LE HAUT-DOUBS GARDE CONFIANCE

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LE HAUT-DOUBS GARDE CONFIANCE
Fête des Pères 16 juin 2013
Vins - Foie gras - Produits régionaux - Restauration
Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin
JUIN 2013
N° 164
2,50€
22 rue du Docteur Grenier - PONTARLIER
Tél. 03 81 39 03 84
IMMOBILIER
LE HAUT-DOUBS
GARDE CONFIANCE
MOINS DE TRANSACTIONS MAIS
DES PRIX TOUJOURS AUSSI HAUTS
LE DOSSIER en p. 21 à 29
L’ÉVÉNEMENT
p. 6 et 7
Surfaces commerciales
Pontarlier toujours plus haut
L’extension de la zone des Grands-Planchants
n’en finit plus. Où s’arrêtera-t-on ?
POLITIQUE
PATRICK GENRE
“Le mandat
de maire me plaît”
MOBALPA PONTARLIER
5, Rue Mervil
Les Grands Planchants
25300 PONTARLIER
Tél. 03 81 39 09 00
Du 23 mai au 15 juin 2013
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DES ESPACES
POUR MIEUX VIVRE
Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - [email protected]
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RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
Éditorial
Pessimisme
Halte au discours anxiogène qui envahit la France. La Fédération régionale du
bâtiment de Franche-Comté a sondé les
Francs-Comtois : 75 % d’entre eux sont
pessimistes quant à l’avenir de leur territoire ! Il est vrai qu’au regard des derniers chiffres du chômage (près de 5 millions de personnes si on compte toutes
les catégories de chômeurs), il y a, a
priori , de quoi désespérer. Mais les
enquêtes d’opinion dont on nous abreuve au quotidien, sans intérêt, n’ont au
final d’autre effet que de plomber encore un peu plus le moral déjà en berne
des Français. Le chômage continue d’augmenter ? Oui, c’est normal, et ce ne sera
pas en six mois que les améliorations se
feront sentir, quelque gouvernement que
ce soit. Cette nouvelle culture de l’immédiateté où un sondage chasse l’autre,
et où on attend tout et tout de suite,
renforce cet effet pervers et contribue
à gonfler le pessimisme. Mais élargissons un tant soit peu l’angle de vue et
tentons de positiver. Pour cela, il faut
regarder du côté de ceux qui, malgré les
bâtons dans les roues et les messages
ambigus lancés par l’actuelle équipe au
pouvoir, continuent à y croire et avancent. Ils sont si nombreux, ces industriels du Haut-Doubs qui croient encore
à l’avenir de l’industrie, ces commerçants audacieux qui dopent l’activité
commerciale en continuant à investir.
S’ils sont parfois inquiets par rapport aux
mesures fiscales annoncées depuis
quelques mois, ces entrepreneurs que
nous rencontrons au quotidien dans nos
reportages n’emploient jamais les mots
“crise”, “découragement” ou “morosité”.
Tous regardent vers l’avant avec le dynamisme suisse pour horizon, sans avoir
les yeux rivés sur l’instant et déjà projetés vers un avenir qu’ils pressentent
meilleur. Les entreprises continuent à
investir, les industries locales cherchent
ailleurs ce qu’elles ne trouvent plus ici,
d’autres perspectives de développement,
des marchés nouveaux. Mais on touche
là au mal bien français qui consiste à
vouloir que les solutions aux questions
de chômage tombent toutes faites. Le
redressement de l’emploi est une question qui ne concerne pas seulement un
gouvernement dont on attend un peu
trop, c’est un challenge collectif où chacun doit prendre sa part. Le mot “confiance” semble avoir disparu du vocabulaire français. Nos voisins suisses ou
allemands ne l’ont pas banni de leur langage et on voit le résultat. I
Jean-François Hauser
est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie
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Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641
Dépôt légal : Juin 2013
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Crédits photos : La Presse Pontissalienne,
M. Billerey, C.F.D., Festival Montperreux,
J.-M. Gatefait, Y. Guérin, J.-M. Schmitz, O.N.F.
L’actualité bouge, les dossiers évoluent.
La Presse Pontissalienne revient sur les sujets
abordés dans ses précédents numéros, ceux qui
ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous
les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Avis contraires
autour du projet
de rond-point
sur la Rocade
Printemps pluvieux,
château heureux
a crise économique et le temps maussade ne semblent pas décourager les
visiteurs à partir à la découverte du fort
de Joux. Au 23 mai, le compteur annuel affichait 10 555 entrées, soit une hausse de 18 %
par rapport à l’an dernier. C’est tout bénéfice pour le chiffre d’affaires qui bondit de 32 %,
passant de 43 565 à 57 485 euros. “Joux est
l’un des rares sites touristiques francs-comtois à progresser”, souligne René Émilli, l’élu
à la tête de la “commission château de Joux”
à la C.C.L. Les viaducs du mois de mai ont
largement profité à la forteresse de Joux qui
a vu sa fréquentation progresser de 40 % du
1er au 23 mai comparativement à l’an dernier.
D’autres explications participent à cette bonne dynamique. Communication plus efficace, qualité d’accueil encore meilleure, diversité de l’offre qui incite les visiteurs à venir
L
plusieurs fois, tout cela contribue à renforcer l’attractivité des lieux. Et rien n’indique
un fléchissement. On peut d’ores et déjà
ajouter près de 3 000 scolaires qui seront de
passage d’ici les vacances d’été. “Ils viennent dans le cadre de visites thématiques
couplées ou pas avec une sortie nature au
Gounefay. Ces formules histoire-environnement fonctionnent très bien”, poursuit René
Émilli. Dans ces circonstances, le cap des
60 000 visiteurs annuels se précise. Un objectif réaliste sachant que le curseur s’était finalement arrêté à 58 000 visiteurs en 2012. Le
château de Joux reste ainsi solidement arrimé dans le wagon des sites touristiques à
moins de 100 000 visiteurs, au pied du podium
départemental occupé dans l’ordre par la
Citadelle, Dinozoo et la Saline d’Arc-etSenans. I
Le château de Joux va peut-être franchir le cap des 60 000 visiteurs cette année.
Un forage pour capter le gaz
du sous-sol de Noiraigue
e sous-sol du Val-de-Travers enfermerait une
poche de gaz, mais “il ne s’agit pas de gaz
de schiste” prévient le Conseil communal du
Val-de-Travers. Le sujet est sensible, alors la municipalité suisse préfère lever les malentendus
concernant le projet des forages exploratoires
envisagés près du village de Noiraigue. La société Celtique Énergie a l’intention de réaliser dans
ce périmètre un forage classique “couramment
mis en œuvre pour des forages géothermiques”,
mais à grande profondeur. Il s’agit en effet de
percer le sol sur 2 300 mètres pour atteindre la
poche de gaz. La technique utilisée est donc différente de celle qui consiste à fracturer la roche
pour extraire le gaz de schiste, un procédé contre
lequel les écologistes sont vent debout car il présente un risque pour l’environnement.
Pour les forages de Noiraigue sont en phase
L
Un nouveau rond-point permettrait
aux 2 500 habitants du quartier d’accéder
plus facilement à la rocade.
Pontarlier, les réunions
inter-quartiers permettent parfois de découvrir des projets avant qu’ils
ne soient présentés aux élus.
La dernière présentation du
pôle multimodal aux habitants du quartier de la Chapelle-rue des Granges leur
a permis de visualiser le projet de giratoire entre la rue
des Granges et la R.N. 57.
Pas vraiment un scoop. Le
sujet revient souvent dans
les discussions.
La nouveauté résidait plutôt
dans la mise en plan du rondpoint. De quoi susciter une
réaction de Jean-Yves Bouveret au dernier conseil, d’autant qu’il n’est pas vraiment
favorable à ce type d’aménagement à cet endroit. “Cela
risque d’alourdir le trafic sur
la R.N. 57 surtout qu’il y a
déjà le rond-point du tennis
à 200 mètres de là. Je pense que c’est une mauvaise
idée. Comme je ne crois pas
du tout au contournement
de Pontarlier, on doit réflé-
À
chir dès maintenant à l’amélioration de la fluidité sur la
R.N. 57.”
Suite à quoi Patrick Genre a
jugé bon de préciser. “Cela
a déjà été évoqué mais on
n’avait pas l’emprise foncière et ce qui a été présenté
aux habitants, c’est le projet
multimodal. Comme on
devient propriétaire du terrain sur la R.N. 57, on ne va
pas faire ce rond-point mais
on est en capacité de le faire. On va le proposer aux services de l’État et du Conseil
général. Les premiers
contacts sont positifs.”
S’il admet qu’un tel équipement va forcément ralentir
le trafic, le maire estime qu’il
permettra aussi aux 2 500
habitants du quartier d’accéder plus facilement à la
rocade qui constitue aujourd’hui plutôt un obstacle
quand on vit dans ce secteur de la ville. “Je ne vois
pas pourquoi l’État refuserait. Je me battrai pour obtenir ce rond-point.” I
d’étude. Le calendrier des travaux n’est pas arrêté. Il faut d’abord que le Conseil communal du
Val-de-Travers donne son feu vert. “Pour la fin
du mois de juin, on attend des expertises complémentaires de la part de l’entreprise. Des expertises que nous ferons analyser de notre côté. On
veut être sûr que ces forages ne présentent aucun
risque et aucune nuisance. Il ne faudrait pas
exemple qu’ils mettent en péril le milieu aquifère” indique Christian Mermet, du service de l’urbanisme.
Même si elle fait preuve de vigilance, la commune du Val-de-Travers ne cache pas son intérêt
pour ce projet à une époque où flambent les prix
de l’énergie. Le choix de Noiraigue est pertinent
car la commune est traversée par un gazoduc.
Le cas échéant, la présence de cet équipement L’objectif est d’utiliser une technique de forage traditionnelfaciliterait donc l’exploitation du gaz. I
le pour percer le sol sur une profondeur de 2 300 mètres.
4
L’INTERVIEW DU MOIS
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
POLITIQUE
Le maire se représentera-t-il ?
“La mission de maire
me plaît toujours”
Engagé dans la défense de tous les grands dossiers
structurants, le maire de Pontarlier en impose et s’impose à
l’échelle du Pays du Haut-Doubs. Aucun signe de lassitude
n’émane de celui qui semble prendre un malin plaisir à ne
pas se dévoiler sur ses ambitions municipales.
a Presse Pontissalienne : L’avenir du
Paris-Berne via Pontarlier et Neuchâtel semble bien compromis, quel est
votre sentiment sur ce dossier ?
Patrick Genre : Pour l’instant, le combat,
c’est le maintien, même si l’annonce
de Guillaume Pépy laisse peu d’espoir.
La mobilisation sur ce dossier a prouvé une attente forte d’un territoire.
Elle contraint la S.N.C.F. et les C.F.F.
et Lyria à proposer une alternative,
mais on ne se contentera pas d’une
seule liaison Neuchâtel-Frasne.
L
L.P.P. : Quel intérêt d’avoir plus de liaisons si
ces trains roulent à vide ?
P.G. : Vu les économies induites par la
suppression du T.G.V., la S.N.C.F. a largement les moyens de financer seule
toutes les mesures de compensation.
Dans ces circonstances, on veut du “un
pour un”, soit 4 correspondances par
jour avec le Paris-Lausanne depuis
Frasne. Ce qui nous importe avant
tout, c’est de maintenir une relation
entre Pontarlier et Paris, même indirecte. Guillaume Pépy a demandé à
Alain Barbey, le directeur de Lyria de
travailler sur ces propositions. Il est
important aussi de signaler que Pontarlier sera toujours mentionné sur
les fiches horaires. La mise en place
de ces compensations imposera également à la S.N.C.F. de rénover les
quais à Frasne pour offrir de meilleures
conditions d’attente aux utilisateurs
de ces liaisons.
L.P.P. : Quand serez-vous fixé sur ce dossier ?
P.G. : On devrait avoir une réponse d’ici
un mois et demi. Je regrette aussi le
manque de soutien des membres du
gouvernement que nous avons sollicités. Pierre Moscovici a bien pris acte
de nos courriers. On n’a vraiment pas
le sentiment d’être épaulé efficacement.
L.P.P. : C’est encore pire pour la R.N. 57 ?
P.G. : Effectivement, on nous tient toujours le même discours. Si en plus le
droit d’option des frontaliers venait à
disparaître, cela dénoterait un manque
de considération flagrant envers le
Haut-Doubs. Maintenant, le chantier
est lancé avec le déblocage des
300 000 euros de crédit d’études. C’est
positif car il n’y avait jamais eu de
vraies études.
L.P.P. : Toujours dans le domaine des transports, avez-vous des nouvelles des T.E.R. transfrontaliers ?
P.G. : C’est toujours aussi encourageant
pour la liaison vers Vallorbe et la Vallée de Joux. La desserte sur le Val de
Travers ne décolle pas à cause des
horaires inadaptés. Le Conseil régional s’était fixé un délai d’une année
pour faire le point. J’ai demandé qu’on
poursuive l’expérience une année supplémentaire sur Travers en adoptant
des horaires qui correspondent aux
ouvertures des entreprises. On sollicite aussi la possibilité pour les
frontaliers de prendre
sans réservation le
T.G.V. Paris-Lausanne
à Vallorbe en fin d’aprèsmidi.
P.G. : On s’engage sur un dispositif
d’assistance à maître d’œuvre pour se
faire ainsi assister par des spécialistes
en B.T.P., architecture, ergonomie…
Cette démarche va générer des propositions d’adaptation du bâtiment
pour lancer les travaux avant la fin de
l’année.
L.P.P. : Et le covoiturage, cela
avance ?
P.G. : On va installer la
signalétique des parking-relais. La plateforme de réservation
fonctionne. L’affaire est
lancée.
L.P.P. : Comment s’organisera le transfert des
services dans ces nouveaux locaux ?
P.G. : Le Centre technique municipal et
le centre technique intercommunal
prendront possession des lieux au premier semestre 2014. Suivront les services administratifs mutualisés.
“Un plan
pluri-annuel
L.P.P. : Ce bâtiment, c’était vraiment une opporL.P.P. : Quel est votre senti- tunité à ne pas laisser passer ?
d’investisment sur les dernières auto- P.G. : Oui. Cela va nous permettre de
sement.”
réaliser des économies d’échelle et de
réduire le coût de fonctionnement des
à Pontarlier ?
collectivités. On va rationaliser le foncP.G. : J’en suis ravi. Ma seule préoccu- tionnement des structures pour réduipation, c’est d’équilibrer l’offre entre re la pression fiscale et consacrer plus
le centre-ville et les trois zones. Avec d’argent à l’investissement.
les C.D.A.C., les élus ont perdu tout
pouvoir. Le seul moyen de contrôle pas- L.P.P. : Ce projet a aussi pour effet de retarder
se maintenant par le biais des règle- la réalisation du crématorium, de la piscine
et de la médiathèque intercommunale ?
ments d’urbanisme.
P.G. : On a ouvert différents chantiers.
L.P.P. : Vous n’étiez pas favorable à l’arrivée La C.C.L. reste une structure de prode Décathlon qui joue aujourd’hui plutôt un jets. On a voté un certain nombre de
rôle de moteur pour les autres enseignes crédits d’étude. On aura très bientôt
locales de sport. L’extension accordée à cet- des éléments concrets et factuels sur
te enseigne vous inquiète ?
tous ces projets intercommunaux. Même
P.G. : Je ne suis pas opposé à cette exten- chose au niveau de la ville avec le ression, ni à cette marque mais je reste taurant municipal, le quartier des abattrès vigilant par rapport à l’impact à toirs, la plaine ludique Pourny. Avec
moyen et long terme. Ce serait trop ou sans la maison de l’interco, il y aura
fragile à mon sens de dépendre seule- des choses à faire mais on ne dépassera pas le budget prévu. Tout sera
ment d’activités tertiaires.
intégré dans un plan pluri-annuel
L.P.P. : Le dossier de la Z.A.C. des Gravilliers d’investissement.
semble piétiner. À quand les premiers traL.P.P. : Êtes-vous, comme le maire de Doubs,
vaux ?
P.G. : Ils devraient commencer fin 2013 favorable à d’éventuelles collaborations avec
avec une première tranche de 10 hec- le privé ?
tares puis une seconde de 7 hectares P.G. : C’est une voie qu’on étudie. Sur
de l’autre côté de la Rocade. Le tout
le dossier de la maison
devrait être disponible fin 2014. On
Chevalier, on cherche un
pourra ainsi proposer 17 hectares de “À chaque ou deux partenaires. Ce
Z.A.C. hors tertiaire. À noter qu’on jour suffit
type de rapprochement
conforte les projets et
financera les fouilles uniquement ou
cela s’avère indispensable comme sur sa peine.” optimise la répartition
des financements sous
les éléments de voirie. Le coût global
réserve de s’engager dans
des fouilles s’élèverait à 2 millions
un partenariat cohérent
d’euros qu’il faudrait répercuter sur
avec la finalité de
les prix de vente. D’où cette volonté de
l’équipement public.
limiter ce coût au strict nécessaire. Je
tiens aussi à préserver l’emploi indusL.P.P. : On n’entend plus partriel sur Pontarlier en s’appuyant sur
ler de la redevance incitative
un tissu de P.M.E.-P.M.I. et en mainintercommunale ?
tenant les grandes entreprises exisP.G. : C’est un dossier très
tantes.
complexe. On est tous
d’accord pour réduire la
L.P.P. : Vous ne voyez pas d’interférence avec
production d’ordures
la nouvelle Z.A.C. de Bulle ?
ménagères et faire en
P.G. : Non, car on ne se positionne pas
sorte de changer les habitout à fait sur les mêmes secteurs.
tudes. Mais par quels
moyens : redevance ou
L.P.P. : Les choses se précisent sur le dossier
taxe incitative ? On
de la nouvelle maison de l’intercommunalité ?
risations d’extension ou
d’implantation commerciales
Même s’il ne lâche rien sur les municipales 2014, Patrick Genre
ne montre aucun signe de lassitude. Le vrai suspense sera peut-être
de savoir avec quelle équipe il partira en campagne ?
s’orienterait plutôt vers une formule L.P.P. : Arrivez-vous à assumer tous vos engamixte qui correspondrait aux carac- gements ? La charge n’est pas trop lourde ?
téristiques d’une intercommunalité P.G. : Ce n’est pas à moi de le dire. J’essaie
comme la nôtre avec de gros écarts de d’être présent dans tous ces engagetaille entre les communes. Cette déci- ments. Aujourd’hui, j’ai la chance de
sion sera aussi annoncée avant la fin pouvoir établir un équilibre entre toutes
de l’année.
ces activités. Tant que je peux continuer, je le ferai.
L.P.P. : Le S.C.O.T. (schéma de cohérence territoriale), c’est pour bientôt ?
L.P.P. : Êtes-vous prêt pour une nouvelle canP.G. : On en est seulement à l’amorce didature aux prochaines municipales ?
d’une démarche. On entre dans la pha- P.G. : A chaque jour suffit sa peine. Ma
se administrative qui aboutira à l’arrêté priorité, ce sont les dossiers. Cela prend
du périmètre par le préfet. Il faudra beaucoup de temps. Le temps viendra
ensuite poser les grands axes. Cela où je me prononcerai. Je reste humble.
signifie encore trois ans de procédure. On verra le moment venu.
On peut opter pour un S.C.O.T. à géométrie variable, très contraignant ou L.P.P. : Le “job”semble vous plaire…
avec des orientations plus globales.
P.G. : La mission de maire me plaît toujours autant. Pontarlier reste une vilL.P.P. : Cet outil d’aménagement n’arrivera-t- le à taille humaine. On a eu la possiil pas trop tard ?
bilité d’ouvrir et de gérer des dossiers
P.G. : Ce n’est jamais trop tard pour très structurants. On tire des enseiessayer. D’autant plus qu’on sera ame- gnements de chaque expérience Et à
né de plus en plus à traiter des pro- la Région, j’ai appris le fonctionnement
blématiques à des échelles territoriales d’une grande collectivité.
qui dépassent largement le cadre intercommunal. Je pense qu’on n’a guère L.P.P. : Cette proximité frontalière est rassud’autres choix que d’aller vers les regrou- rante ?
pements. Cela ne signifie pas la mort P.G. : On ne va pas se plaindre de
des communes mais elles auront des l’opulence économique qu’elle procumissions différentes.
re tout en restant très vigilant car on
est dans une situation qui peut deveL.P.P. : L’hôpital semble éprouver des difficul- nir fragile du jour au lendemain.
tés à trouver un nouveau directeur, que se
passe-t-il ?
L.P.P. : La dernière question concerne le proP.G. : On est dans une procédure longue jet de crèche inter-entreprises ? Où en estet compliquée par le départ précipité il ?
de l’ancienne directrice. C’est mal- P.G. : Il est toujours en réflexion. Cet
heureusement un élément néfaste à équipement est un besoin exprimé par
la mise en place du centre hospitalier toutes les entreprises locales. Des prointercommunal. Dommage que cela se positions vont aboutir tout prochaiproduise maintenant.
nement. I
Propos recueillis par F.C.
PONTARLIER
MÉMOIRE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
5
Une histoire de cœur
“Je veux relever le
pari pour Sandrine”
Nadine Faivre a démissionné des fonctions
qu’elle occupait dans une société pontissalienne
pour reprendre l’entreprise de sa sœur aînée,
Sandrine, décédée début mai.
l y a un an, La Presse Pontissalienne rencontrait Sandrine
Faivre. La jeune femme de 38 ans
souffrait d’un cancer. Dans un
témoignage pudique et sans tabous,
elle nous avait fait part de ses doutes,
de ses espoirs, mais aussi des failles
du système social qui compliquent la
prise en charge à domicile des patients
souffrant d’une pathologie lourde. Des
carences qui ont conduit Sandrine
Faivre à quitter son appartement où
elle vivait seule pour s’installer chez
ses parents afin de faire face aux difficultés quotidiennes. Au terme de cette première rencontre, la jeune femme avait émis le souhait de reprendre
contact avec nous le jour où son état
de santé lui permettrait de regagner
son domicile et de réactiver l’entreprise
d’aide à la personne qu’elle avait créée
trois mois avant de tomber malade.
Ainsi, le 6 février, nous recevions de
sa part un message plein d’espoir.
“Depuis la fin de l’année, j’ai pu renter quelques semaines chez moi avec
un dispositif adapté” écrivait-elle. Le
I
répit n’aura été que de courte durée.
Le 3 mai, à 6 h 35, elle s’est éteinte au
domicile de ses parents, entourée de
ses proches.
C’est le volontarisme et la détermination de Sandrine qui pousse aujourd’hui sa sœur Nadine à donner une
suite à l’histoire. À 36 ans, elle a décidé de faire vivre l’entreprise de son
aînée qui avait dû la mettre en sommeil pour raison de santé. “Cette procédure peut durer deux
ans maximum. Ce délai A 36 ans, Nadine Faivre met désormais toute son énergie pour développer l’entreprise de service à la personne.
L’entreprise légal arrivait à échéanrecherche du ce en août 2013. Dès le officiellement depuis le 15 avril. Nadi- ne en perte d’autonomie, la prépara- d’infirmière. “Au service de la personmois de janvier, San- ne Faivre y occupe la fonction de res- tion de repas, les courses, le ménage, ne” rayonne sur Pontarlier et les envipersonnel.
drine a voulu réactiver ponsable administrative. Désormais, ou encore l’organisation de promena- rons. Alors que Nadine Faivre accomsa société. Elle m’a dit : elle met toute son énergie à dévelop- de. Les services sont vastes et pagne ses premiers clients, elle cherche
“Tu es capable de per cette société. Pour cela, elle n’a pas s’adressent tant aux personnes âgées en même temps des bureaux pour insprendre des responsa- hésité à démissionner de son C.D.I. qu’aux malades ou aux familles. taller l’entreprise qui porte dans son
bilités administratives chez Jurafiltration. “Pour moi, c’est un “L’entreprise a un agrément qualité à A.D.N. le souvenir de Sandrine. I
et de gérer” raconte Nadi- vrai pari. Je veux le relever pour San- respecter. Je recherche donc du perT.C.
sonnel diplômé ou qui peut faire valoir
ne Faivre. Banco ! Les drine” confie Nadine Faivre.
deux sœurs ont travaillé L’entrepreneuse recrute des collabo- des années d’expérience dans le domaiRenseignements :
ensemble pour réveiller rateurs compétents remplir des mis- ne” précise Nadine Faivre. Le diplôme
“Au service de la personne”
l’entreprise “Au service sions d’aide aussi diverses que le lever, adapté est celui d’auxiliaire de vie
Tél. : 07 86 05 58 17
de la personne” qui l’est le coucher ou la toilette d’une person- sociale, celui d’aide-soignante ou
6
10 000 MÈTRES CARRÉS
&5e$7(85 '
(63$&(6 '( 9,(
$16 '( 6$92,5)$,5(
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ͲŵĂŝů ͗ ŝŶĨŽΛůĞƐͲϯĞ͘ĐŽŵ
COMMERCE
L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
SUPPLÉMENTAIRES
DANS LE COMMERCE LOCAL
Quand la France compte ses
chômeurs, le bassin de vie pontissalien compte les mètres carrés
commerciaux. Ce drôle de jeu
dure depuis une bonne dizaine
d’années et rien n’indique que la
partie soit achevée.
Le seul frein sera
peut-être ordre foncier. Toutes les
zones sont pleines. Pas sûr que
la volonté politique soit d’en ouvrir
de nouvelles. Tous projets
confondus, cette nouvelle vague
totalise près de 10 000 m2 sans
compter le projet Leclerc à Houtaud qui devrait tôt ou tard aboutir.
7 000 m2 supplémentaires
Les zones montent en gamme
Nouvelles enseignes, nouveaux projets, extension, transfert… L’actualité commerciale est toujours aussi riche et diversifiée sur la zone pontissalienne. Arrêt sur image.
ous les regards convergent 5 590 m2. “C’est un concept assez nova- cette option a été abandonnée. D’où le
actuellement vers la zone des teur sur le plan architectural. Le prin- second passage en commission qui
Grands-Planchants où l’on cipe étant d’offrir un espace moderne, prend en compte cette évolution.
voit émerger un nouvel espa- aéré et chaleureux où les gens puissent Qui seront les occupants de cet
ce commercial en lieu et pla- se balader à pied. On privilégie des ensemble commercial ? Le transfert
ce du site occupé précédemment par matériaux assez typiques de la région d’Intersport est annoncé sur une surl’entreprise Streit Technologies. Sépric comme la pierre ou le bois”, indique le face de 1 850 m2. Autre mouvement
Réalisations, la société qui pilote le promoteur.
interne avec le déménagement de
projet, a fait table rase du passé. Après Assez curieusement, ce projet est pas- Chausséa.Au rayon nouveautés, Norauavoir déboursé 2,26 millions d’euros sé deux fois en C.D.A.C. (commission to viendra s’implanter dans le Hautdans l’acquisition de cette parcelle de départementale d’aménagement com- Doubs. Tout comme les deux enseignes
15 000 m2, elle a démoli le bâtiment mercial). Des changements sont inter- de vêtements : C & A et Tape à l’œil.
industriel et construit à la place un venus. La première version intégrait Il reste encore une petite cellule à valinouvel ensemble d’une surface de une surface alimentaire de 600 m2 mais der.
T
En cours
de construction,
le futur
ensemble
commercial de
la rue PierreDéchanet
inaugurera un
concept original
à la pointe de
l’innovation
commerciale.
Zoom
Denis Gérôme :
L
“On sera aux taquets”
e président de la Fédération Commerces Grand Pontarlier apprécie
comme il se doit cette effervescence
commerciale. “Décathlon continue à attirer beaucoup de monde sans étouffer
les autres magasins de sport. Le commerce au centre-ville est toujours aussi attractif. On ne peut que se féliciter
de ce dynamisme global” dit-il.
Pour autant, Denis Gérôme reste prudent. “Tous projets confondus, cela représente près de 10 000 m2 supplémen-
Aussi attractive que soit la zone frontalière sur le plan commercial, le remplissage ne s’est pas fait d’un simple
claquement de doigts. Le promoteur
tient à rester réaliste. “On a beaucoup
travaillé sur ce dossier. C’était un peu
plus facile avec ceux qui
feront l’objet d’un transfert car ils connaissent Un nouvel
déjà le marché. Pour les
ensemble
autres, il a fallu
convaincre en mettant en
d’une
avant le dynamisme du
surface de
secteur et son potentiel”,
5 590 m2.
note le promoteur qui
table sur une livraison du
chantier d’ici la fin de
l’année pour une inauguration en 2014.
À l’ordre du jour de la
C.D.A.C. du 14 mai dernier figure également
taires. Après cela, je pense quʼon sera
aux taquets. Cette vitalité reste quand
même très tributaire du franc suisse qui
tendrait à sʼémousser. Si lʼhorlogerie
résiste à la crise, ce nʼest pas forcément
le cas des autres branches dʼactivité.
On sʼinquiète aussi de la disparition du
droit dʼoption pour les frontaliers. La
Fédération est dʼailleurs solidaire des
frontaliers sur cette question. Mieux vaut
donc rester prudent et ne pas faire
nʼimporte quoi.” I
l’extension de Décathlon. L’enseigne
multisport va investir dans 1 000 m2
supplémentaires. Un an après l’arrivée
de l’ogre, chacun serait plutôt heureux
de cet agrandissement. “On a constaté
que tous les autres magasins de sport
ont vu leur chiffre d’affaires progresser.
Avec Sport 2000, il y a même une nouvelle enseigne implantée sur la zone de
Doubs. C’est peut-être nous qui sommes
les plus pénalisés dans cette histoire.
Depuis que nous sommes sur Pontarlier, Décathlon Besançon accuse une
baisse de chiffre d’affaires de l’ordre de
10 %”, confie Jean-Baptiste Bonnafous,
le directeur régional de Décathlon Bourgogne-Franche-Comté.
Deux autres projets vont aussi concrétiser aux Grands-Planchants, à savoir
l’extension de City Avenue et l’arrivée
de Courtepaille. I
F.C.
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
SPORT
7
Plus de confort, plus de choix
Décathlon tient sa promesse
L’enseigne dispose d’une possibilité d’extension de 1 000 m2 qu’elle mettra à
profit pour élargir son offre multisports et améliorer l’organisation du magasin.
a dynamique commerciale du
Haut-Doubs échappe encore aux
lois du marketing. Chez Décathlon, les stratèges du développement
de l’enseigne avaient bien compris
l’intérêt de s’implanter sur le secteur.
Ils n’ont jamais lâché le morceau et
ont finalement obtenu gain de cause
après avoir attendu des années. Ils ont
été un peu plus prudents, trop peutêtre, dans le calibrage du magasin réalisé sur 2 000 m2. Preuve s’il en est que
l’exemple du Haut-Doubs fait encore
figure d’exception dans les études de
marché. “À la base, on devait partir sur
3 000 m2 mais il y a eu des blocages
internes liés à la difficulté de mesurer
le potentiel. Avec cette extension, on
L
revient à la case départ”, observe JeanBaptiste Bonnafous, le directeur régional de l’enseigne en Bourgogne-FrancheComté.
Ce besoin est confirmé par l’enquête
clientèle qui fait ressortir l’insatisfaction
sur la disponibilité des produits, une
offre pas assez étoffée et le temps
d’attente en caisse. “On stagnerait en
restant sur le même format. Ce n’est
pas facile d’exploiter un magasin très
saisonnier sur une si petite surface. Le
personnel est souvent mobilisé par les
mises en rayon, ce qui l’empêche de se
mettre davantage au service de la clientèle.”
