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MANGER SLOW NEWSLETTER DE SLOW FOOD FRANCE AOUT-SEPTEMBRE 2010 Bonjour à tous, Aux adhérents, bien sûr, et aux sympathisants qui estiment que notre combat pour une meilleure alimentation bonne, propre et juste, est un combat légitime. Le deuxième semestre 2010 est riche en événements pour Slow Food : le Salon du goût de Turin revient, en même temps que la 4ème édition de la rencontre des communautés de la nourriture, Terra Madre. Près de 200 personnes représenteront la France dans ce grand melting-pot de résistance à l’uniformisation de l’alimentation, à la destruction programmée des petites agricultures du Monde. Et puis, le 10 décembre, en France comme ailleurs, nous célèbrerons la Journée Terra Madre, un moment fort où sera présenté le texte adopté en séance plénière par les 7000 paysans, cuisiniers, experts, agronomes présents à Turin, sur le futur de notre alimentation. Ce texte, partout où Slow Food est présent, permettra d’interpeller ceux qui, sur la planète, ont un pouvoir de décision sur nos champs et nos assiettes. C’est ainsi que nous pourrons aller vers une nourriture plus savoureuse, respectueuse des identités, des territoires, des cultures et des hommes. Avec Slow Food, donnons la possibilité à chacun d’accéder à une alimentation de qualité et à ses producteurs d’en vivre dignement. Jean Lhéritier, Président Slow Food France Chers amis, Dans les pages qui vont suivre vous aurez l’occasion de découvrir les idées et les arguments qui ont animé la 5ème édition de l’Université d’été de Slow Food France : véritable événement de formation pour les adhérents et les sympathisants. Chaque année, elle devient aussi un moment de convivialité très apprécié par les membres qui ont ainsi l’occasion de se retrouver et de partager les projets en cours. Cette année, à l’issue de cette Université d’été, nous avons pu nous apercevoir qu’une lente révolution est en cours en France, c’est la révolution de Slow Food ! Notre association, née il y a 20 ans, a grandi en construisant derrière soi un réseau extraordinaire, tissé avec des valeurs partagées et des visions communes. Le petit escargot est lent mais têtu et déterminé. Slow Food a démontré que plaisir et politique ne s’excluent pas mutuellement. Le constat fait lors de cette Université d’été est puissant : le plaisir que nous procure la nourriture est fondé sur ce que nous savons de sa fabrication, de son producteur et du parcours qui l’a menée jusqu’à dans notre assiette. Pour cela, il faut donner un sens nouveau à notre militantisme, il faut que la force de l’association française rayonne à travers les actions des Conviviums qui, animés et inspirés par les idées et les valeurs du mouvement, s’impliquent afin de les concrétiser au niveau national. Aujourd’hui le chemin de l’escargot et du mouvement Slow Food en France demeure plus que jamais dans le parcours de chaque Convivium. La force de notre association réside dans la capacité de synthétiser et valoriser chaque expérience en les transformant en patrimoine commun. Lucia Penazzi, Secrétaire Générale Slow Food France Slow Food France - Immeuble Cafarelli - 9 place Alphonse Jourdain - 31100 Toulouse www.slowfood.fr [email protected] Tel. +33 (0)5 34 30 14 85 Sommaire UNIVERSITE D’ETE Les interventions Pour aller plus loin... ... Interview de Jean Claude Poëncet ... Témoignage d’un adhérent Repères sur Slow Fish et le Commerce équitable 2 3 5 CAMPAGNES SLOW FOOD FRANCE HQA, 1 ans après Lancement de la 1ère campagne d’adhésions 7 9 ACTUALITES SLOW FOOD FRANCE Nouveau site Internet Almanach 2010 Bibliographie Slow 10 11 BIODIVERSITE Fête des Sentinelles 12 COTE PRODUCTEURS Nouveau produit de l’arche: Agneau de l’Estuaire 13 La fête nantaise 13 La fête de la pomme de terre 13 EVENEMENTS Le salon du goût Terra Madre 14 16 EVENEMENTS CONVIVIUM 20 SLOW FOOD VU PAR LA PRESSE 21 RECETTE SLOW 22 1 L’Université d’Eté 2010 de Slow Food France * plus de 70 adhérents et sympathisants présents * des conférences et des débats sur la biodiversité, la pêche, le commerce équitable... * Participation au Festival «Les Pieds sur Terre» et au marché des producteurs «Manger autrement pour promouvoir la biodiversité alimentaire et une nourriture Bonne, Propre et Juste» Jean-Claude POËNCET, consultant en agroécologie * la Sentinelle «la lentille Blonde» de Saint Flour y était! « De la fourche à la fourchette » Dire qu’une « alimentation incomplète perd une grande partie de son pouvoir nutritionnel » signifie que l’acte de manger n’est pas l’accumulation mathématique de calories quelle qu’en soit l’origine. Se nourrir est un acte physiologique, éthique, socio-économique, politique, impliquant une vision symbiotique du vivant à l’échelle de la planète toute entière, un acte d’une humanité profonde lié à la biodiversité et à la cohérence d’un environnement saisissant dont nous faisons partie. L’évolution de nos sols, de nos équilibres paysagers, du monde végétal, de nos frères animaux passe par une prise de conscience de l’importance d’une biodiversité ressentie, approfondie puis respectée face à une course folle et meurtrière vers la capture de parts de marché par les mondes marchands transnationaux. Toute pratique agricole, médicale, culturelle, économique fondée sur une manipulation intellectuelle, biologique, politique du vivant équivaut à bâtir une Tour de Babel aboutissant à une atteinte dangereuse pour notre devenir humain. La production d’aliments de haute qualité biologique est ainsi liée à une vision globale, symbiotique du type de société humaine dans laquelle nous voulons vivre. Elle implique exigence et respect du patrimoine naturel vivant commun à tous. Elle porte en elle beauté, convivialité, espérance. En cela elle constitue un des choix fondamentaux de notre époque. Elisabeth TEMPIER, rédactrice de la revue «Encre de mer» «Pêcher et acheter autrement» L’art du petit métier c’est la polyvalence : disposer des engins et des savoir-faire les plus appropriés pour prendre les espèces qui abordent ou se concentrent, au fur et à mesure des saisons, dans la bordure littorale. – l’intégration des pêches dans des économies régionales plus ou moins spécialisées au sein de l’UE. Les Prud’homies de pêche de Méditerranée française ont favorisé, jusque dans les années soixante, cette forme de développement. Le productivisme initié par les pouvoirs publics a misé sur la compétitivité des unités les plus technologiques sur des marchés ouverts, et sur la liberté individuelle d’innover et d’investir compte tenu de ressources et de zones de pêche potentielles. Avec la construction européenne et la raréfaction des ressources et zones de pêche, trois formes de développement sont discernables : – le renforcement productiviste, – la priorité donnée à un groupe d’acteurs comme de grandes ONG environnementales, Quant à notre consommation, il ressort que nous mangeons les poissons des pays du sud après avoir épuisé une bonne part des ressources de nos pêcheries : un choix qui met en danger nos pêcheries artisanales. Un autre axe essentiel pour la gestion des mers et océans concerne le plancton qui est à la fois base de la chaîne alimentaire et producteur d’oxygène, outil de gestion littorale, objet de partenariat entre les secteurs, outil pédagogique et aliment très complet. Pour construire l’avenir, refusons l’appropriation privative de la ressource et des zones marines préconisée par l’UE, favorisons les gestions collectives par les pêcheurs, redécouvrons les espèces locales de nos pêches artisanales, exigeons l’affichage sur la provenance et le mode d’exploitation des produits de la mer, et portons toute notre attention sur la diversité planctonique et les moyens de la conserver... 