luxembourg - Aide à l`Enfance de l`Inde

Transcription

luxembourg - Aide à l`Enfance de l`Inde
Aide à l’Enfance de l’Inde
Moien - Welcome - Namasté
2/2011
Indien - Lëtzebuerg - Nepal
12 juillet 2011: „The Increasing Divide Between the Rich and the Poor and its Impact on Children and Education in India”,
conférence à la Banque de Luxembourg
AEI-News
AEI retravaille son fichier d’adresses
Chaque année, Aide à l‘Enfance de l‘Inde met son fichier d‘adresses à jour.
Pour faciliter ce travail et pour éviter des fautes, nous vous demandons votre assistance:
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votre adresse a-t-elle changé ou est une partie de l‘adresse incorrecte?
recevez-vous le bulletin plusieurs fois?
connaissez-vous une personne qui serait intéressée à recevoir notre bulletin?
ne voulez-vous plus recevoir notre bulletin?
Nous vous remercions de communiquer tout changement par téléphone (47 21 55), par courriel
([email protected]) ou par voie postale (8, boulevard Pershing, L- 2323 Luxembourg).
Nouvelles permanentes aux groupes projets et
sensibilisation
Depuis le 1er avril 2011 Dany Heintz a quitté AEI pour se réorienter professionnellement.
Françoise Binsfeld, qui a été bénévole au sein du groupe projets et membre du CA d‘AEI
depuis 2006, a repris les fonctions de permanente responsable de la gestion de projets,
de la collecte de fonds et de la coordination du programme d’échange entre des jeunes
luxembourgeois et indiens qui a lieu en 2011.
Depuis le 1er décembre 2010 Viviane Schammo-Lauth est la permanente responsable des
activités de sensibilisation et d’éducation au développement.
Kathy Ludwig est la permanente responsable de la gestion administrative des projets, des
relations avec la presse et de la coopération administrative avec l‘ONG Friendship.
La permanence d’AEI est joignable aux heures de bureau par courriel ([email protected]) ou
par téléphone (47 21 55).
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Aide à l’Enfance de l’Inde
AEI-News
Assemblée Générale
d’Aide à l’Enfance de l’Inde
Jeudi, le 30 juin 2011, à 19 heures, notre assemblée générale se tient à la cafétéria de
l’Institut Saint Joseph à Betzdorf (2, rue de Wecker, L-6832 Betzdorf ).
L‘assemblée générale est suivie d‘une présentation de la brochure „Faits et Mythes sur
l‘Inde“ par Roger Molitor, secrétaire d‘Aide à l‘Enfance de l‘Inde (AEI).
Conférence: „The Increasing Divide Between the
Rich and the Poor and its Impact on Children
and Education in India”
La conférence sera sous le haut-patronage du Consul Honoraire Général de l‘Inde au Luxembourg, M. Ambi VENKATARAMAN.
Le mardi 12 juillet 2011 à 19 heures, Aide à l’Enfance de l’Inde (AEI) organisera une conférence à l’auditorium de la Banque de Luxembourg (14, boulevard Royal, L-2449 Luxembourg). Les intervenants, Monsieur Gérard Pfeiffer, président d‘AEI, et Monsieur P.E. Reji de
Terre des Hommes (TdH) India, parleront de l‘écart grandissant entre riches et pauvres en
Inde et de l‘impact de cette situation sur les enfants et leur éducation.
Le mot de clôture sera donné par le Consul Honoraire Général de l‘Inde au Luxembourg, M.
Ambi VENKATARAMAN.
La conférence sera suivie d’une réception.
Ouverte au public
Langue: anglais
P.E. Reji de TdH India
Nous vous remercions de confirmer votre participation
jusqu‘au 6 juillet par courriel ([email protected]) ou par téléphone (47 21 55).
Aide à l’Enfance de l’Inde
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Die Dalits
Initiative zur Stärkung der Dalits im Bihar
Artikelreihe zur Thematik der Dalits
Nach einer Einführung in die Thematik der
Dalits, der früher sogenannten „Unberührbaren“, im Bulletin 1/2011 stellen wir diesmal
das Projekt Nari Gunjan im indischen Bundesstaat Bihar vor. Die Organisation Nari Gunjan
arbeitet in von Musahars, den sogenannten
Rattenessern, bewohnten Dörfern. Die Musahars sind die niedrigste Kaste Bihars und
sehen sich extremen Diskriminierungen ausgesetzt.
