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Transcription

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MANGER SLOW
NEWSLETTER DE SLOW FOOD FRANCE
AOUT-SEPTEMBRE 2010
Bonjour à tous,
Aux adhérents, bien sûr, et aux
sympathisants qui estiment que
notre combat pour une meilleure
alimentation bonne, propre et juste,
est un combat légitime. Le deuxième
semestre 2010 est riche en événements
pour Slow Food : le Salon du goût
de Turin revient, en même temps
que la 4ème édition de la rencontre
des communautés de la nourriture,
Terra Madre. Près de 200 personnes
représenteront la France dans ce
grand melting-pot de résistance à
l’uniformisation de l’alimentation, à
la destruction programmée des petites
agricultures du Monde. Et puis, le 10
décembre, en France comme ailleurs,
nous célèbrerons la Journée Terra
Madre, un moment fort où sera présenté
le texte adopté en séance plénière par
les 7000 paysans, cuisiniers, experts,
agronomes présents à Turin, sur le
futur de notre alimentation. Ce texte,
partout où Slow Food est présent,
permettra d’interpeller ceux qui, sur
la planète, ont un pouvoir de décision
sur nos champs et nos assiettes.
C’est ainsi que nous pourrons aller
vers une nourriture plus savoureuse,
respectueuse des identités, des
territoires, des cultures et des
hommes.
Avec Slow Food, donnons la possibilité
à chacun d’accéder à une alimentation
de qualité et à ses producteurs d’en
vivre dignement.
Jean Lhéritier, Président Slow Food
France
Chers amis,
Dans les pages qui vont suivre vous aurez l’occasion de découvrir les
idées et les arguments qui ont animé la 5ème édition de l’Université
d’été de Slow Food France : véritable événement de formation pour les
adhérents et les sympathisants. Chaque année, elle devient aussi un
moment de convivialité très apprécié par les membres qui ont ainsi
l’occasion de se retrouver et de partager les projets en cours.
Cette année, à l’issue de cette Université d’été, nous avons pu nous
apercevoir qu’une lente révolution est en cours en France, c’est la
révolution de Slow Food ! Notre association, née il y a 20 ans, a grandi
en construisant derrière soi un réseau extraordinaire, tissé avec des
valeurs partagées et des visions communes. Le petit escargot est lent
mais têtu et déterminé.
Slow Food a démontré que plaisir et politique ne s’excluent pas
mutuellement. Le constat fait lors de cette Université d’été est puissant
: le plaisir que nous procure la nourriture est fondé sur ce que nous
savons de sa fabrication, de son producteur et du parcours qui l’a menée
jusqu’à dans notre assiette. Pour cela, il faut donner un sens nouveau
à notre militantisme, il faut que la force de l’association française
rayonne à travers les actions des Conviviums qui, animés et inspirés
par les idées et les valeurs du mouvement, s’impliquent afin de les
concrétiser au niveau national.
Aujourd’hui le chemin de l’escargot et du mouvement Slow Food en
France demeure plus que jamais dans le parcours de chaque Convivium.
La force de notre association réside dans la capacité de synthétiser
et valoriser chaque expérience en les transformant en patrimoine
commun.
Lucia Penazzi, Secrétaire Générale Slow Food France
Slow Food France - Immeuble Cafarelli - 9 place Alphonse Jourdain - 31100 Toulouse
www.slowfood.fr [email protected] Tel. +33 (0)5 34 30 14 85
Sommaire
UNIVERSITE D’ETE
Les interventions
Pour aller plus loin...
... Interview de Jean Claude Poëncet
... Témoignage d’un adhérent
Repères sur Slow Fish et le Commerce équitable
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3
5
CAMPAGNES SLOW FOOD FRANCE
HQA, 1 ans après
Lancement de la 1ère campagne d’adhésions
7
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ACTUALITES
SLOW FOOD FRANCE
Nouveau site Internet
Almanach 2010
Bibliographie Slow
10
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BIODIVERSITE
Fête des Sentinelles
12
COTE PRODUCTEURS
Nouveau produit de l’arche: Agneau de l’Estuaire 13
La fête nantaise
13
La fête de la pomme de terre
13
EVENEMENTS
Le salon du goût
Terra Madre
14
16
EVENEMENTS CONVIVIUM
20
SLOW FOOD VU PAR LA PRESSE
21
RECETTE SLOW
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L’Université d’Eté 2010
de Slow Food France
* plus de 70 adhérents et sympathisants présents
* des conférences et des débats sur la biodiversité, la
pêche, le commerce équitable...
* Participation au Festival «Les Pieds sur Terre» et
au marché des producteurs
«Manger autrement pour promouvoir la
biodiversité alimentaire et une nourriture
Bonne, Propre et Juste»
Jean-Claude POËNCET,
consultant en agroécologie
* la Sentinelle «la lentille Blonde» de Saint Flour y
était!
« De la fourche à la fourchette »
Dire qu’une « alimentation incomplète perd une grande
partie de son pouvoir nutritionnel » signifie que l’acte
de manger n’est pas l’accumulation mathématique de
calories quelle qu’en soit l’origine.
Se nourrir est un acte physiologique, éthique,
socio-économique, politique, impliquant une vision
symbiotique du vivant à l’échelle de la planète toute
entière, un acte d’une humanité profonde lié à la
biodiversité et à la cohérence d’un environnement
saisissant dont nous faisons partie.
L’évolution de nos sols, de nos équilibres paysagers,
du monde végétal, de nos frères animaux passe
par une prise de conscience de l’importance d’une
biodiversité ressentie, approfondie puis respectée
face à une course folle et meurtrière vers la capture
de parts de marché par les mondes marchands
transnationaux.
Toute pratique agricole, médicale, culturelle,
économique fondée sur une manipulation
intellectuelle, biologique, politique du vivant équivaut
à bâtir une Tour de Babel aboutissant à une atteinte
dangereuse pour notre devenir humain.
La production d’aliments de haute qualité biologique
est ainsi liée à une vision globale, symbiotique du
type de société humaine dans laquelle nous voulons
vivre.
Elle implique exigence et respect du patrimoine
naturel vivant commun à tous.
Elle porte en elle beauté, convivialité, espérance. En
cela elle constitue un des choix fondamentaux de
notre époque.
Elisabeth TEMPIER,
rédactrice de la revue «Encre de mer»
«Pêcher et acheter autrement»
L’art du petit métier c’est la
polyvalence : disposer des
engins et des savoir-faire les
plus appropriés pour prendre
les espèces qui abordent ou
se concentrent, au fur et à
mesure des saisons, dans la
bordure littorale.
– l’intégration des pêches dans des économies
régionales plus ou moins spécialisées au sein de l’UE.
Les Prud’homies de pêche de Méditerranée française
ont favorisé, jusque dans les années soixante, cette
forme de développement. Le productivisme initié
par les pouvoirs publics a misé sur la compétitivité
des unités les plus technologiques sur des marchés
ouverts, et sur la liberté individuelle d’innover et
d’investir compte tenu de ressources et de zones de
pêche potentielles.
Avec la construction européenne et la raréfaction
des ressources et zones de pêche, trois formes de
développement sont discernables :
– le renforcement productiviste,
– la priorité donnée à un groupe d’acteurs comme de
grandes ONG environnementales,
Quant à notre consommation, il ressort que nous
mangeons les poissons des pays du sud après
avoir épuisé une bonne part des ressources de nos
pêcheries : un choix qui met en danger nos pêcheries
artisanales.
Un autre axe essentiel pour la gestion des mers et
océans concerne le plancton qui est à la fois base
de la chaîne alimentaire et producteur d’oxygène,
outil de gestion littorale, objet de partenariat entre les
secteurs, outil pédagogique et aliment très complet.
