dealmakers - Leaders League

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dealmakers - Leaders League
N°47
& dealmakers
Mardi 5 janvier 2016
pas se marcher dessus en période d’hypercroissance ?
L. J. BoostHEAT est dirigée par deux personnes. Jean-Marc
s’occupe principalement de la R&D tandis que j’assume les
fonctions liées au développement de l’entreprise. Cette répartition des tâches est d’autant plus naturelle qu’elle s’opère à partir
de deux lieux différents : le laboratoire de recherche se trouve à
Toulouse alors que les services généraux sont situés à Nîmes.
a la une
cette
semaine
Décideurs. Vous évoquez le pôle R&D de BoostHEAT. Sur quoi
travaille-t-il actuellement ? Votre chaudière est-elle déjà prête ?
L. J. Il faut reprendre l’historique de la société. Pendant six ans,
le travail de recherche fondamentale a été mené seul par JeanMarc Joffroy. En 2011, nous créons l’entreprise, et en 2013, le
premier prototype du compresseur thermique voit le jour. Depuis
le mois d’août 2015, notre première chaudière est entrée dans
une logique de qualification, d’industrialisation et de compliance.
La disponibilité commerciale de la chaudière est prévue pour fin
2017. Le pôle R&D, d’ici là, travaillera sur l’optimisation dans le
détail de cette chaudière.
Luc Jacquet
Décideurs. Anne Lauvergeon vient d’arriver à votre conseil d’ad-
Directeur général, BoostHEAT
Décideurs. Quelle est l’offre de BoostHEAT en matière d’énergie
et en quoi est-elle « révolutionnaire » ?
Luc Jacquet. La révolution est dans l’efficacité de nos chaudières. Si l’on regarde l’évolution de ce
marché lors des trente dernières années,
l’efficacité est passée de 80 % (chaudière
classique) à 90 % (chaudière de basse température), puis 100 % (chaudière à condensation). Le gain énergétique a donc été
plafonné à chaque changement de génération. Grâce à notre technologie, l’efficacité
thermique bondit à 175 % voire 200 %. La
révolution découle bien sûr d’une innovation technologique : au
lieu de se contenter de transférer toute l’énergie vers les circuits
de chauffage, BoostHEAT active un cycle de pompe à chaleur
(captation des calories à basse température puis libération dans
l’habitation). L’intérêt est de pouvoir se servir de l’air extérieur
comme ingrédient calorifique.
ministration. Comment bénéficier de cette venue tout en gardant
votre pleine autonomie sur la direction du groupe ?
L. J. C’est avec beaucoup de fierté que nous accueillons Anne
Lauvergeon car c’est un indicateur fort du degré de maturité
de BoostHEAT. Elle est aussi présidente du board de Sigfox
et quand on voit comment cette start-up
a pu se développer dernièrement (NDLR :
levée de fonds de 100 M€ en 2015), nous
sommes optimistes. Notre produit est au
cœur de ses compétences et c’est pour
cela que nous l’avons rencontrée. La physique est le sujet précis de son agrégation.
Son réseau pourra évidemment nous permettre de passer à la vitesse supérieure en
matière de croissance.
« Le réseau d’Anne Lauvergeon nous permettra
de passer à la vitesse
supérieure »
Décideurs. Vous co-dirigez l’entreprise avec Jean-Marc Joffroy.
Comment la répartition des tâches s’opère-t-elle ? Comment ne
Décideurs. La prochaine étape est donc la levée de fonds ?
L. J. Nous pensons effectivement à une levée de fonds majeure.
Nous y travaillons aujourd’hui. Il est encore difficile d’en définir
les contours mais l’échéance est sans doute fixée au premier
trimestre 2016. Quant à la typologie des investisseurs, les possibilités sont multiples mais il est vrai qu’ajouter un industriel de
l’énergie à notre capital créerait de la valeur.
Sommaire
2.
4.
5.
6.
7.
L’essentiel
Insider
Tour de table
International
Nominations
L’essentiel ///
Sanofi croit aux médicaments
sans ordonnance
saverglass
ferrari
l'essentiel
Sanofi croit aux médicaments
sans ordonnance
Le géant français de l’industrie pharmaceutique échange son activité santé animale
(Mérial) contre le portefeuille de médicaments de Boehringer Ingelheim.