Stärkung von jungen
Dalit-Mädchen
Schulmädchen in Bihar (Foto: AEI)
Seit 2005 unterstützt AEI das Projekt Nari
Gunjan in Bihar, einem der ärmsten Bundesstaaten Indiens. Ein Großteil der Bevölkerung lebt hier in ländlichen Gebieten, und
der Anteil der Dalits an der Bevölkerung ist
im Vergleich zu anderen indischen Regionen
sehr hoch. Wie in anderen Bundesstaaten Indiens auch, werden die Rechte der Dalits oft
nicht geachtet, sie leben am Rande der Gesellschaft. Sie haben Schwierigkeiten, eine
Arbeitsstelle zu finden, außer sie nehmen solche Arbeiten an, welche Mitglieder höherer
Kasten als unter ihrer Würde ansehen. Die
Kinder sind oft dazu gezwungen, zu arbeiten,
um ihren Eltern finanziell unter die Arme zu
greifen, und diejenigen unter ihnen, die doch
zur Schule gehen können, werden nur schwer
von den Lehrern und den Klassenkameraden
akzeptiert.
Genau hier, im Bereich der Schulbildung,
setzt die lokale Partnerorganisation von AEI,
Nari Gunjan, mit ihrer Arbeit an: sie versucht
in der Tat, jungen Mädchen die Möglichkeit
zu verschaffen, eine informelle Ausbildung zu
erhalten, die es ihnen ermöglicht, den Rückstand, der durch ihre Abwesenheit von einer
regulären Schule entstanden ist, aufzuholen.
Einige der jungen Mädchen haben nach dem
Besuch des informellen Unterrichts so große
Fortschritte gemacht, dass sie inzwischen in
öffentlichen Schulen aufgenommen werden
konnten.
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Mit der finanziellen Unterstützung AEIs
unterhält Nari Gunjan 7 informelle Ausbildungszentren für 200 Dalitmädchen. Die
Mädchen leben dort vor Ort in einem Internat und kehren nur während der Ferien
Aide à l’Enfance de l’Inde
Die Dalits
oder zur Erntezeit in ihre Dörfer zurück.
Außer in den regulären Unterrichtsfächern
erhalten die Mädchen Informationen zu
Themen wie Hygiene und Gesundheit. Es
gibt Koch-, Näh und Handwerksunterricht.
Die Lehrerinnen der Ausbildungszentren
besuchen pädagogische Fortbildungen,
um die Mädchen besser betreuen zu können.
wie Frauenrechte, dem Recht auf eine
Unterkunft, auf Nahrung, Bildung, medizinische Versorgung, auf eine Arbeitsstelle, usw. ins Leben ruft. Dank Nari Gunjan
haben sich schon 25 Selbsthilfegruppen
für Frauen gebildet: einige der Frauen, die
hier Mitglied sind, haben eine berufliche
Ausbildung bekommen, andere nehmen
an unterschiedlichen Fortbildungen teil.
Auch werden die Eltern der in den Internaten untergebrachten Mädchen in regelmäßigen Abständen in Versammlungen über
die Wichtigkeit der Bildung ihrer Töchter
informiert. Dabei organisieren sich die
Mütter in Schulkomitees.
Sowohl die jungen Mädchen als auch ihre
Mütter werden so selbstbewusster, und sie
erhalten die Möglichkeit, zu einem späteren
Zeitpunkt einkommensschaffende Aktivitäten aufzunehmen. Die kleinen Beträge,
die sie durch eine solche Tätigkeit verdienen können, machen sie selbstsicherer, sie
sind finanziell besser gestellt und haben
den Mut, sich verstärkt für ihre Rechte einzusetzen.
Frauengruppe in Bihar (Foto: AEI)
Initiation von Dalit-Frauen
Die Organisation unterstützt jedoch ebenfalls die Mütter der Mädchen und andere
Dalit-Frauen. Zu diesem Zweck ist die Organisation in 3 Gemeinden des Distriktes Patna aktiv, wo sie Informations- und
Sensibilisierungskampagnen zu Themen
Aide à l’Enfance de l’Inde
Mit dem von AEI unterstützten Projekt
schafft es Nari Gunjan, die Lage der Mädchen und Frauen in den Bereichen Bildung,
Gesundheit und Rechte langfristig zu verbessern und somit ihre Lebensumstände zu
verbessern.
kl
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Faits et Mythes sur l’Inde 2
Faits & Mythes sur l’Inde
Mythe n°2 :
Le système éducatif indien est de classe mondiale : vrai ou faux ?