Difficile aussi sur 2 000 m2 de tenir
toutes les promesses “Décathlon, pour
Le magasin de
Doubs s’avère
déjà trop petit
en conviennent
Jean-Baptiste
Bonnafous, le
responsable
régional de
l’enseigne et
Jean-Victor
Vernier, le
directeur du
site de Doubs.
COMMERCE
tous les sports.” “On est contraint de
couper l’offre vélo en hiver au profit du
ski. C’est problématique dans le sens
où l’on a aussi une demande en vélo
junior pour Noël”, explique Jean-Victor Vernier, la direction du magasin de
Doubs. Même frustration au rayon
pêche et chasse et sur l’espace réservé aux sports collectifs. Ce qui n’a pas
empêché le magasin de faire une très
bonne saison hivernale avec des fournisseurs souvent en rupture de stock.
“Cet hiver était un peu trop long”, nuance le commerçant en faisant sans doute allusion aux activités printanières
qui ont eu du mal à décoller. Les vélos
et autres rollers ont eu bien des difficultés à mettre le nez dehors en ce
printemps sans soleil.
Le projet d’extension n’est pas encore
finalisé dans les moindres détails. Il
se fera du côté de Villaverde. “Des
recours sont encore possibles par rapport à la C.D.A.C. Aucune date de travaux n’a été fixée”, précise Jean-Baptiste Bonnafous. Le chantier se fera
probablement en 2014. Le bâtiment
sera plus confortable pour les clients
et le personnel avec des allées plus
larges, un nombre de caisses supérieur
à aujourd’hui. L’augmentation de volume offrira une meilleure disponibilité
produit. Elle permettra aussi
d’aménager un espace cabines digne
de ce nom. L’extension intègre aussi à
l’extérieur une tranche supplémentaire de places de stationnement. I
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Pontarlier, terre fertile
Pourquoi sont-ils si bons ?
Implantées à Pontarlier, les enseignes franchisées de restauration,
automobile ou sport, font souvent pâlir les magasins du même type
installés dans d’autres régions. Un phénomène pontissalien ?
“Si on
marche bien,
c’est aussi le
service que
nous
assurons
auprès de nos
clients”
témoigne
François
Pernet,
des cycles
Pernet, créés
il y a 126 ans.
Audi, la marque aux anneaux qui ne connaît
pas la crise à Pontarlier.
est un phénomène purement pontissalien. On
connaissait la capitale du
Haut-Doubs et ses surfaces commerciales dignes d’une ville de 120 000 habitants. Ce que l’on
sait moins, c’est qu’une partie des
enseignes installées ici font partie
des meilleurs points de vente de l’Est
voire de la France entière. Dans son
magasin situé au centre-ville, François Pernet des cycles du même nom
s’impose comme l’un des meilleurs
vendeurs nationaux de la marque
de vélo Scott. Des vélos de qualité,
plutôt haut de gamme. Créée en
1926 par son grand-père Jules,
l’enseigne profite du pouvoir d’achat
frontalier. Il n’est pas rare qu’un
acheteur débourse plus de 5 000 euros
pour se faire plaisir avec un beau
vélo de course ou un V.T.T. “Nous
avons eu deux très bonnes années en
termes de chiffre. On sent néanmoins
une baisse cette année de 15 %” dit
le spécialiste vélo.
Autre magasin, même réussite.
L’enseigne McDonald’s à Pontarlier,
très bien placée devant la rocade,
fait mieux que ses voisins montbéliardais et belfortain. Les consommateurs consomment plus : en
moyenne le panier est de 17 euros
à Pontarlier, chiffre moins élevé à
Besançon par exemple et dans
C’
l’ensemble du Grand Est avoue un
des responsables de l’enseigne.
Niveau automobile, Audi surfe sur
le succès de la marque. “Nous avons
un contexte privilégié. Les résultats
se maintiennent par rapport à 2012.
Il faut par exemple six mois de délais
pour la nouvelle Audi A3 sportback
ou le Q5” témoigne Fabrice Ligier,
responsable de l’enseigne pontissalienne qui emploie 37 personnes.
Les commerçants émettent beaucoup de réserves quant à l’idée de
se comparer aux autres. La peur de
passer pour des orgueilleux à qui
tout sourit. Il n’empêche, les magasins spécialisés progressent fortement.
Le pouvoir d’achat des Pontissaliens
et la venue des chalands suisses y
sont pour beaucoup.
Pour la rareté du proUn panier duit, pour le prestige,
pour la technicité ou simmoyen
plement
pour
l’emplacement, le “sucplus
cès” Made in Pontarlier
élevé.
ne se dément pas. La
preuve, Intersport crée
son nouveau magasin
de 1 850 m 2 et Décathlon va s’agrandir, un an
et demi après sa
construction. I
E.Ch.
8
PONTARLIER
ÉVÉNEMENT
ÉDUCATION
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
Pontarlier à l’heure du bac
Daniel
Boissenin,
chef
d’établissement aux
Augustins
(privé),
espère un
millésime
aussi bon
qu’en 2012
où 100 %
des élèves
ont décroché
leur bac.
Pontarlier équipé
du système anti-fraude
pour le bac
Les sous-doués n’ont qu’à bien se tenir. Le lycée
Xavier-Marmier qui organise les épreuves du bac a
reçu un appareil visant à épingler les élèves qui
utiliseront leur téléphone. L’année dernière, deux
tricheurs ont été épinglés. Combien cette année ?
00 élèves du lycée Xavier-Marmier et 85 du lycée des Augustins de Pontarlier vont passer,
à partir de lundi 17 juin, l’un
des examens les plus importants de
leur vie : le bac. Symbole du passage
de la vie de lycéen à celui d’étudiant,
l’épreuve va nouer plus d’un estomac
et donner des idées à ceux qui n’ont
pas “bachoté”. “L’année dernière, deux
cas de triche avec des téléphones portables ont été découverts, rappelle
Martine Dupont, proviseure du lycée
Xavier-Marmier. Les deux élèves ont
été suspendus.”
Si les Pontissaliens sont plutôt bons
élèves avec 100 % de réussite pour
les lycéens des Augustins (seulement
un élève est allé au rattrapage) et un
très bon 94 % pour Xavier-Marmier,
l’administration n’a cette année, pas
badiné sur les moyens. L’académie de
Besançon vient d’envoyer un détec-
3
Proviseure
du lycée XavierMarmier,
Martine Dupont
a reçu un
équipement “antitriche” délivré par
l’académie. Son
prix : 370 euros.
État civil de mai 2013
NAISSANCES
20/04/13 – Jordan de Victorien VUITTENEZ, mécanicien et de Valérie LEFORT, technicienne chauffagiste.
22/04/13 – Nathan de Romain AUBAS, ingénieur et de
Angélique SCHMITT, vendeuse à domicile.
21/04/13 – Julie de Regis FRESARD, directeur logistique et de Natacha CONTOZ, opératrice de production.
21/04/13 – Gabriel de David D'HAESE, ouvrier et de
Aurélie MOLLÉ, chef d'équipe.
21/04/13 – Alya de Mehmet CEYLAN, électricien et de
Gülden FENER, sans profession.
22/04/13 – Juliette de Thomas BINETRUY, chauffeur
routier et de Emilie PROST, comptable.
22/04/13 – Sacha de Christian DORNIER, agriculteur
et de Lucie MATHIEU, aide soignante.
23/04/13 – Victoire de Florent COMTE, mécanicien poids
lourds et de Laura FAVERGEAT, agent de service en
logistique.
23/04/13 – Siméon de Emmanuel COURVOISIER, ingénieur et de Laëtitia CORLOSQUET, infirmière.
22/04/13 – Jules de Julien JACOULOT, mécanicien agricole et de Nadia PAGNOT, caissière.
23/04/13 – Evan de Jérome PIERLUIGI, technicien de
maintenance et de Catherine MICHEL, gouvernante.
23/04/13 – Elwë de Loïc PRÉTOT, géomètre et de Célia
CHEY, auxiliaire de puériculture.
24/04/13 – Baptiste de Philippe GIROD, agriculteur et
de Mathilde GARNIRON, agricultrice.
24/04/13 – Louis de Thibaut FERREUX, plâtrier-peintre
et de Sabine FAIVRE, secrétaire.
24/04/13 – Ellis de Cédric COTTIN, ingénieur et de Fanny PASCALE, conseillère en tourisme.
25/04/13 – Paul de Pierre-André ROBBE, commerçant
et de Nathalie GRITTI, coiffeuse.
23/04/13 – Lucien de Julien GRENOT, étudiant en sois
infirmiers et de Estelle PATTON, infirmière.
25/04/13 – Lou de Jérôme SAGUIN, responsable logistique et de Séverine ANDRÉ, employée en horlogerie.
25/04/13 – Augustine de Clément DROZ-VINCENT, chef
de cave et de Marie CHAGUE, employée de cave
d'affinage.
26/04/13 – Angéline de Sylvain BOURGEOIS, agriculteur et de Elisabeth ROCHE, préparatrice en pharmacie.
6/04/13 – Enzo de Didier LABORDÈRE, horloger et de
Alicia COLLOT, ouvrière horlogère.
26/04/13 – Élodie de Quentin DUMOND, électricien et
de Gaëlle DESCHENAUX, sans profession.
26/04/13 – Svenn de Thomas PEIGNÉ, horloger et de
Nadège ROZAT, horlogère.
27/04/13 – Thomas de Pierre-Antoine RENAUD, employé
agricole et de Marlène JEANTET, sans profession.
27/04/13 – Hugo de Marian DESCOURVIERES, ingénieur travaux et de Laetitia DEFRASNE, diététicienne.
28/04/13 – Ewenn de Antony BILLOD-MOREL, opérateur et de Déborah FERMEAUX, technicien méthode.
26/04/13 – Lorenzo de Christopher SANTOS, régleur
leader et de Sonia ALVES MACEDO, régleuse en horlogerie.
26/04/13 – Arthur de Guillaume TROUTTET, ordonnanceur et de Jessie VONIN, professeur des écoles.
28/04/13 – Mathéo de Sébastien LADRAT, gardien de
la paix et de Christelle BEZ, secrétaire médicale.
29/04/13 – Charly de Stéphane MIDALI, charpentier
menuisier et de Caroline JEANNERET, infirmière.
29/04/13 – Kyara de Benjamin BOBILLIER, menuisier
et de Marine LOUVRIER, secrétaire comptable.
30/04/13 – Nahil de Xavier MARÉCHAL, technicien de
maintenance et de Ouahiba BENALLOU, opératrice.
30/04/13 – Talya de Yonus CEYLAN, plombier chauffagiste et de Amandine REMETTER, sans profession.
30/04/13 – Noëllie de Samuel MARGUET, menuisier et
de Amandine DESCOURVIÈRES, assistante achat.
30/04/13 – Alexia de Julien MONGE-ROFFARELLO,
bûcheron et de Aurélie TRUCHE, préparatrice en pharmacie.
01/05/13 – Rebecca de Nicolas JOUAUX, ambulancier
et de Alexia VIREULLE, serveuse.
01/05/13 – Daphné de David VALLOIS, chercheur et de
Aurélie MIGNARDOT, professeur des écoles.
02/05/13 – Edgar de Stéphane CHANEY, cadre commercial et de Karen FORT, professeur des écoles.
02/05/13 – Anaëlle de David ALPY, agriculteur et de
Anne-Sophie LANAUD, professeur des écoles.
30/04/13 – Léhanna de Julien BOILLOT, saisonnier fromagerie et de Aurélie DROZ-BARTHOLET, sans profession.
02/05/13 – Elie de Pierrick SIMON, employé communal et de Jessica JEANROY, téléphoniste.
02/05/13 – Hanaé de Christophe BAILLY, bûcheron et
de Laëtitia MAGNET, horlogère.
30/04/13 – Alicia de Anthony LARCHER, compagnon
et de Virginie BORJON, agent de maîtrise.
03/05/13 – Julie de Laurent BERGUERAND, éducateur
et de Sandrine JACINTO NUNES, éducatrice spécialisée.
04/05/13 – Gabin de Nicolas ARTIGA, électricien et de
Lydie JACQUES, secrétaire.
04/05/13 – Sacha de Florian JEANPERRIN, cuisinier et
de Laure ITZSTEIN, sans profession.
06/05/13 – Lilou de Samuel PAWLIK, ouvrier en horlogerie et de Élodie GIOVANNINI, sans profession.
04/05/13 – Lina de Guillaume FYOT, agent de méthode et de Laure GIOTTO, ouvrière horlogère.
05/05/13 – Suzie de Wilfried BAUDUIN, technicien et
de Isabelle BRUCHON, professeur de physique.
05/05/13 – Yann de Nicolas BINETRUY, employé de
banque et de Elodie VERNEREY, psychomotricienne.
05/05/13 – Maxence de Vivien JOLY, chef d'équipe et
de Audrey GREINER, aide soignante.
06/05/13 – Eda de Mehmet AKPINAR, menuisier et de
Raziye CEYLAN, femme de ménage.
06/05/13 – Clara de Anthony VASTEL, ingénieur et de
Laurianne RURE, assistante commerciale.
06/05/13 – Manon de Adrien BROT, conducteur d'engins
et de Maud LAMY, aide médico-psychologique.
07/05/13 – Lolan de Ludwick BROCAIL, agent de service et de Martine BOUHELIER, agent de service.
06/05/13 – Thibaud de Nicolas SIRON, réalisateur et
de Marie BELUCHE, infirmière.
06/05/13 – Muhammed de Özkan BICEN, technicien et
de Aliye KARABACAK, assistante maternelle agréée.
07/05/13 – Jade de Arnaud HAREL, magasinier et de
Sylvie GIRARDOT, magasinière.
07/05/13 – Léon de Sébastien TAILLARD, agriculteur
et de Marie ANDRÉ, horlogère.
07/05/13 – Maxence de Cyril GENEVOIS, chargé de
sécurité et de Maggy-Ketty BOVESSE, agent d'expédition.
07/05/13 – Lise de Stéphane MARTELET, commercial
et de Aline GRENARD, chargée d'étude.
07/05/13 – Céleste de Jean-François LAUSECKER,
ingénieur agro-alimentaire et de Charlotte CZORNY,
infirmière.
07/05/13 – Lison de Ferjeux MONNIN, agriculteur et de
Karine PERRIN, agent de production.
08/05/13 – Mathéo de Alexandre DÉBOIS, scieur et de
Anne-Claire GIRARD, chauffeur routier.
09/05/13 – Tayronn de Pierrick CHAPUIS, boulanger et
de Victoria VIDELA, sans profession.
09/05/13 – Quentin de Jérome GRANDVUILLEMIN, artisan plaquiste et de Anne-Laure NICOD, assistante qualité.
10/05/13 – Selen de Emrah ATAM, maçon et de Dilek
YILDIZ, employée de nettoyage.
10/05/13 – Nolan de Sandra SCHWOERER, sans profession.
11/05/13 – Emma de Vincent TREBOS, vendeur et de
Nathalie VALLET, sans profession.
11/05/13 – Lilou de Antoine SALVI, éducateur sportif et
de Laure CHARBERET, opticienne.
11/05/13 – Noémie de Ludovic LAURENT, chef de chantier et de Vanessa HINDERSCHID, aide médico-psychologique.
11/05/13 – Emma de Rémi BONNET, chef de projet et
de Pauline GARRELOU, horlogère.
13/05/13 – Léony de Daniel GRANDCLÉMENT-GONET,
ingénieur informaticien et de Mélanie LALLEMAND,
ingénieur chimiste.
13/05/13 – Ewen de Johan GUILLARD, horloger et de
Céline GUYON-GELLIN, horlogère.
13/05/13 – Manoé de Damien JANIER, machiniste et
de Mélanie DIVORNE, employée logistique.
teur de portable à l’établissement.
Son coût : 370 euros. “On demandait
bien aux élèves de mettre leur sac dans
un coin de la salle en y mettant leur
portable coupé. Mais certains élèves
en possèdent plusieurs et en gardaient
avec eux. Ils seront prévenus du système que l’on mettra en
marche. Il détectera les
Les
portables allumés”
Augustins témoigne la proviseuattirent le re. Mis à part s’inspirer
des sous-doués, il
monde
semble difficile de faire confiance à son
entier.
smartphone pour se
remémorer la définition
des fonctions logarithmes ou rappeler la
notion de primitive.
Outre le détecteur, 139
enseignants seront sur
le qui-vive. Ceux du
14/05/13 – Alyx de Yannick MYOTTE-DUQUET, opérateur sur machine à bois et de Laetitia TAILLARD, cuisinière.
14/05/13 – Lucile de Thomas SORDEL, ingénieur qualité et de Anne FORNÈS, ingénieur qualité en industrie
pharmaceutique.
14/05/13 – Soa de Frédéric GRILLET, artisan et de Ingrid
SOLDAVINI, secrétaire.
14/05/13 – Alix de Rudolf CUIJPERS, responsable commercial et de Aurore NOEL, assistante administration
des ventes.
15/05/13 – Lilya de Sébastien PIGANIOL, agent SNCF
et de Delphine DUVAL, professeur des écoles.
15/05/13 – Gabrielle de Sylvain TROUTET, fromager et
de Julie BRENET, sans profession.
16/05/13 – Lucille de Benoit CUCHE, agriculteur et de
Nathalie ROYET, formatrice.
16/05/13 – Antoine de Yasin BALYEMEZ, ouvrier et de
Nadegül ERDOGAN, sans profession.
16/05/13 – Adrien de Mathieu GUINCHARD, horloger
et de Rachel GIRARD, responsable achats.
16/05/13 – Cinna de Nicolas MANGENOT, menuisier et
de Mélanie FERNANDES, préparatrice en pharmacie.
17/05/13 - Kenan de Ersin UCKUN, technicien automobile et de Gwendoline ZILLI, sans profession.
17/05/13 – Samuel de Xavier DAVID, ouvrier qualifié et
de Anne-Laure NAGAMA, opératrice dentaire.
17/05/13 – Asmin de Fikret AKBAL, opérateur et de
Sibel ESKIN, sans profession.
18/05/13 – Élise de Sébastien MATHIEU, enseignant et
de Anne CHEVALLOT, technicienne qualité.
16/05/13 – Lucas de Fabio MARQUES DE SA, mécanicien régleur et de Isabelle RAMALHO, opératrice en
horlogerie.
18/05/13 – Andrea de Mathieu VUILLAUME, technico
commercial et de Sonia MAGNIN, responsable administrative.
18/05/13 – Maëly de Jérôme BOUANCHAUD, machiniste et de Laetitia HERBLOT, responsable de rayon.
18/05/13 – Constance de Dimitri COULOUVRAT, bibliothécaire et de Christelle BESNARD, animatrice relais
assistante maternelle.
20/05/13 – Paul de Charles RONZI, responsable production et de Marie BREFFA, médecin.
18/05/13 – Tom de Julien FERRANDO, technicien électro-ménager et de Alice JACQUIN, employée de fabrication.
18/05/13 – Mathis de Julien LIEBAUX, électricien et de
Adeline RENARD, employée en pâtisserie.
18/05/13 – Lucie de David BRAUD, fromager et de Aurélie PAGNIEZ, salariée agricole.
19/05/13 – Adib de Mohamed NADJAÏ, magasinier et
de Fatima BOUZIDA, assistante maternelle.
19/05/13 – Séraphin de Stéphane BINETRUY, mécanicien horloger, et de Mathilde MICHEL, rédactrice.
19/05/13 – Casey de Charles MASNADA, ouvrier et de
Nadia BOUGEROL, sans profession.
20/05/13 – Nathan de Didier DUCROCQ, électricien et
de Géraldine DÉFOSSÉ, sans profession.
lycée privé des Augustins seront également de la partie. L’établissement
privé qui a construit son nouvel internat possède aujourd’hui une renommée qui dépasse les frontières. Outre
ses excellents résultats, il offre de
conditions d’accueil dignes des
meilleurs établissements. Une prestation qui a un coût, certes, mais qui
ne freine pas les parents. À la rentrée prochaine, “un Japonais dont le
père va travailler à Belfort, un Russe, et un ressortissant d’Arabie-Saoudite, viendront étudier ici” annonce
Daniel Boissenin, chef d’établissement
coordinateur aux Augustins. Si le
lycée privé dit ne pas faire une fixation sur les résultats aux examens,
il demeure intransigeant avec la discipline. Un élève vient d’être renvoyé
pour avoir dégradé sa chambre à
l’internat. La réussite a un prix. E.Ch.
20/05/13 – Georges de Georges BONNET, bouchercharcutier traiteur et de Sophie ROLLET, marketing
manager.
20/05/13 – Aid de Muharrem SALIHU, ouvrier et de Luljeta RAMADANI, infirmière.
20/05/13 – Maëlys de Antoine CHABOD, mécanicien
et de Séverine PARDONCHE, infirmière.
21/05/13 – Alice de Florent BALANCHE, chef de projet et de Aurélie COUTAL, clerc de notaire.
21/05/13 – Lisa de Frédéric MARAUX, ingénieur en
sécurité informatique et de Sophie PETETIN, professeur des écoles.
21/05/13 – Lilas de Damien LACROIX, administrateur
de biens et de Laure PERCHAT, professeur des écoles.
22/05/13 – Feyzagül de Haci ARSLAN, employé postal et de Fatma YURDAKAN, sans profession.
22/05/13 – Devrim de Güven GÖMEK, logisticien et de
Nugün DIZMAN, hôtesse de l'air.
22/05/13 – Noé de Pierre-Alain HADJEB, chargé d'affaires
et de Jessica POULTAIT, sans profession.
22/05/13 – Eliott de Julien JACQUET-PIERROULET,
technicien de maintenance et de Aurélia PERRIN, sertisseuse.
22/05/13 – Manoé de Anthony DAVID, mécanicien et
de Aurélie NICOD, adjoint administratif.
23/05/13 – Ambre de Mickaël MENNEGUIN, préparateur maintenance et de Sonja VACELET, assitante maternelle.
23/05/13 – Nino de Gaylord VIKY, chimiste et de Mathilde VERTICELLI, préparatrice en pharmacie.
23/05/13 – Ulysse de Joseph VURPILLAT, agriculteur
et de Hélène CHABOD, chef de publicité.
23/05/13 – Merlin de Vincent SCHMITT, praticien en
médecine chinoise et de Axelle ROCOULET, professeur
de danse.
23/05/13 – Tifaine de Frédéric MORA-CORRAL, mécanicien agricole et de Noémie BERTIN, opératrice en horlogerie.
24/05/13 – Thaïs de Charles BENOIT-PEQUIGNET, cadre
entreprise privée et de Eline MARANDET, cadre bancaire.
MARIAGES
04/05/13 – Jean-Baptiste RIGAUD, informaticien et de
Marion BRISCHOUX, clerc de notaire.
18/05/13 – Emrah AKCAY, opérateur de production et
Sibel BOR, assistante d'exploitation.
18/05/13 – David TOURNIER, ouvrier et Aurore WARLET, hôtesse de caisse.
18/05/13 – Rémi GASPAR, agent d'exploitation en transport et Hulya TUGRUL, opératrice en instrumentation
médicale.
18/05/13 – Philippe GAIFFE, menuisier et Nathalie
ANDRÉ, assistante maternelle.
25/05/13 – Muhammet YILDIRIM, opérateur et Eda
ÖZBAY, opératrice.
25/05/13 – Mustafa AKÇAY, boucher et Mine AKKUS,
opératrice.
DÉCÈS
19/04/13 – Michel VIENNET, 78 ans, retraité, domicilié
à Nods (Doubs), célibataire.
22/04/13 – Marguerite BÉJANIN, 87 ans, retraitée,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Georges
MARESCHAL.
22/04/13 – Mujo PRCANOVIC, 78 ans, retraité déménageur, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Mevla KASUMOVIC.
24/04/13 – Charles GIBILINI, 70 ans, retraité, domicilié
à Pontarlier (Doubs), époux de Emilie CANZEK.
24/04/13 – Rémi FAIVRE, 71 ans, retraité, domicilié à
Pontarlier (Doubs), époux de Marcelle DROZ-VINCENT.
29/04/13 – Michel CÔTE, 85 ans, commerçant retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marguerite PLUMASSON.
10/04/13 – Jacques COURBET, 62 ans, agent Emmaüs,
domicilié à Pontarlier (Doubs).
02/05/13 – Emile VERMOT-GAUCHY, 85 ans, retraité,
domicilié à Morteau (Doubs), veuf de Julie BONNET.
03/05/13 – Sandrine FAIVRE, 38 ans, auxiliaire de vie,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire.
03/05/13 – Lucien GUYON-GELLIN, 89 ans, retraité,
domicilié à Mouthe (Doubs), célibataire.
06/05/13 – Louis ROBBE, 83 ans, retraité, domcilié à
Les Hôpitaux-Neufs (Doubs) époux de Josiane DEVIE.
05/05/13 – Gérard MOTTET, 63 ans, retraité, domicilié
à Frambouhans (Doubs) époux de Françoise RUFFIEUX.
09/05/13 – Marcelle LAMBERT, 92 ans, retraitée, domiciliée à Frasne (Doubs) veuve de Joseph VANTHIER.
09/05/13 – Christian BOUTEILLE, 69 ans, retraité, domicilié à Les Fins (Doubs) époux de Evelyne BESSOT.
09/05/13 – Charles RENAUD, 83 ans, retraité, domicilié à Narbier (Doubs) époux de Marie RONDOT.
11/05/13 – Claudine BOURNEZ, 61 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Pierre FEREGUTTI.
12/05/13 – Louis LHOMME, 73 ans, retraité, domicilié
à Bief du Fourg (Jura).
11/05/13 – Gérard COTE-DERNIER, 61 ans, retraité,
domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie-Christine CONRAD.
13/05/13 – Colette VANIN, 75 ans, retraitée, domiciliée à
Bians-Les-Usiers (Doubs), épouse de Raymond MOYSE.
15/05/13 – Claudine THOUVEREZ, 63 ans, sans profession, domiciliée à Boujailles (Doubs), célibataire.
19/05/13 – Gilles JALLON, 57 ans, sans profession,
domicilié à Houtaud (Doubs) époux de Chantale VOISARD.
07/05/13 – Murielle CARTIER, 43 ans, sans profession,
domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuf de Lionel VIEY.
22/05/13 – Claudine PLASSAIS, 48 ans, adjoint administratif, domiciliée à Morteau (Doubs).
23/05/13 – Michel TOURNIER, 73 ans, retraité PTT,
domicilié à Doubs (Doubs) époux de Gisèle ROUSSET.
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10
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
INFRASTRUCTURES
15 millions d’euros
Les travaux de rénovation
du poste électrique
sont en cours
Pour faciliter
le chantier,
une route
d’accès au
poste
électrique est
construite.
La complexité
du projet
consiste à
rénover le
poste tout en
maintenant
son fonctionnement.
Le chantier qui a démarré rue de Morteau s’achèvera
en 2016. L’opération consiste à rénover le poste
électrique, à l’intégrer dans le paysage et à enfouir les
lignes 63 000 volts. En revanche, la ligne de 225 000
volts restera aérienne au regret des riverains.
es travaux de rénovation et
d’insertion dans l’environnement
du poste électrique de Pontarlier
situé rue de Morteau ont démarré. Ils
s’achèveront en 2016. R.T.E. (réseau de
transport d’électricité) et E.R.D.F. (électricité réseau distribution France) investissent 15 millions d’euros dans cette
opération qui va se dérouler en plusieurs phases. L’une d’elles consistera
à déconstruire le grand
bâtiment rose pâle qui
abrite les commandes de “Le pire,
gestion du poste et les insc’est le
tallations 20 000 volts. À
terme, ces équipements,
bruit.”
ainsi que les installations
63 000 volts seront abrités dans un bâtiment beaucoup plus discret et surtout
intégré
dans
l’environnement. Enfin,
des aménagements paysagers seront réalisés
(plantation de haies ou
d’arbustes), et le mur en
L
béton qui ceinture l’infrastructure sera
remplacé par un grillage.
Le projet prévoit que les trois lignes de
63 000 volts connectées au site pontissalien seront enfouies. C’est déjà le cas
pour la ligne qui relie le nouveau poste électrique de Frasne à Pontarlier. Les
pylônes qui la supportaient jusque-là
ont été démontés en 2012. Il en sera de
même d’ici 2015 pour la ligne qui part
de Pontarlier en direction du Larmont,
et enfin pour celle qui file vers le Jura.
“Seule la ligne de 225 000 volts restera
aérienne” précisent les services de R.T.E.
à Nancy. Un regret pour les riverains
du quartier.
Lors de l’enquête publique qui a précédé le projet de rénovation du poste de
Pontarlier, ils ont demandé à ce que la
ligne à haute tension soit enterrée. “Nous
avons fait une pétition. Notre demande
a été prise en compte, mais R.T.E. n’y a
pas répondu favorablement” déplore
Philippe, un habitant de la rue Bossuet.
Avec ses voisins, il proposait que la ligne
225 000 volts soit enfouie sur 600 mètres
environ, de la sortie du bois, avant les
premières habitations, jusqu’au poste
électrique. Dans son cas, la ligne passe au-dessus de sa maison, générant un
certain nombre de nuisances. “Le pire,
c’est le bruit permanent. Beaucoup de
gens s’en vont à cause de cela. Et puis
esthétiquement, c’est moche” dit-il.
Selon R.T.E., il faudrait plusieurs millions d’euros pour enfouir cette ligne.
Ce chantier impliquerait la participation financière des collectivités locales.
Un investissement qui ne se justifie pas
pour l’opérateur qui indique qu’à long
terme cette ligne haute tension est amenée à disparaître au profit du poste de
Frasne, nouveau centre névralgique de
l’alimentation électrique du HautDoubs. I
T.C.
SOLIDARITÉ
La course cycliste fin juin
Le combat de
Manu Claret continue
Le décès de l’ancienne championne de biathlon,
Pontissalienne d’adoption, a suscité un bel élan
de générosité à Pontarlier le 20 mai. L’opération
devrait être renouvelée tous les ans.
ien au-delà du petit monde du sport et des amateurs de ski nordique, le décès d’Emmanuel Claret, victime d’une leucémie mimai, a touché le cœur de tous les habitants du Haut-Doubs. Ils
sont venus en nombre lui rendre hommage lors de la journée de solidarité organisée presque au pied levé par les bénévoles de l’association
la Sapaudia. 460 repas chauds servis, plus de 200 sandwiches, 50 kg de
pommes de terre, 6 000 tickets de tombola vendus, et près de 8 000 euros
de dons, sans compter les 220 personnes qui se sont portées volontaires
pour devenir potentiel donneur de moelle osseuse, la mémoire de Manu
Claret et de tant d’autres victimes anonymes des leucémies a été largement honorée en ce lundi de Pentecôte.
Pour Fabrice Guy, l’ancien médaillé d’or de combiné nordique qui a
côtoyé la sportive disparue depuis leurs débuts respectifs au milieu des
années quatre-vingt alors qu’ils étaient encore adolescents, la journée
du 20 mai est un beau message d’espoir. “On est tous partants à 200 %
pour refaire une manifestation de ce type l’an prochain. Depuis, d’autres
structures se sont portées volontaires : le foot, le rugby, la Ville de Pontarlier. Si on pouvait faire une telle action une fois par an,
ce serait parfait” commente-t-il.
Un
Après avoir suivi des carrières parallèles dans le ski norparcours de dique, Fabrice Guy et Manu Claret se sont retrouvés
ensemble à l’école des douanes de La Rochelle, nommés
470 km en ensuite à la Ferrière puis à Pontarlier. C’est l’ancien com24 heures. binard qui convaincra la sportive originaire des HautesAlpes de venir s’installer dans le Haut-Doubs.
