Mauvais genre : hard rock - Médiathèque Marcel Pagnol d`Aubagne

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Mauvais genre : hard rock - Médiathèque Marcel Pagnol d`Aubagne
Médiathèque Pablo Neruda
Sites internet
Quelques balises pour en savoir plus en explorant le web et découvrir la passion qui anime
les acteurs du mouvement métal.
http://www.spirit-of-rock.com
http://www.spirit-of-metal.com
http://www.destination-rock.com
http://metal.nightfall.fr
discOGRAPHIE
Hard rock-heavy-trash
death black et
neo metal
Discographie - Chroniques - albums
incontournables -DVD musicaux - livres sites Internet ...
L’espace Musique et Cinéma de la médiathèque d’Aubagne et la Médiathèque de La
Penne-sur-Huveaune mettent de nombreuses
autres ressources à votre disposition (revues,
partitions …) Et bien sûr les conseils avisés ainsi que l’oreille attentive des discothécaires.
Bon voyage dans les terres métalliques.
Médiathèque Marcel Pagnol - Chemin de Riquet - 13400 AUBAGNE
04 42 18 19 90
Mauvais genre ?
« Hard rock : Une formule musicale : rythmique et pied de
grosse caisse en avant, chanteur-hurleur, textes machos,
lignes de guitare découpées en riffs et chorus insolent. »
Définition trouvée dans le livre de Jean-Marie Leduc « Le
rock de A à Z. »
Dans le cadre du cycle d’animations « Mauvais Genres ? » la Médiathèque Marcel Pagnol s’associe à celle de La-Penne-Sur-Huveaune
pour vous proposer d’explorer l’univers des musiques fortement
amplifiées, des guitares saturées et des voix gutturales.
Depuis la naissance du Hard Rock dans les années 70 jusqu’aux
expérimentations de Mike Patton et John Zorn, Il y a plus de trente
ans d’histoire de la musique. Malgré des millions d’albums vendus et
des stades remplis, le mouvement conserve une image dérangeante
et déclenche régulièrement les foudres des gardiens de la morale. Et
c’est tant mieux, le contraire serait décevant car si ces musiques
n’étaient pas un pavé que l’on recevait en pleine tête elles seraient
vides de sens. Cela n’empêche en rien le talent des artistes qui ont
bâti ce qu’il convient bien désormais de nommer une légende. Hard
Rock, Heavy Metal, Death, Hardcore, la sélection qui suit tente de
donner un aperçu des différents courants sans prétendre à l’exhaustivité. Les chroniques sont personnelles et subjectives, forcément ...
DVD musicaux
Deuce / Korn - Clichy: Sony BMG, 2005 *
Trashes the world / Alice Cooper. Clichy: Sony BMG, P 2004 *
Visions of the beast : The complete video
history / Iron Maiden. - Paris: Emi Music,
2003 *
The Unholy alliance Tour / Slayer. –
Clichy: Sony BMG, 2007 *
S & M concert / dir. d' orch. Michael
Kamen ; Metallica ; San Francisco
Symphony Orchestra. - Paris: Warner
Music, 2003 *
Let there be rock / AC / DC. - Boissy sous
Saint-Yon: Socadisc, P 2006 *
Best of Motorhead / Motorhead. - Antony:
Universal Music, P 2008 *
Discographie élaborée en partenariat avec la Médiathèque de la
Penne / Huveaune.
* CD disponible uniquement à la Médiathèque d’Aubagne
** CD disponible uniquement à la Médiathèque de la Penne/ Huveaune
*** CD disponible dans les 2 médiathèques
Discographie
Bibliographie
L'encyclopédie du hard-rock des 70' s /
Denis Protat - Paris : Éd. Alternatives,
2008 *
L'âge du métal / Robert Culat - Rosièresen-Haye : Camion blanc, 2007 *
Anthropologie du metal extrême / Nicolas Walzer - Rozières-enHaye : Camion blanc, 2007 *
Iron Maiden : l'épopée des killers / Mick Wall - Rosières-enHaye : Camion blanc, 2005 *
Choosing
death : l' histoire dudeath metal et du grin
dcore
Albert Mudrian - Rosières-enHaye : Camion blanc, 2006 *
Metallica : que justice soit faite ! / Joel
McIver - Rosières-enHaye : Camion blanc, 2005 *
Sound of the beast : l' histoire définitive du
heavy metal / Ian Christe [ Paris] : Flammarion, 2007 *
Motörhead : la fièvre de la ligne blanche / Lemmy - Rosière-enHaye : Camion blanc, 2004 *
Led Zeppelin – Led Zeppelin IV – Atlantic, 1973 * *
Led Zeppelin IV est certainement le chef-d’œuvre absolu du groupe anglais.
