Dossier de presse - Percussions Claviers de Lyon

Transcription

Dossier de presse - Percussions Claviers de Lyon
Spectacle jeune public
Texte : Alexandre Pouchkine
Musique : Nicolaï Rimsky-Korsakov
Direction musicale, transcription : Gérard Lecointe
Image : Etienne Guiol
Adaptation, conception : Jean Lacornerie
Scénographie : Bruno de Lavenère
avec les Percussions Claviers de Lyon
Dossier de presse
Contacts presse
Maud Binet
[email protected] / 04 78 37 02 52
Dossier de presse
Avec Le Coq d’Or, Pouchkine s’empare de la tradition populaire du conte russe pour inventer une forme poétique
brève, alerte et malicieuse. Nicolaï Rimsky Korsakov, au tournant du 20ème siècle, s’en inspire pour composer un grand
opéra d’une invention mélodique débordante. A l’origine de ce spectacle, l’idée de revenir aux sources du conte en
mêlant le texte de Pouchkine à la musique de Korsakov dans une scénographie évocatrice de la Russie légendaire
toute faite de chevauchée et de mystère.
Délaissant la version de l’opéra, Gérard Lecointe réalise une partition en puisant dans toute l’œuvre de Nicolaï Rimsky
Korsakov. Les cinq instrumentistes, en virtuoses, portent le récit et bâtissent une cathédrale de son pour cette Russie
fantastique. Une rencontre complice entre deux géants de la culture russe qui embarque un public jeune et familial vers
un voyage merveilleux et énigmatique.
Dans un lointain royaume, un roi guerrier, un mage, un coq en or et une princesse mystérieuse…
Texte : Alexandre Pouchkine
Musique : Nicolaï Rimsky-Korsakov
Direction musicale, transcription : Gérard Lecointe
Adaptation, conception : Jean Lacornerie
Image : Etienne Guiol
Scénographie : Bruno de Lavenère
Assistant Image et animation : Nicolas Rolland
Lumières : Christophe Braconnier
Production : Percussions Claviers de Lyon
Coproduction : Théâtre de la Croix-Rousse
Avec
Percussions Claviers de Lyon
Raphaël Aggery
Sylvie Aubelle
Jérémy Daillet
Gilles Dumoulin
Gérard Lecointe
Directeur artistique: Gérard Lecointe
Régie générale et vidéo : Arnaud Perrat
Tournée en France
L’Arsenal - Metz (57)
Jeudi 8 janvier 2015 > 14h
Vendredi 9 janvier 2015 >10h / 19h
Le Trident – Scène nationale - Cherbourg (50)
Samedi 24 janvier 2015 > 10h
Lundi 26 janvier 2015 > 14h30
Auditorium du Musée d’Orsay - Paris (75)
Vendredi 30 janvier > 14h30
Dimanche 1er février 2015 > 15h
Le Théâtre de la Renaissance - Oullins (69)
Mercredi 27 mai 2015 > 10h / 15h
Jeudi 28 mai 2015 > 10h / 14h
Vendredi 29 mai 2015 > 10h / 19h
Sans entracte
Durée approximative : 55mn
Production: Percussions Claviers de Lyon
En coproduction: Théâtre de la Croix-Rousse
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
Dossier de presse
Note d’intention de Gérard Lecointe, directeur musical
Malgré la renommée mondiale d’Alexandre Pouchkine, ses contes restent peu connus en France. Le Coq
d’Or, le Roi Saltan, Rousslan et Ludmilla, pour ne citer que ces trois titres, sont, dans notre pays, des œuvres
rarement entendues, en dehors des versions opératiques de Nicolaï Rimsky Korsakov pour les deux premiers,
et Mikhaïl Glinka pour le troisième.
Les Percussions Claviers de Lyon invitent Jean Lacornerie à revisiter Le Coq d’Or, une lecture inédite, une
adaptation contemporaine, une nouvelle trame musicale, la recréation d’une complicité entre deux géants de
la culture russe, pour proposer au final un spectacle musical, une nouvelle production dédiée à un public jeune
et familial.