L’association Sapaudia (“sapin” en savoyard) poursuit ses
autres actions de solidarité en faveur de la lutte contre les
leucémies. La prochaine a lieu fin juin. Le défi des 160 coureurs inscrits, dont beaucoup d’anciens champions : rallier Albertville à Monaco en 24 heures sur un parcours de
470 km. Le souvenir de Manu Claret donnera encore plus
d’élan à cette édition 2013. I
J.-F.H.
B
URBANISME
Habitat social
Une nouvelle construction
Les travaux de
terrassement démarre aux Épinettes
viennent de
débuter aux
Épinettes. Le futur
bâtiment sera
composé de 21
logements à
vocation sociale.
aménagement de la
zone des Épinettes
à Pontarlier se poursuit. Les travaux de
construction d’un nouvel
ensemble immobilier viennent de démarrer. Il s’agit de
la société de promotion Idéha qui construit sur une parcelle de 1 980 mètres carrés
21 logements à
vocation sociaNouveau le. Ce programme est le derpermis
nier des trois
La zone d’aménagement concertée des Épinettes sera achevée en 2015.
dédiés
à
pour 49
l’habitat social,
logements. à sortir de ter- d’achèvement. Son contenu engagés. Un permis de surface de plancher construcre sur la zone était de onze lots construc- construire a été déposé pour tible de 3 250 mètres carrés).
d’aménagement tibles en logements, un lot 49 logements par la S.C.I. Selon la municipalité,
concerté des pour l’Institut de Formation Création Habitat. Enfin, le l’aménagement de la Z.A.C.
Épinettes. Cet- aux Soins Infirmier (I.F.S.I.) 15 mai, le conseil municipal s’achèvera en 2015. “Le derte Z.A.C. initiée et quatre lots pour de l’activité a donné un avis favorable à nier lot qui sera aménagé sera
par la ville de tertiaire.
la vente par la ville, toujours la liaison entre la rue des
Pontarlier il y a Dans la foulée du program- pour du logement, d’un ter- Épinettes et la rue de la
onze ans est en me Idéha, les derniers rain de 4 368 mètres carrés Sablière” annonce la maiensembles immobiliers seront à la S.A. Magnenet (pour une rie. I
cours
L’
Lors de la
journée du
20 mai, 220
personnes se
sont portées
volontaires
pour devenir
donneuses
de moelle.
(photo J.-M.
Schmitz).
PONTARLIER
SOCIAL
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 11
EN BREF
De nouvelles places en crèche
Bientôt une microcrèche à Pontarlier
Privée, elle pourra
accueillir dix enfants
simultanément
de 6 heures du matin à
20 heures L’ouverture est
prévue lundi 2 septembre
au 9, rue Gustave-Eiffel.
La Ville de son côté
projette également une
structure du même type.
ntre décembre 2011 et
mars 2013, nous avons recensé près de 60 demandes de
garde à domicile. Nous ne
pouvions pas donner suite.” C’est en partant de ce constat que Marie-Christine
Barthoulot-Klein, gérante de la société
“Domicile adoré” spécialisée dans l’aide
à domicile et garde d’enfants dans le
Haut-Doubs, a décidé de accueillerons les enfants dès l’âge de 2
créer une microcrèche. mois et demi, jusqu’à 6 ans. Quatre perOuvert dès Après avoir rencontré le sonnes seront embauchées : une auxi6 heures du Conseil général (en char- liaire de puériculture, deux personnes
ge de la Petite enfance) diplômées du C.A.P. petite enfance expématin.
ainsi que la Ville de Pon- rimentées d’au minimum deux ans et une
tarlier, la structure a déci- assistante maternelle de 5 ans d’expérience”
dé de s’installer au 9, rue ajoute la gérante.
Gustave-Eiffel (zone des Tous les enfants, qu’ils soient de PonGrands Planchants). tarlier ou de la communauté de comL’ouverture est prévue lun- munes du Larmont, voire d’ailleurs, seront
di 2 septembre. “Nous accueillis. “Nous avons 10 places à temps
Dans le
Haut-Doubs
en général,
ce sont les
collectivités
qui créent
des microcrèche
(ici à Vercel).
À Pontarlier,
un privé
lance son
projet.
“E
plein, ce qui veut dire que nous pouvons
inscrire plus d’enfants.” Les agréments
délivrés par le Conseil général sont en
cours. Même si la Ville de Pontarlier projette de créer dans les années futures
une nouvelle crèche, la gérante ne se
montre pas inquiète : “On sait qu’il y a
plus de demandes que d’offres. Et ça inté-
resse les frontaliers de savoir que c’est
ouvert tôt” dit Mme Barthoulot-Klein. Point
fort de la structure, elle sera ouverte dès
6 heures du matin, jusqu’à 20 heures
Elle viendra donc compléter l’accueil qui
se fait à la crèche des P’tits loups, la
crèche Capucine ou encore la halte-garderie de Doubs. I
Renseignements : 06 26 74 88 57
E-mail : [email protected] - Site internet : www.leptitmeix.fr
Conservatoire
Les inscriptions et
réinscriptions au
Conservatoire de
musique, danse et
théâtre de Pontarlier
pour l’année scolaire
2013-2014 se
déroulent jusqu’au
vendredi 14 juin de
8 h 45 à 12 heures et
de 13 h 30 à 18 heures
ainsi que le samedi
8 juin de 8 h 45 à
12 heures, au
Conservatoire Élie
Dupont, 10 place
Pagnier à Pontarlier.
Renseignements au
03 81 46 72 89.
Vacances
Modalités
d’inscription au
dispositif animations
pour les vacances
d’été. Si vous êtes
parents sur le
territoire de la C.C.L.,
venez inscrire vos
enfants aux ateliers et
stages A Tous Sports à
partir du 5 juin pour
les animations de
juillet et à partir du
26 juin pour les
animations d’août au
théâtre Blier de 8 h 30
à 12 heures. Tarif de
5 euros par enfant et
par stage. Pour les
résidents hors C.C.L.,
inscriptions à partir
du 12 juin et du
3 juillet. Tarif
10 euros.
Renseignements au
03 81 38 82 46 ou sur
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12
PONTARLIER
SPORT
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
Le bilan des clubs pontissaliens
Le bilan des clubs
Quand le C.A. Pontarlier
déclare les primes de match
L’épopée du club
de football en coupe
de France a offert une
couverture médiatique… et de l’argent,
obligeant le C.A.
Pontarlier à le déclarer.
Des joueurs grincent
des dents.
es primes de match dans le foot
amateur, c’est comme la composition du onze final. On reste discret. Le C.A. Pontarlier,
comme tous les autres clubs d’ailleurs,
ne déroge pas à la règle. À 70 euros la
prime pour match de championnat
gagné par Pontissalien (inscrit sur la
feuille de match) et 30 euros pour un
match nul, le club est loin d’être dépensier. Mais, après son fabuleux parcours
en Coupe de France, il doit se montrer
transparent quant à l’argent versé aux
joueurs, forcément plus important.
Avec leur exploit qui les amena jusqu’en 32èmes de finale, perdue face au
L
club de Sedan (Ligue 2), les joueurs
ont rempli leur contrat… et les caisses.
Un club qui arrivait à ce niveau empochait la bagatelle de 35 000 euros en
2011 (source Fédération française de
football) sans compter
les recettes liées aux
Un régime
entrées au stade.
avantageux. Tout l’argent n’est évidemment pas reversé
dans son intégralité aux
footballeurs mais au
club, qui l’utilise à sa
guise soit en équipements ou en investissements d’avenir. Sain
L’aventure en
Coupe de
France des
Pontissaliens
(en bleu) leur
rapporte des
primes et
depuis peu
une nouvelle
ligne sur leur
feuille
d’impôt.
G RUGBY (FÉDÉRALE 2)
Ils sont passés tout près de lʼexploit… Les rugbymen pontissaliens pour leur
retour en fédérale 2 ont manqué, à une victoire près, la qualification pour les
play-offs. Certes, cʼeût été une cerise sur un gâteau déjà savoureux. Les
joueurs entraînés par Alexandre Farina terminent cinquièmes malgré des
conditions dʼentraînement difficiles, météo oblige.
G HANDBALL (NATIONALE 2 FÉMININE)
Les handballeuses terminent à la sixième place du classement de Nationale
2, non loin des Bisontines (4èmes). Un satisfecit.
G TIR
Émilie Évesque (Société de tir pontissalien) a disputé fin mai en Allemagne
la coupe du Monde cibles. Elle a décroché la médaille de bronze.
G CYCLISME
Après avoir participé à de belles classiques continentales en Italie : Pro Giro
Belvedere (U.C.I. 2.2) et le Palio del Recioto (U.C.I. 2.2) avec des équipes
professionnelles, Clément Dornier a terminé 3ème du Mimosa à Mandelieu-La
Napoule et 7ème au grand prix de Cham-Hagendorn (Suisse). Clément espère prendre le départ du Tour de la Haute-Autriche continentale (U.C.I. 2.2) du
14 au 16 juin.
financièrement avec son budget de
420 000 euros, le C.A.P. a connu une
saison 2012-2013 exceptionnelle, “l’une
des meilleures depuis 13 ans” avoue
Pierre Arbelet, le président. Les footeux méritaient logiquement d’être
récompensés.
Mais, chose rare dans le milieu amateur, le club a choisi de déclarer ces
sommes à l’administration fiscale.
Quelques joueurs paieront donc plus
d’impôts ou changeront de tranche voire seront imposables alors qu’ils ne
l’étaient pas. “C’est un choix que nous
avons pris de déclarer les sommes”,
poursuit le président pontissalien, qui
aimerait que l’on évoque davantage
l’aspect sportif plutôt que l’administratif.
Pierre Arbelet, rigoureux dans les
comptes, accepte néanmoins d’en dire
plus : “Les clubs de foot bénéficient d’un
régime dérogatoire assez avantageux
mais il doit en effet déclarer sur le plan
fiscal” dit-il. On est loin du cas des
joueurs de Calais. Alors en C.F.A. (4ème
division), ils avaient reçu 150 000 francs
chacun – soit 22 900 euros environ –
pour avoir atteint la finale de la compétition en 2000. Que les futures recrues
pontissaliennes qui remplaceront les
départs de Julien Obriot et Ali Khrimou ne voient pas en Pontarlier une
poule aux d’or ou un gendarme financier. Au stade Paul-Robbe, on gère en
bon père de famille. I
E.Ch.
PUBLI-INFORMATION
Les Champions
de laTradition
Les Fournils du Larmont et du Lac ont remporté trois prix le
14 mai sur un concours réunissant les meilleurs boulangers-pâtissiers de Bourgogne et de Franche-Comté.
L
e Challenge Courderot, du nom
d’un grand boulanger dolois disparu prématurément, réunit
chaque année la crème des boulangers-pâtissiers. L’édition 2013 s’est
tenue le 14 mai dernier au centre de
Beaune. Près d’une centaine d’artisans
et d’apprentis ont ainsi présenté leurs
produits répartis en deux catégories, à
savoir baguette tradition française et
viennoiserie pur beurre. “La baguette tradition française, c’est la référence en boulangerie. Au fournil du Larmont par
exemple, on travaille uniquement du pain
de tradition française”, explique Philip- d’elles-mêmes, de se mesurer aux autres
pe Roy, le gérant associé dans cette affai- et de s’engager dans une démarche
re avec Pierre Dornier, minotier du Val d’excellence sur le plan qualitatif. Les
d’Usiers et Emmanuel Verdant, boulan- résultats vont au-delà des espérances. Ils
soulignent l’engagement et la quager. Chaque participant devait
fabriquer six pièces par catégo- Au-delà des lité des produits proposés dans ces
rie. Le jury composé de profesfournils. Un grand bravo aux deux
sionnels notait selon trois cri- espérances. équipes qui ont assisté les lauréats
tères : régularité, goût et
dans ce challenge. “La qualité, la
croustillant. Les équipes des Fournils du tradition, défendue dans les deux fournils
Lac et du Larmont se sont prises au jeu, sont nos objectifs. Nous utilisons uniquemotivées par l’envie de donner le meilleur ment des farines de la minoterie Dornier,
issues de blés en provenance de filières locales.
En viennoiserie, tout est fait maison. En
pâtisserie, nous privilégions toujours
l’utilisation de fruits frais et de saison. Nous
G Catégorie salarié :
tenons à remercier l’ensemble de la clientèle pour la confiance accordée depuis
- Gilles Boinot : 2ème prix Bourgognel’ouverture de nos fournils”, conclut
Franche-Comté de la baguette tradition
le gérant à la tête d’une strucfrançaise
ture de 33 salariés. I
Le palmarès :
Dominique
Rousselet
l’apprenti revient
du Challenge
Courderot avec
un second prix
décroché en
viennoiserie.
- Emmanuel Verdant : 2ème prix Bourgogne-Franche-Comté en viennoiserie
G Catégorie apprenti :
- Dominique Rousselet : 2ème prix Bourgogne-Franche-Comté en viennoiserie
Ce 2ème prix en
catégorie baguette
tradition française
récompense
l’investissement de
toute l’équipe du
Fournil du lac à
Oye-et-Pallet :
(de gauche à droite)
Gilles Boinot, Fabrice Cattet, Christian
Perrot et Alice
Renaud.
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PONTARLIER
SOLIDARITÉ
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013 13
EN BREF
Un projet à Haïti
Valdahon
Le foyer d’accueil
ouvre ses portes à Milot
Les enfants
du foyer
remercient
la générosité
pontissalienne.
Des enfants haïtiens sont désormais pris en charge par le
foyer d’accueil de Milot qui a été construit grâce à des fonds
versés par la Communauté de Communes du Larmont.
est une catastrophe humanitaire qui a suivi le violent tremblement de terre du 12 janvier
2010 à Haïti. Ce séisme qui a secoué
la région de Port-au-Prince a jeté sur
les routes des habitants qui sont allés
se réfugier à Milot dans le nord du
pays. Ces événements sont venus bous-
culer le programme de la coopération
naissante entre la Communauté de
Communes du Larmont et la ville de
Milot dont un des axes était de per- de la solidarité.
mettre à des jeunes haïtiens de venir La collectivité a débloqué, en plusieurs
étudier dans la capitale du Haut-Doubs. fois, 35 000 euros d’aides auxquelles sont
Face au drame, la C.C.L. a décidé de venus se greffer des dons de particuparer à plus urgent en jouant la carte liers, de communes, d’associations, portant la somme à 45 000 euros. Cet argent
a permis de construire à Milot, un centre
d’accueil prévu pour dix orphelins et
cinq enfants handicapés, et de démarrer le chantier d’un second bâtiment
dédié à des activités de loisir. Ce dernier n’est pas encore achevé. Ces locaux
répondent aux normes parasismiques
et anticycloniques.
Le foyer a ouvert ses portes en mars dernier. “Il accueille dix enfants. Des équipements manquent encore pour prendre
en charge les cinq enfants lourdement
handicapés” précise Anne-Lise Ballyet,
coordinatrice de la coopération décentralisée Milot-Pontarlier. La structure
emploie deux personnes. Pour l’instant,
les fonds venus du Haut-Doubs permettent d’assurer le fonctionnement du
centre et la prise en charge des enfants
(nourriture, frais de scolarité, de santé,
etc.). Mais cet appui est transitoire.
“L’objectif est bien de rendre autonome
ce foyer. Avec peu de moyens, on a pu faiLe centre a été construit grâce aux financements de la C.C.L. et de dons.
C’
re sortir quelque chose de terre” ajoute
Anne-Lise Ballyet qui suit de très près
la situation du centre. Pour cela, des
démarches ont été engagées auprès des
autorités haïtiennes afin qu’elles reconnaissent ce centre et lui accordent les
agréments nécessaires qui vont lui permettre de demander des aides financières. Récemment, Anne-Lise Ballyet
a appuyé le dossier auprès du ministre
de l’Intérieur haïtien et la ministre de
la Santé, de passage au château de Joux
dans le cadre d’une visite privée. “C’était
une aubaine de pouvoir
leur parler directement
“Faire sortir de ce sujet” dit-elle. Le
dossier est en bonne voie
quelque
d’aboutir.
La coopération décenchose
tralisée entre Pontarde terre.”
lier et Milot peut désormais reprendre. Il est
prévu qu’en 2014, une
délégation de Milot vienne à Pontarlier. À leur
tour, des Pontissaliens
feront le voyage à Haïti pour formaliser la
coopération. I
Pour célébrer les 10
ans de l’arrivée au
camp militaire de
Valdahon du 13ème
Régiment du Génie,
l’armée et la ville
organisent
conjointement un
week-end anniversaire
du 28 au 30 juin.
Repas-spectacle le
samedi 29 juin dans
l’extension du gymnase
Pierre Nicot avec les
sketches des
“Val’heureux” et les
danses de “Salut les
Copines” suivi d’un bal
animé par “Sonia et
Thierry”. Soirée
ouverte à tous (civil et
militaire).
Réservations à
l’accueil de la Mairie :
tarif adulte : 10 euros,
moins de 12 ans :
5 euros. Places
limitées.
Véhicules
Premier vide-greniers
et exposition de
véhicules anciens
(autos, vélos, motos)
dimanche 23 juin à
Chapelle-des-Bois
(ferme de Nondance),
organisés par Les amis
de l’école et la
commune au profit des
projets scolaires de
l’école de Chapelle-desBois. Entrée gratuite,
barbecue, buvette,
balades en calèche.
Rens.: : François Marty
au 03 81 69 14 05.
Publi-information
Grand Litier
fait peau neuve
Après deux semaines de travaux, l’enseigne spécialisée
dans la literie a rouvert ses portes le 25 mai avec plein de
nouveautés à découvrir. Invitation à la “fashion literie”.
ouvelle ambiance, nouveaux espaces,
Grand Litier change résolument
d’aspect. L’enseigne ouverte en 2002
à Pontarlier et installée depuis 7
ans aux Grands-Planchants se met résolument au goût des dernières tendances
pour vous rendre la literie d’autant plus
agréable et confortable.
Les valeurs sûres comme Swissflex et Tempur qui font la réputation de l’enseigne
sont toujours d’actualité. Elles n’échappent
pas à la touche d’innovation. Mis en ambiance sur fond de nuit new-yorkaise, l’espace
dédié à la literie Trump reflète le luxe
N
La boutique.
des plus prestigieux palaces américains. plus créatives : Essix, Souleiado,
Très chic, très classe. Cette collection Alexandre Turpault, Designers Guild et
composée de matelas, têtes de lits et som- depuis peu Nina Ricci. Très tendance
miers assortis, s’adresse à des consom- aussi le coin senteurs aux effluves signés
mateurs exigeants, à la recherche
Collines de Provence. Cette
d’une literie de très grande quali- Une vraie marque utilise la quintessence de
boutique de la nature pour développer des parté.
Le changement oui, mais dans la linge de lit. fums inédits : bienvenue dans
mesure où il s’inscrit toujours dans
l’univers des fragrances provenle souci de vous proposer des produits ori- çales.
ginaux, raffinés et élégants. Grand Litier, Autre évolution avec l’espace fauteuils de
c’est maintenant une vraie boutique de confort Stressless résolument tourné vers
linge de lit. Un espace de douceur, intime, le bien-être et le design. La période
riche des nouvelles collections de l’été. d’ouverture du 25 mai est accompagnée
Cette boutique s’habille des marques les par des offres spéciales. I
L’espace
fauteuil
de confort
Stressless :
une nouveauté à Grand
Litier
Pontarlier.
Le nouvel
espace dédié
literie Trump :
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au prestige.
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14
PONTARLIER
HAUT-DOUBS
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
Deux visions politiques
Plan climat énergie territorial :
Ce plan appliqué au Pays du Haut-Doubs
met en évidence des potentialités et des
antagonismes qui refroidissent les ardeurs
des uns au grand regret des autres. Débat.
n ne va quand même consommation finale d’énergie.
pas tuer tout le chep- Patrick Genre, comme il s’en est
tel du Haut-Doubs expliqué à la dernière assempour réduire les gaz à effet de blée générale du Pays du Hautserre ?”, ironise Patrick Genre Doubs en avril dernier, n’est pas
en sa qualité de président de contre ce P.C.E.T. “C’est positif
l’association Pays du Haut- dans le sens où cela nous obliDoubs. La rançon du succès du ge à faire un arrêt sur image sur
comté, c’est que ces montbé- nos forces et faiblesses mais je
liardes dont on n’est pas peu suis contre le fait d’imposer des
fier augmentent de façon impor- objectifs sans tenir compte des
tante les émissions de gaz à effet spécificités locales.” Ce propos
de serre (G.E.S.). Elles repré- vaut aussi pour la réduction des
sentent même près d’un quart consommations énergétiques
de la production locale. On peut sur un territoire appelé à
ajouter l’impact du trafic poids accueillir 10 000 à 15 000 habilourds de transit qui plombe tants supplémentaires à l’horizon
aussi les comptes G.E.S. On ne 2030-2050. “On veut nous impovoit pas comment atténuer ces ser des objectifs totalement utoparticularismes qui sont à piques sur lesquels on n’a aucul’opposé du Plan climat énergie ne prise”, poursuit le président
territorial (P.E.C.T.) dont la fina- plutôt sceptique sur l’abondance
lité s’inscrit dans la lutte contre de ces multiples schémas ou
le réchauffement climatique. autres programmes régionaux
Les objectifs de ce plan climat qui s’apparentent parfois, il faut
énergie territorial visent la règle l’admettre, à de véritables usines
du 3 x 20 à l’échéance 2020, à à gaz. “Je crains que tous ces
savoir réduire de 20 % les émis- schémas annihilent toute perssions de G.E.S. et les consom- pective de développement. Attenmations énergétiques et aug- tion à ne pas sanctuariser notre
menter de 20 % la part des territoire” ajoute-t-il.
énergies renouvelables dans la Karine Grosjean, conseillère P.S.
“O
utopie ou réalité ?
à Pontarlier, ne partage pas cette frilosité vis-à-vis du P.C.E.T.
Dans un courrier, elle déplore
avant tout le peu d’enthousiasme
autour de ces enjeux. “On en est
donc encore là ? À s’abriter derrière un particularisme local
alors qu’il s’agit de penser global ?… La lutte contre le réchauffement climatique est une cause planétaire et un devoir de
solidarité avec les générations
futures. Je suis navrée que les
principaux responsables politiques du Haut-Doubs soient si
rétifs à y prendre part. Certes
les marges de manœuvre pour
réduire les émissions de G.E.S.
sont faibles mais le potentiel du
Haut-Doubs en terme d’énergies
renouvelables est bien réel et il
SPORT
ouvre des perspectives en matière de développement économique
notamment, auquel on peut ajouter le chantier de la rénovation
thermique de l’habitat ancien.
Tout cela peut être vecteur de
croissance” argumente-t-elle.
Le P.C.E.T. souligne en effet les
richesses du Haut-Doubs en terme d’énergies renouvelables. Ce
potentiel se décline dans tous
les gisements : hydraulique,
éolien, géothermie, bois-énergie
et solaire. Sur ce point, à gauche
comme à droite, on est d’accord
sur l’intérêt de valoriser ces
potentialités. Sauf que c’est toujours plus facile à dire qu’à faire. Souvenons-vous du couac
des éoliennes du Crêt Monniot. I
F.C.
“On veut nous imposer des objectifs
totalement utopiques sur lesquels
on n’a aucune prise”, déplore Patrick Genre.
Une randonnée pédestre
Le Larmont : ça marche !
La 5ème montée du Larmont se tiendra le 16 juin sur la montagne préférée
des Pontissaliens. Entretien avec Jean-Luc Vacelet, président de l’office municipal
des sports (O.M.S.) organisateur de l’événement.
L
a Presse Pontissalienne : Qu’est-ce qui
fait l’originalité de cette manifestation ?
Jean-Luc Vacelet : On mise beaucoup
sur la convivialité. Chacun monte à
son rythme en marchant, en courant,
sans souci du chronomètre. La montée du Larmont s’effectue seul, en
groupe ou en famille. L’organisation
a évolué en 2012 avec l’ouverture du
Gounefay. On a décalé la manifestation le samedi après-midi au lieu du
dimanche matin avec un départ au
centre-ville. C’est plus simple et les
gens restent plus longtemps là-haut.
On propose un second départ aux Jeantets et on invite les clubs handisports
à s’élancer depuis l’Arcan. L’édition
2012 comprenait 400 participants. Le
côté festif, c’est aussi cette remorque
en tête de course transportant
l’orchestre des Vieux de l’hôp.
5ème montée du Larmont
Premier départ : 15 heures hôtel
de Ville (8 km) : adultes et jeunes
+ de 15 ans
Second départ : Les Jeantets
(2 km) : jeunes de 8 à 14 ans
Troisième départ : L’Arcan ou les
Jeantets (2 à 3 km) :
personnes à mobilité réduite
Renseignements : service des
sports : 03 81 38 81 59
J.-L.V. : Cette structure fait le trait
d’union entre les clubs et la Ville de
Pontarlier. Il n’y a pas d’élu à l’O.M.S.,
ce qui lui confère une certaine autonomie et plus de liberté d’expression.
À Pontarlier, l’O.M.S. fédère une cinquantaine de clubs.
L.P.P. : Quelles sont vos missions ?
L.P.P. : Qui peut prendre le départ ?
J.-L.V. : Cette montée s’adresse aux J.-L.V. : On s’occupe du centre médicolicenciés et non-licenciés. On a fait un sportif. On soumet des propositions
gros effort de communication avec nos de subventions de fonctionnement.
partenaires que sont la Ville et L’O.M.S. organise chaque année la
l’association Commerce Pontarlier- réunion du club des présidents. On
Centre. Le départ en ville est fixé à conçoit également un programme de
15 heures avec un blocage de la rue conférences. La dernière en date traide la République pendant une demi- tait des violences dans le sport. L’O.M.S.
heure. Une tombola est organisée à s’implique aussi dans la préparation
l’arrivée.
des As du Sport qui récompense les
meilleurs sportifs de l’année. I
Propos recueillis par F.C.
L.P.P. : Quelques mots sur l’O.M.S. ?
Les personnes
à mobilité
réduite
partiront de
l’Arcan ou des
Jeantets pour
arriver en
même temps
que les
valides.
PONTARLIER
NATURE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
15
Déplacement au Laveron
Poule molle en mal de coq
Une femelle de Grand Tétras au comportement anormal a été capturée du côté du
Grand Taureau avant d’être relâchée sur le massif du Laveron.
n a même eu un pincement au cœur de la voir
partir” , sourit Hubert
Masnada. Avec ses collègues bûcherons, ils commençaient à
s’habituer à la présence de cette gentille poule pas sauvage pour un sou.
Le volatile en pleine santé venait même
picorer quelques restes à l’heure du
casse-croûte de midi.
Cette histoire peu banale a débuté le
12 mai sur les hauteurs de Pontarlier.
“On était en train de travailler dans
le massif du Grand bois situé sous le
Grand Taureau quand on a vu arriver cette poule. On l’a appelée. Elle est
venue”, poursuit Hubert
Masnada qui n’a jamais
vu cela au cours de sa
La poule
carrière. Les bûcherons
s’est
ont prévenu le gardeforestier qui a contacté
laissée
l’office national de la
attraper.
chasse et de la faune sauvage (O.N.C.F.S.). Arrivé sur place, Marc Montadert,
spécialiste
O.N.C.F.S. des tétraonidés, a diagnostiqué une
poule dite “molle” cherchant vainement à
s’accoupler en cette période de reproduction. “On
nous signale parfois un
mâle qui ne trouvant pas
“O
Christophe
Guinchard le
garde
O.N.C.F.S. a
capturé
l’oiseau à la
main.
La poule a
été relâchée
sur le site
du Laveron
où plusieurs
coqs ont
déjà été
repérés.
Cette poule molle a perdu toute méfiance vis-à-vis de l’homme
(photo O.N.F.).
de femelle adopte lui aussi un comportement anormal et plus agressif. On
parle alors de coq fou”, explique Christophe Guinchard, garde O.N.C.F.S. qui
a participé aux opérations.
Après concertation, décision a été prise de capturer cette poule “molle” pour
la réintroduire dans une population
de grand tétras en manque de femelles.
On ne capture pas une espèce protégée sans quelques formalités préalables. Surtout quand il s’agit d’une
espèce aussi sensible. Le service départemental de l’O.N.C.F.S. a initié les
démarches administratives pour obtenir l’autorisation nécessaire. La requête est montée jusqu’à la commission
nationale de la protection de la nature à Paris qui a validé l’intervention.
Programmée le mercredi 15 mai, la
capture a dû être reportée faute de
poule présente ce jour-là. Pas folle la
poule, qui s’est quand même laissée
attraper le lendemain sans poser la
moindre résistance. “On avait prévu
une grande épuisette mais l’oiseau s’est
finalement prostré en se cachant la tête
sous ses ailes. On l’a prise à la main
puis on l’a posée dans un carton.” La
poule molle est été transportée puis
libérée sur le secteur du Laveron. En
espérant qu’elle y croise le coq de sa
vie et que cela dure… I
F.C.
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Le bon vin est
Plus que des vins de
toute la France, les
clients trouvent chez
Barthod à Pontarlier
des précieux conseils
prodigués par Arnaud
Guez pour apprendre à
marier les vins aux
plats cuisinés.
chez Barthod
e plaisir de la table se révèle
lorsque le vin s’accorde à un
plat cuisiné. Les arômes se
dévoilent,
les
saveurs
s’harmonisent, et les convives se
réjouissent. Pour être sûr de réussir
l’accord parfait entre le vin et l’assiette,
vous pouvez faire confiance à Arnaud
Guey. Épicurien assumé, le caviste
de la maison Barthod à Pontarlier
L
Arnaud Guey
est fin
connaisseur
de vin qui
partage sa
passion avec
ses clients.
RETROUVEZ LA CAVE BARTHOD
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Des recettes de cuisine, des accords mets
et vins, les conseils d’Arnaud,
les nouveautés, les journées dégustations
“et quelques bêtises”…
est un homme de goût. Fin connaisseur autant que passionné par son
métier, il prend le temps de conseiller
chaque client. Dites-lui ce que vous
mijotez, il vous suggérera un vin qui
éveillera votre curiosité et celle de
vos hôtes. “Lorsque je travaille sur
l’accord mets et vin, j’ai toujours cette envie d’aller vers des produits atypiques qu’on n’a pas l’habitude de
boire” dit-il. Arnaud Guey sort des
sentiers battus, sans renier les crus
classiques qui ont leur place chez
Barthod. Il n’est pas nécessaire d’avoir
un gros budget pour tenir en émoi
les papilles gustatives. “On peut se
faire plaisir avec de bons produits
entre 5 et 15 euros.”
La cave de la rue du Docteur-Grenier
offre un concentré de ce qui se fait
de mieux dans les régions françaises
viticoles. Le samedi, Arnaud Guey
organise des dégustations autour d’un
thème pour faire découvrir des vins
à ceux qui passent par là. Cette année,
il s’est mis en quête de crus qui évoquent les sentiments. Aussi, en mars,
il y a eu les vins sur l’amitié, en avril
les vins curieux, en mai les vins plaisirs qui se partagent à l’apéritif. En
Chez Barthod, on trouve un concentré de ce qui se fait de mieux
dans les régions vinicoles françaises.
juin, c’est le tour des rosés. “J’organise
également des soirées à thème le 1er
et le 2ème vendredi de chaque mois. On
fait du “blind testing” (dégustation à
l’aveugle). Nous goûtons six vins et il y a
un buffet” annonce le
“Des
caviste. Pour participroduits
per à ces rendez-vous,
atypiques.” il convient de réserver
(25 euros). Sur demande, il ouvre la cave pour
des dégustations privées.
Les curieux à la
recherche du bon goût
peuvent également
suivre le caviste dans
des soirées “découverte gustative”
organisées au restaurant Le Doubs
Passage à Doubs. “Elles ont lieu le
troisième vendredi de chaque mois.