C'est en tout cas son disque le plus secret, le plus ésotérique même, à telle
enseigne que les critiques anglo-saxons l'ont surnommé "The Runes Album".
Au-delà des mots qui cherchent à définir le message occulte du groupe (et
de Page en particulier), il s'agit bien, d'un point de vue musical cette fois,
d'une quête initiatique, de la redécouverte d'un univers perdu au travers
d'un alchimique mélange des genres.
Led Zeppelin - Physical Graffiti – Swan Song, 1975 *
Physical Graffiti est un coup de maître de Led Zeppelin. Le quartette anglais
renoue ici avec le hard-rock qui l'a propulsé au sommet à la fin des sixties,
comme sur "Custard Pie", "The Rover" et "In My Time Of Dying". Les ballades
ne sont toutefois pas oubliées ("Down By Seaside"), ni les atmosphères
acoustiques ("Bron-Y-Aur", "Ten Years Gone") ou post-psychédéliques. Ainsi,
le morceau le plus intéressant, entendons le plus original et ambitieux, est
de toute évidence "Kashmir".
Deep Purple - Rapture of the deep – Edel, 2005 *
« Rapture of the deep » marque le retour du groupe après près de trois ans
d’absence. Sur cet album, le groupe marie bien les diverses influences qu'il
a su cultiver tout au cours de son histoire. Au classique "Money Talks" aux
ambiances bluesy et aux riffs heavy répond le très rock "Girls Like That" qui
démontre encore une fois l'étendue du talent d’Ian Gillan. Don Arey,
parfaitement intégré au groupe, apporte ici sa contribution personnelle en
signant sa présence avec des ambiances à l'orgue du plus bel effet auxquelles se marient très bien les guitares de Steve Morse.
Black Sabbath – Paranoïd – Sanctuary, 1971 * * *
Black Sabbath - Sabbath Bloody Sabbath –
Dream Theater - Metropolis Part 2:
Scenes from a Memory – Elektra, 1999 *
Cet album constitue assurément une des grandes
réussites artistiques de Black Sabbath. Comme
d'habitude, on retrouve les riffs pesants et lents qui sont
la marque de fabrique du guitariste, mais les climats et
les arrangements sont particulièrement travaillés. Les
mélodies sont profondes et subtiles, comme jamais
dans l'œuvre du groupe. La chanson-titre, bâtie à la fois
sur un riff électrique et des rythmiques acoustiques,
donne son ton à l'album, tout entier tourné vers une fusion entre climats méditatifs et puissance hard rock.
Ainsi on retrouve des titres fortement électrifiés, comme
"A National Acrobat" et l'ébouriffant "Sabbra Cadabra",
formé sur un riff particulièrement inventif. Mais d'autres
morceaux sont plus calmes, comme "Looking for
today", et l'instrumental acoustique "Fluff". Mais ce qui
transparaît à l'écoute de cet album, c'est l'intervention
des claviers.
Dream Theater, groupe référence du genre depuis Images and words (1992), assied là sa réputation en nous
offrant un concept album parfaitement abouti. L’ambiance générale et l’idée de concept album rappelant
The Wall avec évidence, on sent planer l'ombre des
Pink Floyd sur tout le disque. Pourtant, on en est loin par
bien des aspects. Pour la technique tout d'abord,
ébouriffante sur certains morceaux, puis pour l’étonnante variété de styles ainsi que la richesse rythmique
et harmonique, véritable spécialité du groupe.
Warner, 1973 *
Alice Cooper - Trash – Sony, 1989 * * *
La voix de Cooper fait toujours des miracles, les riffs, à
défaut d’être novateurs sont percutants. Des titres tels
que « Poison » (le single de l’album), « House of Fire » ou
« Why trust You » ne peuvent que difficilement laisser
indifférent et que dire de « Bed Of Nails », qui remuerait
n’importe quel Hardos avec son refrain imparable.
