Lettre SYNADIET n°32

Transcription

Lettre SYNADIET n°32
La
32
LETTRE
n°
Décembre
2013
SY N A D I E T
BULLETIN TRIMESTRIEL DU SYNDICAT NATIONAL DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
LE MOT DU PRÉSIDENT
Une incertitude certaine
DATES À RETENIR
Détails en page 14
28 janvier :
Assemblée Générale
SYNADIET
La mise en place de la réglementation euro11 février :
péenne sur les compléments alimentaires (CA)
Formation plantes
est une succession de hauts et de bas, d’espoirs
et de déceptions.
La pierre angulaire de l’édifice en est la directive européenne 2002/46/CE, qui donne une existence aux CA en les définissant en
5 points. Puis vient le Règlement 1924/2006 sur les allégations nutritionnelles et de
santé. Jusqu’à présent son traitement aux différents niveaux administratifs, politiques
et scientifiques européens est loin de faire l’unanimité.
La liste réduite des allégations autorisées
inscrites dans les Règlements 432/2012
et 536/2013 est ainsi pour le moins
sujette à questions. Et beaucoup d’interrogations sur la méthode suivie sont
restées sans réponse. Il importe maintenant d’en tirer les leçons. Et de créer
les modalités d’une approche sereine et
constructive pour le travail qui reste à
faire en matière de plantes.
C’est le rôle qui incombe aux associations nationales et à la fédération européenne EHPM.
LA CONTRIBUTION DE SYNADIET
Notre syndicat est reconnu pour la qualité de sa contribution aux débats. Il s’appuie pour cela sur le grand professionnalisme des membres de ses Groupes
de Travail. Le GT Plantes a notamment
été un partenaire efficace et écouté dans
la préparation de l’arrêté Plantes. Ce
texte était prévu par le décret 2006/352
transposant la directive européenne de
2002. Nous en attendons la publication.
Impatiemment.
Les GT de SYNADIET ont le souci de
donner une dimension européenne à
leur réflexion. Et que le résultat obtenu
soit partagé avec les autres associations
nationales. En sens inverse, les débats et
échanges des « Working Groups » (WG)
de l’EHPM sont transmis aux membres
de nos GT. De plus, ces derniers se réunissent, physiquement ou téléphoniquement, dans les huit jours qui précèdent
la tenue des WG sur l’ordre du jour
spécifique de ceux-ci. Le représentant
de SYNADIET au sein du WG concerné
peut, en conséquence, lui apporter des
éléments concrets et pesés.
De cette façon, il y a accélération de la
dynamique. Qui profite à tous.
C’est le cas en ce qui concerne les plantes :
le GT Plantes est en train d’examiner
celles qui parmi les allégations plantes
déposées ne seraient pas cohérentes
avec l’usage traditionnel qui en est fait.
A l’évidence, certaines demandes d’allégations, par leur légèreté, ont nui à
beaucoup d’autres. L’EHPM diffusera le
résultat de ce tri à ses interlocuteurs intéressés.
LE DÉFI EUROPÉEN
Pour le moment, la Commission Européenne ne s’est pas prononcée sur
le choix entre option 1 (on ne change
rien) et option 2 (la tradition est prise
en compte) pour l’évaluation des allégations santé dans les CA à base de
plantes. Certains Etats membres qui
se sont prononcés pour l’option 1 ne
seraient pas opposés à l’option 2. A la
double condition que des critères relatifs
à la qualité et à la sécurité soient inclus.
On passerait ainsi à une option 2b.
Des lignes directrices sur ces 2 aspects
seraient à définir. Elles pourraient s’inspirer de ce qui est en cours de définition
pour les annexes 2 et 3 du projet d’Arrêté Plantes français. Et le contenu des
allégations pourrait découler du travail
déjà fait en Italie. Un cadre, pour le
moment virtuel, existe. Il ne reste plus
qu’à lui ajouter une volonté politique et
un véritable dialogue entre l’agence de
santé européenne et les professionnels.
L’EHPM a, pour sa part, réitéré très formellement son souci de concertation.
Pour ce qui est de la liste des plantes,
un début d’harmonisation a été entamé
au niveau européen, par la Belgique, la
France et l’Italie. Et cela donne la liste
BelFrit. Un atelier a été organisé le 26
novembre par les autorités belges pour
en exposer l’intérêt à leurs homologues
européens. Il faut saluer cette initiative et
lui souhaiter bonne chance.
Pensez-y en levant vos verres à l’année nouvelle.
Que cette graine d’espoir fleurisse et s’épanouisse en 2014.
Alban MAGGIAR
RÉGLEMENTATION
ACTUALITÉS
LES NOUVELLES EXIGENCES RELATIVES À L’ÉTIQUETAGE : LE RÈGLEMENT INCO
LA NORME AFNOR « PRÉVENTION DU DOPAGE »
Le Règlement (UE) n°1169/2011
concernant l'information des
consommateurs sur les denrées alimentaires, dit Règlement
« INCO » a été élaboré afin de remettre entièrement à jour la législation européenne relative à l’étiquetage des denrées alimentaires.
poudres de plantes ne seraient donc pas concernées à
priori. La position concernant la silice est moins claire.
• Le pays d’origine du produit devra, dans certains cas,
être indiqué.
Ce règlement, dont l’entrée en vigueur aura lieu entre
2014 et 2016 selon les articles considérés, abrogera les
Directives 2000/13/CE (étiquetage et présentation des
denrées alimentaires) et 90/496/CEE (étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires).
• Les allergènes devront être mis en évidence afin d’être
clairement distingués du reste de la liste d’ingrédients
(corps ou style de caractères différents, couleur de
fond…).
Publiée en juin 2012, la
norme AFNOR « Prévention du dopage dans le
sport – compléments alimentaires et autres denrées alimentaires destinés aux sportifs » est le fruit d’un travail commun entre le Ministère des Sports, la DGCCRF,
les autorités de santé, les représentants des fédérations
sportives et les professionnels pour garantir que les compléments alimentaires destinés aux sportifs ne contiennent pas de substances dopantes, même par contamination.
• Une taille minimale de caractères est définie pour l’indication des mentions obligatoires, en fonction de la taille
de l’emballage ou du récipient (0,9 ou 1,2 mm).
• Les supports n’auront plus besoin d’être étiquetés.