2 Pour aller plus loin... ALEXIS MUNOZ, UN TEMOIGNAGE «L’occasion de se ressourcer, le prétexte pour se retrouver, l’obligation d’avancer… Tous les ingrédients étaient bien là, à ma grande surprise ; une ville flamboyante où il fait bon vivre, un format humain pour ces universités, des intervenants justement choisis, et une dynamique « Slow Food » qui a montré toute sa verve mais aussi esquissé certaines de ses limites… Tous réunis autour des mêmes valeurs, à la recherche d’un monde plus juste, souhaitant être dans l’action plus que dans la plainte, les membres de l’assemblée sont restés « bouche B » devant la brillante connaissance de JC Poencet et la sagesse de Pierre Guigui. Du courage il aura fallu à Olivier Cabrera pour faire face aux assauts de certains idéalistes. Ces universités m’ont beaucoup fait réfléchir et ont sans aucun doute fait évoluer ma pensée. Il est capital que Slow Food n’entre pas dans une posture de résistance, de revendication à outrance, mais au contraire sache habillement arriver à ses fins, en composant avec les grands acteurs politiques et économiques, les incitant progressivement à repenser la condition humaine.» JEAN-CLAUDE POËNCET, LA BIO-DYNAMIQUE «Il convient pour moi de bien différencier d’une part une alternative agricole réelle, l’agro-écologie, sur laquelle je mène des recherches, et d’autre part le concept de bio-dynamie parfois interprété de façon trop dogmatique. Les bases mêmes de la bio-dynamie, données par Rudolf Steiner en 1924, constituent l’une des meilleures approches globales d’une bonne pratique agricole au cours de cette première moitié du 20ème siècle devant un développement naissant puis confirmé de l’industrialisation de l’agriculture et d’une manière générale de la gestion du monde vivant. L’étonnante capacité de percevoir la vie sous tous ses aspects et d’en extraire la quintessence a fait de l’approche scientifique et spirituelle de R. Steiner une des références de la pensée occidentale vers une modernité imprégnée de conscience.» Qu’est-ce que l’agriculture bio-dynamique ? C’est tout d’abord, une approche cosmo-tellurique saisissante du monde vivant dans sa plénitude. Une capacité pour l’être humain d’accompagner l’évolution de la Terre et toutes les formes de vie présentes en observant de façon sensible et rigoureuse les liens unissant les différents règnes, les différents états de la matière, les rythmes biologiques des processus vivants, l’unité sensible et cohérente constituant la trame de notre planète vivante dans l’univers. Rudolf Steiner indiqua aux praticiens présents à ses conférences un certains nombre de pratiques agricoles et médicinales permettant d’agir sur le monde vivant (sols, végétaux, animaux domestiqués, qualité alimentaire) afin qu’ils restaurent les liens (aspects dynamiques) permettant à un écosystème agricole et paysager de fonctionner et d’évoluer selon des lois biologiques qui lui sont propres. En tant que docteur en sciences, R. Steiner imprégnait la rigueur mathématique liée aux sciences de la matière d’une connaissance philosophique et spirituelle accompagnant l’évolution de l’humanité. L’utilisation agricole de la dynamique de certaines plantes ou minéraux dans la fertilisation du sol, d’un autre regard sur le rôle de l’animal dans l’élevage, des relations symbiotiques subtiles entre la conscience humaine et toutes les autres formes de vie constituent les bases mêmes du rôle holistique d’une agriculture ré-humanisée. Fortement inspiré par les recherches scientifiques de Goethe, Steiner éleva les sciences naturelles à l’état d’art ; science et esprit ne doivent plus faire qu’un à travers une dimension humaine nouvelle. 3 Pour aller plus loin... Quels liens existent-ils entre le concept de biodiversité et l’agriculture bio-dynamique ? Les liens biologiques indissociables entre le fonctionnement symbiotique d’un écosystème agricole et la multiplicité sans cesse renouvelée et évolutive de ses constituants font qu’un ensemble vivant représente toujours plus que la simple somme des parties la constituant. La connaissance liée peu à peu à la conscience des phénomènes vivants permet à l’observateur attentif de relier analogiquement les faits entre eux et non simplement de les juxtaposer. Nous ne sommes plus dans le domaine de la pluridisciplinarité mais dans celle de la transdisciplinarité. Un savoir sous-tendu par une conscience du rôle de l’être humain dans l’univers et de sa responsabilitésur notre planète permet d’acquérir cette capacité culturelle de trouver des solutions liées à l’intérêt et au devenir de l’humanité. Ainsi les 4 états de la matière associés à la puissance des rythmes accompagnant toutes les formes de vie (saisons, planètes, pulsations, cycles), la triple organisation végétale, animale et humaine (racine, feuille, fleur-fruit chez la plante ou encore système neurosensoriel, système rythmique, système métabolique chez l’homme et l’animal) nous montrent à quel point nous faisons partie d’un tout universel. Porteur de ces évidences notre biodiversité nous enrichie à travers des ensembles complexes et cohérents. Quels outils emploie l’agriculture bio-dynamique pour utiliser consciemment les forces naturelles ? Axée sur une approche universelle du vivant et des liens qui lui donnent corps, l’agriculture bio-dynamique utilise les processus vitaux condensés dans une spagyrisation de certaines substances végétales et minérales permettant d’influencer ces processus vitaux liés aux milieux biologiques sur lesquels ils agissent. Ces préparations biologiques dynamisées selon des rythmes vivants de notre planète impulsent là où elles sont utilisées une capacité de régulations des processus vitaux impliqués. Plus de 30 années d’observation , de pratique et d’expériences conjuguées avec la science microbiologique m’ont confirmé l’efficacité étonnante de l’utilisation de ces micro-doses au sein des entités vivantes (sol, végétaux) sur lesquelles elles sont utilisées. La modification significative de l’humification des sols, de la valeur nutritive des plantes cultivées, de la stabilisation de l’équilibre sanitaire des animaux d’élevage sont pour moi la démonstration de la pertinence des thèses de R. Steiner au sein d’un monde scientifique peu formé à un élargissement de l’art de guérir notre environnement. L’agronomie moderne a remplacé la biologie des sols par la chimie des sols, la botanique par la phytotechnie, la zoologie par la zootechnie et l’alimentation par la diététique. L’art et la beauté en ont été totalement exclus. Les experts ont remplacé le bien-être et le plaisir ! Comment l’agriculture bio-dynamique intègre-t-elle le savoir scientifique positiviste et la perspective holistique ? Le savoir scientifique officiel se résume à la quête du nombre, de la mesure et du poids des choses. Au-delà de ces trois directions, pas de salut ! Or la connaissance des réalités du monde semble plus complexe que cela ! Les sciences de la matière ont fait de grands progrès sur la question du « comment » ; elles décrivent parfaitement ce qu’elles analysent au moyen de toutes les techniques (de l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand) qu’elle