d’une façon ou d’une autre à l’orientation
lacanienne. Depuis sa création, sont nées de ces groupes trois Écoles que l’EEP a accueillies en
son sein : la Escuela Lacaniana de Psicoanálisis (ELP) en Espagne créée en 2000, la Scuola
Lacaniana di Psicoanalisi (SLP) en Italie créée en 2002, et la New Lacanian School (NLS) qui
rassemble plusieurs pays en Europe et ailleurs, créée en 2003.
En 2008, l’EEP a décidé de se transformer en Fédération Européenne des Écoles de Psychanalyse
(FEEP). L’ECF a accepté d’en faire partie. Désormais, existait une Fédération réunissant les quatre
Écoles de l’AMP en Europe dont le but était de coordonner la lutte contre l’idéologie de l’évaluation
et ses initiatives législatives ainsi que de combattre certaines politiques sanitaires appliquées à la
santé mentale dans les pays de l’Union européenne. Par ailleurs, la FEEP, coordonnée avec l’AMP,
occupait quelques fonctions extime auprès des Écoles européennes, notamment autour de la passe
et d’autres questions concernant la formation du psychanalyste.
De la FEEP à l’EuroFédération de Psychanalyse
La transformation de la FEEP en EuroFédération de Psychanalyse (EFP), actée en juin 2010, est le
fruit d’une réunion avec Jacques-Alain Miller, en vue de la préparation de PIPOL 5, à Bruxelles en
janvier 2010. Elle répond à une lecture de la réalité politique actuelle concernant la psychanalyse
sur le plan « externe » et « interne ».
Sur le plan externe, l’EuroFédération de Psychanalyse traduit une volonté de se montrer plus
présente auprès des instances politiques européennes. L’idéologie de l’évaluation généralisée, la
propagation des pratiques TCC, les initiatives législatives concernant le champ psy qui s’attaquent
à la psychanalyse, les tentatives de marginalisation des pratiques de la parole par la montée en
force des neurosciences et le marché des psychotropes sont autant de pièces détachées d’une
machine monstrueuse qu’il ne suffit plus d’étudier, de critiquer, de dénoncer. Il s’agit de donner à
notre communauté d’orientation lacanienne la consistance d’un grain de sable qui viendrait se loger
dans ces rouages infernaux à un niveau européen, ne pouvant plus nous limiter au combat local
dans chaque pays – même s’il garde bien sûr toute son importance.
Dans cet esprit nous nous sommes mis en contact, dans le courant des deux dernières années avec
Sur le plan interne, la transformation de la FEEP en EFP est une prise en compte de « l’événement
Paris » de novembre 2009. D’une part, cet événement a remis au centre de l’éthique du psychanalyste
et de sa formation, son propre rapport à l’inconscient, avec la passe pour horizon. D’autre part, il
a donné la parole aux « nouveaux venus » – appartenant à ce que Jacques-Alain Miller a nommé
la « Génération forum » – qui se sont attachés à l’ECF à partir de son engagement politique.
L’EuroFédération a l’ambition de soutenir ce nouage paradoxal entre l’engagement politique collectif
et de large envergure et le principe d’une « démassification de l’énonciation ».
Par ailleurs, l’EFP continue à occuper les fonctions qui étaient celles de la FEEP auprès des Écoles
européennes de l’AMP. Elle a son propre règlement de la passe et elle participe aux débats autour
des modalités de ces dispositifs dans les Écoles. Elle continue également à soutenir une place
d’extime dans des séminaires de certaines Écoles.
Une communauté de travail européenne
L’EFP n’a pas à créer la communauté européenne de la psychanalyse d’orientation lacanienne : cette
communauté de travail existait déjà lors de sa création. En revanche, celle-ci a du être structurée
afin d’acquérir une consistance symbolique efficace. Deux opérations ont été nécessaires à cette fin
; d’une part, il s’agissait de traverser les limites de l’organisation des communautés de travail autour
d’un pays, une École, une langue, afin de s’ouvrir vers la dimension européenne. D’autre part, il
s’agissait de donner corps au grand nombre que constitue l’ensemble des adhérents à l’orientation
lacanienne de l’AMP et du Champ freudien en Europe.
Dans le courant des deux dernières années, nous avons pu constater que l’EFP comme signifiant
européen pour la psychanalyse soutenu par un grand nombre d’adhérents est une carte de visite qui
nous permet d’ouvrir les portes des instances de l’Union européenne pour les questions politiques
qui concernent la psychanalyse. Par ailleurs, ce nouveau signifiant a eu un effet sur la vie de nos
Écoles et de nos groupes de travail. Il a encouragé un tourbillon d’échanges entre membres des
groupes qui se reconnaissent dans leur appartenance commune à l’EuroFédération, quel que soit le
pays ou la langue et l’École à laquelle ils se réfèrent.
