Boris Bergman - Les Amis du Musée de Pontarlier

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Boris Bergman - Les Amis du Musée de Pontarlier
CRIC
AMP
LE CENTRE DE RESSOURCES ICONOGRAPHIQUES
POUR LE CINÉMA DES AMIS DU MUSÉE DE PONTARLIER
CENTRE DE
RESSOURCES
ICONOGRAPHIQUES
POUR LE CINÉMA
DES AMIS DU MUSÉE
DE PONTARLIER
présente
Boris Bergman
Exposition
23-30 novembre 2015
Hall de l’Hôtel de Ville
PONTARLIER
A l’occasion de la venue de Boris Bergman, parolier, écrivain, acteur et dramaturge britannique à Pontarlier, le Centre
de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier a souhaité lui rendre hommage à travers
une exposition qui se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 23 au 30 novembre 2015.
Boris Bergman, d’origine russe, est né à Londres le 31 août 1944.
Il est notamment connu comme parolier des premiers succès d’Alain Bashung.
Il arrive en France avec ses parents à 14 ans déjà passionné par l’écriture. Il débute comme parolier en écrivant sa
première chanson, Nocturne, pour Eva en 1967 et dès 1968, le succès est au rendez-vous lorsqu’il écrit le texte anglais
Rain and Tears pour Aphrodite’s child. Il deviendra alors l’auteur d’une multitude de chansons pour les artistes les plus
divers dont Richard Anthony (L’An 2005), Dalida (Darladirladada), France Gall (Les Années folles, La Manille et la
Révolution, Shakespeare et Pire encore), Juliette Gréco (Les Feuilles de tabac, Le Roi Misère), Patrick Juvet (Sonia), Marie
Laforêt (Pourquoi les hommes pleurent), Catherine Lara (Dernière édition), Herbert Léonard (Mon cœur est comme une
rivière), Mireille Mathieu (Ma mélodie d’amour, 1976), Nana Mouskouri (Mon enfant) et surtout Nicoletta qui fera un tube
avec Fio Maravilla (1973).
Son anglophilie le conduira naturellement, dans la mouvance de l’époque, à écrire les adaptations françaises de succès
anglophones. On lui doit notamment l’adaptation de Speak Softly Love (Love Theme from The Godfather), la chanson du film
Le Parrain qui s’intitulera en français Parle plus bas. Mais au fil de collaborations plus engagées avec des chanteurs comme
Maurice Dulac et Christophe, c’est au début des années 1980, avec Alain Bashung, que son style trouvera sa plénitude
au travers des succès que seront Gaby Oh ! Gaby et Vertige de l’amour. Il apparaît alors comme le double du chanteur
à tel point que les deux hommes vont se brouiller dès 1981 après que le journal Libération ait consacré un grand portrait
à Boris Bergman, chose qu’Alain Bashung aurait mal vécue. Après trois ans de brouille, les deux hommes vont se retrouver pour l’album Passé le Rio Grande en 1986 puis pour l’album Novice en 1989. Ensuite les deux hommes vont à nouveau
se séparer sans quasiment se revoir, Jean Fauque prenant la place de Bergman comme parolier.
Tout en continuant à écrire pour d’autres chanteurs (Alain Chamfort, Paul Personne, Lio, Maxime Le Forestier, Venice, Rod
Barthet), il apparaît comme acteur à la télévision dans Au nom de tous les miens de Robert Enrico (1983) ou au cinéma
dans des films comme Jésus de Montréal de Denys Arcand (1989) et Personne ne m’aime de Marion Vernoux (1994).
En 2006, en hommage à Serge Gainsbourg décédé le 2 mars 1991, Boris Bergman adapte en anglais 14 de ses chansons interprétées, entre autres, par Marianne Faithfull, Franz Ferdinand, Placebo et Jane Birkin.
L’année 2009 est marquée par la collaboration avec Bruno Letort sur un projet de comédie musicale baptisée Sakurajima
(Le Kabaret au fond du volcan) et sa présence comme auteur, dans l’album On trace la route de Christophe Maé sorti en
mars 2010.
En 2011, il participe à l’écriture des paroles de l’album Grizzly (ça c’est vraiment moi) de Louis Bertignac.
En 2014, Rod Barthet et Boris Bergman sont de nouveau réunis sur l’album de Rod Barthet, Les Filles à l’écoute.
Contact : Fabrice Hérard - 03 81 38 82 12 - [email protected]
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