a mises au point en un siècle et demi de développement technologique. De bons techniciens en sont issus qui décrivent parfaitement la matérialité des choses. Les sciences de la vie sont tout autre chose ! Elles impliquent le « comment » mais aussi le « pourquoi » d’un phénomène. Elles donnent un sens à la subtile organisation des choses. Elles exigent de l’individu une participation de sa vie intérieure afin d’imprégner la connaissance d’un état d’intimité culturelle avec le monde vivant.Loin de refuser l’apport extraordinaire des sciences de la matière, les sciences de la vie leur dénient la capacité d’expliquer les phénomènes vivants uniquement par la règle atomique ou moléculaire. Une connaissance approfondie des liens dynamiques archétypiques fondant et modelant la matière ainsi que le rôle joué par la capacité d’évolution de chaque forme d’expression du vivant permettent à l’être humain attentif d’aborder le sens profond de son existence. Remettre l’être humain et sa capacité de créer au centre de nos relations avec l’universel. Pour lire l’interview complète, visitez notre site www.slowfood.fr 4 Pour aller plus loin... NOUS SOMMES EN RETARD, LA CAMPAGNE SLOW FISH Pour la pêche, comme pour l’agriculture, Slow Food croit que chaque personne peut apporter son grain de sable pour bloquer les rouages d’un système alimentaire globalisé basé sur l’exploitation intensive des ressources. Notre association est convaincue que l’approche qui nous donnera le pouvoir de changer les choses consiste à se rapprocher de l’origine de notre nourriture, en mettant notre curiosité et notre plaisir au service de choix responsables. Les océans sont indispensables au maintien de la vie sur Terre. Leur rôle dans le maintien de la biodiversité et du climat est absolument primordial. Le poisson est la principale source de protéines animales pour plus d’un milliard d’êtres humains et également source de revenu pour des millions de familles aux quatre coins de la planète. Pourtant, aujourd’hui, l’océan va mal. L’exploitation du monde marin par l’homme, au cours des dernières décennies, a connu une accélération brutale et tragique: le recul extraordinaire des limites technologiques et géographiques a transformé la pêche en une menace pour la biodiversité. La consommation de poisson a doublé au cours des 30 dernières années. Plusieurs facteurs en sont la cause: l’augmentation de la population mondiale, les économies d’échelle réalisées par la pêche industrielle, l’augmentation du pouvoir d’achat dans les pays émergents et l’augmentation de l’attrait nutritionnel du poisson. Face à cette demande, et en raison des progrès technologiques, la pêche s’est mutée en une colossale industrie mondiale qui est capable de modifier radicalement l’équilibre naturel des écosystèmes marins et est surtout coupable de ne pas laisser à la nature sa capacité à renouveler ses ressources. Depuis dix ans, l’augmentation de la puissance effective des pêches ne s’est accompagnée d’aucun accroissement de la production mondiale. De plus, la stagnation, voire la baisse, des captures masque une évolution capitale: les poissons de petite taille (y compris les exemplaires non adultes) et les espèces en début de chaîne trophique constituent une part croissante des prises. Le problème de la sur-pêche s’explique aussi par le fait qu’en dehors des premiers 200 miles nautiques qui bordent le littoral d’un pays, l’accès aux ressources n’est pas réglementé. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (entrée en vigueur en 1994) conditionne bien la liberté de la pêche en haute mer à la disponibilité des États à coopérer entres eux pour garantir la conservation et une saine gestion des stocks halieutiques mais ces dispositions ne sont actuellement guère plus que de bonnes intentions. Les conséquences de cette situation sur la biodiversité marine sont évidentes: à moins d’un changement radical dans la gestion de la pêche, la diversité marine subira un appauvrissement important, qui a d’ailleurs déjà commencé. Visitez le site http://www.slowfood.com/slowfish/welcome_fr.lasso 5 Pour aller plus loin... LE COMMERCE EQUITABLE, UNE REFLEXION Ces dernières années, l’expérience du commerce équitable a soulevé toute une série de doutes importants, liés surtout aux questions de la grande distribution et de la production inscrite dans les dynamiques du libre marché. Nous avons choisi de vous proposer une lettre écrite par un missionnaire italien, Alex Zanotelli, qui alimente une réflexion sur ces thèmes. Alex Zanotelli est une voix libre et apolitique, représentante d’un esprit critique et d’une participation active et engagée à la vie sociale. Mesdames et messieurs, (…) j’ai vu naitre le commerce équitable en Italie quand j’étais à Nigrizia et je l’ai vu grandir quand j’étais à Korogocho. (…) Le commerce équitable est une perle précieuse, mais nous savons que notre système économique-financier est si habile qui peut transformer même cette perle. Après 20 ans, c’est bien de nous demander à quel niveau il est arrivé. Il parait que la moitié de la production alimentaire du commerce équitable est vendue à travers la grande distribution. Mais j’ai remarqué que dans les supermarchés ce n’est pas possible d’avoir des informations sur les produits. Je pense que le manque d’informations est contraire au but du commerce équitable, qui est né pour montrer aux consommateurs du Nord du monde qu’il y a quelque chose de radicalement faux dans la filière commerciale. Si nous oublions que le commerce équitable est un instrument politique, nous n’obtiendrons rien. Nous aurons fait que de la charité. J’avais retiré mon nom de Transfair parce que, à mon avis, il ne faisait pas d’effort pour informer les consommateurs. Et aujourd’hui, l’organisme du commerce équitable en Italie fait la même chose. Je pense qu’il y a un manque de sensibilité qui est étonnant. C’est incroyable de noter que, trop souvent, l’organisme du commerce équitable est absent du débat sur des questions fondamentales. Je pensais qu’un des objectifs du commerce équitable était la réduction de la consommation à un style de vie plus sobre. Mais je me trompais. Il parait qu’on cherche à vendre toujours plus de produits, en soutenant le marché libre. Un exemple, l’ouverture des boutique du commerce équitable les dimanches avant Noël. L’organisme du commerce équitable ne doit pas oublier qu’il existe pour soutenir la naissance des expériences locales alternatives, qui permettent le développement des réalités économiques plus amples. Maintenant j’habite à Naples, le cœur du sud de l’Italie, où le commerce équitable souffre à cause de la grande difficulté à se développer. Je voudrais rappeler aux boutiques du nord que le principe de base du commerce équitable est la solidarité. Ça fait mal de voir qu’il y a un Nord et un Sud même dans le commerce équitable… Lien utile, http://www.economiesolidaire.com/commerce-equitable/ « Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel.» 6 Communication et Campagnes ConvivialitE NovateuR trE n co n e U R esea R E Solidarit HQA 1 AN APRÈS... …2009 Juillet Lancement de la Haute Qualité Alimentaire à l’Université d’Eté de Slow Food Une première étude sur la question HQA a été abordée, en ce qui concerne la Restauration Collective. Déclinaison des Chartes HQA pour l’ensemble des acteurs de la chaine alimentaire À l’initiative de quelques bénévoles (Anna Closa et Annette Caule) et d’un des administrateurs de