CR_RP du 5 novembre 2014 malacher nord version
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CR_RP du 5 novembre 2014 malacher nord version
Direction de l’aménagement urbain et des services techniques Service urbanisme réglementaire, environnement et foncier DAUST/PNB/JNL/GTD/ Le 12 novembre 2014 Compte rendu de la réunion publique du 5 novembre 2014 MALACHER NORD - COMITE DE PROJET Présents : Mesdames Chaza Hanna, Anne Trillat, Alexandra Bouftane, Sylvie Reboux, Ewa Radwan, Isabelle Ribard, Laurence Bellicar, Gine Vagnozzi. Messieurs Jean Passaro, Patrick Ferrero, Stephane Borot, Alain Le Meur, Nicolas Bonnefoy, Didier Locatelli, Jean-Noêl Legrand, Victor Petrone, Jean-Xavier Boucherle, Antoine Jammes, Marc Nouvellon, Pierre Hebert, Christophe Leuridan, Maurice Ozil. Diffusion : tous les membres du comité Ordre du jour : Comité de projet 2" ECO fin phase 1 et phase 2 scenarii contrastés Rappel de contexte Il s’agit de produire un cahier de recommandation pour l’aménagement des espaces publics, d’identifier l’offre programmatique commerciale complémentaire et d’identifier la « jauge » du nouveau pôle commercial. Les premiers travaux du comité de projet concernent la réflexion de la dimension économique du projet d’aménagement. Le PLU ouvre la possibilité de développement d’une offre commercial sur l’îlot Malacher nord en miroir de la place des Thuileaux. La réflexion conduite vise à répondre aux questions suivantes : 1. Le développement de l’offre commerciale dans cet îlot est-il pertinent ? 2. Quel impact sur les commerces existants et le fonctionnement du quartier ? 3. Dans quelle conditions (volume de m2 supplémentaire, nature des activités commerciales nouvelles, temporalité…) déployer cette nouvelle offre commerciale ? Version provisoire 12 novembre 2014 1 La réflexion a été nourrie des matériaux suivants : • • • • L’offre commerciale à l’échelle de la ville et à l’échelle du quartier Les attentes des commerçants Les attentes des consommateurs L’estimation de la demande potentielle Interrogations des participants et débat Q : l’indice de consommation est calculé sur la ville de Meylan aujourd’hui et non pas sur Meylan demain. Est-ce normal ? R : c’est une méthode de calcul ou l’on retient l’IDC actuel. Q : la fourchette en m2 correspond t-elle à la fourchette du chiffre d’affaires ? R : oui, l’étude de marché démontre que la zone de chalandise génère un CA de 8 à 10 millions d’euros, ce qui correspond à un potentiel total sur la zone de 1700 à 2200 m2. La place des Tuileaux en compte 1 100. Il reste un potentiel de 600 à 1 100 m2 de commerces (hors activités de services à la personne). Ceci est bien en deçà du plafond de 1 800 m2 autorisé par le PLU en rez-de-chaussée (rez-de-chaussée en activité, commerces et autres activités confondus). Q : Quid de la Société Générale ou de la salle de sport situés en périphérie du site. Vous ne les évoquez pas. Pourraient-elles changer d’implantation et venir sur le pôle ? R : Nous pourrions les réintégrer dans l’existant, si ces sociétés le souhaitent. Q : A quoi est due la faible rentabilité du Casino ? R : Casino ne pratique plus la franchise et ouvre plutôt des Casino Shop plus grands. L’investissement ne se fait plus sur les petits réseaux. Il n’y a plus la même amplitude de services. C’est donc en premier lieu un problème de pratiques commerciales. Q : pourquoi ne pas implanter une coopérative de producteurs locaux ? R : les circuits courts ont des difficultés à se financer à l’année. Nous avons déjà un contact sur Meylan pour ce type d’activité, mais le timing du projet ne correspond pas à ce que recherche ce contact. Il faut avoir un rendement très important pour être viable à l’année. Q : Il n’est pas souhaitable de créer des doublons pour les commerces de la place des Tuileaux. La place est un centre de