Pour construire l’avenir, refusons l’appropriation privative
de la ressource et des zones marines préconisée par
l’UE, favorisons les gestions collectives par les pêcheurs,
redécouvrons les espèces locales de nos pêches artisanales,
exigeons l’affichage sur la provenance et le mode d’exploitation
des produits de la mer, et portons toute notre attention sur la
diversité planctonique et les moyens de la conserver...
2
Pour aller plus loin...
ALEXIS MUNOZ, UN TEMOIGNAGE
«L’occasion de se ressourcer, le prétexte pour se retrouver, l’obligation
d’avancer…
Tous les ingrédients étaient bien là, à ma grande surprise ; une ville
flamboyante où il fait bon vivre, un format humain pour ces universités,
des intervenants justement choisis, et une dynamique « Slow Food » qui a
montré toute sa verve mais aussi esquissé certaines de ses limites…
Tous réunis autour des mêmes valeurs, à la recherche d’un monde plus
juste, souhaitant être dans l’action plus que dans la plainte, les membres de
l’assemblée sont restés « bouche B » devant la brillante connaissance de JC
Poencet et la sagesse de Pierre Guigui. Du courage il aura fallu à Olivier
Cabrera pour faire face aux assauts de certains idéalistes.
Ces universités m’ont beaucoup fait réfléchir et ont sans aucun doute fait évoluer ma pensée. Il est capital que Slow
Food n’entre pas dans une posture de résistance, de revendication à outrance, mais au contraire sache habillement
arriver à ses fins, en composant avec les grands acteurs politiques et économiques, les incitant progressivement à
repenser la condition humaine.»
JEAN-CLAUDE POËNCET, LA BIO-DYNAMIQUE
«Il convient pour moi de bien différencier d’une part une alternative agricole réelle, l’agro-écologie, sur laquelle je
mène des recherches, et d’autre part le concept de bio-dynamie parfois interprété de façon trop dogmatique.
Les bases mêmes de la bio-dynamie, données par Rudolf Steiner en 1924, constituent l’une des meilleures approches
globales d’une bonne pratique agricole au cours de cette première moitié du 20ème siècle devant un développement
naissant puis confirmé de l’industrialisation de l’agriculture et d’une manière générale de la gestion du monde vivant.
L’étonnante capacité de percevoir la vie sous tous ses aspects et d’en extraire la quintessence a fait de l’approche
scientifique et spirituelle de R. Steiner une des références de la pensée occidentale vers une modernité imprégnée de
conscience.»
Qu’est-ce que l’agriculture bio-dynamique ?
C’est tout d’abord, une approche cosmo-tellurique
saisissante du monde vivant dans sa plénitude.
Une capacité pour l’être humain d’accompagner
l’évolution de la Terre et toutes les formes de vie
présentes en observant de façon sensible et rigoureuse
les liens unissant les différents règnes, les différents
états de la matière, les rythmes biologiques des
processus vivants, l’unité sensible et cohérente
constituant la trame de notre planète vivante dans l’univers. Rudolf Steiner indiqua aux praticiens présents à ses conférences un certains
nombre de pratiques agricoles et médicinales permettant d’agir sur le monde vivant (sols, végétaux, animaux domestiqués, qualité
alimentaire) afin qu’ils restaurent les liens (aspects dynamiques) permettant à un écosystème agricole et paysager de fonctionner et
d’évoluer selon des lois biologiques qui lui sont propres.
En tant que docteur en sciences, R. Steiner imprégnait la rigueur mathématique liée aux sciences de la matière d’une connaissance
philosophique et spirituelle accompagnant l’évolution de l’humanité.
L’utilisation agricole de la dynamique de certaines plantes ou minéraux dans la fertilisation du sol, d’un autre regard sur le rôle de l’animal
dans l’élevage, des relations symbiotiques subtiles entre la conscience humaine et toutes les autres formes de vie constituent les bases mêmes
du rôle holistique d’une agriculture ré-humanisée.
Fortement inspiré par les recherches scientifiques de Goethe, Steiner éleva les sciences naturelles à l’état d’art ; science et esprit ne doivent
plus faire qu’un à travers une dimension humaine nouvelle.
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Pour aller plus loin...
Quels liens existent-ils entre le concept de biodiversité et
l’agriculture bio-dynamique ?
Les liens biologiques indissociables entre le fonctionnement
symbiotique d’un écosystème agricole et la multiplicité sans
cesse renouvelée et évolutive de ses constituants font qu’un
ensemble vivant représente toujours plus que la simple somme
des parties la constituant. La connaissance liée peu à peu à la
conscience des phénomènes vivants permet à l’observateur attentif
de relier analogiquement les faits entre eux et non simplement
de les juxtaposer. Nous ne sommes plus dans le domaine de la
pluridisciplinarité mais dans celle de la transdisciplinarité. Un
savoir sous-tendu par une conscience du rôle de l’être humain dans
l’univers et de sa responsabilitésur notre planète permet d’acquérir
cette capacité culturelle de trouver des solutions liées à l’intérêt et
au devenir de l’humanité. Ainsi les 4 états de la matière associés
à la puissance des rythmes accompagnant toutes les formes de
vie (saisons, planètes, pulsations, cycles), la triple organisation
végétale, animale et humaine (racine, feuille, fleur-fruit chez la
plante ou encore système neurosensoriel, système rythmique,
système métabolique chez l’homme et l’animal) nous montrent à
quel point nous faisons partie d’un tout universel. Porteur de ces
évidences notre biodiversité nous enrichie à travers des ensembles
complexes et cohérents.
Quels outils emploie l’agriculture bio-dynamique pour utiliser consciemment les forces naturelles ?
Axée sur une approche universelle du vivant et des liens qui lui donnent corps, l’agriculture bio-dynamique utilise les processus vitaux
condensés dans une spagyrisation de certaines substances végétales et minérales permettant d’influencer ces processus vitaux liés aux
milieux biologiques sur lesquels ils agissent. Ces préparations biologiques dynamisées selon des rythmes vivants de notre planète impulsent
là où elles sont utilisées une capacité de régulations des processus vitaux impliqués. Plus de 30 années d’observation , de pratique et
d’expériences conjuguées avec la science microbiologique m’ont confirmé l’efficacité étonnante de l’utilisation de ces micro-doses au sein
des entités vivantes (sol, végétaux) sur lesquelles elles sont utilisées. La modification significative de l’humification des sols, de la valeur
nutritive des plantes cultivées, de la stabilisation de l’équilibre sanitaire des animaux d’élevage sont pour moi la démonstration de la
pertinence des thèses de R. Steiner au sein d’un monde scientifique peu formé à un élargissement de l’art de guérir notre environnement.
L’agronomie moderne a remplacé la biologie des sols par la chimie des sols, la botanique par la phytotechnie, la zoologie par la zootechnie
et l’alimentation par la diététique. L’art et la beauté en ont été totalement exclus. Les experts ont remplacé le bien-être et le plaisir !
Comment l’agriculture bio-dynamique intègre-t-elle le savoir scientifique positiviste et la perspective holistique ?
Le savoir scientifique officiel se résume à la quête du nombre, de la mesure et du poids des choses. Au-delà de ces trois directions, pas de
salut ! Or la connaissance des réalités du monde semble plus complexe que cela ! Les sciences de la matière ont fait de grands progrès sur la
question du « comment » ; elles décrivent parfaitement ce qu’elles analysent au moyen de toutes les techniques (de l’infiniment petit jusqu’à
l’infiniment grand) qu’elle a mises au point en un siècle et demi de développement technologique. De bons techniciens en sont issus qui
décrivent parfaitement la matérialité des choses. Les sciences de la vie sont tout autre chose ! Elles impliquent le « comment » mais aussi le
« pourquoi » d’un phénomène. Elles donnent un sens à la subtile organisation des choses. Elles exigent de l’individu une participation de sa
vie intérieure afin d’imprégner la connaissance d’un état d’intimité culturelle avec le monde vivant.Loin de refuser l’apport extraordinaire
des sciences de la matière, les sciences de la vie leur dénient la capacité d’expliquer les phénomènes vivants uniquement par la règle
atomique ou moléculaire. Une connaissance approfondie des liens dynamiques archétypiques fondant et modelant la matière ainsi que le
rôle joué par la capacité d’évolution de chaque forme d’expression du vivant permettent à l’être humain attentif d’aborder le sens profond
de son existence. Remettre l’être humain et sa capacité de créer au centre de nos relations avec l’universel.