Après Trois contes qui réunit Ravel et Perrault, une nouvelle aventure musicale, moderne et spectaculaire pour
de nouvelles émotions.
Si Rimsky Korsakov s’est inspiré du Coq d’Or pour en faire un opéra, la version ici proposée n’est pas une
adaptation de cet opéra.
Nous nous emparerons du texte original de Pouchkine, l’adapterons pour notre spectacle, en inventant une
forme ou des musiques choisies du compositeur (voir note sur la musique) croiseront une nouvelle fois l’œuvre
de l’écrivain.
Gérard Lecointe
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
Dossier de presse
Note d’intention de Jean Lacornerie, metteur en scène
Un roi guerrier, un mage, un coq en or, une princesse mystérieuse sont les principaux personnages
de ce conte en forme d’énigme. Le mage donne au roi Dadon un coq magique pour protéger les
frontières de son royaume. Le coq chante à chaque fois qu’une armée ennemie se présente, il indique
comme une girouette dans quelle direction elle arrive. Le roi, ainsi prévenu, a le temps d’organiser son
armée et résister à l’envahisseur. Le mage ne demande pour prix de son coq que la promesse de réaliser
un vœu qu’il formulera plus tard. Grâce au coq d’or, le royaume vit deux années en paix jusqu’au jour où
l’animal signale l’arrivée de la princesse Shamakha. Le roi part à la rencontre de cette mystérieuse ennemie
et tombe éperdument amoureux d’elle. C’est alors que le mage vient formuler le voeu que le roi lui avait
promis d’exhausser. Et ce vœu, c’est la princesse elle-même.
Avec le Coq d’Or, Alexandre Pouchkine puise dans la tradition populaire du conte russe pour inventer une
forme poétique brève, alerte et malicieuse. Nicolaï Rimsky Korsakov, au tournant du XXeme siècle, s’en est
emparé pour composer un grand opéra d’une invention mélodique débordante.
L’idée m’est venue de revenir aux sources de ce conte, en mêlant images, musique et texte. En adaptant
ce conte pour la scène, j’ai proposé à Etienne Guiol, illustrateur, d’imaginer un univers graphique, singulier,
évocateur d’une Russie toute faite de chevauchée de mystère.
En suivant ce scénario, Gérard Lecointe a écrit une trame musicale en transcrivant de nombreux extraits
d’œuvres de Nicolaï Rimsky Korsakov. Des pages au fort pouvoir évocateur : musique dramatique, musique
guerrière, musique pour la danse, musique féerique...
Les Percussions Claviers de Lyon qui se sont fait une réputation dans l’Art de la Transcription ne pouvaient manquer de rendre hommage à ce maître des couleurs de l’orchestre. Les cinq
instrumentistes, en virtuoses, bâtissent avec leurs claviers une cathédrale de son pour cette Russie fantastique où Pouchkine répand un parfum d’encens oriental.
Jean Lacornerie
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
Dossier de presse
Note d’intention d’étienne Guiol, imagiste
Avec Le Coq d’Or, je veux intégrer l’art du dessin et de l’animation dans le spectacle vivant.
Mes dessins et animations façonnent la scène donnant aux spectateurs des supports qui stimulent l’imagination, favorisant l’écoute de la musique de Nicolaï Rimsky Korsakov et le texte d’Alexandre Pouchkine.
Un dispositif de double projection, permet de créer un nouvel espace, une intégration des musiciens dans
le dessin et de fait, un nouveau rapport entre musique et image. Mes tableaux deviennent une réelle composante de scène; ils la modèlent, la transforment, la font vivre à chaque instant.
Pour ce travail, l’une de mes sources d’inspiration provient des réalisations de Michel Ocelot (Kirikou et la
Sorcière, Princes et Princesses, Les Contes de la nuit...) merveilleux faiseur de contes enluminés, créateur
d’un trait de dessin à la fois traditionnel et moderne.
L’iconographie traditionnelle russe aura été aussi, pour moi, une véritable mine d’or. En étudiant ces images,
en les imaginant vivre sur scène par des procèdes d’animations, j’ai réussi à créer un visuel tout à fait
moderne et saisissant.