La stratégie du nouveau directeur général de Sanofi, Olivier Brandicourt, commence
à se mettre en place. Le numéro un français du médicament va en effet procéder
à un gigantesque échange d’actifs avec son homologue allemand Boehringer Ingelheim, dans le but de recentrer son activité sur des marchés stratégiques. Les
deux sociétés sont entrées en négociation exclusives à ce sujet le 15 décembre
dernier. Sanofi souhaite se séparer de sa division santé animale Mérial, valorisée
11,4 MD€, et l’échanger contre la division santé grand public de son concurrent (valorisée à 6 ,7 MD€) ainsi que 4,7 MD€ en cash. Cette transaction exclura les activités
de Boehringer Ingelheim en Chine. Selon Olivier Brandicourt, elle apportera à Sanofi
un portefeuille de marques de médicaments sans ordonnance reconnues, complémentaires à celle du groupe, et permettra à la firme de devenir numéro un mondial
de ce secteur très attractif, avec 5,1 MD€ de ventes pro forma une fois la transaction
effectuée, soit 4,6 % des ventes mondiales. Le deal permettra également à Sanofi
de renforcer son implantation dans plusieurs marchés dont l’Allemagne et le Japon.
Pour Boehringer Ingelheim, cette opération s’avère également stratégique puisqu’il
deviendra numéro deux mondial dans le secteur de la santé animale. Bien qu’en
consolidation, ce secteur affiche toujours une forte croissance : les ventes de Mérial
en 2015 avaient ainsi progressé de 9,3 %, à 2,1 MD€. Cette transaction, si elle aboutit, ne devrait pas être conclue avant le quatrième trimestre 2016.
2
Conseils financiers Sanofi : Lazard ; Boehringer Ingelheim : Rothschild & Cie
Plastic Omnium avale les pare-chocs de Faurecia
La transaction permettra à Faurecia d’afficher une dette quasi-nulle pour mieux préparer
son expansion en Chine.
Faurecia s’apprête à céder son activité pare-chocs, qui représente 1,98 MD€ de chiffre
d’affaires réparti sur 22 sites de production employant 7 700 personnes, à son concurrent Plastic Omnium. La transaction, se ferait sur une valorisation à 5,1 fois l’Ebitda, soit
665 M€. Plastic Omnium financera cette acquisition à parts égale par sa trésorerie et par
de nouvelles lignes de crédit, et affiche l’ambition de doubler le résultat opérationnel des
actifs achetés (69 M€ en 2014) d’ici trois ans. L’opération est stratégique pour les deux
firmes : elle permettra notamment à l’acheteur de renforcer ses parts de marchés mondiales, et surtout de conquérir le marché allemand où il n’est pas encore implanté (tandis
que 50 % du CA de l’acquisition est situé en Allemagne). Pour Faurecia, le deal libèrera
une trésorerie cruciale pour réaliser les ambitions d’expansion du groupe en Chine.
Conseils acquéreur : financier : Messier Maris & Associés ; juridiques : Clifford Chance, Pichard & Associés, Fromont Briens ; conseils cédant : financier : Citigroup ; juridiques : White & Case, CMS
La Française acquiert le flagship store de Céline
L’opération porte sur un actif immobilier de 725 mètres carrés.
La Française Real Estate Partners a acquis le flagship de l'enseigne
Céline à Paris, pour le compte d’un institutionnel français. L’actif situé
au 53 avenue Montaigne, dans le 8e arrondissement de Paris, totalise
725 mètres carrés répartis entre le rez de chaussée et le premier étage.
Un plan de travaux a été réalisé en 2013 pour l’aménagement de la
marque de luxe.
Conseils acquéreur : Retail Consors, Fidal, Bureau Véritas, Burgeap ; conseils vendeur : La
Financière Colisée Investissements, MVB Consulting, Maître Charles-Edouard Peschard
décideurs & dealmakers
CNP Assurances fait main
basse sur Géosud
L’ASSUREUR FRANÇAIS RACHÈTE
LES PARTS DE TOTAL, INÉOS ET
GÉOSTOCK.