Ce règlement introduit plusieurs modifications qui impacteront les professionnels des compléments alimentaires, en voici les plus importantes :
• Les ingrédients se présentant sous forme de « nanomatériaux manufacturés » devront être étiquetés. Il faut noter que les nanomatériaux considérés sont définis comme
étant « produits intentionnellement ». Par exemple, les
• Le terme AJR (Apports Journaliers Recommandés) devrait être remplacé par VNR (Valeurs Nutritionnelles de
Référence).
Le Règlement rend aussi obligatoire l’étiquetage nutritionnel sur les denrées alimentaires à partir de 2016, mais
cela ne concerne pas les compléments alimentaires.
Quelles sont les substances concernées ?
La liste des substances interdites est publiée chaque année par l’Agence mondiale contre le dopage et est reprise
tous les ans dans la règlementation française. La norme,
dans une approche pragmatique, recommande à l’industriel d’identifier les substances qui concernent ses produits et de vérifier que les ingrédients qu’il utilise n’en
contiennent pas.
Les exigences de la norme
Très exhaustive, elle englobe toute la chaîne de fabrication depuis le choix et la formulation des matières premières jusqu’à l’étiquetage en passant par la traçabilité
des substances et le plan d’analyse des produits.
Parmi les exigences-clés de la norme, l’industriel s’engage
à conserver les échantillons des produits finis pour aider
les autorités compétentes, en cas de suspicion de nonconformité détectée, une fois le produit mis sur le marché.
La norme propose aussi des bonnes pratiques pour sélectionner les ingrédients, choisir les fournisseurs et organiser la fabrication des produits. Elle aide aussi à prévenir
toute contamination fortuite, lors de la fabrication et du
transport des ingrédients et des produits finis.
Une mention sur les produits
Aujourd’hui, dix-huit mois après sa publication, la norme
est adoptée par tous les adhérents de SYNADIET fabricant des compléments alimentaires destinés aux sportifs.
La mention « Produit conforme, à la date de libération du lot,
à la norme AFNOR NF V 94-001 » permet ainsi aux sportifs
d’identifier, en toute transparence, les compléments alimentaires qu'ils peuvent consommer.
SYNADIET a également communiqué le texte de la norme
à certains de ses homologues étrangers intéressés par
une telle démarche qui contribue à crédibiliser les produits pour sportifs mis sur le marché par des opérateurs
reconnus.
NUTRIVIGILANCE ET DÉMARCHES DE L’ANSES
distributeur (composition, autres cas non déclarés). Vous
pouvez ainsi être contactés par l’ANSES. SYNADIET tient
à rassurer ses adhérents et précise qu’il s’agit d’une démarche systématique de l’ANSES, qui ne préjuge pas de
l’appréciation portée sur l’association entre la consommation de votre produit et l’effet indésirable.
Le dispositif de nutrivigilance, mis en place en 2009, est
un système de veille sanitaire dont l'objectif est d'améliorer la sécurité du consommateur en identifiant rapidement d'éventuels effets indésirables liés, notamment, à la
consommation de compléments alimentaires.
Une fois les effets indésirables signalés par les professionnels de santé ou par les producteurs ou distributeurs, les
déclarations sont enregistrées par l'ANSES. Elles sont ensuite analysées par la cellule de Nutrivigilance de l'Agence
avec l'appui d’experts médicaux. Dans ce contexte,
l’ANSES procède à un recueil d’informations complémentaires sur le produit auprès du déclarant (circonstances
de survenue de l’effet indésirable) et du producteur ou du
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La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
Après validation par le Groupe de travail Nutrivigilance,
rattaché au Comité d’experts spécialisés en nutrition humaine, les conclusions sur chaque cas sont remises aux
ministères concernés afin qu'ils mettent en œuvre, si nécessaire, des mesures de gestion appropriées. En fonction
du nombre de cas reçus, de leur gravité et de leur imputabilité, l’ANSES peut décider de s’auto-saisir pour mener
une évaluation des risques liés à la consommation de certains produits ou ingrédients. Dans de cas, l’ANSES peut
être amenée à auditionner différentes parties prenantes,
dont les professionnels du secteur concerné, afin de recueillir le maximum de données pour affiner son évaluation.
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ACTUALITÉS
PLANTES & QUALITÉ : DES FORMATIONS TRÈS SUIVIES
SYNADIET a organisé les 17 et 18
octobre derniers, deux journées de
formation qui se sont tenues au Club
Foch, à Vincennes.
La première journée, animée par Michel de SARRIEU, directeur scientifique de FLEURANCE NATURE et
vice-président de SYNADIET, était
consacrée à l’explicitation de la réglementation relative aux plantes
dans les compléments alimentaires.
Au cours de cette formation, 7 orateurs issus de milieux professionnels
variés (représentants d’autorités,
consultants, avocats et cadres d’entreprises) ont abordé différentes
problématiques liées à la publication
de l’Arrêté Plantes, attendue pour fin
2013 - début 2014. Cette formation
a rencontré un grand succès au vu
du nombre d’inscriptions. Pour répondre à toutes les demandes, une
nouvelle formation sur cette même
thématique sera organisée le 11 février 2014 au Club Foch (Vincennes).
La seconde journée, animée par MariePascale LEPLEY-LEGRAND, directrice
générale de CGD-YALACTA et viceprésidente de SYNADIET, visait à fournir
aux participants les informations et les
outils nécessaires pour assurer la qualité de leurs compléments alimentaires.
Rythmée par 9 interventions, cette
formation aura abordé des thèmes
aussi divers que l’analyse HACCP, les
études cliniques, les études de stabi-
SYNADIET À NATEXPO
lité, les contrôles DGCCRF ou encore
les exigences spécifiques aux produits
biologiques. Le Guide Critères microbiologiques SYNADIET applicable aux
compléments alimentaires a également
été présenté à cette occasion.
Les classeurs de ces formations sont
en vente au prix de 105€ TTC sur
notre site Internet, rubrique « Nos
Formations ».
Éviter un éventuel risque opérationnel pour les entreprises
Aujourd’hui, seulement un peu plus
de la moitié des virements et quelque
3% des prélèvements sont déjà aux
formats SEPA.