Slow Food France (Raphael Paya), un véritable travail sur les Chartes a commencé. Courant 2009 les Chartes ont été rédigées. Novembre Euro Gusto : présentation des résultats Au Salon Euro Gusto, le travail du CA et des bénévoles a été présenté lors d’un séminaire spécifique dédié au thème de la HQA. Les trois premières Chartes ont été signées par la ville de Bègles, de Millau et du Foyer des Jeunes travailleurs à Tours. Envoie des Chartes aux Conviviums À l’issue de la présentation de la stratégie HQA à Euro Gusto, les Chartes ont été envoyés aux Conviviums pour qu’ils puissent les présenter au niveau local et en diffuser ainsi les informations. …2010 Février Partenariat entre la mairie de Bègles et Slow Food France pour une Haute Qualité Alimentaire. Le maire de Bègles, Noël Mamère, a signé « un protocole d’accord » avec Jean Lhéritier, président de Slow Food France. Une convention qui repose sur un engagement mutuel en faveur d’une alimentation bonne, propre et juste dans les restaurations collectives. Mars Signature de la Charte HQA par les restaurateurs des « Cuisineries Gourmandes » lors de l’Assemblée Générale à Bègles Dans le même temps, l’Assemblée Générale entérine la stratégie HQA et constitue un groupe de travail pour suivre le développement de la stratégie HQA. Juillet - Août Construction des outils et des méthodologies pour diffuser les chartes du Bon, Propre et Juste Septembre Participation aux réunions régionales consacrées à l’appropriation des chartes du Bon, Propre et Juste. 7 LES PREMIERS SIGNATAIRES DES CHARTES DU BON, PROPRE ET JUSTE «Le goût est dans le pré» Premier signataire de la charte pour une distribution bonne, propre et juste! Le 10 juin dernier, Agnès Pujol-Hardy, adhérente à Slow Food France et fondatrice du concept « le goût est dans le prêt » ainsi que Jean-Christophe Lebrument, président du convivium Slow Food Paris Mouffetard ont souhaité s’engager dans une démarche de Haute Qualité Alimentaire pour assurer la vente de produits de qualité, aux goûts exceptionnels, valorisant ainsi ceux qui les produisent. www.legoutestdanslepre.fr/ restaurateurs, déjà engagé dans un processus alimentaire de qualité, de transparence et de valorisation de la culture culinaire régionale. «La ville de Millau et la ville de Bègles» En 2009, La ville de Millau et la ville de Bègles sont les premières à avoir signé la charte d’engagement pour une restauration collective bonne, propre et juste. Ces deux communes sont déjà très attachées aux valeurs écologiques et attendent de leur restauration collective qu’elles aillent vers une alimentation bonne, propre et juste selon les critères de la charte Slow Food France. «Le foyer des jeunes travailleurs» La IVème Université d’Eté de Slow Food France s’est déroulée à Tours en 2009 dans ‘le foyer des jeunes travailleurs’. Une occasion pour Claude Garcera, responsable de l’institution, de s’engager en signant la charte éditée par Slow Food France pour une restauration collective bonne, propre et juste. «Les Cuisineries gourmandes» Le 27 mars dernier, à l’occasion de l’Assemblée Générale de Bègles, « les Cuisineries Gourmandes », association de restaurateurs composée de plus de 80 chefs français, ont rejoint le réseau Slow Food en signant, devant l’ensemble des adhérents, la charte pour une restauration bonne, propre et juste. Les Cuisineries Gourmandes constituent un réseau de «Le goût est dans le prêt est une boutique en ligne qui commercialise des produits écogastronomique sains, naturels et respectueux de l’environnement.» INSTITUT SLOW FOOD FRANCE Le nouvel « Institut pour une Haute Qualité Alimentaire » proposera, très prochainement, des formations en direction des élus, des professionnels et des personnes impliquées dans le domaine de l’alimentation. Ce centre de formation, d’audit, d’évaluation et d’accompagnement est destiné à apporter une culture, une grille de lecture nouvelle de la production et de l’alimentation, et des techniques actives pour former des nouveaux acteurs, gastronomes et responsables. Pour plus d’information, consulter le site www.slowfood.fr 8 LA PREMIERE CAMPAGNE D'ADHESIONS DE SLOW FOOD FRANCE Atteindre 3000 membres fin 2011! Le 10 décembre 2010 aura lieu la deuxième édition de « Terra Madre Day » qui consiste à réunir les conviviums, les communautés de la nourriture, les personnes intéressées par la philosophie de Slow Food autour d’un évènement régional qui tournera autour du thème de « la malbouffe ». Tous sont invités à partager un moment chaleureux, festif et convivial pour mettre à l’honneur la biodiversité, la planète et l’alimentation. Cette année « Terra Madre day » sera marquée par le lancement de la première campagne d’adhésions qui s’étendra jusqu’à fin 2011. Celle-ci repose principalement sur la baisse du montant de la cotisation de base qui passe de 50€ à 30€. En prenant cette initiative, Slow Food France souhaite simplifier et faciliter le système d’adhésion et donner plus de poids à Slow Food en France. L’AUTOCOLLANT «MANGEONS SLOW» En amont, Slow Food France a crée l’autocollant «Mangeons Slow», il s’agit de la première étape de la campagne d’adhésions. À travers ce projet, Slow Food souhaite mobiliser les adhérents, les sympathisants et le grand public autour du « Bien Manger ». En achetant l’autocollant « Mangeons Slow », ils apportent leur soutien au mouvement et aux actions qu’ils organisent au quotidien pour une alimentation bonne, propre et juste. Il est vendu à l’unité à la somme de 10€ et il est disponible auprès des conviviums locaux et du siège national. Première édition de Terra Madre Day en 2009 en FRANCE : LES 20 ANS DE SLOW FOOD Convivium les Bituriges Vivisques / Bordeaux Le 13 décembre 2009, le convivium de Bordeaux, « Les Bituriges Vivisques », a organisé une manifestation locale pour fêter les 20 ans du mouvement Slow Food. L’évènement « Madame la Pomme de Terre aux Capucins » a valorisé la biodiversité illustrée par une exposition de différentes races de pommes de terre dont certaines très anciennes. Celles-ci ont été présentées par une maraîchère Bonne Propre et Juste et ont été dégustées sur place grâce à différentes préparations: des pommes de terre vapeur, une purée classique avec beurre et noix de muscade et une purée écrasée à l’huile d’olive... Le stand présent sur le marché des Capucins a attisé la curiosité de plus de 150 personnes et a permis d’écouler toute la documentation concernant le CNIPT (comité national interprofessionnel de la pomme de terre) partenaire de Slow Food France. 