étienne Guiol
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
Dossier de presse
SOMMAIRE
Le Coq d’Or
Le textep.2
La musique p.3
La scènep.4
Biographies
Gérard Lecointe, directeur musical
p.5
Jean Lacornerie, metteur en scène
p.6
Etienne Guiol, imagistep.7
Percussions Claviers de Lyon p.8
1
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
Dossier de presse
Le texte
« Notre mémoire conserve depuis l’enfance un nom joyeux:
Pouchkine. Ce nom, ce son, emplit de joie de nombreux jours
de notre vie. Les noms lugubres des empereurs, des chefs
de guerre, les inventeurs d’armes de morts, les bourreaux
et les martyrs de la vie. Et puis, à côté d’eux, ce nom léger:
Pouchkine. »
Alexandre Blok
Poète russe (1880-1921)
Le cas d’Alexandre Pouchkine (1799-1837) est unique dans
l’histoire de la littérature universelle. En effet, s’il est possible
d’étudier les lettres françaises, anglaises, allemandes, italiennes,
espagnoles, sans se référer constamment au même écrivain
pour expliquer les travaux de ceux qui lui ont succédé, il est
impossible de parler des grands auteurs russes sans évoquer
celui à qui ils doivent tout. Certes, il existait une littérature en
Russie avant Pouchkine, mais la littérature russe proprement dite
est née avec lui. Très jeune, il s’imposa à l’admiration de ses
contemporains et ouvrit de tous côtés les voies où s’engouffrèrent, plus tard, les héritiers de sa pensée. Il ne se contenta
pas d’être le plus pur poète lyrique de son siècle. Le théâtre
russe était encore bien pauvre : il lui donna Boris Godounov.
Il inaugura le roman historique russe avec La Fille du Capitaine, le roman fantastique russe avec La Dame de Pique, et
la poésie populaire russe avec ses contes en vers du Tsar
Saltan et du Coq d’or.
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
2
Dossier de presse
La musique
On retrouve dans l’œuvre de Pouchkine et Korsakov - nourris de la même culture russe - la puissance de la Russie, de
l’empire des tsars, mais aussi souvent l’étrangeté, le surnaturel,
la féerie et la magie.
Nicolaï Rimsky Korsakov, s’est inspiré de Pouchkine pour
composer et créer son opéra Le Coq d’Or (Vladimir I. Bielski
en a composé le livret intégral). Korsakov en a fait un opéra
puissant, dramatique, politique et guerrier tout en composant une musique toujours imprégnée des influences indoasiatiques qui affleurent alors en Russie. Cette musique au
chromatisme audacieux, témoigne d’une invention mélodique
débordante, usant notamment des échelles orientales, et d’une
technicité de l’orchestration qui marquera à plus d’un titre toute
une génération de musiciens russes, dont le jeune Stravinsky.
« Comme pour tous les compositeurs géniaux, il est difficile de
trouver une origine précise à la musique de Rimsky Korsakov.
Néanmoins on peut déceler dans son style cristallin, fondé sur
l'utilisation des couleurs instrumentales, et, à travers un cadre
tellement clairement défini, une écriture et une orchestration
influencées par les musiques françaises ou italiennes du 18ème
siècle. De plus, il a su transmettre ses idées à deux génies de
la musique russe, Stravinski et Prokofiev, qui furent aussi ses
élèves, et son influence est évidente dans la musique orchestrale de Ravel et Debussy »
Pour ce nouveau Coq d’Or, la trame musicale se nourrira bien sûr
d’extraits de l’opéra, mais la musique seule de cette œuvre
ne pourrait servir complètement le propos de cette nouvelle
production. Il ne s’agit plus ici d’une version chantée. Alors de
l’œuvre complète du compositeur russe seront extraites les
pages les plus imagées et les plus signifiantes pour couvrir
l’intégralité du récit ; musique dramatique, musique guerrière,
musique pour la danse, musique féérique et onirique.... Et l’on
entendra des extraits de Shéhérazade, du Conte du Tsar Saltan,
de La Grande Pâque Russe, de La Demoiselle des neiges..... et
du Coq d’Or bien sûr.
