Présentation PowerPoint - Nouvel Institut Franco Chinois

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Présentation PowerPoint - Nouvel Institut Franco Chinois
Depuis plus d’un siècle, les relations entre Lyon et la Chine n’ont
cessé de grandir et de gagner en proximité. Aujourd’hui, notre
ville, toujours plus riche d’investissements chinois, se donne un
nouvel objectif pour 2016 : offrir à ce pays, ami et partenaire, un
lieu dédié à la valorisation de son patrimoine, de son Art et
d’une histoire commune.
Ce lieu, le Nouvel Institut Franco-Chinois, niché en plein cœur du
fort Saint Irénée à Lyon, accueillera ainsi une exposition
permanente consacrée à l’histoire de l’Institut Franco-Chinois.
Pour rappel, cet établissement fondé en 1921 fut la première et
seule université chinoise hors de Chine et accueillit, entre 1921 et
1946, 473 jeunes étudiants chinois dans notre ville.
Ouverte au public depuis 2014, cette exposition prévoit d’être
digitalisée et jalonnée de projections vidéos, créant un nouveau
parcours dynamique et interactif pour les visiteurs, qui pourront
découvrir l’origine des relations entre Lyon et la Chine.
Par ailleurs, un nouvel espace, dont la muséographie est
actuellement repensée en cette fin d’année 2015, permettra
d’accueillir des expositions temporaires d’artistes contemporains
chinois ou d’artistes français voulant présenter un regard de la
Chine moderne.
L’Art contemporain chinois, encore aujourd’hui assez peu
représenté en France, est pourtant riche et surprenant. Des
artistes chinois contemporains s’expriment dans les différents
domaines des arts plastiques, allant de la photographie, la
peinture, la sculpture, aux performances et installations. Chacun
se donne l’objectif de diffuser une image de la Chine moderne,
allant au delà de l’art traditionnel chinois, et ils sont de plus en
plus nombreux à vouloir s’exprimer auprès du public européen
pour revendiquer une image nouvelle et créative de leur culture.
C’est cette Chine artistique et contemporaine, que la Ville de
Lyon et le Nouvel Institut Franco-Chinois, se donnent l’ambition
de faire découvrir au public lyonnais en 2016.
Un projet d’ouverture vers la culture chinoise contemporaine,
soutenu par la Ville et par Georges Képénékian, 1er Adjoint au
Maire de Lyon et Responsable de la Culture, des Grands
Événements et du Droit des citoyens. L’ambition pour 2016 est
annoncée : faire de Lyon une fenêtre ouverte sur la culture et
l’Art contemporain chinois et placer le Nouvel Institut FrancoChinois au cœur de la scène culturelle lyonnaise.
Une nouvelle muséographie
Un lieu historique valorisé
Les objectifs en chiffres
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L’Institut Franco-Chinois, témoin
de l’histoire partagée entre Lyon
et la Chine
La création du « Nouvel Institut
Franco-Chinois » en 2014
15
Les partenaires de ce projet
ambitieux
L’action économique du Nouvel
Institut Franco-Chinois pour
2016
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Les lieux de culture à Lyon connaissent un succès actuel. Le Musée
des Confluences, la Sucrière, le Musée d’Art Contemporain ou le
Musée des Beaux-Arts de Lyon, bénéficient d’une résonance
internationale et d’un public croissant. Cette émulation et cet
engouement pour l’Art contemporain et la culture à Lyon est
palpable, et c’est dans ce contexte que Georges Képénékian veut
inclure le Nouvel Institut Franco-Chinois dans un projet global, le
positionnant comme un des lieux culturels lyonnais incontournables.
Le bâtiment du Nouvel Institut Franco-Chinois prévoit, dès 2016, un
certain nombre de modifications visant ce but.
Parmi elles, on compte une totale redéfinition de la muséographie,
qui laissera place, à la rentrée 2016, à deux salles spécifiques, logées
dans un espace de 250 m² :
Une salle « Historique », dans laquelle le visiteur pourra
découvrir une exposition permanente dédiée aux origines
de l’Institut Franco-Chinois de Lyon. Cette exposition est
déjà visible au Nouvel Institut Franco-Chinois de Lyon, mais
prévoit d’être digitalisée et rendue interactive pour le
visiteur, qui profitera à la rentrée 2016 d’un parcours
muséal modernisé : écrans tactiles et projections de vidéos
d’archives jalonneront ce parcours.