9 Actualités Slow LE NOUVEAU SITE INTERNET DE SLOW FOOD FRANCE www.slowfood.fr C’est grâce à la participation très active d’un groupe d’adhérents que ce projet de refonte a pu se concrétiser. Depuis le mois de juin, vous pouvez naviguer sur le nouveau site internet de Slow Food France. Pour que cette plateforme de communication soit aussi proche que possible de l’univers de Slow Food, le design, le graphisme et l’arborescence ont été modifiés pour que le contenu soit semblable au discours porté par le Mouvement. La refonte de la vitrine internet a pour but de mieux valoriser les actions et les acteurs du mouvement pour permettre une plus grande interactivité entre le public, les sympathisants et les adhérents de l’association. Les internautes pourront eux aussi participer à la vie du site ! Le site internet présente plusieurs nouveautés pour créer et faire perdurer le lien entres tous les acteurs qui partagent les valeurs et la philosophie de Slow Food : la possibilité de commenter les articles, l’accès à un annuaire « Mangez Slow », des possibilités de partage avec les outils sociaux tels « Facebook » ou « Twitter », des ressources réservées aux Conviviums et notamment un réseau d’hébergement entre adhérents et une régie de matériel graphique. De plus, pour rejoindre le réseau Slow Food France, avec plus de facilité, il sera possible, dans le courant de l’automne, d’adhérer en ligne avec un paiement sécurisé. Bientôt… - La création d’un guide « des bonnes pratiques » et la mise en place des tutoriels à destination des adhérents pour aider aux mises à jours du site internet Pour les adhérents... - création d’une page de Convivium - autonomie dans l’administration de la plateforme internet pour chaque Convivium - ajout d’articles - mise en ligne d’un événement - ajout d’une fiche dans l’annuaire « Mangez Slow »... DÉCOUVREZ LE NOUVEL ALMANACH SLOW FOOD 2010 http://www.slowfood.com/almanacco2010/fra À l’intèrieur, vous y trouverez les actions réalisées par les associations nationales, les conviviums et les communautés de la nourriture du monde entier, pendant l’année 2009. VERS UNE RESTAURATION COLLECTIVE BONNE, PROPRE ET JUSTE Produits frais et bonnes pratiques Le film présente le portrait de deux chefs de cuisine de restauration scolaire, André Parra et Dominique Valadier, dont les pratiques sont remarquables à bien des égards, Le film est produit par Slow Food France et réalisé par Brice Berrier et Matthieu Toucas selon une idée originale de Frédéric Gana. 10 Bibliographie Slow Gary Paul Nabhan, Aux Sources de notre nourriture, Nikolaï Vavilov, 2010 Gary Paul Nabhan, ethnobiologiste, consultant, fermier et environnementaliste américain. Actif dans la préservation de la biodiversité alimentaire, il est l’un des fondateurs de Slow Food USA. Auteur de nombreux livres, il enseigne à l’Université d’Arizona. Récit d’une vie hors du commun, de périples parfois périlleux à travers les déserts, sur les glaciers, au cœur des forêts ou le long des fleuves et des vallées des cinq continents, ce livre mesure également le recul de la biodiversité depuis le passage de Vavilov, il y a moins de cent ans. Un très grand livre autour de la figure d’un scientifique d’exception (France Inter) D’un chapitre à l’autre, des «pépites» accrochent l’attention (...) Surprenant! (Agrobiosciences) Prix public TTC : 23,95€ Gilles Fumey Les champs du monde. Nourrir la planete, 2009 Adhérent de Slow Food France, Gilles Fumey est un enseignant-chercheur français en géographie culturelle de l’alimentation à l’université IV de la Sorbonne et au Laboratoire Espaces, Nature et Culture du CNRS. Il est également l’animateur du réseau des Cafés géographiques. Prix public TTC : 39,00€ A l’orée du désert comme dans les prairies grasses, sous n’importe quel climat, à n’importe quelle altitude, là où l’homme a choisi de s’installer, il a dû apprendre à cultiver la terre pour se nourrir. La culture de la terre est le dénominateur commun entre les hommes. Gilles Fumey, La géopolitique de l’alimentation , 2008 Au printemps 2008, la planète s’est réveillée avec la gueule de bois. Elle croyait être sur le chemin radieux de l’autosuffisance alimentaire. Et puis tout s’est emballé. La géopolitique de l’alimentation permet de comprendre les rapports de force qui façonnent notre planète alimentaire en analysant le rôle des différents protagonistes : les institutions, les politiques, les acteurs économiques, mais aussi les mangeurs. La question de demain n’est pas de penser une alimentation pour tous qui serait universelle. Elle est de voir comment garantir un accès le plus large possible à une alimentation de qualité, non assujettie aux règles du profit. Prix public TTC : 10,00€ 11 Biodiversité Pour fêter le week-end de la biodiversité, Slow Food France a organisé, les 17 et 18 avril dernier, « la Fête des Sentinelles » dans la Drôme Provençale Le samedi matin, au sein de la célèbre Université du Vin de Suze la Rousse, a eu lieu la Réunion annuelle du Comité National de l’Arche du Goût. Les membres du Comité, experts dans différents domaines de compétence se sont réunis pour étudier seize candidatures, arrivées tout le long de l’année, de la France entière. Sept nouveaux produits ont été validés lors de la séance : - Le « Fromage au lait cru de race Salers » et la fourme fermière » (Auvergne) - Le « Poulet de Barbezieux » (Charente) - La « Farine de Blé Meunier d’Apt » (PACA) - La « Volaille de Gournay » (Haute Normandie) - Le « Chou de Lorient » (Bretagne) - Le « Raisin Jaumet » (Languedoc Roussillon) Le samedi après-midi, au sein de la même Université, une table ronde autour des signes de qualité a été organisée afin d’approfondir la question de la protection des petites productions françaises face aux dérives de l’industrie agroalimentaire. Au programme : l’intervention des étudiants du Master de l’Université de Suze la Rousse, « Droit de la vigne et de signes de qualité », qui ont présenté les résultats de leur travail au niveau de l’actuelle protection juridique des sentinelles françaises et l’intervention de quelques représentants de la Fondation Slow Food pour la Biodiversité qui ont présenté le projet de la marque « Slow Food » en Italie. Un débat a suivi autour de la question de protection de la marque SLOW FOOD. La journée du dimanche a été dédiée aux producteurs des sentinelles françaises qui ont été mis à l’honneur dans le cadre de la Fête des Sentinelles Slow Food en tant que gardiens et défenseurs de la biodiversité des produits. Organisée en collaboration avec les producteurs du projet Sentinelle du « Petit Epeautre de Haute Provence », cette fête a été une importante occasion de rencontre pour tous ceux qui travaillent pour le maintien de la biodiversité, assurent la promotion de produits remarquables et travaillent pour la promotion d’une alimentation « bonne, propre et juste ». A la Ferme Auberge Dagobert (Rochebrune) au cœur de la Drôme Provençale, plus de 100 personnes entre producteurs, membres Slow Food et sympathisants, ont répondu « présents » pour partager un repas dans la convivialité et le plaisir. Au menu, les 11 produits sentinelles: - La Brousse du Rove Le « petit épeautre de Haute Provence » Le jambon de « porc noir de Bigorre » Le Mouton de Barèges-Gavarnie, la poule gasconne Le Bœuf Mirandais du Gers, La Lentille Blonde de Saint-Flour Le Pélardon affiné, le vin Rancio sec du Roussillon Le « navet noir de Pardailhan » Les fromages d'Estives des Pyrénées Béarnaises 12 Côté producteur... L’AGNEAU DE L’ESTUAIRE : NOUVEAU PRODUIT DE L’ARCHE Espace maritime et fluvial, l’estuaire de la Gironde, le plus vaste et le mieux sauvegardé des grands estuaires d’Europe, est un ensemble d’exception dont la nature préservée lui confère un caractère sauvage et offre toute une mosaïque de paysages : îles énigmatiques, marais, côteaux, vasières et falaises. L’Agneau de l’Estuaire est un produit défendu par l’Association “Les Moutonniers de l’Estuaire”. Les éleveurs se sont engagés à rationaliser leurs méthodes d’élevage et à adopter des pratiques permettant l’expression du potentiel de ce produit et la préservation de ses qualités, dans le respect de l’environnement. Ils naissent en bergerie et sont soit dégustés en agneaux de lait soit pâturent sur les marais bordiers de l’estuaire de la Gironde de mars à novembre et sont commercialisés durant cette même période. Nourris