Pour finir, s’il est vrai que Rimsky Korsakov n’a pas composé
pour la percussion seule, il utilisait avec brio dans ses orchestrations, souvent source de virtuosité, toute la famille des instruments à percussions.
Gerald Abraham
«Rimsky-Korsakov, 1945»
Ecrivain, musicologue
Pour cette nouvelle transcription destinée aux Percussions Claviers de Lyon, on retrouvera cette belle virtuosité, synonyme de
la singularité de son écriture souvent largement inspirée des
musiques populaires de son pays qui se prêtent, par essence,
aux possibilités sonores et orchestrales de l’ensemble.
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
3
Dossier de presse
La scène
La couleur dominera.
Seuls les cinq musiciens des Percussions Claviers de Lyon
seront sur scène. Ils l’animeront par leurs jeux musicaux. Le
public pourra suivre l’histoire grâce à la projection des dessins de l’illustrateur Etienne Guiol (avec qui Jean Lacornerie
a commencé une collaboration pour La Reine des Neiges
et West Side Story).
Le récit sera porté essentiellement par l’image et la musique. Les voix des personnages pourront être engistrées
ou interprétées au plateau par les musiciens qui pourront
tour à tour intervenir dans le récit.
Les dessins, projetés sur différentes surfaces, écrans, corps
des musiciens, instruments de percussion, éléments scénographiques, façonneront la scène. Le but est de permettre
aux jeunes spectateurs d’écouter la musique de Rimsky
Korsakov en leurs fournissant un support d’images qui stimule leur imagination musicale.
La scène sera en partie « mobile ». L’instrumentarium imposant et architectural des Percussions Claviers de Lyon est
assumé. Les matières, les couleurs, les lignes habillent et
organisent l’espace.
Deux niveaux seront organisés.
Le premier, à la face, composé de deux marimbas et d’un
vibraphone, tous trois mobiles, dessineront par leur structure les lieux des actions de l’histoire. Les projections finiront d’habiller ces instruments transformés en éléments de
décor.
Le deuxième, au lointain, remplira son rôle musical et orchestral. Là, point de mobilité, mais de la majesté, de l’éclat,
de la brillance, de la féérie musicale.
Pour compléter la scénographie, des éléments de décors
recevant tout ou parties des projections, pourront se trouver
à cours comme à jardin, à la face comme au lointain.
Enfin, pour donner une piste artistique sur le « trait de
crayon » que proposera Etienne Guiol, sa source d’inspiration se trouvera dans l’univers de Michel Ocelot. (Kirikou et
la Sorcière, Princes et Princesses, Les Contes de la nuit...).
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
4
Dossier de presse
Gérard Lecointe, directeur musical
directeur artistique des Percussions Claviers de Lyon
Membre fondateur et directeur artistique des Percussions Claviers de
Lyon, il est aussi enseignant transmetteur engagé, promoteur actif de
la création musicale et compositeur arrangeur éclectique.
Cette existence foisonnante prend racine dans les années 70 au CNR
de Lyon puis à partir de 1980 au CNSM de Lyon où il suit l’enseignement de François Dupin, après avoir entrepris des études pianistiques orientées vers le jazz. Au cours de cette formation déterminante
il explore les techniques d’écriture et d’orchestration auprès de Gérard
Gastinel.
Au terme de leur cursus, cinq étudiants se regroupent pour créer les
Percussions Claviers de Lyon. Il réalise ses premiers arrangements
pour l’Ensemble : des transcriptions d’œuvres de Claude Debussy et
de Maurice Ravel qui façonnent d’emblée la singularité du “son PCL”.
Il effectue ensuite un travail important sur West Side Story présenté à
Leonard Bernstein qui donne son assentiment.
