note de presentation de la proposition mca-mali

Transcription

note de presentation de la proposition mca-mali
REPUBLIQUE DU MALI
Un Peuple - Un But - Une Foi
NOTE DE PRESENTATION DE LA
PROPOSITION MCA-MALI
PROGRAMME MCA-MALI
Le Programme MCA Mali propose en cinq (5) ans de mettre en place des
infrastructures d’appui à la croissance économique. De ce fait, il va impulser une
nouvelle forme de développement, contribuer à la croissance économique et à la
lutte contre la pauvreté. Pour cela, il agira pour le passage d’une agriculture
traditionnelle à une agriculture à forts revenus.
Le Programme, afin d’atteindre les objectifs de croissance rapide et forte réduisant la
pauvreté, propose une intervention dans les zones Office du Niger à Ségou et
Aéroportuaire de Bamako.
Zone Office du Niger ;
En effet, la zone de production agricole présentant une très grande disponibilité de
terres irrigables par système gravitaire permettant ainsi de lever l’une des principales
contraintes du pays à savoir les aléas climatiques, est la zone Office du Niger. Celle-ci
présente un potentiel de plus d’un million (1 000 000) d’hectares de terres irrigables par
système gravitaire. Actuellement, quatre-vingt deux mille (82 000) hectares sont
aménagés soit 8,2% du potentiel.
Le cheptel qui est important sur toute l’étendue du territoire national est aussi présent en
zone Office du Niger. Cependant, le développement d’une filière viande est nécessaire
en vue de sa valorisation.
Il existe ainsi une tradition et un savoir faire établis de maîtrise de la production agricole
(particulièrement la riziculture). Depuis quelques années, du fait de demandes solvables
de marchés locaux et sous régionaux, une amélioration des rendements et une
diversification vers des spéculations à forte rentabilité comme les productions
maraîchères et fourragères ont lieu.
Cet accroissement des rendements et des capacités de production, pour être bénéfique,
doit être couplé à l’accroissement des capacités de transformation et de
conditionnement (capacités industrielles) et aussi à l’accroissement des capacités
d’évacuation des matières premières, des produits semi-finis ou finis des zones de
production vers les zones de consommation nationales et internationales.
Pour tenir compte de cette nécessité, le Programme envisage de lever certaines
contraintes fondamentales aux activités de production et de valorisation de la
production.
Interventions projetées
-
L’aménagement en maîtrise totale de l’eau et la mise en valeur agricole, dans
le système hydraulique du Kouroumari, de 15 000 ha de terres nouvelles
destinés à des exploitants privés. Ce projet pilote permettra d’initier un type
nouveau d’exploitation agricole à forte capacité de génération de revenus et
susceptible de faire effet de levier pour une transformation des systèmes
d’exploitation agricole conformément aux ambitions de la nouvelle politique
agricole du Mali inscrite dans la loi d’orientation du secteur.
-
la construction de la route Niono-Goma Coura longue de quatre-vingt et un (81)
kilomètres, qui sera la pièce de cohérence d’un grand projet routier de liaison des
régions de Ségou et Koulikoro à celles du Nord du Mali, contribuera au
désenclavement intérieur du pays ainsi qu’à la baisse des coûts de transports.
Les productions agricoles des
multiplicateur attendu sur toute
proposer une mise à niveau et
d’exportation du pays.
Ainsi, la Proposition prévoit une
Bamako-Sénou.
quinze mille (15 000) hectares projetés et l’effet
la zone Office du Niger, et au-delà, conduisent à
une augmentation des capacités des infrastructures
seconde intervention dans la zone Aéroportuaire de
Zone aéroport de Bamako-Senou
L’aéroport international de Bamako-Sénou est un instrument essentiel de l’insertion
du Mali dans les échanges internationaux.
C’est un important outil du désenclavement aussi bien interne qu’externe du pays.
L’évolution depuis une dizaine d’années des trafics, aussi bien en termes de
passagers, de mouvements d’avions que de fret, atteste de l’importance prise par cet
aéroport dans la circulation des flux aériens internationaux et dans l’économie
d’échanges.
Le domaine de l’aéroport de Bamako-Sénou est une réserve foncière de 7 192
hectares environ dont 2 000 hectares pouvant être affectés à des activités non
aéronautiques. Cette réserve a pu être préservée de toutes occupations anarchiques
pouvant la détourner de sa destination. En effet, le domaine est classé et déjà doté
d’un Programme de Développement Intégré (PDI).
De par sa situation, dans la capitale, il est aussi un nœud de convergence de voies
majeures d’accès (routière, ferroviaire ou aérienne) au Mali.
Caractéristiques des infrastructures aéroportuaires existantes
Les infrastructures aéroportuaires existantes se composent des chaussées
aéronautiques et des terminaux frets et passagers.
Chaussées aéronautiques
La conception des chaussées a pris comme avion de référence le B747. Les
différentes chaussées présentent les caractéristiques suivantes :
-
une piste en béton bitumineux de 2700 m de longueur sur 45 m de largeur ;
une bretelle en béton bitumineux de 31 m de longueur sur 23 m de largeur ;
l’aire de stationnement, de 1974, de 340 m longueur sur 120 m de largeur et
une autre plus récente (2002) de 197 m sur 150 m.