CNP ASSURANCES RACHÈTE 98 %
DU CAPITAL DE GÉOSUD, UNE SOCIÉTÉ SPÉCIALISÉE DANS LE STOCKAGE
SOUTERRAIN DE GAZ NATUREL. SEUL
GÉOSTOCK RESTE ACTIONNAIRE À
HAUTEUR DE 2 %, CÉDANT AINSI
28 % DE LA SOCIÉTÉ, TANDIS QUE
TOTAL (56,07 %) ET LE CHIMISTE
INÉOS (13,93 %) SE DÉSENGAGENT
COMPLÈTEMENT. GÉOSUD DÉTIENT
50 % DU GIE GÉOMÉTHANE (L’AUTRE
MOITIÉ APPARTENANT À ENGIE), UN
SITE DE STOCKAGE SOUTERRAIN DE
2,6 MILLIONS DE MÈTRES CUBES
DANS LES ALPES DE HAUTE-PROVENCE, GRÂCE AUQUEL GÉOSUD
RÉALISE UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE
44,6 M€.
l'essentiel
Saverglass : Carlyle mène
le LBO tertiaire
Le fonds d’investissement anglo-saxon prend la place d’Astorg au capital de la
cible désormais valorisée 560 M€.
Quel plébiscite pour le fabricant de verres haut de gamme Saverglass, cédé
par Astorg Partners, actionnaire depuis 2011 ! Les enchères, remportées par
Carlyle pour une valeur d’entreprise de 560 M€ (contre 335 M€ lors du précédent LBO), auront attiré un bon nombre de financiers de la place : PAI Partners,
Cinven, 3i, Eurazeo, CVC Capital Partners, LBO France et Ardian (malgré la
tentative d’une offre préemptive) devront pourtant s’avouer vaincus. Carlyle aurait déjà négocié auprès de Crédit Agricole et Société Générale un term loan B
ainsi que le refinancement de la dette existante de sa nouvelle participation. Si
le montant du buyout ne représente que 6,5 fois l’Ebitda de Saverglass, il faut
prendre en compte le déploiement futur de capex destinés à l’exploitation et au
développement de l’outil industriel. Selon Les Echos, Carlyle envisage d’investir 300 M€ en 5 ans. Il s’agira de créer une usine aux Emirats Arabes Unis (75
M€), de mettre sur pied une chaîne de décoration de bouteilles, et de rénover
les fours existants. Relativement opaque sur les performances du fabricant de
bouteilles en verre pour les secteurs du luxe, des spiritueux et de la cosmétique, Astorg devrait se satisfaire de cette opération qui double quasiment la
valorisation de l’actif. L’un des principaux moteurs de croissance de l’entreprise
reste la « premiumisation » des contenants.
Conseils acquéreur : financier : Messier Maris ; juridique : Darrois Villey ; conseils cédant : financier :
Rothschild & Cie, Canaccord Genuity ; juridique : Paul Hastings
Naxicap accompagne Technicis
dans son LBO primaire
Cinquième acteur du marché européen de
la traduction, Technicis recompose son capital autour du GP français.
Fort de 24 M€ de revenus en 2015 (contre
17 M€ un an plus tôt), Technicis a décidé de revoir la structure de son capital
en accueillant Naxicap Partners en tant
que majoritaire, entouré de Benjamin du
Fraysseix, fils du fondateur et dirigeant du
groupe depuis 2011. Le premier LBO du
spécialiste de la traduction se compose
d’un package financier (senior et mezzanine) égal à trois fois son Ebitda. Depuis
cinq ans, le chiffre d’affaires de Technicis a
affiché une croissance annuelle de l’ordre
de 20 % : cela n’est pas étranger à une
politique de M&A en Europe, qui devrait à
l’avenir, se poursuivre également en Amérique du Nord.
3
Ardian vend l’italien Lima à EQT
SPÉCIALISTE DE LA FABRICATION ET DE LA COMMERCIALISATION DE MATÉRIEL ORTHOPÉDIQUE, LIMA CORPORATE EST
CÉDÉ PAR ARDIAN À UN AUTRE INVESTISSEUR, EQT PARTNERS.