vie. Plusieurs doublons sont proposés, notamment pour les restaurants. Il ne faudrait pas que ceux qui marchent bien actuellement fassent faillite. Que se passera t-il alors ? R : les restaurateurs actuels ne sont pas inquiets car une diversité de restaurants est bonne pour le commerce. Q : que vont dire les futurs habitants des étages supérieurs concernant le bruit que va générer de nouveaux restaurants ? R : l’étage supérieur pourrait être occupé par des bureaux et les nuisances sonores sont traitées principalement par la qualité architecturale. L’intégration d’un commerce bruyant en rez-de-chaussée se fait très bien aujourd’hui. Q : Veut-on un pôle de centralité qui dépasse le quartier ou garde t-on un pôle de proximité ? Qu’en est-il des flux de circulation ? R : L’échelle du projet donne la réponse : pour créer une centralité, il faudrait une échelle un peu plus importante. Néanmoins, il faut trouver des commerces ou services qui attirent les gens sur ce pôle, comme le cabinet de radiologie de la Plaine Fleurie ou le marché des Aiguinards. Une activité exceptionnelle doit être trouvée. (un participant propose alors un magasin de location et réparation de vélos). En jouant sur la proximité, le déplacement piéton ou à vélo pourra être priorisé, sans trop porter l’axe sur les flux automobiles. Q : comment peut-on « garantir » à la fois la typologie des nouveaux commerces et leur pérennité ? R : la Ville pourrait porter les locaux, mais l’investissement serait beaucoup trop élevé pour elle. La collectivité ne possède que 25 % du tènement. Un participant rappelle que depuis plus de 10 ans, la Version provisoire 12 novembre 2014 2 commune ne possède plus de locaux, ceux qui étaient propriété de celle-ci ont été vendus aux commerçants. La commune pourrait vendre à un promoteur à un prix plus attractif le foncier avec des contreparties comme s’assurer d’une certaine typologie de commerce initiale, ou de vendre l’ensemble des commerces du rez-de-chaussée à un gestionnaire unique, qui devra proposer des candidats sous le contrôle d’un comité d’agrément dans lequel la commune aura son mot à dire. Plusieurs scénarii sont possibles. Q : il faut un lien à l’intérieur de la commune, un « centre ville » pour assurer une animation qui manque aussi car le lien est très important, les pôles commerciaux pourraient jouer ce rôle ? R : les acteurs principaux des réseaux sont les commerçants mais ceux-ci ne se sentent pas toujours concernés. Il est difficile de leur faire amorcer une dynamique quant elle ne les impactent pas directement. Q : pourquoi pas une fédération des commerces ou une SEM ? R : les SEM n’ont pas vocation à portage de locaux commerciaux. Q : quel dispositif peut être mis en place pour empêcher la revente des commerces ? R : c’est une donnée qu’on ne peut maîtriser totalement. Cela dépend du choix du propriétaire du local, du montant de son investissement. On ne peut maîtriser la solidité de l’entreprise mais il pourrait y avoir des protocoles d’accord à faire signer avec des critères d’engagement sur la durée mais il faut garder à l’esprit que cette durée ne peut raisonnablement excéder une dizaine d’années. Q : des participants sont gênés de l’absence des commerçants à ce comité. Pourquoi sont-ils absents ? Ont t-ils l’impression que ce projet leur porte préjudice ? R : d’une part, les comités ne peuvent malheureusement tous avoir lieu les lundis, date ou les commerçants sont a priori plus disponibles. D’autre part, ils ont cependant été largement écoutés, le BE les ayant interrogés. Il nous faut cependant œuvrer dans le sens de l’intérêt général, et faire attention à ne pas favoriser l’intérêt particulier. Aujourd’hui, les commerçants sont contents de leur fonctionnement et la plupart n’ont pas montré un intérêt particulier à notre démarche. Q : est-il