Les annuaires de l’EuroFédération de Psychanalyse
Les deux annuaires de l’EuroFédération – Annuaire des Régions et Annuaire des Adhérents
– contribuent à cette mise en corps de notre communauté européenne. Leur rédaction est coordonnée
par le secrétaire de l’EuroFédération de Psychanalyse. Ces annuaires vont être mis à jour dans les
mois à venir en vue du deuxième Congrès européen de Psychanalyse (PIPOL 6) organisé par l’EFP
en juillet 2013.
L’Annuaire des Régions
La première version papier de cet annuaire a été distribuée aux participants de PIPOL 5, en juillet
2011. Cette version se trouve également sur le site de l’EFP. L’annuaire contient 55 régions,
répertoriées par ordre alphabétique, et 78 sous-régions, foyers dans lesquels une petite communauté
psychanalytique est active au sein d’une région. Cet annuaire reflète l’implantation de la psychanalyse
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d’orientation lacanienne en Europe. Chaque région ou sous-région a son « Représentant régional
». Les noms et les coordonnées de ces Représentants régionaux sont précisés dans l’annuaire.
Ainsi, l’Annuaire des Régions établit un lien entre les groupements locaux des adhérents et l’EFP
représentant la communauté européenne de psychanalyse d’orientation lacanienne.
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E
N
U
LA
L’Annuaire des Adhérents
L’annuaire des Adhérents à l’EuroFédération de Psychanalyse constitue une liste associative.
Selon son règlement, il comprend les membres des associations (locales, régionales ou nationales)
affiliées aux quatre Ecoles réunies dans l’EuroFédération. Il peut comprendre également quelques
membres de groupes d’études européens de la Fondation du Champ freudien. L’inscription dans
cet annuaire ne garantit pas la formation ou la pratique de l’adhérent, car celle-ci relève des Écoles
de l’AMP. Elle témoigne de l’intérêt et du soutien de la personne inscrite pour la cause analytique
d’orientation lacanienne, telle que propulsée en Europe par les Écoles de l’AMP et le Champ
freudien.
ACF-IDF
A S S O C I A T I O N
D E
L A
C A U S E
F R E U D I E N N E
INVITÉS

Le Congrès européen de Psychanalyse
Le Premier Congrès européen de Psychanalyse (PIPOL 5) a eu lieu les 2 et 3 juillet 2011, à Bruxelles,
sous le titre « La Santé mentale existe-t-elle ? ». Le deuxième Congrès européen de Psychanalyse
(PIPOL 6) aura lieu lui aussi dans la capitale de l’Europe, les 6 et 7 juillet 2013, sous le titre : « Après
l’Œdipe : Diversité de la pratique psychanalytique en Europe ».
Ces Congrès réunissent des collègues de toute l’Europe. Ils se déroulent avec traduction simultanée
en cinq langues : anglais, espagnol, français, italien, néerlandais. Les organisateurs ont le souci de
leur donner une portée épistémique et politique.
Jean-Pierre
KLOTZ,
psychanalyste
membre de
l’ECF

Bernard
JOTHY,
psychanalyste,
membre de
l’ECF

Patrick
ALMEIDA
psychologue
Mental
La revue Mental porte haut et fort la voix de l’EuroFédération de Psychanalyse. Il s’agit d’une
revue européenne, de grande qualité épistémique, engagée politiquement autour de questions de
psychanalyse et de Santé mentale depuis sa création en 1995.
clinicien

L’adresse du site : http://www.europsychoanalysis.eu/
Luciana
CASTIHO
SOUZA,
psychologue
clinicienne
Site électronique
Un site électronique de l’EuroFédération a été créé. Ce site se décline dans les quatre langues des
Écoles de l’EFP. Il contient des textes fondateurs, une présentation de l’EFP, des textes de débat,
une rubrique Mental, des informations sur le Congrès européen à venir, un espace « adhérents »
pour les annuaires de l’EFP, etc.
NOCHE DE CARTELES

cartel. Confrontationes, autismes et
autres controverses »
L’ACF-IDF et ses cartels, organise une
série de rencontres autour de la
question de l’autisme et de la
politique de la psychanalyse.
clinicien,
membre de
l’ACF-IDF
Nous aurons la joie d’accueillir notre collègue Jean-Pierre KLOTZ membre de l’ECF
Et Bernard JOTHY, membre de l’ECF et Plus-Un d’un des cartels Autisme de cette soirée.
Janis GAILIS
Coordinatrice de la soirée :
psychiatre
PIPOL NEWS
Cette liste électronique de diffusion a été créée en avril 2010 afin de propulser un débat au sein
de notre communauté de travail européenne. Il est diffusé dans les quatre langues des Écoles de
l’EFP : anglais, espagnol, français, italien. Les archives de ce Bulletin se trouvent sur le site. Les
adhérents à l’EuroFédération qui ne l’ont pas encore fait sont invités à s’inscrire à PIPOL NEWS en
envoyant un email vide à l’adresse suivante : pipolnews­[email protected]
Mariana ALBA DE LUNA, Déléguée aux cartels ACF-IDF
MARDI 25 SEPTEMBRE 2012 à 20H30
« Empecemos ahora mismo. ¿Y por donde ? Por el principio. ¿Y cual es el principio ? El cartel. »
Jacques-Alain Miller, La hora de la Escuela.
