Programme Ghostlovers PDF, 284 Ko
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Programme Ghostlovers PDF, 284 Ko
Ciclic présente Ghostlovers Les fantômes et leurs amours (mortelles) A partir de L’Etrange Affaire Angelica de Manoel de Oliveira (film du baccalauréat), et dans le cadre d’un atelier de programmation, les élèves de terminale de l’option cinéma du Lycée Rotrou (Dreux) se sont concentrés sur un motif qui hante de nombreux films de l’histoire du cinéma : « tomber amoureux d’un fantôme ». Présentation des films assurée par les élèves. Projections suivies d’une discussion avec les élèves-programmateurs. Mercredi 11 décembre, Minotaure 16h, L’Aventure de Madame Muir Jeudi 12 décembre, Minotaure 9h30, Mulholland Drive 14h, L’Étrange Affaire Angelica 22e S’il n’est pas question de Wim Wenders ni même de cinéma allemand, c’est bien d’ailes et de désir que nous devons parler aujourd’hui ! Cette année, l’atelier de programmation que nous — fidèles cinéphiles de la TL1 du lycée Rotrou de Dreux — proposons au public de Vendôme avec l’aide de nos professeurs et d’Adrien Heudier de Ciclic est axé sur ce noble et trop méconnu sentiment qu’est la spectrophilie. Si ce terme, dont profiteront dorénavant tous les amateurs de Scrabble, peut sembler d’entrée de jeu obscur, il désigne simplement l’amour du fantôme — d’où notre allusion aux passions ailées. Ainsi, notre choix s’est arrêté sur deux films diversement hollywoodiens, L’Aventure de Madame Muir de Joseph L. Mankiewicz et Mulholland Drive de David Lynch, qui entreront en résonance avec L’Étrange Affaire Angelica de Manoel de Oliveira dans lequel un photographe tombe amoureux de son modèle défunt. Le film du vénérable maître portugais est le nouveau venu au programme du bac cinéma et se révèle le digne remplaçant du fameux Yeleen (« la lumière ») de Souleymane Cissé. Là où l’habitude veut que l’on représente l’esprit comme un revenant hostile, nous aimerions présenter avec ces trois œuvres un panel de visions bien plus complexes où l’ectoplasme, aimant et aimé, a paradoxalement une véritable épaisseur. Si l’analyse de ces trois films peut être parfois difficile, nous vous proposons de ne pas pour autant vous arrêter à la difficulté des interprétations mais plutôt de laisser vibrer en vous chacune des histoires d’amour proposées. Si L’Étrange Affaire Angelica évoque une attraction ineffable et immédiate, L’Aventure de Madame Muir joue sur une intrigue plus romantique tandis que Mulholland Drive, où la présence du fantôme ne relève pas de l’évidence absolue, semble une expérience onirique et personnelle. Parions quoi qu’il en soit que ces fantômes, trop occupés à aimer pour être réellement féroces, vous seront moins hermétiques si vous les laissez prendre place dans votre esprit. Et que la charmante compagnie de Rex Harrison, Laura Harring et Pilar López de Ayala vous invitera à vous laisser hanter. Les membres de la peuplade cinéphage du lycée Rotrou seront donc ravis que vous daigniez embarquer pour cette fantastique programmation en découvrant en trois séances quelques visions de l’invisible, qui, nous l’espérons, sauront vous séduire sans vous paraître trop brumeuses. Nous vous souhaitons un agréable festival et espérons que vous en ressortirez l’esprit plein de films ; de ces films pleins d’esprit(s)… Eloïse, Jean et Ronan L’Aventure de Madame Muir Joseph L. MANKIEWICZ États-Unis / 1947 / fiction / 104 minutes / 35 mm / 1.37 / VOSTF En Angleterre, au XIXe siècle. Lucie Muir, une ravissante et jeune veuve, décide de s’installer au bord de la mer avec sa fille et sa servante dans un cottage que l’on dit hanté par le fantôme du Capitaine Gregg. Loin d’être terrorisée, elle est au contraire fascinée à l’idée d’habiter avec un fantôme. Scénario Philip Dunne d’après le