La Saline royale d`Arc-et-Senans. L`influence des médiateurs

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La Saline royale d`Arc-et-Senans. L`influence des médiateurs
La Saline royale d’Arc-et-Senans. L’influence
des médiateurs dans la construction d’une
singularité culturelle
Virginie Gannac-Barnabé *
Université de Paris I (« Panthéon-Sorbonne »)
& Centre de recherche « Images et cognitions »
Dans certains domaines comme la conception de grandes expositions,
la réhabilitation d’espaces, et la diffusion d’œuvres artistiques nouvelles,
l’État demeure le principal commanditaire. Par les dispositifs qu’ils
mettent en place, les médiateurs culturels révèlent certains aspects de la
société et de ses avancées. Ils se font, dans un sens, les transmetteurs de
l’intention discursive du pouvoir. Cependant, la marge de manœuvre
des médiateurs peut être plus importante qu’il n’y paraît dans cette
fonction sous-jacente de porte-voix du régime et de reflet de la société.
L’originalité et l’à propos du projet qui a conduit la Saline royale d’Arcet-Senans à devenir un espace d’actions et de diffusion culturelle, nous
semble être un exemple prégnant du rapport médiateur / médiations,
dans la construction d’une singularité culturelle.
1. Historique
À 35 km de Besançon et de Dole, la Saline royale d’Arc-et-Senans,
chef-d’œuvre de l’architecte Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806) fut
créée à la demande de Louis XV et construite entre 1775 et 1779. Cette
manufacture était destinée à la production de sel par chauffage de l’eau
salée. Une eau, extraite à une vingtaine de kilomètres (à Salins-les-Bains)
et amenée par canalisations à la Saline royale.
Architecte visionnaire, inspiré de la philosophie rousseauiste, Ledoux a
construit ce lieu de production comme une usine intégrée où vivait
presque toute la communauté du travail. Construite en forme de demicercle, elle abritait à la fois les espaces d’habitation et de production,
soit onze bâtiments en tout. L’une des originalités fut à l’époque,
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d’installer une usine de transformation de la matière, non pas sur le site
d’extraction mais à proximité des sources d’énergies. 1
Devenue obsolète par l’apparition de nouvelles techniques, la Saline
cessa définitivement toute production en 1895. Se dégradant peu à peu,
elle devint “friche industrielle”, jusqu’à ce qu’en 1918, un incendie
achève de la mutiler. Après son classement aux Monuments historiques
en 1926, le Département du Doubs la rachète en 1927 et décide de la
remettre en état. Trois importantes campagnes de restauration furent
nécessaires pour redonner à cet ensemble exceptionnel, son éclat
d’origine.
2. La transformation
En 1968, la rencontre de Serge Antoine 2 qui cherchait un site éloigné
de Paris et de ses tribulations, pour y installer un centre d’études permanent lié à la prospective et de Michel Parent, alors Conservateurs des
Monuments historiques, soucieux de trouver une affectation à la Saline
royale d’Arc-et-Senans, fut décisive pour la destinée de cette usine
blessée par le temps. Serge Antoine comprit immédiatement la pertinence qu’il y avait à installer un centre de réflexion sur la société future
dans ce lieu, porteur de la vision sociétale de Claude-Nicolas Ledoux.
L’aventure prit rapidement son élan 3. Dans les deux jours, le Préfet de
Franche-Comté se rallia à l’idée, suivi par le Conseil général. Pour la
première fois un bâtiment industriel voyait sa valeur d’usage transformée en objectif culturel.
Il avait fallu pour cela une idée forte. Mais peut-on jamais savoir si une
idée, aussi forte et portée haut que cela se peut, sera “la bonne idée ?”
« Seul le temps permettra de mesurer la réussite de la remise en vie des Salines de
Chaux […] », écrivait Serge Antoine en 1972 4. Savait-il, que quelques
trente ans plus tard, il serait, toujours, en compagnie de Michel Parent,
à la Présidence de cet institut ?