Le 1er février 2014, les entreprises qui
n’auraient pas adopté les normes
SEPA s’exposent à des risques opérationnels dans leur fonctionnement
quotidien : blocage des virements
de salaires, impacts de trésorerie
liés aux règlements des fournisseurs
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Cette édition, qui a rassemblé 550 exposants, a connu
une hausse de fréquentation de 7% par rapport à 2011 :
au total, 14.308 professionnels - dont 12% d’étrangers ont visité le salon.
Le stand SYNADIET a rencontré un vif succès auprès des
visiteurs. Le cocktail organisé le premier soir par le Syndicat, a fédéré les exposants du pavillon des compléments
alimentaires et a été un moment d’échange et de convivialité.
Sur le stand, l’équipe de permanentes, le Président et
des membres du Conseil d’Administration ont pu présenter SYNADIET aux visiteurs et répondre à leurs questions (principalement relatives à la réglementation et aux
conditions d’adhésion). Le salon a permis d’établir des
contacts intéressants avec des sociétés non-adhérentes et
de leur expliquer l’intérêt et la valeur ajoutée de rejoindre
SYNADIET.
PASSER AUX MOYENS DE PAIEMENT SEPA, C’EST URGENT !
Il est essentiel pour chaque entreprise d’engager dans les plus brefs
délais les changements et les tests indispensables afin de réussir leur migration. En effet, il reste moins de 60
jours avant la date limite et obligatoire fixée au 1er février 2014 par la règlementation européenne.
Le Salon NATEXPO 2013, rendez-vous biennal national
et européen de référence des produits biologiques, écologiques, diététiques et compléments alimentaires, s’est
tenu du 20 au 22 octobre, au Parc des Exposition de Villepinte.
ou des clients,... Pour la plupart des
TPE/PME, les modifications liées à la
migration SEPA sont assez simples
mais nécessitent des évolutions informatiques qu’il est indispensable
de réaliser dès à présent.
Migration : comment s’y prendre ?
L’entreprise doit prendre contact
au plus vite avec ses interlocuteurs
habituels, si ce n’est pas déjà fait :
conseiller bancaire, expert-comptable et fournisseur de solutions informatiques. L’objectif est d’identifier les flux de paiement concernés
et de planifier les opérations : mettre
à jour les applicatifs si nécessaire,
remplacer les identifiants bancaires
nationaux par les coordonnées
BIC-IBAN, tester les échanges informatiques avec la banque,...
La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
SYNADIET remercie l’ensemble des visiteurs du stand ainsi que ses adhérents et vous donne rendez-vous en 2015
pour une édition encore plus réussie !
De gauche à droite : Alban MAGGIAR (Président de
SYNADIET), Anne SERRAULT (Gérante de VIT'ALL+)
et Roger SERRAULT (Président de la Fédération
NATEXBIO).
En ce qui concerne les prélèvements,
la migration peut prendre un peu
plus de temps : il est d’autant plus
urgent de faire rapidement les démarches nécessaires.
Des actions pratiques vis-à-vis des
entreprises
Depuis plusieurs mois, les banques
et les associations professionnelles
sensibilisent et accompagnent les entreprises au travers de réunions en région, de courriers et d’emails, de brochures ou de contacts individuels. En
complément du site du Comité national SEPA www.sepafrance.fr , le
site www.banques-sepa.fr informe
les entreprises sur les enjeux et les
modalités du passage à SEPA.
La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
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ACTION PUBLIQUE
EHPM
FRANCE : RÉGIONALISATION DE L’ACTION PUBLIQUE
Suite à la suggestion des participants de la réunion régionale de Montpellier (juin 2013) et à la demande des
membres du Conseil d’Administration, SYNADIET intensifie son action publique au niveau des acteurs locaux.
Les contacts établis jusqu’alors, par certains adhérents,
avec les préfets, sénateurs et commissaires au redressement productif ont révélé que beaucoup de travail devait
encore être effectué, auprès de nos élus et représentants
étatiques, pour leur expliquer ce que sont les compléments alimentaires et quelles sont les problématiques
auxquelles les professionnels sont confrontés. Ces rendez-vous se sont toujours avérés très fructueux. Nos interlocuteurs nous ont mis en contact avec des acteurs na-
EHPM : ACTIVITÉS DES GROUPES DE TRAVAIL
tionaux intéressants, ont été relais de nos préoccupations
à des échelons supérieurs ou nous ont suggéré des pistes
de réflexion à approfondir ou d’action à exploiter.
PLANTES
Représentant SYNADIET :
Hélène KERGOSIEN (EUROMED France)
Des "ambassadeurs" (membres du CA, du COS ou adhérents) ont été nommés dans certaines régions afin de rencontrer les acteurs locaux. Leur objectif est de les informer et, le cas échéant, de les sensibiliser sur les menaces
qui pèsent sur notre secteur d’activités et ses emplois.
•Rédaction d’une section spécifique aux plantes dans le
Guide qualité EHPM mis à jour ;
•Identification de l'approche optimale à retenir si la
Commission européenne procède à l'élaboration
d'une réglementation de l'UE sur les plantes prenant
en compte les aspects relatifs à la qualité, la sécurité et
les allégations santé.
N’hésitez pas à nous faire part de vos préoccupations à
[email protected]. Nous les transmettrons
à vos « ambassadeurs » régionaux.
Le 28 mars 2013, lors de l’Assemblée Générale de l’EHPM,
4 groupes de travail (qualité, technique, communication et plantes) ont été créés. Ils regroupent les membres
des associations nationales adhérentes de l’EHPM.
SYNADIET est représenté dans chacun d’entre eux par un
adhérent.
EUROPE : POUR LA DÉFENSE DE L’OPTION 2B
SYNADIET et l’EHPM poursuivent
leur travail de sensibilisation des décideurs européens sur la nécessité de
retenir l’option 2b pour le traitement
des allégations santé relatives aux
plantes dans le cadre du Règlement
(UE) n°1924/2006 :
- Parlement Européen : Depuis septembre, Alban MAGGIAR a rencontré plusieurs eurodéputés français
et/ou leurs collaborateurs. Ils ont
tous compris l’intérêt - pour les autorités, les professionnels et les
consommateurs - de soutenir l’option 2b au sein du Parlement afin de
pouvoir continuer l’utilisation traditionnelle des plantes.