Même si les écoles élitistes d’ingénieurs et
de gestionnaires dispensent une éducation
de haute qualité, on ne peut en dire autant
du système d’éducation à travers l’Inde. En
effet, il existe des disparités dans le taux
d’alphabétisation des divers États : en 2001,
le taux d’alphabétisation du Kerala atteignait
91%, alors qu’il était seulement de 48% dans
le Bihar.16 Mais un taux d’alphabétisation important n’implique pas nécessairement une
efficacité et une qualité de l’éducation ainsi
qu’une grande réussite des élèves.
Midterm Achievement Survey (MAS) ») pour
évaluer les progrès dans l’apprentissage des
enfants de classe de 5ème montre que, en moyenne nationale, presque 45% des élèves ne
sont pas capables de maîtriser les opérations
de calcul de base et près de 40% ont une faible
maîtrise des différentes compétences linguistiques comme la compréhension de texte, la
grammaire et le choix du vocabulaire.17
Des enseignants mal formés, des classes
surchargées, du matériel didactique inadéquat et des méthodes d’enseignement démodées ont pour résultat une faible qualité
de l’éducation qui donne souvent peu ou pas
de formation réelle. Il n’est ainsi pas rare pour
les étudiants en fin de scolarité primaire de
manquer des compétences même rudimentaires de lecture et d’écriture.
Une étude réalisée en 2008 (le « National
Office of the Registrar General, Census of India, India, 2001.
16
National Council of Educational Research and Training (NCERT), Learning Achievement of Class-V Children: A Midterm National Survey, India, 2008.
17
Source: UNESCO Institute or Statistics (2009a), Correspondence on Adult and Youth Literacy Rates, Montreal.
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Aide à l’Enfance de l’Inde
Faits et Mythes sur l’Inde 2
Mythe n°3 :
Les nombreuses institutions de recherche médicale et cliniques indiennes de qualité, gérées par un corps médical très compétent, attirent des patients de partout dans le monde.
Ainsi, de bons soins de santé sont également accessibles à tous les Indiens : vrai ou faux ?
Il est vrai que l’Inde possède un très grand
nombre d’universités et produit de nombreux médecins hautement qualifiés dont
les excellentes compétences sont recherchées dans de nombreux pays. En outre, de
nombreuses cliniques modernes - avec leur
personnel hautement qualifié - attirent les
adeptes du tourisme médical de partout
dans le monde, à la recherche de bons traitements à des prix relativement bas. L’Inde
est aussi un des principaux producteurs et
exportateurs de produits pharmaceutiques
au monde.
Dans le domaine de la santé, beaucoup a
été réalisé depuis que l’Inde a acquis son
indépendance. En 1947, l’espérance de vie
était inférieure à 30 ans19, et elle est passée
aujourd’hui à 66 ans.20 Toutefois, l’accès à la
santé en Inde se caractérise par des inégalités massives. Il existe un énorme fossé entre
les prestations médicales de haut niveau accessibles à ceux qui en ont les moyens (riches
Indiens et touristes médicaux), et les soins de
santé disponibles pour la majorité de la population, qui en ont en plus un accès très limité. Ainsi, selon l’OMS, l’Inde est en 112ème
place sur 199 pays en termes de soins de san-
té et à la 127ème place pour le pourcentage
du PIB réservé aux dépenses de santé (endessous du Togo et du Cameroun).
Selon les statistiques de l’UNICEF, la mortalité infantile reste élevée (63 morts pour 1000
naissances). Bébés et enfants continuent de
mourir d’infections respiratoires traitables,
de diarrhée et d’autres maladies qui pourraient être évitées, si de l’eau potable, des
aliments de haute valeur nutritionnelle, des
vaccinations et médicaments de base étaient disponibles. Près de 50% des enfants
sont en sous-poids et souffrent de malnutrition et 50% des femmes indiennes sont anémiées, alors que moins de 50% des enfants
sont vaccinés correctement.