AC/DC – Back in Black - Atlantic, 1980 * * *
Deux visions pour cet album : le fan de la première me
balancerait sec au bûcher, pour avoir choisi un album
Moonchild - John Zorn, Mike Patton, Trevor Dunn, Joey Baron – Orkhestra, 2006 *
Quand deux membres de Fantomas et de Mister Bungle (Mike Patton et Trevor Dunn) rencontrent un membre de Masada (Joey Baron) sous la direction du déjanté John Zorn, ça donne un sacré bronx nommé Moonchild ! Oreilles sensibles, s'abstenir ! Trevor Dunn gratte
sa basse hyper saturée comme s'il jouait de la guitare
électrique, Joey Baron joue plus de phrasés avec sa
batterie que de réelles parties rythmiques et le chant
de Mike Patton se rapproche plus de la vocifération
saturée proche du larsen que de la vocalise. Le travail
de composition et de direction de John Zorn est toujours celui de la reconstruction : reprendre des schémas
systématiquement utilisés dans le métal (qui stigmatisent le genre en l'enfermant dans ses propres codes) et
les passer à la moulinette, les prendre à contre-pied, et
prouver, une fois encore, qu'on peut faire les choses
différemment…
Deftones – Around the Fur – Maverick, 1997 * *
L'autre immense référence du Neo-Metal, avec KoRn : aux antipodes de l'aspect vieillot du Metal, l'album Around the Fur déborde d'énergie, couplée à des paroles bien sombres. Dans le
Neo-Metal, deux clans s'affrontent : les pro-KoRn, et les proDeftones, chacun jurant tous ses Dieux que son groupe est plus
culte que l'autre... (Alors qu'on sait tous que c'est KoRn le plus
culte, bon sang !)
System of a Down – System of a Down – Columbia, 1998 * *
Que manquait-il au Neo-Metal pour séduire les mélomanes ?
La technique bien sûr ! Et là, ouvrez bien vos oreilles : ces 4 arméniens, emmenés par le diabolique et ultra-charismatique
chanteur Serj Tankian sont des génies ! Ultra-rapide, alternant
rythmiques enjouées et lourdes en l'espace d'un éclair, cette
pépite vous fera sauter partout dans la maison ! Gare à la cure
de jouvence ! Pour vous laisser convaincre, pas trente-six solutions : écoutez le premier morceau « Suite Pee », il résume en
moins de deux minutes tout ce que l'on pourra dire du groupe.
Sepultura – Roots – Roadrunner, 1996 *
Roots est sorti en 1996. Il s'agit du dernier album du groupe réalisé avec Max Cavalera. Il représente l'aboutissement du
groupe. Sa maturité, sa sonorité et son côté expérimental en
faisaient vraiment un ovni dans le paysage métal de l'époque
Les 4 membres de la formation se sont donnés à fond et ont fait
naître de véritables hymnes. Dommage que l'on se souvienne
de cet album à la fois comme d'un classique et comme le dernier des frères Cavalera. A déguster sans modération !
Mass Hysteria – De cercle en cercle – Sony,
2001 * * *
post-Bon Scott, à savoir le chanteur historique d'AC/DC. La
vision que je partage, c'est que Back in Black, c'est le
deuxième album le plus vendu de tous les temps derrière
Thriller de Michael Jackson, c'est l'album qui sort un an
après la mort de Bon Scott, et qui est ni plus ni moins qu'un
hommage intégral. Le nouveau chanteur d'alors, Brian
Johnson, est tout sauf un usurpateur, sa voix ressemble grandement à celle de Bon, mais il a l'intelligence de mener la
barque à sa manière, en chantant à SA façon, là où d'autres se seraient cassé les dents en tentant un mauvais plagiat... Anecdote : la cloche de Hells Bells provient de la petite commune de Loughborough, en Angleterre, il fallut
d'ailleurs la démonter pour obtenir le son désiré (imaginez la
tâche aisée...)
AC/DC – Live – Sony, 1992 * *
In-con-tour-nable. Ce Live, enregistré au circuit de
Donington Park en Angleterre durant une tournée
mondiale, est un déluge sonore ! Des morceaux que l'on ne
présente plus, la foule qui exulte de la première à la
dernière minute : poussez le son, fermez les yeux, vous vous
excuserez auprès du voisinage demain, le jeu en vaut
largement la chandelle…
AC/DC - Black Ice – Columbia, 2008 * * *
Les australiens font aujourd’hui leur retour avec ce nouvel
opus. Sur cet album, AC/DC reprend la bonne vieille formule rock qui a fait sa renommée. Voix acérées comme
des lames de rasoir, guitares tranchantes entre blues et
rock, batterie linéaire et implacable, basse solide et refrains
fédérateurs.