- Commission Européenne : En tant
que Président de l’EHPM, Alban
MAGGIAR a eu un entretien avec la
DG SANCO. Il a cru comprendre des
propos de ses interlocuteurs que la
Commission européenne ne serait
pas opposée à l’option 2b mais
qu’un important travail, notamment
en matière de garanties de qualité et
de sécurité, était encore à fournir de
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COMMUNICATION
Représentant SYNADIET :
Elodie BRUMENT (Laboratoires LUSTREL)
Les premières séances de travail ont eu lieu dès juin 2013.
La seconde série de réunions qui s’est tenue à Bruxelles du
23 au 25 septembre a été l’occasion, pour chaque groupe
de travail, de définir ses domaines d'action prioritaires
listés ci-dessous.
Les pistes de travail et de réflexion menées au sein de
l’EHPM sont suivies par les GT correspondants de SYNADIET.
QUALITÉ
Représentant SYNADIET :
Laurent BOICHARD (CAPSUGEL)
la part des professionnels pour rallier
davantage de parties prenantes à
cette option. SYNADIET et l’EHPM
suivent les pistes qui nous ont été
suggérées.
- Etats membres : Certains Etats
membres sont opposés à l’option 2b,
certains y sont favorables, d’autres
sont dans l’expectative. A l’image de
leurs homologues français, les autorités belges ont pris position pour
l’option 2b et ont organisé, le 26 novembre, à Bruxelles, une table ronde.
La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
A partir de l’exemple de la liste BelFrIt, l’intérêt d’une harmonisation de
l’utilisation des plantes dans les compléments alimentaires a été exposé
aux représentants des autorités nationales compétentes des autres
Etats membres de l’Union Européenne. Le débat a été riche et fructueux. Au nom de l’EHPM, Alban
MAGGIAR y a présenté les chiffres du
marché européen des compléments
alimentaires à base de plantes.
•Mise à jour du Guide Qualité EHPM publié en 2007 ;
•Exploration de l'élaboration d'une norme ISO pour les
compléments alimentaires. Cela pourrait résoudre les
problèmes rencontrés par les entreprises de l'Union Européenne (UE) cherchant à exporter vers des pays tiers
et à qui les autorités nationales demandent de fournir des certificats de Bonnes Pratiques de Fabrication
(BPF).
•Finalisation du texte de la partie publique du nouveau
site de l’EHPM ;
•Élaboration d’une stratégie de relations médias, y compris de prises de positions politiques sur des questions
spécifiques ;
•Suivi de la planification des événements EHPM en
2014 ;
•Développement des supports de communication
EHPM (dépliants, affiches pour les événements).
TECHNIQUE
Représentant SYNADIET :
Julie RUTH (LABNAT)
•Echange avec la Commission européenne sur la nonapplication du principe de reconnaissance mutuelle
pour les compléments alimentaires ;
•Analyse juridique sur la présentation de demandes de
« descripteurs génériques » par les associations nationales membres de l’EHPM ou par l’EHPM elle-même ;
•Suivi du développement des dossiers réglementaires
(Novel Foods, règles d'étiquetage, contaminants, allégations de santé, additifs) et préparation d’une contribution politique auprès des institutions européennes.
La troisième série de réunions aura lieu en décembre, à
Bruxelles.
La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
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INNOVATION
GROUPES DE TRAVAIL
GT INGRÉDIENTS
CLUSTER : QUÉSACO ?
Un cluster (autres terminologies :
pôle, grappe) est une association
d’expertises complémentaires évoluant sur une même thématique telle
que la nutrition-santé, les plantes,
les cosmétiques, etc. Il regroupe l’ensemble des forces vives d’un territoire : entreprises, recherche, formation, transfert de technologie et
institutionnels.
Aujourd’hui, dans un contexte de
marchés mondialisés, le cluster re-
vêt un intérêt majeur pour les professionnels. Il s’appuie sur l’intelligence
collective de son réseau et puise son
innovation à l’interface des savoirs et
des savoir-faire de chacun.
En effet, les évolutions réglementaires structurent de plus en plus les
développements de produits. Il est
donc primordial d’innover, de se différencier et de se positionner à l’international. En cela, les clusters sont
des solutions clés pour accompagner
les professionnels dans la construction d’une équipe projet gagnantegagnante (recherche, TPE, PME,
grands groupes) en s’appuyant sur
leur réseau. Ainsi, le cluster les accompagne dans la définition des objectifs, des étapes du projet et des
règles de collaboration inhérentes
à l’accord de consortium. Il permet
également un partage du risque avec
les partenaires et apporte un soutien
pour l’obtention de subventions régionales, nationales ou européennes.
Le GT Ingrédients s’est réuni les 1er et
7 octobre derniers. Notre volonté de
travailler en lien avec la DGCCRF sur
les dossiers qui concernent nos adhérents nous permet d’être proactifs
dans l’élaboration de l’Arrêté « Substances » et de lui transmettre une
proposition de liste positive.
Pour cela, nous avons étudié au cas
par cas les ingrédients à intégrer dans
la proposition de liste. Une consultation sera envoyée très prochainement
aux adhérents pour demander leur
avis sur la liste proposée, et notam-
ment, sur l'intérêt d'y faire figurer
certains ingrédients. Ces retours sont
essentiels pour que la réglementation
de demain soit adaptée aux besoins
des professionnels.Nous vous remercions par avance pour votre contribution. En parallèle, nous poursuivons d’autres travaux comme
l’établissement de lignes directrices
pour l’emploi des probiotiques dans
les compléments alimentaires.
Léa PERTUSA
Responsable du GT Ingrédients
LE CLUSTER NUTRAVITA
Les trois axes d’excellence sont :
• Santé osseuse et musculaire
• Santé cardio-métabolique
• Santé digestive
Créé en 2001, Nutravita est un pôle labellisé « Cluster
d’Excellence » et « Grappe d’entreprises » basé en région Auvergne. Cette association vise le marché de la nutrition
santé en développant des produits en alimentation fonctionnelle et en nutrition préventive.
L’offre unique de ce réseau réside dans sa combinaison
d’un CRO (Contract Research Organization) reconnu mondialement pour son excellence scientifique et d’un CMO
(Contract Manufacturing Organization) ouvert aux projets
collaboratifs. Ensemble, ils forment un continuum de
compétences allant du champ à la production de solution santé et réunissent toutes les compétences, plateformes technologiques et outils nécessaires au développement de produits nutritionnels validés cliniquement
dans un objectif d’allégations santé.