POUR UN MONTANT NON COMMUNIQUÉ, LE FONDS DE PRIVATE EQUITY FRANÇAIS
ARDIAN A VENDU L’ITALIEN LIMA CORPORATE À EQT PARTNERS. L’EXIT D’ARDIAN S’ACCOMPAGNE DE CELUI DES MINORITAIRES (LES FAMILLES LUALDI ET NEUBERGER BERMAN). SPÉCIALISTE DE LA FABRICATION ET DE LA COMMERCIALISATION DE MATÉRIEL
ORTHOPÉDIQUE, LIMA S’EST LARGEMENT TOURNÉ VERS L’ÉTRANGER AVEC DE NOUVEAUX LANCEMENTS DE PRODUITS DEPUIS 2012 (ARRIVÉE DU GP FRANÇAIS).
Equistone triple sa participation dans Sicame
L’investisseur porte sa position de 20 % à 60 % dans le fournisseur de connectique pour l’industrie électrique.
Présent au capital de Sicame depuis 2010, Equistone Partners Europe a décidé d’augmenter
sa participation de 20 % à 60 % par le biais de son véhicule d’investissement de cinquième
génération, levé au printemps dernier pour un montant de 2 MD€. S’il renforce sa position dans
le fournisseur de connectique pour l’industrie électrique, c’est grâce à la sortie de Siparex, qui
devrait récupérer plus de deux fois sa mise. Parallèlement, Etoile ID et plusieurs actionnaires
familiaux profitent de l’opération pour céder leurs parts. Ce LBO se serait conclu entre 250 M€
et 300 M€ de valeur d’entreprise. Le chiffre d’affaires de Sicame, 350 M€ en 2015 (pour 10 %
d’Ebitda), devrait être alimenté par une politique assumée de croissance externe.
Conseils investisseur : financier : Edmond de Rothschild CF ; juridique : King & Wood ; conseils cible : financier :
Callisto ; juridique : Paul Hastings ; dette : Crédit du Nord
décideurs & dealmakers
insider
« La levée de fonds est un
petit parcours du combattant »
P. S.-M. Une structure financière saine est très impor-
Philippe Soler-My
Cofondateur, Carbonex
Décideurs. Comment définiriez-vous votre stratégie de croissance ?
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Philippe Soler-My. Le procédé Carbonex permet de substituer une grande partie des énergies fossiles par du charbon végétal renouvelable et stockable. Notre stratégie de
croissance est liée directement à notre nouvelle technologie avec une production locale, un contrôle de qualité,
une réduction significative de notre utilisation d’énergies
fossiles et surtout la lutte contre la
déforestation dans les continents
fournisseurs de charbon de bois.
Avec une vitrine en France, Carbonex a une solution effective permettant la réduction significative
de CO2 au niveau mondial. Nous
restons compétitifs avec une fabrication française face
notamment aux pays à bas coûts, tout en respectant les
normes environnementales et sociales.
tante pour toute entreprise. L'organe de gestion doit être
conscient de l'importance de la gestion financière et doit
agir en ayant une bonne connaissance des affaires. De
toute évidence, des consultants externes peuvent offrir une
importante valeur ajoutée. Selon la situation dans laquelle
se trouve l’entreprise en croissance, les besoins de financement sont différents. Les moyens de financer ces besoins,
eux aussi, diffèrent. Cette situation oblige souvent à rechercher de nouveaux moyens de financement. Il est très important de réserver une attention particulière à la croissance
attendue afin d'adapter son besoin de crédits. C'est pourquoi il est essentiel d'établir un business plan détaillé qui
tienne compte du marché dans lequel l'entreprise se situe
et dans lequel les moyens à disposition sont comparés
aux besoins prévisibles. Une augmentation radicale de
chiffres d’affaires nécessite des
conseils efficaces qui permettent
de ne pas dérouter. Il ne faut pas
se décourager, mais au contraire
persévérer, améliorer et innover
sans cesse et essayer de bien
cibler les futurs clients. Le financement est l’outil qui permet de réaliser son projet. Il faut
travailler en transparence et avec dynamisme en partenariat avec les financiers.
« Nous restons compétitifs avec
une fabrication française »
Décideurs. Quels sont les obstacles que vous avez dû affronter pour permettre une forte croissance?