roman de R.A. Dick / Image Charles Lang / Musique Bernard Hermann / Interprétation Gene Tierney, Rex Harrison, George Sanders, Nathalie Wood, Robert Coote, Edna Best / Production 20th Century-Fox / Distribution Swashbuckler Films. Mulholland Drive David LYNCH France, États-Unis / 2001 / fiction / 146 minutes / 35 mm / 1.85 / VOSTF Prix de la mise en scène, Festival de Cannes 2001. Meilleur film étranger, César du cinéma Français 2002. A Hollywood, durant la nuit, Rita, une jeune femme brune, devient amnésique suite à un accident de voiture sur la route de Mulholland Drive. Elle fait la rencontre de Betty Elms, une actrice en devenir qui vient juste de débarquer à Los Angeles. Aidée par celle-ci, Rita tente de retrouver la mémoire ainsi que son identité. Scénario David Lynch / Image Peter Deming / Montage Mary Sweeney / Musique Angelo Badalamenti / Interprétation Naomi Watts, Laura Helena Harring, Justin Theroux / Production Les Films Alain Sarde, Studio Canal, Asymmetrical Production / Distribution Tamasa Distribution. Précédé de Dance Tonight Paul McCARTNEY / Michel GONDRY Jeudi 12 décembre, 9h30, Minotaure Royaume-Uni / 2007 / clip vidéo / 5 minutes McCartney se fait livrer une mandoline par un postier. Lorsque McCartney commence à en jouer et à chanter, un fantôme (Natalie Portman) apparaît et se met à danser dans la maison. Mercredi 11 décembre, 16h, Minotaure L’Étrange Affaire Angelica Manoel DE OLIVEIRA Portugal, France, Espagne, Brésil / 2010 / fiction / 95 minutes / DCP / 1.85 / VOSTF Sélection Un Certain Regard, Festival de Cannes 2010. Une nuit, Isaac, jeune photographe et locataire de la pension de Dona Rosa à Régua, est appelé d’urgence par une riche famille, afin de faire le dernier portrait de leur fille Angelica, une jeune femme morte juste après son mariage. Dans la maison en deuil, Isaac découvre Angelica et reste sidéré par sa beauté. Lorsqu’il porte à son œil l’objectif de son appareil photo, la jeune femme semble reprendre vie, pour lui seul. Isaac tombe instantanément amoureux d’elle. Dès lors, Angelica le hantera nuit et jour, jusqu’à l’épuisement. Scénario Manoel de Oliveira / Image Sabine Lancelin / Montage Valérie Loiseleux / Son Henri Maikoff / Interprétation Pilar López de Ayala, Ricardo Trêpa, Filipe Vargas / Production Les Films de l’Après-midi, Filmes do Tejo, Eddie Saeta, Mostra International de Cinema / Distribution Epicentre Films. Précédé de Dead Leaves and the Dirty Ground The White Stripes / Michel GONDRY Royaume-Uni / 2002 / clip vidéo / 3 minutes Jack White, le chanteur du groupe The White Stripes, rentre chez lui. Sa maison est saccagée. Il va de salle en salle pendant que les images projetées autour de lui dévoilent les événements festifs passés... Les Noces funèbres Afin d’encadrer les films de la programmation Ghostlovers, l’équipe du lycée Rotrou a le plaisir de présenter deux clips musicaux réalisés par Michel Gondry qui seront projetés avant les séances de L’Etrange Affaire Angelica et de L’Aventure de Madame Muir. Ces deux vidéos illustrent les chansons « Dead Leaves and the Dirty Ground » des White Stripes et « Dance Tonight » de Paul McCartney. Rejoignant le thème de la spectrophilie – l’amour, toujours ! – ces vidéos dépassent les limites du clip pour devenir des courts métrages à part entière et former un étonnant diptyque. Comme souvent, chez le réalisateur, ces œuvres témoignent d’une grande ingéniosité visuelle, oscillant entre effets bon-enfant et trucages, comme la surimpression, héritant du génie mélièsien. Les inénarrables astuces que Gondry nous offre avec malice illustrent deux titres de tonalité fort différente ; elles se prêtent tout particulièrement à l’esprit ludique de ces fantômes mutins (pour McCartney) et à l’aspect terrifique de ces esprits frappeurs (pour Jack White). Allier bonne musique et bon cinéma n’est pas toujours chose facile, mais ici ni les interprètes ni le réalisateur n’ont quoi que ce soit à prouver et leur rencontre ne pouvait être qu’une révélation cinématographique et musicale. Une superbe mise en bouche pour des films de non moins grande qualité ! Eloïse, Ronan et Jean Jeudi 12 décembre, 14h, Cinémobile La Grande Illusion Love Story Si l’amour est l’un des thèmes récurrents du cinéma d’hier et d’aujourd’hui, les films de fantômes ne font pas exception. Dans notre sélection le rapport à l’amour est, en effet, bien réel. Chaque film raconte l’histoire d’un couple peu commun... Dans L’Etrange Affaire Angelica, de Manoel de Oliveira, qui est le point de départ de notre atelier de programmation, le sujet est présent de manière évidente. On assiste à un véritable coup de foudre entre Isaac et Angelica à travers le viseur de l’appareil photo du jeune homme. Il est vrai que même si le spectateur n’a pas tout de suite la certitude que cet amour est réciproque, la passion qui dévore le photographe est explicite. Tout au long du film ce désir va se transformer en une réelle obsession pour le personnage et deviendra le fil conducteur qui nous mènera à la résolution de l’histoire. Cette obsession est d’autant plus accentuée que cette histoire d’amour naît entre un homme et un spectre. Dans L’Aventure de Madame Muir de Joseph Mankiewicz, deuxième film de notre sélection, on retrouve aussi cette idée de passion entre Daniel et Lucy mais le dénouement cette fois-ci repose moins sur l’obsession que sur la jalousie, autre aspect de l’idylle amoureuse. Le spectateur est, là aussi, subjugué par cette relation peu commune. L’histoire semble impossible mais elle mènera à une fin romantique même si le film ne parle pas seulement de l’amour avec un grand A mais montre aussi le coté sombre de ce sentiment. Le dernier film, qui rejoint aussi le thème de l’amour de façon évidente, et à vrai dire de façon plus évidente que le thème du fantôme, est Mulholland Drive de David Lynch. La passion est retranscrite avec une extrême violence et la noirceur de ce film est nuancée par le côté fantomatique et sentimental, bien qu’il puisse perturber le spectateur. Le spectre au cinéma paraît ainsi à jamais lié à l’amour. Et il prouve que s’il y a des amours interdites, il n’y a pas d’amours impossibles. Joanna, Pauline et Harmony Comme une image L’idée d’un cinéma sans images est inconcevable et absurde ! Quoi de plus naturel alors que de lier le fantôme à l’image quand le septième art s’empare de la thématique spectrale ? Le rapport fantôme/image est observable dans les trois films de notre programmation. À chaque fois, un art de l’image est convoqué. Le tableau du Capitaine Gregg semble indéniablement lié à son fantôme dans L’Aventure de Madame Muir de Joseph Mankiewicz. Il trône dans le salon de sa maison et éveille notre attention, on comprend alors son importance capitale dans l’existence du capitaine dans le monde des vivants. Le charismatique fantôme de marin semble être très attaché à la toile et demande à la nouvelle propriétaire de sa demeure sur la côte de la conserver comme s’il était lui-même généré par son portrait. Le capitaine tient également à sa longue vue, autre objet de l’image. Les objets liés à l’image et à la personnalité du capitaine représenteraient alors son moyen de rester sur terre. Le fantôme de la jeune Angelica dans L’Etrange Affaire Angelica de Manoel de Oliveira naît dans l’objectif d’Isaac le photographe et ne réapparait dans le film que par la présence des photographies fraîchement développées étendues dans la chambre du photographe. On retrouve ici un fantôme généré par l’image. Les jumelles utilisées par Isaac permettent une visualisation du passé et de