Pour lire l’interview complète, visitez notre site www.slowfood.fr
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Pour aller plus loin...
NOUS SOMMES EN RETARD, LA CAMPAGNE SLOW FISH
Pour la pêche, comme pour l’agriculture, Slow Food croit que chaque personne
peut apporter son grain de sable pour bloquer les rouages d’un système alimentaire
globalisé basé sur l’exploitation intensive des ressources.
Notre association est convaincue que l’approche qui nous donnera le pouvoir de
changer les choses consiste à se rapprocher de l’origine de notre nourriture, en
mettant notre curiosité et notre plaisir au service de choix responsables.
Les océans sont indispensables au maintien de la vie sur Terre. Leur rôle dans le
maintien de la biodiversité et du climat est absolument primordial. Le poisson est
la principale source de protéines animales pour plus d’un milliard d’êtres humains
et également source de revenu pour des millions de familles aux quatre coins de
la planète. Pourtant, aujourd’hui, l’océan va mal.
L’exploitation du monde marin par l’homme, au cours des dernières décennies, a
connu une accélération brutale et tragique: le recul extraordinaire des limites technologiques et géographiques a
transformé la pêche en une menace pour la biodiversité.
La consommation de poisson a doublé au cours des 30 dernières années. Plusieurs facteurs en sont la
cause: l’augmentation de la population mondiale, les économies d’échelle réalisées par la pêche industrielle,
l’augmentation du pouvoir d’achat dans les pays émergents et l’augmentation de l’attrait nutritionnel du
poisson.
Face à cette demande, et en raison des progrès technologiques, la
pêche s’est mutée en une colossale industrie mondiale qui est capable
de modifier radicalement l’équilibre naturel des écosystèmes marins
et est surtout coupable de ne pas laisser à la nature sa capacité à
renouveler ses ressources.
Depuis dix ans, l’augmentation de la puissance effective des pêches
ne s’est accompagnée d’aucun accroissement de la production
mondiale. De plus, la stagnation, voire la baisse, des captures masque
une évolution capitale: les poissons de petite taille (y compris les
exemplaires non adultes) et les espèces en début de chaîne trophique
constituent une part croissante des prises.
Le problème de la sur-pêche s’explique aussi par le fait qu’en dehors
des premiers 200 miles nautiques qui bordent le littoral d’un pays,
l’accès aux ressources n’est pas réglementé. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (entrée en
vigueur en 1994) conditionne bien la liberté de la pêche en haute mer à la disponibilité des États à coopérer
entres eux pour garantir la conservation et une saine gestion des stocks halieutiques mais ces dispositions ne
sont actuellement guère plus que de bonnes intentions.
Les conséquences de cette situation sur la biodiversité marine sont évidentes: à moins d’un changement radical dans la gestion
de la pêche, la diversité marine subira un appauvrissement important, qui a d’ailleurs déjà commencé.
Visitez le site http://www.slowfood.com/slowfish/welcome_fr.lasso
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Pour aller plus loin...
LE COMMERCE EQUITABLE, UNE REFLEXION
Ces dernières années, l’expérience du commerce équitable a soulevé toute une série de doutes importants, liés surtout aux questions
de la grande distribution et de la production inscrite dans les dynamiques du libre marché. Nous avons choisi de vous proposer une
lettre écrite par un missionnaire italien, Alex Zanotelli, qui alimente une réflexion sur ces thèmes.
Alex Zanotelli est une voix libre et apolitique, représentante d’un esprit critique et d’une participation active et engagée à la vie
sociale.
Mesdames et messieurs,
(…) j’ai vu naitre le commerce équitable en Italie quand j’étais
à Nigrizia et je l’ai vu grandir quand j’étais à Korogocho. (…) Le
commerce équitable est une perle précieuse, mais nous savons que
notre système économique-financier est si habile qui peut transformer
même cette perle. Après 20 ans, c’est bien de nous demander à quel
niveau il est arrivé.
Il parait que la moitié de la production alimentaire du commerce
équitable est vendue à travers la grande distribution. Mais j’ai
remarqué que dans les supermarchés ce n’est pas possible d’avoir des
informations sur les produits. Je pense que le manque d’informations
est contraire au but du commerce équitable, qui est né pour montrer
aux consommateurs du Nord du monde qu’il y a quelque chose de
radicalement faux dans la filière commerciale. Si nous oublions que le
commerce équitable est un instrument politique, nous n’obtiendrons
rien. Nous aurons fait que de la charité.
J’avais retiré mon nom de Transfair parce que, à mon avis, il ne
faisait pas d’effort pour informer les consommateurs. Et aujourd’hui,
l’organisme du commerce équitable en Italie fait la même chose.
Je pense qu’il y a un manque de sensibilité qui est étonnant. C’est
incroyable de noter que, trop souvent, l’organisme du commerce
équitable est absent du débat sur des questions fondamentales.
Je pensais qu’un des objectifs du commerce équitable était la
réduction de la consommation à un style de vie plus sobre. Mais
je me trompais. Il parait qu’on cherche à vendre toujours plus de
produits, en soutenant le marché libre. Un exemple, l’ouverture des
boutique du commerce équitable les dimanches avant Noël.
L’organisme du commerce équitable ne doit pas oublier qu’il existe
pour soutenir la naissance des expériences locales alternatives, qui
permettent le développement des réalités économiques plus amples.
Maintenant j’habite à Naples, le cœur du sud de l’Italie, où le commerce
équitable souffre à cause de la grande difficulté à se développer. Je
voudrais rappeler aux boutiques du nord que le principe de base du
commerce équitable est la solidarité. Ça fait mal de voir qu’il y a un
Nord et un Sud même dans le commerce équitable…
Lien utile, http://www.economiesolidaire.com/commerce-equitable/
« Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la
transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans
le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures
conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs
marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce
équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les
producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements
dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel.»
6
Communication
et Campagnes
ConvivialitE
NovateuR
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Solidarit
HQA 1 AN APRÈS...
…2009
Juillet Lancement de la Haute Qualité Alimentaire à l’Université d’Eté de Slow Food
Une première étude sur la question HQA a été abordée, en ce qui concerne la
Restauration Collective.
Déclinaison des Chartes HQA pour l’ensemble des acteurs de la chaine alimentaire
À l’initiative de quelques bénévoles (Anna Closa et Annette Caule) et d’un des
administrateurs de Slow Food France (Raphael Paya), un véritable travail sur les Chartes
a commencé. Courant 2009 les Chartes ont été rédigées.
Novembre Euro Gusto : présentation des résultats
Au Salon Euro Gusto, le travail du CA et des bénévoles a été présenté lors d’un séminaire
spécifique dédié au thème de la HQA. Les trois premières Chartes ont été signées par la
ville de Bègles, de Millau et du Foyer des Jeunes travailleurs à Tours.
Envoie des Chartes aux Conviviums
À l’issue de la présentation de la stratégie HQA à Euro Gusto, les Chartes ont été
envoyés aux Conviviums pour qu’ils puissent les présenter au niveau local et en diffuser
ainsi les informations.
…2010
Février Partenariat entre la mairie de Bègles et Slow Food France pour une Haute
Qualité Alimentaire.