P. S.-M. Un des premiers obstacles a été de trouver les
bons financements, suivi par la gestion de la croissance
à tout niveau. Il s’agissait de trouver les bons profils pour
augmenter les effectifs et ensuite de gérer la mise en place
de la nouvelle organisation. Notre petite entreprise familiale
a vécu une évolution et une transformation pour accéder à
une nouvelle dimension avec des échanges et des propositions internationales.
Décideurs. Pour financer votre croissance, Quels conseils
donneriez-vous aux entrepreneurs à l’aune de votre propre
expérience ?
Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95
Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau
Rédaction : Firmin Sylla, Vincent Paes, Joffrey Simonet, Alexis Valero
Maquette & Graphisme : Morgane Tudal
décideurs & dealmakers
Décideurs. Comment avez-vous géré votre levée de fonds et
vos relations investisseurs ?
P. S.-M. La levée de fonds est un « petit » parcours du
combattant. Cela prend du temps, il faut compter entre six
mois et un an et se déplacer souvent. Le choix des investisseurs est important et la confiance réciproque est la clé
de la réussite avec ses investisseurs. L’important est d’être
extrêmement bien conseillé financièrement et juridiquement par des cabinets expérimentés. Dans la mesure du
possible, il convient d’éviter l’exclusivité et de bien contrôler les coûts de la levée qui sont assez importants. De plus,
ne faire entrer qu’un fonds et non plusieurs à la fois, permet
des relations à la fois plus efficaces et plus rapides. C’est
comme un mariage avec une séparation programmée.
Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre
Diffusion : Magdalena Ciemielewska
Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532
tour d'horizon
XANDRIE REPREND
QOBUZ
Secteur : Musique en ligne
Naïo Technologies rêve
d’international
Valeur : NC (CA 2015 :
7,4 M€)
Secteur : Web
Valeur : 1,2 M€
Investisseurs : Nestadio Capital, Paca Investissement,
Crédit Agricole Alpes-Provence
IDINVEST ACCOMPAGNE AZALEAD
SOFTWARE
Secteur : Marketing
Valeur : 4,5 M€
RATP RACHÈTE 40 %
DE CASA TRAM ET
DEVIENT LE SEUL
ACTIONNAIRE
Secteur : Transport
Valeur : NC (CA 2015 :
17 M€)
Conseil juridique cédant :
Bird & Bird
HACHETTE LIVRE
GOBE EDITIONS KERO
Secteur : Édition
Valeur : NC (CA 2015 :
7 M€)
Conseil juridique acquéreur : Pinot de Villechenon ;
conseil juridique cédant :
Cohen
Secteur : Biens de consommation
Valeur : NC (CA 2015 :
19 M€)
Conseil juridique investisseur : Jacques Zouker
STEERFOX COMPLÈTE
SON PREMIER TOUR
DE TABLE
COMATEC RACHETÉ
PAR BUNZL
Conseils cédant : financier :
CM-CIC Advisory; juridique : Themis Conseil
En levant 3 M€, Naïo Technologies ambitionne de commercialiser dès cette année son robot agricole en Allemagne,
en Belgique et aux Pays-Bas.
EDELWEISS CAPITAL
SAUVE AMG INDUSTRIES
Après avoir récolté 82 000 euros en love money en 2013
et 730 000 euros en crowdfunding en 2014, Naïo Technologies réalise une levée de fonds de près de trois millions
d’euros auprès d’Emertec Gestion, de CapAgro Innovation, de Wiseed et de business angels historiques. Grâce
à cet argent, le concepteur de robots agricoles fondé en
2011 va accélérer le déploiement commercial d’Oz, son
robot autonome de désherbage de surfaces maraîchères.
L’international sera un axe clé. La société compte ainsi
proposer dès cette année ses services en Allemagne, en
Belgique et aux Pays-Bas. Pour y arriver, Naïo Technologies devrait recruter six salariés. Les deux fondateurs,
Aymeric Barthès et Gaëtan Séverac, comptent également
investir dans la recherche et le développement afin de lancer deux nouveaux produits à horizon 2017. Cette année,
Naïo Technologies espère écouler 45 robots pour franchir
le million d’euros de chiffres d’affaires, contre 340 000 euros en 2015.