Iron Maiden - Fear of the dark–EMI, 1992 * *
Iron Maiden - Brave new world–EMI, 2000 *
Gojira – Terra Incognita – U10, 2005 * * *
Leur retour avait fait l'effet d'une bombe et les fans attendaient avec impatience la sortie d'un album avec
cette nouvelle formation évoluant désormais avec 3
guitaristes. Le résultat est au-delà de toutes nos espérances, Iron Maiden réussissant avec "Brave New World"
l'album métal de l'année 2000 sans aucun doute. Le
quintette londonien a amorcé un léger virage mélodique qui n'est pas déplaisant et donne un certain côté
orchestral à des chansons exceptionnelles qui deviendront à coup sûr des classiques du groupe, telles "Ghost
Of The Navigator", "Blood Brothers", "The Nomad", ou
encore "Brave New World".
Le Death Metal est probablement la branche Metal la
plus stéréotypée. Difficile de sortir du rang dans ce registre sans se faire immédiatement conspuer par les
fans du genre... Aussi, l'exploit de ce groupe français est
d'autant plus grand : ils ont littéralement dépoussiéré le
genre, en faisant fi des conventions : pas de solo, ici ça
envoie sec comme on dit ! Déluge de puissance, technicité largement au-dessus de la moyenne, on
conserve cependant la voix gutturale qui pourra décourager de prime abord... Simple, puissant et efficace !
Motorhead - Kiss of death – SPV, 2006 * * *
Avec ce Baiser de la Mort, MOTÖRHEAD nous donne la
quintessence de leur savoir faire. Que ce soient des directs au travers de métal qui bastonne dur « Sucker »,
« Going Down », des swings de blues -très- rock « Under
The Gun » ou des uppercuts rock’n roll / boogie jouissifs
« One Night Stand », « Christine », vous n’êtes pas prêts
de vous relever. Les bougres connaissent les endroits où
il faut cogner, là où ça fait mal… Et ils ne négligent
rien !!! Ce rock est brut, mais doré sur tranche ! S’il fallait
mettre en lumière deux titres il y aurait « God Was Never
On Your Side » avec son mid tempo, un peu comme sur
« One More Fucking Time », où Lemmy nous tord les tripes avec son chant presque douloureux. Et puis,
« Kingdom Of The Worm », époustouflante démonstration du savoir faire des trois lascars.
Metallica – Kill’em all – Vertigo, 1990 * * *
Nile – Legacy of the catacombs – Relapse,
2007 * *
Véritable monument du Death Metal des années 2000,
Nile a la particularité d'avoir croisé les rythmiques traditionnelles du genre avec des sonorités égyptiennes... Le
rendement est comme les pyramides du Caire : monumental et mystique. Des gongs, des riffs d'outre-tombe,
une batterie qui va à la vitesse de la lumière, la voix
gutturale de rigueur... A recommander pour toutes celles et ceux qui ne s'habillent jamais en rose !
Deftones – Adrenaline – Warner, 1995 * *
Marilyn Manson – Antichrist Superstar –
Interscope, 1996 * *
Metallica – Black album – Vertigo, 1998 * *
L'icône du mauvais genre... Brian Warner (son vrai nom)
et ses comparses défraie depuis toujours la chronique.
Sa musique est pourtant loin d'être ultra-violente, elle
s'apparente davantage à un Rock sauvage et endiablé, du genre qui vous fait remuer la jambe et mimer les
refrains avec une folle envie de crier au monde votre
rejet des conventions ! L'album Antichrist Superstar en
est l'exemple même, et symbolise l'apogée de la carrière de celui dont la presse fait ses choux gras depuis
quinze ans…
Metallica - Death magnetic – Mercury,
2008 * * *
Marilyn Manson – Last Tour on Earth – Interscope, 1999 * *
Une tuerie. Un Live qui combine l'énergie, la mélancolie, le rythme, le groove, la rébellion... Il englobe les trois
meilleurs albums de Manson : Portrait of an American
Family, Antichrist Superstar et Mechanical Animal. A
écouter en boucle, pour tout public (attendre tout de
même 15 ans si la personne veut traduire les paroles !)