Une salle « d’Exposition », dédiée à la promotion de l’Art
contemporain chinois et qui accueillera, tout au long de
l’année, des expositions temporaires. Dans cet espace, des
artistes chinois contemporains exposeront aux côtés
d’artistes français souhaitant mettre en valeur et
interpréter leur vision de la Chine moderne.
L’ouverture de ces deux salles est prévue à la rentrée 2016, date à
laquelle le Nouvel Institut Franco-Chinois ouvrira au public de
manière quotidienne, alors qu’il était uniquement accessible le
mardi depuis sa création.
Les travaux, actuellement en cours en cette fin d’année 2015 au
Nouvel Institut Franco-Chinois, prévoient également un traitement
de l’étage supérieur du bâtiment. En effet, l’étage supérieur, qui
portera le nom du premier partenaire universitaire chinois de la
structure, l’Université Sun Yat-sen (située à Canton), accueillera de
nouveaux espaces fonctionnels en 2016 :
Une salle de réunion et de visio conférence.
Les bureaux administratifs de l’Association Nouvel Institut
Franco-Chinois.
Un espace dédié à l’accueil d’étudiants.
Une bibliothèque qui rassemblera de nombreux facsimilés
d’archives chinoises, consultables sur place.
Au rez-de-chaussée à nouveau, une petite boutique proposera à la
vente, une collection d’objets en soie confectionnés en partenariat
avec Wensli, entreprise chinoise récemment devenue actionnaire de
la société lyonnaise Marc Rozier, spécialisée également dans la soie.
Enfin, près des salles d’exposition, un bâtiment isolé et d’une surface
au sol de 50 m² accueillera un espace privatisable comprenant une
salle de réception, une cuisine et un petit bar à vin, dédiés aux
événements d’entreprises, séminaires et conférences.
De nouveaux espaces qui feront du Nouvel Institut Franco-Chinois
en 2016, un lieu de promotion pour les relations culturelles entre
Lyon et la Chine, ainsi qu’une vitrine de l’Art contemporain chinois
à Lyon.
L’architecture 2016 du Nouvel Institut Franco-Chinois tirera son
inspiration et sa direction artistique de Yishu 8, la Maison des Arts
de Pékin.
L’aménagement se veut ainsi chaleureux et apaisant. Il associera
décoration et mobiliers traditionnels chinois avec des éléments
contemporains épurés et une harmonie de couleurs profondes et
réconfortantes.
Ce nouvel aménagement soigné promet aux Lyonnais un voyage
culturel en retrait de l’agitation de la ville. Il s’agira d’un plongeon
visuel et culturel qui séduira par sa singularité.
Le site sur lequel est hébergé le Nouvel Institut Franco-Chinois
mérite d’être préservé et valorisé, puisqu’il se trouve au sein du
fort Saint-Irénée, une construction datant de 1832 et dédiée à la
protection de la Ville de Lyon des attaques extérieures. Autre
particularité du lieu, on y trouve un ancien vestige romain :
l’Aqueduc Romain du Gier, aujourd’hui classé monument
historique.
Ce lieu empreint d’histoire se révèle être un cadre idéal à l’accueil
des expositions du Nouvel Institut Franco-Chinois en 2016.
L’espace prévoit d’accueillir les œuvres de deux artistes chinoises
vivant à Berlin, Wu Yimeng et Yuan Lili.
Wu Yimeng, élevée entre Orient et Occident, a été influencée par
une double culture artistique, apprenant les techniques
ancestrales de la peinture chinoise en même temps qu’elle étudiait
à l’Université des Arts de Berlin puis à l’ENSAD à Paris. Depuis
2010, elle travaille en tant que designer et illustratrice et expose à
Shanghai, Tapei, etc.
Yuan Lili expose quant à elle en Allemagne et en Europe. Ses
tableaux, peints à l’encre de Chine, sont un subtil équilibre entre
les techniques chinoises traditionnelles et l’abstraction minimaliste
moderne.
L’exposition commune qu’elles présenteront au Nouvel Institut
Franco-Chinois rassemblera plusieurs de leurs œuvres. On pourra
découvrir notamment les collages, peintures, typographies et
installations de Wu Yimeng, dont les sources proviennent du Fonds
chinois de la Bibliothèque Municipale de Lyon.