La « mission nationale de santé rurale »
(«National Rural Health Mission») introduite
par le gouvernement indien en 2005 dans
le but de rendre les soins de santé plus accessibles dans les zones rurales, a atteint un
certain succès (en particulier dans les vérifications prénatales). Toutefois, les chiffres
pour 2008-09 montrent une tendance négative pour les indicateurs importants tels que
l’immunisation, la planification familiale et la
Frontline, Vol. 14, No. 16 Aug. 9-22, 1997.
Voir http://www.indexmundi.com/india/life_expectancy_at_birth.html
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Aide à l’Enfance de l’Inde
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Faits et Mythes sur l’Inde 2
santé maternelle.
Les taux d’hospitalisation parmi les populations nanties sont jusqu’à six fois plus élevés que chez les pauvres. Malgré le fait que
l’industrie indienne des médicaments exporte partout dans le monde, environ deux
tiers de la population n’a pas accès aux médicaments essentiels.
Il est donc clair qu’il est urgent que le gouvernement indien augmente considérablement
Source: Faits et Mythes sur l‘Inde. Textes et
rédaction: Le Cercle de coopération-Luxembourg - Octobre 2010, photos: ONGs membres
du Cercle de Coopération-Luxembourg.
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ses dépenses de santé et assure des prestations égales dans tout le pays.
En même temps, il est nécessaire que les
secteurs plus faibles de la société soient conscients de leurs droits à des soins de santé
adéquats. La société civile indienne a un rôle
important à jouer ici, tant dans le lobbying
auprès du gouvernement pour de meilleures
prestations de santé pour tous ses citoyens
que dans la sensibilisation des membres les
plus faibles de la société aux moyens et installations qui sont à leur disposition.
Le texte intégral est disponible sur notre site
internet www.aei.lu
La suite vous sera présentée dans le
prochain bulletin.
Aide à l’Enfance de l’Inde
En action
Aide à l’Enfance de l’Inde soutient la formation
d’agents de santé villageoises
L‘article des trois pages précédentes, issu de
la brochure « Faits & Mythes sur l’Inde », le
mythe no. 3 traite entre autres des soins de
santé disponibles en Inde. Ci-dessous nous
vous présentons un projet qu’Aide à l’Enfance
de l’Inde (AEI) soutient dans le domaine de la
santé.
qui leur sont réservés, et elles seront organisées en groupes de pression militant en faveur d’un bon fonctionnement des services
de santé publics.
Depuis octobre 2009, AEI soutient
l’organisation non gouvernementale Tathapi ainsi que 6 organisations de base actives
dans plusieurs régions rurales de l’Inde centrale dans leurs efforts de développer un
programme de formations de santé destiné
à des femmes défavorisées.
Le but du projet est de former dans des régions reculées des trois Etats indiens du Maharashtra, du Chhattisgarh et du Madhya Pradesh des agents de santé qui seront à même
d’identifier et de traiter les maux les plus usuels dans leurs villages, comme l’anémie, très
répandue chez les femmes, ou encore la malnutrition des enfants. De même, elles veillent
à ce que les femmes enceintes, les jeunes
mères et les nouveau-nés reçoivent les soins,
les éléments nutritifs et les vaccinations dont
ils ont besoin.
Outre les formations de santé, les participantes aux cours sont informées sur des questions d’égalité entre femmes et hommes, de
violence à l’égard des femmes et de droits
Aide à l’Enfance de l’Inde
agent de santé dans un village au Maharashtra
(photo: AEI)
Depuis 2011, les organisations indiennes
soutenues par AEI œuvrent dans 80 villages
et organisent des formations pour 150 villa-
9
En action
geoises appelées à intervenir comme agents
de santé dans ces villages.
Des données statistiques de l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) pour l’année
2008 montrent bien que ces efforts ciblés sur
la santé des femmes et des enfants sont extrêmement importants :
• alors qu’au Luxembourg 1 enfant sur
1.000 meurt lors de l’accouchement, en
Inde 37 enfants n’y survivent pas ;
• alors qu’au Luxembourg 2 bébés sur
1.000 sont morts pendant leur première année de vie, en Inde 52 enfants ne
survivent pas à leur première année de
vie ;
• alors qu’au Luxembourg 99% des enfants âgés d’un an ont été vaccinés con-
•
tre la poliomyélite, en Inde ce fut le cas
pour seulement 67% des enfants ;
alors qu’au Luxembourg le taux de mortalité des enfants âgés de moins de cinq
ans était de 3 décès sur 1.000 enfants,
en Inde il était de 69 sur 1.000 enfants.
