Programme de salle
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Programme de salle
Arsenal DANSE Clameur des arènes Compagnie Mouvements perpétuels – Salia Sanou jeudi 2 avril 2015, 20h + L’Atelier du regard Grande Salle En partenariat avec l’ADAMI. 14–15 Salle de l’Esplanade Entrée libre dans la limite des places disponibles. © Marc Coudrais 1h À l’issue de la représentation avec Gérard Mayen Production : Compagnie Mouvements perpétuels. Coproduction Festival Montpellier Danse 2014 dans le cadre d’une résidence à l’Agora, cité internationale de la danse, le Théâtre Scène nationale de Narbonne, l’Arsenal – Metz en Scènes, Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon (programme résidence), Le TARMAC – La scène internationale francophone. Avec la collaboration du Centre de Développement chorégraphique La Termitière (Ouagadougou), de l’Ecole des Sables (Toubab Dialaw - Germaine Acogny), des écuries de lutte sénégalaise Lansar et Rock énergie, de l’Institut français de Ouagadougou, de l’Institut français de Dakar et de l’Ambassade de France au Sénégal / avec le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, du ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Languedoc-Roussillon), de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de l’ADAMI, de la Spedidam et d’Agnès b. Clameur des arènes Compagnie Mouvements perpétuels © Marc Coudrais Salia Sanou Cie Mouvements perpétuels : Conception, chorégraphie Emmanuel Djob : musique créée et interprétée en direct Ousséni Dabaré, Jérôme Kaboré, Ousséni Sako : Danseurs Adama Badji (Feugueuleu 2), Ababacar Diallo (Baye Ndiaye), Cheikh Ahmed Tidiane Diallo (Sentel), Bouyagui Diouf (Missionnaire), Babacar Niang (Géant) : Lutteurs Emmanuel Djob (guitare & chant), Bénilde Foko (basse), Elvis Megné (clavier), Séga Seck (batterie) : Musiciens Hughes Germain : Création sonore et mix live Mathieu Lorry Dupuy : Scénographie Eric Wurtz : Lumière Rémi Combret : Régie générale Stéphane Maisonneuve (Pasttec / Montpellier) : Administration de production Trois danseurs. Cinq lutteurs. Quatre musiciens et chanteurs, tous dans un même espace, celui de l’arène. La lutte est virilité, muscles et sueur. Au Sénégal, la lutte est plus qu’un simple combat, elle est aussi symbole de réussite, phénomène social et enjeu financier. Hors du huis clos sportif, horschamp, elle est métaphore de la lutte quotidienne pour la vie, pour la survie. Pionnier de la danse contemporaine en Afrique, le chorégraphe burkinabè Salia Sanou s’est saisi de ce sport éminemment populaire, de cet art de la force et de la puissance, pour l’amener à celui de la danse. Il en utilise les modes et les codes, les rites et la tension. Il montre le jeu, le regard, l’intimidation, la parade. Il en restitue la part d’ombre et de lumière, lorsque la force se fait plurielle et que les esprits et les sortilèges se joignent à la fête. L’arène devient la scène, un espace de liberté du corps, de l’expression, de la sensualité. Elle est danse, élégance et musique avec la complicité du chanteur et compositeur camerounais Emmanuel Djob. 2 Salia Sanou Salia Sanou est né en 1969 à Léguéma, au Burkina Faso. Il suit des cours de théâtre à l’Union Nationale des Ensembles Dramatiques de Ouagadougou. Il est formé à la danse africaine par Drissa Sanon (Ballet Koulédrafrou de Bobo Dioulasso), Alasane Congo (Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou), Irène Tassembedo (compagnie Ebène) et Germaine Acogny (Ballet du Troisième Monde). En 1993, il intègre la compagnie Mathilde Monnier au Centre Chorégraphique National de Montpellier. Il participe alors aux différentes créations de la compagnie Antigone, Nuit, Arrêtez, arrêtons, arrête, Les lieux de là, Allitérations. Parallèlement, Salia Sanou chorégraphie L’héritage, une pièce qui reçoit le premier prix en art du spectacle à la Semaine Nationale de la Culture au Burkina Faso. En 1992, Salia Sanou rencontre Seydou Boro à l’Ecole des Ensembles Dramatiques de Ouagadougou. Trois ans plus tard en 1995, forts de leur