Hôpital de Jour
Gil Caroz,
Président de l’EuroFédération de Psychanalyse
Août 2012
C’est pour l’engagement dans son Ecole que Lacan
invente le cartel en 1964 dans son Acte de fondation.
Eric DUBUC
psychologue

« La politique de la psychanalyse et le
Gombault-Darnaud
24 rue Bayen
75017 Paris
M° Ternes ou Pereire, RER Pt Maillot
Mariana ALBA DE LUNA
Déléguée aux cartels ACF-IDF
[email protected]
Participation : 5 €
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CAFÉ PSYCHANALYSE
CAFÉS PSYCHANALYSE - SAISON 2012-2013
Au Théâtre de Châtillon (soirées à 20h30)
DU
MARDI 16 OCTOBRE 2012
1) Café Psychanalyse du mardi 16 octobre 2012 à partir de 20h30 : Thème du débat
« Dépression : symptôme du sujet ou de la civilisation ? ».
Invitée : Cinzia Crosali, psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause Freudienne,
auteur du livre La dépression, Affect central de la modernité paru aux Editions
Universitaires de Rennes en avril 2010.
AU THÉÂTRE DE CHÂTILLON À 20H30
2) Café Psychanalyse du samedi 24 novembre 2012 à 20h30 associé à un spectacle :
Thème du débat « Les embrouilles du couple ».
Invitée : Marie-Hélène Blancard, psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause
Freudienne.
Le débat se tiendra après la représentation du spectacle American Blues de Tennessee
William mis en scène par Juliette de Chanacé.
THÈME DU DÉBAT :
DÉPRESSION : SYMPTÔME DU SUJET
OU DE LA CIVILISATION ?
INVITÉE : CINZIA CROSALI, psychanalyste à Paris, membre de l’École de
la Cause Freudienne, auteur de l’ouvrage La dépression, affect central de la modernité
paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2010.
ARGUMENT : De l’acédie des temps anciens à la mélancolie en passant
par les théories des influences de l’humeur noire, de la bile noire, voire des influences
de Saturne ou encore en passant par les passions de l’être, le spleen, les expériences
mystiques, Cinzia Crosali par son livre nous fait traverser les terres de ce qu’on
désigne aujourd’hui sous le terme générique de dépression, trouble fourre-tout qui se
veut faire l’impasse sur toutes les variétés des sujets déprimés. Aujourd’hui on a une
dépression comme on a un rhume et l’on va vous instrumenter cela, là encore, par des
soins génériques qui se voudraient applicables à tous.
Cinzia Crosali a exploré les discours des pères de l’Église, ceux des médecins
de l’antiquité, ceux des artistes, ceux des pionniers de la psychiatrie, ceux des
scientifiques et ceux des psychanalystes depuis Freud tenus sur cet affect millénaire
qu’elle place aujourd’hui au centre de la modernité.
Elle nous propose d’explorer en sa compagnie son hypothèse de départ qui consiste
« à considérer la dépression comme un reste, comme ce que, de la jouissance, le
symptôme n’arrive pas à saturer ». Elle nous invite à tenter de re-subjectiver cette
expérience dépressive.
Venez nombreux débattre avec elle et quelques autres.
3) Café Psychanalyse du jeudi 17 janvier 2013 à 20h30 associé à un spectacle :
Thème du débat « Les femmes et la souffrance ».
Invitée : Esthela Solano-Suarez, psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause
Freudienne.
Le débat se tiendra après la représentation du spectacle Corps de femme mis en
scène par Judith Depaule.
4) Café Psychanalyse associé à une soirée Virginia Woolf le samedi 13 avril 2013
(horaire exceptionnel 17h ou 18h non encore précisé).
Thème du débat « L’écriture refuge contre la folie ».
Invités : Stella Harrison, Monique Harlin et Luc Garcia, conceptrice et auteurs de
l’ouvrage Virginia Woolf. L’écriture, refuge contre la folie paru aux Editions Michèle
en mars 2011.
La soirée se déroulera en deux temps : d’abord une présentation du thème du débat au
cinéma de Châtillon (adjacent au Théâtre de Châtillon) avec une projection de film ayant
trait à la vie et l’œuvre de Virginia Woolf (non encore programmé) puis le débat du Café
Psychanalyse qui se déroulera au Théâtre de Châtillon avec possibilité d’un dîner.
5) Café Psychanalyse du samedi 25 mai 2013 à 20h30 associé à un spectacle :
Thème du débat « Les démêlés de la parole et du langage ».
Invité pressenti à confirmer : François Leguil, psychanalyste, membre de l’Ecole
de la Cause Freudienne.
Le débat se tiendra après la représentation du spectacle Les chaises de Ionesco mis en scène
par Marie-Claude Pietragella et interprété par la compagnie Théâtre du corps/PietragellaDerouault.