Stéphane Bart, le chef du restaurant
propose un menu original et unique,
et mois j’accorde les vins que je sers
tout au long du repas (25 euros tout
compris, réservation obligatoire).”
Pour l’occasion, le caviste passe son
tablier de sommelier et raconte
l’histoire des cépages à ceux qui le
questionnent.Arnaud Guey n’a jamais
étanché sa soif de faire partager sa
passion pour le vin. Une passion communicative qui laisse poindre le plaisir qu’il y a à partager un verre de
vin entre amis. I
16
PONTARLIER
ENSEIGNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
Un bar design
La pause-café
utile et spirituelle
Scolarisé en section menuiserie-agencement au
lycée Toussaint-Louverture, Jean-François Pugin
vient d’être récompensé pour son projet de bar
mobile qui sera mis à disposition des élèves.
n ne soutiendra sans doute
jamais assez les filières techniques qui offrent pourtant des
taux de placement défiant toute concurrence. Qui mieux qu’un lycée
professionnel est en capacité de subvenir à ses besoins matériels ? Sur-
O
tout quand il s’agit de se doter d’un
point de distribution de boissons
chaudes ou froides à l’heure de la récré.
“Un concours en section menuiserieagencement a permis de sélectionner
trois projets avant de n’en retenir qu’un
seul”, indique le proviseur Damien
Les vainqueurs du concours de savoir-faire subventionné
par le Rotary club local prennent la pause
Péchard.
Le lauréat 2013, c’est Jean-François
Pugin. À 17 ans, ce futur technicien
s’est inspiré de la signature graphique
du ying-yang. “Le cahier des charges
imposait de respecter une forme fluide. D’où l’idée de partir sur le principe d’une graine de café transformée.”
Jean-François Pugin travaille depuis
trois ans sur son projet. Le plus complexe fut peut-être de réussir à maîtriser le logiciel de conception informatisé. “Le lycée avait vraiment besoin
d’un tel équipement”, confirme Bruno
Guyon, le président du Rotary qui a
L’édition
2013 a été
remportée
par JeanFrançois
Pugin
qui compte
poursuivre
son cursus en
B.T.S. au
lycée du bois
à Mouchard.
Jeudi 6 juin
Samedi 8 juin
CONCERT
Soirée
entrée gratuite
[email protected]
vir une boisson chaude dans un temps
limité”, détaille François Reuille, professeur d’arts appliqués.
Avec ce prix du savoir-faire, Jean-François Pugin empoche un chèque-cadeau
de 300 euros. Maxime Thionnet et Pierre-Yves Lonchampt décrochent la
médaille d’argent avec 150 euros à la
clef. Ils sont trois à se partager le bronze : Julien Perrot, Aymeric Boucard et
Paul Guinchard. Prix de consolation :
100 euros. Réalisé en panneau médium
en sapin, le bar “victorieux” sera opérationnel à partir de la rentrée. I
F.C.
Ce lieu unique dans le Haut Doubs dispose aussi d’un
restaurant-brasserie de la franchise “Au Bureau” et un
bar lounge. pour se retrouver entre amis.
ZUMBA
Le Komplex est un lieu de rencontre moderne. Ce centre de loisirs offre
à tous les publics un bowling de douze pistes, des terrains de football
«indoor» en synthétique dernière génération, des terrains de squash
et de badminton ainsi qu’une salle de séminaire de 360m2.
3 rue Hélène Boucher
25300 PONTARLIER
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financé les fournitures. Soit une enveloppe de 1 800 euros. “Ce partenariat
est en phase avec nos missions axées
autour de l’éthique, de la volonté d’aider
les autres et, au niveau local, d’être
proche des jeunes.”
La commande consistait
Un bar
à réaliser un bar mobile
mobile sur sur roulettes qui s’ouvre
en deux. “Le produit sera
roulettes. installé dans le hall principal du lycée le temps de
la récréation. Sa finalité :
être positionné au passage des élèves pour leur ser-
rte
a
c
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l
l
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La n
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HORAIRES :
Du lundi au jeudi :
09h00 à 24h00
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Somme restant à payer déduction faite (1)(4) du bonus écologique de 200€, d’une remise de (1) 1 280€, (4) 660€ sur le tarif Peugeot 13B conseillé du 04/03/2013, et d’une prime reprise Peugeot de (1) 1 400€, (5) 1 200€. (2) Avantage client composé d’un
bonus écologique de 200€, d’une remise de 1 280€, d’un avantage équipements de 320€ et d’une prime reprise de 1 400€. (3) 1 400€, (5) 1 200€ de prime reprise Peugeot pour la reprise d’un véhicule de plus de 8 ans destiné ou non à la casse. Offre
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PONTARLIER ET ENVIRONS
ASSAINISSEMENT
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
Mise en conformité
La chasse aux rejets
toxiques s’élargit
L’opération collective de réduction de la pollution
toxique dispersée sur le territoire de la C.C.L.
se poursuit en intégrant toutes les communes reliées
à la station d’épuration des eaux usées (S.T.E.P.) de
Doubs. Bilan à mi-parcours.
ur 168 entreprises déjà visi- réseau d’assainissement : pas de plan,
tées, 81 seulement ne rejetaient ignorance du point de rejet. L’utilisation
pas d’effluents toxiques dans des séparateurs à hydrocarbures laisle réseau d’assainissement. 63 se souvent à désirer. La gestion des proont fait l’objet d’une demande duits dangereux et le stockage des : bacs de rétention, aire de stockage
de mise en conformité. “Il s’agit le plus déchets dangereux sont rarement effec- abritée, séparateurs à hydrocarbures.
souvent d’entreprises qui utilisent des tués dans les règles de l’art. Il reste “À ce jour, 41 entreprises ont sollicité un
hydrocarbures”, précise Gérard Rognon, encore des efforts à accomplir dans dossier de subvention auprès de l’Agence
le maire d’Houtaud en charge de l’élimination des déchets dangereux en de l’eau pour se mettre en conformité”,
rtisan peintre à Pontarlier, Laurent Parriaux utilise chaque année
l’assainissement au niveau C.C.L.
petites quantités : filtres à huile, chif- complète Gérard Rognon.
environ une tonne de peinture. Principalement de la peinture acrySans être catastrophique, ce premier fons souillés, aérosols.
Ce premier bilan porte principalement
lique qui sʼenlève à lʼeau contrairement à la peinture à lʼhuile dont
bilan des actions menées depuis le lan- Ce bilan souligne, et c’est plutôt ras- sur les secteurs du transport, de
on
se
débarrasse à lʼaide de white-spirit. Comme tous ses confrères, il netcement de cette opération collective en surant, la bonne élimination des déchets l’industrie, du B.T.P. et des garages et
toyait
jusquʼil
y a peu ses pinceaux et ses rouleaux en les passant sous le robi2011 met d’abord en évidence des dangereux présents en grande quanti- assimilés. Il reste encore 210 établiscarences et des mauvaises pratiques. té. La plupart des arrêtés délivrés met- sements à visiter dans la poursuite de net et tout partait dans le réseau.
Très peu d’entreprises connaissent leur tent en œuvre des obligations de moyens cette opération collective qui fait l’objet Ancien pratiquant de spéléo, ce peintre décorateur nʼa pas hésité à investir
d’un contrat associant la C.C.L., l’agence dans une station de nettoyage de rouleaux acryliques. “Cet appareil utilise des
de l’eau, la C.C.I. du Doubs et produits qui séparent les boues de lʼeau. Il contient 80 litres dʼeau et fonctionl’Association des Collectivités Com- ne en circuit fermé. Les boues sont stockées dans un sac. Quand il est plein,
toises pour la Maîtrise des Déchets et
de l’Environnement (A.S.C.O.M.A.D.E.). je vais le déposer à la déchetterie”, explique lʼartisan en reconnaissant que la
Dans un souci d’exhaustivité, le péri- subvention qui accompagnait lʼachat lʼa fortement encouragé à passer à lʼacte. I
mètre de l’opération collective vient
Artisan peintre,
d’être élargi à toutes les communes raccordées à la S.T.E.P. de Doubs. Le traLaurent Parriaux
vail déborde sur les communautés de
a investi depuis
communes de Montbenoît pour Arçon
quelques mois
et de Mont d’Or-Deux Lacs pour Les
Fourgs et les villages de la vallée des
dans une station
deux lacs. Soit 70 à 80 entreprises qui
de nettoyage
viennent s’ajouter au contrat recondes rouleaux
duit jusqu’en 2015. “Cette mise en conforde peinture
mité est une étape préalable à
l’instauration de la redevance assaiacrylique.
nissement incitative.”
Les entreprises paient actuellement
sur la base du volume d’eau consom- auprès des plus gros consommateurs ve s’appliquera à partir de 2015 “On
mé et le tarif est identique quel que soit sera supprimé car il va à l’encontre de fera une année blanche en 2014. Les
Cette opération collective de réduction des déchets toxiques vise à le secteur d’activité. Le coefficient de l’incitatif. “En réduisant sa pollution entreprises paient comme d’habitude
optimiser le fonctionnement de la S.T.E.P. de Doubs (photo C.C.L.). dégressivité qui s’applique également toxique, on réduit également sa consom- mais elles auront une simulation de ce
mation d’eau et on préserve ainsi la que cela leur coûterait en formule incicapacité de traitement de la station.” tative”, conclut Gérard Rognon. I
F.C.
La redevance assainissement incitati-
S
A
Plus de peinture dans le réseau
ENVIRONNEMENT
Une espèce protégée
Au secours des hirondelles
La L.P.O. Franche-Comté tire la sonnette d’alarme sur les
menaces qui pèsent sur les hirondelles et les martinets dont
les nids sont trop souvent détruits au mépris de la loi.
ntre 1989 et 2009, les
effectifs d’hirondelles
de fenêtre ont chuté de
41 % et ceux du martinet noir de 6 %. Ces
espèces migratrices sont souvent victimes des traitements
chimiques employés en agriculture et souffrent aussi de la
dégradation des habitats. À cela
s’ajoutent les destructions illégales de nids. “Sur la FrancheComté, cela représente une vingtaine de dossiers ouverts
annuellement”, estime Christophe Morin, permanent de la
L.P.O. Franche-Comté chargé
de la médiation faune sauvage.
Ces destructions intentionnelles
ou involontaires procèdent le
plus souvent d’une volonté d’en
finir avec les salissures liées
aux déjections sur les façades.
Le passage à l’acte coïncide généralement avec des travaux
E
d’entretien : ravalement de façade, changement de toiture…
Pourtant, toutes les espèces
d’hirondelles et de martinets,
des plus communes aux plus
rares, sont protégées par le code
de l’environnement et l’arrêté
ministériel du
29 octobre 2009,
fixant la liste des
Éviteroiseaux protégés
réduiresur notre territoicompenser. re. “Cette protection s’applique aux
espèces, à l’habitat
et aux sites de nidification. Les destructions de nids
sont donc illégales”, poursuit le
médiateur.
Tout auteur d’une
atteinte aux hirondelles s’exposerait
à une amende
pouvant atteindre 15 000 euros
et à une peine pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.
“On arrive rarement à de telles
extrémités”, indique Christophe
Guinchard, garde de l’O.N.C.F.S.
qui a eu à traiter seulement
deux cas en 2012. Quand ils sont
pris sur le fait, les fautifs font
souvent acte de réparation.
Considérant que la situation est
alors en cours de régularisation,
le procureur n’engage pas de
poursuites.
Quelle est la conduite à tenir
avant d’engager des travaux sur
des habitations accueillant des
nids d’hirondelles ou des martinets ? La procédure est simple.
Il faut solliciter des services de
la D.R.E.A.L. Franche-Comté à
Besançon qui vont ensuite instruire un dossier de dérogation
“espèce protégée”. L’autorisation
est acceptée dans la plupart des
Fini les salissures liées aux déjections en installant des planchettes sous les nids
(photo J.-M. Gatefait).
cas sous certaines conditions. tophe Guinchard. Il y a donc des “On a signé des conventions avec
Les travaux doivent se dérou- mesures compensatoires qui des diverses collectivités et des
ler hors période de reproduc- nécessitent d’installer des nids bailleurs sociaux comme Habition, laquelle s’étale de mars à artificiels.” Rien n’empêche de tat 25. Ils nous sollicitent sysavant
septembre sous nos latitudes. placer des petites planchettes tématiquement
“La conduite à tenir s’articule au-dessous des nids pour éviter d’entreprendre des travaux sur
autour du principe : éviter-rédui- les salissures et la chute des leurs bâtiments”, apprécie Chrisre-compenser, complète Chris- jeunes en cours de nourrissage. tophe Morin. I
PONTARLIER ET ENVIRONS
ÉNERGIE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
19
Des avis divergents
Menace de court-circuit au
Syndicat d’électricité de Pontarlier
En refusant de quitter ce syndicat, Dommartin
bloque le transfert de la compétence “distribution
publique d’électricité” à la C.C.L. Tensions.
annonce du report de cette déli- d’enfouissement.
bération au dernier conseil Avec plus de 25 000 habitants, le
communautaire a jeté un froid S.Y.E.P. dispose de deux représentants
dans une assemblée assez peu au S.Y.D.E.D., à savoir son président
habituée aux débats contradictoires. Georges Biegun, élu des Fourgs et le
“Ce point a été retiré car il n’y a pas premier vice-président Daniel Defrasl’unanimité des communes, déplore ne, adjoint pontissalien.
Patrick Genre. Le syndicat de Pontar- Le refus de Dommartin trouve son orilier est une coquille vide qui ne repré- gine dans le débat autour de la Taxe
sente personne.” Sauf que Dommartin sur la Consommation Finale
a tout bloqué en refusant de transféd’Électricité discuté
rer la compétence électricité à la C.C.L.
il y a quelques mois
“Cette décision a été votée à l’unanimité Ce qui
au sein du S.Y.E.P.
au conseil municipal du 15 mai. On
“Les petites communes
souhaite que chaque commune de la ressemble
se sont opposées à cetC.C.L. conserve ses représentants au à un
te taxe alors que le présein de ce syndicat”, justifie Dominique
sident Georges Biegun
conflit
de
Vacher, premier adjoint à Dommartin.
et Daniel Defrasne
Le litige ne se réduit pas à cette simple personnes.
étaient plutôt favoquestion de représentativité. Le synrables”, indique Domidicat d’électricité de Pontarlier ou
nique Vacher. Une
S.Y.E.P. est un syndicat de communes
situation que ne
qui regroupe les communes de la C.C.L.
conteste pas Daniel
et celle de Mont d’Or-Deux Lacs. StrucDefrasne. “Le présiture sans budget et sans patrimoine,
dent a voté en son âme
le S.Y.E.P. adhère ensuite au Syndiet conscience mais à
cat mixte d’énergies du Haut-Doubs
l’évidence, ce n’était
ou S.Y.D.E.D. Lequel effectue des trapas l’avis des autres
vaux sur le réseau public d’électricité
représentants. Par solipour le compte de ses membres. Il pardarité avec la majoticipe notamment aux travaux
rité, j’ai voté contre,
L’
AGENCE D E MÉTABIEF
37 rue du Village
25370 MÉTABIEF
03 81 38 2000
même si ce n’était pas mon avis personnel.” Daniel Defrasne se trouve
dans une situation d’autant plus inconfortable qu’il représente une commune de plus de 2 000 habitants qui n’est
donc pas du tout assujettie au prélèvement de la fameuse taxe. “J’ai proposé à la C.C.L. de sortir du S.Y.E.P.
et de reprendre à son compte la compétence distribution publique
d’électricité” dit-il.
Dans cette perspective, la C.C.L. disposerait de deux voix au S.Y.D.E.D. et
le S.Y.E.P. aurait toujours une voix.
Soit, au final, trois titulaires contre
deux actuellement. Dominique Vacher
s’interroge : “Qui et comment seront
désignés les deux titulaires de la C.C.L. ?
Comment seront défendus les intérêts
des petites communes ?” Dans ce contexte, l’élu de Dommartin estime qu’il
n’est pas nécessaire de précipiter les
choses et ce problème pourra être réglé
après les prochaines municipales.
Pour éviter toute ambiguïté dans ce
qui ressemble quand même à un conflit
de personnes, Daniel Defrasne annonce pour sa part qu’il n’a aucune ambition dans cette affaire. “Je ne vise pas
cette représentation. Je suggère juste
de rattacher cette compétence électricité à l’économie.” Ce débat montre
aussi qu’il peut exister des conflits
d’intérêts entre les petites et la grande commune pontissalienne de la C.C.L.
On finissait par ne plus y croire… I
F.C.
“On doit garder nos représentants dans chaque commune”,
justifie Dominique Vacher, le premier adjoint de Dommartin.
LE DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
21
IMMOBILIER
GISEMENTS D’EMPLOIS
DU HAUT-DOUBS
Bien loin de la crise immobilière qui sévit dans la plupart
des régions de France, le Haut-Doubs maintient un insolent
dynamisme. Le marché est toujours aussi tendu avec des prix
qui ne baissent pas. Les professionnels de l’immobilier gardent
le sourire. Avec des taux d’intérêt qui n’ont jamais été aussi bas,
c’est vraiment le moment d’acheter.
Encore faut-il trouver un bien en cette période toujours tendue.
INVESTISSEMENT
Une spécificité locale
Des transactions en baisse,
des prix toujours orientés à la hausse
La bonne santé économique de la Suisse est le moteur de
l’investissement immobilier dans le Haut-Doubs. Les travailleurs frontaliers qui composent la part majoritaire des
acquéreurs sur ce territoire n’hésitent pas à faire des projets.
Besançon, la crise de confiance s’est
emparée du marché de l’immobilier.
Les acquéreurs préfèrent épargner,
quand ils le peuvent, et différer leur
investissement. Ils hésitent à prendre des
risques, pressentant un avenir incertain
dans un contexte économique fragilisé.
D’après l’observatoire des notaires, le nombre
de transactions pour les appartements anciens
a reculé de 33 % dans le Doubs, et de 23 %
pour les maisons (- 43 % à Besançon intra
muros !).
Les réticences se dissipent au fur et à mesure qu’on se rapproche de la frontière suisse. Dans le Haut-Doubs, les travailleurs frontaliers qui forment la part la plus large partie
des acquéreurs sont moins inquiets. La Suisse (et son industrie horlogère en particulier), dont dépend leur emploi, affiche une
bonne santé économique. Un des piliers de
la confiance est leur capacité d’investissement
supérieure à celle du Français moyen. Elle
est liée à un taux de change qui leur est
favorable. “L’aspect psychologique est très important dans
l’investissement immobilier.
“Les prix
Les gens ont plus de moyens
ont
dans le Haut-Doubs, mais ils
investissent car ils ont confian- progressé
ce en l’avenir de l’entreprise de 140 %.”
pour laquelle ils travaillent.
Cela les encourage à faire des
projets” observe Patrick-Olivier Équoy, directeur général
de la S.M.C.I., un promoteur
bisontin qui intervient sur le
Haut-Doubs depuis plusieurs
années. “Ici les gens ont du travail, ils ont la tête dans le guidon, et un pouvoir d’achat”
À
résume Pascal Roussel, fondateur du groupe Lapierre Transaction, une enseigne implantée à Besançon, Pontarlier et Morteau.
L’emploi frontalier est donc la principale raison pour laquelle le marché de l’immobilier
se maintient dans cette région où les prix
n’ont cessé de grimper en 10 ans. “Je pense cependant que nous avons atteint la limite haute en terme de prix” remarque Didier
Lance, président de la Chambre des Notaires
du Doubs. La hausse observée jusque-là
serait freinée, voire stoppée, par la capacité d’investissement des acquéreurs qui n’est
pas extensible à l’infini fussent-ils frontaliers. “Entre 2000 et 2010, les prix ont progressé de 140 % sur ce territoire” précise
encore Didier Lance. Une augmentation qui
a eu pour conséquence de fermer progressivement la porte à l’accession à la propriété
à beaucoup de candidats qui n’ont pas la
“chance” de travailler en Suisse.
C’est ainsi, dans le Haut-Doubs, le marché
de l’immobilier est dimensionné pour les
pendulaires. Actuellement, lorsqu’ils cherchent un logement, ils souhaitent de préférence s’installer dans le secteur géographique du Mont d’Or. Le président de la
Chambre des Notaires du Doubs a une explication à cette tendance. “Ce sont les difficultés de circulation sur la R.N. 57 entre la
Suisse et Pontarlier qui les incite à chercher
un bien du côté de Métabief.” Le bouchon
quotidien de “la combe” est rédhibitoire pour
beaucoup de frontaliers pontissaliens qui
travaillent sur le canton de Vaud. “La R.N.
57 a un impact sur le marché de l’immobilier.
Lorsqu’on gagne une heure sur le trajet domicile-travail, c’est important” poursuit Didier
Lance. I
T.C.
Didier Lance,
notaire à Pontarlier et président de la
Chambre des
Notaires du
Doubs.
22
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
DOSSIER
MARCHÉ
Une situation comparable à 2010
Une baisse qui n’est pas significative
Si le nombre de
transactions est en léger
recul en 2012 sur la
région de Pontarlier,
les prix ne baissent pas.
E
des propriétaires de résidences secondaires à vendre leur bien avant la réforme sur les plus-values immobilières.
Dans le Doubs, le volume de transactions a reculé de 33 % pour les appartements anciens et de 23 % pour les
maisons. “Comparé à 2011 qui était
une très bonne année, il y a une baisse qui se poursuit sur le premier trimestre 2013. On revient en terme de
n France, le nombre de tran- volume et de prix à une situation comsactions immobilières a bais- parable à celle de fin 2010” souligne
sé de 12 % en 2012. Une chu- Didier Lance, président de la Chambre
te qui a été enrayée à la fin des Notaires du Doubs.
de l’année par l’empressement Le Haut-Doubs n’est pas concerné dans
Aujourd’hui,
les
acquéreurs
frontaliers
cherchent
plutôt des
maisons sur
le secteur du
Mont d’Or
pour éviter
les bouchons
entre La
Cluse-etMijoux
et Pontarlier.
les mêmes proportions
par cette tendance baissière. À Pontarlier,
selon l’observatoire des
notaires, le volume de
transactions recule de
3 % pour les maisons
en 2012 (32 maisons
vendues), mais les prix
Des
augmentent de 0,2 %.
maisons
des
Dans un contexte où
“ce sont les frontaliers
années
qui font le marché”
soixante-dix
remarque Didier Lance, les difficultés de cir- dépréciées.
culer sur la R.N. 57
entre la capitale du
Haut-Doubs et la Suisse poussent les
candidats à l’accession à la propriété
à se rapprocher de la frontière, ce qui
explique un léger recul des ventes à
Pontarlier. La baisse du nombre de
transactions est plus significative dans
les appartements anciens puisqu’elle
est de 16 % en 2012, ce qui n’a pas
empêché les prix de grimper de 0,9 %.
En revanche, sur l’aire urbaine de Pontarlier, les prix diminuent de 4 %, au
même titre que sur le secteur du Mont
d’Or et des Lacs où ils reculent d’1,2 %
pour les maisons. Les constructions
des années soixante-dix sont dépréciées car elles nécessitent souvent des
travaux importants pour améliorer
leur niveau de confort et leur performance énergétique, ce qui n’est pas le
cas des maisons construites dans les
années quatre-vingt-dix et 2000. Sur
le Haut-Doubs, les acquéreurs recherchent principalement des maisons dans
Maisons bois contemporaines en
madriers conçues et fabriquées
dans le Jura. Auto-construction,
Clos-couvert ou clés-en main.
lesquelles il n’y a pas de travaux à réaliser.
Sur la bande frontalière, les baisses
observées sur divers secteurs géographiques ne sont pas significatives. Le
marché de l’immobilier est toujours
dynamique et les prix restent élevés.
Le prix médian pour une maison sur
la région de Pontarlier est de
243 500 euros pour 115 mètres carrés,
DÉVELOPPEMENT
ce qui signifie que 50 % des transactions se font au-delà de ce montant (ce
prix est de 189 000 euros à Besançon
et de 176 000 euros dans le Doubs).
Sur le secteur du Mont d’Or, le prix
médian des maisons est de
215 000 euros pour 108 mètres carrés.
Concernant le prix médian des terrains, il est de 164 euros le mètre carré dans la zone urbaine de Pontarlier. I
De nouveaux marchés pour eux
Une bouffée d’oxygène pour
les promoteurs bisontins
Alors que les affaires sont plus difficiles à Besançon,
le marché de l’immobilier se maintient sur le Haut-Doubs,
ce qui est de bon augure pour les promoteurs bisontins
qui ont pris l’habitude de réaliser des programmes
immobiliers sur la bande frontalière.
e Haut-Doubs est une aubaine pour
les promoteurs immobiliers de Besançon. Alors que le marché de la construction ralentit dans la capitale régionale, il est toujours aussi dynamique sur la
bande frontalière. Jean-Marie Seguin de la
société Seguin Actions Immobilières observe ce décalage. “Nous sommes confrontés à
une double difficulté à Besançon. Les investisseurs ont tendance à bouder le marché. Ils
attendent de savoir ce qu’il adviendra du
dispositif Duflot qui leur permettra de bénéficier d’avantages fiscaux. Le second point
est que le contexte économique engendre un
climat d’incertitude qui fait que les candidats à l’accession à la propriété hésitent à investir dans
une résidence principale. Ils
“La
préfèrent épargner quand ils
production
le peuvent. Ces doutes, nous
de logements ne les observons pas dans le
indique Jeanest limitée.” Haut-Doubs”
Marie Seguin qui a deux opérations immobilières en cours
dans le secteur.
C’est toujours la même
conjonction de facteurs qui
confère à la bande frontalière les contours d’une bulle immobilière. La bonne santé de l’économie suisse
engendre des emplois fron-
L
taliers, lesquels travailleurs ont des revenus plus élevés du fait d’un taux de change
avantageux. Au final, la confiance des acquéreurs qui travaillent de l’autre côté de la
frontière n’est pas altérée.
Pour Patrick-Olivier Équoy, directeur général de la S.M.C.I., le pouvoir d’achat supérieur à la moyenne n’explique pas tout. Basée
à Besançon, la S.M.C.I. réalise régulièrement des projets sur le Haut-Doubs depuis
dix ans. Elle est présente notamment depuis
plusieurs années à Jougne où elle réalise
plusieurs projets.
Cependant, les promoteurs de Besançon qui
ont l’habitude de travailler sur la bande frontalière s’accordent à dire que s’il est dynamique et équilibré, ce marché est néanmoins
restreint. “La production de logements est
limitée sur le Haut-Doubs” remarque encore Patrick-Olivier Équoy qui observe par
ailleurs que la clientèle est différente ici.
“On travaille beaucoup avec de jeunes accédants, des clients que nous n’avons pratiquement plus à Besançon.” Une spécificité
que Jean-Marie Seguin précise encore. “Il y
a un marché du locatif dans le Haut-Doubs.
Assez peu de gens achètent de grands appartements. L’essentiel du marché, ce sont des
clients qui louent un logement et dès qu’ils
le peuvent investissent dans une maison individuelle.” I
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
DOSSIER
PROMOTION
23
Les réalités du marché
Patrick Goursolle : “Avec le coût
du foncier, on réduit nos marges”
Acteurs incontournables, les promoteurs sont en prise directe
avec les évolutions du marché de l’immobilier sur le Haut-Doubs.
Analyse de Patrick Goursolle de Goursoll’Immobilier.
a Presse Pontissalienne : Pourquoi les prix de l’immobilier
neuf sont-ils aussi élevés dans
le secteur ?
Patrick Goursolle : Tout est lié au
coût de la construction qui progresse d’une année sur l’autre
à cause des réglementations
imposées en terme d’urbanisme,
d’isolation… Le marché n’a pas
évolué aussi vite que le coût de
la construction. En ville, sur du
logement neuf labellisé B.B.C.,
on se situe autour de 3 000,
3 200 euros le m2. En revanche,
les prix dans l’ancien tendent
à baisser, même s’il y a encore
des aberrations.
L
contraintes de cohabitation en
appartements.
me d’urbanisation ?
P.G. : On cherche à se diversifier mais localement, en restant
dans un rayon de 30 km autour
de Pontarlier. Là où il y a encore de la demande. Le secteur de
Pontarlier peut absorber un
potentiel de 40 à 50 maisons
neuves par an, pas plus. On suit
également le phénomène
d’éloignement de la demande
sur des secteurs où le prix du
foncier est plus accessible. On
a établi dans ce sens des partenariats avec les communes de
Gilley et d’Aubonne. Dans le
premier cas, on lance un projet
associant du logement collectif,
de l’habitat individuel et un pool
commercial. On réalise un écoquartier à Aubonne avec six
pavillons et huit maisons
mitoyennes. Il s’agit de constructions en ossature bois labellisées B.B.C.
L.P.P. : Dans ce contexte, y a-t-il encore de l’avenir pour la maison individuelle dans le Haut-Doubs ?
P.G. : Oui et j’en veux pour
exemple nos programmes sur
Doubs en 2013 où l’on mettra
en marché 35 logements et un
lotissement de 16 parcelles. Pour
mener à bien cette viabilisation,
on
devra
d’ailleurs
“Le marché détruire une
ancienne ferme
n’a pas
trop compliquée
évolué
à rénover. Lesdites parcelles
aussi vite
L.P.P. : On parle souvent des nouvelles
sont déjà toutes
formes d’habitat plus économes que le coût
réservées.
d’espace. Qu’en est-il du programme de la
de maisons jumelées développé par
L.P.P. : Comment
Goursoll’Immo comme à Doubs par construcGoursoll’Immo
exemple ?
s’adapte aux évotion.”
P.G. : Cela fonctionne assez bien.
lutions d’un marCe type d’habitation permet de
ché marqué par la L.P.P. : Peut-on avoir une idée des prix ?
limiter le coût du foncier et la
pression foncière, P.G. : À partir de 220 000 euros
mitoyenneté offre assez
et les nouvelles en maison jumelée et
d’indépendance pour éviter les
orientations en ter- 250 000 euros en maison indi-
viduelle. C’est très compliqué à
mettre en œuvre. Sur Pontarlier et Doubs, on intervient en
fonction de la demande et on
est pratiquement sûr de vendre.
À Aubonne, c’est différent car
on crée une offre. Il faudra plus
de temps pour mener à bien ce
type de projet. Ces partenariats
avec les communes sont assez
novateurs dans le sens où la
commune impose un vrai cahier
des charges y compris par rapport aux prix et le promoteur
apporte son expérience.
L.P.P. : Les communes n’ont donc pas
trop intérêt à viabiliser leur propre
lotissement ?
P.G. : Je pense que c’est plus pertinent pour elles de travailler
en complémentarité avec les
promoteurs.
L.P.P. : C’est une façon comme une
autre de contribuer à l’enrichissement
des promoteurs…
P.G. : Ces mêmes promoteurs qui
font aussi fonctionner tout une
économie : constructeurs, architectes, banquiers, artisans…
L.P.P. : Les prix peuvent-ils encore évoluer à la hausse ?
P.G. : Non, plus vraiment. Il faut
rester sur les vraies valeurs du
s 0RÐT IMMOBILIER
s 2EGROUPEMENT DE CRÏDITS
s 0RÐTS PROFESSIONNELS
Le Pontissalien Patrick Goursolle ne voit pas l’intérêt
de partir sur un S.C.O.T. dans le Haut-Doubs où
chaque commune continue à agir seule en fonction
de ses propres besoins.
ritoire très rural où chaque commune gère son P.L.U. comme
bon lui semble, en fonction de
ses propres besoins. Dans ce
contexte, à quoi servirait un
S.C.O.T. ? Avant tout, il faudrait
L.P.P. : On prône aussi la densification que chacun parle le même langage.
de l’habitat urbain ?
