pontarlier et ccgp - Ville de Pontarlier

InfoARCHIVES
P O N TA R L I E R
ET
CCGP
N° 39 - Octobre 2015
Exposition
Des matériels anciens et actuels
de fabrication, une collection
­ousselines (étiquettes
Après avoir présenté l’histoire des comices du Haut-Doubs lors de m
collées
sur une des faces de
du Super Comice de 2010, le service Archives vous invite à
chaque
meule de Comté),
découvrir l’histoire originale des fruitières.
des affiches publicitaires du
Comté éditées par le Comité
il est temps de ‘‘comté’’ la fruitière…
Interprofessionnel de Gestion
Pour présenter cette fabuleuse aventure, le service Archives s’est du Comté (CIGC), des cartes
associé avec des professeurs (Messieurs Jean-Pierre et Michel postales anciennes, des
GURTNER, Madame M
­ artine MATTON) et des élèves de l’ENIL photographies des fruitières
de Mamirolle et du lycée agricole Lasalle de Levier.
du Haut-Doubs en activité en
La tradition fromagère du Haut-Doubs, liée au climat de montagne, 2015 et de leurs fromagers,
conduit les paysans à s’associer en mettant leur production de lait un film présentant la coulée
en ­commun pour fabriquer un fromage de conservation à pâte et la fabrication du Comté,
pressée cuite dénommé successivement vachelin puis gruyère et etc., agrémentent cette
enfin Comté.
histoire spécifique des fruitières.
Cet aspect associatif innovant qui perdure depuis des siècles et qui Le catalogue de l’exposition contient les illustrations et les textes
n’a cessé d’évoluer, de s’adapter, est le thème principal de cette présentés à l’exposition ainsi que d’autres données (écrites ou
exposition. Il est étroitement lié à un lieu de production, dénommé visuelles) complémentaires. Prix de vente (80 pages) : 10 €
chalet puis fruitière, présent dans chaque commune jusqu’au XXe
siècle et qui remplit de n­ ombreux rôles : économique, social, Informations pratiques :
technologique, scientifique. Le rôle du fromager au sein du Chapelle des Annonciades, 69 rue de la République
village, le tour, la coulée, etc., sont indissociables de l’histoire Samedi 24 octobre de 10 h à 18 h
Du dimanche 25 octobre au dimanche 15 novembre, de 14 h à 18 h
de la fruitière.
Entrée gratuite
Bibliothèque
Un Architecte pas comme les autres
Jean QUERRET (XVIIIe siècle en Franche-Comté)
Cet ouvrage écrit par Robert LEROY, en 1995, retrace la carrière de Jean
QUERRET.
Né en 1703 en Bretagne, il arrive à Besançon au service des Ponts et
Chaussées en 1736 où il reçoit une formation d’architecte. Il occupe
successivement les postes de sous-ingénieur puis ingénieur en chef
jusqu’en 1765. Devenu inspecteur général, il quitte Besançon et n’y
revient définitivement que pour construire un hôtel, rue Sainte-Anne,
qu’il habite avec son neveu. Il meurt en 1788.
À Pontarlier, la notoriété de Jean QUERRET est reconnue suite à son
implication dans la reconstruction de la ville après l’incendie du 31 août 1736.
À la suite de ce terrible sinistre parti du clocher de l’église Saint-Bénigne,
le centre de Pontarlier est détruit, de même que le faubourg Saint-Etienne
et l’hôpital. Cent quatre-vingt-dix-neuf maisons, granges ou écuries sont
incendiées.
Le 30 septembre 1736, il achève les plans de reconstruction de la ville
et ceux de l’hôpital. Il prévoit l’alignement et l’élargissement des rues
entrainant la perte de terrain pour les propriétaires, ce qui ne va pas sans
protestations.
Jean QUERRET laisse de nombreuses réalisations en Franche-Comté,
telles que des ponts, des routes, la caserne d’Arène et le Palais du
Parlement à Besançon.
Ce livre de 144 pages, (coté Bi100) contient des plans et photographies
des réalisations de Jean QUERRET.
Fonds privé
Photographie d’une classe en 1882 de l’école communale de garçons Don de M. TODESCHINI
D’après les indications figurant au dos de la photographie, l’instituteur
est identifié comme étant M. Jules PROST.
Né en 1862 à Montmahoux, Noé Constant Jules PROST est domicilié
aux Allemands (commune Les Alliés depuis 1915) lorsqu’il se marie en
1886 avec Delphine VUILLEMIN, originaire de la Lentille, banlieue
de Pontarlier.
Cette photographie est prise devant l’entrée de l’école communale de
garçons (actuelle école Cyril CLERC). En 1884, on dénombre 240
élèves, répartis entre le directeur (C. CLERC) et 6 instituteurs adjoints
(dont M. PROST), soit une moyenne de 34 élèves par classe. M. PROST
est en poste de 1882 à 1885 à Pontarlier.