José Rambeau (responsable des Cafés Psychanalyse)
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ASSOCIATION DE LA CAUSE FREUDIENNE
PhiliPPe Lacadée
Île-de-France
samedi 22 septembre 2012, à 15 h
RobeRt WalseR
le PRomeneuR iRonique
Éditions CÉCile defaut
prix oedipe 2011
A la librairie générale
52 avenue Henri Barbusse
93150 Le Blanc-Mesnil
Tél. : 09 82 40 53 93
renconTre avec PhiliPPe lacadée
psychiatre, psychanalyste, membre de l’école de la cause freudienne
et de l’association mondiale de Psychanalyse
La Cause du désir N°81
« Femme parmi les femmes »
aniMée PaR alain Gentes
psychologue, psychanalyste à bordeaux
suivie d’une Séance de dédicaceS
avec Caroline Leduc et Aurelie Pfauwadel,
avec La parTicipaTion de
Membres de l’École de la Cause freudienne
anne-maRie landivauX,
psychanalyste, membre de l’acF-idF
Début 2012, la revue de l’École de la Cause freudienne, fondée en 1981 sous le
titre « Actes », puis celui tout simplement de «La Cause freudienne», a changé de
nom pour prendre celui de « La Cause du désir». Dans le même mouvement, une
nouvelle équipe dynamique désire éviter la langue de bois et aller à la rencontre
de ses lecteurs, à qui elle propose un thème central et de nombreuses rubriques.
Cette revue rassemble les articles issus du témoignage et de la transmission des
expériences singulières que sont les psychanalyses. Elle permet un cheminement
dans les œuvres de Freud et de Lacan. Anaëlle Lebovits-Quenehen, rédactrice
en chef de la revue, rappelle, dans son éditorial, que si notre époque, du moins
dans les démocraties occidentales, tend à considérer que la voix d’une femme
vaut celle d’un homme, ce numéro de la revue vient interroger ce qu’il y a de
spécifique aux femmes. « Mais au-delà de l’air du temps, les femmes intéressent
et interrogent essentiellement. Elles occupent ainsi une place singulière dans
l’histoire de la psychanalyse ». Freud inventait la psychanalyse en restituant
une dignité aux dires de ses patientes. Lacan a pensé « le continent noir de la
féminité » et lui a donné dans son dernier enseignement une place à la fois
centrale et inédite.
caRoline leduc et auRélie PFauWadel,
psychanalystes, membres de l’ecF, pour la présentation de
« Femme parmi les femmes»,
Revue La Cause du Désir, N° 81
22 SepT
2012
samedi
la librairie généraLe
52, avenue henRi baRbusse
Le BLanc-MeSniL
15H
ReR b, aRRÊt dRancY
bus 148/346, aRRÊt hÔtel de ville
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INVITATION
Samedi 22 septembre 2012 à 15H
Rencontre suivie d’une séance de dédicaces avec
Philippe Lacadée, psychiatre psychanalyste
pour son livre Robert Walser, le promeneur ironique éditions Cécile Defaut
Atelier de
criminologie lacanienne
Envers de Paris et ACF- IdF
2012
Prix Oedipe des Libraires 2011
Le suisse Robert Walser est un des très grands écrivains d’expression allemande,
reconnu de son vivant par Kafka, Musil, Benjamin.
Robert Walser est dans son écriture, dans ce qu’il nomme son roman du réel, qui
structure tous ses romans.
C’est à partir du récit de ses héros qu’on analyse sa vie. Le psychanalyste Philippe
Lacadée montre que le poète, tout en devançant la psychanalyse, nous éclaire :
son écriture miniature radicalise en quelque sorte les deux modes de l’écrit, soit le
signifiant et la lettre, elle marque la distinction entre l’écrit qui ne parle que pour lui et
le dessin de l’écriture miniature. C’est un Walser avec Lacan qui nous est ici proposé
et qui éclaire aussi bien la psychanalyse que le poète.
Philippe Lacadée est membre de l’Ecole de la Cause freudienne et de l’Association
mondiale de psychanalyse. Il a notamment publié Le malentendu et l’enfant. Que
nous disent les enfants et les adolescents d’aujourd’hui ? (Editions Michèle), ouvrage
de référence en psychanalyse, et L’éveil et l’exil consacré à Rimbaud. Il travaille
notamment à Bordeaux.
Animé par Alain Gentes, psychologue psychanalyste à Bordeaux.
En présence d’Anne-Marie Landivaux, membre de l’ACF-IDF
Ce sera aussi l’occasion de rencontrer Aurélie Pfauwadel et Caroline Leduc,
membres de l’ECF et membres du comité de rédaction de La Cause du désir, qui
participeront au débat et présenteront le dernier numéro de La Cause du désir :
«Femmes parmi les femmes»
A la librairie générale
52 avenue Henri Barbusse
93150 Le Blanc-Mesnil
Tél. : 09 82 40 53 93
Email : [email protected]
Facebook : http://www.facebook.com/lalibrairiegenerale
RER B, arrêt Drancy
Bus 148 ou 346, arrêt Hôtel de Ville
En voiture, parking de l’Hôtel de Ville
L’Atelier de criminologie lacanienne, parrainé par L’ACF-IdF et l’Envers de
Paris, a démarré sa saison juin 2012 -2013 par une première soirée qui a eu lieu
le mercredi 27 Juin 2012.