P.G. : J’y suis favorable mais à
quel prix, sachant qu’on a obli- L.P.P. : Comment se porte le marché
gation de faire autant de places du locatif sur le Haut-Doubs ?
de stationnement que de loge- P.G. : On a une forte demande
ments. Toutes ces contraintes mais il n’y a pas d’investisseurs.
renchérissent le coût de construc- Plusieurs raisons à cela : le
report des plus-values à 30 ans,
tion.
l’absence de dispositif de défisL.P.P. : Quel est votre avis sur le pro- calisation suffisamment attracjet d’un S.C.O.T. (schéma de cohé- tif. On manque cruellement de
rence territorial) à l’échelle du Pays lisibilité sur l’investissement
locatif. I
du Haut-Doubs ?
Propos recueillis par F.C.
P.G. : On est encore sur un termarché. Aujourd’hui, avec le
coût du foncier, il est nécessaire de réduire les marges. À
200 euros le m2, je ne pense pas
qu’on pourra aller plus loin.
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24
DOSSIER
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
PONTARLIER
Plan Local d’Urbanisme
coefficient du sol qui
détermine la surface de
plancher possible sur
un terrain a été supprimé. “Désormais, une
personne qui veut aménager un appartement
dans des combles peut Des limites
à l’horizon 2020, soit 600 habitants de le faire sans difficultés” de hauteur.
plus). Ce développement se fera sui- précisent les services
vant le principe de la densification, de la municipalité. Dans
contraire de l’étalement urbain aujour- le P.L.U., plusieurs secteurs sont idend’hui proscrit car trop consommateur tifiés comme propices au renouvellede foncier.
ment urbain comme le faubourg SaintPour répondre à cet objectif, des règles Etienne par exemple.
d’urbanisme ont été modifiées dans le La suppression de ce coefficient ne
cadre du P.L.U. Par exemple au centre- concerne que le centre-ville. Toutefois,
ville de la capitale du Haut-Doubs, le dans les autres zones constructibles
de la ville, il a été réhaussé de manière à augmenter la surface de plancher.
“Par contre, il y a toujours des limites
de hauteur pour les constructions” précise la mairie. Densifier plutôt que d’étendre la ville.
C’est autour de ce principe inscrit dans une démarche
de développement durable que se construit
la stratégie d’urbanisation de Pontarlier.
u volet “habitat” de son plan
local d’urbanisme (P.L.U.) adopté en décembre 2011, la Ville
de Pontarlier crée les conditions pour que soient construits d’ici
2020, 675 logements supplémentaires
en
moyenne. En
favorisant
l’accroissement du parc immobilier, la
municipalité entend accompagner
l’augmentation de la population (+ 3 %
A
Le
coefficient
du sol a été
supprimé au
centre-ville
de
Pontarlier.
CASSE-TÊTE
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Difficile de préempter
Jougne densifie
mais peine à
développer la mixité
Malgré son record de 60 permis de construire délivrés en
2012, soit 200 logements supplémentaires, Jougne n’arrive
pas à satisfaire l’offre. La commune passe uniquement par
des aménageurs privés sauf pour la construction de 5 maisons qui seront ouvertes aux personnes à “faible” revenu.
ougne, les frontaliers y transitent.
Souvent à faible allure d’ailleurs en
raison des trop nombreux bouchons
polluant la descente menant à Vallorbe. “Ça bloque jusqu’au Touillon parfois”
témoigne le maire Michel Morel, régulièrement contacté par des frontaliers désireux
de poser leurs valises ici. Cela leur permet
de gagner du temps et de l’argent au prix
du carburant. Même à 160 euros du mètre
carré (en moyenne), le lopin de terre trouve preneur. “Le prix des logements, des terrains, est surfait, ajoute l’élu. Ce qui m’inquiète,
c’est que la population qui travaille en France ne peut plus se loger ici. En tant que maire, j’ai un devoir de mixité mais je n’ai pas
les outils pour gérer (N.D.L.R. : la commu-
J
À Jougne, les lotissements poussent
comme des champignons depuis cinq
ans. Mais ils ne profitent pas à tous…
ne dispose d’un Plan local d’urbanisme)”
poursuit M. Morel qui va néanmoins offrir
la possibilité à des personnes, à plus faible
revenu, de s’installer dans la cité comtoise
de caractère. “Nous allons lancer la construction de cinq pavillons.” Un village éco-bois
à La Ferrière (3 hectares), mis d’abord en
Z.A.C. par la commune, puis retiré en raison d’un recours gracieux de l’État, permettra la création de 110 logements avec 3
collectifs et 30 chalets.
Jougne a fait confiance à un aménageur pour
construire les lotissements ou les collectifs.
“Nous ne voulions pas de pavillonneurs” dit
la mairie. Elle a pu “dealer” la refonte du
centre du village, qu’elle n’a pas payée. Seul
regret, la convention qui devait imposer un
architecte local, n’a pas été retenue par
l’ensemble du conseil municipal. Aujourd’hui, le maire déplore que certains veuillent
encore faire n’importe quoi en matière
d’architecture : “J’ai dû refuser des permis
de construire parce que la maison devait être
peinte en bleu et la toiture recouverte avec
de l’ardoise” peste-t-il.
L’autre difficulté, c’est anticiper l’avenir en
terme de services à la population : “Si nous
avons pensé aux eaux usées, nous devrons
reconstruire une école avant 2015. Nous avons
redemandé au préfet qu’il nous donne le feu
vert pour la construction. On espère l’avoir
pour Noël 2014. Elle se situera à la Ferrière” explique-t-il. La mairie, qui souhaite préserver ses terres pour son agriculture n’a
pas tous les moyens à sa disposition pour
gérer le foncier. “Je peux préempter mais il
faut que le terrain soit constructible… et la
municipalité n’a pas les moyens.” Après cinq
années de développement, les Jougnards
sont désormais 1 600. DOSSIER
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
COMMUNE
En plein P.L.U.
Gilbert
Marguet
tenant en
main le plan
du nouveau
projet au cœur
du bourg
privilégie un
partenariat
public-privé
où chacun
s’y retrouve.
Gilley rime avec
La capitale économique urbanisation maîtrisée
du Saugeais travaille à
l’élaboration de son premier P.L.U. (plan local
d’urbanisme) toujours
avec la volonté
d’encadrer au plus près
les prix du foncier.
illey expérimente avec succès
le bien-fondé du partenariat
public-privé. “On s’est engagé
dans cette démarche en 2007
au lotissement “Sous le crêt” qui a été
G
réalisé avec la société immobilière Élémenterre. On s’est entendu sur le prix
de vente du terrain. La commune se
chargeait également de trouver les
acquéreurs. Ce lotissement comprenait
52 parcelles d’une superficie de 7,5 à
9 ares. Les prix variaient de 55 à 60 euros
le m2 T.T.C.”, explique Gilbert Marguet
pour qui ce type d’opération offre plusieurs avantages.
La commune garde la main sur les prix
en se libérant des contraintes de la
viabilisation. Plus besoin de gérer les
appels d’offres, les démarches administratives et le suivi des travaux. “Ce
mode opératoire apporte beaucoup de
flexibilité”, poursuit l’élu qui pourrait
Après 10 ans de
négociations, la
commune a
acquis le terrain
entre la
fromagerie et la
Poste qui
accueillera le
nouveau lotissement à vocation
commerciale et
résidentielle.
récidiver cette année sur un petit lotissement communal de huit parcelles
dont les prix fluctueraient entre 70 et
80 euros le m2.
Face au manque de terrains constructibles, la collectivité saugette a décidé de procéder à la transformation du
P.O.S. (plan d’occupation des sols) en
P.L.U. Engagée depuis deux ans, la
procédure prend en compte les nouvelles contraintes en termes de consommation foncière et de conception de
lotissement. “On a réduit la taille des
parcelles. On cherche également à apporter de la mixité comme on l’avait déjà
fait en favorisant la construction de
petits collectifs”, détaille le maire en
signalant qu’une opération avait été
menée avec Habitat 25 dans la création de logements sociaux.
Pour l’heure, le maire
se réjouit de voir aboutir un nouveau projet
Franchir le
au centre du bourg, sur
seuil des
le terrain situé entre la
fromagerie et la Poste.
2 000
“On a mis une dizaine
habitants
d’années pour acquérir
le terrain.” Fidèle à ses
en 2020.
habitudes, la commune
a choisi d’œuvrer avec
un promoteur privé, à
savoir la société Goursoll’Immo. “On procède
sensiblement sur le
même mode opératoire
toujours avec l’objectif de rester sur des
prix corrects.”
Le projet intègre la construction de
trois bâtiments. Le plus proche de la
fromagerie sera occupé par la boulangerie située en face de l’église. Un
autre accueillera les services de la Poste et la microcrèche qui sont installés
actuellement dans le bâtiment historique de la Poste, lequel bien communal pourrait être vendu. Le troisième
bâtiment à construire parallèlement
le long de la rue De Lattre abritera au
rez-de-chaussée 5 à 6 cellules commerciales. Pour l’instant, de sûr un
commerce alimentaire, probablement
une banque et un fleuriste. Les deux
étages supérieurs serviront à
l’aménagement d’une quinzaine
d’appartements. “On espère attirer une
dizaine d’activités de commerce et de
services. Pour la commune, c’est une
opération blanche.”
À l’arrière du bâtiment principal, le
promoteur prévoit de construire un
ensemble de 8 maisons accolées. Ce
nouvel espace censé redynamiser le
centre du village s’inscrit en cohérence avec les objectifs du P.L.U., à savoir
franchir le seuil des 2 000 habitants
en 2020. “Cela permettra de faire vivre
correctement les commerces.” Gilbert
Marguet ne voudrait surtout pas que
sa commune devienne une cité-dortoir.
“On essaie de s’agrandir de façon mesurée en anticipant sur l’offre de services
et les équipements. On a investi par
exemple dans une nouvelle station
d’épuration qui nous sécurise sur plusieurs années.”
Gilley dispose de nombreuses infrastructures : gare, micro-crèche, maison
médicale qui participent de son attractivité. Les disponibilités foncières libérées par un P.L.U. sont désormais très
encadrées. “Sur les 15 ans à venir, on
a la possibilité d’aménager une dizaine d’hectares”, conclut un maire satisfait de pouvoir proposer des terrains à
prix abordables à ses administrés qu’ils
soient frontaliers ou pas. F.C.
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28
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
DOSSIER
'HV
BANQUE
De la prudence
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DFFHVVLEOHV HW
WRWDOHPHQW 57
La bulle immobilière du Haut-Doubs
à l’épreuve des banques
L’accès au crédit est-il plus facile avec des taux d’emprunt historiquement
bas en euros comme en devises ? Dans un contexte immobilier plus tendu,
les banques semblent plus attentives à la viabilité des projets. Démonstration.
Crédit Agricole :
0$,6216 &/(6 (1 0$,16
75$',7,211(//( RX 266$785( %2,6
retour aux fondamentaux
120%5(8; 7(55$,16 ² 9,//$6 -80(/((6
La baisse des transactions se répercute aussi au niveau
des établissements bancaires qui demandent aujourd’hui
plus de garanties dans la sécurisation des prêts habitat.
es banques reflètent assez logiquement le profil économique
des secteurs où elles sont implantées. On ne sera dès lors par surpris d’apprendre que l’agence centrale
du Crédit Agricole à Pontarlier (sept
agences et 55 collaborateurs répartis
sur le Haut-Doubs) soit la championne régionale de son groupe en prêts
immobiliers. “On finance en moyenne 5
pavillons par semaine. 80 % de la production crédit du secteur, c’est l’habitat.
Au global, cela représente près de 80 millions d’euros injectés chaque année dans
l’économie du bâtiment”, confirme Claude Roussel, le directeur de l’agence centrale de Pontarlier. Autre indicateur du
dynamisme de ce territoire frontalier,
L
le Haut-Doubs représente en volume
plus de 40 % des prêts immobiliers souscrits au Crédit Agricole Franche-Comté.
Pour autant, la situation n’est plus aussi euphorique sur ce micro-marché dopé
par la vitalité économique de la Suisse et par la force de sa monnaie. Si
l’horlogerie haut de gamme a toujours
le vent en poupe, d’autres secteurs marquent le pas chez nos voisins. “On constate aussi une baisse du volume des transactions même si les prix sur la zone de
Pontarlier ou Morteau restent sensiblement supérieurs ou égaux à ceux de
Besançon”, poursuit le directeur.
Le climat national de crise n’épargne
pas le Haut-Doubs même si ses consé-
“On travaille toujours dans la
même logique d’accompagner au
mieux les clients”, indique Claude
Roussel, le directeur de secteur
du Crédit Agricole de Pontarlier.
quences sont ici moins marquées. Les
acheteurs prennent plus le temps de
réfléchir. Comme toujours dans ces circonstances, les banquiers sont pointés
du doigt dans leur façon de régir l’accès
au crédit. “On travaille toujours dans
la même logique d’accompagner au
mieux les clients tout en prenant en
compte le contexte actuel. Aujourd’hui,
face au risque de tassement des prix qui
pourrait s’avérer préjudiciable en cas
de revente
ǁǁǁ͘ŚĂƵƚĚŽƵďƐĐƌĞĞƌďĂƚŝƌ͘Ĩƌ
prématurée d’un bien, on demande plus
d’apport personnel. On revient aux fondamentaux. Ceci pour sécuriser le client
et le prêt”, explique Claude Roussel.
Le coût du crédit n’a jamais été aussi
attractif avec des taux historiquement
bas, que ce soit en euros ou en devises.
“Les taux en devises restent encore inférieurs. Les frontaliers contractaient généralement des prêts à taux variables. On
privilégie désormais de plus en plus des
taux fixes pour les sécuriser et éviter les
mauvaises surprises.”
Le directeur n’oublie pas non plus les
non-frontaliers. Face aux prix du foncier, ils tendent de plus en plus à
s’éloigner de la bande frontalière. “Notre
agence Crédit Agricole sur Levier fait
des volumes records par exemple.” Autre
évolution à signaler avec la hausse non
négligeable des crédits accordés pour
financer des travaux allant dans le sens
de l’amélioration de l’habitat : rénovation, extension, énergie, confort… I
Crédit Mutuel :
le bon prêt au juste prix
Avec l’importance de l’immobilier dans leur portefeuille
de crédits, les banques locales sont plus performantes et
attentives dans l’évaluation des biens. Expertise immobilière.
l n’y a pas que le commerce qui s’embellit n’a pas eu de répercussions sur le nombre de
du pouvoir d’achat des frontaliers. Cette prêts souscrits à l’agence centrale du Crédit
manne profite aussi aux banques. Éric Mutuel Pontarlier.” Il s’inquiète de la persisDaclin, le directeur du Crédit Mutuel, tance des mauvaises conditions météo. Les
parle de “très forte progression” en évoquant reports de chantier fragilisent les trésoreries
les prêts habitat. “On enregistre une hausse chez les professionnels du bâtiment.
de 16 % en 2012 et de 17 % au premier tri- Pour florissante qu’elle soit, la bulle immomestre 2013.” Ces données concernent le Haut- bilière du Haut-Doubs a aussi ses failles. “Le
Doubs forestier où le Crédit Mutuel dispose potentiel se réduit sur la zone frontalière où
de deux agences à Pontarlier, une à Doubs et les prix restent encore très élevés. Ce qui signiune aux Hôpitaux-Neufs. Soit 34 collabora- fie que les vendeurs ne trouveront pas forcéteurs. “Chez nous, l’immobilier représente ment des acheteurs au prix où ils ont acquis
deux tiers des nouveaux prêts, complète Éric leurs biens.”
Daclin qui n’a pas ressenti de ralentissement La fin du droit d’option, en réduisant de 6 à
en ce début d’année. Le tassement économique 7 % le pouvoir d’achat des frontaliers, risque
également de bouleverser le marché local de
l’immobilier. Les prêts en devises, on s’en
doute, sont toujours plus nombreux que les
prêts en euros. “En volume, cela représente
50 % de plus au premier trimestre 2013”,
confirme le banquier. La baisse des taux peut
donner un coup de fouet, si on a les moyens
d’acheter et si le prix du bien convoité n’est
pas surestimé. “On essaie d’évaluer au mieux
la valeur des biens. C’est la tendance. On n’a
pas durci les conditions de prêts mais on est
plus fin dans l’estimation du bien et son potentiel de revente. On intervient davantage sur
la viabilité du financement. Avec l’expérience,
on est en capacité de proposer une vraie expertise immobilière au service de nos clients.”
L’agence centrale Crédit Mutuel Pontarlier,
“On intervient davantage c’est en moyenne 53 millions d’euros injectés dans l’économie locale. Dans l’habitat
sur la viabilité du financement”, mais aussi en prêts à la consommation et
observe Éric Daclin, le directeur dans le soutien à l’investissement des entredu Crédit Mutuel Pontarlier. prises. I
I
DOSSIER
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
DIAGNOSTIC
29
Le plus faible taux de vacance du Doubs
Pénurie de logements aidés sur
Le diagnostic élaboré
dans le cadre du programme départemental
de l’habitat souligne les
carences du parc de
logements sur le HautDoubs. Conclusions.
offre de logements n’arrive plus
à suivre la vitalité démographique
observée sur la bande frontalière depuis quelques années. Entre 2005
et 2020, ce territoire qui s’étend de
Mouthe à Saint-Hippolyte accueillera
10 000 ménages supplémentaires. De
L’
la bande frontalière
quoi saturer très vite un parc locatif
comprenant aujourd’hui 11 650 logements, dont les trois quarts appartiennent aux privés.
Face à cette situation, le Conseil général délégataire de l’aide à la pierre a
choisi de faire le point sur les besoins
en logements à l’échelle de la bande
frontalière. “Ce travail a été conduit
dans le cadre du plan départemental
de l’habitat. On a analysé et partagé le
diagnostic lors d’une réunion qui s’était
tenue à Morteau le 14 février dernier”,
explique Gildas Barruol, directeur général des services au Département.
Cet état des lieux fait ressortir trois
axes prioritaires. Le premier pointe du
doigt le manque de logements aidés et
l’urgence de développer une offre suffisante qui permettent de répondre aux
besoins de toute la population. “On note
une différence de 30 % du montant des
loyers entre le privé et le social.” Le
second s’articule autour de la maîtrise foncière et des enjeux qui en découlent au niveau des coûts et du sol. Le
troisième thème fait ressortir la dimension intercommunale des problèmes.
“À partir de ce diagnostic découleront
les orientations portées par le plan. Un
programme d’actions sera présenté d’ici
la fin 2013”, conclut Gildas Barruol. I
L
Le plus faible taux de
vacance locative du Doubs
a dernière note de conjoncture par
lʼObservatoire de lʼhabitat fait le
point sur la vacance dans le parc
locatif du Doubs en août 2012. Il ressort
quʼelle est pratiquement inexistante en
zone frontalière. Elle ne dépasse pas
2 % dans le parc privé contre 4,5 % six
mois plus tôt. Même chose dans le parc
social où le taux de vacance atteint 2,9 %
contre 3,6 % en novembre 2012. Ce
sont les taux de vacance les plus bas
observés sur ce secteur depuis 2009.
Selon les professionnels enquêtés, la
situation sʼexplique par la nette amélioration de la situation économique en
Suisse depuis un an. La faiblesse de la
vacance bloque aussi la mobilité des
locataires. Difficile de trouver un logement quand tout est déjà loué. Dans le
parc privé, seuls les logements en mau-
vais état sont affectés par le phénomène. Le parc locatif de la bande frontalière comprend avant tout des logements
de type 3 et 4. Par conséquent, la vacance locative concerne essentiellement ce
type de biens. Les villes de Pontarlier et
Morteau restent des secteurs très tendus. La vacance privée est presque nulle et le taux de rotation très faible. La
zone de Maîche dépend encore plus du
flux et reflux du travail frontalier. En zone
frontalière, la cherté des loyers dans le
parc privé rend dʼautant plus attractif le
parc locatif social. Actuellement, le marché locatif est si tendu que les entreprises françaises installées sur cette zone
nʼarrivent plus à loger leur personnel.
Les bailleurs publics souhaitent développer leur parc mais la cherté et la rareté du foncier les en empêche. I
CONSOMMATION FONCIÈRE
Cinq à six
exploitations
avalées tous
les ans par
l’urbanisation
La commission départementale de la
consommation des espaces agricoles
(C.D.C.E.A.) est consultée sur les questions foncières. La profession agricole
milite pour les P.L.U. et les S.C.O.T.
haque année dans le Doubs, c’est en moyenne entre
500 et 600 hectares de surface agricole qui disparaissent, soit l’équivalent de 5 à 6 fermes rayées
de la carte. “Comparée à d’autres régions comme le sud
de la France ou autour des grandes métropoles, la situation est moins dramatique chez nous. On ne doit pas
s’opposer au développement des milieux ruraux mais en
gardant à l’esprit que la terre ne se perd qu’une fois”,
explique Christophe Chambon, le représentant de la
chambre d’agriculture au sein de la C.D.C.E.A. du Doubs.
Cette commission présidée par le préfet associe aussi
des représentants des collectivités, de l’État, des propriétaires fonciers, des notaires et des associations de
protection de l’environnement. Dans cette bataille du
foncier, les agriculteurs se sentent parfois pris entre
deux feux. “D’un côté, on nous demande d’être moins
intensifs, d’être en phase avec le développement durable
et de l’autre on ronge petit à petit le potentiel agricole.
Sans oublier qu’il faudra bien laisser de la terre pour
faire face aux besoins alimentaires de la population.”
Consciente de nécessaires compromis, la profession agricole du Doubs pousse pour que chaque commune ait un
P.L.U. d’ici cinq ans. “Cela apportera plus de lisibilité.
On saura alors où sont les zones agricoles. On milite pour
limiter la taille des parcelles à 15 ares. Personnellement,
je serais même favorable à 10 ares. On tient aussi à ce
que la profession agricole puisse s’exprimer sur les grands
dossiers d’aménagement comme la L.G.V.” Les agriculteurs déplorent de voir disparaître de façon récurrente
les meilleures terres agricoles et suggèrent de mieux
prendre en compte la valeur agronomique du sol. Ils
s’insurgent aussi sur la question des compensations écologiques. Issues du Grenelle de l’environnement, ces
mesures imposent aux aménageurs de restituer tout ou
partie des zones sensibles absorbées dans l’urbanisation.
Autant de surfaces agricoles qui se retrouvent figées par
des contraintes environnementales “Qu’entend-on vraiment par compensation écologique ? On pourrait très
bien l’appliquer aux prairies céréalières”, estime Christophe Chambon.
On peut s’interroger en effet dans le contexte foncier
actuel sur l’intérêt de reconstituer de toutes pièces des
zones humides. I
C
30
MOUTHE - RÉGION DES LACS
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
MALBUISSON
Du 8 juin au 15 septembre
L’art contemporain
dans les moindres recoins
L’association Malbuisson Art organise sa première
exposition d’œuvres d’art contemporain “Pièces d’été”
en plein air du 8 juin au 15 septembre.
l’initiative
de
l’association Malbuisson Art, Cathy Hérault,
une passionnée d’art
contemporain. Artiste vidéaste,
elle est diplômée de l’Institut
supérieur des Beaux-arts de
Besançon. Suite à la traditionnelle exposition d’art en plein
air de Môtiers dans le Val de
Travers, certains habitants de
Malbuisson ont voulu élaborer
un projet du même genre, mais
côté français. Un projet que Cathy
Hérault a élaboré jusqu’à se qu’il
prenne forme en ce début du
mois de juin. “Le paysage de Malbuisson est un magnifique écrin,
je voulais allier ce paysage à l’art
contemporain” confie Cathy
Hérault. “Quand je me suis ren-
À
Des œuvres en relation avec le site qui les entoure
(photo Y. Guérin).
VAL DE TRAVERS
Bénévoles, organisateurs, devant la mairie que s’est réappropriée un des artistes.
due à l’exposition à Môtiers, je
me suis dit : c’est cela que je veux
faire. L’art contemporain procure un autre plaisir, un plaisir de
la pensée” dit-elle.
Pour porter à jour ce projet, il
fallait des subventions pour la
production des œuvres, la communication… La commune de
Malbuisson a apporté la première pierre au printemps 2012
avec une subvention de
5 000 euros. Le budget pour ce
projet est de 100 000 euros est
quasiment bouclé.
Une fois les fonds réunis, restait à trouver les artistes. En
juin 2012, un comité de sélec-
168 ans d’absence
Deux attaques de loup
Un individu a été
formellement identifié
au début du mois de
mai sur les montagnes
du Val de Travers suite
à deux attaques sur
un chevreuil et
un daim d’élevage.
tion franco-suisse composé de
professionnels et de représentants des services culturels institutionnels a sélectionné 36
artistes et leur a demandé de
venir sur le site pour réaliser
une œuvre en rapport avec les
lieux. 23 projets ont été retenus
par l’association.Ainsi 25 artistes
exposeront du 8 juin au 15 septembre, 4 artistes ayant travaillé
en binôme.
Les artistes ont découvert le site
avant de concevoir leur projet
en résonance avec le lieu. Le projet fondateur étant l’art en plein
air, les œuvres seront donc exposées en extérieur, tout au long
d’une boucle de 5 km à travers
la commune, des rues principales aux bords du lac en passant par la forêt. Le parcours
démarre à l’office de tourisme,
passe devant la mairie, la station de pompage, avant de pénétrer dans la forêt pour redescendre vers le lac. Un parcours
qui peut se faire en entier ou
par étapes. “Cette exposition
appelle à la curiosité des visiteurs qui peut chercher les œuvres,
il n’y a pas de sens imposé à la
visite.”
L’exposition de 100 jours est
ouverte à tous, aux familles, à
la jeunesse, aux touristes, à la
population locale qui peut redécouvrir ces paysages d’une autre
façon… L’itinéraire se compose
de différents types d’œuvres, des
sculptures, des dessins, des
vidéos, des peintures…
Pour gérer l’installation des
œuvres, près de 100 personnes
de Malbuisson et des villages se
sont mobilisés. Anne et Yves
Guerrin, Laura
Myotte et bien
d’autres sont présents lorsqu’il y a
besoin, des passionnés d’art qui
contribuent à
Des
l’accomplissement
du projet de sculptures,
l’association Malbuisson Art. “Nous des dessins,
avons une fabu- des vidéos,
leuse équipe techdes
nique avec notamment
deux peintures…
ingénieurs et deux
entreprises qui
fournissent un travail remarquable” souligne Cathy Hérault.
Plusieurs artistes suisses participent à cette exposition. “Les
Suisses font preuve d’une politique dynamique pour soutenir
leurs artistes et n’hésitent pas à
les sponsoriser pour qu’ils viennent exposer en France” souligne
Anne Guérin.
L’accueil des visiteurs se fait à
l’office de tourisme de Malbuisson où un dépliant guide est vendu 6 euros pour comprendre ce
qui se passe au fil du parcours.
Des livrets jeu sont également
proposés pour permettre aux
enfants de jouer, et d’observer à
leur manière les œuvres exposées.
Cet événement se déroulera tous
les deux ans, en alternance entre
Malbuisson et Môtiers en Suisse. “Nous comptons sur l’élégance
civique des spectateurs pour laisser les œuvres en état et sans
dégradation” note Anne Guérin.
Vernissage le 8 juin. I
M.B.
www.piecesdete.com
ai quand même dû me
pincer en le voyant”,
témoigne Jean-Pierre
Flück. Quelque peu
déstabilisé de cette rencontre imprévue, ce garde-chasse cantonal n’a
même pas eu le temps d’enclencher
le piège photographique qu’il venait
d’installer à proximité du cadavre de
daim. Aucune image mais des prélèvements A.D.N. effectués la proie
attestent qu’il s’agit d’un loup de
souche italienne. L’identification
s’arrête là. Impossible de savoir l’âge
et le sexe de l’animal
observé à l’Ouest du Val
de Travers et plus préUn loup
entre Couvet
de souche cisément
et La Brévine. Les faits
italienne.
remontent à début mai
avec deux attaques
observées sur un chevreuil et un daim. “On
m’a appelé. En voyant
la
puissance
de
l’attaque, je me suis douté qu’il s’agissait d’un
loup”, poursuit le garde-chasse.
Que faisait cet individu dans le Val de Travers ? Si tout laisse à
“J’
EN BREF
Tourisme
Le guide “Les plus beaux détours de France” 2013 vient de
sortir. Tirée à 210 000 exemplaires, cette quinzième édition
contribue à la promotion de Pontarlier puisque la capitale
du Haut-Doubs figure parmi les 100 villes du réseau.
Golf
Au golf de Pontarlier (les Étraches), concert d’Anita et
Antonio, spécial années quatre-vingt vendredi 7 juin au
soir, et fête de la musique le 21 juin avec “The Oudlers”,
musique médiévale folk. Uniquement sur réservation au
03 81 39 14 44.
Nestlé
Rien ne permet de faire un recoupement avec le loup qui avait été
observé à Chapelle-d’Huin en 2011 (photo archive P. Raydelet).
penser qu’on soit probablement en
présence d’un jeune adulte expulsé
de sa meute originelle et en quête de
nouveau territoire, impossible de
confirmer cette hypothèse. Le prélèvement A.D.N. ne permet pas non plus
de faire à un quelconque recoupement
avec le loup auteur de plusieurs
attaques sur moutons en 2011 à Chapelle-d’Huin.
Jean-Pierre Flück n’a pas revu l’animal
qui n’était peut-être que de passage.
Tous les éleveurs du Val de Travers
et des communes alentour ont été prévenus de la marche à suivre. Cette
observation revêt un caractère assez
exceptionnel dans ce secteur où la
dernière trace de loup remontait en
1845. L’espèce est de retour en Suisse depuis 1996. I
Dans l’article consacré à l’entreprise Nestlé dans notre
précédente édition, 70 % des médailles du travail
coïncidaient avec un jubilé Nestlé et non avec un départ en
retraite comme cela était mentionné. Le jubilé Nestlé
récompense le salarié pour le nombre d’années effectuées
au sein de l’entreprise.
Don d’organes
La classe de 2de vente du lycée Jeanne d’Arc s’associe à
l’action de sensibilisation au don d’organes le dimanche
23 juin organisée parle Kiwanis-club de Pontarlier. Départ
10 heures, place d’Arçon, devant la mairie. Randonnée
pédestre ouverte à tous. L’événement accueille cette année
Miss Franche-Comté et ses dauphines. Inscriptions sur
place dès 9 h 30 où des T-shirts seront distribués pour le
départ à 10 heures, retour prévu pour midi.