Le maire de Bègles, Noël Mamère, a signé « un protocole d’accord » avec Jean Lhéritier,
président de Slow Food France.
Une convention qui repose sur un engagement mutuel en faveur d’une alimentation
bonne, propre et juste dans les restaurations collectives.
Mars Signature de la Charte HQA par les restaurateurs des « Cuisineries Gourmandes »
lors de l’Assemblée Générale à Bègles
Dans le même temps, l’Assemblée Générale entérine la stratégie HQA et constitue un
groupe de travail pour suivre le développement de la stratégie HQA.
Juillet - Août Construction des outils et des méthodologies pour diffuser les chartes
du Bon, Propre et Juste
Septembre Participation aux réunions régionales consacrées à l’appropriation des
chartes du Bon, Propre et Juste.
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LES PREMIERS SIGNATAIRES
DES CHARTES DU BON,
PROPRE ET JUSTE
«Le goût est dans le pré»
Premier signataire de la charte pour une distribution
bonne, propre et juste!
Le 10 juin dernier, Agnès Pujol-Hardy, adhérente à Slow
Food France et fondatrice du concept « le goût est
dans le prêt » ainsi que Jean-Christophe Lebrument,
président du convivium Slow Food Paris Mouffetard
ont souhaité s’engager
dans une démarche de
Haute Qualité Alimentaire
pour assurer la vente
de produits de qualité,
aux goûts exceptionnels,
valorisant ainsi ceux qui
les produisent.
www.legoutestdanslepre.fr/
restaurateurs, déjà engagé dans un processus alimentaire
de qualité, de transparence et de valorisation de la culture
culinaire régionale.
«La ville de Millau et la ville de Bègles»
En 2009, La ville de Millau et la ville de Bègles sont les
premières à avoir signé la charte d’engagement pour
une restauration collective bonne, propre et juste.
Ces deux communes sont déjà très attachées aux
valeurs écologiques et attendent de leur restauration
collective qu’elles aillent vers une alimentation bonne,
propre et juste selon les critères de la charte Slow
Food France.
«Le foyer des jeunes travailleurs»
La IVème Université d’Eté de Slow Food France
s’est déroulée à Tours en 2009 dans ‘le foyer des
jeunes travailleurs’. Une occasion pour Claude Garcera,
responsable de l’institution, de s’engager en signant
la charte éditée par Slow Food France pour une
restauration collective bonne, propre et juste.
«Les Cuisineries gourmandes»
Le 27 mars dernier, à l’occasion de l’Assemblée
Générale de Bègles, « les Cuisineries Gourmandes »,
association de restaurateurs composée de plus de
80 chefs français, ont rejoint le réseau Slow Food en
signant, devant l’ensemble des adhérents, la charte
pour une restauration bonne, propre et juste.
Les Cuisineries Gourmandes constituent un réseau de
«Le goût est dans le prêt
est une boutique en ligne qui
commercialise des produits écogastronomique sains, naturels et
respectueux de l’environnement.»
INSTITUT SLOW FOOD FRANCE
Le nouvel « Institut pour une Haute Qualité Alimentaire » proposera, très
prochainement, des formations en direction des élus, des professionnels et des
personnes impliquées dans le domaine de l’alimentation.
Ce centre de formation, d’audit, d’évaluation et d’accompagnement est destiné à
apporter une culture, une
grille de lecture nouvelle de la
production et de l’alimentation,
et des techniques actives pour
former des nouveaux acteurs,
gastronomes et responsables.
Pour plus d’information, consulter le
site www.slowfood.fr
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LA PREMIERE CAMPAGNE
D'ADHESIONS DE SLOW
FOOD FRANCE
Atteindre
3000 membres
fin 2011!
Le 10 décembre 2010 aura lieu la deuxième édition de
« Terra Madre Day » qui consiste à réunir les conviviums,
les communautés de la nourriture, les personnes intéressées
par la philosophie de Slow Food autour d’un évènement
régional qui tournera autour du thème de « la
malbouffe ». Tous sont invités à partager un moment
chaleureux, festif et convivial pour mettre à l’honneur
la biodiversité, la planète et l’alimentation.
Cette année « Terra Madre day » sera marquée par
le lancement de la première campagne d’adhésions
qui s’étendra jusqu’à fin 2011. Celle-ci repose
principalement sur la baisse du montant de la cotisation
de base qui passe de 50€ à 30€. En prenant cette
initiative, Slow Food France souhaite simplifier et
faciliter le système d’adhésion et donner plus de
poids à Slow Food en France.
L’AUTOCOLLANT «MANGEONS SLOW»
En amont, Slow Food
France a crée l’autocollant
«Mangeons Slow», il s’agit
de la première étape de
la campagne d’adhésions.
À travers ce projet,
Slow
Food
souhaite
mobiliser les adhérents,
les sympathisants et le
grand public autour du « Bien Manger ». En achetant
l’autocollant « Mangeons Slow », ils apportent leur
soutien au mouvement et aux actions qu’ils organisent
au quotidien pour une alimentation bonne, propre et
juste.
Il est vendu à l’unité à la somme de 10€ et il est
disponible auprès des conviviums locaux et du siège
national.
Première édition de Terra Madre Day en 2009 en FRANCE :
LES 20 ANS DE SLOW FOOD
Convivium les Bituriges Vivisques / Bordeaux
Le 13 décembre 2009, le convivium de Bordeaux, « Les Bituriges
Vivisques », a organisé une manifestation locale pour fêter
les 20 ans du mouvement Slow Food. L’évènement « Madame
la Pomme de Terre aux Capucins » a valorisé la biodiversité
illustrée par une exposition de différentes races de pommes de terre dont
certaines très anciennes. Celles-ci ont été présentées par une maraîchère
Bonne Propre et Juste et ont été dégustées sur place grâce à différentes
préparations: des pommes de terre vapeur, une purée classique avec beurre et noix de
muscade et une purée écrasée à l’huile d’olive... Le stand présent sur le marché des
Capucins a attisé la curiosité de plus de 150 personnes et a permis d’écouler toute la
documentation concernant le CNIPT (comité national interprofessionnel de la pomme
de terre) partenaire de Slow Food France.
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Actualités Slow
LE NOUVEAU SITE INTERNET DE SLOW FOOD FRANCE
www.slowfood.fr
C’est grâce à la participation très active d’un groupe d’adhérents que
ce projet de refonte a pu se concrétiser. Depuis le mois de juin, vous
pouvez naviguer sur le nouveau site internet de Slow Food France.
Pour que cette plateforme de communication soit aussi proche
que possible de l’univers de Slow Food, le design, le graphisme et
l’arborescence ont été modifiés pour que le contenu soit semblable
au discours porté par le Mouvement.
La refonte de la vitrine internet a pour but de mieux valoriser les
actions et les acteurs du mouvement pour permettre une plus grande
interactivité entre le public, les sympathisants et les adhérents de
l’association.
Les internautes pourront eux aussi participer à la vie du site !
Le site internet présente plusieurs nouveautés pour créer et faire
perdurer le lien entres tous les acteurs qui partagent les valeurs et la
philosophie de Slow Food : la possibilité de commenter les articles,
l’accès à un annuaire « Mangez Slow », des possibilités de partage
avec les outils sociaux tels « Facebook » ou « Twitter », des ressources
réservées aux Conviviums et notamment un réseau d’hébergement
entre adhérents et une régie de matériel graphique.
De plus, pour rejoindre le réseau Slow Food France, avec plus de
facilité, il sera possible, dans le courant de l’automne, d’adhérer en
ligne avec un paiement sécurisé.
Bientôt…
- La création d’un guide « des bonnes pratiques » et la mise en place des tutoriels à destination
des adhérents pour aider aux mises à jours du site internet
Pour les adhérents...