Parmi les causes de mortalité des enfants en Inde, on trouve en première
place la pneumonie (20,3%), mais il y a
aussi d’autres maladies faciles à prévenir, comme la diarrhée (13%) ou la rougeole (4,4%). Au Luxembourg, en 2008
aucun enfant n’est mort d’une de ces
maladies.
kl
Souhaitez-vous soutenir ce projet?
Avec un don vous pouvez p.ex. contribuer à :
•
une campagne pour favoriser l’accès aux soins de santé dans 14 villages 48 euros
•
l’acquisition de kits médicaux pour 10 agents de santé
48 euros
•
l’acquisition de semences et jeunes plantes pour jardins potagers
dans 5 villages
40 euros
Des informations supplémentaires sur tous les projets qu’AEI soutient dans le domaine de
la santé sont disponibles sur le site internet www.aei.lu sous la rubrique «Nos projets».
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Aide à l’Enfance de l’Inde
En action
Sita Gond - agent de santé (photo: AEI)
Sita Gond, une jeune femme du Chhattisgarh qui participe depuis un an au programme de formations soutenu par AEI,
décrit les changements qu’elle voit dans sa
communauté depuis que les femmes prennent en main les questions de santé :
« J’ai 19 ans et je vis avec mon mari et mes
beaux-parents au village de Jalkipani. Je
suis allée à l’école pendant neuf ans et je
me suis mariée à l’âge de 18 ans. Mon village natal se situe à dix kilomètres d’ici.
Quand Tathapi a lancé un appel aux candidatures pour une formation comme agent
de santé, j’étais tout de suite intéressée. Le
Gram Panchayat (conseil communal) m’a
finalement selectionnée pour mes qualités
de leadership.
Aide à l’Enfance de l’Inde
La participation au programme de santé m’a
tout d’abord permis de sortir de chez moi
et d’apprendre beaucoup sur la santé des
femmes, l’hygiène, la purification de l’eau
et sur les maladies locales les plus usuelles.
Nous avons appris qu’il est important de se
laver les mains avant de préparer les repas.
Je ne garde plus le récipient avec l’eau potable par terre, mais sur le haut d’une étagère.
Avant, pour chaque maladie, même inoffensive, nous devions aller dans les dispensaires
gouvernementaux ou les hôpitaux privés
éloignés et souvent chers, maintenant nous
savons comment en prendre soin nousmêmes. Les femmes du village souffrant
d’anémie viennent me voir pour se faire
conseiller et soigner. J’ai créé un potager où
je cultive des épinards et d’autres légumes
riches en nutriments.
J’ai tout de suite appliqué mes nouvelles
connaissances dans mon foyer et tout
doucement la situation familiale a changé. Avant, il y avait des inégalités entre
hommes et femmes. Par exemple, comme
c’est l’usage, nous ne mangions pas ensemble, mais les hommes étaient servis d’abord,
et quand ils avaient fini les femmes se contentaient des restes. Mais maintenant nous
partageons tout, mon mari m’aide à faire
la cuisine et à distribuer des médicaments
dans le village. Dans notre village, il est le
seul homme à aider sa femme. Mon mari
n’a pas d‘objections à ma participation à des
formations données dans d’autres districts.
Il m’a toujours soutenue et je m’estime heureuse. »
11
Sensibilisierung in Luxemburg
Zwei Workshops zum
Thema Kinderarbeit
... für die Grundschule
Das „Papiertütenatelier“ ist ein Workshop
für die SchülerInnen der oberen Stufen der
Grundschule und versucht den Begriff und
die Wahrnehmung der Kinderarbeit näherzubringen, sowie Kinderarbeit in kurzer Zeit
einmal selbst am eigenen Leib zu erfahren.
Ein Rollenspiel soll bei den SchülerInnen das
nötige Mitgefühl hervorbringen, um die Arbeits- und Lebenssituation der Kinderarbeiter
nachvollziehen zu können. Das Bewusstsein
der Kinderrechte und das Selbstbewusstsein, für die eigenen Rechte sowie für die von
anderen einzutreten, ist zerbrechlich, nicht
selbstverständlich und bedarf immerzu neuer Stärkung.