MOUTHE - RÉGION DES LACS
LES GRANGETTES
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
Un cas d’école
Accessibilité handicapés :
le poids des normes
L’échéance de 2015 se profile pour les établissements recevant du
public et devant se mettre aux normes pour accueillir des
personnes à mobilité réduite. L’exemple d’une petite commune.
n n’est pas tous égaux
devant l’accessibilité. Sûr
que c’est plus facile de
se mettre aux normes
quand on fait du neuf, quand on
vit en plaine et qu’on a de la place autour du lieu à rendre acces-
sible. C’est aussi une question multiplier les demandes de dérode volonté et de moyens finan- gations qui sont déjà prévues
ciers.
dans la loi pour trois motifs préLa mise en accessibilité de la mairie des Grangettes impose
Dans le Haut-Doubs comme cis : impossibilité technique,
une nouvelle porte d’accès qui remplacera
ailleurs, la plupart des communes financière et contraintes d’ordre
la première fenêtre.
ne seront pas prêtes pour 2015. architectural en lien avec les
Il faut donc s’attendre à voir se monuments historiques. “Les
premiers courriers remontaient sans difficulté pour une somme hall d’entrée du secrétariat, les
à 2009. On s’est vraiment occu- modique. Le cas de la mairie est choses auraient été moins coûpé du dossier quand a reçu la plus problématique. Secrétariat, teuses. Conséquence : il faudra
circulaire de décembre 2011 qui bureau et salle de conseil sont transformer une fenêtre en porétait accompagnée de fiches tech- au premier étage de l’ancienne te d’accès et installer une ramniques très bien renseignées”, école construite sur un terrain pe longue pour franchir l’obstacle.
a question de lʼaccessibilité se pose déjà avant même que le pro- note Alain Péquignot, adjoint en en pente. “On a d’abord établi Le projet intègre aussi la mise
charge de l’accessibilité aux Gran- un diagnostic avec l’aide de la aux normes des toilettes,
jet ne soit engagé. Dans les nouvelles installations de la base, gettes. Cette prise de conscien- D.D.T. et du C.A.U.E. Suite à quoi l’adaptation du guichet d’accueil
lʼaccueil sera logiquement et comme aujourdʼhui placé au sommet de ce s’est concrétisée par la créa- on a étudié des propositions et et la création de deux places de
la butte de façon à pouvoir surveiller plus aisément les embarcations tion
d’une
commission élaboré l’Avantstationnement handicapé dont
une dans la cour de l’ancienne
naviguant sur le lac. “On part dʼun bâtiment existant avec rénovation accessibilité au printemps 2012. Projet Sommaire
complète du rez-de-chaussée et mises aux normes des toilettes et Ladite commission associait les (A.P.S.) avec le Transformer école. “L’A.P.S. est déposé au
des vestiaires. Le problème, cʼest lʼaccueil car si on voulait respec- élus ainsi qu’un parent d’enfant chiffrage des tra- une fenêtre Conseil général et en sous-préfecture. On doit maintenant trouter lʼinclinaison dʼune rampe, il faudrait quʼelle mesure 150 m. Impos- handicapé. “On a pu s’appuyer vaux.”
en porte ver les entreprises et attendre le
sur l’expérience de personnes Le
coût
de
sible dʼimaginer une telle configuration”, observe Didier Hernandez, confrontées de près au handicap. l’opération s’élève
d’accès. retour des devis pour avoir
maire des Grangettes et président du Syndicat mixte des Deux Lacs C’est fort utile.”
à
près
de
l’acception du lancement des traqui porte le projet dʼaménagement nautique autour du lac.
Aux Grangettes, deux bâtiments 30 000 euros. Une
vaux”, poursuit Alain Péquignot
qui espère un début de chantier
Lʼautre alternative consiste à installer un ascenseur. Au-delà de publics sont concernés : l’église belle somme pour
dans l’automne. Il lui reste auslʼinvestissement, cʼest surtout les frais de maintenance qui préoc- et la mairie. Puisqu’il faut des- une commune de
si à travailler la question de
cupent. “On part sur une rampe normale, et si la commission sʼoppose, cendre quelques marches avant 264 habitants. Si
d’entrer dans l’édifice religieux, deux marches ne
l’accessibilité à l’intérieur du vilon optera pour l'ascenseur.” I
la solution d’une rampe s’imposait séparaient pas le
lage. I
O
Quel choix pour la
nouvelle base nautique ?
L
31
EN BREF
Chaffois
L’article sur Gérard
Brottet atteint par la
Maladie de Chacot
dans notre édition
précédente a suscité
une belle
mobilisation. Sa
famille qui va
participer à la course
des héros le 16 juin à
Paris a fait le plein
de dons. Un concert
de soutien sera
également organisé
par la M.P.T. des
Long-Traits en l’église
de Chaffois le 7 juin
à 20 h 30. Pas moins
de cinq chorales se
sont donné rendezvous : Les LongsTraits, la Sitelle
d’Arçon, Les Aigles de
Malpas, la
Pastourelle de Villersle-Lac et Fotto Voce.
Insectes
Les insectes
envahissent le pays
de l’absinthe. Une
exposition unique en
Suisse est organisée à
Fleurier (Val-deTravers) du 23 juin
au 7 juillet,
présentant des
dizaines d’insectes
vivants, puis des
scorpions, des tortues,
des piranhas, résultat
d’une collection de
plus de 18 ans du
naturaliste Louis
Champod.
Renseignements au
00 41 79 658 23 43.
32
MOUTHE - RÉGION DES LACS
MUSIQUE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
Une dizaine de bénévoles
Agnès Jaoui au prochain festival
L’heure est aux préparatifs lyrique de Montperreux
du côté de Montperreux
où tous les bénévoles se
mobilisent pour accueillir
têtes d’affiche, stagiaires
et public dans une
ambiance qu’ils veulent
toujours bon enfant.
ci, le jeune stagiaire croise la diva
le matin au petit-déjeuner dans
le gîte de la Source Bleue où tous
les participants sont hébergés,
et l’apprenti chanteur côtoie le ténor
de renommée internationale. Comme
une petite famille, l’équipe du festival lyrique de Montperreux souhaite
maintenir l’esprit qui en a fait au fil
de ses quatre premières éditions un
rendez-vous à part dans le petit mon-
I
Stages de chant et concerts dans l’église de Montperreux
se côtoient tout au long de la quinzaine.
de de l’art lyrique. Pour la cinquième
édition, l’état d’esprit est le même :
“On veut rester local et rural” martèle Valérie Benoît, membre de
l’association organisatrice de ce rendez-vous dont la prochaine édition est
programmée du 13 au 27 juillet. N’en
déplaise au président Jean-Baptiste
Renard, qui vient de démissionner, lui
qui voulait faire de Montperreux un
rendez-vous plus ambitieux.
Mais l’ambition de Stuart Patterson,
le créateur du festival, reste toujours
de “faire connaître et développer l’art
lyrique dans le milieu rural du HautDoubs à travers les pièces d’opéra.” Le
pari, audacieux, semble réussi quatre
ans après la première édition. Ils
étaient 400 curieux à découvrir ce festival en 2009, 800 en 2010, 1 200 en
2011 et 1 500 l’an dernier. “Toute la
philosophie du festival repose sur cette idée : démocratiser l’art lyrique au
maximum, qui garde cette image élitiste. Il faut y aller pour comprendre
que cette image est erronée” plaide Valérie Benoît. Les stages de perfectionnement vocal, les master-classes et les
concerts des professionnels font donc
toujours bon ménage ici : 6 concerts
sont programmés cette année entre le
13 et le 27 juillet dans la petite église du village, dont deux gratuits qui
marquent la fin des stages de chant.
Pour organiser le tout, un budget limité de 35 000 euros et une dizaine de
Une partie de l’équipe d’organisation en compagnie
de Stuart Patterson (à droite), le créateur du festival.
bénévoles autour de Stuart Patterson,
ce ténor d’origine écossaise qui enseigne
en Suisse et qui a élu domicile au bord
du lac il y a quelques années. La renommée grandissante du festival apporte néanmoins son lot
de complications : la
recherche de sponsors
Un budget
et de mécènes devient
limité de
une fonction indispensable pour boucler un
35 000
budget qui ira natueuros.
rellement vers le haut
au fil des éditions et de
la renommée des invités. “On aimerait par
exemple trouver des partenaires mécènes
qui financeraient la moitié du coût des
stages, c’est un de nos projets” note
Valérie Benoît.
Une des attractions de l’édition 2013
sera sans conteste la présence de
l’actrice et réalisatrice Agnès Jaoui
qui fait parie de l’ensemble vocal “Canto allegre”. “Elle vient par amitié pour
Stuart Patterson, son ensemble vocal
se produira le 23 juillet.” Mais Agnès
Jaoui ne sera pas la seule tête d’affiche,
loin de là, de ce petit festival qui monte, qui monte, et souhaite garder ce
qui fait son charme : la simplicité. I
J.-F.H.
Le programme sur http://festival-montperreux.fr
FRASNE - LEVIER
ÉNERGIE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
33
La saison de chauffe s’éternise
Le froid fait
les beaux jours des
distributeurs d’énergie
L’hiver a joué les prolongations, obligeant les ménages
à laisser tourner la chaudière. Une surconsommation
qui a généré un surcroît d’activité dans les entreprises
spécialisées dans la distribution de combustibles
emps gris, humide, des températures inférieures aux normales saisonnières, l’hiver a
joué les prolongations en
empiétant largement sur le printemps.
Si cette météo maussade ne fait pas
les affaires des professionnels du tourisme, elle fait celles des distributeurs
d’énergie. Depuis huit mois, les vendeurs de fioul, de bois, de granulés,
ne chôment pas. “Les silos sont vides
remarque Sophie Tattu de la société
Europellets spécialisée dans la livraison de granulés bois. Habituellement,
on enregistre un léger creux d’activité
au mois d’avril car les gens attendent
des promotions pour reconstituer leur
stock de granulés en vue de la prochaine saison de chauffe. Mais cette
année, les particuliers ont refait leur
stock dès le mois de mars et ils l’ont
déjà entamé.”
Nombreux sont les ménages à s’être
trouvés à court de combustible. Ils
n’imaginaient pas que les tempéra-
T
tures frisquettes allaient s’éterniser.
C’est souvent dans l’urgence qu’ils ont
appelé leur fournisseur. “Ça n’arrête
pas, ça tourne comme ça depuis huit
mois. L’année est exceptionnelle” reconnaît un livreur venu refaire le plein
de son camion-citerne.
“Nous avons eu à gérer 8 à 10 dix
urgences par jour, des gens qui étaient
en panne” indique Jean-Michel Courtois, responsable de la société Laurence qui distribue du
fioul sur le Haut-Doubs.
“On a de
Pour ce professionnel,
l’avance.” la saison est positive.
Pour faire face à la
demande, il a embauché un quatrième chauffeur et assuré des permanences le samedi.
Néanmoins, il apporte
quelques nuances à ce
constat. “C’est vrai, en
terme de volume, nous
sommes au-delà d’une
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L'activité du négoce de métaux précieux est interdite aux mineurs.
La transaction répond aux obligations fiscales. Paiement par chèque.
année normale (+ 30 % environ). Le
bémol est que ce surplus de consommation n’était pas prévu dans le budget des ménages. Beaucoup de particuliers, chez lesquels nous nous sommes
déplacés plusieurs fois, nous ont appelés pour des petites quantités de 300
à 400 litres, juste de quoi parer à
l’urgence. Parfois, les personnes les
plus modestes ont eu quelques difficultés à honorer les paiements. Mais
face à une situation exceptionnelle,
nous avons fait preuve de compréhension” poursuit Jean-Michel Courtois.
Chacun s’est adapté à ces températures inattendues. De son côté, Éric
Chays, responsable de la société éponyme de Valdahon spécialisée dans la
distribution de fioul et de granulés
bois, reconnaît lui aussi un surcroît
d’activité. Mais il est trop tôt, selon
Statistiques : + 2,8% en avril
D
La facture d’énergie flambe depuis 3 mois
Le retard du printemps oblige les ménages à laisser le chauffage allumé. Une dépense imprévue qu’a calculée l’I.N.S.E.E.
ans sa dernière note conjoncturelle publiée le 31 mai, lʼI.N.S.E.E. indique
que les dépenses dʼénergie des ménages ne cessent dʼaugmenter en France ces derniers mois. Le mauvais temps qui induit des frais de chauffages
supplémentaires est la cause principale de cette évolution. “Après trois mois
consécutifs de hausse, les dépenses de consommation des ménages en énergie continuent dʼaugmenter en avril (+ 2,8 %). Cette hausse résulte principalement du dynamisme des dépenses en fioul et en gaz” observe lʼInstitut National
de la Statistique. Cependant, depuis vingt ans, la part moyenne de lʼénergie dans
le budget des ménages est stable. Elle représente environ 8,4 % des dépenses
si lʼon cumule lʼénergie consommée par lʼhabitation et le carburant de la voiture.
Pour couvrir ces frais, “chaque ménage débourse en moyenne 2 300 euros par
an. Dans le budget, lʼénergie pèse autant que lʼhabillement ou que les loisirs et
la culture.” La stabilité de ce budget sur la durée est liée à plusieurs facteurs selon
lʼI.N.S.E.E. “Elle est le résultat dʼévolutions structurelles contradictoires. Globalement, lʼamélioration des performances énergétiques des logements et des véhicules, conjuguée au développement des modes de chauffage moins coûteux,
semble avoir compensé lʼétalement urbain et lʼaugmentation de la surface moyenne des logements.” I
lui, pour tirer un bilan positif. “Il faut
attendre une année complète pour faire les comptes. L’hiver a été bon, on a
de l’avance, c’est vrai, par rapport à
une saison normale car les gens font
le plein maintenant. En revanche, personne ne sait comment va se passer
l’automne. S’il est doux et que les gens
ne chauffent pas, alors le bilan sera
celui d’une année normale” remarque
Éric Chays. D’un point de vue économique, qu’on le veuille ou non, le
temps capricieux continuera de faire
les beaux jours des distributeurs
d’énergie. I
T.C.
Pontarlier et sa région
C
Peu de soleil et beaucoup de pluie
Entre le 1er septembre et le 31 mai, il est tombé à Pontarlier
1 412 millimètres d’eau, soit l’équivalent de ce qu’il pleut en un an.
ôté ciel, les mois se suivent et se ressemblent. Le bulletin de mai
était aussi gris que les précédents. Météo France relève que les précipitations sont excédentaires sur lʼensemble de la région et du HautDoubs. Elles ont atteint plus de 200 millimètres à Pontarlier, une valeur
de 40 % supérieure à celle de lʼannée dernière à la même période (240 mm
à Levier, 230 mm à Morteau). Depuis le mois de septembre, il est tombé
1 412 mm dʼeau sur le secteur, ce qui correspond à presque un an de pluviométrie (1 460 mm). Un bilan arrosé mais qui, en soi, nʼest pas exceptionnel. Car on a déjà vu pire ! “En 1995-1996, du 1er septembre au 31 mai, il
était tombé à Pontarlier 1 619 mm dʼeau, et 1 664 mm en 1982-1983” indiquent
les services de Météo France à Besançon. Les températures sont aussi plus
fraîches. Il suffit de mettre le nez dehors pour sʼen rendre compte. “Elles sont
inférieures de 2 à 3 °C sur les reliefs par rapport aux normales saisonnières et
de 3 à 5 °C en plaine” ajoute Météo France. Dans le Haut-Doubs pontissalien
encore, du 1er septembre et le 31 mai, la température moyenne est de 5,3 °C
contre 6 °C en normale saisonnière.
Plus que le froid et la pluie, cʼest le déficit de soleil qui est remarquable. Il brille
par son absence ! Avec 100 heures (contre 200 en moyenne), le mois de mai
est le moins ensoleillé jamais enregistré. “Depuis lʼautomne, il manque plus de
40 % dʼensoleillement” remarque Météo France.
Ces données ne veulent pas dire que le temps ne va pas virer au beau. En
1983, la sécheresse a fait suite à un printemps pourri. Le 31 juillet, cette annéelà, des records de chaleur ont été atteints. Ils sont parmi les plus élevés avec
la canicule de 2003. I
34
FRASNE - LEVIER
FRASNE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
Nouveau site internet
pour votre radio :
Inauguration le 8 juin
Le label “tourisme et handicap”
pour le circuit des tourbières
C’est une première
pour un site touristique
du Haut-Doubs :
le circuit des
tourbières à Frasne,
adapté aux personnes
handicapées, décroche
le label “tourisme
et handicap”.
uste récompense pour la communauté de communes Frasne-Drugeon (C.F.D.) qui a
pensé l’aménagement de ce
circuit touristique dès 2007
dans cet état d’esprit de développement durable doublement responsable,
vis-à-vis de l’environnement d’une part,
et des personnes handicapées d’autre
part. Des conseillers techniques spécialisés dans les milieux humides et
d’autres dans le public handicapé ont
participé à l’élaboration des infrastructures qui bordent ce circuit des
tourbières où viennent se balader près
de 20 000 personnes par an. “Nous
avons notamment travaillé avec
J
www.villagesfm.com
99.8 / 105.1 / 107.4
CHRONIQUES
LES ÉMISSIONS,
MOMENT
LES TITRES DU
LIENS
PLUS DE 4000
LITÉ
TOUTE L’ACTUA
…Et aux handicaps moteurs.
Le circuit est
adapté aux
déficients
visuels…
l’association des paralysés de France,
le comité départemental du tourisme
et avec des personnes comme Jacques
Louvrier, un non-voyant de Pontarlier
et Philippe Defrasne, une personne handicapée de Bouverans” explique Laurence Lyonnais, agent de développement à la C.F.D.
La plupart des handicaps ont été intégrés à la réflexion : physique, mental
et auditif. Rampe d’accès à pente douce, largeur des cheminements, ponton
équipé d’un chasse-roue… Tout a été
pensé pour faciliter la vie aux per- offrent un accès facilité aux handicasonnes déficientes. “On avait même pés mentaux. Autour du circuit, le chaemprunté des fauteuils roulants à la let d’accueil, les toilettes, la salle hors
pharmacie de Frasne pour que les sac ont également été adaptées.
ouvriers du chantier se rendent comp- Samedi 8 juin, la C.F.D. officialisera
te des besoins.” Ces aménagements pré- l’obtention de ce label lors d’une manisentent en plus l’avantage de faciliter festation ouverte à tous gratuitement
la vie à d’autres catégories de visiteurs avec des animations proposées par le
comme les familles avec une pousset- C.P.I.E. sur le thème de l’eau et de l’air,
te ou encore les personnes âgées. Des et l’association pontissalienne Apavisuels et des textes adaptés permet- ch’Évasion notamment. I
J.-F.H.
tent aux déficients visuels de s’y retrouver et des pancartes claires et simples
VALDAHON - VERCEL
ÉCOLE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
TRANSPORT
La seule commune du Haut-Doubs
35
+ 2 euros
Le tarif augmente,
Pierrefontaine opte pour la
réforme des rythmes scolaires le nombre de
Le S.I.V.O.S. de la Rêverotte, regroupassagers
aussi
Des
parents
d’élèves
pement pédagogique entre Pierrefontaine, Domprel, Germéfontaine et La
Sommette fait figure d’exception sur
le Haut-Doubs. Un risque calculé.
u total, à peine 23 communes du Doubs s’engageront
dans la nouvelle organisation du temps scolaire. Elles
sont pour l’essentiel situées dans la zone basse du
département autour de Besançon et dans le pays de Montbéliard. Aussi Pierrefontaine se distingue au cœur d’un
Haut-Doubs qui a massivement rejeté la proposition de
réforme à une exception près. “Pour faire ce choix, on a mis
la politique de côté et on a regardé l’intérêt des enfants”,
explique François Cucherousset, le maire de Pierrefontaine et président du S.I.V.O.S. (syndicat intercommunal à
vocation scolaire) de la Rêverotte.
Cette décision émane bien sûr de ce syndicat à vocation scolaire constitué en 2007 entre les communes de Pierrefontaine, Domprel, Germéfontaine et La Sommette. Il regroupe aujourd’hui 250 enfants tous scolarisés au même endroit
à Pierrefontaine. “On a deux bâtiments, l’un sert d’école primaire et l’autre de maternelle. On a procédé à une jonction
en 2000, ce qui a permis de créer une bibliothèque et une salle de motricité.”
L’existence d’un seul et unique groupe scolaire intercommunal participe certainement du choix du S.I.V.O.S. de la
Rêverotte. Cette centralité règle d’emblée la question des
trajets et des coûts induits. L’autre facteur favorable réside
dans la qualité du partenariat établi avec Familles Rurales
dans le cadre du périscolaire. “Ce partenariat sera probablement renforcé et on devra probablement intégrer de nou-
A
prêts à collaborer
La décision du S.I.V.O.S. semble assez bien perçue chez
les parents dʼélèves prêts à sʼimpliquer dans ce nouveau
challenge. “On a envie de collaborer au mieux, de faire
quelque chose de bien avec les scolaires. Ce nʼest pas
simple car on nʼa pas beaucoup de temps”, explique Audrey
Prieur. Un sondage a été effectué auprès des familles, histoire de mieux cerner les envies et les besoins des uns et
des autres. La confiance est de mise car il existe sur le secteur des structures associatives particulièrement dynamiques
tout à fait en mesure dʼassurer lʼencadrement adéquat. “La
seule crainte réside peut-être dans le coût financier susceptible de décourager certaines familles”, observe la déléguée des parents dʼélèves. I
velles activités sportives et culturelles.”
Rien n’est encore arrêté. Le S.I.V.O.S. travaille actuellement
avec les enseignants et les parents d’élèves sur le contenu
du fameux créneau horaire de 15 h 30 à 16 h 30. “On est en
contact avec l’Inspection académique pour bénéficier d’un
appui technique et pédagogique.”
Le choix de la demi-journée supplémentaire s’est finalement
porté sur le mercredi matin. Côté finances, le S.I.V.O.S. de
la Rêverotte touchera comme prévu 90 euros d’aide par
enfant sur l’année scolaire 2013-2014. “Il y aura certainement un coût supplémentaire demandé aux parents. Il sera
fonction des activités proposées”, admet le maire qui espère
avoir réglé une grande partie du dossier d’ici les vacances. I
Malgré une augmentation de 2 euros pour un
aller-retour, le transport à la demande reliant
Pierrefontaine, Orchamps-Vennes et Valdahon affiche une progression de fréquentation. Les personnes âgées et handicapées
sont les premiers clients.
e passage de 3 à 4 euros le
trajet, soit 8 euros (au lieu de
6) pour un aller-retour ne
semble pas freiner les utilisateurs de “LiberTad”, nom du transport à la demande mis en place en
2011 par la communauté de communes de Pierrefontaine-Vercel.
“Nous sommes aujourd’hui à 400
trajets par mois. C’est au-delà de nos
prévisions” constate la communauté de communes qui finance ce service à 50 %, l’autre partie étant prise en charge par le Conseil général.
L’augmentation du tarif serait liée
à celle des prix des carburants.
Concrètement, ce service est destiné aux personnes à mobilité réduite, les personnes seules sans permis de conduire, les jeunes de moins
L
de 26 ans (sauf trajets correspondants aux itinéraires de transports
scolaires), les demandeurs d’emploi,
les personnes bénéficiaires du Revenu de solidarité active et les personnes provisoirement sans véhicule (véhicule accidenté, retrait du
permis de conduire…). “Les trajets
se font des villages vers les bourgscentres que sont Pierrefontaine,
Orchamps-Vennes ou Valdahon. Les
chômeurs ne sont que 2 % des personnes empruntant ce service : la
majorité l’utilisant sont des personnes à mobilité réduite qui doivent se rendre soit à la pharmacie,
médecin, mairie ou poste” explique
la communauté de communes. Les
trajets domicile-travail ne sont pas
pris en charge. I
36
VALDAHON - VERCEL
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
DÉLINQUANCE
FESTIVAL
À Valdahon
La Guerre du Son revient
Le pot catalytique,
Landresse remet le son
La Guerre du Son stoppée l’an dernier revient vendredi 19 et
la nouvelle cible des voleurs
samedi 20 juillet. Le comité des fêtes a réussi un pari que
La pièce automobile contient
des métaux précieux qui se
revendent à prix d’or. C’est pour
cela qu’elle intéresse les trafiquants. De nombreux vols de
pots catalytiques ont été signalés dans le Haut-Doubs.
est en démarrant sa voiture un matin
qu’un automobiliste de Villers-le-Lac a
découvert la supercherie. “Elle faisait un
vrai bruit de tracteur” raconte-t-il. En se penchant sous le véhicule stationné sur la voie
publique, il a eu la désagréable surprise de découvrir que le pot d’échappement avait disparu,
coupé net. Ce propriétaire a été victime de la
nouvelle forme de délinquance qui sévit sur le
Haut-Doubs depuis trois mois : le vol de pots
catalytiques ancienne génération. La pièce intéresse les trafiquants car elle contient quelques
grammes de métaux précieux qui se revendent
à prix d’or comme le platine (35 000 euros le
kilo), le palladium (16 000 euros le kilo) et le
rhodium (2 600 euros le kilo). “Ces vols sont assez
nouveaux. Il y a une recrudescence” indique la
gendarmerie de Pontarlier. Des cas ont été recensés entre autres à Villers-Le-Lac, au Russey, à
Valdahon, mais également à Besançon. “Début
mai, plusieurs clients se sont fait voler leur pot
catalytique. Les véhicules étaient trois anciens
modèles de Xsara, un Berlingo et un véhicule
utilitaire. Dans tous les cas, la coupure était précise. De toute évidence, ces gens-là sont outillés
C’
beaucoup pensaient impossible. En tête d’affiche : Axel Bauer.
Les pots catalytiques contiennent quelques
grammes de métaux précieux comme
le platine qui se revend 35 000 euros le kilo.
ertains, en 2012, ont enterré la Guerre sommeillé l’an dernier. En effet, les organidu Son lorsque celui-ci annonçait son sateurs ont préparé cette onzième édition,
sommeil après dix années de fonction- remotivé les troupes (bénévoles), et surtout
nement. Un festival qui se stoppe ainsi ne aidé à la construction de la salle polyvalente
repartira disaient-ils, prenant exemple sur du village, ouvrage piloté par la mairie.
L’Herbe en Zik (Besançon). Le Comité des
Tous les ans, le show parvenait
Fêtes de Landresse prouve le contraire.
à accueillir 8 000 spectateurs.
Dans le village natif de Louis Pergaud, niché Remotiver
Avec à chaque fois, de belles têtes
entre Baume-les-Dames et Valdahon, les amad’affiche : Trust, Nada-Surf,
teurs de musique rock vont se retrouver ven- les troupes. Mademoiselle K. Et même si la
dredi 19 et samedi 20 juillet. Au programme,
Guerre du Son espère une météo
neuf concerts sur deux jours sont proposés
clémente, une scène permanendont la venue d’Axel Bauer ou encore Merzte couverte peut abriter jusqu’à
hin. Un joli coup pour le festival qui n’a pas
1 000 personnes. I
pour voler les pots” apprend-on auprès du garage Citroën de Valdahon.
Même si elles portent plainte, ces vols sont préjudiciables pour les victimes qui doivent remplacer le pot d’échappement de leur véhicule.
En fonction des modèles, un pot catalytique coûte entre 500 et 1 300 euros. Des frais que
l’assurance en général ne couvre qu’en partie
comme l’explique l’automobiliste de Villers-leLac. “Pour mon véhicule, un pot neuf coûte
1 100 euros. L’assurance prend en charge environ 40 % de la somme car elle tient compte de la
vétusté de la pièce au moment du vol, et de la
franchise qui dans mon cas est de 130 euros. Au
final, j’en suis pour 600 euros de ma poche pour
un pot catalytique neuf” peste le propriétaire
qui n’a plus qu’à croiser les doigts que les voleurs
ne s’en prennent pas une deuxième fois à sa voiture qui dort sur la voie publique. I
En moyenne,
8 000
spectateurs
viennent
danser,
chanter ou
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VALDAHON - VERCEL
VALDAHON
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
37
L’aiguilleur héroïque
La ville honore “son” cheminot héros
Le 21 juin 1963, Roger Arnoux, aiguilleur à la gare de Valdahon, sacrifiait sa vie
pour dérouter un train “fou” lancé à plus de 100 km/h. Son acte héroïque permit
d’éviter la collision avec un autorail abritant 100 permissionnaires.
50 ans plus tard, une association et la Ville lui rendent hommage.
eule une plaque commémorative, que l’on distingue difficilement sur le fronton de la gare de
Valdahon, rappelle l’acte héroïque d’un
homme. Le 21 juin 1963, Valdahon
connaît le plus grand accident ferroviaire de son histoire. Un événement
qui aurait pu être tragique si Roger
Arnoux, alors aiguilleur intérimaire,
n’avait eu la présence d’esprit d’aiguiller
le train fou sur une voie de garage au
prix de sa vie. 50 ans plus tard, Valdahon lui rend hommage en baptisant
une rue à son nom ainsi qu’une nouvelle plaque commémorative le 20 juin
à 19 heures.
S
Le train de marchandises s’est
littéralement couché sur les voies
évitant par chance un wagon où liaison Morteau-Besançon. Il démar- de descendre. Roger Arnoux courut
100 personnes étaient à l’intérieur. re. Direction Valdahon. Très vite, le alors pour prendre en main le poste
Le Valdahonnais Michaël Billerey, ici sur les lieux du drame
vieux de 50 ans, est celui qui a ressorti des archives l’acte
héroïque de Roger Arnoux.
VALDAHON
Si le cheminot est toujours un héros
dans la mémoire collective, c’est aussi et surtout grâce au fabuleux travail
de recherche mené par Michaël Billerey, un Valdahonnais passionné par le
rail. Fondateur de l’association Autorail X-2800, il a ressorti des archives
cette histoire pour le moins extraordinaire.
Le fait divers débute en gare d’Avoudrey,
ce 21 juin 1963. À 16 h 58, un convoi
de bois est stationné en gare. Le conducteur n’est pas dans son poste de pilotage. Un homme “pris de folie” rappelle les journaux de l’époque, court
et monte dans la machine assurant la
poste d’Avoudrey alerte par télégraphe
celui de Valdahon qu’un train “fou” est
sur la voie. Garde-barrière à Longemaison à l’époque, Monsieur Huot vit
passer le train à folle allure et échappa à la mort en descendant les barrières évitant aux piétons de traverser la voie.
Des tôles Distant d’une dizaine de
kilomètres, le train arribroyées.
va en quelques minutes
à Valdahon, lancé à plus
de 100 km/h grâce à la
forte pente, où était stationné un autorail rempli de permissionnaires
du camp du Valdahon.
Il est trop tard pour
réagir et leur demander
d’aiguillage. Dans un vacarme assourdissant, il dévia le train et fut broyé
par les wagons qui se retournèrent.
À l’intérieur de la locomotive, l’homme
pris de folie (un cheminot) échappa à
la mort. Il fut jugé ensuite pour homicide volontaire et emprisonné (1 an).
Michaël Billerey le passionné du rail
a retrouvé des images inédites. Avec
son association, il organise une exposition dans le hall de gare. Ensuite,
elle sera visible à la bibliothèque de
Valdahon. I
E.Ch.
Commémoration
le 20 juin à 19 heures,
à la gare de Valdahon
De jeunes musiciens
L’incroyable histoire de Cassidee se poursuit à Los Angeles
Repéré par une société américaine, le groupe Cassidee part en
juin à Los Angeles enregistrer un album. Composé de jeunes du
Haut-Doubs, dont le chanteur Tristan Renault est originaire de
Valdahon, le groupe va partir tous frais payés.
l y a huit mois, leur vie se
résumait à ça : cours à la fac
et répétitions le soir. Huit
mois plus tard, Tristan Renault,
chanteur originaire de Valdahon, Romain Dufrenoy le guitariste (Montperreux), Kevin
Cessin le batteur (Mouthe) et
Rémi Bablan le bassiste (Besançon), préparent leurs valises
pour Los Angeles. Sacré destin.
Aux États-Unis, ils vont enregistrer un album sans débourser le moindre centime. Euxmêmes avouent ne pas encore
croire à cette chance qui leur est
réservée d’autant qu’ils ne sont
pas connus. “Nous faisons peu
de scènes mais beaucoup
d’enregistrements.”
Outre son talent, le groupe Cassidee a eu un énorme coup de
chance qui remonte à mai 2012.