Deicide – The Deicide remasters – Roadrunner, 1998 *
Deicide – Scars of the crucifix – Earache
Records, 2004 * *
Un son très percutant, avec une dynamique incroyable,
ô combien plus agréable que celui de "St. Anger" sert
les nouvelles compos du groupe. Du riff trash old school
en veux-tu en voilà, le retour des soli, beaucoup d'énergie, des morceaux longs et alambiqués comme à la
grande époque... voilà qui fait plaisir à entendre "That
was just your life" et "The end of the line" constituent, à
elles deux, une ouverture hyper efficace et vous mettent une bonne claque. Mais heureusement, le plaisir
ne s'arrête pas là. "Broken, Beat & Scarred " se montre
particulièrement convaincant et enfonce le clou
comme il faut.
Gun' s n' Roses – Appetite for Destruction
– Geffen, 1987 * * *
Qu'obtient-on en mélangeant un pantalon cycliste,
une paire de baskets, un perfecto en cuir, des cheveux
permanentés et du Jack Daniel's ? L'un des meilleurs
albums de l'Histoire du Rock'n'Roll ! Axl Rose, Slash et les
deux autres membres dont personne ne se souvient jamais des noms vous font swinger, avec leurs solos, leurs
balades, leur groove déchaîné ! De l'hystérique Welcome to the Jungle à la joyeuse Paradise City, cet album place définitivement les Gun's au sommet du
mont Glam Rock…
Megadeth - Rust in peace – Capitol, 1990 *
KoRn – KoRn – Epic, 1994 * *
Pierre angulaire dans l'évolution du groupe, et oeuvre
majeure du métal, Rust in peace est une véritable tornade ! L'arrivée de Marty Friedman (guitare solo) et de
Nick Menza (Batterie) au sein du groupe y est peut-être
pour quelque chose, mais ce sont avant tout les compositions d'un Mustaine inspiré qui font la réelle force de
cet album. Holy Wars, The Punishment Due, Hangar 18,
Lucretia ou Tornado of soul sont devenus des morceaux
mythiques, réputés pour leur efficacité, leurs élaborations plus complexes parfois à la limite du progressif, et
leurs soli de guitares endiablés... Moins trash, Mustaine
élabore plus ses morceaux autour de riff acérés et d'enchaînements complexes, qui rendent le tout plus attrayant... La batterie de Nick Menza, joue avec subtilité,
Marty Friedman propose des soli aux mélodies étonnantes, jouant sur les tensions et les saccades, Mustaine atteint une qualité de chant correcte et joue des solos de
guitare vifs et biens maîtrisés, tandis que David Ellefson
utilise sa basse comme jamais !
En 1994 cinq gars issus de Bakersfield, petite commune
américaine, révolutionnent l'univers du Metal en sortant
leur premier opus éponyme : « KoRn ». Oubliez les solos
interminables ! Ici il n'y a de place que pour des rythmiques bien sombres, la basse déborde de groove, et les
paroles traitent du mal-être du chanteur, Jonathan Davis, au passé plus que sombre... Album culte, pour tous
ceux qui succédèrent à la génération Nirvana...
Manowar-Kings Of Metal–Atlantic, 1988 * * *
Kings Of Metal est un album majeur de MANOWAR à
plusieurs niveaux. Premièrement, il marque un point
culminant de la carrière du groupe, qualitativement
parlant. C’ est aussi l’apogée du style MANOWAR, ici
un mélange entre purs hymnes heavy et métal épique
plus racé (comme on en trouvait à la pelle sur Into Glory Ride ou Sign Of The Hammer), grandiloquence et
simplement grandeur. Enfin, Kings Of Metal est surtout le
dernier album du groupe avec son « grand » line-up,
puisque Ross « The Boss » quittera le navire et sera remplacé, mais jamais égalé, sur les albums suivants.
Rammstein – Herzeleid – Mercury, 1996 * *
Le premier album de Rammstein est un condensé entre
rythmiques Metal et sonorités Electro, le tout avec un
chant martial en allemand ! Aimer Rammstein à la première écoute, cela n'est pas donné à tout le monde,
mais une fois l'oreille habituée, leur musique ferait monter au front le plus pacifiste des hommes !
Rammstein – Live aus Berlin – Universal,
1999 * * *
S'il est une certitude, c'est que Rammstein est depuis dix
ans la référence des groupes alternatifs sur scène. Son
d'une puissance et d'une clarté démoniaque, décors
somptueux, scène mécanisée, effets pyrotechniques à
se damner... Ce premier Live paru en CD « à la maison »
fait encore figure de référence, n'hésitez cependant
pas à regarder également le DVD, vous en prendrez
plein les mirettes !

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