D’autres soirées auront lieu dès la rentrée et se poursuivront jusqu’à juin 2013 (vous
serez prochainement informés).
Le thème général de la recherche 2012-2013 : Honte, culpabilité et responsabilité.
Pour ce qui est de l’enregistrement audio de cet événement réalisé le 27 juin dernier
(voici le lien) :
http://www.radio-a.com/index.php?option=com_content&view=article&id=581&It
emid=611
La honte, la culpabilité, la responsabilité, l’innocence
Cette année nous nous proposons de baliser, un certain nombre de notions et de concepts qui ont trait à
la faute et qui se déclinent sous les noms de honte, culpabilité, responsabilité, innocence. Nous rappelons
que l’acte de contrition de la prière chrétienne mettait en avant la répétition de ce premier aveu qu’est le
« c’est ma faute » redoublé en se frappant la poitrine par le « c’est ma très grande faute » dont la portée est
épistémique, impliquant une hypothèse de causalité. En effet, si ce n’était pas sa faute, alors de qui seraitce la faute, sinon de l’Autre ? Au fond, la recherche du coupable est une des formes majeures de la pensée
causaliste, les techniques du châtiment corporel, religieux ou moral ont cédé progressivement le pas à la
pénitence, puis au droit et à la pénologie. Il a fallu l’avènement de la clinique, en particulier psychanalytique,
pour que les déterminations subjectives soient prises en considération. L’acte criminel, tant son champ
couvre la totalité des conduites humaines, se trouve, du coup, humanisé par la prise en considération de
l’univers de la faute et de sa place symbolique : « si la psychanalyse irréalise le crime, elle ne déshumanise
pas le criminel » En ce sens, le crime démasque quelque chose de propre à la nature humaine. De cette voie
ainsi ouverte, la clinique interrogera les multiples causalités des actes, plus précisément le conflit entre ces
deux versants que sont la Loi et la jouissance.
Reprenant le terme juridique de responsabilité, qui s’appliquait à la « capacité juridique », la clinique qui
s’intéresse au passage à l’acte fera une place à « l’assentiment subjectif » requis dans la signification de
responsabilité, présente même lorsque la causalité semble échapper dans son opacité : « il y a quelque chose
d’insondable, d’insensé dans la décision subjective du délinquant et du criminel » ; du coup, rien n’est plus
humain qu’un délire passionnel ; la compréhension, puis le déchiffrage de l’acte impliquent la responsabilité
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et du coup l’irresponsable peut devenir responsable ; car l’implication du sujet, « l’imputation » dans son
acte est un élément essentiel même lorsqu’il y a délire.
Mais, comme nous le disions, prendre la faute sur soi, n’est pas toujours aisé pour le sujet qui peine parfois
à dire ; parfois le sujet biaise, dénie la valeur de ses actes ; d’autres voies s’ouvrent : la honte, le sentiment
de culpabilité, la persécution, l’innocence du paranoïaque.
Passons-les en revue
L’instant de la honte est d’abord une affaire de regard par opposition au caché ; il faut de l’ombre pour que
le sujet puisse enfermer ce qui est du ressort de sa vie. L’intime est le territoire du sujet, la pudeur sa limite.
La honte surgit lorsqu’en l’espace d’un instant le sujet perd le droit à l’ombre et s’éprouve mortifié, figé dans
cette terrible transparence face au surgissement de l’Autre. La honte est donc un affect, un embarras, en tant
que le sujet ne sait plus que faire de lui et s’en éprouve de « trop » sur scène, « il meurt de honte ». Il nous
introduit dans une temporalité ontologique, que l’on peut résumer ainsi : à l’instant de la honte, le sujet est
embarrassé de son être, nu devant l’Autre, réduit à être l’objet a , face au tribunal de l’Autre, il veut quitter
la scène. Au fond, l’aveu qui laisse coi, qui empourpre le visage, et qui blesse son image, est la réduction
soudaine et forcée du sujet à ce qu’il est au fond de son image, comme corps parlant, affecté par le langage,
instant de vérité, en-deçà de la culpabilité, en deçà d’un savoir. Le pari de la clinique serait de faire un « bon
usage de la honte » et de soutenir le déplacement de la vérité au savoir, d’oser savoir, sans rougir.