Secteur : Industrie
Valeur : 0,3M€ (CA 2014 :
7 M€)
Conseils investisseur : financier : Vulcain ; juridique :
Sophie Mesnier-Teissedre
OPENOOX CONCLUT
UN PREMIER TOUR
DE FINANCEMENT
Valeur : 1 M€
Investisseurs : Pierre
Kosciusko-Morizet, Marc Simoncini, Denys Chalumeau
Giroptic surfe sur la réalité
virtuelle
EMN RACHÈTE LE
NETTOYAGE ET PEINTURE NET
La start-up lilloise vient d’enregistrer une levée de fonds de
4,5 M$.
Secteur : Services d’entretien
Après avoir récolté 1,4 M€ en 2014 par le biais de la plateforme Kickstarter, Giroptic récupère cette fois 4,5 M$ auprès d’un pool d’investisseurs composé des fonds Partech
Ventures, 360 Capital Partners, SOSV, Finorpa et des business angels Pascal Cagni (ex-Apple), Oleg Tscheltzoff
(Fotolia) et Aloe Blacc (rappeur). Au-delà de l’apport financier, le fabricant de la caméra à 360° pour la réalité virtuelle
est heureux de pouvoir compter sur la vision opérationnelle, technologique et artistique que ces partenaires vont
pouvoir apporter. Désormais en phase de commercialisation, Giroptic met le cap vers le grand public (jeux vidéo)
avant de se pencher sur le marché des professionnels.
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Secteur : Web
Valeur : NC (CA 2015
EMN : 11 M€, CA combiné :
25 M€)
Investisseur : Audacia
Conseils acquéreur : financier : Linkers ; juridique :
Richard & Mertz Avocats ;
conseils cédant : financiers : CM-CIC Transactions
PME, CIC Banque Privée ;
juridique : Ravion Gallas
Associés ; social : Davies et
Mouchon
décideurs & dealmakers
international
Ferrari : une IPO milanaise en
dents de scie
Le titre a fini son premier jour de cotation à 43,24€.
À Milan, l’action Ferrari (« RACE ») n’a pas connu un premier jour de listing
tranquille : avant de finir la journée à un prix raisonnable de 43,24€, elle a momentanément été suspendue de la cote en raison d’une chute trop rapide, à
41,75€. Pour rappel, son prix d’introduction avait été fixé à 43€. Aujourd’hui, le
groupe italien de voitures de sport repose sur une capitalisation d’environ 8,2
MD€ et compte bien profiter de son émancipation du géant de l’automobile Fiat
Chrysler afin de doper ses revenus et sa profitabilité en tant qu’entité autonome.
L’axe stratégique principal sera de positionner encore plus fortement la marque
au cheval cabré sur le segment du luxe. Comme l’a résumé Sergio Marchionne,
CEO de Fiat Chrysler, il n’y a désormais plus aucun frein à ce que le fabricant
de la Testarossa puisse jouir d’un même niveau de rentabilité que d’autres institutions du luxe telles que Hermès ou Prada dans le retail. Quoi qu’il en soit, les
balbutiements du titre n’ont pas essoufflé le faste déployé autour du bâtiment
de la Bourse à Milan : à coups de ronflements de moteur devant sa façade et
d’une exposition de certains des plus beaux modèles, Ferrari a donné le départ
d’une nouvelle course, en solitaire cette fois.
6
General Motors fait le plein
dans le taxi autonome
L’industriel américain participe au tour de
table de la start-up Lyft avec un chèque de
500 M$.
Preuve que le monde de l’automobile est
en pleine mutation, c’est l’un de ses plus
hauts représentants, General Motors, qui
a fait le choix d’investir 500 M$ dans Lyft,
l’application mobile concurrente d’Uber en
matière de services de transport. À travers
cette association, concrétisée par l’instauration d’équipes de recherche communes
en vue de penser le taxi autonome de
demain, il est prévu que l’industriel fournisse son expertise dans la fabrication
de véhicules intelligents, tandis que la
start-up désormais valorisée à 4,5 MD$
s’appliquera à développer le logiciel de
transport. Aucun détail supplémentaire n’a
filtré pour le moment, la réglementation s’y
rattachant étant encore en chantier.
décideurs & dealmakers
Brookfield et KIC se paient de jolis magasins berlinois
LA TRANSACTION S’ÉVALUE À 1,3 MD€.