... und für den Sekundarunterricht
Der Workshop „Arbeit - ein Kinderspiel?“ für
den Sekundarunterricht wirft folgende Fragen auf:
Was kann Arbeitgeber dazu antreiben, vorrangig Kinder einzustellen? Weshalb schicken
manche Eltern ihre Kinder eher zur Arbeit als
zur Schule? Warum beugen sich die Kinderarbeiter den Forderungen ihrer Eltern und ihres
Arbeitgebers? Sind die Arbeitsbedingungen
im damaligen Luxemburg und im heutigen
Indien vergleichbar? Das Atelier zielt vorrangig auf die Frage hin, ob und wie Kinderarbeit
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weltweit abgeschafft werden sollte, sowie auf
die Frage, wie heute jeder den Kinderarbeitern helfen kann.
Die SchülerInnen sollen eigenständig die Problematik der Kinderarbeit aus verschiedenen
Perspektiven betrachten und nachvollziehen
können. Dazu vergleichen sie die frühere Kinderarbeit in Luxemburg, ihre eigenen Erfahrungen in der Arbeitswelt und die aktuelle
Lage der Kinderarbeiter in Indien. Ein Animateur leitet die in Gruppen geführten Diskussionen und informiert anhand von Bildmaterial, Fakten und Ansatzpunkten.
vs
Eine Ausstellung mit Workshops
Die beiden oben erwähnten Workshops
werden im Rahmen der vom „Musée
d‘Histoire de la Ville de Luxembourg“ organisierten Ausstellung „Pauvre Luxembourg?“ angeboten. Letztere beinhaltet
auch Teile der 2007 in Belval gezeigten
AEI-Ausstellung über Kinderarbeit.
Die Grundschulklassen können vom 3. Juni
bis zum 15. Juli 2011 die Ausstellung mit
dem Workshop „Papiertütenatelier“ besuchen.
Der Workshop für die Sekundarklassen beginnt indessen erst im kommenden Schuljahr und kann vom 24. Oktober 2011 bis
zum 28. Februar 2012 belegt werden.
Aide à l’Enfance de l’Inde
< PAUVRE
LUX E MB O UR G ? >
2 8 /0 5 /2 0 11- 29/04/2012
Aide à l’Enfance de l’Inde
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Tony Krier (1906–1994), Intérieur d’une demeure pauvre à Schleifmühle, 1954, © Photothèque de la Ville de Luxembourg
KÖNIG + EBERSBACH
De Bichereck
“Geheime Wahlen”
von Manjushree Thapa
Freiheit und Gleichheit – das sind die großen Themen
des Romans. Die Autorin entdeckt sie in den Lebenswegen kleiner Leute.
Rishi ist in der Großstadt von Kathmandu ein Zugereister, der sich mehr schlecht als recht mit Nachhilfestunden in Geschichte durchschlägt. Entwurzelt und perspektivlos kehrt er zur Kommunistischen Partei (UML)
und in seine Heimatstadt zurück, wo er im Wahlkampf
eine konkurrierende Partei ausspionieren soll.
Dort, in der durchschnittlichen nepalesischen Fernstraßen-Kleinstadt, versucht die junge Witwe Binita,
sich mit einem Leben am Rand der Gesellschaft abzufinden. Um sich, ihre kleine Tochter und eine Cousine
zu ernähren, betreibt sie einen kleinen Teeladen. So
wie Rishi und Binita besitzen in Nepals Demokratie
nach 1990 die Menschen zwar abstrakte Rechte, doch
hindern sie Armut, gesellschaftliche Schranken und
korrupte Machthaber, diese auch auszuleben.
Die Romanhandlung erstreckt sich über ein halbes
Jahr, von der sommerlichen Regenzeit bis in den kalten, staubtrockenen Winter. Den Höhepunkt bildet
der Wahltag. Danach zeigt sich: Ja, die Teetassenpartei
„Wählt die Veränderung!“ hat etwas verändert. Freiheit
und Gleichheit sind etwas wirklicher geworden. Nämlich im Kleinen, bei einzelnen, durch den alltäglichen
Mut und die Menschlichkeit, die keine Politik ersetzen
kann.