Rémi, un des membres, poste
sur le réseau social Twitter à
I
cette date la chanson que le groupe a enregistré en studio. Il est
repéré par le chanteur Markus
Huston qui renvoie le son à Chris
Stokes, un directeur de film,
manager et producteur américain de musique urbaine. Ni une,
ni deux, les Américains demandent aux “Frenchies” de débarquer “dans les plus brefs délais”
aux U.S.A. “Franchement, on n’y
croyait pas, avoue
Tristan Renault,
Ils
le chanteur et fonépluchent le dateur de ce groupe pop. Nous
contrat avec étions à l’époque
des avocats. tous en cours, on
a laissé un peu
traîné jusqu’en
décembre. Ils sont
revenus à la charge et c’est à ce
moment que nous
leur
avons
demandé s’ils étaient sérieux.”
La boîte américaine ne semble
pas vouloir s’amuser. Elle leur
adresse un contrat en bonne et
due forme. Par chance, le groupe fait la connaissance de Lee
Catterson, un Anglais domicilié
à Ornans et connaisseur du monde musical qui devient leur grand
frère, ou agent, c’est selon. En
relation avec des avocats, ils
épluchent le contrat. “On ne perdra pas d’argent à aller là-bas.
Tout est pris en charge.À la signature, nous toucherons 10 000 dollars. Mais nous savons que nous
devrons être bons dès le début.
Si on ne correspond pas, ils nous
renverront à la maison” souffle
Romain.
Les quatre garçons décident en
début d’année 2013 de stopper
les cours pour répéter encore et
encore. “Nos parents l’ont mal
pris au début. Mais pour nous,
Rémi, Tristan,
Romain
(de gauche à
droite) et Kévin
(en haut)
partent mi-juin
aux États-Unis
après avoir été
repérés par une
société de
production.
Ils stoppent
les cours.
c’est une vie professionnelle qui
débute” témoigne en chœur les
membres. Rémi était en B.T.S.
de commerce, Kevin en B.T.S.
automatisme, Romain en D.U.T.
gestion des entreprises et Tristan en langues étrangères appliquées. Ils partiront mi-juin de
l’autre côté de l’Atlantique pour
environ 6 mois, voire un an. “Pour
en arriver là, on a travaillé. Il
ne faut pas croire que c’est gagné”
conclut Cassidee, qui, pour se
rôder, fera le 14 juin un concert
en acoustique gratuit à l’Espace
Ménétrier à 20 h 30. Leur dernier concert avant, on leur souhaite, l’envol vers la gloire… I
E.Ch.
Écouter sur youtube : tapez Cassidee
38
VALDAHON - VERCEL
VISITE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
François Hollande à Avoudrey
Le président Hollande en terrain non miné
600 salariés pour 850 habitants… Avoudrey
n’a pas été choisie par hasard par le
président Hollande pour sa visite du 3 mai
dernier. Une bouffée d’oxygène pour le président qui tente de rebondir après une première année de mandat plutôt poussive.
i un concours du village
regroupant la plus forte activité économique
sur son territoire proportionnellement au nombre
d’habitants était organisé, alors
Avoudrey serait sacré champion, avec environ 600 emplois
pour 850 habitants. Un record,
dû notamment à la présence de
deux joyaux du savoir-faire artisanal : les salaisons Jean-Louis
Amiotte (120 salariés) et du
maroquinier S.I.S. (450), sans
compter toutes les autres entreprises présentes sur le territoire communal. Alors pour le
président Hollande en quête
d’oxygène et de crédibilité, c’était
le point de chute idéal. À part
une “Manif pour tous” qui a rassemblé une petite centaine de
militants anti-mariage gay, il
n’y avait que peu de motifs
d’opposition possibles en ces
lieux. On n’était pas à Sochaux…
S
“Nous allons réussir a martelé
le chef de l’État dans la bataille
que d’aucuns croient désespérée contre le chômage. Vous
contribuez à cet espoir” a-t-il
lancé aux chefs d’entreprises
visités ce jour-là.
Dans sa tentative de reconquête
du monde économique échaudé par plusieurs douches froides
ces derniers mois, le chef de
l’État a distillé quelques projets qu’il a promis de mettre en
œuvre prochainement : “Par
exemple, les petites entreprises
ne seront plus obligées de publier
leurs comptes. Nous allons faire ce nettoyage de printemps des
règles administratives qui sont
trop nombreuses” a lancé François Hollande. Autre promesse
en forme de rétropédalage :
“Nous allons revenir sur les exonérations de cotisations sociales
accordées sur les heures supplémentaires. On s’est bien aper-
Le directeur des salaisons Amiotte
Richard Paget a fait visiter son entreprise
à la délégation présidentielle.
Le maire d’Avoudrey Joël Barrand
accueille le chef de l’État.
çu que ça pouvait pénaliser le
pouvoir d’achat des salariés.”
En revanche, pas question de
revenir sur la question des
35 heures légales de travail hebdomadaire.
Pour le reste, la visite du président Hollande en terre doubienne ressemblait point pour
point à une visite présidentielle : trop cadrée, trop préparée,
trop ciblée pour être vraiment
source d’avancées ou d’annonces
significatives. I
J.-F.H.
Le chef de l’État
100 % tourné
sur l’emploi
promet-il.
En marge de la
visite, les
anti-mariage
pour
tous se sont fait
entendre.
Petit bain de foule aux abords
de l’entreprise S.I.S.
Quelques
dizaines de
curieux
attendaient le
chef de l’État
à Avoudrey.
Le personnel
de l’entreprise
Jean-Louis
Amiotte.
En visite dans les ateliers
du maroquinier S.I.S.
SANTÉ
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
SANTÉ
Zoom
Prévention des cancers
Fausses croyances solaires
Soleil
Tout un tas d’erreurs circulent sur les grains de
beauté et les comportements à adopter face au
soleil. Florilèges et mise au point.
attention danger
G Les fausses idées :
Les grains de beauté : les nævus
- le grain de beauté depuis la naissance est moins dangereux
- le grain de beauté plat est moins dangereux
- cʼest dangereux dʼécorcher un grain de beauté en relief avec des poils
- un grain de beauté en relief sur une zone de frottement doit être opéré
- il y a toujours un grain de beauté avant un mélanome
- si on opère tous les grains de beauté, il nʼy aura pas de mélanome
Le 30 mai avait lieu la journée nationale de
prévention et de dépistage des cancers de
la peau. Marche à l’ombre…
récieuse source de vitamine D indispensable à la
fabrication des os, le soleil
doit être consommé avec extrême parcimonie. Jusqu’à maintenant dans le Haut-Doubs, peu
de risques de souffrir
d’insolation…
Cinq à dix minutes d’exposition
par jour, six mois dans l’année,
suffisent à combler nos besoins.
Se dorer la pilule au soleil même
avec la meilleure des crèmes
solaires, c’est prendre le risque
bien inutile de favoriser
l’apparition de mélanomes. Les
coups de soleil d’aujourd’hui
seront les cancers
de la peau de
demain. “Ces canUne
démarche cers sont de plus en
plus fréquents.
préventive Contrairement aux
précoce. idées reçues, les
risques sont plus
élevés en montagne
qu’au bord de la
mer. L’impact des
U.V. augmente avec
l’altitude”, explique
P
39
le docteur Hervé Van Landuyt
de l’association des dermatologues de Franche-Comté, partenaire de ces actions de dépistage. Pour ce dermatologue du
C.H.R.U. de Besançon, le dépistage n’a de sens que s’il s’inscrit
dans une démarche préventive
précoce, volontaire et de tous les
instants.
Face aux dangers du soleil, la
meilleure stratégie passe par
l’évitement et la protection vestimentaire. Tenue de circonstance : chapeau, vêtements foncés et lunettes adaptées. “Il
n’existe pas d’écran total. La crème solaire même avec le plus fort
indice de protection n’est pas suffisante”, poursuit le praticien.
Tous ces principes de bon sens
semblent à l’opposé de l’évolution
des pratiques dans une société
où le bronzage constitue encore pour beaucoup un critère
esthétique quand ce n’est pas
une preuve de bonne santé. Une
action de prévention et de dépistage était organisée le 30 mai à
l’hôpital de Morteau. I
G Mise au point :
Toutes ces notions sont fausses. Depuis 30 ans, les nævus sont de
faux coupables. Dans 80 % des cas, il nʼy a pas de nævus avant un
mélanome. Seuls certains nævus sont à opérer. Lʼexamen régulier
des nævus nʼa aucun intérêt en santé publique si nous ne changeons
pas notre comportement solaire. Seule une protection solaire stricte
dès la petite enfance limitera lʼapparition de nævus trop foncés et évitera lʼapparition 15, 20 ans après des coups de soleil répétés dʼun
mélanome sans grain de beauté préalable.
G Les fausses idées
Soleil, bronzage et protection
- pour bronzer, il faut sʼallonger. Si on bouge, on ne risque rien
- il faut se protéger que lorsquʼil fait beau et chaud
- si je suis bronzé, je ne risque plus rien
- les nuages, le froid diminuent les risques
- les U.V.A. ne sont pas dangereux
- la meilleure protection, cʼest la crème écran total
Le dépistage passe par l’examen minutieux de la peau.
G Mise au point :
La seule prévention logique passe par lʼéviction solaire et la protection vestimentaire. La crème solaire nʼest pas suffisante. Elle ne sert
quʼaux U.V. qui réverbèrent du sol. Il nʼy a pas dʼécran total. Les U.V.
traversent les nuages. Lʼaltitude augmente les risques même sʼil fait
plus froid. Le fait de bouger ne change rien.
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SOCIÉTÉ
ÉGLISE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
41
Après l’annonce de sa renonciation
“La vie continue !
Il n’y a aucune rupture”
Après dix ans passés en Franche-Comté,
Monseigneur André Lacrampe a décidé de renoncer
à sa charge d’archevêque pour raison de santé.
Les réactions se sont multipliées à cette annonce.
a Prese Pontissalienne : Comment vous
sentez-vous ?
Monseigneur André Lacrampe : Ça va autant
que faire se peut. L’enveloppe est en
bonne forme. J’essaie de mener à bien
et au mieux la charge qui m’est confiée
avec l’aide de Dieu et le soutien précieux des médecins qui veillent sur
l’être humain. Ils m’ont dit qu’à cause du suivi cardiologique et rhumatologique qui doit être exercé, ce n’était
pas possible de continuer tant
d’activités, il faut impérativement alléger la charge. Mais le cahier des charges
de l’archevêque est tellement lourd
avec 13 doyennés dans le Doubs et la
Haute-Saône et la responsabilité de la
province ecclésiastique de Besançon
que même en déléguant pas mal de
choses, c’est devenu très compliqué. Je
rentre donc dans les Pyrénées, à
Lourdes, cela me permettra notamment de suivre les cures qui me sont
prescrites.
L
S.M.S. et je continue à recevoir des
dizaines de lettres tous les jours, et
pas que des fidèles. Je ressens ce sentiment de reconnaissance et de soutien apporté à la consolidation de la
foi durant ces dix années passées ici.
L.P.P. : Fait-il y voir un lien avec la brèche
ouverte par le pape Benoît XVI qui a lui aussi
renoncé à sa charge ?
Mg.A.L. : Il n’y a aucun lien puisque j’ai
pris cette décision dès l’automne dernier et que c’est donc Benoît XVI qui
l’a acceptée en début d’année. J’ai attendu quelques semaines
avant de la rendre
publique car je ne vou“Je dois
lais pas que cette annonremplir un
ce entraîne un frein à
l’élan missionnaire et à ministère de
la vie de l’Église en cours proximité.”
d’année pastorale. Et la
vie continue ! Il n’y a
aucune rupture, j’ai présidé la confirmation de
32 adultes à la cathéL.P.P. : Comment réagissent les fidèles ?
Mg.A.L. : Dès cette annonce, j’ai reçu drale le jour de la Penplus de 200 mails, des centaines de tecôte, je célébrerai la
fête des prêtres jubilaires le 28 juin,
etc. Jusqu’à l’automne, je mènerai à
bien la vie du diocèse. L’élan continue.
L.P.P. : Et vous irez aux J.M.J. à Rio de Janeiro fin juillet ?
Mg.A.L. : Oui, j’irai car je m’y suis engagé. Je n’irai pas avec les jeunes du diocèse de Besançon pour leur immersion
d’une semaine à la frontière bolivienne. Je suis déjà allé une bonne quinzaine de fois au Brésil dans ma responsabilité au comité épiscopal
France-Amérique latine et je maîtriMonseigneur André Lacrampe était arrivé le 13 août 2003 à
se la langue portugaise. Je vais à Rio
Besançon. Son successeur sera nommé à l’automne.
pour rejoindre les jeunes de toute la
province de Besançon, les médecins ne
me l’ont pas contre-indiqué.
il faut appeler au ministère presbyté- statut d’évêque “médiatique”
ral. Une chose est encourageante en Mg.A.L. : J’ai fait en effet beaucoup de
L.P.P. : Vous avez souligné qu’en dix ans, des ce moment, il y a huit jeunes en for- visites, de rencontres, j’ai appris à aimer
“fragilités dans l’évangélisation sont appa- mation dans le diocèse et d’autres se et à servir la Franche-Comté. J’ai visirues” en Franche-Comté. Qu’est-ce que cela posent la question. Il y a aussi 31 diacres té des fermes, des entreprises, je suis
signifie ?
permanents et il faut aussi interpel- allé sur les stades, dans les fêtes des
Mg.A.L. : Il y a des zones d’ombre et de ler d’autres hommes. Et parmi les labours, etc. Je considère que je dois
lumière. La transmission de la foi, la acteurs pastoraux, il y a les membres remplir un ministère de proximité qui
pratique religieuse vivent un certain des équipes de coordination pastora- doit être fait d’écoute, de compréhenbasculement. Il faut prendre acte de le qui se renouvellent. Beaucoup de sion. Tout ce que je vis, je le vis par
cette situation, mais ne pas être pas- personnes répondent à l’appel. Une nature et par méditation. Que faisait
sif. Nous lançons par exemple avec les collaboration plus étroite est appelée le Christ ? Il allait de village en villadeux autres évêques de Franche-Com- à être vécue entre les prêtres, les diacres, ge, de ville en ville, il apportait une
té un appel, en juin, aux familles pour les religieuses et les laïcs. C’est en cela parole d’espérance. Mon ministère a
la catéchèse. L’autre aspect de cette qu’il y a basculement.
donc été un ministère d’itinérant avec
fragilisation, c’est la posture du prêtre
ce souci de rencontrer le maximum de
qui change dans les unités pastorales L.P.P. : On vous a vu beaucoup sillonner la personnes et de faire confiance aux peret les doyennés. Il y en a beaucoup région en dix ans, et même au stade de foot sonnes qui sont en responsabilité. I
Propos recueillis par J.-F.H.
moins qu’il y a dix ans. C’est pourquoi ou sur le tour de France. Vous assumez ce
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42
ÉCONOMIE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
SANTÉ
Enquête
Les médecins
énervés par trop de
rendez-vous manqués
Selon une étude menée par l’union des médecins
libéraux de Franche-Comté, six consultations par
semaine ne sont pas honorées ni excusées par
les patients, surtout bénéficiaires du tiers payant.
Les médecins réclament des mesures.
Les spécialistes sont les plus touchés.
es patients évoquent les minutes
interminables à attendre le
médecin dans une salle d’attente
souvent bondée où le voisin de
chaise postillonne ses microbes. Ils
évoquent plus rarement leurs rendezvous manqués et non excusés. Les
médecins libéraux, représentés par
l’Union régionale des professionnels
de santé Médecins Libéraux de FrancheComté, ont voulu mesurer ce que leur
coûtent, en temps, ces “oublis” ou ce
manque de civisme. “Nous avons été
interpellés par de nombreux confrères,
relate le docteur Christine BertinBelot, présidente de l’U.R.P.S.-M.L.F.C. Nous avons réalisé une enquête
afin de mesurer et décrire ce phénomène. Sur les 1 900 médecins questionnés en mars, 339 réponses ont été
obtenues soit 1 médecin sur 5 en
Franche-Comté. C’est une bonne moyenne.”
L
Le taux de réponse est plus élevé chez
les spécialistes que les généralistes.
Normal, les spécialistes sont davantage exposés aux annulations sachant
qu’ils connaissent peu ou pas les
patients Surtout, leur rendez-vous souvent à trois ou six mois favorisant de
fait les oublis. Ces derniers perdent 7,4
137
patients par semaine
contre 4,2 pour les génémédecins
ralistes. “La relation
perdus en
avec le médecin génééquivalent raliste, que l’on connaît,
limite forcément ses
temps plein. oublis” précise le docteur Martial OlivierKoehret, vice-président
de l’Union.
Selon l’étude, 6 patients
par semaine n’honorent
pas leur rendez-vous et
88 % sont annulés le
L’U.R.P.S.-M.L.-F.C. représentée par le docteur Christine Bertin-Belot, Gilles Boursaly
et Martial Olivier-Koehret, parle d’un manque de civisme des patients.
jour même. On ignore en revanche combien de patients sont auscultés par un
médecin chaque semaine et du même
coup la propension de l’impact. “Cela
représente 1 h 55 de perdue” poursuit
la présidente de l’Union.
Le phénomène irait en grandissant
analysent les professionnels mais
épargne le milieu rural, moins touché.
En revanche, aucune différentiation
entre les départements. Quant au pro-
fil des mauvais élèves, il est assez bien
établi : “Ce sont des patients du tiers
payants (C.M.U.). Ils représentent 60 %
des rendez-vous non honorés” dit l’étude.
Des solutions, les médecins en ont,
comme les rappels sur les téléphones
portables des patients. Un processus
coûteux. Une amende au patient ?
L’Union n’en est pas encore là. Cette
dernière a d’ailleurs extrapolé son étude au niveau national : il en résulte
que 5 500 consultations de spécialistes
sont perdues par semaine, soit 137
médecins spécialistes en équivalents
temps plein. Et 4 800 consultations de
généralistes sont perdues par semaine, soit 60 médecins en équivalent. “De
quoi faire disparaître nombre de déserts
médicaux” prédisent les médecins. Sur
le terrain, l’équation semble plus difficile à résoudre… I
E.Ch.
ÉCONOMIE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
43
Christian JOUILLEROT
EMPLOI
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Pas de signe de reprise
L’intérim est en berne
Le travail intérimaire marque le pas dans le Haut-Doubs sans que
la situation soit aussi catastrophique qu’ailleurs. Point de situation.
“Il n’y pas de
signe de
reprise
annoncée dans
les
prochains
mois”,
expliquent
Pascale Vallet,
la directrice,
et Magali
Cassard,
responsable
recrutement à
l’agence
Adecco
Pontarlier.
uand l’industrie tousse comme
c’est le cas depuis plusieurs
mois en France, la FrancheComté et le Doubs en particulier se retrouvent toujours aux avantpostes des territoires les plus sinistrés.
En mars 2013, l’activité globale de
l’intérim est en baisse de 12,6 % au
niveau national, selon le baromètre
Prisme Emploi du syndicat des professionnels de l’intérim et du recrutement. Le curseur affiche un recul de
20,2 % en Franche-Comté et de 22,8 %
dans le Doubs. “L’année
2012 était globalement corL’industrie recte sauf au dernier tridu Haut- mestre où l’on a enregistré
un net ralentissement qui
Doubs
se poursuit en 2013. Le repli
tourne au est de l’ordre de 12 % sur
le premier trimestre”, anaralenti.
lyse Raphaël Lucas, le
directeur de l’agence Randstad à Pontarlier. Même
tendance chez Adecco.
“Notre chiffre d’affaires
connaît une baisse d’environ
20 % depuis le début de
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l’année. On a déjà vécu un ralentisse- Comme partout, l’industrie du Hautment identique en 2008-2009”, annon- Doubs tourne au ralenti, ce qui réduit
ce Pascale Vallet qui dirige l’agence d’autant le recours à l’intérim. “On garVoir conditions et souscription en agence
de le même nombre de clients mais le
Adecco Pontarlier.
volume d’intérimaires est en baisse de
25 bis, Grande rue plus de 50 %” ajoute-t-on chez Adecco.
La situation est beaucoup plus encourageante dans le bâtiment et le commail : [email protected]
merce. Laissez le miracle frontalier agir.
“En 2013, notre activité se concentre sur
G Les effectifs intérimaires reculent de 12,6 % au niveau national
deux pôles en augmentation : commerG En Franche-Comté, la baisse est de 20,2 %
ce-restauration et le B.T.P.”, poursuit la
Doubs :
- 22,8 %
directrice d’Adecco Pontarlier. La vitaJura :
- 5,2 %
lité du travail frontalier se répercute vacances. Cette période est synonyme stad Pontarlier évoque une activité souHaute-Saône :
- 17,3 %
sur la consommation et le marché de la d’un regain d’activité avec les rempla- tenue dans le recrutement notamment
Territoire de Belfort :
-37,7 %
construction. L’attrait des salaires suisses cements de congés, le retour des sai- sur des emplois qualifiés dans le comprovoque on le sait une fuite de main- sonniers touristiques et le lancement merce, le bâtiment et même au niveau
G Évolution par grands secteurs d’activité en Franche-Comté
d’œuvre sur des emplois qualifiés et tou- de la nouvelle saison du mont d’or tou- des P.M.E.-P.M.I. “On manque de purs
jours aussi difficiles à pouvoir. “On est jours gourmande en main-d’œuvre.
commerciaux dans l’immobilier. On traTransports :
+ 7,1 %
toujours à la recherche de menuisiers, Les perspectives de reprise semblent vaille beaucoup avec l’agroalimentaire
B.T.P. :
- 4,3 %
maçons, techniciens de maintenance”, plus aléatoires à moyen terme. “C’est mais plutôt sur des postes saisonniers
Commerce :
- 18,9 %
confirme Pascale Vallet.
difficile d’établir un pronostic. On espè- et avec un public féminin” termine le
Industrie :
- 22,1 %
Les professionnels de l’intérim atten- re un redémarrage en fin d’année”, avan- spécialiste. I
Services :
- 27,5 %
F.C.
dent avec impatience l’arrivée des ce Raphaël Lucas. Le directeur de Rand-
« SUISSE OBSÈQUES »
Situation de l’intérim en mars 2013
selon le baromètre Prisme emploi
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Les rencontres de l’offre
Et si on travaillait
ensemble ?
Une centaine de sites touristiques
du Doubs étaient venus le 14 mai dernier
au Gounefay pour présenter leurs produits
aux hébergeurs locaux. Échanges.
n petit tour en roulotte mais il y a de quoi faire. Encosur les chemins buis- re faut-il le savoir. C’est l’essence
sonniers du massif jurasmême de ces “Rensien ? Des cloches, du
contres de l’offre”
fromage, des chocolats Made in Il y a de
organisées depuis
Franche-Comté ? Une dégustaune
douzaine
tion de Pont saupoudrée quoi faire. d’années par le
d’absinthe ? Une journée à la
Comité DéparteCitadelle ? Des sensations fortes
mental du Tourisà l’accrobranche ? Une fournée
me (C.D.T.) du
de pain dans un écomusée ?
Doubs. “Cette jourÀ faire le tour de la palette
née s’adresse unid’activités, d’animations, de
quement aux prosaveurs proposées aux touristes,
fessionnels”, juge
on mesure mieux la richesse et
bon de préciser Phila diversité des sites à destinalippe Lebugle, le
tion touristique du Doubs. Ce
directeur du C.D.T.
n’est pas encore la Dordogne,
Le concept est
U
Philippe
Beluche,
le président
du C.D.T.
(à gauche)
était présent
aux côtés de
son directeur
Philippe
Lebugle.
simple. Les sites touristiques maison de la chasse de Gonsans de provoquer ces temps progression. Le mauvais temps
du Doubs présentent leur offre que beaucoup ne connaissaient d’échanges. On sait aussi que joue beaucoup tout comme la
et les hébergeurs viennent en pas. D’où l’intérêt de se dépla- les gestionnaires de gîtes, les baisse du pouvoir d’achat. Cetquelque sorte faire leur mar- cer d’un site à l’autre”, observe offices de tourisme apprécient te crise peut aussi être perçue
ché. Ces rencontres de l’offre Philippe Beluche, conseiller géné- aussi de pouvoir mettre un visa- comme une chance pour notre
font chaque année étape sur un ral du canton de Marchaux et ge derrière une animation”, pour- département susceptible de
site différent. L’occasion de président du C.D.T.
suit Philippe Lebugle.
gagner en attractivité en devedécouvrir le complexe du Gou- Si les acheteurs et les vendeurs En ce printemps pluvieux à ral- nant une destination de proxinefay sous un blanc manteau se fréquentent parfois, c’est tou- longe, les affaires ne sont guè- mité où l’on peut passer
de neige, pour cause de gibou- jours utile d’actualiser les rela- re florissantes chez les uns et d’agréables vacances”, positive
lées particulièrement tardives. tions. “À quelques semaines de les autres. “En mai, l’activité de le directeur du C.D.T. I
“L’an dernier, on était allé à la la saison estivale, c’est le moment la centrale de réservation est en
44
ÉCONOMIE
TRAVAUX PUBLICS
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
La Fédération régionale
Leader dans la construction de Maison Ossature Bois,
nous recherchons
“Collectivités, ne sacrifiez pas
La Fédération Régionale
des Travaux Publics
interpelle les collectivités
locales et leur soumet une
série de propositions qui
sont autant de
chantiers publics à mener.
Une solution pour faire
face à la crise qui sévit
aussi dans ce secteur.
e sujet fait moins de bruit qu’une
fermeture d’usine. Mais les chiffres
sont là. Depuis 2008, on observe
une lente érosion de l’emploi dans
les travaux publics en Franche-Comté. “En cinq ans, entre les départs en
retraite qui n’ont pas été remplacés, les
licenciements, les entreprises qui cessent leur activité et le recul de l’intérim,
ce sont 500 à 700 emplois qui ont été
perdus” remarque Sébastien Perrin,
secrétaire général de la F.R.T.P.
De 2008 à 2012, le chiffre d’affaires du
secteur est passé d’1,1 milliard d’euros
à 650 millions d’euros. C’est vrai, la
région a profité un temps du chantier
T.G.V. Mais l’achèvement de ce projet
ne suffit pas à expliquer un recul aussi marqué de l’activité des travaux
public en Franche-Comté où l’on dénombrait environ 330 entreprises en 2008
contre 280 actuellement.
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Le secteur pâtit d’une diminution de s’achèvera le 25 octobre par
par téléphone
la commande publique grâce à laquel- l’organisation du Carrefour des maires
le il réalise 70 % de son chiffre d’affaires. et des élus locaux à Micropolis. “On
Ses principaux donneurs d’ordres sont sait qu’il y a moins d’argent, le défi est
les collectivités locales (l’État repré- de faire le maximum avec une envesente moins de 5 % du chiffre d’affaires). loppe réduite. Notre message est clair : seront consignées avant l’été dans un
“Les premiers investisseurs sont les ne sacrifiez pas l’investissement. Il ne rapport régional des infrastructures
mairies et le Conseil général” remarque faut pas confondre désendettement et (routières, ferroviaires et de l’ensemble
Sébastien Perrin. C’est donc à eux que désinvestissement.” Or, il est plus faci- des réseaux). Un patrimoine dont
la F.R.T.P. a décidé de s’adresser pour le aujourd’hui pour une collectivité l’entretien nécessaire doit profiter aux
les inciter à ne pas rogner de trop les d’amputer son budget investissement entreprises de T.P. En proposant un
budgets investissements, en leur rap- plutôt que son budget de fonctionne- état des lieux de ces infrastructures,
pelant que de leur politique dépendent ment.
la Fédération régionale espère
des emplois locaux et pas seulement Pour réagir dans un contexte contraint, convaincre les collectivités locales
dans les T.P. La Fédération régionale la F.R.T.P. formule un ensemble de pro- d’investir. “Par exemple, un euro qui
s’est donc lancée depuis le mois d’avril positions aux collectivités locales qui n’est pas investi dans l’entretien d’une
dans une grande opération de sensi- sont autant de chantiers qui devront route aujourd’hui, obligera peut-être
bilisation des acteurs publics qui être menés un jour ou l’autre. Elles la collectivité à en débourser 10 demain,
au même endroit” (il y a 26 700 kilomètres de route en Franche-Comté
dont 9 771 dans le Doubs). La rénovation des réseaux d’eau potable fait
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partie des propositions. Dans le Doubs,
les pertes liées aux fuites du réseau
s’élèvent à 4,3 mètres cubes par kilomètre et par jour. Elles sont de 11
mètres cubes dans le Territoire-de-Belfort, alors que la moyenne nationale
est de 3,9. Le plan haut débit est également générateur d’activité pour les
travaux publics (enfouissement de la
fibre optique), ainsi que la réalisation
des éco-quartiers. Si la bonne volonté
est là du côté des T.P., les entreprises
savent que l’entrée en période préélectorale n’est en général pas propice à enclencher des commandes
publiques. T.C.
Besançon-Pontarlier
Lʼ
78 % des sondés pour la mise
en 2 x 2 voies de la R.N. 57
institut B.V.A. vient de réaliser un sondage pour la Fédération Nationale des Travaux Publics dont une partie des questions porte sur la
Franche-Comté et sur lʼaménagement de ce territoire. Parmi dix projets proposés, 89 % des personnes interrogées ont jugé comme prioritaire le déploiement du très haut débit. 83 % plaident pour lʼachèvement routier du contournement de Besançon, 78 % pour la mise en 2 x 2 voies de
la R.N. 57 entre Besançon et la Suisse. Ajoutons encore que 70 % des
sondés sont favorables à la création dʼun nouveau parc éolien. Le projet
qui arrive en queue de peloton, est la réalisation dʼun transport en commun en site propre (T.C.S.P.) à Montbéliard, jugé comme prioritaire par
57 % des personnes interrogées, ce qui est peu.
Lʼautre enseignement de ce sondage est la perception négative que les FrancsComtois ont du développement économique de leur région. 53 % des personnes
interrogées considèrent que la situation sʼest dégradée en Franche-Comté en
dix ans (la moyenne française est de 48 %). Mais surtout, 75 % sont pessimistes quant à lʼavenir de ce territoire (72 % en France). Dommage que la culture du pessimisme ne soit pas économiquement rentable, car nous pourrions
prétendre à devenir une région prospère. La F.R.T.P.
s'apprête à
proposer aux
collectivités
une série de
chantiers à
mener qui
concernent
l’entretien du
patrimoine.
LA PAGE DU FRONTALIER
RECENSEMENT
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
45
Une économie en mouvement
55 816 personnes
travaillent dans l’horlogerie
D’après la Convention Patronale de l’Industrie Horlogère Suisse
qui a réalisé cette étude, jamais depuis 1975 ce secteur n’avait
employé autant de monde. Le canton de Neuchâtel est celui
où les effectifs horlogers sont les plus importants.
horlogerie suisse est en bonne santé si
l’on se fie au nombre d’emplois qu’elle
génère. La Convention Patronale de
l’Industrie Horlogère indique qu’en 2012,
les effectifs horlogers “ont atteint 55 816 travailleurs, un chiffre jamais égalé depuis 35 ans.”
Si l’on y ajoute les microtechniques, ce secteur
a recruté 7 268 personnes en deux ans dont 3 013
en 2012 ! “L’industrie horlogère poursuit sa période faste remarque la Convention Patronale Suisse auteur de ce recensement. La perte des 4 800
emplois entre fin 2008 et début 2010 n’est donc
plus qu’un lointain souvenir.”
La reprise ne s’est pas fait attendre après le
coup de mou ressenti dans les premiers mois de
la crise financière. Les affaires reprennent pour
les grandes marques horlogères qui
ont des perspectives d’avenir solides
Du jamais qui se traduisent par des besoins
en main-d’œuvre. “Dans le détail,
vu depuis l’augmentation en 2012 concerne
principalement le personnel admi1975.
nistratif (+ 6,5 % soit 757 personnes)
et de production (+ 5,7 % soit 2 246
personnes). Vient ensuite le personnel de direction (+ 1,2 % soit 18
personnes)” précise la Convention
Patronale.