POTSDAMER PLATZ, L’UN DES CARREFOURS COMMERÇANTS
LES PLUS PRISÉS AU MONDE, VIENT DE SE TROUVER DE NOUVEAUX PROPRIÉTAIRES AVEC L’ARRIVÉE DE BROOKFIELD ET DU
CORÉEN KIC AUX COMMANDES DE PLUS DE 2,9 MILLIONS DE
MÈTRES CARRÉS. LA TRANSACTION S’ÉVALUE À 1,3 MD€. L’AMBITION DU DUO D’ACQUÉREURS SERA DE REMETTRE AU GOÛT
DU JOUR CE QUARTIER BERLINOIS COMPOSÉ DE BUREAUX, DE
COMMERCES AU DÉTAIL ET DE GALERIES D’ART.
Baxalta se rapproche de Symphogen et s’éloigne de Shire
L’entreprise pharmaceutique pourrait payer jusqu’à 1,6 MD$ pour le développement de six
immunothérapies contre le cancer.
Comme si le refus de l’offre de rachat de 32 MD$ en provenance du géant Shire ne suffisait pas, Baxalta réalise désormais une opération offensive grâce à la conclusion d’un
partenariat de 1,6 MD$ avec le danois Symphogen. Cette alliance répond à un double
objectif pour Baxalta. D’abord, elle complique l’éventualité d’un rapprochement avec
Shire puisqu’elle rajoute un lot significatif de traitements au portefeuille de la cible. Ensuite, en termes concrets, Baxalta prend une option exclusive sur le développement late
stage de six immunothérapies contre le cancer, dont les premiers essais cliniques débuteront en 2017. Pour autant, il ne semble pas que le pharma américain soit complétement
à l’abri de Shire, ce dernier préparant une offre revalorisée et à plus forte teneur en cash.
nominations
Caroline Gaye, American Express
Edouard Sauvage, GRDF
Une femme à la tête d’Amex France.
Il remplace Sandra Lagumina, nommée directeur général adjoint
en charge des infrastructures chez Engie.
Caroline Gaye est promue directeur général. Elle succède à Nicolas Sireyjol, ancien président American Express France. Après
quinze ans passés au sein du groupe, Caroline Gaye mettra
en œuvre la stratégie du groupe américain au sein de la filiale
française qui compte 600 salariés. Son objectif sera d’accroître
la part de marché en France du spécialiste des cartes de paiement et des chèques de voyages. Depuis 2008, elle occupait le
poste de vice-présidente responsable de la division cartes pour
particuliers. En 2012, Caroline Gaye avait élargi son portefeuille
avec le pilotage de l’entité des cartes pour les TPE/PME grâce à
la gamme des cartes Business. Elle rejoint le groupe américain en
2000 en tant que manager. En 2005, elle est nommée directrice
marketing acquisition au sein de cette même entité et en 2008,
vice-présidente marketing acquisition. Auparavant, elle avait travaillé pour le groupe Sopexa : de 1994 à 1997 en tant que chef de
produit à Dublin puis de 1997 à 2000 en tant que chef de groupe
à Londres.
On pourra dire d’Édouard Sauvage qu’il a fait le tour du gaz :
après avoir négocié les contrats d’approvisionnement de Gaz de
France, il supervisera le réseau de distribution en énergie puisqu’il
devient directeur général de GRDF. À ce poste, il remplace Sandra Lagumina, nommée directeur général adjoint en charge des
infrastructures chez Engie. Ces mouvements montrent à quel point
les passerelles professionnelles sont nombreuses entre les deux
groupes français. Diplômé de X-Ponts, l’homme de cinquante devra guider une entreprise d’environ 11 000 collaborateurs. Cela
ne devrait pas lui faire peur dans la mesure où il sait parfaitement
où il (re)met les pieds. Édouard Sauvage a effectivement intégré
la firme en 1997, après un bref passage par l’administration. Doté
d’une expérience sur le terrain en tant que directeur de centre à
Rouen, nul doute que la gestion des tempêtes de l’an 2000 saura
rassurer tous les stakeholders de la firme.
Bertrand Dumont, HSBC
Il vient renforcer la gestion prudentielle.