Le temps de la culpabilité. La culpabilité se présente généralement comme affect, et l’affect est trompeur
s’il n’est pas l’angoisse. Nous avons d’un côté la phénoménologie des auto-reproches, des scrupules, du
malaise coupable du sujet et de l’autre, quelque chose qui n’est pas une culpabilité « vécue » mais une
culpabilité déduite, par exemple, des conduites d’échec. Tout se passe comme si dans certaines conduites
délinquantes le sujet cherchait à échouer, d’où la notion d’un « besoin de punition », qui se réfère à un
« sentiment inconscient de culpabilité ». Finalement, tout cela atteste du fait que le sujet ne veut pas
seulement son bien, mais qu’il a « consenti » à une jouissance qui le captive et qui se répète malgré lui. La
culpabilité inconsciente, au fond, n’est pas tant un sentiment qu’une position du sujet qui accepte de se tenir
responsable de ce qui lui arrive.
Pour d’autres cas, plus radicalement, le sujet n’est pas moins responsable ; pourtant il ne prend pas la faute
sur lui, il va jusqu’à rejeter la culpabilité ; d’où les formules du paranoïaque « c’est l’Autre », « l’Autre est
méchant », « Autre veut du mal » ; le paranoïaque se sent victime, il ne se sent pas coupable. Persécuté, il
affirme son innocence, et accuse. Ce rejet de la culpabilité, c’est un refus d’admettre dans le symbolique
les signifiants qui feraient trace de l’implication du sujet – un refus radical d’en répondre. Mais du coup,
la culpabilité forclose lui revient du dehors, ou sous la forme de reproches que les autres sont censés lui
adresser. Elle culmine dans l’idée de complot. A l’opposé de cette figure, le mélancolique, s’approprie
toute la faute. Tous deux absolutisent l’un des extrêmes de ce qui se dialectise et se mixe dans la névrose :
« la revendication de la culpabilité ». La clinique contemporaine des affects l’illustre aisément. Mais la
clinique montre également un dégradé de la revendication de la culpabilité par le terme passe partout de
« dépression ». Qu’il s’agisse de l’inhibition vitale, de l’anorexie, de l’insomnie, de l’aboulie, de l’indifférence,
de la tristesse, de la conviction de perte, etc. bref, ce panel des phénomènes discrets ou envahissants qui se
motivent souvent du « ne rien vouloir savoir » de l’inconscient, présents dans les pathologies de l’humeur ;
elles montrent bien l’incidence mortifiante du signifiant et la lâcheté du sujet envers lui-même, d’où ces
oscillations, ces passages qui vont du rejet à l’excuse ; de la revendication à la lâcheté.
Un moment pour conclure. Mais il arrive que le sujet fasse appel à l’Autre ; le travail consisterait à soutenir
le réglage de la jouissance : comment faire de cette jouissance, un symptôme pour le sujet ? C’est sur quoi
porte la demande d’analyse : si au début il s’agit de la rejeter sur « c’est la faute au symptôme », pour que
la psychanalyse ait un impact sur la culpabilité, elle ne peut arriver à ses fins que si le sujet décide à « faire
son devoir », c’est-à-dire à la prendre en charge, à l’assumer.
En somme, en forçant un peu le trait on pourrait articuler une temporalité logique : l’instant de la honte,
le temps pour comprendre, temps de la culpabilité ; enfin, le moment de conclure, ou avènement de la
responsabilité du sujet.
Renseignements : Dario Morales : 06 61 72 46 48
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Pour la première fois de son histoire l’ACF-IdF a tenu son
stand au Forum des Associations de la ville de Bourg la
Reine, le samedi 8 septembre 2012.
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Les NEWS des Cartels
ACF-IdF
Les NEWS des Cartels
ACF-IdF
Chers cartellisants trouvailleurs de la psychanalyse, le catalogue des cartels est désormais dans vos
mains, il témoigne de tout le travail et les questions qui traversent le mouvement actuel et toujours
mouvant de l’Ecole.
Les 42e journées de l’ECF sont déjà en préparation et nous sommes tous
au travail !
Pour ce qui en est des cartels, nous allons tenter de mettre en lumière le
travail des cartels qui ont choisi de questionner la question de l’autisme et
de la psychanalyse. Des appels à la formations des CARTELS-EXPRESS
ont été lancés par l’EQUIPE INTER-CARTEL ACF-IDF et l’Envers de
Paris.
Deuxièmement, le bulletin électronique des cartels fait peau neuve ! Très bientôt, vous allez recevoir
le N°1 dans vos mails et découvrir un numéro consacré à l’autisme avec des produits de cartel d’ici et
d’ailleurs. La Commission des cartels, dont je fais partie, a pris soin de choisir ces textes qu’invitent à
la discussion et à l’échange !
Nous attendons que comme un nouveau flash, ce bulletin électronique autour des cartels de l’ACF
inscrits et déclarés à l’ECF, saura vous provoquer... de la bonne manière.
Mariana ALBA DE LUNA
Déléguée aux cartels ACF-IDF
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Rentrée des Cartels
19 novembre 2012
CHERCHE CARTEL
École de la Cause freudienne
1, Rue Huysmans
75006 Paris
Comment entre-t-on dans un cartel ?
Entre acte et savoir
L’acte et le savoir font vibrer le travail des cartellisants. L’acte de sortir du même pour
s’engager sur un terrain où le savoir se produit, s’oppose à la cristallisation et à la
consistance. En effet, le savoir s’y produit pour chacun, articulé aux effets de sa propre
analyse.