En 1972, le Département du Doubs confie la gestion de la Saline royale
d’Arc-et-Senans, à l’Institut Claude-Nicolas-Ledoux. Les 3 000 entrées
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4
Ce qui, selon la thèse du professeur Bergeron, sera un des éléments
constitutifs de l’industrialisation au XIXe siècle.
Serge Antoine était alors Directeur des études à la Délégation de
l’aménagement du territoire et à l’action régionale (DATAR) et Conseiller à
la Cour des comptes.
« Enfin, la bonne… », selon Michel Parent, qui s’était vu repousser près de
dix-sept propositions, des plus saugrenues. Extrait d’un entretien téléphonique (13/10/2003).
Serge Antoine, 1972, p. 37. « Les Salines, un centre international de
réflexions sur le futur. Les monuments historiques de la France. Nº 3 & 4.
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de la première année ont laissé place au mouvement de 150 000 visiteurs, en 2002.
La Saline d’aujourd’hui est une entreprise culturelle forte d’une quarantaine de salariés permanents 1, ayant, en tant que centre culturel de rencontres et prochainement, centre de ressources axé sur l’architecture et
la thématique de la Cité Idéale, un rayonnement international.
Tout au long de l’année, sont organisés, séminaires, colloques et rencontres avec des étudiants mais aussi de grandes expositions et des classes du patrimoine.
Cette évolution est le fruit du travail des différents directeurs qui, chacun leur tour ont contribué à la singularité de ce lieu, ne dévoyant,
cependant jamais l’axe insufflé à l’origine du projet : ouverture, échanges, grandeur, liberté et création 2.
Richard Edwards 3 sortit la Saline du milieu confiné des colloques pour
« devenir et adopter une logique d’entreprise » 4. L’institution s’est tournée vers
les projets tout en confortant une mission de diffusion culturelle et
historique 5. Jean-Pierre Girardier 6 apporta son savoir-faire de montages financiers, projetant la Saline sur un nouveau champ de communication : celui des grandes expositions et des grands évènements. Ceci
dit, le positionnement très spécialisé des sujets évoqués ne motivait pas
la population locale vers une fréquentation régulière du site.
À la tête de l’établissement depuis 2000, Jean Dedolin a engagé une
démarche d’ouverture à la population régionale tout en favorisant
l’impact international de l’Institut. Dans l’optique de générer une dynamique qui permette aux visiteurs de revenir plus souvent, la direction
a mis en place une thématique annuelle autour de laquelle s’articule l’ensemble de la programmation. Ainsi, 2002, fut l’année du bois ; 2003,
celle du design ; 2004 sera l’année de la couleur et de la lumière, avec en
préparation une exposition exceptionnelle en partenariat avec le Vitra
Muséum, sur le designer coloriste Verner Panton ; 2005 « L’enfance et le
1
2
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6
Le nombre de personnes travaillant sur le site (permanents et temporaires
compris) est d’environ 54.
« Les Salines seront attentives à toutes les mutations, à toutes les créations, à la
création. » Serge Antoine, 1972, p. 40. Op. cit.
Richard Edwards, directeur de 1983 à 1990.
Richard Edwards, cité par Chenevez, Alain, 2002 (chap. 5, § 1). La Saline
d’Arc-et-Senans, étude socio-historique d’une conversion culturelle. De l’usine vivante au
patrimoine mondial : entre mémoire et justification utopique. Thèse de doctorat,
Dominique Jacques-Jouvenot (dir.), Besançon : Université de FrancheComté.
D’une simple exposition, l’histoire de la Saline et de l’œuvre de Ledoux,
passa à la réalisation d’un musée.
Jean-Pierre Girardier, en poste de 1994 à 2000.
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rêve » ; 2006, le bicentenaire de Ledoux et l’hommage rendu par lui aux
architectes maudits.