Bertrand Dumont aura pour mission de coordonner les relations avec les superviseurs et de contribuer à l’adaptation de la banque aux évolutions règlementaires et prudentielles. Son parcours dans le secteur public plaide en sa
faveur. Il rejoint la direction du Trésor en 2001, où il exerce des responsabilités dans le domaine des restructurations
de dettes souveraines. En 2005, il part à Washington en tant qu’administrateur suppléant pour la France pour le FMI.
Deux ans plus tard, il rejoint le cabinet de Christine Lagarde, alors ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, comme conseiller affaires internationales. En 2010, il intègre le cabinet de Michel Barnier, alors vice-président
de la Commission Européenne, en tant que conseiller en charge des services financiers.
7
Thibault Verbiest, De Gaulle Fleurance & Associés
Un banquier d’affaires chez DGFA.
Thibault Verbiest rejoindra De Gaulle Fleurance & Associés en janvier prochain. Avocat dès 1993, il a cofondé le
cabinet d’avocat franco-belge Ulys en 2001 au sein duquel il a exercé douze ans avant de quitter la robe pour
fonder Elensse, un service de coaching professionnel pour professions libérales et entrepreneurs. En 2013, il crée
une start-up dédiée à la cyber sécurité, les paiements en ligne et les crypto-monnaies (Payservices). Il a rejoint,
début 2014, Largillière Finance, une banque d’affaires spécialisée dans le M&A, les levées de fonds et l’ingénierie
financière.
Benoît Emsalem, Sycomore
Family Office
Le conseil aux grandes familles
monte en gamme.
Benoît Emsalem rejoint Sycomore Family Office en qualité de
family officer. Tout en développant la clientèle du groupe, il a pour mission
d’accompagner les grandes familles et de
mettre en place une offre immobilière haut
de gamme structurée en fonction des besoins des clients. Agé de 33 ans, il a débuté sa carrière dans la gestion de patrimoine
en agences avant de rejoindre en 2010 les
équipes de la Société Générale Private
Banking comme banquier privé. Benoît Emsalem est titulaire du M2 en gestion de patrimoine de l’université Jean Moulin-Lyon III.
Patricia Arvanitakis, Deutsche Bank
Deutsche Bank recrute
en cash management.
Patricia Arvanitakis vient
d’être nommée director
et senior sales manager
au sein de l’équipe Cash
management corporates
de Deutsche Bank. Titulaire du DESS
Banque et Finance de l'Université Lumière
Lyon II et d'une Maîtrise de Management
Financier (Paris II Assas), elle a débuté sa
carrière chez Axa Banque avant d’occuper différentes fonctions en relation avec
la gestion de trésorerie des entreprises au
sein d’ABN Amro, de la Société générale
puis enfin de RBS où elle était depuis 2008
director et cash management sales.
Robin Cuisset, Edouard Legrez, BNP
Paribas Investment Partners
Mouvements dans les relations clientèles !
Robin Cuisset et Edouard Legrez viennent
d’être nommés respectivement responsables de la relation clientèle institutionnelle
pour le développement des institutions de la
protection sociale en France et du développement de la clientèle assurance en France.
Agé de 43 ans (IEP, Paris-Dauphine), Robin
Cuisset était depuis 2009 responsable des
relations avec les banques centrales et institutions officielles de BNP Paribas Investment
Partners. Agé de 43 ans (Paris II), Edouard
Legrez est un spécialiste de la clientèle institutionnelle dont il était en charge chez Axa
Investment Managers, Schroders IM puis
ABN Amro et UBS Global AM (depuis 2011).
décideurs & dealmakers
Quand la Finance d’entreprise
se rassemble pour honorer ses leaders...
14 AVRIL 2016
Pavillon d’Armenonville
•
PARIS
Cocktail networking • Dîner de gala • Remise de prix
Pour plus d’informations : Charlotte Fabre - Email : [email protected] - Tél. : 01 45 02 25 26
www.tropheesleadersdelafinance.fr
EDITION FINANCE
G20 STRATEGY
& MANAGEMENT SUMMIT
La 6e édition des Trophées Leaders de la Finance sera
précédée du G20 Strategy & Management Summit - Édition Finance
Conférences • Déjeuner d’affaires • Pauses Networking
Information et inscription : www.g20-summit-finance.com
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