parcours commun au sein de la compagnie Mathilde Monnier, ils fondent la compagnie Salia nï Seydou avec leur première œuvre Le siècle des fous. Salia et Seydou seront lauréats des deuxième Rencontres Chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan Indien à Luanda et recevront le prix « Découverte » R.F.I. Danse 98, avec leur spectacle Fignito, l’oeil troué créé en 1997, puis Taagalà, le voyageur en 2000 au Festival Montpellier Danse. Pour la compagnie Tumbuka Dance du ballet national du Mozambique, il chorégraphie Kupupura en 2001. En 2002, entouré de Seydou Boro et de Ousséni Sako, il chorégraphie L’Appel, une des pièces les plus intimistes de la compagnie, interprétée par trois danseurs et quatre musiciens originaires du Maroc et du Burkina Faso. En 2006, avec Seydou Boro, ils invitent le compositeur Jean-Pierre Drouet à les rejoindre pour une collaboration inédite avec l’ensemble instrumental Ars Nova, ce sera Un Pas de Côté créé à la Biennale de la Danse de Lyon, pour cinq danseurs et six musiciens. Enfin en 2008, les deux chorégraphes créent Poussières de sang, pour sept danseurs, une chanteuse et quatre musiciens, exposé cru et implacable des violences humaines. Parallèlement de 2001 à 2006, Salia Sanou est directeur artistique des Rencontres Chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan Indien (Culturesfrance). Dans ce cadre, il a pu mener réflexions et actions pour le développement de la danse créative du continent. De 2006 à 2011, il est artiste associé à la Scène Nationale de Saint-Brieuc et de 2009 à 2011, il est en résidence longue au Centre National de la Danse - Pantin. En 2011, Salia Sanou crée la compagnie Mouvements Perpétuels, implantée à Montpellier. Il est en résidence à la Scène Nationale de Narbonne et chorégraphie Au-delà des frontières pour le Festival Montpellier Danse 2012, puis Doubaley le miroir (2013) avec la performeuse japonaise Takumi Fukushima, et enfin Clameur des arènes (2014). Il est l’auteur de Afrique, danse contemporaine, ouvrage illustré par les photos d’Antoine Tempé et coédité par le Cercle d’Art et le Centre National de la Danse - Pantin, paru en novembre 2008. Il dirige avec Seydou Boro, la biennale Dialogue de Corps à Ouagadougou, qui propose des résidences d’écriture, des ateliers, des rencontres autour d’une programmation internationale de danse. Ils sont également directeurs du Centre de Développement Chorégraphique La Termitière de Ouagadougou, inauguré en décembre 2006. Ce lieu de création d’envergure internationale est unique en Afrique. Salia Sanou a été élu Artiste de l’année 2003 par l’Organisation Internationale de la Francophonie. Pour son travail chorégraphique dans le monde, Salia Sanou a été nommé Officier des Art et des Lettres en 2008 par le Ministère de la Culture français. Puis en 2010, a été nommé Officier des Art et des Lettres par le Ministère de la Culture et du Tourisme du Burkina Faso. 33 Bientôt à l’Arsenal Mar. 07.04.15 ° 20h Lyrique P. Jaroussky & Quatuor Ébène Verlaine Jeu. 30.04.15 ° 20h Symphonique / Lyrique Dresdner Kappellsolisten M. Goerne Lieder et Symphonie Mer. 08.04.15 ° 20h À la BAM Musique nouvelle Amériques A. Markeas Dim. 03.05.15 ° 16h Académie de Musique Baroque du Concert Lorrain Concert de clôture de l’Académie Jeu. 09.04.15 ° 20h Jazz Dal Sasso/Belmondo Big Band A Love Supreme Revisited Mar. 28.04.15 ° 20h Musique de chambre Ensemble Variances Poème du feu Mer. 06.05.15 ° 20h À la BAM Jazz / Hip Hop THIEFS – C. Panzani + Guests Up Rooted/Re Rooted Jeu. 07.05.15 ° 20h Danse Laura Scozzi Barbe-Neige et les sept petits cochons au bois dormant Sam. 09.05.15 ° 20h Danse Cie Käfig M. Merzouki Pixel + Exposition Jusqu’au 19.04.15 France(s) territoire liquide G. de Boismenu, A. Bory, G. Coulon, F. Delangle, M. Gambin, J. Pleignet Toute la saison sur www.arsenal-metz.fr Arsenal Metz en Scènes Direction Générale : Jean-François Ramon Déléguée Artistique : Michèle Paradon 3 avenue Ney, F-57000 Metz T. bill. : +33 (0)3 87 74 16 16 T. adm. : +33 (0)3 87 39 92 00 4