L’ensemble des médiations s’inscrit désormais dans une approche autour de la Cité Idéale, qui est « l’épine dorsale du lieu », renforcée par une
réflexion entre l’architecture et le design 1.
La remise en vie des jardins, à la place de ceux des ouvriers est une initiative marquante de l’impact d’un médiateur dans la relation qu’une
population entretient avec son patrimoine. Jean Dedolin a invité des
lycées agricoles et horticoles de la région à interpréter en partenariat
avec des designers, toute la dimension créative du mot jardin. On peut
donc au cours de la visite, pénétrer dans une parcelle où les arbres sortent de cubes colorés ou bien venir se reposer sur un des coussins
blancs posés à même un sol de gravier bleu. Par ces transformations, le
jardin ouvrier se fait “hiatus” entre l’usine d’hier et l’espace culturel
d’aujourd’hui. Cette démarche vivante a permis de recréer une connivence avec le public local. Nous percevons ce dispositif comme un
espace privilégié où peut se conduire un réinvestissement personnel de
la population envers son patrimoine. La démarche mise en œuvre peut
se lire à plusieurs niveaux.
Peu invoquée mais pourtant première, cette opération incite à une nouvelle lecture du territoire, elle est reçue par les lycées (et les visiteurs)
comme un encouragement à la création (dans un espace public).
Elle permet, enfin, une stimulation de la fréquentation, l’idée du directeur étant d’en faire, « un lieu où les gens se sentent bien » 2. Le fait est, que
les habitants d’Arc-et-Senans, qui ont gratuité d’entrée, se prennent au
jeu de l’observation des pousses et de la transformation de ces miniscénographies végétales.
L’ensemble des dispositifs de médiations mis en place par l’Institut
Claude-Nicolas-Ledoux permet d’appréhender plusieurs visions de l’architecture : la construction industrielle (la saline elle-même), la gestion
urbanistique (grâce à l’exposition de la Cité Idéale) et la notion de projets (musée Ledoux, retraçant les réalisations et utopies de l’architecte).
Par l’itération de ces animations mi-plastiques / mi-végétales, comme
par le renouvellement des expositions temporaires, le visiteur prend
également la mesure de la dimension éphémère de l’architecture.
1
2
Dedolin, Jean, 2003. Entretien (le 12 juin, à la Saline Royale d’Arc-etSenans). Centre de recherche Images et Cognitions, Université de Paris I
(« Panthéon-Sorbonne »).
Dedolin, Jean, 2001, p. 10. « Interview : la Saline royale d’Arc-et-Senans.
Patrimoine mondial de l’Unesco », supplément spécial de L’Est Républicain,
Juin.
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Nous voyons, ici, que le dialogue entre le médiateur, les acteurs et le
public détermine la place adjointe à la reconquête physique et affective
du lieu.
L’opération de lancement d’un timbre postal à l’effigie de la Saline et du
centre du futur (en 1971) est également signifiante de la volonté des
médiateurs à faire exister un projet et à l’inscrire dans la réalité sociale.
En effet, le timbre est non seulement un support de consécration et un
média à grande diffusion ; c’est aussi un objet qui s’inscrit dans le quotidien de chacun.
Timbre émis en 1970. La saline royale
confirme ainsi sa qualité de centre de
réflexions sur le futur.
Les polémiques courent quant à la conjonction entre la dénomination
de patrimoine industriel dont on qualifie la Saline et les thématiques
autour desquelles elle construit sa communication et sa notoriété. Ce
sur quoi le directeur s’explique :
« Ici, nous avons un public qui cherche quelques fois une saline. Là, est le
problème. La mémoire y est quasiment absente depuis 1895. C’est curieux
ce lieu “placé dans l’éternité” n’a pas de mémoire et on le ressent fortement.
Le public attend des expositions qui l’émeuvent, le surprennent, le dérangent
par certains côtés. Il comprend vite la grandeur de l’espace quand il voit la
dimension des expositions ; l’aspect “industriel” est vite dépassé quand on
explique la démarche autour de la Cité Idéale ».
