dossier spectacle

Transcription

dossier spectacle
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Note d’intention..................................................................................p.1
Distribution........................................................................................p.2
Le texte............................................................................................p.3
La musique ......................................................................................p.4
La scène...........................................................................................p.5
Gérard Lecointe, directeur musical.........................................................p.6
Jean Lacornerie, metteur en scène........................................................p.7
Etienne Guiol, illustrateur......................................................................p.8
Les Percussions Claviers de Lyon..........................................................p.9
Propositions d’actions culturelles autour du Coq D’or .............................p.10
Modalités techniques .......................................................................p.11
Contacts......................................................................................... p.11
Note d’intention
Malgré la renommée mondiale d’Alexandre Pouchkine, ses contes restent peu connus en
France. Le Coq d’Or, le Roi Saltan, Rousslan et Ludmilla, pour ne citer que ces trois titres, sont,
dans notre pays, des œuvres rarement entendues, en dehors des versions opératiques de
Nicolaï Rimsky Korsakov pour les deux premiers, et Mikhaïl Glinka pour le troisième.
Les Percussions Claviers de Lyon invitent Jean Lacornerie à revisiter Le Coq d’Or, une lecture
inédite, une adaptation contemporaine, une nouvelle trame musicale, la recréation d’une complicité entre deux géants de la culture russe, pour proposer au final un spectacle musical, une
nouvelle production dédiée à un public jeune et familial.
Après Trois contes qui réunit Ravel et Perrault, une nouvelle aventure musicale, moderne et
spectaculaire pour de nouvelles émotions.
Gérard Lecointe, novembre 2011
Si Rimsky Korsakov s’est inspiré du Coq d’Or pour en faire un opéra, la version
ici proposée n’est pas une adaptation de cet opéra.
Nous nous emparerons du texte original de Pouchkine, l’adapterons pour notre
spectacle, en inventant une forme ou des musiques choisies du compositeur
(voir note sur la musique) croiseront une nouvelle fois l’œuvre de l’écrivain.
1
Distibution
Direction musicale, transcription : Gérard Lecointe
Adaptation, mise en scène: Jean Lacornerie
Illustrations: Etienne Guiol
Scénographie: Bruno de Lavenère
Avec
Percussions Claviers de Lyon
Raphaël Aggery
Sylvie Aubelle
Jérémy Daillet
Gilles Dumoulin
Gérard Lecointe
Durée environ 1h
A partir de 7 ans
Production: ADIPAC / Percussions Claviers de Lyon
Coproduction: Théâtre de la Croix-Rousse
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« Notre mémoire conserve depuis l’enfance un nom joyeux: Pouchkine.
Ce nom, ce son, emplit de joie de nombreux jours de notre vie. Les
noms lugubres des empereurs, des chefs de guerre, les inventeurs
d’armes de morts, les bourreaux et les martyrs de la vie. Et puis, à côté
d’eux, ce nom léger: Pouchkine. »
Le texte
Alexandre Blok
Poète russe (1880-1921)
Le cas d’Alexandre Pouchkine (1799-1837) est unique dans
l’histoire de la littérature universelle. En effet, s’il est possible d’étudier
les lettres françaises, anglaises, allemandes, italiennes, espagnoles,
sans se référer constamment au même écrivain pour expliquer les
travaux de ceux qui lui ont succédé, il est impossible de parler des
grands auteurs russes sans évoquer celui à qui ils doivent tout. Certes,
il existait une littérature en Russie avant Pouchkine, mais la littérature
russe proprement dite est née avec lui. Très jeune, il s’imposa à l’admiration de ses contemporains et ouvrit de tous côtés les voies où
s’engouffrèrent, plus tard, les héritiers de sa pensée. Il ne se contenta
pas d’être le plus pur poète lyrique de son siècle. Le théâtre russe était
encore bien pauvre : il lui donna Boris Godounov. Il inaugura le roman
historique russe avec La Fille du Capitaine, le roman fantastique russe
avec La Dame de Pique, et la poésie populaire russe avec ses contes
en vers du Tsar Saltan et du Coq d’or.