- création d’une page de Convivium
- autonomie dans l’administration de la plateforme internet pour chaque Convivium
- ajout d’articles
- mise en ligne d’un événement
- ajout d’une fiche dans l’annuaire « Mangez Slow »...
DÉCOUVREZ LE NOUVEL ALMANACH SLOW FOOD 2010
http://www.slowfood.com/almanacco2010/fra
À l’intèrieur, vous y trouverez les actions réalisées par les
associations nationales, les conviviums et les communautés de
la nourriture du monde entier, pendant l’année 2009.
VERS UNE RESTAURATION COLLECTIVE BONNE, PROPRE ET JUSTE
Produits frais et bonnes pratiques
Le film présente le portrait de deux chefs de cuisine de
restauration scolaire, André Parra et Dominique Valadier,
dont les pratiques sont remarquables à bien des égards,
Le film est produit par Slow Food France et réalisé par Brice
Berrier et Matthieu Toucas selon une idée originale de Frédéric
Gana.
10
Bibliographie Slow
Gary Paul Nabhan, Aux Sources de notre nourriture, Nikolaï Vavilov, 2010
Gary Paul Nabhan, ethnobiologiste, consultant, fermier et environnementaliste américain.
Actif dans la préservation de la biodiversité alimentaire, il est l’un des fondateurs de Slow Food
USA. Auteur de nombreux livres, il enseigne à l’Université d’Arizona.
Récit d’une vie hors du commun, de périples parfois périlleux à
travers les déserts, sur les glaciers, au cœur des forêts ou le long des
fleuves et des vallées des cinq continents, ce livre mesure également
le recul de la biodiversité depuis le passage de Vavilov, il y a moins
de cent ans.
Un très grand livre autour de la figure d’un scientifique
d’exception (France Inter)
D’un chapitre à l’autre, des «pépites» accrochent l’attention (...)
Surprenant! (Agrobiosciences)
Prix public TTC : 23,95€
Gilles Fumey Les champs du monde. Nourrir la planete,
2009
Adhérent de Slow Food France, Gilles Fumey est un enseignant-chercheur français en
géographie culturelle de l’alimentation à l’université IV de la Sorbonne et au Laboratoire
Espaces, Nature et Culture du CNRS. Il est également l’animateur du réseau des Cafés
géographiques.
Prix public TTC : 39,00€
A l’orée du désert comme dans les prairies grasses, sous n’importe
quel climat, à n’importe quelle altitude, là où l’homme a choisi
de s’installer, il a dû apprendre à cultiver la terre pour se nourrir.
La culture de la terre est le dénominateur commun entre les
hommes.
Gilles Fumey, La géopolitique de l’alimentation , 2008
Au printemps 2008, la planète s’est réveillée avec la gueule de bois.
Elle croyait être sur le chemin radieux de l’autosuffisance alimentaire.
Et puis tout s’est emballé.
La géopolitique de l’alimentation permet de comprendre les rapports
de force qui façonnent notre planète alimentaire en analysant le rôle
des différents protagonistes : les institutions, les politiques, les acteurs
économiques, mais aussi les mangeurs.
La question de demain n’est pas de penser une alimentation pour
tous qui serait universelle. Elle est de voir comment garantir un accès
le plus large possible à une alimentation de qualité, non assujettie aux
règles du profit.
Prix public TTC : 10,00€
11
Biodiversité
Pour fêter le week-end de la biodiversité, Slow Food France
a organisé, les 17 et 18 avril dernier, « la Fête des
Sentinelles » dans la Drôme Provençale
Le samedi matin, au sein de la célèbre Université du Vin de Suze la Rousse, a eu lieu la Réunion annuelle du
Comité National de l’Arche du Goût. Les membres du Comité, experts dans différents domaines de compétence
se sont réunis pour étudier seize candidatures, arrivées tout le long de l’année, de la France entière.
Sept nouveaux produits ont été validés lors de la séance :
- Le « Fromage au lait cru de race Salers » et la fourme
fermière » (Auvergne)
- Le « Poulet de Barbezieux » (Charente)
- La « Farine de Blé Meunier d’Apt » (PACA)
- La « Volaille de Gournay » (Haute Normandie)
- Le « Chou de Lorient » (Bretagne)
- Le « Raisin Jaumet » (Languedoc Roussillon)
Le samedi après-midi, au sein de la même Université, une table ronde autour des signes de qualité a été
organisée afin d’approfondir la question de la protection des petites productions françaises face aux dérives de
l’industrie agroalimentaire.
Au programme : l’intervention des étudiants du Master de l’Université de Suze la Rousse, « Droit de la vigne et
de signes de qualité », qui ont présenté les résultats de leur travail au niveau de l’actuelle protection juridique
des sentinelles françaises et l’intervention de quelques représentants de la Fondation Slow Food pour la
Biodiversité qui ont présenté le projet de la marque « Slow Food » en Italie. Un débat a suivi autour de la
question de protection de la marque SLOW FOOD.
La journée du dimanche a été dédiée aux producteurs des sentinelles françaises qui ont été mis à l’honneur
dans le cadre de la Fête des Sentinelles Slow Food en tant que gardiens et défenseurs de la biodiversité des
produits. Organisée en collaboration avec les producteurs du projet Sentinelle du « Petit Epeautre de Haute
Provence », cette fête a été une importante occasion de rencontre pour tous ceux qui travaillent pour le maintien
de la biodiversité, assurent la promotion de produits remarquables et travaillent pour la promotion d’une
alimentation « bonne, propre et juste ».
A la Ferme Auberge Dagobert (Rochebrune) au cœur de la Drôme Provençale, plus de 100 personnes entre
producteurs, membres Slow Food et sympathisants, ont répondu « présents » pour partager un repas dans la
convivialité et le plaisir. Au menu, les 11 produits sentinelles:
-
La Brousse du Rove
Le « petit épeautre de Haute Provence »
Le jambon de « porc noir de Bigorre »
Le Mouton de Barèges-Gavarnie, la poule gasconne
Le Bœuf Mirandais du Gers,
La Lentille Blonde de Saint-Flour
Le Pélardon affiné, le vin Rancio sec du Roussillon
Le « navet noir de Pardailhan »
Les fromages d'Estives des Pyrénées Béarnaises
12
Côté producteur...
L’AGNEAU DE L’ESTUAIRE : NOUVEAU PRODUIT DE L’ARCHE
Espace maritime et fluvial, l’estuaire de la Gironde, le plus vaste et le mieux
sauvegardé des grands estuaires d’Europe, est un ensemble d’exception dont la
nature préservée lui confère un caractère sauvage et offre toute une mosaïque
de paysages : îles énigmatiques, marais, côteaux, vasières et falaises.
L’Agneau de l’Estuaire est un produit défendu par l’Association “Les Moutonniers de l’Estuaire”.
Les éleveurs se sont engagés à rationaliser leurs méthodes d’élevage et à adopter des pratiques
permettant l’expression du potentiel de ce produit et la préservation de ses qualités, dans le respect
de l’environnement. Ils naissent en bergerie et sont soit dégustés en agneaux de lait soit pâturent
sur les marais bordiers de l’estuaire de la Gironde de mars à novembre et sont commercialisés
durant cette même période. Nourris avec une majorité de fourrages issus des marais, strictement sans
OGM, ces agneaux sont l’expression d’un Savoir-Faire et d’un Terroir en danger. Cette saisonnalité
garantit une qualité incomparable due au respect par les éleveurs d’un cahier des charges strict
portant particulièrement sur les conditions d’alimentation et la durée minimale de pâture en prairie
de marais.
Pour en savoir plus, consultez le site http://www.agneaudelestuaire.com
LA FÊTE DE LA NANTAISE
Participez gratuitement à la fête de la Nantaise le
10,11,12 septembre 2010 au Dresny.
Pendant 3 jours, découvrez plus de 30 races locales
et rencontrez l’invité d’honneur de cette nouvelle
édition «la vache Mirandaise», une sentinelle Slow
Food.