Paradoxalement, le nombre
d’entreprises horlogères suisses
diminue en 2012. Il passe de 573 à
564. Cette baisse s’explique par des
fusions-absorptions, des cessions
d’activité et des faillites.
Les emplois se concentrent principalement sur l’Arc jurassien suisse (“Arc Horloger”). Les régions de
Berne, Neuchâtel, Genève, Jura,
Vaud et Soleure, comptabilisent
51 029 travailleurs et 517 entre-
L’
Sur les 55 000 salariés de l’horlogerie,
il y a 14 000 Francs-Comtois.
Rémunération
Les salaires minimaux
d’embauche revus
à la hausse
L
En fonction des cantons, le salaire
d’embauche du personnel non qualifié
augmente de 40 à 70 francs suisses.
a nouvelle grille de salaire du personnel non qualifié de lʼindustrie horlogère
et microtechnique est entrée en vigueur
le 1 er juin. Précisément, la rémunération à
lʼembauche de cette catégorie de salariés a été
revue à la hausse suite à un accord entre la
Convention Patronale de lʼIndustrie Horlogère
Suisse et les syndicats Unia et Syna.
Lʼaugmentation du salaire minimal dʼembauche
(S.M.E.) varie de 40 à 70 francs suisses en
fonction des régions.
Dans lʼArc Horloger, les S.M.E. vont de
3 360 francs suisses au minimum dans les cantons du Jura, Jura Bernois, Soleure, à 4 020 francs
suisses dans le canton de Genève. “Ces montants représentent un heureux compromis. Toutefois, il est important de rappeler que les salaires
minimaux dʼembauche (S.M.E.) de lʼhorlogerie
sont un repère et non une norme” insiste la
Convention Patronale. Elle précise que le salaire minimal dʼembauche “sert à définir la limite
en dessous de laquelle la sous-enchère salariale peut-être suspectée.”
Rappelons que dans lʼindustrie horlogère et
microtechnique, le salaire médian sʼélève à
5 298 francs suisses. Cela signifie que 50 %
des salariés gagnent moins que cette somme,
et 50 % gagnent plus. prises, “soit 91 % des effectifs et des maisons horlogères” indique l’étude. “Le trio de tête des cantons horlogers en terme d’effectifs sont Neuchâtel (15 323), Berne (11 184) et Genève (9 358).”
Dans un contexte économique dégradé, la vaillance de l’horlogerie suisse est une aubaine pour
la Franche-Comté, et en particulier pour le département du Doubs qui a la chance d’être adossé
à ces cantons dont la santé est pourvoyeuse
d’emploi frontalier (14 000 Francs-Comtois travaillent dans l’horlogerie). Dans l’aire urbaine
Belfort-Montbéliard, où les inquiétudes sont
fortes autour de l’avenir de l’industrie automobile, la Suisse apparaît comme une bouée de
sauvetage grâce à des entreprises comme Swatch qui investit à Boncourt. Inversement, c’est
aussi une chance pour la Suisse de partager
avec ses voisins français la même culture horlogère.
Il faut remonter à 1975, au début de la crise qui
frappera de plein fouet cette industrie (en Suisse comme en France) “pour retrouver un chiffre
supérieur au pic actuel de 55 816 salariés. Entre
deux, les effectifs sont descendus en dessous de
la barre de 30 000 à l’issue de la crise horlogère de 1987 pour remonter la pente dans les années
quatre-vingt-dix et dépasser les 40 000 début
2000” explique la Convention Patronale.
L’industrie horlogère suisse a tiré les leçons des
crises passées. Elle a réussi le pari de sa restructuration qui lui permet d’être aujourd’hui dans
une posture de leader sur le marché mondial de
l’horlogerie, et ce pour longtemps encore. Espérons-le. T.C.
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46
LA PAGE DU FRONTALIER
HORLOGERIE
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
Refus de la population
L’implantation
de Cartier bloquée
aux Brenets
Alors que la population avait voté “pour”
la création de la future usine, des recours ont été
déposés pour annuler le projet. L’administrateur
de la commune veut croire à une sortie de crise
avant l’été. 400 emplois sont en jeu.
a votation gagnée, nous pensions que tout était en ordre.”
Alain
Faessler,
l’administrateur de la commune des Brenets est dans l’expectative
après qu’un collectif d’habitants a déposé un recours contre l’implantation de
l’usine Cartier au centre de la commune. “Le conseil doit se réunir. On attend
aujourd’hui une levée de l’opposition,
peut-être avant l’été” dit ce dernier.
Les opposants, s’ils sont déboutés, auront
toujours l’occasion de faire appel. Alain
Faessler ne l’espère pas, d’autant que
les citoyens des Brenets avaient voté
par 355 voix contre 338 (51,2 % de oui)
la vente d’une surface communale de
“L
MOBILITÉ
8 236 mètres carrés et par 353 voix
contre 338 (51,1 % de oui) la mise en
zone industrielle du vaste terrain convoité par le groupe genevois de luxe Richemont, propriétaire de Cartier. Aujourd’hui, les opposants estiment “qu’une
usine de cette taille n’a pas sa place au
milieu du village.” Un revirement de
situation auquel Cartier s’était préparé. Le groupe que nous avons contacté
n’a pas souhaité s’exprimer.
Même si le toit de la manufacture de
16 000 m2 sera végétalisé, des habitants
craignent pour leur cadre de vie. Le collectif estime que Cartier a bénéficié d’un
règlement spécifique. Par exemple, la
longueur des bâtiments a été portée de
Des riverains
s’opposent à
l’implantation
de l’usine Cartier au centre
des Brenets.
100 à 180 mètres, la hauteur n’est plus
limitée à 10 mètres, mais 12,5 mètres,
la distance avec la forêt est réduite de
30 à 20 mètres.
Les pourfendeurs sont inquiets quant
au trafic routier qui devrait croître et
se montrent sceptiques devant les promesses de covoiturage. Cartier a prévu
de créer 150 places de parking sur ce
site, d’en réserver 100 autres sur le parking des Pargots. Sachant que 50 sont
déjà réservées à une entreprise des Brenets, il n’en resterait plus que 30 pour
les touristes. Ce projet, d’envergure pour
le canton, semble ne pas satisfaire tous
les Brenassiers. À l’inverse, les frontaliers auraient tout à y gagner… I
Les villes du canton de Neuchâtel
a saison propice aux
deux-roues est relativement courte dans
une ville comme La
Chaux-de-Fonds située à plus
de 1 000 mètres d’altitude
au cœur de l’arc jurassien.
Dans ces conditions, est-ce
bien raisonnable d’engager
310 000 francs suisses dans
un système de vélos en libreservice ? C’est le montant du
crédit voté en mars dernier
par le législatif chaux-de-fonnier. 80 % de la somme porte sur l’investissement, le
reste servira à l’exploitation.
Conscient des contraintes,
Théo Huguenin-Élie le
conseiller communal chargé
du dossier estime cet engagement pleinement justifié.
“Il y à la neige bien sûr mais
les Chaux-de-fonniers ont
aussi droit à la qualité de
mobilité des villes bénéficiant
d’un climat plus clément. On
sait que la saison n’est pas
L
adoptent le “vélib”
Les vélos en
libre-service se
généralisent
dans les villes
du canton
de Neuchâtel, et
Berne.
(photo Ville
de Bienne).
aussi longue qu’à Neuchâtel.
Nos tarifs en tiendront compte.”
La réflexion autour de ce
projet de vélo en libre-service s’inscrit dans le cadre
de l’association réseau des
trois villes qui fédère Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds
et Le Locle. Après avoir étudié plusieurs dispositifs, la
commission mobilité et urbanisme de l’association a retenu le système “Vélospot”
développé sur la ville de Bienne. Vélospot a la particularité de proposer des structures discrètes, sans borne
pour fixer les vélos. Ce système ne requiert qu’un support sur lequel est fixé un
boîtier qui communique sans
contact physique avec les
vélos situés dans un certain
périmètre. Le boîtier est autonome en électricité. Les vélos
sont équipés de cadenas électroniques qui leur permet-
tent d’être repérés par la borne centrale et d’être pris en
charge par des utilisateurs.
Le tout fonctionne au moyen
d’ondes radio courtes fréquences. “Ce système à cartes
offre l’avantage d’être léger
et mobile. C’est pratique dans
un pays de neige comme le
nôtre. Au-delà du problème
climatique, cette mobilité permet aussi d’ajuster au mieux
la stratégie de localisation
des stations.”
Le dispositif comprend 180
vélos en libre-service à
l’échelle des trois villes. La
version chaux-de-fonnière
intègre quant à elle 50 vélos
et une dizaine de stations.
“Si tout va bien, on lancera
Vélospot en juin. En parallèle, on essaie aussi de développer le réseau de pistes
cyclables.” Les stations sont
positionnées au plus près des
lieux publics en privilégiant
les zones les plus roulantes
Sur l’hôtel de ville
La clôture anti-pigeon :
efficace et pas chère
Face aux nuisances provoquées par les volatiles
sur l’hôtel de ville, la commune du Locle a
installé une clôture électrique sur les rebords de
fenêtres de la façade principale.
a Mère Commune est aussi confrontée au problème du nourrissage des pigeons et des conséquences induites sur le bâti urbain et
en matière de salubrité publique. La collectivité a bien tenté de
réguler cette population en procédant à quelques séances de tirs sélectifs. Sans grand succès et toujours avec le risque de s’attirer les foudres
de quelques protecteurs de la gent ailée. Ceux-là même qui ne peuvent
s’empêcher de les nourrir au mépris des arrêtés pris pour éviter toute prolifération.
D’autres techniques ont été étudiées pour tenter de protéger au mieux
l’hôtel de ville qui constitue l’un des plus beaux bâtiments de la cité
horlogère. Les descentes de chéneaux susceptibles de servir de perchoirs sont désormais équipées de pointes dissuasives de 10 à 15 cm.
L’effet hérisson. Le tout sans perturber le cachet architectural de la
mairie.
Se posait aussi la question des fientes sur la façade Est, la plus emblématique de ce monument à la croisée des styles. “C’est un couvreur
loclois avec qui nous travaillons régulièrement qui nous a suggéré la
solution”, confie Pierre-Alain Barras, responsable du parc immobilier
de la ville. Si une clôture électrique agricole suffit à canaliser du bétail
et des chevaux, il n’y a pas de raison pour que ce système ne fonctionne pas avec des pigeons. Relativement facile à mettre
en œuvre, cette installation se distingue également
“Pas de
par sa discrétion.
phénomène
Après trois années de recul, le bilan est très satisd’accoutumance.” faisant. “C’est très efficace dans la durée. On constate que les pigeons finissent par s’habituer aux pics.
Et il n’y a pas de phénomène d’accoutumance aux
secousses électriques.” Le dispositif ne blesse pas
les oiseaux. Seul petit bémol, ce système électrique
doit être débranché un soir par mois lors de la séance du Conseil général. Sinon, il interfère avec les
micros utilisés par les élus. Les séances ne semblent apparemment pas attirer les pigeons… I
L
Et plusieurs villes du canton
La Chaux-deFonds joue la carte
des mobilités
douces. Elle a
investi dans une
cinquantaine de
vélos en libreservice. Le projet
concerne
également Neuchâtel et Le Locle.
LE LOCLE
de la ville. Car La Chaux-deFonds ne manque pas de
relief. “Ici, l’avenir passe par
le développement du vélo électrique. Mais aujourd’hui, il
n’y a pas encore un système
performant en libre-service.”
Côté exploitation, la commune fait appel à deux entreprises sociales. L’une répartira le parc de vélos entre les
stations, l’autre s’occupera
de l’entretien matériel. Vélospot fonctionne à Neuchâtel
depuis le 6 mai. Il sera opérationnel au Locle avant les
vacances d’été. “Nous aurons
dans un premier temps 20
vélos et 4 stations mobiles.
Ce projet tend à promouvoir
une autre forme de mobilité.
Il s’inscrit également dans le
cadre du développement touristique et de notre pool de
formation horloger, fort de
1 300 étudiants”, précise
Cédric Dupraz, élu loclois. I
F.C.
L’installation court sur tous les rebords de fenêtre de
la façade principale de l’hôtel de ville.
48
Agenda
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
MUSÉE - 30 000 OBJETS À INVENTORIER
Laurène Mansuy :
“On ne veut pas tout
miser sur l’absinthe”
En poste depuis le printemps 2012, la conservatrice
du musée municipal de Pontarlier souhaite valoriser
les potentialités du lieu pour le rendre encore plus attractif.
a Presse Pontissalienne : Ce ne doit pas
être facile de faire vivre un musée ?
Laurène Mansuy : L’intérêt, c’est qu’il y ait
du contenu permettant de délivrer un
vrai message sur la ville de Pontarlier.
L
L.P.P. : Chacun garde en mémoire le retentissement de l’exposition Roz. Qu’est-ce qui a
présidé à l’organisation d’un tel événement et
comment expliquer un tel succès ?
L.M. : Précisons que je ne suis pas à
l’origine de ce projet initié par la précédente conservatrice Sarah Betite suite au legs de trois tableaux de Roz au
musée en janvier 2012. Cet apport constitue un bel enrichissement. Ma prise de
fonction en mars 2012 a coïncidé avec
l’acquisition d’une nouvelle toile de Roz.
D’où l’envie de présenter ces nouvelles
œuvres, d’autant plus que la dernière
exposition consacrée à André Roz remontait à 1992. Précisons aussi que ce pro-
Au total, une
soixantaine
d’œuvres de
trente artistes
comtois sont
mises en scène dans cette
exposition
temporaire
présentée
jusqu’au 8
septembre.
La chasse au
lion par JeanLéon Gérôme,
peintre orientaliste
originaire
de Vesoul.
Le journal d’information qui
aborde tous les mois les sujets
d’actualité de Pontarlier et de
sa région : événements, société,
actu, sport, vie associative et
culturelle, dossier …
jet d’exposition a nécessité plus de six
mois de préparation.
L.P.P. : Et qu’en est-il de la nouvelle grande
exposition annuelle sur L’animal dans la peinture comtoise ?
L.M. : Cette idée a germé dans mon esprit
quand je suis arrivée. En fouillant dans
les réserves, j’ai constaté la présence
de nombreuses toiles animalières. Il y
avait peut-être là un thème nouveau à
aborder sans pour autant s’en tenir aux
seules représentations de vaches ou de
chevaux de trait comtois.
L.P.P. : Quelques mots sur le contenu ?
L.M. : On ne peut pas dire qu’il y avait
un véritable art animalier jusqu’au début
du XIXème siècle. L’animal n’était donc
pas encore un sujet à part entière mais
le deviendra sous l’influence de l’art flamand. Rappelons qu’à cette époque, il
existait une tradition dans la formation
des artistes français d’effectuer un voyage initiatique en Italie et aux Pays-Bas.
Au XIXème siècle, la Franche-Comté
abritait deux grands peintres attirés
par la reproduction d’animaux : Gustave Courbet et Jean-Léon Gérôme. L’un
comme l’autre inspireront d’autres
artistes régionaux, par exemple Charigny et René Perrot. La tradition de l’art
animalier comtois reste d’actualité comme le public peut le découvrir en visitant cette exposition.
“Trois
tableaux de
Courbet.”
avoir trois tableaux de
Courbet notamment
grâce au musée
d’Ornans et deux prêts
de Gérôme. Tous les
peintres présentés sont
Comtois. On tenait à
rester dans une perspective locale. Ce n’est
pas la première fois que
le musée organise ce
type d’exposition. La
nouveauté réside dans
le
programme
d’animations
qui
l’accompagne.
L.P.P. : De quoi s’agit-il ?
L.M. : La Ville a recruté une médiatrice culturelle rattachée
au musée. Élise Berthelot a la mission
de faire vivre le musée et tous les événements qui s’y rattachent. On organise seulement deux grandes expositions par an. On souhaitait mieux les
L.P.P. : Là aussi, beaucoup de travail au préa- valoriser en proposant une série
lable ?
d’animations. Pour nous, c’est l’occasion
L.M. : Cela représente quatre mois de d’échanger davantage avec le public
préparation intensive. Un tri s’imposait pontissalien.
dans le choix des œuvres. On a dû renoncer à certaines trop compliquées à pré- LPP : Pouvez-nous nous donner quelles indisenter au public pour des raisons de cations sur ce programme d’animations ?
sécurité. On a quand même réussi à L.M. : On propose deux grands rendez-
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La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
49
Musique
Le Chœur des Lavaux en concert
“La
nouveauté
réside dans le
programme
d’animation qui
accompagne
l’exposition”,
explique
Laurène
Mansuy en
évoquant les
changements
opérés dans la
vie du musée
municipal.
vous mensuels. “Rencontre avec…” met
en relation le public avec un intervenant
extérieur au musée qui viendra nous
parler de son lien avec l’animal. On aura
des naturalistes animaliers en juin, un
taxidermiste en juillet, un artisan plasticien et un cinéaste en août, un ethnologue en septembre. Les séances sur le
thème “Un soir, une œuvre…” consistent
en la présentation détaillée d’un tableau
pendant trois quarts d’heure. Là, on
rentre dans l’œuvre, on la décortique.
Plusieurs visites guidées de l’exposition,
des ateliers ludiques sont prévus pendant les vacances en juillet et en août.
On a conçu un dossier pédagogique à
destination des scolaires.
L.P.P. : On sent comme une
“Échanger
envie de ne pas se limiter
aux valeurs sûres du
davantage
musée ?
avec le
L.M. : On ne veut pas
tout
miser
sur
public
l’absinthe même si on
a aussi développé une pontissalien.”
série d’activités en lien
avec ce thème. Pour ce
faire, on s’appuie sur
la route de l’absinthe.
Dans le Haut-Doubs,
il n’y a pas de musée
sur la peinture com-
toise hormis celui de Pontarlier qui abrite de très belles collections. On va aussi revoir le fond archéologie. Il reste donc
encore beaucoup d’angles à développer
autre que l’absinthe.
Créée l’an dernier, la chorale de l’association du quartier des Lavaux est désormais prête à donner
de la voix devant un public. Elle se produira à trois reprises ce mois-ci, le 6 juin à 20 h 30 au
théâtre Blier, le 14 juin à 20 h 30 en l’église de Montperreux. Pour ceux qui n’auraient pu se
rendre à ces représentations, une séance de rattrapage est prévue le 21 juin, jour de la fête de la
musique, à Pontarlier.
L’ensemble vocal dirigé par Martine Colin et Christian Robbe rassemble aujourd’hui une
trentaine de choristes. Le répertoire du Chœur des Lavaux puise dans les grands succès de la
chanson française, sans oublier l’incontournable “Bella ciao”, en référence aux origines italiennes
des premiers habitants du quartier. Entrée libre.
Le 6 juin à 20 h 30 théâtre Blier, le 14 juin à Montperreux
et le 21 juin à Pontarlier
Dimanche 9 juin
Le lac se met au vert
Organisé par le syndicat d’initiative de Malbuisson et l’office de tourisme Mont d’Or-Deux Lacs, la
journée voie verte se déroulera le 9 juin. Une journée sans voiture autour du lac Saint-Point où
chacun peut circuler comme bon lui semble : à pied, en roller, à vélo. L’occasion aussi de profiter
de nombreuses animations gratuites présentes tout au long du parcours. Traversée en bateau
solaire, animation voile, balade en poneys, en calèches, tests de vélos électriques, de vélos couchés,
tous les modes de déplacements doux sont à l’honneur. Dans chaque village, bénévoles,
associations, troupes de musiciens font le spectacle. Sans oublier les plaisirs gastronomiques avec
les produits régionaux et le menu “Journée Voie Verte” proposé chez les restaurateurs du lac.
Informations : office de tourisme Malbuisson au 03 81 69 31 21
L.P.P. : La collection d’armes anciennes du château de Joux a été mise en dépôt au musée en
décembre dernier, est-ce une responsabilité
supplémentaire ?
L.M. : La mise en dépôt procède d’un statut juridique. Cette collection est effectivement placée sous la responsabilité
du musée mais elle reste toujours propriété de l’office de tourisme. On apporte également notre expérience dans la
nouvelle muséographie qui mettra en
valeur cette collection dans le nouvel
espace en cours d’aménagement à
l’intérieur du casernement Joffre au
Château de Joux.
L.P.P. : D’autres projets à signaler cette année ?
L.M. : On est sous l’obligation de faire le
recollement de nos collections pour
juin 2014. Cela représente 30 000 objets
à recenser. Cette mesure s’impose à tous
les musées français. Il faut y voir
l’opportunité de mettre à plat les collections, de mieux les connaître. Je pense qu’on organisera des animations
autour de ce travail d’inventaire. I
Propos recueillis par F.C.
BULLETIN D’ABONNEMENT
Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante :
LA PRESSE PONTISSALIENNE
B.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX
1 an (12 numéros) = 27,50€
Sport
Le 1er trail du Mont d’Or
Avec ses pentes et ses paysages à couper le souffle, le massif du Mont d’Or offre un terrain de jeu
idéal aux amateurs de course nature. Le premier trail du Mont d’Or se décline en quatre épreuves
disputées les 15 et 16 juin. Le club organisateur, à avoir l’Olympic Mont d’Or, a eu la bonne idée
de programmer le samedi 15 juin à 18 heures un 400 m vertical avec l’ascension de la Renversée
au menu.
Dimanche, place au trail avec deux formats de course : le trail des crêtes, 15 km et 700 m de
dénivelé et le trail du Mont d’Or, 44 km et 2 250 m de dénivelé. Les marcheurs pourront quant à
eux s’inscrire sur la Rand’Or qui emprunte le même tracé que le trail court sans contrainte
chronométrique. Cette première édition est parrainée par Xavier Thévenard et son frère JeanMarie.
Le trail du Mont d’Or : 15 et 16 juin
Métabief
Information : https://sites.google.com/site/traildumontdor/home
Pontarlier
Nuit du piano et graines de star
Les Amis de l'Orchestre Symphonique de Pontarlier organisent avec Dev’Art Besançon la 3ème nuit
du piano le dimanche 9 juin à partir de 18 heures à l’auditorium du conservatoire. Des étudiants
diplômés des conservatoires de Pontarlier, Besançon et les pianistes de la classe de virtuosité de
Marc Pantillon à Neuchâtel se succéderont toutes les vingt minutes dans un programme varié du
XVIIème siècle à la musique contemporaine. Une soirée vivante avec des pianistes de très grande
qualité. L’opportunité aussi d’entendre en avant-première les futurs grands pianistes. Fin du
spectacle autour de 22 h 30. Entrée libre.
Troisième nuit du piano
9 juin de 18 heures à 22 h 30
Auditorium du conservatoire de Pontarlier
Renseignements au 03 81 46 72 89
au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit
Musique
2 ans (24 numéros) = 52,50€
Le Small fait son show !
au lieu de 60€ soit 3 numéros gratuits
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En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont
communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercise du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.
Le Small Orchestra de Doubs présente son nouveau concert-spectacle “Le Small fait son show !”,
les 7 et 8 juin à 20 h 30 à salle des Capucins de Pontarlier, et le 15 juin à l’Espace des Rives du
Doubs à Doubs. À la manière des Enfoirés, les 48 musiciens de l’orchestre embarquent le public
dans un univers musical poétique fait de huit tableaux entrecoupés de sketches de Yacapa, la
troupe de théâtre de Pontarlier. À noter également la participation du groupe Animusic Trio.
Concert-spectacle gratuit, mais réservations obligatoires à l’Office de tourisme de Pontarlier et à
la mairie de Doubs.
Renseignements au 03 81 46 48 33
ou au 03 81 46 51 40
Un festival dédié
L
aux spectacles forains
50
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
AGENDA
FESTIVAL
La Sarbacane Théâtre, déjà 10 ans
Du 14 au 16 juin
La seconde édition du Pont des Arts se tient
du 14 au 16 juin au centre de Pontarlier.
Un festival en forme de trait d’union placé sous
le signe du théâtre forain. Envoyez la musique.
et événement fait l’unanimité. Il plaît aux comédiens,
au public et même aux élus
pontissaliens qui apprécient
et soutiennent ce concept original
et de très bonne facture artistique.
Derrière ce succès, une structure
organisatrice efficace, à savoir la
Sarbacane Théâtre et son fidèle et
unique salarié permanent en la
personne de Jérôme Rousselet.
Avec 10 ans d’expérience en for-
C
mation, diffusion artistique et création artistique, ce comédien a vite
trouvé les ingrédients pour concevoir un rendez-vous théâtral fédérateur. “Pour cette seconde édition,
on laisse carte blanche à des associations culturelles locales. C’est
l’idée de faire le lien entre toutes
les formes d’expressions. On a ainsi établi des partenariats avec le
ciné-club, la Lue, Théâtre Ouvert,
le C.A.H.D.”, explique Jérôme Rous-
Un spectacle interactif pour s’initier à la manipulation
de marionnettes. Sérieux s’abstenir.
selet, préposé à la
direction artistique
de ce second Pont des
Arts.
Cette notion de passerelle est l’essence
même de ce festival.
Ici se côtoient des
locaux et des nonlocaux, des troupes
Théâtre,
de comédiens amateurs et des compacirque,
gnies confirmées.
lecture,
“On va monter un
musique.
chapiteau au Grand
Cours réservé aux
spectacles professionnels. Les troupes amateurs se
produiront au théâtre du Lavoir.”
Cette dualité donne naissance à
une double programmation qui
s’articule autour de la même thématique du spectacle forain. La
diversité est de mise avec au menu
théâtre, cirque, lecture, musique.
L’ouverture du festival a lieu
quelques jours auparavant, le mardi 11 juin plus précisément avec
la projection du film “Jour de fête”
de Jacques Tati au théâtre Blier à
20 h 45. Autre rendez-vous sympathique extrait d’un programme
particulièrement étoffé, l’atelier
cirque du samedi après-midi de 15
à 17 heures sous chapiteau. Programmation complète sur www.festivalpontdesarts.com I
a structure a vu le jour en 2002 avec la
création dʼun petit atelier dʼéveil théâtral aux Longevilles-Mont dʼOr. La petite graine a grandi au fil de multiples autres
expériences. “On travaille autour du spectacle vivant à travers trois axes : formation,
diffusion et création”, poursuit Jérôme Rousselet. La compagnie est aussi à lʼorigine du
Sarbacane festival dont la première édition
avait été organisée en 2003 au théâtre forestier à Pontarlier avec comme invité un certain Aldebert.
La création, cʼest par exemple la collaboration avec la troupe lorraine “Compagnie des
Ô” sur le spectacle “À la porte” qui sera présenté cet été au festival du Grand Bornand.
“On travaille à lʼopposé des troupes amateurs. On part de lʼenvie de monter un spectacle puis on trouve les comédiens adéquats.”
Après 10 ans riches en aventures, Jérôme
Rousselet apprécie le chemin parcouru.
“Cʼest satisfaisant. On progresse lentement
mais sûrement. Chaque année, on doit
convaincre. Mais aujourdʼhui on a la vraie
chance dʼêtre soutenu et reconnu. Au départ,
on voulait tout et aujourdʼhui on comprend
mieux”, conclut le comédien. I
Au départ,
on voulait
tout et
aujourd’hui
on
comprend
mieux”,
explique en
souriant
Jérôme
Rousselet.
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LE PORTRAIT
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013
51
Une nouvelle activité
Delphine,
à la croisée
des danses
Après avoir enseigné la danse et le fitness
dans le monde associatif, Delphine Boegli
choisit de voler de ses propres ailes en
se spécialisant dans la méthode Pilates.
Respirez, redressez-vous.
oseph Pilates n’a aucun lien
de parenté ni affinité avec le
personnage biblique. Cet Allemand a développé au début
des années vingt un système
d’exercice physique assez novateur.
La méthode Pilates, très prisée chez
les danseurs professionnels, repose
sur le contrôle des muscles par l’esprit tout en gérant sa respiration.
“C’est une forme de gymnastique douce basée sur l’étude de mouvements
où l’on veille notamment au bon alignement de la colonne vertébrale. Avec
J
cette méthode, on évolue en quelque
sorte entre le fitness et la danse”,
explique Delphine Boegli, séduite par
cette pratique qu’elle compte bien
développer localement en ouvrant à
la rentrée prochaine un studio Pilates
à Pontarlier.
La danse, c’est toute sa vie. Ses grandsparents étaient déjà des acharnés
des bals populaires. “J’ai toujours
baigné dans la musique” dit-elle. Jacky Boegli, son père, est un clarinettiste bien connu dans la région. Les
fans des Vieux de l’hôp le connais-
Après avoir exercé dans les clubs et maisons de quartier,
Delphine Boegli ouvre un studio Pilates à la rentrée.
sent bien. Marylin sa maman a longtemps encadré des cours de danse
sur Pontarlier. “Comme elle n’en vivait
pas très bien, elle m’a conseillé de
trouver un autre métier.” Ce que fit
sa fille en préparant un B.T.S. dans
la publicité.
L’étudiante arrondit alors ses fins de
mois en proposant quelques cours de
fitness. “Je ne me sentais pas de travailler toute la journée dans un
bureau”, poursuit Delphine qui préfère changer d’orientation et passe
en 1995 un brevet d’État d’éducateur
sportif dans le fitness. Diplôme en
poche, elle travaille dans les clubs de
remise en forme et dans les maisons
de quartier. “La M.J.C.
des Capucins m’a sollicité en 2008 pour aniLa danse,
mer des cours de danc’est
toute
se et de fitness. Pour
moi, c’était une vraie
sa vie.
chance de pouvoir ainsi exercer à temps plein
sur Pontarlier”, poursuit cette maman de
deux enfants. Reste à
tenir le rythme et à
répondre aux attentes
d’un public toujours
friand de nouveautés.
Aujourd’hui, Delphine
Boegli assure 26
séances hebdomadaires. Près de 400 personnes assistent à ses
cours. Mieux vaut être
en forme. “Trois professeurs interviennent
sur la section danse. On
prépare chaque année
un grand gala”, poursuit celle qui à la quarantaine reconnaît ne
pas toujours se sentir
à sa place dans un cours de hip-hop
face à un public beaucoup plus jeune qu’elle. “Dans ce métier, c’est parfois difficile de toujours communiquer sa passion. Le public a évolué.
À la rentrée, j’ai perdu la moitié de
mes élèves qui sont partis vers ma
collègue plus jeune.”
L’heure de la remise en cause a sonné. Pas très motivée à l’idée comme
tant d’autres d’aller travailler en
Suisse dans l’horlogerie, Delphine
Boegli a préféré se former à la méthode Pilates. Une reconversion dans la
continuité avec, elle tient à le souligner, le soutien de son employeur.
“On a bien essayé de proposer des
cours à la M.J.C. mais sans grand
succès. Je pense que cette forme de
gymnastique douce ne correspond pas
à l’état d’esprit du lieu où l’on est dans
une approche très collective de la danse ou du fitness.” Delphine redoute
déjà le moment d’annoncer son départ
à toutes celles et ceux qui lui sont
fidèles depuis de nombreuses années.
Pour son installation, elle bénéficie
des conseils du professeur parisien
qui lui a enseigné la méthode. “Le
plus compliqué sera de trouver un
local de 50 m2 avec un parquet et à
des prix abordables.”
Le Pilates s’adresse à tout un chacun : sportif de haut niveau en convalescence comme senior soucieux de
se remettre en forme sans brusquer
la machine. Cette gymnastique douce s’enseigne plutôt en petit comité
de 4 à 5 personnes. En restant à Pontarlier, Delphine Boegli mise aussi
sur un vaste réseau de connaissances.
Il lui faudra aussi intégrer une certaine et nécessaire logique commerciale. Pas toujours le point fort des
passionnés. I
F.C.