Bien que mobilisé par les activités naissantes des Percussions Claviers de Lyon, il devient l’un des principaux percussionnistes de l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon dès sa création en 1983 et le
reste jusqu’en 1998. Il travaille alors avec John Eliot Gardiner et Kent
Nagano. Il devient par ailleurs percussionniste soliste de l’ensemble
de musique contemporaine Forum créé par Mark Foster en 1984,
puis de l’Ensemble Orchestral Contemporain dirigé par Daniel Kawka
depuis 1997.
De 1994 à 2002, il est co-directeur du FIPA (Forum International
des Percussions en Auvergne) avec Claude Giot, Jean Geoffroy et
Frank Tortiller. A partir de 1998, les activités croissantes de l’Ensemble
l’éloignent peu à peu des métiers de l’orchestre.
Depuis la création des Percussions Claviers de Lyon il aura réalisé
plus d’une centaine d’arrangements pour l’Ensemble ou pour d’autres
formations percussives. Mais depuis plusieurs années, c’est aussi vers
la composition qu’il se tourne.
Gérard Lecointe succèdera à Roland Auzet à compter du 1er
septembre 2014.au poste de directeur dui Théâtre La Renaissance
à Oullins.
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
5
Dossier de presse
Jean Lacornerie, metteur en scène
directeur du Théâtre de la Croix-Rousse
Jean Lacornerie est né en 1963 à Strasbourg. Alors qu’il est encore
étudiant, il rencontre Jacques Lassalle, directeur du Théâtre national de
Strasbourg (TNS), à l’occasion d’un travail universitaire sur Marivaux. Il
devient son assistant de 1987 à 1990 sur la création de dix spectacles.
Il réalise ses premiers essais de mise en scène avec les élèves de l’école
du TNS.
En septembre 1990, Jacques Lassalle le nomme, à 26 ans, Secrétaire
général de la Comédie Française. Il y mène à bien l’ouverture du Théâtre
du Vieux Colombier où il met en scène, une année plus tard, La Glycine
de Serge Rezvani (1993).
En 1992, Jean Lacornerie fonde la compagnie Ecuador à Lyon. Il s’intéresse tout particulièrement aux écritures contemporaines et met en scène
notamment : Saint Georges chez les Brocchi de Carlo Emilio Gadda
(1993), Une idée à vendre de Daniele Del Giudice (1994), Eros et Priape
de Carlo Emilio Gadda (1995), Joséphine, une petite révolte dans un
placard à balais de Guy Walter (1997), Eva Peron de Copi (1999), Les
Cyniques d’Anatoli Mariengof (2001).
Dès 1994, il confie la direction musicale de la compagnie à Bernard
Yannotta, compositeur américain qui se plaît à mélanger les genres. Avec
lui, il explore différentes formes du théâtre musical et crée notamment,
en résidence à l’Espace Malraux de Chambéry, L’Homme qui prenait sa
femme pour un chapeau de Michael Nyman, Trouble in Tahiti de Leonard Bernstein ainsi que Mahagony et Happy End de Kurt Weill et Bertolt
Brecht.
Jean Lacornerie est également l’invité de plusieurs festivals de musique
à travers le monde : le Festival Romaeuropa en 1993 et le Spoleto Festival USA en 1994 avec La Trahison orale de Mauricio Kagel ; le Festival
d’Ambronay avec Samson de Haendel dirigé par Ton Koopman (1999).
A partir de 2002, il dirige le Théâtre de la Renaissance à Oullins, où il
crée, pour la première fois en France, Of Thee I Sing de George et Ira
Gershwin et George Kaufmann (2003) ainsi que Le Rêve du Général
Moreau de Klabund avec le Quatuor Debussy (2005).
En coproduction avec l’Opéra national de Lyon, il entreprend par ailleurs
d’explorer le répertoire américain du XXe siècle. Il met en scène One
Touch of Venus (2006), Lady in the dark (nominé aux Molières 2008)
de Kurt Weill ainsi que The Tender Land d’Aaron Copland en 2010. A
l’Opéra national de Lyon, il met également en scène l’Orfeo de Luigi
Rossi (2004), Mozart et Salieri de Rimski Korsakov (2010) et le projet
participatif impliquant 300 amateurs avec l’orchestre de l’Opéra intitulé «
Kaléidoscope » (2008 et 2010).