Dans ce dernier conte, un roi guerrier, un mage, un coq en or, une reine
mystérieuse sont les principaux personnages d’une histoire merveilleusement cruelle et drôle. Le roi Dadon utilise pour protéger les frontières
de son royaume un coq magique, donné par un mystérieux castrat et
mage de son état, en échange de la réalisation d’un vœu. Le coq d’or
chante à chaque fois qu’une armée ennemie se présente et le roi a
tout le temps d’organiser son armée pour résister à l’envahisseur. Mais
un jour le coq signale l’arrivée de la reine Sharagale. Le Roi tombe
éperdument amoureux de cette femme mystérieuse et décide de
l’épouser. C’est alors que le mage vient formuler le vœu que le Roi lui
avait promis d’exhausser en échange du coq d’or. Il réclame la Reine
elle-même. Mais que pourrait bien faire un castrat d’une si belle femme ?
3
« Comme pour tous les compositeurs géniaux, il est difficile de trouver
une origine précise à la musique de Rimsky Korsakov. Néanmoins on
peut déceler dans son style cristallin, fondé sur l'utilisation des couleurs
instrumentales, et, à travers un cadre tellement clairement défini, une
écriture et une orchestration influencées par les musiques françaises ou
italiennes du 18ème siècle. De plus, il a su transmettre ses idées à deux
génies de la musique russe, Stravinski et Prokofiev, qui furent aussi ses
élèves, et son influence est évidente dans la musique orchestrale de
Ravel et Debussy »
Gerald Abraham
«Rimsky-Korsakov, 1945»
Ecrivain, musicologue
La musique
On retrouve dans l’œuvre de Pouchkine et Korsakov - nourris de la
même culture russe - la puissance de la Russie, de l’empire des tsars,
mais aussi souvent l’étrangeté, le surnaturel, la féerie et la magie.
Nicolaï Rimsky Korsakov, s’est inspiré de Pouchkine pour composer
et créer son opéra Le Coq d’Or (Vladimir I. Bielski en a composé le
livret intégral). Korsakov en a fait un opéra puissant, dramatique, politique et guerrier tout en composant une musique toujours imprégnée
des influences indo-asiatiques qui affleurent alors en Russie. Cette
musique au chromatisme audacieux, témoigne d’une invention mélodique
débordante, usant notamment des échelles orientales, et d’une technicité de l’orchestration qui marquera à plus d’un titre toute une génération de musiciens russes, dont le jeune Stravinsky.
Pour ce nouveau Coq d’Or, la trame musicale se nourrira bien sûr
d’extraits de l’opéra, mais la musique seule de cette œuvre ne pourrait
servir complètement le propos de cette nouvelle production. Il ne s’agit
plus ici d’une version chantée. Alors de l’œuvre complète du compositeur russe seront extraites les pages les plus imagées et les plus signifiantes pour couvrir l’intégralité du récit ; musique dramatique, musique
guerrière, musique pour la danse, musique féérique et onirique.... Et
l’on entendra des extraits de Shéhérazade, du Conte du Tsar Saltan, de
La Grande Pâque Russe, de La Demoiselle des neiges..... et du Coq
d’Or bien sûr.
Pour finir, s’il est vrai que Rimsky Korsakov n’a pas composé pour la
percussion seule, il utilisait avec brio dans ses orchestrations, souvent
source de virtuosité, toute la famille des instruments à percussions.
Pour cette nouvelle transcription destinée aux Percussions Claviers de
Lyon, on retrouvera cette belle virtuosité, synonyme de la singularité
de son écriture souvent largement inspirée des musiques populaires
de son pays qui se prêtent, par essence, aux possibilités sonores et
orchestrales de l’ensemble.
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La scène
La couleur dominera.
Seuls les cinq musiciens des Percussions Claviers de Lyon seront sur
scène. Ils l’animeront par leurs jeux musicaux. Le public pourra suivre
l’histoire grâce à la projection des dessins de l’illustrateur Etienne Guiol
(avec qui Jean Lacornerie a commencé une collaboration pour La
Reine des Neiges et West Side Story).
Deux niveaux seront organisés.
Le premier, à la face, composé de deux marimbas et d’un vibraphone,
tous trois mobiles, dessineront par leur structure les lieux des actions de
l’histoire. Les projections finiront d’habiller ces instruments transformés
en éléments de décor.
Le deuxième, au lointain, remplira son rôle musical et orchestral. Là,
point de mobilité, mais de la majesté, de l’éclat, de la brillance, de la
féérie musicale.
