Retrait du permis de conduire? Que faire? Le plus

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Retrait du permis de conduire? Que faire? Le plus
Retrait du permis de conduire? Que faire?
Du fait qu’il passe ses journées sur les routes,
un chauffeur est plus exposé que n’importe
quel autre usager au risque de se faire
retirer son permis de conduire au cours de
sa carrière. Contrairement à l’idée fausse qui
circule encore, il n’existe pas de distinctions
entre le retrait du permis de conduire poids
lourd et celui du véhicule privé. Le retrait de
l’un entraîne également le retrait de l’autre.
Si les conséquences sont souvent minimes
dans les autres professions, le retrait de permis pour un chauffeur professionnel est un
événement tragique car il se retrouve privé
de son outil de travail. Dans ce cas, quels
sont les bons réflexes à adopter pour faciliter
cette période souvent difficile?
En premier lieu, il est primordial de réagir
rapidement lorsque l’on reçoit un document
lié à l’infraction commise. Qu’il s’agisse de
l’ordonnance rendue par le Ministère public
ou de l’avis d’ouverture de procédure du
service compétent (Services des automobiles), les délais sont courts pour réagir. Si le
chauffeur veut faire recours contre l’ordon-
nance pénale, il est impératif de ne pas
payer l’amende liée à l’ordonnance pénale
mais de s’y opposer par écrit dans un délai
de 10 jours (recommandé).
A réception de l’avis d’ouverture de procédure du Services des automobiles, un délai
permet de transmettre les remarques utiles
et pertinentes à une diminution/suppression
de la sanction envisagée. Dans les deux cas,
il est conseillé de consulter un professionnel
(avocat, protection juridique, Les Routiers
Suisses) pour déterminer si un recours est
envisageable et comment l’effectuer.
Ensuite, que la procédure de recours aboutisse ou non, il est très important d’informer
son employeur de la situation. Cela permet
très souvent de trouver un arrangement avec
ce dernier pour éviter un licenciement. Le
chauffeur peut par exemple proposer de:
– Prendre des vacances pendant la période
du retrait de permis
– Déposer son permis de conduire pendant
une période de cours de répétition (si …)
– Effectuer d’autres tâches dans la société
§
durant le temps de la sanction en fonction
de sa/ses formation/capacités
– Proposer la prise d’un congé sans solde
si nécessaire.
A noter que le dépôt du permis de conduire
peut être repoussé, en règle générale entre
2 et 6 mois selon les cantons à partir du
moment où la décision devient effective
(soit 30 jours après réception de la décision). Cette flexibilité permet dans certains
cas de trouver des arrangements avec son
employeur (choisir une période où il y a
moins de travail par exemple).
Au final, il faut retenir qu’un retrait de permis
peut être bien géré si le chauffeur s’organise
comme il faut et prévoit la période où il devra
déposer son permis. Il ne faut cependant pas
oublier qu’un retrait représente une sanction
pour un comportement inapproprié sur la
route et qu’en qualité de chauffeur, celui-ci
se doit d’être un exemple en toute circonstance. (gv)
Le plus beau, c’est celui de Roman!
C’est dans le cadre du traditionnel concours
de beauté organisé par Scania à l’occasion
du Festival Trucker & Country d’Interlaken
que les plus beaux véhicules de la marque
au griffon, répartis dans deux catégories
distinctes («Routiers» et «Non-Routiers»), ont
paradé pour la quatrième fois afin de récolter
le challenge du plus beau véhicule. En
arpentant les allées du site du festival, on a
rapidement l’impression (subjective?) que les
chauffeurs roulant sur Scania entretiennent
une relation particulière avec leur véhicule,
en n’hésitant pas à passer des heures à le
nettoyer et à le bichonner. L’intérieur de ces
camions fait souvent l’objet de toute l’attention
de son conducteur, qui cherche à l’améliorer
par rapport à la version d’origine. Grâce à cet
état d’esprit, on remarque que les véhicules
de la marque au griffon bénéficient bien souvent d’une esthétique à nulle autre pareille.
En ce qui concerne les véhicules présentés par un membre des Routiers Suisses,
Tobias Schönenberger (Scania) affirme que
les représentants du jury ont été encore
plus pointilleux, ne serait-ce qu’au sujet du
fanion, qui devait impérativement être placé
correctement et de manière bien visible.
Dans la catégorie «Routiers», c’est Roman
Bühler, qui roule pour l’entreprise schwytzoise
Inderbitzin, qui l’a emporté avec son Scania
R500 bleu clair muni de bandes décoratives
de couleur blanche. Au deuxième rang, on
trouve Marco Limacher (entreprise Fässler,
Frauenfeld, R500), et à la troisième place,
Martin Schaller (Hondrich BE, R500).
Dans la catégorie des «Non-Routiers», le
Suisse Michael Röschti a réussi à s’imposer
avec un véhicule qui a pratiquement disparu
de nos routes, un Scania 143 H de 470 CV
(année 1996), roulant pour le compte de la
société Vögel (Bludesch, A). La deuxième
place a été attribuée à Manuel Rohrbach
avec son Scania 164 développant 580 CV,
juste devant Stephan Nyffeler, au volant d’un
Scania R620 LA noir. (hps)
Le podium Scania: de gauche à droite,
Rohrbach, Limacher, Röschti, Bühler, Schaller, Nyffeler. Tout à droite, la flotte de la
maison Inderbitzin.
CAMION 9/ 2012
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