L’artiste Wu Yimeng explique :
« Je suis née à Shanghai en 1983 et je suis arrivée avec ma
famille en Allemagne à l’âge de 9 ans. Mon histoire familiale
a fortement influencé le développement de ma créativité et
mon état d’esprit en me donnant une double perspective, que
j’utilise aujourd’hui dans mes travaux.
Je suis très fière de pouvoir exposer à Lyon et notamment au
Nouvel Institut Franco-Chinois, car pour moi, ce lieu met
formidablement en valeur l’impact que Lyon, et plus
largement l’Europe, ont eu sur la culture chinoise entre les
années 20 et les années 40.
Entre 2013 et 2014, j’ai effectué un minutieux travail de
recherche à la Bibliothèque Municipale de Lyon, en
consultant le Fond Chinois, où j’ai pu trouver un grand
nombre de revues et d’affiches anciennes datant des années
20 : un véritable trésor ! J’ai été fascinée par ces documents
qui retracent une partie de l’histoire de mon pays et révèlent
l’univers graphique de l’époque. C’est ce travail de recherche
que je présenterai au Nouvel Institut Franco-Chinois.
Je considère cette exposition comme un hommage à l’Institut
Franco-Chinois (1921-1946) et aux Chinois qui sont venus y
étudier. Je suis ravie de constater que le Nouvel Institut
Franco-Chinois évolue et très fière de participer à cette
avancée qui en fait un nouveau lieu d’échanges entre
l’Europe et la Chine . »
Eight Stories
Bilingual book
+ 4 posters
Wu Yimeng
Eight Stories
Bilingual book
Wu Yimeng
Paris toujours – Un Carnet de Voyage
Kunstanstifter verlag Mannheim
Wu Yimeng
Au clair de la Lune
Encre et couleur sur papier
Yuan Lili
Le Nouvel Institut Franco-Chinois a accueilli plus de 6000 visiteurs
en 2015 et compte multiplier ce chiffre en 2016, grâce à son
ouverture quotidienne et sa nouvelle orientation artistique.
Par ailleurs, l’année 2015 a recensé 3% de visiteurs internationaux,
54% de visiteurs chinois et 43% de français, l’objectif 2016 est
d’accroitre la fréquentation de cette dernière catégorie et
d’encourager les visiteurs lyonnais intéressés par la Chine ou l’Art
contemporain à venir découvrir les expositions proposées. De la
même manière, le Nouvel Institut Franco-Chinois agit activement
pour attirer davantage de touristes chinois à Lyon.
Au delà des expositions temporaires, le Nouvel Institut FrancoChinois prévoit également plusieurs événements consacrés au
grand public durant l’année :
Festival du Cinéma : à partir de 2016, le Nouvel Institut
Franco-Chinois accueillera le Festival du Cinéma Chinois
en France, en partenariat avec le Centre Culturel de Chine
à Paris. Il proposera alors des projections de films en
plein air.
Festival de la Gastronomie : il accueillera, en 2016, des chefs
chinois et lyonnais et proposera tous les soirs des cours et
des dégustations dans différents lieux de la ville.
Forum pluridisciplinaire : le Nouvel Institut Franco-Chinois
prévoit d’organiser son premier forum pluridisciplinaire
qui portera sur les thématiques essentielles des relations
franco-chinoises. Le forum s’organisera sous diverses
formes : débats, tables rondes, conférences… L’ambition
est de créer un véritable pont entre les mondes
économique, universitaire, culturel et associatif.
L’origine des relations entre Lyon et la Chine remonte au XVIe
siècle. Lyon, alors capitale européenne de la soie, est l’extrémité
occidentale de la Route de la Soie chinoise. Depuis lors, Lyon et la
Chine n’ont cessé de développer des relations intenses aboutissant
en 1921 à la création de l’Institut Franco-Chinois, première et
unique université chinoise située hors de Chine, au cœur du fort
Saint-Irénée, dans le 5e arrondissement de Lyon.
La création de l’Institut Franco-Chinois découle alors d’une
politique d’ouverture de la part de la Chine aux études
occidentales du XIXe siècle : le Mouvement Travail- Études, fondé
et organisé par Li Shizheng. À cette époque, le nombre de Chinois
visitant la France avoisine les 2000, parmi eux, Zhou Enlai, Deng
Xiaoping, Chen Yi et Cai Hesen. Les intellectuels chinois
comprennent l’importance d’une modernisation du modèle
éducatif traditionnel pour s’adapter à un monde en grande
mutation. L’Institut Franco-Chinois est ainsi créé en 1921, à Lyon,
une zone française stratégique, qui accueille de jeunes étudiants
chinois.