CRO Nutravita
Créé en 1992, le Centre de Recherche en Nutrition Humaine de France - CRNH Auvergne - s'intéresse aux liens
entre l'alimentation et la prévention des désordres métaboliques associés au vieillissement et aux maladies chroniques dans l’objectif de « bien vieillir ».
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La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
CMO Nutravita
Des compétences industrielles se sont développées autour du CRNH Auvergne sur l’ensemble de la chaine de
valeur et sont implantées sur 3 biosites.
Le Cluster Nutravita dispose aujourd’hui d’une soixantaine d’adhérents très complémentaires.
Avec son offre CRO et CMO, Nutravita accompagne
toutes les étapes de développement d’un produit en
mettant à disposition un ingénieur projets.
Depuis 2011, NUTRAVITA a généré 10 projets pour un
montant global de 13 M€ soutenus financièrement par le
Conseil Régional Auvergne, le FEDER et BPI France. Des
retombées économiques importantes en termes d’emplois, de chiffres d’affaires, de propriété intellectuelle,
sont attendues par l’ensemble des partenaires.
Pour s’inscrire dans la dynamique et en savoir plus,
contactez Lucile Bruchet, Ingénieur de projets –
[email protected] – 07 60 45 63 64
GT QUALITÉ / RÉGLEMENTATION / TOXICOLOGIE / NUTRIVIGILANCE
Le GT Qualité de Synadiet
a mis au point et rédigé un
Guide d’application des
critères microbiologiques
applicable aux compléments alimentaires (CA).
Ce Guide permet aux opérateurs de mener une analyse de
risque pertinente produit par produit.
Cet outil a pour objectif
d’aider les metteurs sur le
marché de CA à conduire
une analyse de risque visant à établir les critères de
qualité microbiologiques
des produits tels que mis
en vente auprès du public.
Le Guide comprend :
•Un tableau des dangers et des critères microbiologiques retenus pour les CA listant les principaux dangers microbiologiques, les sources principales de ces
dangers, les critères de sécurité et d’hygiène ainsi que
leur signification,
•Un arbre de décision pour l’évaluation du risque microbiologique des produits, les données à documenter et
les actions proposées.
Bien que la règlementation européenne définisse
des critères de sécurité des
produits et d’hygiène des
procédés, elle n’impose
pas pour autant de contrôle microbiologique sur les produits finis mis en vente et ne fixe pas explicitement de critères microbiologiques.
Il était donc nécessaire de concevoir un outil pratique
permettant de faciliter la réflexion et la prise de décision
opérationnelle.
Les produits sont caractérisés en fonction de leur capacité inhibitrice sur les principaux dangers microbiologiques, de leur composition et de leur présentation.
C’est un véritable outil pratique qui sera mis à la disposition des adhérents afin de faciliter la prise de décision
quant aux critères microbiologiques applicables aux produits finis destinés à la vente.
Ce Guide a été soumis à la DGCCRF et présenté aux adhérents lors de la journée de formation « Qualité » qui s’est
déroulée le 18 octobre 2013 au Club Foch à Vincennes.
Marie-Pascale LEPLEY-LEGRAND
Responsable du GT Qualité / Réglementation /
Toxicologie / Nutrivigilance
La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
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GROUPES DE TRAVAIL
COMITÉ D’ORIENTATION STRATÉGIQUE
EUROPEAN BOTANICAL FORUM
Depuis septembre dernier,
d’ultimes retouches ont été
apportées à l’annexe du
Guide Qualité des compléments alimentaires à base de plantes relative aux extraits. Cette annexe inclut notamment une traduction du questionnaire élaboré par le Groupe de Travail Plantes de SYNADIET pour répondre aux exigences de
l’Annexe II de l’Arrêté Plantes français.
A noter que SYNADIET, de même que les associations
belge (Naredi) et néerlandaise (NPN), ont démissionné de l’European Botanical Forum à compter du 29 juin
2013 afin d‘y être désormais représentées par l’EHPM.
Les efforts de SYNADIET se concentrent à partir de maintenant sur les groupes de travail créés au sein de l’association européenne dont le Botanical Working Group.
La communication de cette annexe se fera sous format
« papier ». La référence aux textes réglementaires sera disponible quant à elle sur le site du Botanical Forum pour
en permettre la mise à jour régulière.
Hélène KERGOSIEN
Représentante SYNADIET à l’EBF
GT COMMUNICATION
Un nouveau site Internet
SYNADIET
Le groupe de travail communication
travaille actuellement à la préparation des actions 2014.
Parmi ces actions, figure à très court
terme la refonte du site Internet actuel de SYNADIET.
L’objectif est d’avoir une plateforme
d’échange d’informations entre les
adhérents et SYNADIET via un portail plus ergonomique, où l’information pourra être retrouvée facilement, tout en fournissant aux
visiteurs non adhérents l’essentiel de
ce qu’il faut savoir sur la profession.
la communication, Maha Sekkat
([email protected])
d’ici fin décembre 2013.
Christelle CHAPTEUIL
Responsable du GT Communication
Le nouveau site est prévu pour avril
2014. Si vous avez des remarques ou
des suggestions concernant le portail actuel, nous vous invitons à les
transmettre à notre responsable de
Dans La Lettre SYNADIET n°30, le
COS proposait deux pistes de réflexion :
1. Rendre pédagogiques les informations en accès libre sur le site Internet de Synadiet afin de clarifier notamment :
Ces derniers mois le GT Plantes a travaillé sur les dossiers
suivants :
Dans le cadre de l’action de SYNADIET en faveur de l’option 2b pour le
traitement des allégations santé relatives aux plantes, un groupe de projet (GP) associant des membres des
GT Plantes et Allégations a été mis
sur pied. Sa mission est d’apprécier
le bien-fondé de certaines allégations
santé relatives aux plantes parmi les
demandes en attente d’évaluation.
Ce travail permettra de mettre en lumière celles dont l’utilisation est traditionnellement justifiée.
évaluées par l’EFSA. Dans un premier
temps, ils relèvent les allégations
« thérapeutiques », les allégations relatives à des plantes toxiques et les
allégations « peu vraisemblables ».
Après un travail de compilation, un
examen sera effectué sur les doses
indiquées.