Pour animer la manifestation, Slow Food proposera
des ateliers du goût pour valoriser les produits du
terroir et, des groupes de musique et de théâtre se
produiront pendant toute la durée de la fête.
Egalement, vous disposerez d’un espace pour enfants
et d’une librairie en permanence.
Pour avoir plus de détail sur l’événement, consultez le site
www.vachenantaise.fr
LA FÊTE DE LA POMME DE TERRE, LE WEEK END
DU 16 ET 17 OCTOBRE 2010 À MATEMALE DANS
LES PYRÉNÉES ORIENTALES
Au cours de cette manifestation traditionnelle où l’on
célèbre la pomme de terre, vous pourrez acheter
directement les pommes de terre aux producteurs
présents sur les lieux et participer à des activités
ludiques :
- Concours de recette de pommes terre coordonné
par Slow Food Roussillon
- Ateliers du goût animés par Slow Food
Roussillon
- Démonstrations culinaires
Le dimanche midi, le comité des fêtes de Matemale
vous invite à un repas dans la convivialité, vivifié par
des animations musicales et des jeux pour enfants.
13
EVÉNEMENTS
EV
NEMENTS
LE SALON DU GOÛT
TERRA MADRE
LE SALON DU GOÛT À TURIN – 8ÈME ÉDITION
DU 21 AU 25 OCTOBRE 2010
Le marché international de la nourriture ouvre ses
portes à Turin du 21 au 25 octobre 2010. Le thème
cette année repose sur le lien entre la nourriture et
le territoire.
La biennale mondiale de l’alimentation et du goût
est une nouvelle occasion pour présenter des
produits agroalimentaires et oeno-gastronomiques
de haute qualité. C´est également l’opportunité de
réunir les amateurs, le grand public, les adhérents
des associations Slow Food et le jeune public pour
partager des moments conviviaux, de découvertes et de
plaisirs grâce à un programme complet mêlant activités
éducatives et ateliers du goût.
LES ANIMATIONS PROPOSÉES CETTE ANNÉE
- LE MARCHÉ
200 stands consacrés aux Sentinelles Slow Food.
L´occasion de présenter les nouvelles Sentinelles
provenant, entre autre, du Sénégal, d´Allemagne,
d´Autriche, du Maroc…
- L ‘OENOTHÈQUE
Espace dédié à la dégustation des vins de qualité et à
la découverte des derniers millésimes.
Grande nouveauté cette année, il s´agit de la création
d’une œnothèque «SALLE SLOW WINE-BANCA DEL
VINO» où les amateurs et
les connaisseurs pourront
déguster de grands vins
parmi une sélection de
300 références.
- LES CUISINES DE RUE
L´idée
est
de
proposer,
à emporter, des aliments
typiques italiens et du reste du
monde, inspiré d’une pratique
très répandue en Italie qui
consiste à manger dans la rue
des aliments préparés par des
vendeurs ambulants.
- LE COCKTAIL BAR
Le COCKTAIL BAR sera tenu par une équipe
professionnelle de barmans qui accueillera les
meilleurs barmans du monde tels que Salvatore
Calabrese, Agostino Perrone et Chris McMillian.
14
• Les Manifestations sur Réservations :
Les ateliers du goût, le théâtre du goût, les rencontres avec l´auteur
et les rencontres à table sont accessibles uniquement sur réservation,
certains ateliers sont réservés exclusivement aux membres Slow
Food.
- LES ATELIERS DU GOÛT
- LE THÉÂTRE DU GOÛT
Vous
rencontrerez
des
chefs cuisiniers italiens et
internationaux et dégusterez
des plats préparés sur place.
Une façon de partager leurs
astuces pour réussir un plat,
en respectant la fraîcheur
des produits, leurs
saisonnalités, leurs
• L´éducation
En partenariat avec le « Laboratorio Creavito et NUArti in Gioco »
- L’ÉDUCATION POUR LES JEUNES
ET POUR LES ÉCOLES
Ce sont des ateliers ludiques adressés aux enfants
âgés de 7 à 13 ans dont le but est de découvrir
l’univers du pain, du chocolat, du miel et du fromage
par la mise en place d’énigmes, de jeux collectifs,
d’histoires et de surprises... Sans oublier une touche
pédagogique en mettant en avant le lien entre un
aliment et le territoire sur lequel il est produit.
origines…
- LES RENCONTRES AVEC
L´AUTEUR
Le concept consiste à rencontrer et
écouter l’histoire de grandes personnalités
de l’œnologie et d’autres domaines tels
qu’Aubert de Villaine du Domaine de la
Romanée Conti, Franco Biondo Santi Aldo
ou encore Conterno.
- LE PARCOURS NOURRITURE ET
TERRITOIRE
En parallèle, de nombreuses conférences
sur le thème « Nourriture et Terroir » se
dérouleront pendant toute la durée du
salon afin d´expliciter plus en profondeur
la relation entre l´alimentation et les lieux
où elle a été produite. De nombreux
professionnels interviendront pour apporter
leurs visions et leurs théories sur le sujet.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter
le site internet http://www.salonedelgusto.it
Cet événement est avant tout un lieu d'échange entre des acteurs
responsables en quête d'une alimentation de qualité, bonne, propre et juste.
LE SALON DU GOÛT EN QUELQUES MOTS:
Organisé tous les deux ans par Slow Food, la Région du Piémont et la ville de Turin depuis 1996, « le Salon
du Goût » est une foire dont l'objectif est de préserver l'héritage gastronomique en favorisant les petites
productions locales.
Le Salon est l'endroit idéal pour promouvoir des produits de qualité, l'éducation au goût et informer le public sur la
menace qui pèse sur la biodiversité et sur l'éco-gastronomie.
En 2008, la manifestation mondiale a attiré plus de 180 000 visiteurs et 2 280 enfants
de 76 écoles ont pu participer aux activités éducatives.
Dans le Centre d'exposition Lingotto de Turin, on pouvait y trouver:
- 432 emplacements et 188 stands italiens et internationaux
- 161 Sentinelles italiennes et 96 Sentinelles internationales
- 6 500 produits exposés
15
En concomitance avec le Salon du Goût, la 4ème édition de Terra Madre se déroulera à Turin en
Italie, un événement d’envergure international qui réunira pendant 5 jours, du 21 au 25 octobre 2010 les
communautés de la nourriture, les chefs, les enseignants, les jeunes et les musiciens du monde entier qui œuvrent
pour promouvoir une production alimentaire locale et durable, en équilibre avec notre planète et
respectueuse des savoirs transmis de génération en
«Terra Madre est un réseau mondial génération.
des communautés de la nourriture Cette année, la rencontre donnera une importance
particulière à la diversité culturelle et linguistique,
crée en 2004 par Slow Food.»
reconnaissant la nécessité de défendre les peuples et
les langues minoritaires et de valoriser les traditions de
transmission orale de la mémoire. Lors de la cérémonie d’ouverture, des délégués de communautés
indigènes du monde entier s’adresseront à l’audience dans leur langue maternelle.
QUELQUES CHIFFRES DE L’ ÉDITION 2008 DE TERRA MADRE
- 7 142 participants dont 6 325 délégués et 817 professionnels du
secteur et représentants d’associations et institutions locales
- 153 pays
- 1 652 communautés de la nourriture
Les délégués:
- 4 076 agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et producteurs artisanaux
- 797 cuisiniers
- 299 professeurs universitaires et représentants d’instituts de
recherche
- 943 étudiants
- 213 musiciens
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter
le site internet http://www.terramadre.info/
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LES PROJETS TERRA MADRE...