Le récit sera porté essentiellement par l’image et la musique. Les voix
des personnages pourront être engistrées ou interprétées au plateau
par les musiciens qui pourront tour à tour intervenir dans le récit.
Pour compléter la scénographie, des éléments de décors recevant tout
ou parties des projections, pourront se trouver à cours comme à jardin,
à la face comme au lointain.
Les dessins, projetés sur différentes surfaces, écrans, corps des musiciens, instruments de percussion, éléments scénographiques, façonneront la scène. Le but est de permettre aux jeunes spectateurs d’écouter la musique de Rimsky Korsakov en leurs fournissant un support
d’images qui stimule leur imagination musicale.
Enfin, pour donner une piste artistique sur le « trait de crayon » que
proposera Etienne Guiol, sa source d’inspiration se trouvera dans l’univers de Michel Ocelot. (Kirikou et la Sorcière, Princes et Princesses, Les
Contes de la nuit...).
La scène sera en partie « mobile ». L’instrumentarium imposant et architectural des Percussions Claviers de Lyon est assumé. Les matières,
les couleurs, les lignes habillent et organisent l’espace.
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Gérard Lecointe,
Directeur artistique des Percussions Claviers de Lyon
Gérard Lecointe, membre fondateur, musicien soliste et directeur artistique des Percussions Claviers de Lyon, est aussi enseignant transmetteur engagé, promoteur actif de la création musicale et compositeur
arrangeur éclectique.
Cette existence foisonnante prend racine dans les années 80 au CNSM
de Lyon où il suit l’enseignement de François Dupin, après avoir entrepris des études pianistiques orientées vers le jazz. Au cours de cette
formation déterminante il explore les techniques d’écriture et d’orchestration auprès de Gérard Gastinel.
Au terme de leur cursus, cinq étudiants se regroupent pour créer les
Percussions Claviers de Lyon. Gérard Lecointe réalise ses premiers
arrangements pour l’ensemble : des transcriptions d’œuvres de Claude
Debussy et de Maurice Ravel qui façonnent d’emblée la singularité du
“son PCL”. Il réalise ensuite un travail important sur West Side Story
présenté à Leonard Bernstein qui donne son assentiment.
Bien que mobilisé par les activités naissantes des PCL, Gérard Lecointe
devient l’un des principaux percussionnistes de l’Orchestre de l’Opéra
National de Lyon dès sa création en 1983 et le reste jusqu’en 1998. Il
travaille alors avec John Eliot Gardiner et Kent Nagano.
Il devient par ailleurs percussionniste soliste de l’ensemble de musique
contemporaine Forum créé par Mark Foster en 1984, puis de l’Ensemble Orchestral Contemporain dirigé par Daniel Kawka depuis 1997.
De 1994 à 2002, il est co-directeur du FIPA (Forum International des
Percussions en Auvergne) avec Claude Giot, Jean Geoffroy et Frank
Tortiller.
qui l’amènent à travailler avec des personnalités marquantes venues
d’horizons très variés : Keiko Abe, Martial Solal, James Giroudon, Doudou N’Daye Rose, David Robertson, Eric Sammut…
Il initie des projets d’envergure avec des compositeurs tels que Steve
Reich, Gavin Bryars, Thierry Pécou, Denis Badault, Thierry de Mey, Xu
Yi…
A partir de 1998, les activités croissantes des Percussions Claviers
de Lyon l’éloignent peu à peu des métiers de l’orchestre. Le groupe
trouve une place grandissante dans le paysage musical français et international, grâce à un répertoire en expansion toujours plus ouvert à la
diversité de la création contemporaine qu’elle soit savante ou populaire.
Gérard Lecointe participe ainsi à des aventures multiples et disparates
Il transcrit et arrange pour la percussion de nombreuses œuvres du
répertoire pianistique et orchestral (Debussy et Ravel donc, mais aussi
Bartok, Chostakovitch, Listz, Milhaud, Mozart, Offenbach, Prokofiev,
Stravinski, Gershwin, Tomasi, Reich.. ou encore Zappa) et écrit des
pièces originales nourries de ces fécondes traversées.