l’ancien monde avec les vignerons manuels, le lien entre le passé et le présent est un thème propre au film de fantôme. Dans Mulholland Drive de David Lynch, le fantôme de Camilla et sa mort sont en rapport étroit avec le milieu du cinéma. En effet, Diane prémédite la mort de l’actrice Camilla suite au fait qu’elle l’ait trompée avec le réalisateur Adam Fletcher. On s’aperçoit en outre que Camilla sort des décombres de la voiture lors de l’accident sans la moindre blessure grave et personne en dehors de Diane ne la voit dans la première partie du film, cela confirme son identité spectrale. Une fois de plus, au cinéma, Hollywood est vu comme un repère de fantômes. Camille, Nizar, Mehdi, Baptiste et Laura Qu’est-ce qu’un rêve au cinéma ? Tout d’abord, il brouille les limites entre la réalité et l’imaginaire. Il est source de confusion, il permet de troubler, de perdre le spectateur, de lui faire croire ce que l’on veut et au réveil de le retrouver perdu. Dans Mulholland Drive, de David Lynch, L’Etrange Affaire Angelica, de Manoel De Oliveira ou encore L’Aventure de Madame Muir de Joseph L. Mankiewicz la question du rêve se pose. Dans ces trois films, cette notion permet l’ambiguïté et nous fait nous interroger sur l’existence du fantôme. On retrouve d’ailleurs dans chacun de ces films de nombreux éléments qui peuvent nous mener sur la voie du rêve. Le plus évident est, bien entendu, la présence d’une chambre ! Cette pièce, qui est le lieu où naissent les rêves, est donc l’un des éléments les plus perturbateurs qui soient puisqu’il pose le débat entre le réel, le concret et l’absurde. Mulholland Drive est un exemple évident — bien que l’adjectif évident soit compliqué à utiliser pour ce film étant donné le nombre d’interprétations possibles. Ici, la chambre est un élément important, puisque dès le premier plan du film la caméra en vue subjective se couche sur le lit. La suite serait donc un rêve ? Dans la première partie du film, pas toujours explicite, le spectateur finit par croire ce qu’il voit, mais au réveil du personnage joué par Naomi Watts, tout est mélangé : les identités, les caractères des personnages etc. Le spectateur ne comprend pas tout de suite. Il lui faut faire le lien (du moins, s’y efforcer !) entre chaque élément de la première partie et de la deuxième, afin de reconstituer l’intrigue. Après avoir visionné ce film, nous sommes autant déboussolés qu’émerveillés ! Bien que la question du rêve paraisse moins évidente dans L’Etrange Affaire Angelica elle doit tout de même être posée. Tout d’abord, le fantôme apparaît à chaque fois après le sommeil, autrement dit on ne peut savoir s’il s’agit d’un rêve ou non. De plus, une fois encore, la chambre est quasiment un personnage à part entière, puisque c’est là que le personnage assistera à la plupart des apparitions d’Angelica. Le fait qu’il soit le seul à la voir ajoute de la confusion quant à la véritable existence d’un fantôme. Pour finir, dans L’Aventure de Madame Muir la présence du fantôme semble être la plus évidente car le spectateur croit à l’existence du Capitaine, qui paraît évidente. Or, à la fin, lorsque le Capitaine chuchote à Mme Muir que tout ce qu’elle a vécu n’était qu’un rêve, le spectateur se demande si peut-être, ce n’en était pas vraiment un. Puisqu’elle se réveille et semble avoir oublié le Capitaine — ou du moins se demande s’il s’agissait réellement d’un rêve — on se demande si tout ce qui s’est précédemment passé était réel ou si nous étions dans sa tête… autrement dit dans son rêve. Le film est à donc première vue un film de fantômes mais dont le statut est remis en question avec l’évocation du rêve. Dans ces trois films, le rêve laisse au spectateur la liberté d’imaginer différentes interprétations, parfois totalement opposées mais