EN EUROPE... PROJET D’ÉDUCATION ALIMENTAIRE À BREST, EN BIÉLORUSSIE
Projet coordonné par Lydzya Vistunova, responsable convivium de Slow Food
Berioza
Le projet :
Le projet a été lancé en janvier 2008 et a été coordonné par le convivium de Berioza, petite ville située dans le
sud de la région de Brest, en collaboration avec son collège qui compte plus de 1400 élèves.
120 collégiens, âgés de 9 à 15 ans ont pu bénéficier des cours d’éducations au goût, de sensorialité et de
découvertes. Le but de cette nouvelle initiative est de promouvoir des choix alimentaires plus sains et plus
durables auprès des élèves, ainsi que de renforcer leurs savoirs sur la culture culinaire locale pour, à long terme,
améliorer leurs habitudes alimentaires au quotidien.
Les étapes du projet
Le projet se déroule en deux phases:
1- Participation à des ateliers du goût :
Les élèves ont pour mission de préparer deux plats identiques en utilisant
des matières premières provenant de milieux d’approvisionnements
différents. Ces plats sont ensuite soumis à une analyse sensorielle par
l’ensemble des élèves.
2- De Janvier à mai 2009, un programme d’étude a été mis en
place, proposant 20 leçons pour 7 classes soit un total de 140 leçons sur
les thèmes principaux suivant:
•l’éducation sensorielle et alimentaire par le biais de diverses rencontres avec les communautés de la
nourriture de Terra Madre
•les ateliers, les visites chez les fermiers et les cours de cuisine avec des chefs expérimentés
•le jardin scolaire : représenté par un jardin végétal où les élèves cultivent leurs propres récoltes
•les projets de communication des étudiants : Expositions photos, compétitions d’art…
Impact social
Ce projet a été porté par 120 collégiens de Bérioza. Les enseignants et
les parents d’élèves ont remarqué le changement d’attitude concernant
l’alimentation et le désir de manger des plats traditionnels et sains.
Pour mener à bien ce projet, Slow Food Berioza a collaboré avec 2
producteurs et 2 chefs de Terra Madre ainsi qu’avec le département
de l’agriculture et des ressources économiques de l’université de
Berkeley.
« La rencontre avec le producteur de miel a été très intéressant. J'ai pu apprendre beaucoup
sur les différents types de miel et de la façon dont il est produit. Merci»
Roma Yanushko livre ses impressions après avoir rencontré un producteur de miel
Objectifs 2010 :
- Augmenter le nombre de collégiens participants et impliquer plus d’écoles de la région de Brest dans
le projet pour, à long terme, réussir à introduire ces programmes d’études à l’ensemble des écoles de
Biélorussie.
17
…DANS LE MONDE
LA POUTARGUE DE MULET DES FEMMES IMRAGUEN /
LA SENTINELLE DE ‘SLOW FOOD MAURITANIE’
Projet coordonné par Nedwa Moctar Nech, coordinateur de NGO
Mauritanie 2000
Contexte
La survie de la communauté Imraguen, groupe ethnique qui
vivait le long de la côte mauritanienne jusqu'à la migration arabe,
dépend de la pêche de mulets. Les producteurs achètent le
mulet à des pêcheurs et les transforment avec des matériels de
productions inadéquates. La poutargue de Mulet est achetée à un
prix très bas et est commercialisée à l’étranger.
C’est cette situation précaire qui a interpellé la fondation Slow Food lors de la première visite faite aux 12
femmes Imraguen, qui sont à l’origine de la création de la sentinelle.
Les étapes du projet
Pour commencer, en 2006, la fondation Slow Food met à contribution une assistance de Responsables de la
sentinelle « Poutargue » d’Orbetello (Italie) qui disposent des nécessaires compétences pour aider les femmes
mauritaniennes.
Pendant 15 jours, le groupe de femmes a accueilli la coopérative d’Orbetello
qui a visité les installations de traitement.
En parallèle, elles ont suivi des formations et ont traité la poutargue en
utilisant des matières premières mauritaniennes.
Ce qui leur a permi en 2006 de présenter leur produit pendant le Salon du
goût et de vendre leur stock entier de 40kg au prix de 120euros le kilo.
En 2007, après leur expérience au salon du goût, « les femmes sentinelle »
ont pu louer un atelier approprié, au port de Nouadhibou, qui disposait de l’électricité, de l’eau courante, des
stockages réfrigérés, de la climatisation et des bancs de travail en aluminium. Ces nouveaux locaux, approuvés
par les unités sanitaires, étaient une excellente solution provisoire pour produire des produits de qualité avant
qu’elles puissent obtenir leurs propres installations respectant les normes exigées pour l’exportation en Europe.
Dans la même année, la Poutargue a été vendue à l’évènement Slow Fish en Italie.
Le projet, fondé par l’autorité régionale du Piémont, a permis en 2008 à la fondation Slow Food d’augmenter
significativement les activités de la sentinelle mauritanienne : achat d’un équipement professionnel, création
d’un manuel illustré de bonnes pratiques (version française et hassanya) et la mise en place de formations pour
les femmes sentinelles.
Depuis 2006, les femmes Imraguen, référentes de la Sentinelle « Poutargue » sont présentes au Salon du
Goût, à Terra Madre et à Slow Fish.
Impact Social
Grâce à la création de la Sentinelle « La Poutargue », 30 femmes ont acquis des compétences techniques pour
produire une poutargue de haute qualité, en maintenant une autonomie considérable sur la production et la
commercialisation. Elle est maintenant reconnue, à l’extérieur de la Mauritanie, comme un produit de qualité
et est vendue à un bon prix.
Objectifs 2010 :
- Renforcer l’organisation de la Sentinelle en incluant un groupe de pêcheur et en continuant les
formations auprès des femmes désirant rejoindre le groupe.
- Compléter la chaîne de production du poisson avec du sel local (source actuelle : Espagne) et
promouvoir et vendre le produit au niveau local et international.
18
LES MARCHÉS DE LA TERRE DE HAMRA À BEYROUTH, AU LIBAN.
UN PROJET D’APPROVISIONNEMENT BON, PROPRE ET JUSTE ENTRE
LES PRODUCTEURS LOCAUX ET LES CONSOMMATEURS
Projet coordonné par Walida Ataya, responsable du convivium de Slow Food Beyrouth
Les marchés de la terre sont des places de rencontre où les producteurs, à l’échelle local, offrent
directement aux consommateurs des produits de qualité à prix juste, en garantissant des
méthodes de production en faveur de l’environnement. Les marchés de la terre préservent aussi la
culture alimentaire des communautés de la région et contribuent à la défense de la biodiversité.
Le projet:
Les marchés de la terre de Beyrouth, ouverts en janvier 2009, ont pour but de soutenir les petits producteurs à
travers le pays, ils sont managés par la coopérative italienne depuis 2006.
Les marchés de la terre de Beyrouth connaissent un fort succès : le nombre de visiteurs est en croissance semaine
après semaine et on remarque une hausse des produits vendus. Le marché est aussi une source de matières
premières pour certains des chefs de la ville. Ce n’est pas seulement un lieu où les gens peuvent acheter et
vendre, c’est aussi un lieu où ils peuvent rencontrer, socialiser, découvrir et correctement apprécier l’identité
culinaire libanaise. En effet, ce projet aspire aussi à faire prendre conscience au grand public de l’importance à
savoir défendre une des cultures alimentaires les plus intéressantes et complexes du Moyen-Orient.
Les étapes du projet
En 2006, l’implication de la fondation Slow Food à Beyrouth a commencé immédiatement après le conflit entre
les milices du hezbollah et l’armée israélienne, qui a particulièrement dévasté les effets des petits producteurs
dans les endroits ruraux les plus marginaux.
Le ministre italien des affaires étrangères accepte, en 2007, l’implication de la fondation Slow Food et son
initiative à soutenir et renforcer la production agricole, de qualité, des petits fermiers et bergers du Liban.