Les membres du GP se sont répartis
les 1553 ID allégations santé relatives
aux plantes qui n’ont pas encore été
Fabrice CAHIERC
Responsable du GT Allégations
La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
Cette nouvelle proposition est en
continuité avec les premières recommandations du COS. En effet, dans
La Lettre SYNADIET n°29, le COS
préconisait notamment de :
•clarifier la définition et le positionnement du complément alimentaire (CA),
•rassurer sur la qualité des produits
et des entreprises du secteur des
CA.
•les effets physiologiques des complémentaires (maintien ou amélioration d’une fonction physiologique chez une personne saine,
diminution de facteurs de risque
de maladies) ;
•le positionnement du complément
alimentaire vis-à-vis des autres
produits pour la santé.
2. Organiser un colloque annuel sur
les compléments alimentaires pour :
•poursuivre nos efforts de communication pédagogique sur l’intérêt,
le positionnement et la sécurité des
CA,
•échanger sur un ou deux thèmes
forts chaque année.
Ainsi, il serait intéressant de traiter
en 2014 des sujets suivants :
•l’évolution de la règlementation
des CA, en tant que gage d’efficacité (Règlement allégation) et de sécurité (arrêté plantes) des CA,
•les bénéfices en termes de réduction des coûts de santé par la
consommation des CA.
Jean-Christophe MANO
Rapporteur du COS
GT PLANTES
GT ALLÉGATIONS
- 10 -
Organisation d’un colloque annuel afin de promouvoir le complément alimentaire
L’objectif est de pouvoir présenter,
pour la fin de l’année, une liste d’allégations plantes dont l’utilisation
est justifiée.
Au niveau national
•Arrêté « plantes » : sa publication officielle est toujours
attendue sans date précise annoncée. Mais son imminence a certainement expliqué le grand nombre d’inscrits à la journée de formation du 17 octobre dernier,
qui a remporté un vif succès. Une autre journée de formation aura lieu le 11 février 2014.
•Huiles essentielles (HE) : les travaux du sous-groupe
a permis de recenser 200 HE disponibles sur le marché national soumises à la DGCCRF pour intégration
dans une liste positive prochaine. Des points restent à
l’étude : définition d’une HE, doses maximales…
•Base de données plantes « Belfrit » : cette base recense
aujourd’hui plus de 1000 plantes. Elle pourrait à terme
inspirer la liste des arrêtés nationaux français, belge et
italien. SYNADIET veut apporter son aide sur les critères en étude qui sont : qualité, sécurité et allégation.
Jean-François ASTIER
Rapporteur du GT plantes
Au niveau européen
•EBF & EHPM : SYNADIET est membre de l’EBF jusqu’au
31/12/2013. Au-delà de cette date, c’est l’EHPM qui, en
tant que membre de l’EBF, représentera SYNADIET. Il y
a maintenant un Botanical Working Group à l’EHPM
dont une des prochaines tâches sera de remettre à jour
le Guide qualité des compléments alimentaires en y incluant une partie « plantes ».
La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
- 11 -
GROUPES DE TRAVAIL
ÉVÉNEMENTS
GT COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES BIO
SYNADIET Y ETAIT
• Qualité des audits : les OC ont pris note de nos demandes concernant la formation des auditeurs, notamment en début de carrière, et surtout sur les secteurs
complexes tels que les compléments alimentaires. Il est
aussi nécessaire d’éviter de forts turn-over.
• Résultats des analyses : seul Bureau Veritas ne transmet pas les résultats d’analyse, ce qu’il envisage de faire
à l’avenir. Les OC s’engagent aussi à mieux expliquer le
choix du prélèvement, notamment au regard du plan
d’auto-analyse de l’entreprise contrôlée.
Bilan de la rencontre avec les organismes certificateurs
En septembre dernier, a eu lieu la rencontre annuelle organisée par le SYNABIO (Syndicat National des transformateurs de produits naturels et de culture biologique),
entre les organisations professionnelles (OP) et les organismes certificateurs (OC) de la filière bio.
Grâce à la convention signée avec le SYNABIO, SYNADIET
a pu participer à cet événement, qui cette année contrairement aux années précédentes, regroupait, en une même
réunion, tous les OC (un seul OC était absent).
L’objectif de cette rencontre était double : d’une part,
favoriser le maintien d’un système de contrôle fiable et
harmonisé pour soutenir la crédibilité de la filière AB et
d’autre part, favoriser la collaboration entre les différentes organisations professionnelles.
Suite à l’envoi d’un questionnaire auprès des différentes
OP (SYNABIO, FNAB, COOP de France et SYNADIET),
les réponses ont été traitées et discutées lors de cette rencontre. Il en ressort les axes de progrès suivants :
• Qualité de la prestation : les OC ont rappelé qu’ils
n’ont pas un rôle de conseil, même s’ils peuvent être
source d’information sur la réglementation.
• Coût de la prestation : les OC s’engagent à expliquer et
justifier les coûts de contrôle et à prévenir, le plus tôt possible, de toute modification de prix.
- 12 -
La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
• Certification :
–– le délai de certification : les OC doivent tenir, voire
améliorer, le délai contractuel de 45 jours.
–– Une discussion a été menée sur le degré de simplification des nouveaux certificats.
–– En cas de retrait de certification, les OC doivent communiquer sur la procédure de réclamation que l’opérateur peut suivre.
–– Point à date sur la mise en ligne des certificats pour
les deux principaux OC : pour ECOCERT elle a été effectuée à 90%, pour BUREAU VERITAS elle est prévue
pour début 2014.
• Réglementation : il a été rappelé aux OC le travail des
OP au sein du CNAB de l’INAO pour la production des
guides de lecture et d’étiquetage.
En conclusion, nous pouvons dire que cette rencontre a
été bénéfique, aussi bien sur le fond que sur la forme et
sera reconduite en 2014, en y apportant les améliorations
suivantes : évolution du questionnaire en ligne et implication des OC plus en amont dans la préparation de cette
réunion.
NB : l’intégralité du bilan de cette rencontre est consultable sur le FI n°284.
22 octobre | Workshop « Mobilité, cognition et alimentation :
l'enjeu des seniors » - Dijon
SYNADIET était présent au workshop organisé par la Chaire Médicomarketing des allégations de santé à l'Ecole de Commerce de Dijon, sur
le thème « Mobilité, cognition et alimentation : l'enjeu des seniors ».