rarement impossibles ! Le rêve au cinéma est alors le lieu de tous les possibles. Marina, Ophélie et Claudie Jouons un peu ! L’aquarium Cet obscur objet du désir Réponse : …………………………………………………………………………………………………………………………… … … … … … … … … … Dans nos trois films de fantômes, les objets occupent une place importante. S’ils mettent toujours en relation les différents personnages, ces objets du désir ont pourtant une importance différente d’un film à un autre. Certains ont pour but de créer une séparation entre le rêve et la réalité, le réel et l’irréel. D’autres servent à souligner le passage du temps et la séparation des êtres aimés. Ils peuvent également se jouer du spectateur et parfois nous faire perdre les limites de l’espace et du temps. À quels films appartiennent ces objets ? À vous de jouer… avant ET après avoir vu ou revu les films de notre programmation ! Il apparaît à plusieurs reprises et installe un parallèle avec la vie d’un homme qui tourne en rond, qui ne sait pas où il va. Il indique aussi l’absence de liberté dans chacun des lieux où il se trouve. L’appareil photo Il révèle l’existence fantomatique du spectre et permet de s’imprégner de son image. Seul le spectateur et le photographe peuvent voir le visage de l’être aimé. Réponse : …………………………………………………………………………………………………………………………… … … … … … … … … … La boîte et la clé La clé et la boite bleue sont deux objets trouvés dans un sac à main apparu mystérieusement. Cet ensemble d’objets représente une séparation entre le réel et l’irréel, il crée le lien entre deux jeunes femmes et la clé représente le meurtre commandité par l’une d’elles. Réponse : …………………………………………………………………………………………………………………………… … … … … … … … … … Nicolas, Nathanaël, Adrian et Camille La cage à oiseaux La cage à oiseaux installe un parallèle entre l’emprisonnement de l’oiseau, qui va lui-même mourir, et l’impossibilité de l’union entre deux êtres incompatibles. Ne seraient-ils pas liés ? Réponse : …………………………………………………………………………………………………………………………… … … … … … … … … … La chaise du réalisateur Parmi les films que nous avons sélectionnés pour la programmation de Vendôme, chacun fait référence à l’Art. Dans l’un d’eux, la chaise du réalisateur Adam Kesher évoque le cinéma, ce qui installe une mise en abyme dans le film. Réponse : …………………………………………………………………………………………………………………………… … … … … … … … … … L’horloge L’horloge représente la séparation entre deux êtres aimés vivant dans deux mondes incompatibles... Mais dans un autre film, elle indique l’heure de la première manifestation surnaturelle. Réponse : …………………………………………………………………………………………………………………………… … … … … … … … … … L’inscription sur la barrière Un poteau a été gravé en hommage à la petite fille de la famille. Quelques années plus tard celui-ci est toujours là mais se désagrège. Que reste-t-il quand le temps lui-même a fui ? Réponse : …………………………………………………………………………………………………………………………… … … … … … … … … … Le tableau C’est à travers ce tableau que nous découvrons la seule représentation matérielle du fantôme. Il fait référence à l’art, d’ailleurs, de son vivant, le fantôme avait lui aussi un talent artistique : celui de l’écriture. Réponse : …………………………………………………………………………………………………………………………… … … … … … … … … … Le téléphone Le(s) téléphone(s) nous rappelle(nt) l’inconnu et nous laisse(nt) dans un doute permanent sur qui se cache derrière l’appel... Y aurait-il un esprit plus fort que celui de l’héroïne pour qu’elle s’appelle ellemême sans s’en rendre compte ? Réponse : …………………………………………………………………………………………………………………………… … … … … … … … … … Le Festival du film de Vendôme est organisé par Ciclic, établissement public de coopération culturelle créé par la Région Centre et l’Etat. Photo : Queen of Montreuil de Solveig Anspach. Agat films / Diaphana distribution. Tous droits réservés.