Un peu d’histoire
Le kiosque du Grand Cours
En 1879, à l’occasion de la fête du Comice qui se déroule à
Pontarlier, une sorte de kiosque est aménagé. Mais ce n’est qu’un
plancher, construit avec des cuves de la Halle.
Dès 1880, les sociétés de musique mais aussi la population
souhaitent vivement la construction d’un kiosque destiné à abriter
les concerts en plein air. D’abord réticent, le Conseil
municipal autorise Monsieur le Maire, en août 1880,
à faire exécuter la construction d’un kiosque.
L’architecte POMPÉE, en juillet 1884, présente
son projet et ses plans pour un ‘‘pavillon de
musique’’ sur la Promenade du Cours. En août, le
Conseil municipal décide d’y ajouter un sous-sol.
M. POMPÉE s’exécute et propose le projet suivant :
un sous-sol (pour y ranger les chaises et le matériel
de musique), des colonnes en fonte, une charpente et
une couverture en écailles de lune, un sol en béton
recouvert de carrelage en ciment. Les plans sont
approuvés en septembre 1884.
L’inauguration du kiosque a lieu le dimanche 19
juillet 1885 avec des concerts de l’Orphéon, de
l’Harmonie municipale, des élèves des écoles mais
également de la musique de l’École d’artillerie de
Besançon.
Cet ensemble architectural s’harmonise très bien,
selon la presse de l’époque, avec les grands arbres
de la Promenade.
Et du côté de la CCGP ?
Petite rétrospective sur le Syndicat Intercommunal pour la Collecte
et le Traitement des Ordures Ménagères (SICTOM) à l’heure du
Développement Durable.
Créé le 17 mars 1981, il regroupe Arçon, Chaffois, la Cluse et Mijoux,
Dommartin, Doubs, les Fourgs, les Granges-Narboz, Houtaud, Pontarlier
et les Verrières de Joux. Son but est la collecte et le traitement des ordures
ménagères ainsi que la mise en place d’activités afin de sensibiliser le
public.
La Ville de Pontarlier, assurant déjà sa propre collecte, devient dès août
1981, prestataire de services du SICTOM en procédant au ramassage,
au transport et à l’élimination des ordures ménagères des communes
adhérentes.
La Planée et Sainte-Colombe adhèrent au syndicat en 1984 et Vuillecin
en 1986.
La volonté de construire une unité de traitement des ordures ménagères
Il accueille régulièrement de nombreux concerts mais aussi des
cérémonies officielles et des commémorations. En août 1887, le
kiosque se transforme même en un petit théâtre à l’occasion de la
fête foraine du Cours.
En 1930, en même temps que quelques réparations, l’éclairage
électrique est installé dans le pavillon de musique.
Élément très intéressant de l’architecture de Pontarlier, le kiosque
du Cours continue encore aujourd’hui, certes moins régulièrement,
à répondre au souhait des pontissaliens du XIXe siècle.
Plan du kiosque - Juillet 1884
avec production d’énergie anime les débats dès 1986. L’usine
d’incinération ouvre ses portes en 1989, gérée par une Société d’Économie
Mixte, regroupant plusieurs syndicats dont le SICTOM.
En 1990, le SICTOM organise l’approvisionnement de conteneurs pour les
communes adhérentes et multiplie ensuite les avancées vers une collecte
de plus en plus sélective : le verre en 1989, les déchets toxiques en 1994,
les textiles en 1995 et enfin la mise en place d’une collecte sélective par
apport volontaire des papiers, cartons, emballages et bouteilles plastiques
en 1999.
En 1994, la gestion de la déchetterie municipale de Pontarlier est
transférée au SICTOM.
Le syndicat est dissous en novembre 1999. Sa compétence ‘‘collecte,
élimination et traitement des déchets’’ est transférée à la Communauté de
Communes du Larmont, nouvellement créée.
Le fonds du SICTOM (cote : 66W) représente 2,25 mètres linéaires
d’archives classées et inventoriées, concernant son administration, ses
finances, son personnel et ses actions.
Erratum
Dans l’Info Archives n° 38 de mai 2015, une erreur s’est glissée dans la rubrique ‘‘Un peu d’histoire’’ .
Monsieur Ernest DENISET, Maire de Pontarlier pendant la Première Guerre Mondiale, est né à Labergement-Sainte-Marie et non
aux Granges-Sainte-Marie.
Renseignements pratiques :
Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30
Adresse topographique : Bâtiment La Belle Vie - Entrée B - 8, rue de la Grande Oie - 25300 HOUTAUD
Adresse postale : B.P. 259 - 25304 PONTARLIER CEDEX
Adresse e-mail : [email protected] - Téléphone : 03 81 38 81 13 ou 03 81 38 81 14