avec une majorité de fourrages issus des marais, strictement sans OGM, ces agneaux sont l’expression d’un Savoir-Faire et d’un Terroir en danger. Cette saisonnalité garantit une qualité incomparable due au respect par les éleveurs d’un cahier des charges strict portant particulièrement sur les conditions d’alimentation et la durée minimale de pâture en prairie de marais. Pour en savoir plus, consultez le site http://www.agneaudelestuaire.com LA FÊTE DE LA NANTAISE Participez gratuitement à la fête de la Nantaise le 10,11,12 septembre 2010 au Dresny. Pendant 3 jours, découvrez plus de 30 races locales et rencontrez l’invité d’honneur de cette nouvelle édition «la vache Mirandaise», une sentinelle Slow Food. Pour animer la manifestation, Slow Food proposera des ateliers du goût pour valoriser les produits du terroir et, des groupes de musique et de théâtre se produiront pendant toute la durée de la fête. Egalement, vous disposerez d’un espace pour enfants et d’une librairie en permanence. Pour avoir plus de détail sur l’événement, consultez le site www.vachenantaise.fr LA FÊTE DE LA POMME DE TERRE, LE WEEK END DU 16 ET 17 OCTOBRE 2010 À MATEMALE DANS LES PYRÉNÉES ORIENTALES Au cours de cette manifestation traditionnelle où l’on célèbre la pomme de terre, vous pourrez acheter directement les pommes de terre aux producteurs présents sur les lieux et participer à des activités ludiques : - Concours de recette de pommes terre coordonné par Slow Food Roussillon - Ateliers du goût animés par Slow Food Roussillon - Démonstrations culinaires Le dimanche midi, le comité des fêtes de Matemale vous invite à un repas dans la convivialité, vivifié par des animations musicales et des jeux pour enfants. 13 EVÉNEMENTS EV NEMENTS LE SALON DU GOÛT TERRA MADRE LE SALON DU GOÛT À TURIN – 8ÈME ÉDITION DU 21 AU 25 OCTOBRE 2010 Le marché international de la nourriture ouvre ses portes à Turin du 21 au 25 octobre 2010. Le thème cette année repose sur le lien entre la nourriture et le territoire. La biennale mondiale de l’alimentation et du goût est une nouvelle occasion pour présenter des produits agroalimentaires et oeno-gastronomiques de haute qualité. C´est également l’opportunité de réunir les amateurs, le grand public, les adhérents des associations Slow Food et le jeune public pour partager des moments conviviaux, de découvertes et de plaisirs grâce à un programme complet mêlant activités éducatives et ateliers du goût. LES ANIMATIONS PROPOSÉES CETTE ANNÉE - LE MARCHÉ 200 stands consacrés aux Sentinelles Slow Food. L´occasion de présenter les nouvelles Sentinelles provenant, entre autre, du Sénégal, d´Allemagne, d´Autriche, du Maroc… - L ‘OENOTHÈQUE Espace dédié à la dégustation des vins de qualité et à la découverte des derniers millésimes. Grande nouveauté cette année, il s´agit de la création d’une œnothèque «SALLE SLOW WINE-BANCA DEL VINO» où les amateurs et les connaisseurs pourront déguster de grands vins parmi une sélection de 300 références. - LES CUISINES DE RUE L´idée est de proposer, à emporter, des aliments typiques italiens et du reste du monde, inspiré d’une pratique très répandue en Italie qui consiste à manger dans la rue des aliments préparés par des vendeurs ambulants. - LE COCKTAIL BAR Le COCKTAIL BAR sera tenu par une équipe professionnelle de barmans qui accueillera les meilleurs barmans du monde tels que Salvatore Calabrese, Agostino Perrone et Chris McMillian. 14 • Les Manifestations sur Réservations : Les ateliers du goût, le théâtre du goût, les rencontres avec l´auteur et les rencontres à table sont accessibles uniquement sur réservation, certains ateliers sont réservés exclusivement aux membres Slow Food. - LES ATELIERS DU GOÛT - LE THÉÂTRE DU GOÛT Vous rencontrerez des chefs cuisiniers italiens et internationaux et dégusterez des plats préparés sur place. Une façon de partager leurs astuces pour réussir un plat, en respectant la fraîcheur des produits, leurs saisonnalités, leurs • L´éducation En partenariat avec le « Laboratorio Creavito et NUArti in Gioco » - L’ÉDUCATION POUR LES JEUNES ET POUR LES ÉCOLES Ce sont des ateliers ludiques adressés aux enfants âgés de 7 à 13 ans dont le but est de découvrir l’univers du pain, du chocolat, du miel et du fromage par la mise en place d’énigmes, de jeux collectifs, d’histoires et de surprises... Sans oublier une touche pédagogique en mettant en avant le lien entre un aliment et le territoire sur lequel il est produit. origines… - LES RENCONTRES AVEC L´AUTEUR Le concept consiste à rencontrer et écouter l’histoire de grandes personnalités de l’œnologie et d’autres domaines tels qu’Aubert de Villaine du Domaine de la Romanée Conti, Franco Biondo Santi Aldo ou encore Conterno. - LE PARCOURS NOURRITURE ET TERRITOIRE En parallèle, de nombreuses conférences sur le thème « Nourriture et Terroir » se dérouleront pendant toute la durée du salon afin d´expliciter plus en profondeur la relation entre l´alimentation et les lieux où elle a été produite. De nombreux professionnels interviendront pour apporter leurs visions et leurs théories sur le sujet. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site internet http://www.salonedelgusto.it Cet événement est avant tout un lieu d'échange entre des acteurs responsables en quête d'une alimentation de qualité, bonne, propre et juste. LE SALON DU GOÛT EN QUELQUES MOTS: Organisé tous les deux ans par Slow Food, la Région du Piémont et la ville de Turin depuis 1996, « le Salon du Goût » est une foire dont l'objectif est de préserver l'héritage gastronomique en favorisant les petites productions locales. Le Salon est l'endroit idéal pour promouvoir des produits de qualité, l'éducation au goût et informer le public sur la menace qui pèse sur la biodiversité et sur l'éco-gastronomie. En 2008, la manifestation mondiale a attiré plus de 180 000 visiteurs et 2 280 enfants de 76 écoles ont pu participer aux activités éducatives. Dans le Centre d'exposition Lingotto de Turin, on pouvait y trouver: - 432 emplacements et 188 stands italiens et internationaux - 161 Sentinelles italiennes et 96 Sentinelles internationales - 6 500 produits exposés 15 En concomitance avec le Salon du Goût, la 4ème édition de Terra Madre se déroulera à Turin en Italie, un événement d’envergure international qui réunira pendant 5 jours, du 21 au 25 octobre 2010 les communautés de la nourriture, les chefs, les enseignants, les jeunes et les musiciens du monde entier qui œuvrent pour promouvoir une production alimentaire locale et durable, en équilibre avec notre planète et respectueuse des savoirs transmis de génération en «Terra Madre est un réseau mondial génération. des communautés de la nourriture Cette année, la rencontre donnera une importance particulière à la diversité culturelle et linguistique, crée en 2004 par Slow Food.» reconnaissant la nécessité de défendre les peuples et les langues minoritaires et de valoriser les traditions de transmission orale de la mémoire. Lors de la cérémonie d’ouverture, des délégués de communautés indigènes du monde entier s’adresseront à l’audience dans leur langue maternelle. QUELQUES CHIFFRES DE L’ ÉDITION 2008 DE TERRA MADRE - 7 142 participants dont 6 325 délégués et 817 professionnels du secteur et représentants d’associations et institutions locales - 153 pays - 1 652 communautés de la nourriture Les délégués: - 4 076 agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et producteurs artisanaux - 797 cuisiniers - 299 professeurs universitaires et représentants d’instituts de recherche - 943 étudiants - 213 musiciens Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site internet http://www.terramadre.info/ 16 LES PROJETS TERRA MADRE... EN EUROPE... PROJET D’ÉDUCATION ALIMENTAIRE À BREST, EN BIÉLORUSSIE Projet coordonné par Lydzya Vistunova, responsable convivium de Slow Food Berioza Le projet : Le projet a été lancé en janvier 2008 et a été coordonné par le convivium de Berioza, petite ville située dans le sud de la région de Brest, en collaboration avec son collège qui compte plus de 1400 élèves. 