Terminal passager
Il est constitué de deux (2) bâtiments dont le premier, d’une surface de 2400 m²
environ, a été inauguré en 1975 et le second, d’une surface de 1000 m² environ,
construit en 2002 à la faveur de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2002). Ce total
de 3400 m² est insuffisant pour le traitement correct d’un flux de passagers en
constante hausse, qui est passé de 423 506 passagers en 2003 à 486 526 en 20041.
Terminal fret
1
Annexe 4 : Statistiques Trafics commerciaux (mouvements d’avions, passagers, fret) fournies par les ADM
Construction sous forme d’entrepôt en structure métallique, la surface couverte est
d’environ 1500 m². A quelques mètres des barrières anti- souffle des parkings avions
une zone non couverte reçoit le fret en attente d’embarquement. Cette zone, en
contact direct avec l’aire de stationnement de l’aviation commerciale, est aisément
accessible.
Les équipements sont obsolètes et de dimensions insuffisantes pour le service
actuel.
Les engins de manutention sont insuffisants. Ainsi, pendant les périodes de
campagnes de fruits et légumes (mangues par exemple), il n’est pas rare de voir ces
produits en attente d’embarquement périr au soleil car aucune infrastructure
d’accueil adaptée, n’existe à l’heure actuelle.
Interventions projetées
-
une réhabilitation des aires actuelles de mouvements, pour être au niveau des
standards internationaux (économiques, sûreté, sécurité) d’exploitation ;
-
l’allongement de la piste de 500 mètres supplémentaires qui permettra une
meilleure exploitation des aéronefs au décollage, surtout les jours chauds. Il
agira aussi de façon à rendre l’aéroport de Bamako-Sénou attractif pour les
gros porteurs qui pourront mieux faire face à l’accroissement de la demande
en terme de transport de fret et passagers ;
-
la construction d’un nouveau taxiway, d’une boucle de retournement et de
nouvelles places de parking, qui va améliorer les opérations d’assistance aux
avions et aura une incidence positive sur les délais desdites opérations, et
donc des coûts liés ;
-
le réaménagement des terminaux existants en un seul, qui disposera ainsi
d’un espace plus grand pour traiter les quelques 900 000 passagers prévus à
l’horizon 20152. Le confort et la qualité de service renforceront l’attractivité de
Bamako-Sénou comme point régional important de transit. Ce nouveau
terminal assurera le développement des services commerciaux liés à l’activité
aéroportuaire ;
-
la construction d’un nouveau terminal fret, qui, avec le niveau d’équipement
prévu, sera un meilleur appui, notamment logistique aux flux d’échanges de
marchandises du Mali avec l’extérieur. Plus particulièrement, le secteur de
valorisation à l’exportation des fruits et légumes aura une meilleure
compétitivité sur les marchés fortement rémunérateurs d’Europe, d’Asie et du
Golfe persique.
Ces investissements qui renforceront l’aéroport international de Bamako-Sénou, outil
important du désenclavement aussi bien interne qu’externe du pays, dans son rôle
d’instrument essentiel de l’insertion du Mali dans les échanges internationaux seront
complétés par l’aménagement d’une zone industrielle de 200 hectares avec toutes
les commodités et avantages pour constituer un pôle de développement des affaires,
soutien à un secteur privé compétitif.
2
Si on retient un taux d’accroissement annuel de 4% (scénario bas).
Cadre Logique des Bénéfices Économiques : Office du Niger
But du
Programme
Objectif de la
Composante
Résultats
intermédiaires
Activités
Composante
Contribuer à la croissance économique et à la
réduction de la pauvreté
Augmenter les revenus des exploitants de la zone d’Alatona par la diversification,
l’intensification, la sécurisation foncière, l’extension des aménagements hydro agricoles, et la
réduction des coûts de transport
Accroître les
superficies
irriguées
disponibles
Aménagements
Hydro agricoles
Accroître les superficies
mises en valeur, la
diversification et
l'intensification
Installation
des
exploitants
Mise en
valeur
agricole
Appui au
crédit
Augmenter les
superficies cultivées
en titre foncier
Accès des
exploitants
aux titres
fonciers
Désenclaver les
zones de production
Renforcement
capacités des
exploitants
Construction
de la route
Niono – Goma
coura
Cadre Logique des Bénéfices Économiques: Aéroport de BamakoSenou
But du
Programme
Contribuer à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté
Objectif de la
Composante
Résultats
intermédiaires
Activités
Composante
Augmenter la VA des activités fret et passagers
Augmenter la capacité, l'efficacité et la sécurité/sûreté de l’accueil des passagers et du fret
Réhabilitation et
prolongation de piste
Reconstruction de
l’Aérogare/passagers
Construction de
l’Aérogare fret
Installation
d’équipements
de Sécurité/sûreté
Cadre Logique des Bénéfices Économiques: Parc Industriel
But du
Programme
Objectif de la
Composante
Résultats
intermédiaires
Activités
du Projet
Contribuer à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté
Augmenter la valeur ajoutée des entreprises industrielles installées dans la zone
Augmenter la disponibilité
de terrains viabilisés
Aménagement et
équipement de la zone
industrielle
Assurer une bonne gestion
opérationnelle de la zone
Installation des bénéficiaires
Assurer la viabilité financière
de la structure de gestion de la
zone
Création et mise en œuvre d’une
structure de gestion autonome