Dernièrement, il présente en coproduction avec l’Opéra national de Lyon
Vous qui savez… ou ce qu’est l’amour, spectacle qui revisite des airs
féminins de différents opéras de Mozart.
En décembre 2010, il est nommé à la direction du Théâtre de la CroixRousse et prend ses fonctions en avril 2011.
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
6
Dossier de presse
Etienne Guiol, imagiste
Originaire de la petite ville de Chartres, je me suis formé à l’Art et à
l’esthétique grâce à la fameuse cathédrale datant du XIIe. Entre art
ancien, religieux, puis moderne j’ai fait mon parcours artistique avec
comme fil conducteur, le dessin. A mon sens, il n’y a pas réellement
de différence entre l’art du Vitrail, l’art de la peinture, l’art de la bande
dessinée ou l’art de la vidéo d’animation : ce sont tous des arts de
l’image. C’est la forme, le support qu’elle prend qui donne la différence
de média et donc de qualification. Mais à la base, il y a l’image et pour
ma part, l’image dessinée.
Plusieurs personnes m’ont soutenu dans cette ville pour me faire découvrir les différents types d’art évoluant à Chartres, je pratique donc
autant le vitrail en technique contemporaine pour des églises ou des
particuliers que de l’aquarelle faite sur les motifs de la cathédrale de
Chartres.
De fil en aiguille, l’art italien est intervenu et j’ai passé beaucoup de
temps à Rome, Venise… en tant que dessinateur “classique”, amassant des carnets entiers de notes et croquis.
Puis c’est à Lyon, à l’école Emile Cohl, que j’ai découvert l’art du dessin animé ou de l’animation, l’art du dessin en mouvement, celui qui
a une âme par définition. J’ai réalisé un court métrage de fin d’étude
qui a fait son chemin dans plusieurs festivals internationaux et j’ai voulu
orienter l’art de l’animation dans d’autres voies que celle de la télévision ou du cinéma. C’est donc vers le théâtre que je me suis tourné, là
où plusieurs arts se mélangent, là où l’on travaille avec plusieurs disciplines afin de créer une œuvre complète. À l’image de mon parcours
fait d’une multitude de disciplines, l’art du spectacle vivant correspond
à un prolongement de l’idée que je me fais du travail artistique.
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
7
Dossier de presse
Percussions Claviers de Lyon
Depuis trente ans, les Percussions Claviers de Lyon poursuivent leur itinéraire à la rencontre du public
en France et dans le monde, affirmant le potentiel de la percussion par l’alliance inédite des marimbas,
vibraphones et xylophones.
En concert et dans des spectacles, les cinq musiciens de l’ensemble interprètent des œuvres éclectiques, expressions des écritures contemporaines ou du patrimoine musical. Engagés et reconnus dans
leur travail avec des compositeurs (Gavin Bryars, Graham Fitkin, Thierry Pécou) et des metteurs en
scène (Jean Lacornerie), croisant les arts et les esthétiques, ils font redécouvrir Bernstein, Debussy ou
encore Ravel et créent avec les artistes d’aujourd’hui.
Les Percussions Claviers de Lyon sont subventionnés et conventionnés par le Ministère de la
Culture - DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la Ville de Lyon. L’ensemble reçoit le
soutien de la SPEDIDAM et de la SACEM, de Delta Imprimerie et de Rythmes et Sons.
Avec le soutien du Club d’Entreprises des Percussions Claviers de Lyon.
Contacts presse : Maud Binet : [email protected] / 04 78 37 02 52
8
Percussions Claviers de Lyon,
65-73 rue du Bourbonnais
69009 Lyon
tél : +33 (0)4 78 37 02 52 / + 33 (0)6 07 71 86 40
www.lespcl.com
Crédit photo:
Couverture : Etienne Guiol, Illustrations : Etienne Guiol / BrunoAmsellem/Signatures / Jean-François Santoni - Jean Lacornerie, Gérard Lecointe et Percussions Claviers de Lyon: Ariane
Mestre, Théâtre de la Croix-Rousse : Eric Soudan.