Pour aider la population locale et pour relancer l’économie, la coopération italienne lance un programme de
reconstruction prenant en compte le développement et l’emploi.
C’est en décembre 2007 qu’ouvre le premier marché de la terre au Liban à El Mina proche de Tripoli.
En avril 2008, le second marché est fondé à Saida, dans le sud du pays. Du 23 au 27 octobre, une délégation
composée de producteurs venant de 2 marchés déjà existants, ont participé au Salon du Goût et à Terra Madre,
capables de montrer et de vendre leurs produits. En Janvier 2009, le 3ème marché de la terre ouvre à Beyrouth,
situé dans des zones piétonnes. En avril, les producteurs du marché de Beyrouth ont participé à la foire «Horeca
», une des foires alimentaires les plus importantes du Moyen-Orient.
Impact social
Avant que les marchés de la terre soient crées, les petits producteurs
du Liban n’avaient aucune occasion appropriée ou régulière de vendre
leurs produits directement aux consommateurs excepté dans leur village.
L’ouverture de ces marchés ont permis aux fermiers et aux bergers
impliqués, d’augmenter considérablement leurs revenus et dans le même
temps valoriser leur travail. De plus, le marché de la terre de Beyrouth est
devenu un exemple de coexistence paisible.
« Le marché d’Hamra
a ouvert des possibilités
inattendues pour nous. Je
peux enfin voir un avenir pour
les traditions de mes pères»
Mohammed Nehme, producteur de
thym, de sumac et de savon à l’huile
d’olive
Objectifs 2010
- Accroître et améliorer l'offre des produits traditionnels et de saisons
- Augmenter le nombre de petits producteurs et attirer de nouveaux clients sur le marché
- Inciter le grand public à prendre conscience des avantages d'une chaîne alimentaire courte et
à soutenir les petits producteurs de qualité.
19
Evénements
conviviums
ALSACE
ALSACE SCHNAECKELE
Samedi 21 août - Atelier culinaire - Confitures prunes, quetsch et
mirabelles
Jeudi 11 septembre - Atelier culinaire - Les secrets du vrai coulis de
tomate
Samedi 25 septembre - Sortie - Visite d'un producteur de choux
Jeudi 7 octobre - Dégustation vin nouveau, noix, fromages et pains
www.schnaeckele.com
AQUITAINE
LES BITURIGES VIVISQUES
Le 19 septembre 2010 – Atelier du Goût sur les Tomates
www.SlowFoodBordeaux.fr
BIZI ONA SLOW FOOD DU PAYS BASQUE
Le 18 Septembre 2010 - Marché Producteurs et Produits d'Exception à
Saint Jean de Luz (sur le port), cette année les produits de l'Arche du
Goût Basque seront à l’honneur.
Le 26 septembre 2010 - Participation a la Fête de la Corniche
Le 6 et 7 octobre 2010 - Portes ouvertes à Basaburu
CENTRE
http://hbl.typepad.com/
SLOW FOOD TOURS VAL DE LOIRE
Le Vendredi 2 juillet 2010 - Rencontre vigneronne au domaine de La
Chevalerie
Propriété de la famille Caslot depuis 400 ans, le domaine de la Chevalerie cultive la
vigne en AOC Bourgueil sur près de 38 hectares. Cette Rencontre vigneronne vous
permettra de découvrir les cuvées du domaine sur quatre millésimes, l’occasion
d’apprécier l’influence du sous-sol sur la personnalité des vins de l’appellation et
de découvrir une très belle cave troglodyte.
Juin-Juillet-Août-Septembre 2010 - Les mardis gastronomiques de Tours-
sur-Loire
www.gout-de-loire.com
HAUTE NORMANDIE
SLOW FOOD ROUEN :
Vendredi 3 septembre 2010 - Marché de la Ville d'Eu (Eu Animation avec le
CROA)
Lundi 6 septembre 2010 - Marché de Buchy
Animation avec le CROA
Samedi 18 et dimanche 19 septembre 2010 - Journées du patrimoine à
Mont Saint Aignan Lycée hôtelier Canteleu
Samedi 25 et 26 septembre 2010 - Fête du canard de Duclair
www.slowfood76.fr/
20
Slow Food vu par la
presse
Publiée le 06 juillet 2010
Slow Food France milite en faveur d’une «alimentation bonne, propre et juste»
“Sous l’appellation Haute Qualité alimentaire, nous avons édité plusieurs
chartes qui intéressent la restauration collective, les producteurs et agriculteurs,
les restaurateurs et les transformateurs de produits. Toutes reposent sur une
alimentation bonne, propre et juste”, a déclaré Jean Lhéritier, le président de
Slow Food France, au terme de la cinquième université d’été de l’association
Pour lire l’article, cliquez ici
http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/salon-concours-syndicat-association/2010-07/
Slow-Food-France-milite-en-faveur-d-une-alimentation-bonne-propre-et-juste.htm
Publiée le 08 juillet 2010
Le chef Matthieu Toucas prend la caméra pour Slow Food France
Quand un restaurateur indépendant livre son regard sur les cantines scolaires, cela donne un documentaire
dont le propos questionne à la fois cuisiniers, parents d’élèves, responsables d’établissement…
Pour lire l’article, cliquez ici
http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/restauration/2010-07/Le-chef-Matthieu-Toucas-prend-la-camera-pour-Slow-FoodFrance.htm
Publiée le 14 juillet 2010
Les pieds sur Terre: lancement de l’institut HQA
C’est signé. A l’automne 2010, un institut Slow Food se crée à Millau. Il sera logé à
la T.G.M. et dirigé par Annette Caule, de Slow Food France.
Pour lire l’article, cliquez ici
http://millau.planet-aveyron.com/actualite/millau/environnement/2687-les-pieds-sur-terre-lancement-de-linstitut-hqa.html
Publiée le 24 juillet 2010
La filière de la Mirandaise revient
Un coup de jeune pour la fête de la Madeleine, grâce au retour d’une lignée : la
Mirandaise. « Autrefois, la foire du village, c’était comme ça : il n’y avait que des
Mirandaises. Maintenant, on essaie de remettre le bœuf nacré au goût du jour. C’est
de l’élevage extensif. Les bœufs engraissent de manière linéaire pendant cinq ans »,
précise Christophe Masson, éleveur.
Pour lire l’article, cliquez ici
http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/25/879054-La-filiere-de-la-Mirandaise-revient.html
21
Recette
Slow
TERRINE D’AGNEAU DE L’ESTUAIRE
Pour 10 personnes
A préparer la veille
INGRÉDIENTS :
PRÉPARATION:
- 500 g d’agneau de l ’Estuaire : du bas de côtes ou
de l'épaule
- 250 g de gorge de porc
- 50 g d'échalotes
- 3 gousses d'ail
- 30 g de persil
- 2 belles tomates
- 1 oeuf entier
- 100 g de mie de pain
- 1 cl de cognac (soit une cuillère à soupe)
- 5 cl de vin blanc
- 1 pochon de crème fraîche soit 5 cl
- gelée alimentaire pour le nappage
- décoration : salicorne et olives noires
Préparez et hachez la viande,
puis ajoutez dans le mixeur
les gousses d'ail épluchées et
les autres ingrédients. Salez, poivrez, puis versez la
préparation dans une terrine.
Faites cuire à four chaud (180°) au bain-marie pendant
une heure.
Dégraissez la terrine qui aura rendu un peu de graisse
sur les bords et en surface, puis recouvrez d'une gelée
alimentaire (qui favorisera sa conservation) après avoir
décoré à l'aide de salicorne et d'olives noires.
Mettez au frais.
Servez frais le lendemain.
Bon Appetit...
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Slow Food France - Immeuble Cafarelli - 9 place Alphonse Jourdain - 31100 Toulouse
www.slowfood.fr [email protected] Tel. +33 (0)5 34 30 14 85
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