Cercle Lyonnais d`Égyptologie Victor LORET
Transcription
Cercle Lyonnais d`Égyptologie Victor LORET
Cercle Lyonnais d’Égyptologie Victor LORET Le Cercle Lyonnais d’Égyptologie Victor Loret organise une visite guidée de l’exposition « Sarcophagi – Sous les étoiles de Nout » les 19 et 20 mars 2016 au Musée de Cinquantenaire de Bruxelles. Cette visite sera menée par Luc DELVAUX, Egyptologue conservateur de la section égyptienne des Musées Royaux et commissaire de l’exposition. Il nous dévoilera tous les secrets des sarcophages égyptiens lors d’une importante exposition consacrée à l’évolution des rites funéraires dans l’Égypte ancienne et baptisée L’éternité. Renaître, tel Osiris, tel le soleil qui, depuis l’origine des temps, revient chaque matin à la vie grâce à la déesse Nout, la voûte céleste : les anciens Égyptiens avaient de grandes espérances concernant la vie après la mort! Pour atteindre l’immortalité, il fallait non seulement disposer d’un corps parfaitement conservé, mais aussi connaître les formules adéquates et jouir de la protection des dieux et des esprits. Le processus de momification, mais aussi les sarcophages recouverts de scènes mythologiques et de textes en hiéroglyphes, se révélaient donc d’une importance primordiale pour la vie dans l’audelà. À l’occasion de cette exposition, le Musée du Cinquantenaire nous dévoilera les secrets passionnants des sarcophages égyptiens. Parmi les cercueils, les masques funéraires ou les momies d’animaux, nous découvrirons un laboratoire de restauration ultra-moderne. Les sarcophages des prêtres thébains, fruits d’une découverte extraordinaire effectuée en 1891 dans la Deuxième Cachette de Deir elBahari, y seront restaurés publiquement par des spécialistes venus Les douze heures de la nuit L’exposition sera divisée en douze salles, chacune d’entre elles symbolisant une des douze heures de la nuit, pendant laquelle le soleil effectue son trajet vers sa résurrection quotidienne. Chaque salle sera aménagée autour d’une pièce phare sélectionnée pour la richesse de ses significations religieuses, funéraires et historiques, ou pour ses qualités formelles. Restauration en direct Rappelant la Ouâbet (« La Place pure ») dans laquelle les prêtres égyptiens momifiaient les défunts, un laboratoire de restauration vitré sera installé au cœur de l’exposition. Une équipe de spécialistes de l’Istituto Europeo del Restauro d’Ischia (Italie) y travaillera en permanence sous vos yeux pour y restaurer la série des dix sarcophages et planches de momies appartenant au Musée du Cinquantenaire et provenant de la Deuxième Cachette de Deir el-Bahari. Les secrets des sarcophages Quels seront les secrets des sarcophages ainsi dévoilés? Environ deux-tiers des objets qui seront exposés, parmi lesquels plusieurs sarcophages, n’ont jamais été présentés au public. Vous découvrirez également dans l’exposition les secrets des passionnantes aventures archéologiques qui ont abouti à la découverte de ces sarcophages. Vous apprendrez en outre à décoder les secrets du fonctionnement mythologique d’un sarcophage, dont chaque détail de la décoration possède une signification. Cette exposition thématique est organisée dans les salles Égypte en collaboration avec la KULeuven et est comprise dans le prix d'entrée de l'exposition "Sarcophagi" ou des collections permanentes du musée. Il y a 15 ans de cela, les environs de Deir el-Bersha, en Égypte, furent explorés par des égyptologues de la KULeuven à la recherche de gravures rupestres. Ce site, qui enflamme l’imagination des voyageurs occidentaux depuis près de deux siècles, est principalement connu pour la tombe spectaculairement décorée du gouverneur Djehoutihotep (vers 1840 av. J.-C.). Les fouilles archéologiques récentes menées dans la région ont aussi porté leurs fruits. C’est ainsi que la découverte d’une tombe intacte - celle d’un fonctionnaire baptisé Henou - défraya la chronique en 2007. Il y a un siècle, le même endroit avait été fouillé par l’Américain George Andrew Reisner. Les découvertes qu’il y fit, font partie des plus importants trésors égyptiens du deuxième millénaire avant J.-C. Il n’était pas le premier à s’intéresser à cette partie de l’Égypte. En témoignent les cartes dressées à l’époque de Napoléon, et qui s’avèrent aujourd’hui encore d’un intérêt primordial pour les chercheurs contemporains. Au courant du XIXe siècle, le site fut souvent visité par des visiteurs européens. Plusieurs d’entre eux nous ont laissé des croquis détaillés ou de superbes photographies qui sont hélas restés le plus souvent méconnus. C’est le cas par exemple des splendides aquarelles réalisées par Marcus Blackden et Howard Carter (ce dernier deviendrait plus tard très célèbre pour sa découverte de la tombe de Toutânkhamon). Il existe donc une importante documentation qui nous permet de savoir à quoi ressemblait le site à l’époque et comment on menait des fouilles archéologique pendant l’époque coloniale. Aujourd’hui encore, pendant les chantiers de fouilles, on retrouve régulièrement des traces des activités de ces premiers chercheurs. UN CENTENAIRE AU CINQUANTENAIRE À l’occasion du centenaire de l’expédition de Reisner en 1915, les égyptologues de la KULeuven ont eu l’idée de mettre sur pied une exposition unique au Musée du Cinquantenaire à Bruxelles. L’objectif de cette exposition est de montrer comment des méthodes innovantes appliquées à de la documentation ancienne peuvent apporter de nouveaux éclairages. Grâce aux technologies digitales, il est ainsi désormais possible de réunir des fragments découverts endommagés et éparpillés au sein de reconstructions virtuelles. En projetant des images satellitaires actuelles sur de vieux plans, il est possible de visualiser le paysage et l’environnement du passé, tandis que d’anciennes photos permettent d’imaginer le paysage égyptien tel qu’il était avant la construction du barrage d’Assouan. Ces différents thèmes seront présentés autour d’une reconstitution en 3D de la tombe de Djehoutihotep, qui formera le noyau central de l’exposition. Un modèle virtuel en 3D de cette tombe a été réalisé par la firme INGEO en collaboration avec la KULeuven. Différentes couches de documentation ont été ici rassemblées afin de rendre visibles les développements des méthodes de recherche. Les visiteurs pourront admirer dans l’exposition des objets n’ayant encore jamais été exposés, comme par exemple les croquis et les aquarelles de Carter. Il sera en outre possible de visualiser la culture funéraire de Deir el-Bersha au travers d’un inventaire complet d’une tombe des environs. Le matériel retrouvé dans cette tombe est conservé à Bruxelles depuis 100 ans sans jamais avoir été montré à un large public. L’exposition « Djehoutihotep – 100 ans de fouilles en Égypte » offre une possibilité de mettre l’égyptologie en Belgique sous le feu des projecteurs. Elle permet de faire connaître aux visiteurs les possibilités de cette discipline et les projets de la KULeuven.
Documents pareils
Cercle Lyonnais d`Égyptologie Victor LORET
Le Cercle Victor Loret organise les 19 et 20 mars 2016 une visite guidée de l’exposition « Sarcophagi – Sous les étoiles de tient actuellement au Musée du Cinquantenaire de Bruxelles.
Plus en détail