Cette soirée des Cartels sera l’occasion de mettre au travail une question fondamentale,
à savoir : Qu’est-ce qu’on cherche en constituant un cartel ? Qu’est-ce qui pousse
quelqu’un à sortir de sa solitude pour s’engager auprès de l’École pour faire avancer
la psychanalyse ? Entre acte et savoir, nous nous demanderons quels sont d’une part
les effets subjectifs liés au cartel, d’autre part le gain de savoir, la décomplétude d’un
savoir, ou la surprise, que produit le travail en cartel.
Le cartel, dispositif conçu par Lacan pour l’étude de la psychanalyse, cet «organe
de base1» du travail de l’École, ne s’inscrit pas dans les critères académiques du
Discours universitaire. Ce n’est pas la production d’un savoir universalisant qui est
aux commandes comme maître de l’affaire. «Aucun progrès n’est à attendre, sinon
d’une mise à ciel ouvert périodique des résultats comme des crises de travail2». La
production assidue d’un savoir ne constitue pas un but en soi, il ne représente pas un
progrès non plus.
Alors, nous sommes loin d’une position confortable car témoigner à ciel ouvert des
résultats, comme des crises rencontrées, implique un engagement du sujet dans l’acte
de dire. C’est ce que nous chercherons à cerner au plus près lors de cette Rentrée des
Cartels de l’ECF pour l’Envers de Paris et l’Association de la Cause freudienne d’Île
de France.
1 Jacques Lacan, «D’écolage», 11 mars 1980 (extrait de son séminaire)
2
Ibid.
Cyril Batier
[email protected]
06.28.21.44.53
Le « i 4+1 se veut un bulletin résolument hors série. On connaissait les morceaux choisis, eh !
bien on aura là plutôt des éléments décomplétés, des éclats, des flashs sur les avancées, les
créations de repères des cartellisants. i 4+1 sera moyen de faire tourbillonner les témoignages
d’embruns des vagues nées de l’agitateur de trouvailles qu’est le cartel sur les thèmes qui
orientent et traversent l’École, sur les inventions, petites ou grandes, concernant les usages
du cartel. Ces usages sont à revisiter à l’heure où l’École, les Sections cliniques, les ACF, les
groupes du Champ freudien font valoir auprès d’un public élargi, hors de notre communauté,
la clinique et l’éthique, le lien social que le discours analytique fait surgir.
Qui sont les auteurs d’ i 4+1 ? Les cartellisants qui adressent leurs textes à la commission éditoriale composée de J.D Matet, P.Pernot, T.Vigneron. La curiosité des lecteurs est-elle mobilisée? Ils pourront prendre contact directement avec les auteurs dont le mail est communiqué.
Une piste pour de nouvelles formes d’inter-cartels ? Les cartellisants qui souhaitent recevoir
i 4+1 et ne sont pas abonnés aux listes ECFdébats et ecf-messager auront à nous communiquer leurs coordonnées.»
Pascal Pernot
SUITE : http://www.causefreudienne.net/etudier/cartels/i4-1-le-bulletin-electronique-des-cartels
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LIENS ET BIBLIOGRAPHIE PROPOSES
...que vous pouvez enrichir de vos commentaires et suggestions :
* «L’acte de Fondation», Autres Ecrits, Jacques Lacan
http://www.causefreudienne.net/index.php/ecole/textes-fondateurs/acte-de-fondation-de-lecole-fran-aise-de-psychanalyse
* Lacan, «Variantes de la cure-type», Ecrits, Paris, Seuil. 1966
* Lacan, la direction de la cure et les principes de son pouvoir,» Ecrits 1966
* JAM, La « formation » de l’analyste, la formation entre guillemets des psychanalystes, La cause freudienne, n°52, nov. 2002.
* JAM , «L’école et son psychanalyste» , 1990
http://www.causefreudienne.net/index.php/ecole/textes-fondateurs/l-ecole-et-son-psychanalyste
Le mot du Blog
« Le cartel dans les textes » :
http://www.causefreudienne.net/index.php/etudier/cartels/les-cartels-dans-le-texte
Ce document (pdf) reprend une série de textes ayant trait au cartel :
* L’Acte de Fondation de l’Ecole freudienne de Paris, 21 juin 1964 (Extrait)
Jacques Lacan y présente pour la première fois les principes du cartel.
* D’écolage, 11 mars 1980 (Extrait)
Il s’agit d’un texte lu par Jacques Lacan à son séminaire.
* Le cartel au centre d’une école de psychanalyse:
1994 : Jacques-Alain Miller prend la parole contre la banalisation et la désertion du cartel et pour maintenir son statut central de mode de travail dans
l’Ecole de la Cause freudienne.