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Jean Lacornerie, mise en scène
Directeur du Théâtre de la Croix-Rousse
Jean Lacornerie est né en 1963 à Strasbourg. Alors qu’il est encore
étudiant, il rencontre Jacques Lassalle, directeur du Théâtre national de
Strasbourg (TNS), à l’occasion d’un travail universitaire sur Marivaux. Il
devient son assistant de 1987 à 1990 sur la création de dix spectacles.
Il réalise ses premiers essais de mise en scène avec les élèves de
l’école du TNS.
En septembre 1990, Jacques Lassalle le nomme, à 26 ans, Secrétaire général de la Comédie Française. Il y mène à bien l’ouverture du
Théâtre du Vieux Colombier où il met en scène, une année plus tard, La
Glycine de Serge Rezvani (1993).
En 1992, Jean Lacornerie fonde la compagnie Ecuador à Lyon. Il s’intéresse tout particulièrement aux écritures contemporaines et met en
scène notamment : Saint Georges chez les Brocchi de Carlo Emilio
Gadda (1993), Une idée à vendre de Daniele Del Giudice (1994), Eros
et Priape de Carlo Emilio Gadda (1995), Joséphine, une petite révolte
dans un placard à balais de Guy Walter (1997), Eva Peron de Copi
(1999), Les Cyniques d’Anatoli Mariengof (2001).
Dès 1994, il confie la direction musicale de la compagnie à Bernard
Yannotta, compositeur américain qui se plaît à mélanger les genres.
Avec lui, il explore différentes formes du théâtre musical et crée notamment, en résidence à l’Espace Malraux de Chambéry, L’Homme qui
prenait sa femme pour un chapeau de Michael Nyman, Trouble in Tahiti
de Leonard Bernstein ainsi que Mahagony et Happy End de Kurt Weill
et Bertolt Brecht.
En coproduction avec l’Opéra national de Lyon, il entreprend par ailleurs
d’explorer le répertoire américain du XXe siècle. Il met en scène One
Touch of Venus (2006), Lady in the dark (nominé aux Molières 2008)
de Kurt Weill ainsi que The Tender Land d’Aaron Copland en 2010. A
l’Opéra national de Lyon, il met également en scène l’Orfeo de Luigi
Rossi (2004), Mozart et Salieri de Rimski Korsakov (2010) et le projet
participatif impliquant 300 amateurs avec l’orchestre de l’Opéra intitulé
« Kaléidoscope » (2008 et 2010).
Jean Lacornerie est également l’invité de plusieurs festivals de musique
à travers le monde : le Festival Romaeuropa en 1993 et le Spoleto Festival USA en 1994 avec La Trahison orale de Mauricio Kagel ; le Festival
d’Ambronay avec Samson de Haendel dirigé par Ton Koopman (1999).
A partir de 2002, il dirige le Théâtre de la Renaissance à Oullins, où il Dernièrement, il présente en coproduction avec l’Opéra national de
crée, pour la première fois en France, Of Thee I Sing de George et Ira Lyon Vous qui savez… ou ce qu’est l’amour, spectacle qui revisite des
Gershwin et George Kaufmann (2003) ainsi que Le Rêve du Général airs féminins de différents opéras de Mozart.
Moreau de Klabund avec le Quatuor Debussy (2005).
En décembre 2010, il est nommé à la direction du Théâtre de la CroixRousse et prend ses fonctions en avril 2011.
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Etienne Guiol
Illustrateur
Originaire de la petite ville de Chartres, je me suis formé à l’Art et à l’esthétique grâce à la fameuse cathédrale datant du XIIe. Entre art ancien,
religieux, puis moderne j’ai fait mon parcours artistique avec comme fil
conducteur, le dessin. A mon sens, il n’y a pas réellement de différence
entre l’art du Vitrail, l’art de la peinture, l’art de la bande dessinée ou
l’art de la vidéo d’animation : ce sont tous des arts de l’image. C’est
la forme, le support qu’elle prend qui donne la différence de média et
donc de qualification. Mais à la base, il y a l’image et pour ma part,
l’image dessinée.
Plusieurs personnes m’ont soutenu dans cette ville pour me faire découvrir les différents types d’art évoluant à Chartres, je pratique donc
autant le vitrail en technique contemporaine pour des églises ou des
particuliers que de l’aquarelle faite sur les motifs de la cathédrale de
Chartres.