L’intervention de SYNADIET était consacrée à la règlementation encadrant l’utilisation des allégations, aux types de compléments alimentaires pouvant être proposés aux seniors et à leurs impacts sur les dépenses de santé.
14 novembre | Colloque Scientifique « Matériaux Au Contact
Des Aliments » - Paris
Le Service commun des laboratoires issu de la fusion des laboratoires de
la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et de la Direction générale des douanes
et droits indirects (DGDDI), a organisé le 14 novembre au Ministère de
l’Economie et des Finances un colloque consacré aux « matériaux au
contact des aliments ». Au cours de cette journée, à laquelle SYNADIET
était présent, une dizaine d’intervenants sont revenus sur les aspects règlementaires et sur les dernières avancées scientifiques sur les matériaux
au contact.
18 novembre | Colloque « Nutrition et Cancer : le rôle des
compléments alimentaires » - Paris
Organisée par le Cancéropôle Ile-de-France et le réseau NACRe, cette
journée avait pour objectif de faire le point sur le lien entre compléments
alimentaires et cancers. Les différents intervenants ont tous cherché à
démontrer l’absence d’intérêt, voir l’effet délétère des compléments alimentaires contenant des vitamines et minéraux sur divers cancers.
SYNADIET ainsi que certains adhérents étaient présents à ce colloque et sont intervenus afin de nuancer les propos
des orateurs.
3 décembre | Congrès Eco-Expert - La Plaine Saint Denis
A l’occasion du Congrès Eco-Experts, qui regroupait 6 tables rondes sur les marchés de l’éco-consommation, SYNADIET est intervenu sur la thématique Eco-Nutrition « Allégations et promesses de santé pour
un marché porteur, mais compliqué ! ». Cette conférence a permis d’effectuer un point complet sur la
définition et la réglementation des compléments alimentaires et des allégations
Gaëlle CADIC
Membre du GT CA BIO
La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
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ÉVÉNEMENTS
ADHÉRENTS
LABORATOIRES LE STUM
AGENDA
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SYNADIET
Mardi 28 janvier 2014 | Maison de la Chimie
28 Rue Saint-Dominique - Paris 7e
[email protected]
JOURNEE DE FORMATION SYNADIET
Plantes
11 février 2014 | Vincennes
[email protected]
NUTRACON
Convention annuelle sur l’innovation et la gestion des
produits alimentaires et santé
5-6 mars 2014 | Anaheim – Californie (Etats-Unis)
www.nutraconference.com
CFIA
Carrefour des Fournisseurs de l’Industrie
Agroalimentaire
Se divise en 3 pôles : Ingrédients & PAI – Equipements
& Procédés – Emballages & Conditionnements
11-12-13 mars 2014 | Rennes
www.cfiaexpo.com
JOURNEE DE FORMATION SYNADIET
Allégations
26 mars 2014 | Vincennes
[email protected]
JOURNEE DE FORMATION SYNADIET
Règlement INCO
27 mars 2014 | Vincennes
[email protected]
PHARMAGORA
Salon professionnel réunissant les professionnels de
la santé, de la pharmacie et du médicament
29-30 mars 2014 | Paris
www.pharmagora.fr
SIAL CANADA
Salon International de l’Alimentation
2-3-4 avril 2014 | Montréal (Canada)
www.sialcanada.com
VITAGORA
9e édition du Congrès international GoûtNutrition-Santé sur le thème « Plaisir et santé des
consommateurs »
3-4 avril 2014 | Dijon
http://www.vitagora.com/congres
VITAFOODS SOUTH AMERICA
Expositions et congrès sur les ingrédients santé et
produits finis
8-9 avril 2014 | São Paulo (Brésil)
www.vitafoodssouthamerica.com
VITAFOODS EUROPE
Expositions et congrès sur les ingrédients santé et
produits finis
6-7-8 mai 2014 | Genève (Suisse)
www.vitafoods.eu.com
| = événements organisés par SYNADIET
| = événements auxquels SYNADIET participe
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SYNADIET
L’Assemblée Générale aura lieu le mardi 28 janvier 2014
à la Maison de la Chimie (Paris 7è). Tous les adhérents
de SYNADIET sont conviés à cet événement annuel. Y seront notamment présentés les rapports moral et financier, les réalisations des Groupes de Travail ainsi que les
réflexions du COS pour l’exercice 2013. Ainsi que le prévoient les statuts, un tiers des administrateurs remettront
leur mandat en jeu. Les projets de SYNADIET pour 2014
seront exposés.
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La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
Deux interventions thématiques sont prévues : l'une au
sujet des données chiffrées du marché et l'autre sur les
enjeux relatifs à la profession.
La journée de réunion se clôturera par un cocktail. L’ordre
du jour, le bulletin d’inscription et la candidature au
Conseil d’Administration seront prochainement communiqués à l’ensemble des adhérents. N’hésitez pas à poser
vos questions à [email protected]
Les laboratoires
Le Stum ont été
fondés en 1984
par deux frères,
Michel (†) et Raymond Le Stum. Basé
en Bretagne, source de premier choix
en ressources de biotechnologies en
France, le laboratoire s’est donné
pour mission de formuler des compléments efficaces et innovants. Fort
d’une équipe pluridisciplinaire, le laboratoire met en œuvre ses propres
recherches, dépose ses brevets, en
exploite d’autres et crée ses formules
originales. 2 à 5 ans d’investissement
sont ainsi nécessaires pour la mise au
point de toute nouvelle spécialité.
Depuis son origine, la recherche
de l’excellence est inscrite dans ses
gênes. La démarche globale du laboratoire s’articule autour du tryptique
suivant : matières premières (extraits) de haute qualité, recherche de
la meilleure biodisponibilité et réalisation de ses propres études scientifiques in vitro, in vivo, etc.
Axés vers les professionnels de santé,
les Laboratoires Le Stum déploient
une politique rigoureuse et sans compromis en proposant une gamme volontairement réduite.
LABORATOIRE BIOTHALASSOL
BIOTHALASSOL
est un laboratoire spécialisé
dans la fabrication et la distribution
de compléments alimentaires marins
depuis 1969.
Situé en Basse Normandie, BIOTHALASSOL bénéficie d'une situation
géographique exceptionnelle. Proche
de ses ressources naturelles telles que
les plasmas marins en provenance
d'un archipel protégé écologiquement, cette activité est gérée intégralement par le laboratoire depuis le
prélèvement par le navire, jusqu'au
produit fini sur son site de production.