* Le cartel dans le monde
(Intervention à la Journée des cartels du 8 octobre 1994 à l’ECF, transcrite par
Catherine Bonningue. Paru initialement dans La Lettre mensuelle 134)
* L’Ecole à l’envers
(Paru initialement dans L’Envers de Paris n°1)
Pensez à vous abonner, pour recevoir régulièrement les dernières nouvelles du Blog.
http://acfidf.wordpress.com/
* Radio-a :
http://radio-a.com/
Bertrand Lahutte
Secrétaire ACF Ile-de-France
[email protected]
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Confluents
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St Michel sur Orge
Clinique de l’Autisme
CMP de St Michel s/Orge à 18h - 15 allée de la Butte Saint-Michel Sur Orge
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« Le banquet des analystes », 1989 – 1990 »
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Morsang-sur-Orge
Groupe de travail : «La jouissance, les jouissances»
MARDI 16 OCTOBRE à 21 H
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Atelier de Compiègne
Lecture du Séminaire VII « L’éthique de la psychanalyse »
Il n’y aura pas de rendez-vous en septembre, la prochaine rencontre est donc fixée au mardi
16 octobre où le groupe reprendra ses activités et déterminera son orientation de travail pour
l’année.
MERCREDI 19 SEPTEMBRE à 20 H
Le groupe se réunit mensuellement, le troisième mardi de chaque mois : au centre de soins
Séraphine de Senlis, 9, rue Paillard. 91390 Morsang-sur-Orge, à 21 heures, dans le local
du jardin, derrière le CMP.
(emprunter le petit chemin qui le longe, à sa droite, quand on le
regarde).
Renseignements :
Huguette Béchade, 52, av. Émile Fruchart,
91210 Draveil 01 69 42 46 63
[email protected]
Yvonne Lachaize-Oehmichen, 22, av. Henri
Barbusse, 91600, Savigny-sur-Orge
01 69 05 60 79 [email protected]
Ces deux responsables peuvent être contactées pour tous renseignements complémentaires.
L’atelier de compiégne prend ses quartiers d’été... A la rentrée de septembre, celui ci
reprendra son activité par une lecture attentive et précieuse du chapitre XVII intitulé « La
fonction du bien ».
Le groupe de Compiègne se réunira le mercredi 19 septembre 2012 à 20 heures.
Renseignements :
Fabrice Guedras : 06 61
Atelier Melun - Torcy
Renseigneme
nts
:
Pour particip
er à l’Atelier,
merci
de contacter
Alicia Buksc
htein
par e-mail ou
par téléphone
au
01 64 11 94 37
ATTENTION
: nouvelle ad
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mail : aliciabu
[email protected]
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L’ACF AU TRAVAIL
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Boulogne
Groupe de lecture de Boulogne
Le groupe de Boulogne est un groupe de lecture et d’étude des textes de Freud et Lacan. Il
se réuni une fois par mois à Boulogne Billancourt, (92).
Un abord du Séminaire XXIII « Le sinthome »
Les réunions se déroulent M. Bottin-Daneluzzi
4bis rue du sergent Hoff 75017 Paris
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Martine
Bottin :
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Réunion de 21h à 23h, dans notre nouvelle salle,
4/10 rue Griffuelhes, 92100 Boulogne Billancourt, Métro 9, Marcel Sembat.
Renseignements :
Eric Dubuc
06 74 72 14 56
[email protected]
L’ACF AU TRAVAIL
LES LIENS
Atelier « Histoire des concepts en clinique »
Le travail de la psychose
La thérapeutique à l’entrée de la psychose
L’atelier « Histoire des concepts » propose d’aborder cette année 2012 le thème de la
thérapeutique à l’entrée dans la psychose ; cette question est inséparable à nos yeux des
mécanismes psychopathologiques présents au moment de l’éclosion et dans les phases qui
la précèdent. Poser la question du traitement pousse également à appréhender comment
est conçue la maladie mentale à travers l’histoire de la psychopathologie, comment
s’organise le regard de la clinique, mais pousse également à suivre le développement des
recommandations et des pratiques préventives qui se sont imposés au fil du temps. En
outre, l’histoire de la thérapeutique va de pair avec l’histoire des institutions, et donc des
spécialisations de plus en plus fines des lieux institutionnels de traitement. Ces questions
sont très vastes ; elles touchent l’histoire de la psychiatrie et de la politique de ce qui est
communément appelée la Santé mentale ; nous souhaitons aborder uniquement les points
centraux.
D’ores et déjà, nous devons annoncer deux paradigmes référentiels qui induisent ou
orientent la prise en charge du sujet entrant dans la psychose. D’abord, une marque de la
naissance de la psychiatrie, via le paradigme de l’apparition (souvent d’ordre organique :
l’idée de prédisposition) ; ensuite le paradigme du déclenchement qui met avant des
articulations signifiantes d’un conflit générateur et de ses effets dans la structure du sujet.
D’autre part, une hypothèse devenue classique ouvre sur une triple perspective qui va
marquer la méthodologie de l’approche des maladies mentales : celle du tableau clinique
(ou sémiologie), causalité (ou étiologie) et la thérapeutique.
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LES LIENS
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