possible avant la vente du foncier, de démarcher les commerçants que l’on souhaite voir s’implanter ? R : en tant que collectivité territoriale, cela n’est pas possible car s’apparenterait à du favoritisme concurrentiel. Le propriétaire privé pourrait par contre le faire sans problème suite à notre cahier des charges. Q : aura-t-on une séance de travail sur la forme urbaine que prendra le projet, pour une qualité globale de l’ensemble ? Peut-on faire un concours d’idées ? R : actuellement, nous avons deux entités séparés par une voirie. Il y aura de facto deux pôles distincts mais le cabinet d’architecte du promoteur travaille sur ce sujet. L’objectif est bien de permettre une liaison agréable et sécuritaire. Les principes de l’étude des flux seront mis en ligne. Q : les parkings en place sont-ils inamovibles ? R : sur l’axe de la liaison, ce verrou devra sauter. L’étude de circulation doit nous aider à calibrer le besoin futur et sa répartition spatiale. Q : que veut on comme ambiance sur ce lieu ? Ne peut-on faire des propositions au Comité de Projet sous forme d’images ? R : un urbaniste va produire sous forme de maquette ou autre un projet. Vous pourrez faire des contributions. Q : a-t-on une échéance pour les dates de construction de l’opération immobilière ? R : actuellement, nous avons une image des opérations en cours. Nous mettrons en ligne une version actualisée. A noter les informations sur les permis non délivrés ne peuvent être diffusées. Q : une requalification de la place des Tuileaux est elle prévue ? R : oui, et cela est ouvert aux propositions. La encore, il faut avoir en tête que les financements seront gérés par la Métropole, donc il ne faut pas imaginer une restructuration « totale » de la place. Version provisoire 12 novembre 2014 3 OoO Important : le forum et les outils mis à votre disposition doivent être utilisés pour pouvoir avancer. Les rencontres du Comité de Projet doivent être des séances d’échanges autour d’un travail collectif. La prochaine séance portera sur les scénarii préférentiels, sur les leviers d’actions et une première approche des enjeux sur la circulation. Comme il faut l’acquisition du contexte des enjeux pour pouvoir travailler sur l’impact des projets déjà lancés afin d’avoir une image globale, des documents de travail (plans...) vont être mis en ligne. OoO Conclusions : 1- L’analyse de potentiel montre qu’il est nécessaire de ne pas mobiliser l’ensemble du potentiel ouvert par l’OAP contenue dans le PLU (maximum de 1 800 m2 de commerces en rez-dechaussée). Pour ne pas déstabiliser l’offre commerciale existante le potentiel restant à construire ne doit pas excéder les 1 100 m2. 2- Le pôle commercial a clairement une vocation de pôle de proximité. Mais selon l’organisation des l’ensemble des pôles commerciaux de Meylan, il peut être judicieux d’implanter une activité commerciale ou une activité de service à la personne dont le rayonnement dépasse l’échelle du quartier. Plusieurs pistes sont évoquées dont celle d’un commerce de location et réparation de cycles. 3- Parmi les 3 scénarios proposé (commerce à minima, mixte, 100% commerce), le scénario mixte semble être le plus pertinent. Il est rappelé que 50% des répondants à l’enquête consommateur déclarent que selon leurs points de vue il ne manque rien au pôle commercial existant alors que des demandes de services à la personne semblerait un complément utile. 4- La question de la maîtrise des implantations nouvelles reste posée. La commune n’a pas les moyens d’acquérir les locaux. La transformation de la Métro en métropole questionne également sa capacité future à pouvoir réaliser de telles opérations. Les autres modalités exposées par le bureau d’étude (choix d’un investisseur unique, comité d’agrément…) demandent à être approfondies. Version provisoire 12 novembre 2014 4