De fil en aiguille, l’art italien est intervenu et j’ai passé beaucoup de
temps à Rome, Venise… en tant que dessinateur “classique”, amassant des carnets entiers de notes et croquis.
Puis c’est à Lyon, à l’école Emile Cohl, que j’ai découvert l’art du dessin
animé ou de l’animation, l’art du dessin en mouvement, celui qui a une
âme par définition. J’ai réalisé un court métrage de fin d’étude qui a fait
son chemin dans plusieurs festivals internationaux et j’ai voulu orienter
l’art de l’animation dans d’autres voies que celle de la télévision ou du
cinéma. C’est donc vers le théâtre que je me suis tourné, là où plusieurs
arts se mélangent, là où l’on travaille avec plusieurs disciplines afin
de créer une œuvre complète. À l’image de mon parcours fait d’une
multitude de disciplines, l’art du spectacle vivant correspond à un prolongement de l’idée que je me fais du travail artistique.
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Percussions Claviers de Lyon
Cinq musiciens passionnés et exigeants relèvent depuis 1983 le défi de faire exister un ensemble
toujours innovant dédié aux claviers de la percussion, un quintette unique qui développe un répertoire
sans cesse en évolution.
Associant marimbas, vibraphones et xylophones, et toujours dans une volonté d’excellence et d’échange
avec le public, les musiciens, audacieux et virtuoses, explorent et dépassent les genres, les formes et
les techniques, s’approprient et recréent avec talent les musiques de notre patrimoine, suscitent l’intérêt
des compositeurs actuels, et proposent au final un répertoire éclectique constitué de transcriptions
reconnues et de créations.
Leur orchestre à cinq musiciens surprend et séduit les publics de Lyon à Pékin avec ses rythmes enlevés, ses mélodies toutes en nuances et construit l’histoire d’un spectacle définitivement inachevé où
se rencontrent Debussy, Ravel, Bernstein et les créateurs de notre temps.
L’ensemble est conventionné par le Ministère de la Culture - DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et la Ville de Lyon. L’ensemble reçoit
pour ses projets le soutien de la SPEDIDAM, de la SACEM, du FCM. Les sociétés Rythmes et Sons, Cadeson, Resta-Jay Percussions sont
partenaires de l’ensemble.
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Propositions d’actions culturelles autour du Coq D’or
Depuis la création de l’ensemble en 1983, les membres des
Percussions Claviers de Lyon ont à cœur de développer des actions pédagogiques et culturelles : des ateliers sont proposés dans les centres
sociaux, les écoles, les collèges et lycées, sur le temps scolaire et extrascolaire ; des résidences sont organisées dans des centres culturels
et scènes régionales, avec des actions en direction de tous les publics
des master-classes et des ateliers d’improvisation sont proposés aux
étudiants en percussion des écoles de musiques et conservatoires. Que
ce soit dans le monde entier à l’occasion des tournées, ou sur leur
territoire d’implantation à Lyon, les PCL transmettent leur passion par
l’accompagnement et la sensibilisation à leur musique mais aussi par le
partage du processus créatif.
La plupart des actions proposées ont pour but la sensibilisation de
publics variés. Découvrant un ensemble de musique de chambre, les
participants sont initiés aux instruments à percussion et invités à pratiquer la musique par des jeux autour du son et du silence, par la pratique
des petites percussions mais aussi par l’approche du rythme par des
marches. Ils sont impliqués dans un processus créatif grâce à l’improvisation et la suscitation de l’imagination et de la production collective.
Lors de ces séances, les musiciens donnent aussi les clefs de compréhension en vue de leur prestation sur scène et de susciter un dialogue
autour de leurs choix artistiques. C’est pourquoi les actions présentées
ici se conçoivent comme des rencontres, des moments partagés, et
non comme une simple introduction à la prestation scénique.
Le projet des PCL se veut souple, afin de pouvoir s’adapter aux aspirations de tous les acteurs intéressés par une collaboration avec l’ensemble. Le groupe associe aux projets tous les partenaires qui le souhaitent. Les propositions des PCL peuvent donc se concevoir en milieu
scolaire, avec des écoles de musique, ou encore avec des associations
culturelles, des compagnies de théâtre, des MJC, des centres sociaux.
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