Origine des polluants et leurs effets sur la santé
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Origine des polluants et leurs effets sur la santé
Association pour la Surveillance et l’Etude de la Pollution Atmosphérique en Alsace Bilan de la qualité de l’air à Village Neuf Origine des polluants et leurs effets sur la santé Un suivi de la pollution depuis 1989… La station CC3F, la communauté de communes des 3 frontières, située à la piscine SIPES, fonctionne depuis le 15 septembre 1989. Elle a pour vocation le suivi de la pollution de fond sur l’ensemble de la zone des trois frontières influencée par la ville de Bâle, le réseau routier local influencé par le transport routier transfrontalier entre la Suisse et la France (les trafics autoroutiers français (A35) et suisse (E4–A5) et, à un moindre degré, l’aéroport de Bâle-Mulhouse. Les oxydes d’azote (NO2): Le dioxyde d’azote est un indicateur essentiellement d’origine automobile. Les oxydes d’azote (NOx) sont produits majoritairement par les véhicules et installation de combustion, et contribuent à la formation d’ozone troposphérique et des pluies acides. A forte dose, ils provoquent des troubles respiratoires. Le dioxyde de soufre (SO2): Les polluants mesurés sont : o Le dioxyde de soufre o Les oxydes d’azote o L’ozone, depuis juillet 1990 o Les particules fines en suspension • PM13 jusqu’en 97 • PM10 depuis avril 98 o La radioactivité depuis octobre 1992 Suivi depuis les années 70, cet indicateur de la pollution industrielle historiquement le plus ancien est issu de la combustion de combustibles fossiles qui contiennent du soufre tels que les fiouls et le charbon. Le dioxyde de soufre en présence d’eau forme de l’acide sulfurique qui contribue aux pluies acides. Gaz irritant à forte dose, il est à l’origine de troubles respiratoires. Les particules fines en suspension ou poussières: La station mesure également des paramètres météorologiques (températures, vitesses et direction du vent). Le terme « particules fines » désigne la fraction la plus petite des poussières. Les termes de PM10 et de PM13 sont employés pour des particules de diamètre inférieur à respectivement 10 et 13 µm. 1. Evolution des niveaux de normes Les particules fines sont dangereuses au regard de la santé humaine en raison de leur aptitude à pénétrer profondément dans l’appareil respiratoire et à y véhiculer des composés nocifs. pollution et référence aux L’ozone (O3) : L’ozone, sous haute surveillance de l’ASPA, est l’ozone de la basse atmosphère. Il résulte, sous l’action de la chaleur et du soleil, de la transformation de polluants dits primaires, essentiellement d’origine automobile, comme les oxydes d’azote et les composés organiques volatiles. Il provoque des épisodes photochimiques ou pics d’ozone et contribue à l’effet de serre. A forte dose, il est à l’origine d’irritations respiratoires et oculaires. Le Dioxyde d’azote (NO2) Evolution des moyennes annuelles 45 40 35 µg/m3 30 25 Les particules fines en suspension 20 15 10 5 Evolution des moyennes annuelles 0 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Année 35 30 Le dioxyde d’azote, indicateur d’origine essentiellement automobile, présente une légère tendance à la baisse depuis 94 qui mérite d’être confirmée dans l ‘avenir. Le niveau de recommandation (seuil de 200 µg/m3 sur 1h) n’a été atteint qu’une seule fois en 1993 avec 202 µg/m3. µg/m3 25 20 15 10 5 0 1990 1991 1992 1993 Le Dioxyde de soufre (SO2) 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Année *: données manquantes en 97 et 98. Evolution des moyennes annuelles La tendance actuelle à la stagnation des niveaux peut s’expliquer par la part croissante du trafic automobile (véhicules diesels) qui compense les gains en propreté des moteurs. 18 16 14 µg/m3 12 10 8 6 4 2 0 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Année Les niveaux de SO2 (Indicateur de la pollution industrielle) sont en nette régression sur les 10 dernières années. Le niveau de recommandation (300 µg/m3 sur 1h) n’a jamais été dépassé. 1 ASPA 01110501-ID 10 CC3F - Indice ATMO 2000 9 HISTORIQUE des Dépassements de niveaux 8 réglementaires - PARTICULES 7 nb de jours recommandation alerte année 80 µg/m3/jour. 125 µg/m3/jour. Maxima 6 5 90 - - 91 - - - 4 92 4 - 93 11 - 94 - - 95 - - 96 2 - 97 5 1 98 4 - 99 - - - - 2000 - 3 83 µg/m3/jour. 2 3 101 µg/m /jour. - 1 - déc nov oct sept août juil juin mai - avr janv 3 95 µg/m /jour. mars 3 127 µg/m /jour févr 0 3 93 µg/m /jour - - : aucun Le niveau d’alerte (125 µg/m3) a été dépassé pendant 5 h le 06/01/97. Ce dépassement s’inscrit dans un épisode de pollution généralisée sur le Haut-Rhin. L’ozone (O3) 3. Cartographie Les bilans cartographiques permettent de visualiser les rejets de polluants (résolution au km²) et les concentrations dans l’air (résolution à 200 m²) sur la zone de Village Neuf. Evolution des moyennes annuelles 70 60 µg/m3 50 40 30 20 10 0 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Année La station CC3F présente des moyennes annuelles généralement similaires à une station de type péri-urbain de la banlieue strasbourgeoise ou colmarienne dont la tendance est à la stagnation. HISTORIQUE des Dépassements de niveaux d'OZONE nb de jours recommandation Le maximum observé est de 261 µg/m3/heure pour l’année 1990 lors d’un épisode de pollution photochimique sur l’ensemble de la région. alerte 3 3 Maxima année 180 µg/m /1 heure 360 µg/m /1 heure 90 7 - 261 / h 91 9 - 217 / h 92 2 - 223 / h 93 6 - 209 / h 94 6 - 195 / h 95 14 - 210 / h 96 6 - 236 / h 97 5 - 192 / h 98 5 - 211 / h 99 - - - 2000 1 - 184 / h - : aucun 2. Bilan de l’indice ATMO. L’indice ATMO, cohérent avec les seuils d’information et d’alerte, est élaboré à partir de quatre sous indices (allant de 1 à 10) pour SO2, NO2, O3 et les particules. La qualité de l’air est caractérisée sur une journée par le sous indice maximum et est associée à un qualificatif qui va de très bon (indice 1) à très mauvais (indice 10). Cet indice simple est représentatif de la situation complexe de la INDICES ATMO qualité de l’air. En 2000, il y a eu 32 jours avec une qualité de l’air médiocre (indice 6 à 7) et 1 jour avec une qualité de l’air mauvaise (indice 8 à 9). 1 - 2 : Très bon 3 - 4 : Bon 5 : : Moyen 6 - 7 : Médiocre 8 - 9 : Mauvais 10 : : Très Mauvais Les concentrations de dioxyde d’azote en périphérie de Bâle, à Village Neuf, (maxi 42 µg/m3) sont modérés en comparaison de celles rencontrées au centre de l’agglomération de Bâle (maxi 60 µg/m3) mais restent plus élevées que les concentrations dans les communes plus rurales telles que Michelbach-Le-Bas ou Kappelen (maxi pour les deux villages : 32 µg/m3). 2 ASPA 01110501-ID