120 collégiens, âgés de 9 à 15 ans ont pu bénéficier des cours d’éducations au goût, de sensorialité et de découvertes. Le but de cette nouvelle initiative est de promouvoir des choix alimentaires plus sains et plus durables auprès des élèves, ainsi que de renforcer leurs savoirs sur la culture culinaire locale pour, à long terme, améliorer leurs habitudes alimentaires au quotidien. Les étapes du projet Le projet se déroule en deux phases: 1- Participation à des ateliers du goût : Les élèves ont pour mission de préparer deux plats identiques en utilisant des matières premières provenant de milieux d’approvisionnements différents. Ces plats sont ensuite soumis à une analyse sensorielle par l’ensemble des élèves. 2- De Janvier à mai 2009, un programme d’étude a été mis en place, proposant 20 leçons pour 7 classes soit un total de 140 leçons sur les thèmes principaux suivant: •l’éducation sensorielle et alimentaire par le biais de diverses rencontres avec les communautés de la nourriture de Terra Madre •les ateliers, les visites chez les fermiers et les cours de cuisine avec des chefs expérimentés •le jardin scolaire : représenté par un jardin végétal où les élèves cultivent leurs propres récoltes •les projets de communication des étudiants : Expositions photos, compétitions d’art… Impact social Ce projet a été porté par 120 collégiens de Bérioza. Les enseignants et les parents d’élèves ont remarqué le changement d’attitude concernant l’alimentation et le désir de manger des plats traditionnels et sains. Pour mener à bien ce projet, Slow Food Berioza a collaboré avec 2 producteurs et 2 chefs de Terra Madre ainsi qu’avec le département de l’agriculture et des ressources économiques de l’université de Berkeley. « La rencontre avec le producteur de miel a été très intéressant. J'ai pu apprendre beaucoup sur les différents types de miel et de la façon dont il est produit. Merci» Roma Yanushko livre ses impressions après avoir rencontré un producteur de miel Objectifs 2010 : - Augmenter le nombre de collégiens participants et impliquer plus d’écoles de la région de Brest dans le projet pour, à long terme, réussir à introduire ces programmes d’études à l’ensemble des écoles de Biélorussie. 17 …DANS LE MONDE LA POUTARGUE DE MULET DES FEMMES IMRAGUEN / LA SENTINELLE DE ‘SLOW FOOD MAURITANIE’ Projet coordonné par Nedwa Moctar Nech, coordinateur de NGO Mauritanie 2000 Contexte La survie de la communauté Imraguen, groupe ethnique qui vivait le long de la côte mauritanienne jusqu'à la migration arabe, dépend de la pêche de mulets. Les producteurs achètent le mulet à des pêcheurs et les transforment avec des matériels de productions inadéquates. La poutargue de Mulet est achetée à un prix très bas et est commercialisée à l’étranger. C’est cette situation précaire qui a interpellé la fondation Slow Food lors de la première visite faite aux 12 femmes Imraguen, qui sont à l’origine de la création de la sentinelle. Les étapes du projet Pour commencer, en 2006, la fondation Slow Food met à contribution une assistance de Responsables de la sentinelle « Poutargue » d’Orbetello (Italie) qui disposent des nécessaires compétences pour aider les femmes mauritaniennes. Pendant 15 jours, le groupe de femmes a accueilli la coopérative d’Orbetello qui a visité les installations de traitement. En parallèle, elles ont suivi des formations et ont traité la poutargue en utilisant des matières premières mauritaniennes. Ce qui leur a permi en 2006 de présenter leur produit pendant le Salon du goût et de vendre leur stock entier de 40kg au prix de 120euros le kilo. En 2007, après leur expérience au salon du goût, « les femmes sentinelle » ont pu louer un atelier approprié, au port de Nouadhibou, qui disposait de l’électricité, de l’eau courante, des stockages réfrigérés, de la climatisation et des bancs de travail en aluminium. Ces nouveaux locaux, approuvés par les unités sanitaires, étaient une excellente solution provisoire pour produire des produits de qualité avant qu’elles puissent obtenir leurs propres installations respectant les normes exigées pour l’exportation en Europe. Dans la même année, la Poutargue a été vendue à l’évènement Slow Fish en Italie. Le projet, fondé par l’autorité régionale du Piémont, a permis en 2008 à la fondation Slow Food d’augmenter significativement les activités de la sentinelle mauritanienne : achat d’un équipement professionnel, création d’un manuel illustré de bonnes pratiques (version française et hassanya) et la mise en place de formations pour les femmes sentinelles. Depuis 2006, les femmes Imraguen, référentes de la Sentinelle « Poutargue » sont présentes au Salon du Goût, à Terra Madre et à Slow Fish. Impact Social Grâce à la création de la Sentinelle « La Poutargue », 30 femmes ont acquis des compétences techniques pour produire une poutargue de haute qualité, en maintenant une autonomie considérable sur la production et la commercialisation. Elle est maintenant reconnue, à l’extérieur de la Mauritanie, comme un produit de qualité et est vendue à un bon prix. Objectifs 2010 : - Renforcer l’organisation de la Sentinelle en incluant un groupe de pêcheur et en continuant les formations auprès des femmes désirant rejoindre le groupe. - Compléter la chaîne de production du poisson avec du sel local (source actuelle : Espagne) et promouvoir et vendre le produit au niveau local et international. 18 LES MARCHÉS DE LA TERRE DE HAMRA À BEYROUTH, AU LIBAN. UN PROJET D’APPROVISIONNEMENT BON, PROPRE ET JUSTE ENTRE LES PRODUCTEURS LOCAUX ET LES CONSOMMATEURS Projet coordonné par Walida Ataya, responsable du convivium de Slow Food Beyrouth Les marchés de la terre sont des places de rencontre où les producteurs, à l’échelle local, offrent directement aux consommateurs des produits de qualité à prix juste, en garantissant des méthodes de production en faveur de l’environnement. Les marchés de la terre préservent aussi la culture alimentaire des communautés de la région et contribuent à la défense de la biodiversité. Le projet: Les marchés de la terre de Beyrouth, ouverts en janvier 2009, ont pour but de soutenir les petits producteurs à travers le pays, ils sont managés par la coopérative italienne depuis 2006. Les marchés de la terre de Beyrouth connaissent un fort succès : le nombre de visiteurs est en croissance semaine après semaine et on remarque une hausse des produits vendus. Le marché est aussi une source de matières premières pour certains des chefs de la ville. Ce n’est pas seulement un lieu où les gens peuvent acheter et vendre, c’est aussi un lieu où ils peuvent rencontrer, socialiser, découvrir et correctement apprécier l’identité culinaire libanaise. En effet, ce projet aspire aussi à faire prendre conscience au grand public de l’importance à savoir défendre une des cultures alimentaires les plus intéressantes et complexes