Sylvain Le Coguic, diplômé heilpraktiker naturothérapeute, dirige une équipe
dynamique pour apporter conseil et
qualité sur ses produits au service de ses
consommateurs et magasins. L'objectif
du laboratoire BIOTHALASSOL est de
proposer une gamme de compléments
alimentaires marins où sont intégrés
des plantes ou produits issus de l’agriculture biologique, afin que la synergie
soit totale pour une parfaite efficacité
pour le bien-être des consommateurs.
NOUVEAUX ADHÉRENTS
ACTIV’INSIDE
LES JARDINS D’HILDEGARDE
Situation géographique : 33 – LIBOURNE
www.activinside.com
Développement et mise sur le marché d’ingrédients
alimentaires à base de plantes.
Situation géographique : 78 - AUTEUIL
www.lesjardinsdhildegarde.com
Producteur, transformateur et distributeur de produits
de santé.
ENERGETICA NATURA
QUIMDIS
Situation géographique : PAYS-BAS
www.energeticanatura.com
Distribution de compléments alimentaires en France et
au Benelux.
Situation géographique : 92 - LEVALLOIS-PERRET
www.quimdis.com
Fournisseur d’ingrédients nutritionnels (extraits secs de
plantes, nutriments, additifs…) en France et en Europe.
Laboratoire FAMADEM
NUTRIVERCELL
Situation géographique : 98 - MONACO
www.famadem.mc
Capsules molles, préparations florales, confiserie.
Situation géographique : 91 – EVRY
www.nutrivercell.com
Etude des associations synergiques des polyphénols des
plantes et création de formules nutritionnelles.
KRÜGER France SAS
Situation géographique : 13 - MARSEILLE
Site web non communiqué
Compléments alimentaires : toutes les galéniques
sèches et sirops, boissons hyperprotéinées.
La Lettre Synadiet - Décembre 2013 - n°32
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QUESTIONS / RÉPONSES
1.
Est-il admis de pratiquer des « surdosages » en vitamines et/ou minéraux pour pallier les pertes en
fabrication, et le cas échéant, l’instabilité des vitamines et/ou des minéraux, pendant la durée de
conservation des CA? Si oui, quelles sont les tolérances habituellement acceptables, admises ou
pratiquées ? Existerait-il une législation gouvernant
les surdosages tolérés en fabrication pour pallier
ces deux sortes de pertes ?
Il est effectivement admis de pratiquer des surdosages
en vitamines et minéraux lors de la fabrication. Un guide
européen des tolérances regroupant toutes les tolérances
acceptables a d’ailleurs été adopté lors de la réunion du
CPCASA du 10 décembre 2012 et publié sur le site de la
Commission Européenne (CE) en janvier 2013. Il s’agit
d’un guide destiné exclusivement aux contrôles, dont les
exigences seront prises en compte au plus tard le 14 décembre 2014. La Commission recommande d’appliquer
une transition « en douceur » pour les contrôles des produits étiquetés avant et pendant la période de transition.
Ces documents sont évolutifs et la CE entend les réviser
régulièrement, suivant les retours d’expérience des autorités compétentes et des entreprises de l’agro-alimentaire.
2.
A quelles exigences règlementaires doit répondre
un CA déposé en Article 16 mais contenant une
plante présente dans l’Arrêté Plantes français ?
Dans le cas où une plante figure à la fois dans la liste positive d’un Etat membre et dans l’Arrêté Plantes, mais que
celui-ci contient des conditions plus restrictives, ce sont
ces-dernières qu’il faudra respecter. En effet, « un produit
légalement fabriqué dans un État membre ne peut pas être interdit à la vente dans un autre État membre, même si les prescriptions techniques ou qualitatives diffèrent de celles imposées à ses
propres produits. Seule exception faite, l'intérêt général, comme la
protection de la santé, des consommateurs ou de l'environnement,
est soumis à des conditions strictes. »
3.
J’ai été informé de la publication prochaine d’un Décret « relatif à la signalétique commune informant
le consommateur des produits recyclables soumis
à un dispositif de responsabilité élargie du producteur qui relèvent d'une consigne de tri qui introduirait l’obligation de l’utilisation du logo « TRIMAN ».
Les denrées alimentaires sont-elles concernées par
cette réglementation ?
Il existe effectivement un projet de décret en ce sens. Le
nouveau pictogramme appelé « TRIMAN » (symbole
d'un personnage triant ses déchets dans le cadre d'une
économie circulaire) a été officiellement présenté en octobre 2012, lors du colloque annuel de l’ADEME. Les
denrées alimentaires , et donc les CA, seront concernées
par cette signalétique. La Commission Européenne a
donné son feu vert le 3 octobre 2012 au projet de décret
présenté par la France et le texte d'application était prévu
en septembre 2013 pour une mise en service à partir du
1er janvier 2015. Le projet de décret a fait l’objet d’une
consultation directe d'une dizaine d'entreprises dans le
cadre d'un « test PME ».
SYNADIET COMPTE
AUJOURD'HUI
218 ADHÉRENTS
Alban MAGGIAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Christelle CHAPTEUIL . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marie-Pascale LEPLEY-LEGRAND . . .
Michel de SARRIEU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Didier PEYCELON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fabrice CAHIERC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marie Christine COMBET . . . . . . . . . . . . . . .
Yvette BENJAMIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Flavie CHEYMOL - DUFRESNE. . . . . . . . . . .
Constance HERVIEU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sophie LEHOUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Maha SEKKAT-AFOUTNI . . . . . . . . . . . . . . .
Président
Vice-présidente
Vice-présidente
Vice-président
Trésorier
Secrétaire du conseil
Directrice générale
Responsable gestion
Responsable affaires institutionnelles
Responsable affaires réglementaires
Responsable administrative
Responsable communication
34 Rue de Picpus | F 75012 Paris | Tél : +33 (0)1 44 73 01 84 | Fax : +33 (0)1 44 73 01 51
www.synadiet.org
Conception : délicate essence - 0142723676 / Impression : NIS Photoffset - Décembre 2013
L’équipe SYNADIET vous remercie de votre confiance et vous
présente ses meilleurs vœux de santé et de réussite pour 2014.
Très bonnes fêtes de fin d’année.