Über die Autorin:
Manjushree Thapa wurde 1968 in der nepalesischen
Hauptstadt Kathmandu geboren, und wuchs in Kanada, Nepal und den USA auf. Während ihres Aufenthalts
im ländlichen Nepal wurde Manjushree Thapa Augenzeugin der Umwälzungen im politischen Bewusstsein,
die mit der erfolgreichen Demokratiebewegung von
1990 ihren Ausgang genommen hatten. Sie gilt als
kritische Verfechterin der Demokratie und schreibt für
nepalesische und ausländische Zeitungen und Magazine. Manjushree Thapa ist heute eine der weltweit
bekanntesten nepalesischen Schriftstellerinnen.
fb
Englische Ausgabe: The Tutor of History, Penguin Books, ISBN: 978-0-141007-74-8
Deutsche Übersetzung: Geheime Wahlen, Unionsverlag, ISBN: 978-3-293204-68-3
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Aide à l’Enfance de l’Inde
Le bénévolat chez AEI
Portrait de bénévole:
Berthy Braun-Ludwig
Ech sinn e Minettsdapp, zu Diddeleng gebuer.
Meng Funktioun bei AEI: Trésorière
Wat huet dech motivéiert, fir dech bei AEI
ze engagéieren?
Wat bréngen der déi Erfahrungen?
Eisen éischte Kontakt mat Indien war 1973,
wéi mer eis fir eng Adoptioun interesséiert hunn aus dem St Catherine‘s Home zu
Bombay. Vun do un hate mer intensive Bréifkontakt mam Heim (all Bréif huet mindestens 3 Woche gebraucht). D‘Schwësteren
hunn eis d‘Situatioun vun hire Kanner
beschriwwen, a mir hu probéiert, mat
anere lëtzebuerger Adoptiveltere Geld ze
sammelen, fir dorower ze schécken. Well
d‘Heim awer vill soss ënnerstëtzt gouf,
hunn d‘Schwësteren eis vun anere Projeten erzielt, déi mir dunn och ënnerstëtzt
hunn.
Meng Motivatioun ass zesumme mat der
Organisatioun gewuess.
Wat sinn deng Aufgabe bei AEI?
Ech si responsabel fir d‘Compta vun AEI,
an ech hëllefen all Joer, eise Basar op
d‘Been ze setzen.
Duerch d‘Aarbecht mam Comité sinn intensiv Frëndschaften entstanen, déi och
nach no 30 Joer unhalen.
Huet deng Aktivitéit bei AEI deng Siicht
iwwer Indien an den Nepal an déi südlech
Länner am Allgemenge verännert?
Als Studentin hunn ech mech scho fir
d‘Drëtt Welt interesséiert, mä e konkret
Bild krut ech eréischt duerch meng Aarbecht bei AEI a besonnesch duerch déi
vill Reesen, déi ech konnt an Indien maachen. Si hu mir gewisen, datt eist Bild vun
Indien als aarmt Land nëmmen deelweis
stëmmt: Indien ass e ganz räicht Land, wat
seng Kultur a seng Mënschen ugeet, besonnesch d‘Fraen, déi zwar ënnerdréckt
ginn, awer trotzdeem (oder dowéinst) immens staark sinn, an ouni déi kee vun eise
Projete géif eppes ginn.
Grâce au soutien de nos donateurs, nous
pouvons appuyer en Inde des projets de
développement destinés aux plus défavorisés de la société indienne.
Ces projets d‘éducation, de santé,
d‘écologie ou de développement économique sont conçus et réalisés sur place par
nos partenaires indiens, en étroite collaboration avec les populations concernées.
En plus, notre association collabore avec
des consultants locaux, experts en développement, qui recommandent des partenaires de projets et évaluent les projets
appuyés, et ce dans le souci du plus grand
impact des actions financées.
Luxembourg-1
Port Payé
P/S.310
[email protected]
www.aei.lu
email:
homepage:
édité par: Aide à l’Enfance de l’Inde a.s.b.l.
imprimé par: Imprimerie Schlimé
47 21 55
26 201 256
tél.:
fax:
Le bulletin d’AEI paraît au moins 4 fois par ans.
8, bvd Pershing
L-2323 Luxembourg
secrétariat:
compte CCPL LU03 1111 0367 5084 0000
compte BILL LU47 0024 1016 2230 0000
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Vos dons ou vos ordres permanents sur le compte de notre association sont déductibles de votre revenu imposable si le total de vos dons à des associations reconnues atteint au moins 120 euros par année d‘imposition et si vous joignez une
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