du Moyen-Orient. Les étapes du projet En 2006, l’implication de la fondation Slow Food à Beyrouth a commencé immédiatement après le conflit entre les milices du hezbollah et l’armée israélienne, qui a particulièrement dévasté les effets des petits producteurs dans les endroits ruraux les plus marginaux. Le ministre italien des affaires étrangères accepte, en 2007, l’implication de la fondation Slow Food et son initiative à soutenir et renforcer la production agricole, de qualité, des petits fermiers et bergers du Liban. Pour aider la population locale et pour relancer l’économie, la coopération italienne lance un programme de reconstruction prenant en compte le développement et l’emploi. C’est en décembre 2007 qu’ouvre le premier marché de la terre au Liban à El Mina proche de Tripoli. En avril 2008, le second marché est fondé à Saida, dans le sud du pays. Du 23 au 27 octobre, une délégation composée de producteurs venant de 2 marchés déjà existants, ont participé au Salon du Goût et à Terra Madre, capables de montrer et de vendre leurs produits. En Janvier 2009, le 3ème marché de la terre ouvre à Beyrouth, situé dans des zones piétonnes. En avril, les producteurs du marché de Beyrouth ont participé à la foire «Horeca », une des foires alimentaires les plus importantes du Moyen-Orient. Impact social Avant que les marchés de la terre soient crées, les petits producteurs du Liban n’avaient aucune occasion appropriée ou régulière de vendre leurs produits directement aux consommateurs excepté dans leur village. L’ouverture de ces marchés ont permis aux fermiers et aux bergers impliqués, d’augmenter considérablement leurs revenus et dans le même temps valoriser leur travail. De plus, le marché de la terre de Beyrouth est devenu un exemple de coexistence paisible. « Le marché d’Hamra a ouvert des possibilités inattendues pour nous. Je peux enfin voir un avenir pour les traditions de mes pères» Mohammed Nehme, producteur de thym, de sumac et de savon à l’huile d’olive Objectifs 2010 - Accroître et améliorer l'offre des produits traditionnels et de saisons - Augmenter le nombre de petits producteurs et attirer de nouveaux clients sur le marché - Inciter le grand public à prendre conscience des avantages d'une chaîne alimentaire courte et à soutenir les petits producteurs de qualité. 19 Evénements conviviums ALSACE ALSACE SCHNAECKELE Samedi 21 août - Atelier culinaire - Confitures prunes, quetsch et mirabelles Jeudi 11 septembre - Atelier culinaire - Les secrets du vrai coulis de tomate Samedi 25 septembre - Sortie - Visite d'un producteur de choux Jeudi 7 octobre - Dégustation vin nouveau, noix, fromages et pains www.schnaeckele.com AQUITAINE LES BITURIGES VIVISQUES Le 19 septembre 2010 – Atelier du Goût sur les Tomates www.SlowFoodBordeaux.fr BIZI ONA SLOW FOOD DU PAYS BASQUE Le 18 Septembre 2010 - Marché Producteurs et Produits d'Exception à Saint Jean de Luz (sur le port), cette année les produits de l'Arche du Goût Basque seront à l’honneur. Le 26 septembre 2010 - Participation a la Fête de la Corniche Le 6 et 7 octobre 2010 - Portes ouvertes à Basaburu CENTRE http://hbl.typepad.com/ SLOW FOOD TOURS VAL DE LOIRE Le Vendredi 2 juillet 2010 - Rencontre vigneronne au domaine de La Chevalerie Propriété de la famille Caslot depuis 400 ans, le domaine de la Chevalerie cultive la vigne en AOC Bourgueil sur près de 38 hectares. Cette Rencontre vigneronne vous permettra de découvrir les cuvées du domaine sur quatre millésimes, l’occasion d’apprécier l’influence du sous-sol sur la personnalité des vins de l’appellation et de découvrir une très belle cave troglodyte. Juin-Juillet-Août-Septembre 2010 - Les mardis gastronomiques de Tours- sur-Loire www.gout-de-loire.com HAUTE NORMANDIE SLOW FOOD ROUEN : Vendredi 3 septembre 2010 - Marché de la Ville d'Eu (Eu Animation avec le CROA) Lundi 6 septembre 2010 - Marché de Buchy Animation avec le CROA Samedi 18 et dimanche 19 septembre 2010 - Journées du patrimoine à Mont Saint Aignan Lycée hôtelier Canteleu Samedi 25 et 26 septembre 2010 - Fête du canard de Duclair www.slowfood76.fr/ 20 Slow Food vu par la presse Publiée le 06 juillet 2010 Slow Food France milite en faveur d’une «alimentation bonne, propre et juste» “Sous l’appellation Haute Qualité alimentaire, nous avons édité plusieurs chartes qui intéressent la restauration collective, les producteurs et agriculteurs, les restaurateurs et les transformateurs de produits. Toutes reposent sur une alimentation bonne, propre et juste”, a déclaré Jean Lhéritier, le président de Slow Food France, au terme de la cinquième université d’été de l’association Pour lire l’article, cliquez ici http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/salon-concours-syndicat-association/2010-07/ Slow-Food-France-milite-en-faveur-d-une-alimentation-bonne-propre-et-juste.htm Publiée le 08 juillet 2010 Le chef Matthieu Toucas prend la caméra pour Slow Food France Quand un restaurateur indépendant livre son regard sur les cantines scolaires, cela donne un documentaire dont le propos questionne à la fois cuisiniers, parents d’élèves, responsables d’établissement… Pour lire l’article, cliquez ici http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/restauration/2010-07/Le-chef-Matthieu-Toucas-prend-la-camera-pour-Slow-FoodFrance.htm Publiée le 14 juillet 2010 Les pieds sur Terre: lancement de l’institut HQA C’est signé. A l’automne 2010, un institut Slow Food se crée à Millau. Il sera logé à la T.G.M. et dirigé par Annette Caule, de Slow Food France. Pour lire l’article, cliquez ici http://millau.planet-aveyron.com/actualite/millau/environnement/2687-les-pieds-sur-terre-lancement-de-linstitut-hqa.html Publiée le 24 juillet 2010 La filière de la Mirandaise revient Un coup de jeune pour la fête de la Madeleine, grâce au retour d’une lignée : la Mirandaise. « Autrefois, la foire du village, c’était comme ça : il n’y avait que des Mirandaises. Maintenant, on essaie de remettre le bœuf nacré au goût du jour. C’est de l’élevage extensif. Les bœufs engraissent de manière linéaire pendant cinq ans », précise Christophe Masson, éleveur. Pour lire l’article, cliquez ici http://www.ladepeche.fr/article/2010/07/25/879054-La-filiere-de-la-Mirandaise-revient.html 21 Recette Slow TERRINE D’AGNEAU DE L’ESTUAIRE Pour 10 personnes A préparer la veille INGRÉDIENTS : PRÉPARATION: - 500 g d’agneau de l ’Estuaire : du bas de côtes ou de l'épaule - 250 g de gorge de porc - 50 g d'échalotes - 3 gousses d'ail - 30 g de persil - 2 belles tomates - 1 oeuf entier - 100 g de mie de pain - 1 cl de cognac (soit une cuillère à soupe) - 5 cl de vin blanc - 1 pochon de crème fraîche soit 5 cl - gelée alimentaire pour le nappage - décoration : salicorne et olives noires Préparez et hachez la viande, puis ajoutez dans le mixeur les gousses d'ail épluchées et les autres ingrédients. Salez, poivrez, puis versez la préparation dans une terrine. Faites cuire à four chaud (180°) au bain-marie pendant une heure. Dégraissez la terrine qui aura rendu un peu de graisse sur les bords et en surface, puis recouvrez d'une gelée alimentaire (qui favorisera sa conservation) après avoir décoré à l'aide de salicorne et d'olives noires. Mettez au frais. Servez frais le lendemain. Bon Appetit... PARTENAIRES Slow Food France - Immeuble Cafarelli - 9 place Alphonse Jourdain - 31100 Toulouse www.slowfood.fr [email protected] Tel. +33 (0)5 34 30 14 85 22
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