À l’instar de nombreux sites victimes de l’obsolescence de leur fonction
productive, cette usine s’est trouvée dépossédée de toute trace de son
passé technique. Il n’était donc pas question de réifier la mémoire des
sauniers, car il n’y en avait plus. S’imposait ce qui restait et qui était en
l’occurrence unique (contrairement au mode de fabrication du sel) : un
projet qui mette en valeur la pensée de Ledoux. L’alliance de la thématique d’un projet sur le futur, des médiations mises en place et de la
valeur discursive des bâtiments, a construit une exception culturelle
dans le domaine de la reconversion industrielle.
Nous insisterons sur la dimension “mobilisatrice” du projet ainsi que
sur l’engagement quasi passionnel qui l’a animé. Nous soulignerons
également la cohésion des stratégies de développement culturel.
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Nombreuses sont aux portes de nos villes, et parfois même dans leurs
centres, les traces physiques de l’obsolescence de certaines industries 1.
À ce propos, quel édile ayant dans sa circonscription les stigmates de la
désindustrialisation, ne souhaiterait trouver parmi les propositions qui
lui sont faites par les cabinets d’ingénierie culturelle, une idée financièrement raisonnable, dotée d’un potentiel d’image glorifiant et rédempteur de la douleur passée ?
Jean Hurstel prétend que « Terrain à la fois souillé et vierge, la friche se prête
dans l’absolu, à toutes les aventures » 2. En effet, ce qui nous semble caractériser le site industriel, c’est sa malléabilité – son aptitude à se plier aux
desseins de tous ordres.
Lorsque l’intention est de faire d’un vestige industriel un espace de
diffusion de la culture, les médiations ont peut-être intérêt à s’appuyer,
comme c’est le cas de la Saline, sur des justifications à la fois pérennes
(histoire) et évolutives (création). 3
À ce titre, le Président de la Communauté des communes du bassin
minier de Decazeville-Aubin (12), nous faisait part de son inquiétude à
trouver un axe original à développer à partir de l’aventure industrielle
du bassin sidérurgique aveyronnais 4. Souvent, les projets se succèdent
sans permettre ce déclenchement. La population continue à attendre “la
révélation”. Celle qui fera de ses agglomérats de poutrelles rouillées et
1
Cf. Gannac-Barnabé, Virginie, 2003. « Les Phœnix de l’industrie. Les
médiations de la culture dans la revitalisation de trois sites majeurs du
patrimoine industriel : la Saline royale d’Arc-et-Senans (France), l’usine
sidérurgique de Völklinger Hütte (Allemagne) et l’exploitation minière du
Grand-Hornu (Belgique) ». Université d’été « Habiter le patrimoine : sens, vécu,
imaginaire ». Université d’Anger, Ville de Saumure. Patrimoine mondial,
Saumure, du 13 au 16 octobre 2003, en cours de publication, consultable
sur le site : http://www.univ-angers.fr/pagdiv.asp?id=889&
langue=1 (l’ensemble des rubriques sur http://www.univ-angers.fr/
actualite.asp?id=209&langue=1
2
3
4
Hurstel, Jean, 1993, p.6. « Friches industrielles. Lieux culturels » (Table
ronde animée par Jean Hurstel, chef de projet de la Laiterie). Actes du
colloque, 18 mai 1993, Strasbourg.
Nous renverrons à ce propos à l’article ayant mis en confrontation trois
sites industriels majeurs du patrimoine industriel et montrant par quel
argument chacun des sites a négocié sa transformation en espace de diffusion culture : Gannac-Barnabé, Virginie, 2003. Op. cit.
Gadea, Pierre, 2003. Entretien (le 27 juin, à la Mairie de Decazeville
(Aveyron). Centre de recherche Images et Cognitions, Université de Paris I
(« Panthéon-Sorbonne »). Extrait : « — Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on veut ?