En formant jusqu’en 1946 les étudiants chinois à la culture, à la
littérature et aux sciences occidentales, cette institution, placée
sous le patronage de l’Université de Lyon, joue un rôle majeur
dans l’émergence de la Chine nouvelle et plus globalement dans
les relations entre Lyon et la Chine.
Les 473 jeunes chinois, ayant étudié à Lyon entre 1921 et 1946 et
logés à l’institut Franco-Chinois, comptent parmi eux 52 femmes.
De retour dans leur pays, ils deviennent une véritable élite et
mettent les enseignements acquis en France au service de la
société chinoise en construction.
Parmi les étudiants de l’Institut Franco-Chinois de Lyon, les succès
sont nombreux : Dai Wangshu, poète renommé, traduit de
grandes œuvres de la littérature européenne en chinois, Lin
Keming dessine la Mairie de Canton, Zheng Dazhang obtient son
doctorat de physique sous la direction de Marie Curie et fonde
l’Institut du radium à Pékin, ou encore Chang Shuhong qui dirige le
premier centre de recherche sur Dunhuang.
Le lieu a été rebaptisé en 2014 « Nouvel Institut Franco-Chinois »,
à l’initiative de la Ville de Lyon, de la Métropole de Lyon, de
l’ADERLY et de la CCI de Lyon. Sa création a été initiée en l’honneur
de la visite officielle à Lyon du Président de la République
Populaire de Chine, Monsieur Xi Jinping, en mars 2014.
Il se donnait à ses débuts une ambition claire : devenir un centre
pour la promotion des relations entre Lyon et la Chine. 2016 sera
l’année qui verra s’accomplir cet objectif.
Il deviendra alors un lieu unique, représentant de la culture
moderne et de l’Art contemporain chinois à Lyon et promet
d’attirer de nombreux touristes chinois curieux de découvrir
l’histoire entre leur pays et notre ville.
Le Nouvel Institut Franco-Chinois rassemble aujourd’hui de
nombreux partenaires institutionnels et privés.
L’Université de Lyon a occupé une part importante dans la mise en
place du projet et depuis 2014, des acteurs privés ont apporté leur
soutien financier. On compte aujourd’hui 13 membres fondateurs,
parmi lesquels : le Groupe SEB, Mérieux, EDF, Novacap,
Gattefossé, Saint Jean Industries, EFI Automotive, DCB
International, Adamas, Veolia, Bank of China, ChemChina et Velan.
Chacune d’entre eux sont des entreprises chinoises installées à
Lyon ou des entreprises lyonnaises présentes en Chine.
Par ailleurs, d’autres partenaires privés, comme Serge Ferrari ou
Wensli, ont eux aussi participé financièrement à la création du
projet.
Le Nouvel Institut Franco-Chinois est aujourd’hui une association
d’intérêt général de loi 1901 présidée par Thierry de La Tour
d’Artaise, Président du Groupe SEB, et dirigée par Candice du
Chayla animant quatre commissions : universitaire, associative,
économique et culturelle, qui sont les entités opérationnelles du
projet.
La Chine représente aujourd’hui 8% des investissements directs en
région Rhône-Alpes et se place en sixième position des pays
étrangers investisseurs. Depuis quelques années, 40 entreprises
chinoises se sont installées en région Rhône-Alpes, qui constitue la
deuxième région française en terme de nombre de salariés
travaillant pour des groupes chinois.
Parmi les entreprises à capitaux chinois implantées à Lyon on
compte notamment Bluestar Silicones, filiale du groupe
ChemChina, qui représente à ce jour le plus gros investissement
chinois en Europe, mais aussi Adisseo, filiale du groupe
ChemChina, leader mondial de la nutrition animale, ou encore la
Bank of China, qui a ouvert une succursale à Lyon en 2012 afin de
faciliter les relations entre Lyon et la Chine.
Ce dynamisme économique s’illustre également par l’attrait des
entreprises lyonnaises pour le marché chinois. En effet, plus d’une
centaine d’entre elles s’y sont implantées, parmi lesquelles EFI
Automotive ou encore le Groupe SEB avec SUPOR.
Un attrait réciproque qui devrait se développer dans les
prochaines années grâce à la multiplication des rencontres et
échanges entre la Chine et Lyon auxquels participera activement le
Nouvel Institut Franco-Chinois en 2016.