Qu’est-ce qu’on a ? Et qu’est–ce qu’on peut montrer ? […] — Et en ayant fait depuis
six mois le tour des différentes villes similaires ou proches, je me suis demandé : mais
nous, à Decazeville, que peut-on faire ? — Comment va-t-on associer le Bassin et la
culture ? »
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de ses murs éventrés, une manne salvatrice et régénérante. Selon Bernard Lamizet, « la médiation culturelle permet de représenter l’idéal politique en
lui donnant la consistance d’un spectacle : d’un objet à voir, voire à admirer, ou bien
encore à détester… » 1
Le médiateur est engagé dans l’orientation du discours. L’évolution des
médiations de la Saline est en cela révélatrice. Des colloques, elle a su
concilier expositions temporaires, puis grandes fêtes, pour s’ouvrir sur
la pédagogie via le musée, les expositions permanentes et les classes du
patrimoine. Elle invite le public local à s’inclure dans l’espace patrimonial par la participation à la création de jardins. Plus qu’une ouverture
au patrimoine, il nous semble que ce dispositif de médiation est favorable à l’affirmation voire la reconquête que la population peut avoir de
l’estime d’elle-même. Comme nous l’avons précédemment évoqué, le
patrimoine de l’industrie se présente de plus en plus comme un terrain
consensuel dans lequel on souhaiterait voir s’exprimer à la fois la
mémoire sociale et la recherche de nouveauté. En ce sens, le réinvestissement des jardins ouvriers qui est mis en place à la Saline peut se percevoir comme un des moyens par lesquels pourrait s’accomplir la “fameuse” quête identitaire accompagnant en général la prise en compte
des vestiges de l’industrie.
Cette démarche nous semble d’autant plus louable, qu’elle s’inscrit dans
un site dont la reconversion s’est éloignée de la mémoire industrielle et
sociale pour se tourner vers les thématiques du futur, de l’architecture
et de l’urbanisme.
Dans Le Prince, Machiavel montre le pouvoir que peut avoir celui qui
maîtrise les arts de la représentation. Ne pourrait-on pas se risquer à
penser que, dans un registre plus modeste, les actions initiées par le
médiateur culturel, s’offrent non seulement comme un espace de révélation de ce qui se conçoit dans les sphères confinées du savoir et de la
création mais aussi comme un espace d’expression d’une mémoire
vivante, d’une mémoire que l’on s’approprie pour la réinventer et non
nécessairement d’une mémoire figée, muséifiée.
Ces scénographies éphémères ne seraient-elles pas un élément de
réponse à ce besoin d’élan vital et de reconnaissance identitaire dont
l’objet patrimonial tendrait à être le catalyseur ?
Références supplémentaires
Antoine, Serge, 1996, p. 2. La Saline royale d’Arc-et-Senans. Remise en vie par le
partenariat. Plaquette d’information. Saline royale d’Arc-et-Senans.
Partenariat culturel, publication de l’Institut Claude-Nicolas-Ledoux.
1
Lamizet, Bernard, 1999, p. 52. La médiation culturelle. Paris : L’Harmattan,
coll. « Communication et civilisation ».
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Balandier, Georges, 1992. Le pouvoir sur scène. Paris : Balland, coll.
« Fondements ».
Institut Claude-Nicolas-Ledoux, 1996, p. 6. Partenariat culturel. Brochure de
l’Institut. Arc-et-Senans : Éditions de l’Institut Claude-Nicolas-Ledoux.
Saline royale d’Arc-et-Senans, http://www.salineroyale.com
TICCIH (The international committee for the conservation of the industrial heritage)
http://www.mnactec.com/ticcih
UNESCO. http://www.unesco.org
Patrimoine mondial http://portal.unesco.org/culture/fr/
ev.php@url_id=13681&url_do=do_topic&url_section=201.html
Association des centres de cultures et de rencontres (ACCR),
http://www.accr-europe.org
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